Lise Thériault

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Lise Thériault
Illustration.
Fonctions
Députée à l'Assemblée nationale du Québec

(20 ans, 6 mois et 3 jours)
Élection (partielle)
Réélection 14 avril 2003
26 mars 2007
8 décembre 2008
4 septembre 2012
7 avril 2014
1er octobre 2018
Circonscription Anjou–Louis-Riel
Législature 36e, 37e, 38e, 39e, 40e, 41e et 42e
Groupe politique Parti libéral du Québec
Prédécesseur Jean-Sébastien Lamoureux
Successeur Karine Boivin Roy
Ministre responsable de la Protection des consommateurs et de l’Habitation

(1 an et 7 jours)
Premier ministre Philippe Couillard
Gouvernement Couillard
Législature 41e
Groupe politique Parti libéral du Québec
Ministre responsable de la région de Lanaudière

(3 ans, 6 mois et 29 jours)
Premier ministre Philippe Couillard
Gouvernement Couillard
Législature 41e
Groupe politique Parti libéral du Québec
Prédécesseur Pierre Arcand
Successeur Pierre Fitzgibbon
Ministre responsable des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Allègement réglementaire et du Développement économique régional

(1 an, 8 mois et 13 jours)
Premier ministre Philippe Couillard
Gouvernement Couillard
Législature 41e
Groupe politique Parti libéral du Québec
Ministre responsable de la Condition féminine

(1 an, 8 mois et 13 jours)
Premier ministre Philippe Couillard
Gouvernement Couillard
Législature 41e
Groupe politique Parti libéral du Québec
18e vice-première ministre du Québec

(3 ans, 5 mois et 18 jours)
Premier ministre Philippe Couillard
Gouvernement Couillard
Législature 41e
Groupe politique Parti libéral du Québec
Prédécesseur François Gendron
Successeur Dominique Anglade
Ministre de la Sécurité publique

(1 an, 6 mois et 6 jours)
Premier ministre Philippe Couillard
Gouvernement Couillard
Législature 41e
Groupe politique Parti libéral du Québec
Prédécesseur Stéphane Bergeron
Successeur Pierre Moreau
Ministre du Travail

(1 an, 1 mois et 8 jours)
Premier ministre Jean Charest
Gouvernement Charest
Législature 39e
Groupe politique Parti libéral du Québec
Prédécesseur Sam Hamad
Successeur Agnès Maltais
Ministre déléguée aux Services sociaux

(1 an, 7 mois et 23 jours)
Premier ministre Jean Charest
Gouvernement Charest
Législature 39e
Groupe politique Parti libéral du Québec
Successeur Dominique Vien
Ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles

(2 ans et 2 mois)
Premier ministre Jean Charest
Gouvernement Charest
Législature 37e
Groupe politique Parti libéral du Québec
Prédécesseur Michelle Courchesne
Successeur Yolande James
Biographie
Nom de naissance Lise Thériault
Date de naissance (58 ans)
Lieu de naissance Toronto (Ontario)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Québec
Profession Femme d'affaires
Éditrice

Lise Thériault, née le à Toronto, est une femme politique québécoise. Elle a été députée de la circonscription Anjou–Louis-Riel du au .

Membre du Parti libéral du Québec, elle occupera plusieurs fonctions ministérielles au sein des gouvernements Charest et Couillard – notamment à l'Immigration, au Travail, à la Sécurité publique, aux Petites et Moyennes Entreprises, à l’Allègement réglementaire et au Développement économique régional, ainsi qu’à la Condition féminine – et occupera également la fonction de vice-première ministre du Québec, pendant trois ans et demi, jusqu'en octobre 2017.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière entrepreneuriale[modifier | modifier le code]

Lise Thériault est la troisième d'une famille de cinq enfants, née d'un père acadien et d'une mère québécoise. Après ses études en secrétariat bureautique et administration au secondaire, elle désire entrer immédiatement sur le marché du travail. Engagée comme secrétaire-réceptionniste dans une compagnie de publicité, elle passe rapidement au département des ventes comme représentante en publicité. À l’âge de 21 ans elle devient directrice des ventes et est à la tête d’une équipe d’une trentaine de représentants. Au milieu des années 80, diriger une équipe des ventes n’était pas évident pour une jeune femme. Forte de cette expérience, elle fonde à l’âge de 26 ans, avec son conjoint Gérard Therrien, son entreprise. Le Journal L’Édition commerciale fait son apparition dans l’Est de Montréal avec la publication du premier numéro en mai 1993. L’Édition commerciale deviendra L’Édition, le journal des gens d’affaires. Deux autres mensuels viendront s’ajouter soit L’Express d’Anjou et L’Express du Plateau. Les deux journaux locaux seront achetés par le groupe Transcontinental qui cessera leurs publications.

Gérard Therrien étant l’unique propriétaire depuis le passage en politique de Lise Thériault, il conserva l’Édition jusqu’en 2008, année où il fut vendu à son fidèle collaborateur Alain Dulong. Le journal a cessé ses opérations en janvier 2021.

Au démarrage du journal, Lise Thériault s'implique dans de nombreux organismes, entre autres à la chambre de commerce et d’industrie de l'est de l'île de Montréal (CCIEIM), au Réseau des femmes d'affaires du Québec (RFAQ) et dans plusieurs conseils d’administration locaux.

À ce titre, elle remporte, en 2001, le concours provincial des Prix des Femmes d'Affaires 2001, catégorie Femme d'affaires socialement engagée[1]. Pendant ce temps, elle s'intéresse aussi à la politique. Elle soutient Louise Harel, alors députée d'Hochelaga-Maisonneuve[2], ainsi que Line Beauchamp au Parti libéral du Québec, avec qui elle siège sur plusieurs comités. Elle admire ces femmes courageuses qui sont de beaux exemples, deux beaux modèles à suivre.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Le , le député d'Anjou–Louis-Riel, circonscription qu'habite Lise Thériault, démissionne. La femme d'affaires est alors courtisée par le Parti québécois et le Parti libéral du Québec pour devenir candidate dans la circonscription d'Anjou pour le remplacer. Elle choisit de porter les couleurs libérales et remporte la circonscription le , lors de la tenue d'élections partielles.

Lise Thériault, en 2012.

Une fois élue, elle est porte-parole de l'opposition officielle en matière d'emploi. Lors des élections générales québécoises de 2003, les libéraux accèdent au pouvoir. Elle est alors membre de la Commission de l’administration publique de juin 2003 à mars 2004 et Vice-présidente de la Commission des institutions du 6 juin 2003 au 18 février 2005. Elle  est par la suite nommée, par Jean Charest, ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles et devient membre du Comité ministériel du développement social, éducatif et culturel de février 2005 à avril 2007. Suite à l’élection d’un gouvernement minoritaire, elle n’assumera pas de fonction ministérielle et elle présidera la Commission des institutions, tout en étant membre de la Commission de l’Assemblée de mai 2007 à novembre 2008[3].

De 2008 à 2010, suite à l’élection de décembre 2008, elle accède à nouveau au conseil des ministres à titre de ministre déléguée aux Services sociaux, puis est nommée ministre du Travail le 11 août 2010. Elle est alors envoyée au front pour piloter le dossier de l'abolition du placement syndical dans le secteur de la construction. De janvier 2009 à septembre 2012, elle est membre du Comité ministériel du développement social, éducatif et culturel. Après un deuxième court passage dans l'opposition officielle de 2012 à 2014, elle devient ministre de la Sécurité publique. Le premier ministre Philippe Couillard la choisit comme vice-première ministre du Québec. En mars 2015, elle deviendra ministre responsable de la région de Lanaudière. Le 28 janvier 2016, à l'occasion d'un remaniement ministériel, le premier ministre la reconduit dans ses fonctions de vice-première ministre du Québec et lui confie le rôle de ministre responsable des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Allègement réglementaire et du Développement économique régional, ainsi que la responsabilité de la Condition féminine[4]. Elle fait l'objet de critiques en février 2016 en se positionnant comme non féministe alors qu'elle est la ministre responsable de la Condition féminine. Elle donne le conseil suivant aux femmes : « Tu veux prendre ta place ? Faire ton chemin ? Let’s go, vas-y ! »[5]. Elle tente de rectifier la situation en se disant par la suite « féministe à [s]a manière », mais entre-temps, son premier ministre Philippe Couillard, qui lui-même refuse l'étiquette de féministe, commente en disant que l'« étiquette de féministe [est] un débat peu utile »[6]. À la fin de sa carrière politique, Lise Thériault est revenue sur ce moment et a précisé qu’elle n’était pas pour le féminisme « revanchard ». Elle est d’avis que les femmes et les hommes doivent travailler ensemble, sur le même pied d’égalité. Elle précise en disant qu’il faut faire des batailles avec les hommes et non contre les hommes[7].

En octobre 2017, elle sera nommée ministre de l’Habitation, ainsi que ministre responsable de la Protection des consommateurs. Elle cède le rôle de vice-première ministre en octobre 2017. Pendant cette période, elle est également membre de plusieurs comités ministériels tels que le Comité ministériel du développement social, éducatif et culturel, le Comité ministériel de l’économie, de la création d’emplois et du développement durable, ainsi que le Comité ministériel de l’implantation de la stratégie maritime. Elle est également Vice-présidente du Comité des priorités et des projets stratégiques d’avril 2014 à octobre 2017. Le 1er octobre 2018, elle est réélue comme députée d'Anjou-Louis-Riel même si sa formation politique, le Parti libéral du Québec, se retrouve dans l'opposition[8].

Fonctions dans l'opposition officielle[modifier | modifier le code]

2002[modifier | modifier le code]

Lorsqu’elle est élue la première fois dans l’opposition officielle, en 2002, Lise Thériault devient membre de la Commission de l’aménagement du territoire d’avril 2002 à mars 2003, ainsi que porte-parole de l’opposition officielle en matière d’emploi pendant cette même période[9].

2012 à 2014[modifier | modifier le code]

Entre 2012 et 2014, alors que le Parti libéral du Québec se retrouve dans l’opposition officielle, Lise Thériault occupe plusieurs fonctions. Elle est notamment Leader parlementaire adjointe du 19 septembre 2012 au 28 septembre 2012, ainsi que du 9 avril 2013 au 5 mars 2014. Elle a été porte-parole en matière d’éthique et de déontologie du 26 septembre 2012 au 15 septembre 2013. Elle est également porte-parole en matière d’éthique, de déontologie et de services gouvernementaux du 16 septembre 2013 au 5 mars 2014. Du 6 novembre 2012 au 9 avril 2013, elle est membre du Bureau de l’Assemblée nationale[10].

2018 à 2022[modifier | modifier le code]

De 2018 à 2022, Lise Thériault a été porte-parole et membre de commission. Pendant cette période, elle est porte-parole pour la protection des consommateurs, en matière d’habitation, en matière d’affaires municipales, ainsi qu’en matière d’entrepreneuriat féminin. Elle est membre de la Commission des transports et de l’environnement, de la Commission de l’aménagement du territoire et de la Commission de l’Assemblée nationale. Elle est Présidente de la Commission de l’aménagement du territoire du 4 décembre 2018 au 18 septembre 2019 et Présidente de la Commission de la culture et de l’éducation du 18 septembre 2019 au 28 août 2022[11].

Relations internationales - Familles de parlementaires[modifier | modifier le code]

Lise Thériault s’est impliquée dans de nombreuses familles de parlementaires au cours de ses mandats dans l’opposition officielle. Elle s’est notamment impliquée dans le Réseau des femmes de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) d’octobre 2002 à février 2005, ainsi que de septembre 2012 à mars 2014. Elle est d’ailleurs membre du Comité directeur et 2e vice-présidente du Réseau du 6 décembre 2012 au 5 mars 2014[12]. Cette expérience lui a permis de se déplacer au Sénégal, au Laos, en Mauritanie et au Gabon. Lors de ces séjours à l’international, elle a donné des conférences sur la place des femmes en politique.

Lise Thériault a été rapporteur pour la Convention sur l’élimination de toutes formes de discrimination à l’égard des femmes (CDEF).

Du 17 octobre 2002 au 12 mars 2003, ainsi que du 6 décembre 2012 au 5 mars 2014, elle est membre de la Section du Québec de la Confédération parlementaire des Amériques (COPA) et membre de la Délégation de l’Assemblée nationale pour les relations avec les institutions européennes (DANRIE)[13].

Elle est également membre de la Délégation de l’Assemblée nationale pour les relations avec l’Assemblée nationale française (DANRANF) du 6 décembre 2012 au 5 mars 2014. Elle occupe le poste de Vice-présidente de l’Assemblée nationale pour les Relations avec le Sénégal : Comité directeur (DANRANS) du 22 octobre 2019 au 28 août 2022[14].

Engagement auprès du Parti libéral du Québec - Militantisme[modifier | modifier le code]

Lise Thériault a été co-présidente du Congrès des membres du Parti libéral du Québec en 2004 avec Éric Forest, maintenant Sénateur à la Chambre haute du Canada.

Elle a également été présidente de la campagne de Raymond Bachand, lors de la course à la chefferie du Parti libéral du Québec, de 2012 à 2013[15].

Principales réalisations en tant que ministre[modifier | modifier le code]

C’est lorsqu’elle était ministre de l’Immigration et des communautés culturelles, en mars 2007 que le Guide apprendre le Québec - Guide pour réussir mon intégration a été publié la première fois[16]. Ce guide a été revu et corrigé en 2012 mais il est toujours considéré comme un outil indispensable qui présente une synthèse des démarches les plus importantes pour bien préparer son projet d’immigration et réussir son intégration à la société québécoise.

C’est à titre de ministre déléguée aux Services sociaux en 2009 qu’un premier Plan d’action pour lutter contre l’itinérance a été déposé[17], suite aux consultations qui ont été menées entre autres, par son collègue Geoffrey Kelly.

Lors du terrible tremblement de terre qui a touché Haïti en janvier 2010, avec son collègue Emmanuel Dubourg et le gouvernement du Canada, c’est 126 enfants déjà orphelins qui furent rapatriés au Québec. Les parents qui avaient entamé les procédures d’adoption avant le séisme et les enfants qui étaient jumelés, ont bénéficié d’une loi d’exception qui a créé une procédure exceptionnelle pour permettre de compléter leur dossier d’adoption[18]. Les juges haïtiens étant décédés, il était impossible de refaire tous les documents qui avaient été détruits dans le séisme. Constatant l’impossibilité de faire reconnaître l’adoption devant le tribunal de la jeunesse, l’adoption d’une loi spéciale était nécessaire pour reconnaître les droits parentaux sur les enfants, faire les changements de noms des enfants auprès du directeur de l’état civil, émettre les certificats de naissance, ainsi que tous les documents dont les parents avaient besoin pour faire reconnaître la citoyenneté canadienne pour leurs enfants[19]. Cette loi d’exception a aussi suspendu le pouvoir des juges et était valide pour les 126 enfants concernés.

Après avoir nommé Diane Lemieux comme PDG de la Commission de la construction du Québec (CCQ)[20], à l’automne 2011, Lise Thériault dépose et fait adopter deux lois importantes comme ministre du Travail. La loi 33 visant à mettre fin au placement syndical et visant l’amélioration du fonctionnement de l’industrie de la construction[21] et la loi 35 visant à prévenir, combattre et sanctionner certaines pratiques frauduleuses dans l’industrie de la construction et à resserrer les critères d’obtention d’un permis de la Régie du bâtiment du Québec[22]. Ces deux lois ont été des maillons essentiels dans la lutte au crime organisé qui avait infiltré l’industrie de la construction. Ce fut également tout un bras de fer avec les syndicats, dont celui de l’International, ainsi que de la FTQ Construction qui s’opposaient fermement à cette loi, allant même jusqu’à paralyser les chantiers de constructions en déclenchant une grève générale. Les deux lois furent adoptées à quelques jours d’intervalles en décembre 2011.

Comme ministre de la Sécurité publique, à la suite du terrible attentat du 20 octobre 2014 sur deux militaires à Saint-Jean-sur Richelieu et celui au Parlement canadien le 22 octobre 2014, par deux individus semblablement radicalisés, c’est en juin 2015 qu’elle dépose un Plan de lutte à la radicalisation pour mieux agir, prévenir, détecter et vivre ensemble au Québec[23]. Le gouvernement investira 1 million de dollars pour consolider les activités du Centre montréalais de la prévention de la radicalisation menant à la violence, et mettra sur pied une ligne téléphonique d’urgence qui desservira toutes les régions du Québec. C'est directement issu du plan d’action qu’en octobre 2016, sa collègue Christine Saint-Pierre, alors ministre des Relations internationales annonçait lors de la Conférence de Québec sur la prévention de la radicalisation des jeunes, le projet de création d’une chaire nationale de recherche[24], sous l’égide de l’UNESCO en partenariat avec l’Université de Sherbrooke et l’Université du Québec à Montréal (UQAM) qui fut mise sur pied à l’automne 2017.

En septembre 2016, alors ministre des Petites et Moyennes entreprises, de l’Allègement réglementaire et du Développement économique régional, Lise Thériault annonçait la mise en place du Fonds pour les femmes entrepreneures FQ doté d’une capitalisation de 19 millions de dollars en partenariat avec Fondaction et Femmessor Québec, géré par Filaction[25].

Le premier plan d’action gouvernemental en matière d’allégement réglementaire et administratif - Bâtir l’environnement de demain pour les entreprises a été déposé en 2016, alors qu’elle était ministre responsable de l’allégement réglementaire[26]. Ce plan contenait 5 grandes mesures générales et 7 chantiers de modernisation réglementaire. Le plan d’action contenait les recommandations du Comité-conseil sur l’allègement réglementaire et administratif qui était co-présidé par Martine Hébert, vice-présidente principale de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).

Comme ministre responsable de la Condition féminine, elle a déposé en octobre 2016 la Stratégie gouvernementale pour prévenir et contrer les violences sexuelles[27].  Cette stratégie sera appuyée, au cours des cinq années suivantes par un investissement de 200 millions de dollars, dont 44 millions pour la mise en œuvre de 55 nouvelles actions. En 2017 elle dévoilait la Stratégie gouvernementale pour l’égalité entre les femmes et les hommes vers 2021[28], avec un budget de 80 millions de dollars. Cette stratégie comprenant 59 actions visait à réduire les inégalités persistantes, agir pour la mixité en emploi, la parité dans les lieux décisionnels, et les femmes en situations de vulnérabilité en plus de mobiliser les femmes inspirantes et les hommes alliés de l’égalité et les milieux engagés.

En un an à peine, comme ministre responsable de la Protection des consommateurs elle a fait adopter deux lois. La loi 134 qui visait principalement à moderniser les règles relatives au crédit à la consommation et à encadrer les contrats de service de règlement de dettes, les contrats de crédit à coût élevé et les programmes de fidélisation, en novembre 2017[29]. La loi 178, adoptée en juin 2018 interdit aux institutions financières de faire de la sollicitation dans les établissements pré-universitaires pour offrir des cartes de crédit aux étudiants[30]. En créant un registre, les résidences funéraires doivent inscrire tous les contrats de pré arrangements funéraires, ce qui permet à la succession de retracer les contrats et de faire respecter les services offerts ainsi que les prix convenus lors de la signature du contrat.

Enfin, comme ministre responsable de l’Habitation elle a déposé le projet de loi 401 le 12 juin 2018[31]. Cet omnibus visait à mieux protéger les nouveaux acheteurs de résidences et les copropriétaires, en plus de créer une section spéciale à la Régie du logement et pour les locataires aînés. Il contenait aussi des mesures qui donne le pouvoir à la Société d’habitation du Québec (SHQ) de nommer un administrateur provisoire pour gérer des organismes dont le financement relève de sa responsabilité. Avec l’élection générale en octobre 1998, projet de loi est mort au feuilleton mais la nouvelle ministre responsable de l’Habitation Andrée Laforest s’en est inspiré largement lorsqu’elle a déposé le projet de loi 16 en avril 2019[32]. Lise Thériault participera aux consultations particulières et à l’étude détaillée avec sa collègue Marie-Claude Nichols, députée de Vaudreuil. Elles déposeront plusieurs amendements, qui seront en grande majorité acceptés, pour bonifier le projet de loi, qui sera adopté en décembre de la même année.

Le , elle annonce qu'elle ne se représentera pas lors des prochaines élections, tout en donnant son appui à Chantal Gagnon pour la remplacer[33].

À son départ de la vie politique, Lise Thériault était la doyenne du caucus libéral et la doyenne des femmes parlementaires, toutes allégeances confondues à l’Assemblée nationale du Québec[34]. Elle aura été la première femme élue députée pour le comté d’Anjou. Elle a été réélue 6 fois et a obtenu la plus grande majorité en 2014 avec 8723 votes de plus que son adversaire. Elle a été députée pendant 20 ans, 6 mois et 3 jours soit jusqu’à l’assermentation de sa successeur, Karine Boivin Roy, le 18 octobre 2022. Elle a fracassé tous les records dans la circonscription et laissé sa marque en ayant plusieurs réalisations à son actif dans son comté.

Engagements, implications et bénévolat[modifier | modifier le code]

C’est dans le scoutisme qu’elle fera ses premiers pas dans l’univers du bénévolat. Elle participe au camp louveteaux de son frère le plus jeune comme aide-cuistot. Les connaissances acquises lors de son passage dans les guides sont mises à profit et elle devient aide-animatrice, puis animatrice louveteaux. Son engagement auprès du mouvement scout durera huit ans, et ce, auprès de trois groupes différents, soit la 1ere Saint-Jean-Berchmans, la 149e Saint-Marc de Rosemont à Montréal et auprès des jeunes de Saint-Jean-de Matha dans Lanaudière. Elle cesse ses activités à la naissance de son fils Gabriel, en 1990.

Elle reviendra à ses premiers amours, le scoutisme, en devenant commissaire scout honoraire pendant près de dix ans, en plus d’avoir été nommée membre honoraire du 150e groupe scout de Notre-Dame D’Anjou lorsqu’elle était députée.

C’est en 1993, à la création de son entreprise qu’elle s’implique dans la communauté d’affaires, en devenant membre d’organisations à caractère économique. À l’automne 1993, elle participe aux activités du Réseau des Femmes d’Affaires du Québec (RFAQ) au centre-ville de Montréal[35]. En mai 1994, après avoir mené une campagne de recrutement intense dans l’Est de Montréal, elle fonde le Chapitre de l’Est de Montréal avec plus de 100 membres actives dès la première année d’opération. En plus d’en assumer la présidence, elle sera l’une des plus jeunes présidentes régionales. Au début de son implication au RFAQ elle s’est impliquée dans un groupe d’entraide à titre de leader de la cellule des filles de l’Est et par la suite dans la cellule des Sages, suite à son intronisation en octobre 1996 au Cercle des Sages par l’ancienne présidente, Nicole Beaudoin. Enfin en 2017, elle sera nommée membre honoraire du Réseau des Femmes d’Affaires du Québec par l’actuelle présidente, Ruth Vachon.

Son engagement à la présidence de la tête du RFAQ, Chapitre Est de Montréal, fera en sorte qu’elle sera remarquée et qu’on la nommera à l’âge de 28 ans seulement, la plus jeune administratrice de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Est de l'île de Montréal (CCIEIM). Pour la Chambre, elle a organisé, avec Line Beauchamp, alors directrice générale de Pro-Est, les deux premiers sommets économiques de l’Environnement en 1994-1995 et en 1995-1996. En acceptant le poste de vice-présidente au recrutement des membres, elle accède au conseil exécutif dès 1996, où elle a réussi l’exploit de faire adhérer plus de 500 nouveaux membres. De 1999 à 2001, elle a pris la responsabilité de l’opération retour à l’école en collaboration avec la CCMM, en plus de travailler en même temps avec le comité organisateur du Gala Honneur et Mérite. Elle a également assumé la présidence du Chapitre Anjou en 1997-1998 en plus de participer à l’organisation et aux activités du chapitre.  Elle a participé à plusieurs comités de la CCIEIM tels que celui des services aux membres, les communications, l’organisation des tournois de golf annuel et le légendaire Vins et Mets du chapitre Anjou. Au printemps 2002, suite à son élection, elle quitte le poste de vice-présidente recrutement qu’elle occupait de nouveau. À son départ, elle détenait le plus grand nombre d’années d’ancienneté à titre d’administratrice de la CCIEIM.

En plus du RFAQ et de la CCIEIM, elle s’implique à la Jeune Chambre de Commerce de Montréal (JCCM) au comité du bottin des membres et elle adhère au Club Affaires, de 1999 à 2002.

Elle a collaboré avec la Chambre de Commerce du Montréal Métropolitain (CCMM) où elle représentait la CCIEIM au comité pour contrer le décrochage scolaire de l’Opération Retour à l’École, de 1999 à 2001.

Son implication dans le Mouvement Desjardins a commencé en 1996, à la Caisse Populaire d’Anjou à titre de dirigeante bénévole comme commissaire de crédit, puis comme Présidente du Comité de Vérification et de Déontologie (CVD). Ce poste l’a amené à mettre sur pied la première table des présidents et présidentes des CVD de l’Est de Montréal, puis d’être élue au Conseil des Représentants (CORE) de l’Est de Montréal, ainsi qu’au Conseil de Déontologie lors de la réorganisation du Mouvement Desjardins en 2001. Elle a également siégé au Conseil d’Administration de Femmes Desjardins à titre de dirigeante, de 2000 à 2002[36]. Au départ de son poste de la Caisse Populaire d’Anjou en 2002, elle a fait voter une résolution par conseil d’administration, afin d’obliger sa caisse à maintenir la parité au sein de ses administrateurs. Cette résolution est toujours en vigueur plus de 20 ans après son départ.

En plus de ce qui précède, Lise Thériault a été membre et s’est impliquée dans les organismes d’affaires suivants: Le club des initiés Universel de l’Est (1994-2002), Le Réseau des Gens d’Affaires de l’Est (1994-2002), La chambre de Commerce Gaie du Québec (1998-2000) et Via-Sources Femmes Entrepreneurs (1999-2001)[37].

En 1993, sa rencontre avec la présidente de la promenade de rue Hochelaga, Diane Angers sera déterminante pour son implication à la promenade Bellerive. Avec les membres du comité citoyen, et la participations des acteurs de développement économiques, elles mettent sur pied le premier Conseil d’Administration de la Promenade Bellerive, qui deviendra plus tard la Société d’Animation de la Promenade Bellerive. C’est en 1997, que la construction du Chalet deviendra réalité, ainsi que le financement de la première navette entre la Parc de la Promenade et le Parc des îles de Boucherville. En 2018, Lise Thériault s’implique à nouveau afin de célébrer le 25e anniversaire et faire en sorte que le gouvernement du Québec finance les activités reliées aux festivités.

En mai 1997, elle a été nommée par le gouvernement du Parti québécois, représentante de la population au conseil d’administration du Centre Hospitalier J. Henri Charbonneau. Elle siégera aussi au comité de vérification du CHSLD jusqu’en 2002 et travaillera avec la direction à la fusion de trois CHSLD du secteur, soit J. Henri Charbonneau, Éloria-Lepage et Maisonneuve qui deviendront le CHSLD Lucile Teasdale dans l’Est de Montréal[38].

Également en mai 1997, c’est Pauline Marois, alors ministre de l’Éducation, qui la nommera au poste d’administrateur, à titre de personne choisie au sein des entreprises de la région œuvrant dans les secteurs économiques correspondant aux programmes d’études techniques mis en œuvre par le CEGEP. Son mandat sera renouvelé en 2002 par François Legault, le nouveau ministre de l’Éducation, et elle siégera au Conseil d’administration, ainsi qu’à l’exécutif du Collège Marie-Victorin, jusqu’à son élection[39].

Entre 1993 et 2002, Lise Thériault s’est impliquée à différents niveaux auprès des organismes économiques suivants. De 1997 à 2002, à la Corporation de développement économique d’Anjou (CDEC Anjou), à titre de membre fondateur du conseil d’administration. De 1997 à 2022, à la Corporation de développement économique de l’Est (CDEST) dans Hochelaga-Maisonneuve comme membre du comité membership du milieu des affaires de 1999 à 2002, membre du comité aviseur FAQD en 1997 et 1998 et membre du comité du Fonds d’initiatives locales en 2001 et 2002[40].

Également au fil des années, elle a développé différentes formes de partenariats et des participations avec son entreprise, comme des appuis financiers ou de visibilité médiatique: avec le Collège de Rosemont en juin 1998 pour le concours Devenez Entrepreneur et en mai 2000 pour le concours québécois Entrepreneur-e à tout âge, avec la Chambre de Commerce de Pointe-aux-Trembles en mai 1998 pour le Salon interactif de l’emploi, avec le YWCA en juin 1999 pour le Gala Femmes de Mérite, avec la CDEST en mai 2001 pour le concours Sainte-Catherine, la rue qu’on court, ainsi qu’avec la CDEC Anjou en mai 2001 pour le concours québécois en Entrepreneurship-division Est de Montréal, pour ne nommer que ceux-là.

Au-delà de son implication auprès d’organismes qui œuvrent dans le monde des affaires et de l’entreprenariat, Lise Thériault a à cœur les causes sociales qui touchent les femmes, les enfants, les pauvreté, l’éducation et la santé.

Elle a donc accepté en septembre 1997 d’être co-présidente avec Real Ménard, alors député au fédéral pour le Bloc québécois, pour les célébrations du 20e anniversaire de l’organisme La Joujouthèque Hochelaga-Maisonneuve, qui amassait des jouets et des livres pour les enfants démunis.

Elle a travaillé avec Pierre Labonté, architecte, et les citoyens à une campagne de financement pour la Communauté chrétienne de Jean XXIII à Anjou, en 1997. Ces fonds ont servi à compléter le financement pour la construction de l’église dans le Haut d’Anjou en 1998.

Au printemps 1998, elle a mis en contact l’École secondaire d’Anjou et la Caisse populaire d’Anjou afin que cette dernière accepte de financer 2000$ de bourses d’études pour la collation des grades. La caisse finance toujours des bourses d’études aujourd’hui.

En avril 1998, la Société Canadienne du Cancer reconnaissait son engagement et sa participation à lutter contre le cancer en lui remettant un Certificat.

En avril 1999, c’est l’organisme Les petits frères des pauvres qui la sollicitait afin de publier gratuitement des publicités pour la recherche de bénévoles pour la fête des ainés à Pâques.

Avec une amie avocate, Martine St-Louis, elles organisent pendant deux années soit en 1999 et en 2000 une fête de Noël et un dépouillement de cadeaux pour les enfants de l’école Garneau, située dans le quartier Centre-Sud à Montréal, qui était la 22e école la plus pauvre de Montréal.

À l’automne 2000, Lise Thériault fait équipe avec la députée de Bourget, Diane Lemieux, pour la campagne de financement du programme O.L.O. du CLSC Olivier Guimond[41]. Elles sont tellement efficaces qu’elles ramasseront plus de 15 000$ et termineront en première place au Québec. Cette année-là, c’est 61 mamans issues de milieux défavorisés qui se sont vu offrir des œufs, du lait et des oranges, éléments essentiels pour que les mères puissent s’alimenter et mettre au monde des bébés en santé.

C’est en novembre 2001 qu’aura lieu son dernier partenariat avant de se lancer en politique en devenant un partenaire médiatique de la campagne de financement de la Fondation de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, dans le cadre du spectacle-bénéfice Humour en Santé.

Distinctions, reconnaissances et prix[modifier | modifier le code]

Lise Thériault est lauréate de plusieurs prix et distinctions autant dans sa carrière entrepreneuriale que dans sa carrière politique.

Carrière entrepreneuriale[modifier | modifier le code]

En juin 2000, lors du gala Honneur et mérite de la CCIEIM, elle est récipiendaire du prix Orchidée Entreprise pour le journal l’Édition. Ce prix récompense la contribution exceptionnelle au développement économique de la région Est de Montréal[42].

Le 7 juin 2001, dans le cadre de la 24e édition du concours d’Arista Sunlife de la Jeune Chambre de commerce de Montréal, elle est lauréate du prix Jeune Leader d’affaires du Québec socialement responsable[43].

Quelques mois plus tard, en octobre 2001, elle reçoit le premier prix du Réseau des femmes d’affaires du Québec (RFAQ) pour les Prix Femmes d’Affaires du Québec, dans la catégorie Femme d’affaires engagée socialement[44].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

En 2002, Lise Thériault obtient la médaille du Jubilé d’or de la Reine Elisabeth II, célébrant le 50e anniversaire de l’accession au Trône de Sa Majesté.

Elle est récipiendaire, en 2005, de la Médaille de l'Assemblée nationale[45].

En février 2006, elle obtient le prix de la lutte contre le racisme décerné au Gala noir et blanc, au-delà du racisme[46].

Le 22 septembre 2006, elle est lauréate du prix Simon Wiesenthal. Ce prix récompense une personne qui s’est impliquée activement dans la protection des droits humains et qui est fondamentalement contre la haine et l’intolérance.

En 2008-2009, elle est récipiendaire du Trophée Denis-Durand, chapitre Anjou de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Est de l’Île de Montréal. Cette distinction récompense l’œuvre d’une vie et l’implication dans le développement économique et social à Anjou.

En avril 2011, elle reçoit la médaille Bienfaiteur insigne de l’Association des Scouts du Canada. Cette médaille est attribuée à des personnes de l’extérieur du Mouvement scout qui ont rendu service à l’Association des Scouts du Canada[47].

En mars 2015, elle est nommée Chevalier de l’Ordre de la Pléiade. Cette distinction récompense les personnes qui se sont distinguées en servant les idéaux de coopération et d'amitié de la francophonie[48].

En janvier 2016, elle est nommée personnalité de l’année de Lanaudière et compagnie pour la contribution exceptionnelle et constante au développement économique de Lanaudière[49].

En août 2016, le village natal de son père, St-Léolin au Nouveau-Brunswick, lui organise deux jours de festivités, au cours desquelles elle a été nommée Citoyenne honoraire et reçut les clés de l’Hôtel de Ville[50].

À l’été 2017, elle reçoit une mention d’honneur pour le prix Coupe-paperasse d’or pour l’allégement réglementaire au Canada de la fédération canadienne des entreprises indépendantes[51].  

À l’automne 2017, Lise Thériault a été nommée Membre honoraire du Réseau des femmes d’affaires du Québec (RFAQ), par la présidente actuelle Ruth Vachon.

La vie après la politique[modifier | modifier le code]

Lise Thériault s’implique toujours activement en politique, même après son départ en tant que députée. Elle a rejoint le Cercle des ex-parlementaires de l’Assemblée nationale du Québec (CEPANQ) au début de 2023, où elle participe au comité sur le Parlementarisme et la démocratie. En mai 2024, elle est élue membre du conseil d’administration pour un mandat de deux ans. Cette organisation a pour but de :

  • Mettre les connaissances et l’expérience des ex-parlementaires de l’Assemblée nationale du Québec au service de la démocratie parlementaire;
  • Défendre et représenter les intérêts des ex-parlementaires québécois et favoriser l’esprit de solidarité entre ces derniers;
  • Promouvoir les relations entre les ex-parlementaires et les membres de l’Assemblée nationale du Québec
  • Servir l’intérêt public;
  • Favoriser le rayonnement des institutions démocratiques[52].

Depuis son retrait de la vie politique, elle a accordé des entrevues aux médias sur l’actualité politique. En février 2023, elle a notamment participé à l’enregistrement d’un balado avec le Réseau des femmes élues de Lanaudière (RFEL) sur l’intimidation des femmes en politique[53].

Elle a également été membre du comité qui s’est penché sur la question des salaires des députés au printemps 2023[54].

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élection générale québécoise de 2018 dans Anjou–Louis-Riel [55]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Lise Thériault (sortante) Libéral 10 802 39,1 % 2 807
     Michèle Gamelin Coalition avenir 7 995 28,9 % -
     Karl Dugal Parti québécois 4 064 14,7 % -
     Marie-Josée Forget Québec solidaire 4 018 14,5 % -
     Hamza Madani Vert 519 1,9 % -
     Vincent Henes NPD Québec 256 0,9 % -
Total 27 654 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 64,5 % et 505 bulletins ont été rejetés.

Élection générale québécoise de 2014 dans Anjou–Louis-Riel
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Lise Thériault (sortante) Libéral 16 049 50,8 % 8 723
     Yasmina Chouakri Parti québécois 7 326 23,2 % -
     Richard Campeau Coalition avenir 5 315 16,8 % -
     Marlène Lessard Québec solidaire 2 448 7,7 % -
     Annibal Teclou Vert 303 1 % -
     Raphaël Couture Option nationale 147 0,5 % -
Total 31 588 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 73,3 % et 454 bulletins ont été rejetés.

Élection générale québécoise de 2012 dans Anjou–Louis-Riel
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Lise Thériault (sortante) Libéral 12 953 40,1 % 2 955
     Martine Roux Parti québécois 9 998 31 % -
     Richard Campeau Coalition avenir 6 371 19,7 % -
     Marlène Lessard Québec solidaire 2 347 7,3 % -
     Raphael Couture Option nationale 407 1,3 % -
     Samuel Stohl Coalition constituante 113 0,3 % -
     Linda Sullivan Marxiste-léniniste 99 0,3 % -
Total 32 288 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 75,3 % et 446 bulletins ont été rejetés.

Élection générale québécoise de 2008 dans Anjou
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Lise Thériault (sortante) Libéral 13 082 50,4 % 4 152
     Sébastien Richard Parti québécois 8 930 34,4 % -
     Jacques Lachapelle Action démocratique 2 252 8,7 % -
     Francine Gagné Québec solidaire 944 3,6 % -
     Sylvie Morneau Vert 727 2,8 % -
Total 25 935 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 58,9 % et 385 bulletins ont été rejetés.

Élection générale québécoise de 2007 dans Anjou
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Lise Thériault (sortante) Libéral 13 280 41,4 % 4 485
     Sébastien Richard Parti québécois 8 795 27,4 % -
     Lorraine Laperrière Action démocratique 7 409 23,1 % -
     Alain Bissonette Vert 1 376 4,3 % -
     Francine Gagné Québec solidaire 1 151 3,6 % -
     Hélène Héroux Marxiste-léniniste 99 0,3 % -
Total 32 110 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 72 % et 333 bulletins ont été rejetés.

Élection générale québécoise de 2003 dans Anjou
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Lise Thériault (sortante) Libéral 17 572 53,7 % 6 999
     France Bachand Parti québécois 10 573 32,3 % -
     Martin Janson Action démocratique 4 319 13,2 % -
     Hélène Héroux Marxiste-léniniste 266 0,8 % -
Total 32 730 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 73,3 % et 513 bulletins ont été rejetés.

Élection partielle québécoise de 2002 dans Anjou
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Lise Thériault Libéral 8 845 54,6 % 4 570
     Aude Vézina Parti québécois 4 275 26,4 % -
     Nathalie Proulx Action démocratique 2 848 17,6 % -
     David Hamel Vert 163 1 % -
     Régent Millette Indépendant 72 0,4 % -
Total 16 203 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 46,6 % et 178 bulletins ont été rejetés.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Lise Thériault - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  2. Kathleen Lévesque, « Lise Thériault, celle qui a fait trembler la FTQ », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Lise Thériault - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  4. « Lise Thériault - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  5. Jocelyne Richer, « Lise Thériault ne se dit pas féministe », sur Le Devoir, (consulté le )
  6. (en) « Étiquette de féministe: un débat peu utile, dit Couillard », sur HuffPost, (consulté le )
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  10. « Lise Thériault - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  11. « Lise Thériault - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  12. « Lise Thériault - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  13. « Lise Thériault - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  14. « Lise Thériault - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  15. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Course au PLQ : Bachand veut rétablir la confiance | Philippe Couillard, nouveau chef du PLQ », sur Radio-Canada (consulté le )
  16. « BAnQ numérique », sur numerique.banq.qc.ca (consulté le )
  17. « Plan d'action contre l’itinérance - L’itinérance au Québec | RSIQ », sur itinerance.ca, (consulté le )
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  55. DGEQ, « Résultats élections Québec 2018 », sur electionsquebec.qc.ca (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]