93, rue Lauriston

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93, rue Lauriston

Réalisation Denys Granier-Deferre
Scénario Jean-Claude Grumberg
Musique Bernard Grimaldi
Acteurs principaux
Sociétés de production GMT Productions
Studiocanal
Okko Productions
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Policier
Drame
Historique
Durée 105 minutes
Première diffusion sur Canal+

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

93, rue Lauriston est un téléfilm français de Denys Granier-Deferre initialement diffusé en 2004 sur Canal+.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Au 93 de la rue Lauriston se trouvait le quartier général la Gestapo française durant l’Occupation — dit la « Carlingue ».
Les autorités allemandes se sont appuyées sur des truands français pour leur travail de basse police. Munis d’une carte allemande, ces voyous étaient intouchables. La bande de Bonny — un inspecteur révoqué pour corruption — et Lafont — un repris de justice — traquait les Juifs et les résistants et rendait des services au Tout-Paris en se livrant au racket, au marché noir et au proxénétisme.

Le téléfilm commence par l'arrestation de Lafont et de ses acolytes le au matin dans une ferme encerclée par la police. À travers l’inspecteur Blot et son enquête sur Bonny et Laffont après leur exécution, le téléfilm revient sur les sinistres activités de la Légion nord-africaine et de la Gestapo française à Paris. Le policier établit un épais dossier compromettant pour certaines personnalités ayant fréquenté les deux collabos. Mais à l’heure de la fin de l’épuration, ses accusations n’intéressent personne. Le téléfilm se termine par cette parole amère de Blot : « Ah ! Que la France est belle… »

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]