Glissière de sécurité

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La version imprimable n’est plus prise en charge et peut comporter des erreurs de génération. Veuillez mettre à jour les signets de votre navigateur et utiliser à la place la fonction d’impression par défaut de celui-ci.
Deux rails de sécurité métalliques bordant un séparateur médian.
Exemple de glissière de sécurité en béton. C'est efficace mais coûteux.
Les progrès techniques permettent de couler le béton en continu.

Une glissière de sécurité, parfois appelée « rail de sécurité » ou « garde-fou » (ou encore « bertrame » en Suisse), est une barrière métallique, en béton, ou en bois, disposée le long d'une voie de circulation routière pour amoindrir la gravité des accidents, en évitant notamment les sorties de route.

Fonction

La glissière est rigide (béton) ou déformable (métallique, et, plus rarement, faite de câbles) pour, en cas d'accident, amortir le choc et ne pas renvoyer le véhicule dans le sens inverse (sur une route à double voie) et pour qu'il ne rebondisse pas vers la voie de gauche sur les autoroutes.

Les glissières de sécurité sont surtout utilisées :

On trouve des glissières de sécurité sur les circuits automobiles où le type métallique est souvent appelé « Armco » du nom de la compagnie américaine qui les fabriquait. Elles sont le plus souvent en béton dans le cas des circuits ovales et le long des lignes de stands.

Glissière de sécurité à haute tension

Les glissières de sécurité à haute tension sont équipées de câbles qui comme un ressort peuvent absorber une partie de l'énergie perçue pour la restituer. Elles sont déployées dans certains pays ainsi que — à titre transitoire — sur l'autoroute A50 québécoise[1].

Controverse

Les premières barrières de sécurité routières ont été conçues pour les véhicules à quatre roues ou plus. Les poteaux espacés qui les soutiennent constituent un danger mortel pour les motards[2]. En effet, lors d'un accident, le motard peut glisser au sol sur des dizaines de mètres selon sa vitesse, au risque de heurter violemment un poteau. Pour les anciennes glissières, la solution est d'ajouter un second rang de rail au niveau du sol[3].

Notes et références

  1. Zone Société- ICI.Radio-Canada.ca, « La glissière à haute tension de l’A-50 endommagée quelques heures après son installation », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  2. Pauline Rachwal, « Glissières de sécurité : guillotines à motards », sur Caradisiac, 8 mars 2007.
  3. Glissières de sécurité obligatoirement doublées : C'est non ! - L'Équipement.fr, 24 juin 2011.

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes