L'Amour ouf

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L'Amour ouf
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Réalisation Gilles Lellouche
Scénario Gilles Lellouche
Audrey Diwan
Julien Lambroschini
Ahmed Hamidi
Acteurs principaux
Sociétés de production Chi-Fou-Mi Productions
Trésor Films
Studiocanal
France 2 Cinéma
Artémis Productions
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de la Belgique Belgique
Genre Comédie romantique
Durée 166 minutes
Sortie 2024

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

L'Amour ouf est un film franco-belge réalisé par Gilles Lellouche et sorti en 2024.

Cette comédie romantique musicale est une adaptation du roman du même nom de Neville Thompson[1],[2].

Le film est présenté en « compétition officielle » au Festival de Cannes 2024.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Dans les années 1980, dans le Nord de la France, deux adolescents, Clotaire et Jackie, tombent éperdument amoureux malgré leurs origines sociales opposées. Elle est issue d'une famille bourgeoise alors que le garçon vient d'une famille ouvrière. Alors que leur histoire d'amour est vouée à l'échec, le garçon devient un criminel et passe 12 ans en prison. Après sa sortie de prison, Clotaire est déterminé à reconquérir Jackie.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

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Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Genèse et développement[modifier | modifier le code]

En 2013, il est annoncé que Gilles Lellouche va réaliser une adaptation du roman L'Amour ouf (Jackie Loves Johnser Ok?) de l'écrivain irlandais Neville Thompson, publié pour la première en fois en 1997[8]. Il s'agit d'un projet de longue date de l'acteur-réalisateur, qui avait reçu un exemplaire du livre offert par Benoît Poelvoorde lui disant qu'il fallait absolument en tirer un film[3]. Gilles Lellouche tentait depuis des années de monter ce film qu'il décrit alors comme « une comédie romantique ultra violente »[8]. Le film mettra encore des années à se faire. Il refait parler de lui courant 2021 avec une affiche dévoilée lors du Marché du film, en marge du festival de Cannes 2021, annonçant une sortie pour 2023[15].

Lors du marché du film du festival de Cannes 2023, le film fait la une du Le Film français[16]. En mai 2023, il est précisé que le film dispose d'un budget important de 32 millions d'euros[16]. Il s'agit alors du plus gros budget d'un film français de Studiocanal, qui bénéficie également du soutien de Canal+, Netflix et France Télévisions[9]. Le film est produit par les sociétés françaises Chi-Fou-Mi Productions, Trésor Films, Studiocanal, France 2 Cinéma et Cool Industrie, et coproduit par les sociétés belges Artémis Productions, RTBF, Proximus, BeTV et Shelter Prod[4],[5]. Le budget total du film selon Cineuropa est 35,7 millions d'euros[7].

Gilles Lellouche coécrit le scénario avec Audrey Diwan[16]. Il déclare notamment : « j'ai tout de suite vu en elle un alter ego. Sa pensée, qui n'est pas forcément la mienne, évidemment, sa capacité à argumenter, à analyser l'époque dans laquelle elle vit sont phénoménales. C'est une femme très forte, intelligente, une féministe éclairée qui porte des combats dans ce qu'ils ont de plus juste[3]. »

Le film se déroule dans les années 1980 et 1990[10]. Il présentera des chansons d'artistes tels que The Cure, New Order, Madonna, Nas et Jay-Z[6]. Le collectif de danse (La)Horde a créé trois danses pour les protagonistes[6].

Gilles Lellouche a déclaré que le film cite Martin Scorsese, Quentin Tarantino et West Side Story (1957)[17].

Attribution des rôles[modifier | modifier le code]

En février 2023, François Civil et Adèle Exarchopoulos ont été annoncés dans les rôles principaux[18],[19],[20]. Élodie Bouchez a été annoncée au casting en mars 2023[21]. La distribution complète est annoncée en mai 2023 : Mallory Wanecque, Malik Frikah, Alain Chabat, Benoît Poelvoorde, Vincent Lacoste, Jean-Pascal Zadi, Karim Leklou, Raphaël Quenard et Anthony Bajon[16].

Tournage[modifier | modifier le code]

Le tournage a débuté le 9 mai 2023[22]. Il a duré 18 semaines[10] et 88 jours[17]. Le tournage a lieu principalement dans les Hauts-de-France, notamment à Villeneuve-d'Ascq, Lille, Dunkerque, Douai, Valenciennes, Cambrai, Avesnes-sur-Helpe, Calais, Saint-Omer, Béthune, Lens, Arras, Boulogne-sur-Mer, Montreuil-sur-Mer et Roubaix[23],[24],[25]. Quelques scènes seront également tournées dans l'institut Saint-Henri à Comines en Belgique[26]. Dans la nuit du 19 au 20 juin 2023, des scènes ont été tournées dans le tunnel de la RN58 (dite Route Express) à Mouscron[27]. Le tournage a lieu jusqu'au 15 septembre 2023[28].

Post-production[modifier | modifier le code]

Dans une interview avec Pierre Lescure dans Beau geste en octobre 2023, Gilles Lellouche a déclaré que le film devrait durer « au minimum trois heures »[17]. Cependant, en mai 2024, le site officiel du Festival de Cannes indique que la durée du film est de 2 heures et 46 minutes[11].

Sortie[modifier | modifier le code]

Le film a été présenté en avant-première mondiale en compétition officielle au festival de Cannes 2024[29]. Studiocanal sortira le film en salles en France le [10].

Accueil[modifier | modifier le code]

L'Amour ouf
Score cumulé
SiteNote
Metacritic 50/100[30]
Rotten Tomatoes 38 %[31]
Compilation des critiques
PériodiqueNote
The Guardian 2 étoiles sur 5[32]

Critiques[modifier | modifier le code]

Le site américain Rotten Tomatoes propose un score de 38 % d'avis positifs avec une note moyenne de 5.310 à partir de l'interprétation de 13 titres de presse[31]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 50100 pour 7 critiques, indiquant des avis « mitigés ou moyens »[30].

Le film a obtenu la pire note de tous les films en compétition officielle au festival de Cannes 2024 selon la grille du jury cannois du magazine britannique Screen International, avec une score de 1,34 étoiles : « La romance épique de Lellouche, connue sous le nom de L’Amour Ouf sur les marchés français, a obtenu un zéro (mauvais) de Mathieu Macaret au Le Monde, suivi de sept une étoile (médiocre) et quatre deux étoiles[33]. » Mais aussi la pire note selon le site français Chaos Reign, qui a recensé les critiques de plusieurs périodiques français et internationaux, avec une score de 0,94 étoiles[34].

Pour GQ France, « Gilles Lellouche déçoit avec sa symphonie de gros muscles et de cœurs brisés »[35].

Le site américain IndieWire a écrit qu'il est décevant que le seul personnage de couleur du film, Lionel (Jean-Pascal Zadi), le fidèle ami de Clotaire, « soit limité à être la cible d'insultes raciales, l'acolyte ou le soulagement comique. (Ceux qui ont vu le précédent long métrage de Lellouche, Le Grand Bain, se souviendront peut-être d’une superficialité similaire dans l’écriture du personnage principal de couleur de ce film[36].) »

Screen International a salué les performances de Malik Frikah et Mallory Wanecque dans les rôles des adolescents Clotaire et Jackie, mais aussi a critiqué le manque d'alchimie entre François Civil et Adèle Exarchopoulos en jouant les versions adultes des deux protagonistes : « Peu importe la dureté d'Exarchopoulos et Civil, censée suggérer à quel point ces adolescents ont été abattus par la vie, leur relation n'est pas aussi étincelante qu'avant. C’est en partie le problème, alors que les adultes Jackie et Clotaire tentent prudemment de se reconnecter, mais la fin sciemment exagérée de L'Amour ouf nécessite une alchimie intense que les deux protagonistes adultes ne peuvent pas pleinement rassembler[37]. »

Le site américain The Playlist a attribué au film une note C- et declare : « Au fur et à mesure que le film avance, les choix narratifs deviennent encore moins crédibles et Lellouche commence à tout jeter, ainsi que l'évier de la cuisine, sur l'écran. Il y a des numéros de danse récurrents (en quelque sorte), un montage digne d’une grimace donnant un cliché du clip hip-hop américain des années 90 et un prélude qui s’avère totalement inutile. » [...] « Comme leurs homologues plus jeunes, peut-être que si Civil et Exarchopoulos avaient une véritable alchimie à l'écran, tout serait pardonné. Peut-être que "L'Amour ouf" vaudrait sa balade sauvage et cahoteuse. Mais, oh, non. Il nous reste encore 20 minutes. Attachez-vous[38]. »

Le magazine américain The Hollywood Reporter declare : « Si vous preniez Magnolia, Les Affranchis, Boyz n the Hood et peut-être Un homme et une femme de Claude Lelouch, les branchez tous sur la dernière version de ChatGPT et lui demandez de cracher un tout nouveau film, vous pourriez vous retrouver avec quelque chose comme celui de le romance policière française évanouie de Gilles Lellouche (aucun rapport avec Claude), L'Amour ouf », mais aussi que « Clotaire et Jackie apparaissent comme des caricatures de la classe ouvrière française, incapables de se contrôler ni de contrôler leurs émotions, car c’est apparemment à cela que ressemblent les enfants de la classe ouvrière. Lellouche divise le monde en stéréotypes qu'il amplifie dans presque toutes les scènes, comme si le drame serait crédible si tout le monde criait à pleins poumons », et que le film est « parfois exagéré et carrément vulgaire[39]. »

Le site américain First Showing declare : « Mettre deux belles personnes dans votre film ne signifie pas automatiquement qu'ils ont une alchimie et cela ne rend pas non plus leur histoire d'amour fascinante. Je pensais qu'ils n'étaient même plus autorisés à faire des films avec une intrigue aussi peu originale - c'est la relation la plus banale qui soit. Une fille intelligente avec un mauvais garçon. Et c'est tout? Malheureusement oui. Ces trois heures consacrées à l'essentiel d'une histoire d'amour ? Au moment où nous arrivons à la partie de l'histoire où Adèle Exarchopoulos apparaît, même elle semble ne plus vouloir être dans ce film, offrant une performance totalement terne où elle est censée avoir des sentiments latents pour ce type qu'elle je n'ai pas vu depuis 12 ans. C'est après qu'elle ait épousé un connard habile (Vincent Lacoste) qui la licencie de son travail puis la drague. Ce genre de narration misogyne n’est-il pas illégal ? Je suppose que pas encore en France. Ce film est une perte épique de trois heures qui n'offre pas une seule once de quoi que ce soit d'alléchant, d'excitant ou de romantique dans ses nombreuses vues grand écran. Il s’agit du pire du cinéma dérivé et, espérons-le, il sera ignoré par le public. Il suffit de revoir La La Land ou Les Parapluies de Cherbourg au lieu de ça[40]. »

Pour le quotidien français La Croix, « rien ne va dans ce film qui pousse tous les curseurs à fond : couleurs saturées, musique omniprésente, dialogues inexistants et mise en scène maniérée dont l’énergie survoltée masque mal l’absence de propos, quand elle ne renvoie pas à une morale simpliste », mais aussi « Un Roméo + Juliette (1996) à la française qui cherche sans doute à lorgner du côté de Baz Luhrmann et de ses excès mais ne produit qu’une pâle imitation et sombre même dans le ridicule[41]. »

Pour le quotidien français Sud Ouest, le film est « une déception de ouf ». « La déception n’en est que plus forte. Ce n’est plus le grand bain mais le grand vain, un long clip de deux heures quarante-six noyé dans un déluge de musique et de violence[42]. »

Pour Chaos Reign, « rien ne justifie dans ce film ni l’argent dispatché à l’écran, ni cette durée de 2h46, ni le souffle épique que cette histoire d’amour empêché par le destin ne voudrait incarner[43]. »

Pour le quotidien britannique The Guardian, le film « vise une énergie ouvrière à la Springsteen mais cède sous le poids de sa propre naïveté[32]. »

Pour le site français Écran Large, « L’Amour ouf repousse les limites. En résulte une oeuvre démesurée, disproportionnée et très maladroite, dont la rare sensibilité est plombée par ses artifices boursoufflés et une violence quasiment glorifiée[44]. »

Pour Cineuropa, le film est « Un feu d’artifices aux antipodes de la finesse à 35 M€ de budget qui trouvera certainement son public avec un bombardement marketing adéquat mais qu’il aurait été beaucoup plus raisonnable de ne pas lancer en compétition au 77e Festival de Cannes où même si les maîtres cinéastes s’épuisent parfois, l’exigence d’excellence artistique est de rigueur[45]. »

Distinctions[modifier | modifier le code]

Sélections[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Publié pour la première en fois en 1997. Publié en France en 2000, Éditions Robert Laffont, traduit par Isabelle Delord-Philippe
  2. « L'Amour ouf », sur Babelio (consulté le )
  3. a b et c Marion Dupuis, « Gilles Lellouche et Audrey Diwan, amis prodigieux : «Ce qui nous lie à jamais, c'est la joie de voir l'autre réussir» », sur Madame Figaro, (consulté le )
  4. a b c d e f g h i j k l m n et o « L'Amour ouf », sur Artémis Productions (consulté le )
  5. a b et c « L'Amour ouf », sur Crew United (consulté le )
  6. a b et c (en) Elsa Keslassy, « French Hitmakers Hugo Selignac, Alain Attal Set for Banner 2024 With Studiocanal and Netflix on Gilles Lellouche’s ‘L’Amour Ouf,’ and With WB, HBO Max on Boukherma Brothers’ Next Film (EXCLUSIVE) », sur Variety, .
  7. a et b « 298 longs métrages produits par la France en 2023 », sur Cineuropa,
  8. a b et c « Gilles Lellouche à la réalisation d'une "comédie romantique ultra-violente" ! », sur Allociné, (consulté le )
  9. a et b Lucie Chiquer, « Un budget record pour L'Amour Ouf, le nouveau film de Gilles Lellouche », sur Première, (consulté le )
  10. a b c et d « Exclu - Gilles Lellouche présente L’Amour ouf : première photo avec François Civil et Adèle Exarchopoulos », sur Première,
  11. a et b « L'Amour ouf », sur Festival de Cannes (consulté le )
  12. « Release info » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database
  13. Marion Géliot, « François Civil : "Moi qui suis plutôt de nature suiveur, l'amour m'a déjà mis en action" », sur Madame Figaro,
  14. « Wandignies : Louis Raison, 12 ans, joue le 1er rôle du prochain film de Gilles Lellouche », sur L'Observateur,
  15. « L'Amour Ouf : Gilles Lellouche va réaliser l'adaptation », sur Allociné, (consulté le )
  16. a b c et d « C'est LE film français de 2024 au casting ouf ! Gilles Lellouche fait encore plus fort que Le Grand Bain ! », sur Allociné, (consulté le )
  17. a b et c Elodie Bardinet, « Gilles Lellouche a fini le tournage de L'Amour ouf, 3h de romance et de violence [vidéo] », sur Première,
  18. Figurants.com, « Casting Lille : femmes, hommes et enfants de 5 à 88 ans pour un film avec François Civil: Pour le tournage du long-métrage ‘L’amour ouf” réalisé par Gilles Lellouche, (avec François Civil et Adèle Exarchopoulos) », sur Twitter,
  19. « Gilles Lellouche recherche des figurants de Wallonie picarde pour "L’Amour ouf" », sur lavenir.net,
  20. « François Civil : après Les Trois Mousquetaires, où verra-t-on l'interprète de D'Artagnan ? », sur Allociné, (consulté le )
  21. Catherine Balle, « « Je verrai toujours vos visages » : le lumineux retour d’Élodie Bouchez, à l’affiche de sept films en 2023 », sur Le Parisien, .
  22. Mediawan France, « Début de tournage de "L'amour ouf", un film réalisé par Gilles Lellouche Avec François Civil, Adèle Exarchopoulos et Benoît Poelvoorde. Produit par Chi Fou Mi / @hugoselignac /Tresor Cinéma/Alain Attal », sur Twitter, .
  23. « Villeneuve d’Ascq accueille le tournage du film de Gilles Lellouche ! », sur Villeneuve-d'Ascq.fr, (consulté le )
  24. Emmanuel Pall, « Casting : après les rôles principaux, 3000 figurants recherchés pour "L'Amour ouf !", prochain film de Gilles Lellouche », sur France 3 Régions, (consulté le )
  25. « Gilles Lellouche recrute pour son prochain film, "L'Amour ouf" », sur France 3 Régions, (consulté le )
  26. « Comines (B) : Gilles Lellouche va tourner à Saint-Henri », sur La Voix du Nord, (consulté le )
  27. Thomas Turillon, « Mouscron: la route Express a été fermée pour le tournage d’un film de Gilles Lellouche (photos) », sur lavenir.net, (consulté le )
  28. « Lellouche 2e », L'Obs,‎ , page 74 (lire en ligne Accès payant) :

    « En tournage jusqu'au 15 septembre, « l'Amour ouf », deuxième film en solo de Gilles Lellouche »

  29. a et b (en) Elsa Keslassy, Ellise Shafer, Alex Ritman et Peter Debruge, « Cannes Film Festival Reveals Lineup: Coppola, Cronenberg, Lanthimos, Schrader and Donald Trump Portrait ‘The Apprentice’ in Competition », sur Variety,
  30. a et b (en) « Beating Hearts Reviews », sur Metacritic (consulté le ).
  31. a et b (en) « Beating Hearts », sur Rotten Tomatoes (consulté le ).
  32. a et b (en) Peter Bradshaw, « Beating Hearts review – operatic French gangster film suffers from bloat », sur The Guardian,
  33. Ellie Calnan, « ‘All We Imagine As Light’ takes joint lead on Cannes jury grid; ‘Beating Hearts’ lands bottom », sur Screen International,
  34. « Cannes 2024 - Les étoiles de la Critique », sur Chaos Reign,
  35. Adam Sanchez, « L'Amour Ouf : Gilles Lellouche déçoit avec sa symphonie de gros muscles et de cœurs brisés », sur GQ France,
  36. (en) Arjun Sajip, « ‘Beating Hearts’ Review: Gilles Lellouche’s Vivid, Violent Romantic Epic Packs a Hell of a Punch », sur IndieWire,
  37. (en) Tim Grierson, « ‘Beating Hearts’: Cannes Review », sur Screen International,
  38. (en) Gregory Ellwood, « ‘Beating Hearts’ Review: Gilles Lellouche’s Stylish Thriller Descends Into Clichés [Cannes] », sur The Playlist,
  39. Jordan Mintzer, « ‘Beating Hearts’ Review: Love Conquers All, Including Good Taste, in Overwrought French Crime Romance Starring Adèle Exarchopoulos », sur The Hollywood Reporter,
  40. (en) Alex Billington, « Cannes 2024: Gilles Lellouche's 'Beating Hearts' is a Waste of Time », sur First Showing,
  41. Céline Rouden, « Festival de Cannes 2024 : « L’Amour ouf », la romance sans nuances de Gilles Lellouche » Accès payant, sur La Croix,
  42. Julien Rousset, « Festival de Cannes 2024: le nouveau Gilles Lellouche, une déception de ouf », sur Sud Ouest,
  43. Gautier Roos, « Au fait, on a vu « L’Amour ouf » de Gilles Lellouche à Cannes 2024 », sur Chaos Reign,
  44. Alexandre Janowiak, « Cannes 2024 : on a vu L’amour ouf, la fresque romantique lourdingue de Gilles Lellouche », sur Écran Large,
  45. Fabien Lemercier, « Critique : L’amour ouf », sur Cineuropa,

Liens externes[modifier | modifier le code]