François de Saint-Allouarn
François de Saint-Allouarn | |
Naissance | Guengat |
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Décès | (à 54 ans) au large de Quiberon |
Origine | Français |
Allégeance | Royaume de France |
Arme | Marine royale française |
Grade | Capitaine |
Années de service | – |
Commandement | Juste |
Conflits | Guerre de Sept Ans |
Famille | Rosmadec de Saint-Allouarn, frère Alain Emmanuel de Coëtlogon, oncle |
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François de Saint-Allouarn (François-Marie-Guénolé-Pantaléon d'Alleno de Saint-Allouarn ou de Saint-Aloüarn), né le à Guengat et mort le au large de Quiberon[1], est un officier de marine et gentilhomme du XVIIIe siècle. Il sert pendant la guerre de Sept Ans. Capitaine du Juste, il est tué durant la bataille des Cardinaux.
Biographie[modifier | modifier le code]
Origines et famille[modifier | modifier le code]
François de Saint-Allouarn est le neveu du maréchal de Coëtlogon[2]. Son frère, Rosmadec de Saint-Allouarn, capitaine en second du Juste[3], meurt également durant la bataille des Cardinaux, le [2]. Son fils, Louis Aleno de Saint-Aloüarn, fait partie de l'expédition de Kerguelen aux terres australes[2].
Carrière[modifier | modifier le code]
François de Saint-Allouarn s'engage comme garde-marine le [2]. Il devient lieutenant le , puis capitaine le [2].
Le , le Juste, sous les ordres de François de Saint-Alouarn, fait partie de l’escadre de 21 navires et de 5 frégates, commandée par l’amiral de Conflans, partie pour Cornwall dans une tentative d’invasion de l’Angleterre. La flotte française est interceptée par l’escadre de l’amiral Hawke le . Le Juste fait alors partie, avec deux autres navires, de l’arrière-garde de la flotte, menée par le vaisseau-amiral, le Soleil Royal[4]. Vers 14 h, l'avant-garde anglaise, composée d’une dizaine de vaisseaux, engage le combat avec l’arrière-garde française, rapidement submergée par le nombre. Le Soleil Royal, revenu soutenir cette arrière-garde, parvient à dégager le Juste[4]. Celui-ci est sérieusement endommagé, son capitaine ayant été tué et son gouvernail étant en partie hors d’usage. Il parvient néanmoins à s’éloigner vers le large et à venir mouiller à l’abri de la pointe de Penchâteau, où des réparations de fortune sont pratiquées[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Relevé généalogique sur Geneanet
- Lacour-Gayet 1910, p. 528.
- Jacques Aman, Les officiers bleus de la marine française au XVIIIe siècle, Genève, Droz, coll. « Publications du Centre de recherches d'histoire et de philologie de la IVQ Section de l'École pratique des hautes études », , 201 p. (BNF 34580551, lire en ligne), p. 23.
- Carré 2011, p. 51.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Claude Carré, Les Cahiers du Pays de Guérande, Société des Amis de Guérande (no 53), (ISSN 0765-3565)
- Journal politique, ou Gazette des gazettes, Bouillon, (lire en ligne), p. 127
- Georges Lacour-Gayet, La Marine militaire de la France sous le règne de Louis XV, Paris, Honoré Champion éditeur, (1re éd. 1902), 581 p. (BNF 37450961, lire en ligne)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins »,
- Étienne Taillemite (nouvelle édition revue et augmentée), Dictionnaire des marins français, Paris, éditions Tallandier, , 573 p. (ISBN 2-84734-008-4)
- Meslin, Mémoires historiques concernant l'ordre Royal et militaire de Saint-Louis et l'institution du mérite militaire, Paris, Imprimerie Royale, (lire en ligne)