Marthe Robin

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Marthe Robin
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Ordre religieux Foyers de charité

Marthe Robin, (, Châteauneuf-de-Galaure - ), est une mystique catholique française. Elle est la fondatrice des Foyers de Charité et a reçu la visite de nombreux fondateurs de communautés nouvelles[1],[2]. Sa notoriété repose sur le fait que plusieurs témoins lui attribuent d'avoir vécu des phénomènes tels que apparitions mariales, stigmates et inédie.

Son dossier en vue d'une éventuelle béatification a été déposé auprès des autorités diocésaines en 1987. Il a été transmis au Vatican en 1996[3]. La cause de la béatification de Marthe Robin est en cours d'instruction et n'a pas reçu de réponse à ce jour[4].

Biographie

Enfance

La ferme Robin

Marthe Robin naît le 13 mars 1902 à Châteauneuf-de-Galaure (Drôme), au hameau des Moillés, lieu-dit « La Plaine ». Elle est le sixième et dernier enfant de Joseph Robin et d’Amélie-Célestine Chosson, agriculteurs, mariés en 1889. En 1903, Marthe est atteinte de la fièvre typhoïde, maladie qui emporte sa sœur Clémence. Elle-même échappe de peu à la mort et, après 2 mois de maladie, entame son rétablissement. Elle restera fragile toute son enfance. Elle va à l’école publique, au bas du village de Châteauneuf-de-Galaure. Elle y restera jusqu’à l’âge de 13 ans, fréquentant le cours complémentaire qui va plus loin que l’école primaire. Souvent malade, elle ne passe finalement pas son certificat d’études primaires. Elle aide à la ferme familiale et participe à la vie du village. Sa personnalité est décrite par certains témoins comme celle d’une jeune fille « joyeuse, ouverte à l’avenir, serviable, volontiers taquine (…) »[5].

Maladie

Le postulateur de la cause en béatification de Marthe Robin est le père Bernard Peyrous, prêtre de la communauté de l'Emmanuel. Son ouvrage[6], qui reprend les éléments de l’enquête diocésaine de 1986 sur Marthe Robin, indique que celle-ci tombe malade le 1er décembre 1918. Les médecins qui l’examinent pensent à une tumeur cérébrale. Elle tombe dans un coma de quatre jours. Elle sort de cette phase aiguë et semble se rétablir pendant quelques semaines. Mais la maladie progresse, la maintenant partiellement paralysée. Elle a des troubles de la vue, jusqu’à la perte de la vision pendant quelques mois. En avril-mai 1921, elle connaît une nouvelle phase de rémission, qui sera plus tard suivie, selon Bernard Peyrous, de plusieurs crises, jusqu’à la paralysie définitive des membres inférieurs, à partir de mai 1928[7].

Elle restera dans la ferme familiale, où ses proches s’occupent d’elle. Comme de nombreux malades, elle vit douloureusement l’incompréhension de son entourage, y compris celle de sa famille[8]. Ses problèmes de locomotion, mais aussi une hypersensibilité à la lumière l’obligeront à rester recluse, dans une chambre peu éclairée[9].

Une interprétation a pu être donnée quant à sa maladie, sur base des documents médicaux recensés lors de l’enquête diocésaine et d’un examen complet fait en 1942 par deux médecins de Lyon (Jean Dechaume, professeur à la faculté de médecine de Lyon et André Ricard, chirurgien)[10]. Il semble qu’elle ait été atteinte d’encéphalite léthargique[11], ou maladie de Von Economo, c’est-à-dire d’une affection inflammatoire des centres nerveux.

Vie spirituelle

Ses parents sont croyants, mais ne pratiquent pas[12]. Selon ses propres dires, elle a pourtant témoigné d’un intérêt précoce pour la prière : « J’ai toujours énormément aimé le Bon Dieu comme petite fille… J’ai toujours énormément prié dans ma vie… » [13]. Sa communion privée, qu’elle fait le 15 août 1912 est, d’après elle, un moment très important[12]. Elle aime prier, visiter les malades, contempler la nature, y voyant l’œuvre de Dieu. L’épreuve de la maladie commencée en 1918 va affermir sa foi. Elle essaie de la vivre avec patience, tente de se rendre utile, fait des travaux de couture pour aider sa famille. En 1925, elle écrit un acte d’abandon et d’amour à la volonté de Dieu[14]. Elle veut se consacrer au Christ et aime de plus en plus l’Eucharistie[15].

Phénomènes mystiques

Cette vie spirituelle s’est aussi traduite, d’après plusieurs auteurs[16], par des phénomènes mystiques. Les témoignages des proches, prêtres, évêques et laïcs l’ayant rencontrée sont repris dans l’enquête diocésaine (1986-1996), sur base de laquelle Bernard Peyrous, le postulateur de la cause en béatification, a écrit une biographie de Marthe[17]. L’authenticité, aux yeux de l’Église catholique, de tous ces témoignages, doit encore être examinée, lors du procès en béatification qui est en cours[18].

Marthe Robin souhaitait la discrétion sur ces phénomènes et encourageait les chrétiens à ne pas se focaliser sur eux[19],[20]. Selon Bernard Peyrous, les cinq évêques successifs du diocèse de Valence (auquel Marthe Robin appartenait), tout en faisant preuve de prudence[21], disaient connaître Marthe Robin et ne l’ont jamais présentée comme quelqu’un dont il aurait fallu se méfier[22].

Vie mystique

Le 25 mars 1922, d’après le témoignage de sa sœur Alice, elle a une vision privée de la Vierge Marie[23]. Suivant les témoignages recueillis lors de l’enquête diocésaine de 1986, cette vision sera suivie d’autres apparitions privées[24]. Lors d’une mission paroissiale organisée à Châteauneuf-de-Galaure, deux prêtres capucins, le père Jean et le père Marie Bernard, rendent visite à Marthe Robin le 3 décembre 1928[25]. Ce dernier la rassure et l'éclaire sur sa vocation spirituelle. D’après le postulateur de la cause en béatification, Marthe Robin rapporte que le Christ lui apparaît dans la nuit du 4 décembre 1928. Elle confesse cette vision au père Faure, le curé de sa paroisse, et prend alors la décision de « se livrer totalement à Dieu » et « d’offrir ses souffrances » en s'unissant à lui par le biais de la prière et de l'amour[26]. Sa spiritualité est de plus en plus centrée sur la passion du Christ et l’Eucharistie. Elle reçoit régulièrement la visite de plusieurs prêtres des environs[27].

Selon ses proches, à partir de 1930, elle n’avale plus aucune nourriture, hormis la communion aux hosties consacrées , inédie qui durera jusqu'à sa mort, 51 ans plus tard[2]. Au début du mois d’octobre 1930, selon le témoignage du père de Malmann, apparaissent les premiers stigmates[28],[29],[30]. En octobre-novembre 1931, selon son propre témoignage, elle commence à souffrir la passion chaque vendredi, phénomène qu'elle vivra ensuite chaque semaine jusqu'à sa mort en 1981[30],[31] et dont seront témoins ses proches et de nombreux prêtres[32],[33].

Fondations et rencontres

Selon la biographie de Peyrous, bien qu'obligée de rester dans sa chambre, Marthe Robin fait de nombreuses rencontres. À partir de 1928, elle est accompagnée spirituellement par l’abbé Faure, curé de sa paroisse[34]. Elle participe à la vie du diocèse et de son village, à sa façon. En octobre 1934, sur son initiative, une école de filles est créée à Châteauneuf-de-Galaure. Celle-ci va se développer rapidement[35]. Elle rencontre, en 1936, Georges Finet, un prêtre lyonnais, qui devient son père spirituel[36],[37], et le restera jusqu’à sa mort[38]. Il l’aidera à fonder le premier des Foyers de Charité à Châteauneuf-de-Galaure[39],[2]. Des laïcs participent à la vie de ce foyer, sous la responsabilité d’un prêtre. Celui de Châteauneuf-de-Galaure organise des retraites de cinq jours auxquelles participent jusqu'à 2000 retraitants chaque année[40]. La majorité d'entre eux, à l’issue de chaque retraite, rendent visite à Marthe. En cinquante années, le nombre de personnes qu'elle rencontre individuellement est estimé à plus de 100 000 personnes[2],[41], dont des centaines de prêtres et de nombreux évêques[42]. Certains visiteurs attendaient d’elle des conseils pour leur vie. Selon Bernard Peyrous, elle ne donnait, généralement, « pas de conseils affirmatifs, encore moins catégoriques. Elle posait des questions, faisait des suggestions, dégageait les fausses pistes et laissait la personne conclure elle-même »[43]. Elle a également tenu une importante correspondance[44].

Derniers jours et obsèques

Début février 1981, elle est prise de quintes de toux de plus en plus violentes. Le jeudi 5 février, elle est très fiévreuse. Ce soir là, comme chaque semaine, elle prie pour s'unir à la Passion du Christ. Des membres du foyer disent le chapelet près d'elle puis la laissent seule. Le lendemain, vers 17h, quand le père Finet entre dans sa chambre, il trouve Marthe Robin inanimée sur le sol, près de son lit. À cette époque, elle était capable de se mouvoir péniblement dans sa chambre. Elle est morte, probablement d'épuisement dans les premières heures du vendredi 6 février. Le père Colon, docteur en médecine, et le docteur Andolfatto, médecin à Chateauneuf, constatent le décès[45]. Aucune autopsie n'est toutefois réalisée[46]. Ses obsèques ont lieu le 12 février, dans le sanctuaire de Chateauneuf de Galaure, en présence de quatre évêques et plus de deux cents prêtres [47].

Le postulateur de la cause de béatification Bernard Peyrous - tenu au secret de l'instruction de la cause en cours - donne cette version du décès dans la biographie dont il est l'auteur[48] : « Le vendredi 6 février, vers 17 heures, comme d'habitude, le père Finet entra dans la pièce. Il trouva Marthe à terre, perpendiculairement au divan, la tête contre le pied de lit, à côté de la chaise, inanimée. Le corps était recouvert de sa chemise de nuit, elle avait des chaussons aux pieds. Elle était froide et raide (…). Le père Colon, docteur en médecine, décrit ainsi l'état du corps : « Quand elle est morte, elle pesait entre 25 et 30 kg. Elle avait les jambes comme des baguettes de pain. Elle avait une bouche cornée… aucune dent. La survie de Marthe avec un corps aussi atteint est inexplicable. (…) Marthe est morte certainement dans la nuit du 5 au 6 février, probablement le vendredi 6 février 1981. Elle était alors dans une période où la locomotion - si l'on peut parler ainsi - lui était possible. Épuisée par la maladie, elle n'a pas pu remonter sur son lit. Elle n'a pas eu la fin glorieuse de certains saints qui sont entourés et consolés par leurs proches. Elle est morte seule, dans la nuit. »[49].

Interrogations sur les circonstances du décès

D'après une enquête du professeur de philosophie François de Muizon, on a retrouvé dans sa chambre des chaussons « un peu usagés » ainsi qu'une cuvette contenant du melæna, ces éléments lui donnant à penser qu'elle pouvait bouger plus que ce qu'on rapporte généralement [50],[51]. D'après François de Muizon, personne n'a jusqu'à présent su expliquer sa survie en dépit de son inédie[51],[52]. L'auteur déplore aussi qu'aucune autopsie n'ait été réalisée[51].

Interprétations religieuses de la vie de Marthe Robin

Pour Bernard Peyrous : « Le fond de la vocation personnelle de Marthe, c’est l’identification à Jésus dans sa passion »[53]. (…) « Elle le fait donc par l’offrande quotidienne de sa vie souffrante. Elle porte en elle quelque chose du devenir de l’Église et de l’humanité comme chaque homme, sans le savoir, le fait lui-même »[54]. D’après Mgr Didier-Léon Marchand, évêque de Valence jusqu’en 2002, « Ce qui caractérise la vérité et l'authenticité de Marthe, c'est son offrande, l'abandon de tout son être à Dieu, l'offrande de sa vie. C'est là le point d'accord qui donne le ton à tout ce qu'on peut dire de Marthe. C'est l'offrande d'une vie »[55].

Interprétations médicales contemporaines

Selon le philosophe Jean Guitton, la possibilité avait été offerte à Marthe Robin de faire étudier son inédie dans une clinique pendant des mois pour que « la preuve de son jeûne soit faite». Ce à quoi elle aurait répondu « Croyez-vous que cela convaincrait les gens ? ceux qui n’admettent pas, n’admettraient pas davantage»[56]. Ce qui fait qu’il n’existe aucune preuve clinique de cette inédie de Marthe Robin. Guitton déplore qu’à « notre époque, la prudence conseille de supposer que ce phénomène s’explique par la puissance de la suggestion, par l’hystérie, par la maladie mentale et non par une cause noble et transcendante». Les sceptiques penchent ainsi plutôt pour une supercherie[57] bien que nombre de médecins de son époque aient écarté cette hypothèse[58],[59].

Plusieurs spécialistes, dès la fin du 19e siècle, ont estimé que les stigmates et l’inédie étaient des manifestations hystériques[60]. Ainsi, le jésuite Herbert Thurston) reconnaît chez les stigmatisés, tous les traits de l’hystérie[61]. Gonzague Mottet, psychiatre, qui a fait, en 1989, une étude psychanalytique du cas de Marthe Robin, estime qu’elle souffrait de « conversion hystérique. »[62]. D’autres scientifiques remettent toutefois en cause ce lien entre hystérie et stigmates. Pour eux, les expériences visant à produire des plaies par suggestion hypnotiques chez des sujets hystériques n’ont pas été probantes. Et l’abstinence des malades hystériques n’est pas comparable avec l’inédie des mystiques catholiques[63]. Si la thèse de l’hystérie reste pour certains d’actualité[64] d’autres pensent que cette maladie ne peut être considérée comme une psychose bien définie[65].

Postérité

Les Foyers de Charité

De nombreux Foyers de Charité inspirés par son exemple, ont été construits ensuite. En 1984, ils furent reconnus par l’Église catholique comme Association de fidèles de droit international, dépendant du Conseil pontifical pour les laïcs[66]. Les Foyers de Charité sont aujourd'hui au nombre de 75, répartis dans 44 pays[67].

Procès de béatification

Après sa mort en 1981, une enquête diocésaine en vue de la béatification de la Marthe Robin a été ouverte en 1986[68],[1]. Deux experts ecclésiastiques, un théologien et un historien, sont nommés en 1988. Le Nihil obstat est accordé par Rome en 1991. Entre 1988 et 1996, plus de 120 témoins et experts sont consultés. De 1993 à 1995, une biographie critique est rédigée pour la Congrégation pour les causes des saints[18]. Un dossier de 17 000 pages est déposé à Rome en 1996[1],[69].

Un décret de la Congrégation pour les causes des saints du 24 avril 1998 constate la validité de l'enquête diocésaine. La Positio, résumé de 2 000 pages du dossier de béatification qui présente les résultats de cette enquête diocésaine, est soumise, dès le 6 mai 2010, à une commission de théologiens qui doivent l'étudier[70],[71],[72]. Ils ne se sont pas encore prononcés sur l'héroïcité des vertus de Marthe Robin. Si cette étape devait être franchie, Marthe Robin serait alors déclarée vénérable et la reconnaissance d'un miracle serait ensuite nécessaire pour que la béatification soit décidée.

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Influence

D'après Bernard Peyrous, postulateur de la cause en béatification[73], et Olivier Landron, auteur d'un ouvrage sur les communautés nouvelles[2], Marthe Robin a reçu des visites de personnes comme Jean Guitton, le père Garrigou-Lagrange, Marcel Clément, Estelle Satabin, le père Thomas Philippe, Sœur Magdeleine (1898-1989), fondatrice des Petites Sœurs de Jésus, le père Perrin, fondateur de l'Institut séculier Caritas Christi, le père Henri Caffarel, fondateur des équipes Notre-Dame, sœur Marie Dupont-Caillard, fondatrice des sœurs et frères de Bethléem.

Selon Bernard Peyrous, Marthe Robin a accompagné, à des degrés divers, la constitution de nouvelles communautés et associations[74]par exemple la Communauté Saint Jean, la Communauté de l'Emmanuel, la Communauté des Béatitudes, les Frères Missionnaires des Campagnes, fondés par le père Epagneul, dominicain, l'Association Claire Amitié, fondée par Thérèse Cornille. D'après Olivier Landron[2], elle a aussi rencontré le père Eberhard, fondateur de Notre Dame de la sagesse, sœur Norbert-Marie, à l'origine des petites sœurs de Nazareth, et mère Myriam, fondatrice en 1982 de la communauté des Petites Sœurs de la Compassion, d'Israël et de Saint-Jean[75].

Le nombre des visiteurs qui sont allés prier dans la ferme de la Plaine, lieu où elle vécut, a doublé entre 2001 et 2011, pour atteindre 40 000 par an[41].

Voir aussi

Liens internes

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Bibliographie

Auteurs qui croient à la réalité des miracles dans la vie de Marthe Robin

  • Jean-Jacques Antier, Marthe Robin, le voyage immobile, préface de Jean Guitton, Perrin, 1991 et 1996 (édition revue et augmentée) (ISBN 2-262-01193-1)
  • Marcel Clément, Pour entrer chez Marthe, Fayard, 1993 (ISBN 2-213-03133-9)
  • Jean Guitton, Portrait de Marthe Robin, Grasset, 1985 (ISBN 2-246362-22-9) ; réédition Le Livre de Poche, 1999
  • Henri-Marie Manteau-Bonamy, Marthe Robin sous la conduite de Marie, 1925-1932, éd. Saint-Paul, 1995, 191 pages.
  • François de Muizon, Marthe Robin, le mystère décrypté, éd. Presses de la Renaissance, 2011 (ISBN 2-750906-72-5)
  • Jacques Ravanel, Le secret de Marthe Robin, Presses de la Renaissance, 2008
  • Bernard Peyrous, Vie de Marthe Robin, Editions de l'Emmanuel/Editions Foyer de Charité, (ISBN 9782915313635)

Autres auteurs

Liens externes

Notes et références

  1. a b et c Entretien avec le postulateur de la cause de béatification de Marthe Robin sur le site Zenit.org
  2. a b c d e et f Les communautés nouvelles - Nouveaux visages du catholicisme français Olivier Landron, Ed. Cerf Histoire, page 123-126
  3. Peyrous 2006, p. 10
  4. MARTHE ROBIN PAR MGR MARCHAND : « SON HANDICAP, ELLE LE TRANSFIGURE » Marthe Robin par Mgr Marchand
  5. Peyrous 2006, p. 21-29
  6. Peyrous 2006, p. 21-29
  7. Peyrous 2006, p. 34-35 et 65
  8. Peyrous 2006, p. 37-42
  9. Peyrous 2006, p. 21-29
  10. Peyrous 2006, p. 35-36;75;149
  11. Jean-Jacques Antier, Marthe Robin, le voyage immobile, Perrin, 1996, p. 401-407
  12. a et b Ibid., p. 27
  13. Peyrous 2006, p. 26
  14. Peyrous 2006, p. 47
  15. Peyrous 2006, p. 47
  16. Raymond Peyret, Marthe Robin, l’offrande d’une vie, Salvator, 2007, 334 pages ; Jean-Jacques Antier, Marthe Robin, le voyage immobile, France Loisirs, 1991 ; Roland Maisonneuve, Les Mystiques chrétiens et leurs visions de Dieu un et trine, Paris, Cerf, 2000, 350 p
  17. Peyrous 2006, p. Bernard Peyrous est docteur es lettres et théologien, spécialiste de l’histoire de la spiritualité
  18. a et b (fr) « Marthe Robin, un long chemin vers une possible béatification (par Fr.X. Maigre) », sur La Croix, (consulté le )
  19. Peyrous 2006, p. 265
  20. Justine Louis, « L’Eglise catholique face à l’extraordinaire chrétien depuis Vatican II », thèse de doctorat sous la direction de Régis Ladous, Université Jean Moulin Lyon 3, Institut d’Histoire du christianisme, 2008, p. 257
  21. Peyrous 2006, p. 150
  22. Peyrous 2006, p. 149-150 et 307
  23. Peyrous 2006, p. 42
  24. Peyrous 2006, p. 42
  25. Peyrous 2006, p. 53
  26. Peyrous 2006, p. 55-56
  27. Peyrous 2006, p. 70-71
  28. Peyrous 2006, p. 72
  29. J. Barbier , Trois stigmatisés de notre temps - Thérèse Neumann, le Padre Pio, Marthe Robin, éd. Tequi, 1987
  30. a et b Marthe Robin Souffrance, lumière et charité Serge Laporte. Dossier Les mystiques, Le Monde des Religions, mai-juin 2007, page 37
  31. Peyrous 2006, p. 73-75 et 187
  32. Peyrous 2006, p. 187-188
  33. Dr Alain Assailly, Marthe Robin, Témoignage d’un psychiatre, Paris, Ed. de l’Emmanuel, 1996
  34. Peyrous 2006, p. 55-56 et 70-72
  35. Peyrous 2006, p. 96-97; 135-136
  36. Christine Pina, Voyage au pays des charismatiques français, éd. de l’Atelier et éd Ouvrières, Paris, 2001, p.43
  37. Claire Lesetegrain, Le P. Jacques Ravanel, fondateur du foyer de La Flatière, est mort, lacroix.com, 12 octobre 2011
  38. Peyrous 2006, p. 115-131
  39. Peyrous 2006, p. 133-143
  40. Peyrous 2006, p. 221
  41. a et b Marthe Robin attire toujours des foules, La-croix.com, 4 février 2011
  42. Peyrous 2006, p. 307-309
  43. Peyrous 2006, p. 259
  44. Peyrous 2006, p. 268; 323-324
  45. Peyrous 2006, p. 338-339
  46. François de Muizon, Marthe Robin, le mystère décrypté, éd. Presses de la Renaissance, 2011
  47. Peyrous 2006, p. 342
  48. Bernard Peyrous, Vie de Marthe Robin, Ed. de l'Emmanuel/Ed. Foyer de Charité, 2006
  49. Peyrous 2006, p. 339
  50. François de Muizon, Marthe Robin, le mystère décrypté, Ed. Presses de la Renaissance, 2011, p. 74 « Elle ne peut plus ni manger ni boire »
  51. a b et c europe1.fr
  52. François de Muizon, Marthe Robin, le mystère décrypté, Ed. Presses de la Renaissance, 2011, p. 76 à 79 « Comment survit-elle ? »
  53. Peyrous 2006, p. 186
  54. Peyrous 2006, p. 186
  55. Raymond Peyret, Marthe Robin, l’offrande d’une vie, Salvator, 2007, 334 pages
  56. Portrait de Marthe Robin par Jean Guitton, Grasset, 1999
  57. L'énigme des Blancs-manteaux, F. Gouron, Fernand Lanore, 1994 «Ce qui n’empêche pas les inévitables sceptiques de l’accuser de tricher, de boire en cachette ».
  58. Blanche, Marthe, Camille: Notes Sur Trois Mystiques par Jean Vuilleumier, L'âge d'homme, 1996, p. 42 « Les spécialistes (…) ont écarté la supercherie ou la simulation (…) ils ne remarquaient rien qui puisse laisse penser à des perturbations psychiques (…) aucun signe de débilité mentale, aucune manifestation délirante »
  59. Justine Louis, « L’Eglise catholique face à l’extraordinaire chrétien depuis Vatican II », thèse de doctorat sous la direction de Régis Ladous, Université Jean Moulin Lyon 3, Institut d’Histoire du christianisme, 2008, p. 88-90
  60. Justine Louis, « L’Eglise catholique face à l’extraordinaire chrétien depuis Vatican II », thèse de doctorat sous la direction de Régis Ladous, Université Jean Moulin Lyon 3, Institut d’Histoire du christianisme, 2008, p.21, 29-34. « L’expérience hystérique semble donc s’apparenter fortement avec l’expérience des stigmatisés. » (p. 33) Stigmatisés, hystériques : des « symptômes » similaires ? sur le site de Université Jean Moulin, Lyon 3
  61. Herbert Thurston, Les phénomènes physiques du mysticisme, p. 246. « Je n’ai encore jamais vu de cas de stigmatisation chez un sujet dépourvu de symptômes névrotiques ». cité in Justine Louis, « L’Eglise catholique face à l’extraordinaire chrétien depuis Vatican II », thèse de doctorat sous la direction de Régis Ladous, Université Jean Moulin Lyon 3, Institut d’Histoire du christianisme, 2008, p.30 et 32.
  62. ’’Marthe Robin, la stigmatisée de la Drôme. Etude d’une mystique du XXe siècle, Gonzague Mottet, Toulouse, Erès, 1989, p. 84., « L’avalanche de troubles qui n’ont en commun que leur appartenance à la classique sémiologie des manifestations hystériques est assez caricaturale pour nous permettre de porter le diagnostic de conversion hystérique. » cité in Justine Louis, « L’Eglise catholique face à l’extraordinaire chrétien depuis Vatican II », thèse de doctorat sous la direction de Régis Ladous, Université Jean Moulin Lyon 3, Institut d’Histoire du christianisme, 2008, p.33.
  63. Justine Louis, « L’Eglise catholique face à l’extraordinaire chrétien depuis Vatican II », thèse de doctorat sous la direction de Régis Ladous, Université Jean Moulin Lyon 3, Institut d’Histoire du christianisme, 2008, p. 202-205
  64. Justine Louis, « L’Eglise catholique face à l’extraordinaire chrétien depuis Vatican II », thèse de doctorat sous la direction de Régis Ladous, Université Jean Moulin Lyon 3, Institut d’Histoire du christianisme, 2008, p.33 et p.203
  65. Justine Louis, « L’Eglise catholique face à l’extraordinaire chrétien depuis Vatican II », thèse de doctorat sous la direction de Régis Ladous, Université Jean Moulin Lyon 3, Institut d’Histoire du christianisme, 2008, p. 205-206
  66. Peyrous 2006, p. 334
  67. Deux anniversaires pour les Foyers de charité, Rédaction en ligne, La Croix, 03/02/2011
  68. Peyrous 2006, p. 10
  69. Anniversaire de la mort de Marthe Robin sur le site new.catholiques.org
  70. Nouvelles de la cause de béatification de Marthe Robin sur le site foyer-de-charite.com
  71. État d'avancement de la cause de Marthe Robin, site newsaints.faithweb.com, consulté le 21 novembre 2011
  72. Une année de célébrations autour de Marthe Robin, Site de la Conférence des évêques de France, 4 février 2011
  73. Peyrous 2006, p. 296-312
  74. Peyrous 2006
  75. Cette dernière communauté fut dissoute en 2005 par l'Église catholique (Le Bien public, 20 mars 2005)