Ghomaras

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Ghomaras
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Carte de localisation des tribus des Ghomaras

Populations importantes par région
Drapeau du Maroc Maroc Plus de 250 000
Autres
Régions d’origine Rif occidental, Maroc
Langues Arabe montagnard, berbère ghomari
Religions Islam sunnite
Ethnies liées Jbalas, Masmoudas, Chleuhs, Berghouata

Les Ghomaras (en berbère : ⵉⵖⵎⴰⵔⵏ (Ighmaren), en arabe : غمارة (Ghmara), en espagnol : Gomera) sont une ethnie d'origine berbère masmoudienne, établie dans le nord du Maroc[1]. Leur territoire se situe entre les fleuves Oued-Laou et Ouringa[2].

Le terme ghomara renvoi au Cimmériens (celte-keltoi-galatien-gaulois) qui sont les descendant de Gomere fils de Noe installés oreluerelent dans la region centrale de l'Anatolie(actuelle region d'Ankara en Turquie) et qui se sont installés entre le Veme siecle et le III eme siecle av. JC au centre de l Europe (hallstatt) en France Iberie et en Mauritanie tingitane, ileur arrive dans cette zoje coincide avec l epoque des comptoir Phéniciens[3]

Ils arrivent donc a une epoque ou le parker locale est le Getule (chleuh) et la langue adlinistrative des zine urbaines est le pheniciens ils se sont surement melés au tribus locales a partir de cette urbanisation phenicienne de sorte que leur langue et culture ait disparu au gre de la culture getule locale des lors que la phenicie tombe.. Les Getules etait les Masmouda qui étaient installés dans tout le pays. Par la suite la lajorite des getule religre cers lensyd laissant les population letissé surplace a la cote ce qui a fait qu ils ont ete nomme oar la composante etrangere qui vit avec eux . C'est la raison pour laquelle les dernier ghomara non arabisés actuels utilise un parler Chleuh .


Les Ghomara revendiquent une proximité avec les Chleuhs soussis et la langue de ces derniers[4], le parler berbère des Ghomara étant proche du chleuh[5],[6] de la variante soussie.

Le terme ghomara renvoie en principe à toutes les tribus Jbala jusqu'à Talezda (beni boufrah) au nord-est et Tahar Souq au sud-est, à la côte atlantique jusqu'à Moulay Bouselham au sud-ouest. En principe, car l'histoire témoigne d'incursions tribales telles que les Awraba des koutama des ait warayn dans la région de ketama beni ahmed et beni ounjel, ou encore des Zenete à tanger larache lors des fotohat Rifaine au 17e siècle. L'appellation ghomara s'est éteinte au gré du sobriquet Alaouite "Jbala" mais aussi à cause de l'arabisation de ces tribus qui se sont aliénées de leurs nominations propres.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Islamisation[modifier | modifier le code]

Le peuple ghomara s'islamise dans premier du temps des Sahaba maghrébins qui organise un colloque annuel (Moussem) dans la région de Oujda. Ils sont à cette époque sous le comté ghomari byzantin sous les Ordre du compte Julian. Communément appelé dans les références arabes al Emir Youlian. C'est par eux que le fath de l'andalous s'opère. Et ils combattirent en majorité aux côtés de Tariq Ibn Ziyad. Plus tard, fin du 8e siècle, ils font allégeance au Royaume de Nekor, mais font volteface rapidement. Pour ré-embrasser l'islam plus tard[1].

Origines[modifier | modifier le code]

L'origine des Ghomara est mal connue, pour cause un manque de documents écrits les concernant. Il est connu que les ghomara sont le peuple masmouda qui est resté au nord suite à l'exil de ses congénères vers le sud ce dernier se mélange alors avec un peuple des îles atlantique et ibères[7].

Langues[modifier | modifier le code]

Largement arabisés entre le XIe et le XVIe siècle[8], seule une minorité des Ghomaras parle, de nos jours, un dialecte berbère masmoudien[1],[9],[10].

Parler berbère des Ghomaras[modifier | modifier le code]

Le berbère est parlé par environ 10 000 locuteurs[11]. C'est un parler masmoudien proche de ceux de l'Atlas et des Sanhajas de Srayr, qui demeure difficilement compréhensible pour les locuteurs du rifain voisin.

Parler arabe des Ghomaras[modifier | modifier le code]

La majorité des Ghomaras a adopté la langue arabe entre le XIe et le XVIe siècle sous l'influence des Jbalas, adoptant ainsi leur parler pré-hilalien, marqué par un important substrat berbère.

Composition tribale[modifier | modifier le code]

La confédération des Ghomara est constituée de 9 tribus[1] :

  • Beni Bouzra (majoritairement berbérophone)
  • Beni Grir (arabophone)
  • Beni Khaled (arabophone)
  • Beni Mansour (partiellement berbérophone)
  • Beni Rezin (arabophone)
  • Beni Selman (arabophone)
  • Beni Smih (arabophone)
  • Beni Ziat (arabophone)
  • Beni Zjil (arabophone)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Gabriel Camps et J. Vignet-Zunz, « Ghomâra », vol. 20 : Encyclopédie berbère, , 3110-3119 p. (lire en ligne)
  2. A. Zouggari et J. Vignet-Zunz, « Jbala: Histoire et société », Sciences Humaines, Histoire et société, , p. 463
  3. Josephe flavius Table des peuples Histoire de la phenicie
  4. Karl-G. Prasse, Etudes berbères et chamito-sémitiques: mélanges offerts à Karl-G. Prasse, Peeters Publishers, (ISBN 978-90-429-0826-0, lire en ligne)
  5. M. Kossmann, The Arabic Influence on Northern Berber (Brill, 2013), p.21
  6. (en) E.J. Brill's First Encyclopaedia of Islam, 1913-1936, BRILL, (ISBN 978-90-04-09792-6, lire en ligne)
  7. G. Camps et J. Vignet-Zunz, « Ghomâra », Encyclopédie berbère, no 20,‎ , p. 3110–3119 (ISSN 1015-7344, DOI 10.4000/encyclopedieberbere.1923, lire en ligne, consulté le )
  8. S. Lévy, « Problématique historique du processus d'arabisation au Maroc: pour une histoire linguistique du Maroc », Peuplement et arabisation au Maghreb occidental: dialectologie et histoire, 1998, pp. 11-26
  9. (es) P. Behnstedt, « La frontera entre el bereber y el árabe en el Rif »,Estudios de dialectología norteafricana y andalusí vol. 6, 2002, pp. 7-18
  10. G. S. Colin, « Le parler berbère des Ghomara », Hesperis vol.9, 1929, pp. 43-58
  11. J. el-Hannouche, Ghomara Berber: A Brief Grammatical Survey, University of Leinden, 2008