Féminisme libéral

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Mary Wollstonecraft, figure du féminisme libéral, peint vers 1797 par John Opie.

Le féminisme libéral est une catégorie du féminisme définit par la volonté d'atteindre l'égalité des sexes par des réformes politiques et légales.

Philosophie

La définition du féminisme libéral se fonde sur l’idée, répandue à l’époque, que l’égalité légale et civique, qui fonde le libéralisme politique, est la condition suffisante à l’égalité des sexes[1].

Critiques

Le féminisme libéral est critiqué (notamment par le féminisme socialiste) parce qu'il met l'accent sur le temps d'égalité salariale et jamais de revalorisation des emplois faiblement rémunérés. Cela s'explique par le fait que ce mouvement est le fait des femmes cadres[2]. Le féminisme matérialiste lui reproche également de ne pas considérer les femmes comme une classe sociale opposée à celle des hommes.

Comme le rappelle Alison Jaggar, « [le féminisme libéral] accepte l’idéal libéral d’une société qui maximise l’autonomie individuelle et dans laquelle tous les individus ont les mêmes chances pour poursuivre leurs propres intérêts, tels qu’ils les perçoivent »[3].

Histoire

Références

  1. « Le féminisme libéral des Mill », dans John Stuart Mill et Harriet Taylor : écrits sur l'égalité de sexes, ENS Éditions, coll. « Les fondamentaux du féminisme anglo-saxon », (ISBN 978-2-84788-579-8, lire en ligne)
  2. Aude Lorriaux, « «Féminisme pour les 99%», le manifeste qui veut un féminisme pour toutes », sur Slate.fr, (consulté le )
  3. Viviane Albenga et Vanina Mozziconacci, « Tous les féminismes sont-ils solubles dans l’éducation ?: Hybridations théoriques et paradoxes pratiques dans un dispositif de prévention des violences sexistes », Travail, genre et sociétés, vol. n° 42, no 2,‎ , p. 127–146 (ISSN 1294-6303, DOI 10.3917/tgs.042.0127, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Bibliographie