Cheilosia oligocenica

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Chilosia oligocenica

Cheilosia oligocenica est une espèce fossile d'insectes de l'ordre des diptères de la famille des Syrphidae, dans la sous-famille des Syrphinae, dans le genre Cheilosia.

Classification

L'espèce Cheilosia oligocenica est publiée en 1937 par le paléontologue français Nicolas Théobald (1903-1981) sous le protonyme Chilosia oligocenica[1],[2].

Fossiles

L'holotype Am 24, de l'ère Cénozoïque, et de l'époque Oligocène supérieur ou Chattien (28,4 à 23,03 Ma.) faisait partie de la collection du Muséum national d'histoire naturelle de Paris[note 1],[3] et vient du gypse d'Aix-en-Provence.

Rennomage

L'espèce est renommée en même temps que le genre en 1945 par le diptérologue américain Frank Montgomery Hull (1901-1982), de même qu'il a reclassé l'espèce Cheilosia dans la sous-famille Cheilosinae[4],[2]

En 2015, Mengual et al. reclasse le genre Cheilosia dans la sous-tribu des Cheilosiina , dans la tribu des Rhinggini, dans la sous-famille des Eristalinae[5]

Étymologie

L'épithète spécifique latine oligocenica souligne l'âge du fossile, l'Oligocène.

Description

Caractères

La diagnose de Nicolas Théobald en 1937[1],[note 2] :

« Insecte noirâtre. Tête transversale, presque aussi large que le thorax ; deux gros yeux latéraux ; front légèrement proéminent ; vertex élevé ; à l'avant, fragment d'antennes, montrant la partie basale, l'arista manque. thorax ovale ; scutellum bien séparé. Abdomen ovoïde, arrondi à l'arrière, 5 segments visibles. ailes bien conservées ; nervation de Syrphinae très nette (v. figure)[1]. »

Dimensions

La longueur totale du corps est de 8,75 mm ; tête 1 mm ; thorax 3,5 mm ; abdomen 4,25 mm ; aile 6 mm ; [1].

Affinités

« La nervation des ailes est celle des Syrphidae ; les nervures peu ondulées permettent d'attribuer cet échantillon avec certitude à la sous-famille des Syrphinae. »[1].

Biologie

« Les espèces du g. Chilosia sont répandues en Europe, Afrique du Nord, Afrique centrale, en Asie, en Tasmanie et en Amérique du Nord. Les larves vivent dans les champignons, ainsi que dans les troncs et les racines des plantes ; les adultes fréquentent les buissons et les taillis. »[1].

Galerie

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [2015] (en) X. Mengual, G. Ståhls et S. Rojo, « Phylogenetic relationships and taxonomic ranking of pipizine flower flies (Diptera: Syrphidae) with implications for the evolution of aphidophagy », Cladistics, vol. 31,‎ , p. 491-508 (DOI 10.1111/cla.12105). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [1945] (en) Frank Montgomery Hull, A revisional study of the fossil Syrphidae, vol. 95, coll. « Bulletin of the Museum of Comparative Zoology », , 251-355 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Publication originale

  • [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata

Voir aussi

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Selon la Thèse de 1937
  2. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références taxonomiques

Références

  1. a b c d e et f Nicolas Théobald 1937, p. 353-354.
  2. a et b (en) Référence Paleobiology Database : Cheilosia oligocenica Theobald 1937 (consulté le )
  3. « Chilosia oligocenica THÉOBALD, 1937 - HOLOTYPE », sur science.mnhn.fr (consulté le ).
  4. Frank Montgomery Hull 1945, p. 280.
  5. X. Mengual, G. Ståhls et S. Rojo 2015, p. 491-508.