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==Participation militaire de l'Australie==
==Participation militaire de l'Australie==

Lorsque le 3{{e}} régiment d'infanterie arriva à Pusan le 28 septembre, l'armée nord-coréenne battait en retraite. Faisant partie de la force d'invasion sous les ordres du commandant suprême des Nations Unies, le général [[Douglas MacArthur]], le régiment monta vers le nord et eut sa première grande action près de [[Pyongyang]].

Le 21 octobre, la 24{{e}} division des États-Unis avec la 27{{e}} brigade du Commonwealth britannique traversa le fleuve Taedong à Pyongyang et continua de se diriger vers le nord. Les soldats écossais des ''Argyll and Sutherland Highlanders'' étaient à l'avant et, à la tombée de la nuit, la brigade s'arrêta à la périphérie de Yongyu, à 34 km au nord de Pyongyang. Une patrouille entra dans la ville et prit contact avec des éléments du 187{{e}} régiment de combat américain.

À minuit, 239 Nord-Coréens attaquèrent Yongyu en avançant en longeant la route arrivant par le sud-ouest de la ville. Les Écossais eurent à faire face à quelques éléments nord-coréens et réussirent à les repousser. L'attaque perpétrée contre le régiment américain fut beaucoup plus forte et les Nord-Coréens purent entrer dans la ville avant de cesser le combat et de se replier à 3 h du matin.

Le jour suivant, les Australiens du 3{{e}} régiment eurent à prendre la tête de l'opération et la compagnie C devait être en pointe dans le régiment. Les ordres donnés en début de soirée soulignèrent l'urgence pour le régiment d'entrer en relation avec les troupes aéroportées des États-Unis. Le régiment ne fut pas détaché vers Yongyu, il devait avancer aussi rapidement que possible, pendant que les Écossais continuaient de nettoyer la ville. Les bruits de la bataille étaient tout proches vers le nord et purent être entendus clairement tout au long de la nuit.

La compagnie C fut la seule à rester à peu près intacte alors que le reste du bataillon absorbait à la hâte des renforts du reste du régiment et de la K Force venue le renforcer. La compagnie C, la plus récente du 3{{e}} régiment avait été constituée à la fin 1949 et au début de 1950 avec de jeunes volontaires qui s'étaient engagés dans l'armée régulière après la Deuxième Guerre mondiale. Par rapport aux autres compagnies, la compagnie C était très jeune et inexpérimentée. Beaucoup de railleries du reste du bataillon lui était destinée. La compagnie sut garder sa bonne humeur et, même et lorsque le bataillon commença ses activités régulières, les jeunes étaient toujours déterminés à montrer leurs talents. La compagnie C était une unité bien entrainée et, à la différence des autres unités encore en train de se chercher, formait une équipe soudée.

Les sous-officiers et les plus vieux soldats avaient de l'expérience, des dirigeants compétents qui avaient formé et entrainé la compagnie. Luxe inattendu, une poignée d'éléments de la K Force rejoignit la compagnie C au cours de son avance et sut lui donner plus de tonus, un niveau de confiance qui ne sera jamais atteint par une autre unité pendant toute la campagne. Les chefs de peloton étaient jeunes et inexpérimentés, tous diplômés de la promotion 1948 du [[Collège militaire royal de Duntroon]], à l'exception du commandant de la compagnie, qui était arrivé seulement quelques semaines avant que le bataillon n'embarque et qui était un officier expérimenté.

==Bataille de Pakchon==


==Références==
==Références==

Version du 4 novembre 2008 à 23:07

Avions de l'aéronavale australienne sur le porte-avion Sydney au large de la Corée

La défaite du Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale, a mis fin à 35 ans d'occupation japonaise de la péninsule coréenne. La reddition du Japon aux forces alliées le 2 septembre 1945 a conduit à partager la péninsule coréenne en Corée du Sud et Corée du Nord, le Nord étant occupé par les troupes de l'Union soviétique, et le Sud, au-dessous du 38e parallèle, étant occupé par les troupes des États-Unis.

Les forces soviétiques entrèrent en Corée, le 10 août 1945, suivi quelques semaines plus tard par les forces américaines qui sont entrés par la ville portuaire d'Incheon. Le génral John Hodge accepta officiellement la reddition des forces japonaises au sud du 38e parallèle, le 9 septembre 1945 à la Government House, à Séoul[1]

Après que les deux factions rivales aient essayé de réunifier le pays par voie diplomatique, la partie Nord décida finalement d'essayer de le faire par la force. Les troupes de l'armée nord-coréenne soutenues par l'Union soviétique franchirent le 38e parallèle, le 25 juin 1950, date du début de la guerre civile.

L'invasion de la Corée du Sud fut une surprise pour les Nations Unies. Dès le premier jour de la guerre, l'ONU rédigea la résolution 82 du Conseil de sécurité qui demandait[2]:

  • à la Corée du Nord de mettre fin aux hostilités et e se retirer sur le 38e parallèle;
  • la formation d'une commission de l'ONU sur la Corée pour surveiller la situation et faire un rapport au Conseil de sécurité;
  • à tous les membres de l'ONU de soutenir les Nations Unies dans ce processus, et de s'abstenir de fournir une assistance aux autorités nord-coréennes.

Le gouvernement libéral australien, dirigé par le Premier ministre Robert Menzies répondit immédiatement à la résolution de l'ONU en offrant une assistance militaire. 17 000 soldats australiens ont servi dans la guerre de Corée entre 1950 et 1953, et ont eu 339 morts et 1 200 blessés.[3]

Historique

Lorsque l'armée nord-coréenne eut franchi la frontière de la Corée du Sud le 25 juin 1950, elle avança sur la capitale Séoul, qui tomba en moins d'une semaine.

Les forces de la Corée du Nord se dirigèrent alors vers le port de Pusan, un objectif stratégique. En deux jours, les États-Unis offrirent leur assistance et le Conseil de sécurité des Nations Unies demanda à ses membres d'aider à repousser l'attaque nord-coréenne. L'Australie y contribua immédiatement avec la 77e escadrille de l'armée de l'air et le 3e bataillon d'infanterie qui étaient stationnés au Japon dans le cadre de la force d'occupation du Commonwealth britannique (British Commonwealth Occupation Force ou BCOF).

La 77e escadrille avait été équipée de P-51D Mustang avant d'arriver au Japon en février 1946 pour participer à la BCOF. Les travaux d'occupation se déroulèrent sans incident, et l'escadrille se préparait à quitter le Japon pour l'Australie lorsque la guerre de Corée éclata. Elle fut immédiatement envoyée en Corée, où elle est devenue la première unité aérienne des Nations unies à entrer en guerre, principalement dans des opérations de soutien de troupes au sol, de lutte contre des patrouilles aériennes ennemies et des missions d'escorte.

Le 3e régiment d'infanterie fut aussi rapidement préparé à devenir la principale force d'intervention terrestre australienne à contribuer aux forces des Nations Unies dans la guerre de Corée. Après une période de formation intensive et de renforcement au Japon, le bataillon est arrivé en Corée du Sud à la fin septembre 1950.

Le bataillon faisait partie de la 27e brigade du Commonwealth et a pris part à l'offensive des Nations Unies en Corée du Nord et à la retraite de Corée du Sud à la suite de l'offensive chinoise au cours de l'hiver 1950-51. Il fut l'une des trois unités à recevoir la Presidential Unit Citation américaine après la bataille de Kapyong.

En plus de combattre personnellement, ce bataillon de l'armée australienne fournit la majorité des militaires et du matériel pour la BCOF, qui fut remplacée en 1952 par la force du Commonwealth britannique en Corée (BCFK). Des soldats australiens, britanniques, canadiens, indiens et néo-zéladais faisaient partie des unités de la BCFK.

Participation militaire de l'Australie

Lorsque le 3e régiment d'infanterie arriva à Pusan le 28 septembre, l'armée nord-coréenne battait en retraite. Faisant partie de la force d'invasion sous les ordres du commandant suprême des Nations Unies, le général Douglas MacArthur, le régiment monta vers le nord et eut sa première grande action près de Pyongyang.

Le 21 octobre, la 24e division des États-Unis avec la 27e brigade du Commonwealth britannique traversa le fleuve Taedong à Pyongyang et continua de se diriger vers le nord. Les soldats écossais des Argyll and Sutherland Highlanders étaient à l'avant et, à la tombée de la nuit, la brigade s'arrêta à la périphérie de Yongyu, à 34 km au nord de Pyongyang. Une patrouille entra dans la ville et prit contact avec des éléments du 187e régiment de combat américain.

À minuit, 239 Nord-Coréens attaquèrent Yongyu en avançant en longeant la route arrivant par le sud-ouest de la ville. Les Écossais eurent à faire face à quelques éléments nord-coréens et réussirent à les repousser. L'attaque perpétrée contre le régiment américain fut beaucoup plus forte et les Nord-Coréens purent entrer dans la ville avant de cesser le combat et de se replier à 3 h du matin.

Le jour suivant, les Australiens du 3e régiment eurent à prendre la tête de l'opération et la compagnie C devait être en pointe dans le régiment. Les ordres donnés en début de soirée soulignèrent l'urgence pour le régiment d'entrer en relation avec les troupes aéroportées des États-Unis. Le régiment ne fut pas détaché vers Yongyu, il devait avancer aussi rapidement que possible, pendant que les Écossais continuaient de nettoyer la ville. Les bruits de la bataille étaient tout proches vers le nord et purent être entendus clairement tout au long de la nuit.

La compagnie C fut la seule à rester à peu près intacte alors que le reste du bataillon absorbait à la hâte des renforts du reste du régiment et de la K Force venue le renforcer. La compagnie C, la plus récente du 3e régiment avait été constituée à la fin 1949 et au début de 1950 avec de jeunes volontaires qui s'étaient engagés dans l'armée régulière après la Deuxième Guerre mondiale. Par rapport aux autres compagnies, la compagnie C était très jeune et inexpérimentée. Beaucoup de railleries du reste du bataillon lui était destinée. La compagnie sut garder sa bonne humeur et, même et lorsque le bataillon commença ses activités régulières, les jeunes étaient toujours déterminés à montrer leurs talents. La compagnie C était une unité bien entrainée et, à la différence des autres unités encore en train de se chercher, formait une équipe soudée.

Les sous-officiers et les plus vieux soldats avaient de l'expérience, des dirigeants compétents qui avaient formé et entrainé la compagnie. Luxe inattendu, une poignée d'éléments de la K Force rejoignit la compagnie C au cours de son avance et sut lui donner plus de tonus, un niveau de confiance qui ne sera jamais atteint par une autre unité pendant toute la campagne. Les chefs de peloton étaient jeunes et inexpérimentés, tous diplômés de la promotion 1948 du Collège militaire royal de Duntroon, à l'exception du commandant de la compagnie, qui était arrivé seulement quelques semaines avant que le bataillon n'embarque et qui était un officier expérimenté.

Bataille de Pakchon

Références

  1. (en)(en) Roy E Appleman, « South to the Naktong, North to the Yalu », Dept. of the Army,‎ , p. p. 3, p. 15, pp 381, 545, 771, 719 (lire en ligne)
  2. (en)(en) President Harry S. Truman, « Resolution, dated 25 June, from United Nations Security Council calling for North Korea to withdraw its forces to the 38th parallel and for hostilities between North and South Korea to cease », Truman Library,‎ (lire en ligne)
  3. (en)« Korean War 1950–53: Epilogue », Australian War Memorial, (consulté le )

Modèle:Histoire militaire de l'Australie