Natalie Sorokin
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Natalie Sorokin (ou Nathalie Sorokine), née en 1921[1] et morte le à San Francisco est une journaliste et écrivaine française.
Elle est connue pour avoir fait partie du cercle d'amis des philosophes Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre[2],[3][réf. incomplète] et avoir été l'amante occasionnelle de Simone de Beauvoir[4]. Beauvoir a été suspendue de son poste d'enseignante après avoir séduit une élève du lycée Molière de 17 ans en 1939, Bianca Bienenfeld[réf. nécessaire].
Natalie Sorokin, ainsi que Bianca Bienenfeld et Olga Kosakiewicz, ont déclaré plus tard que leurs relations avec Sartre et Beauvoir les avaient endommagées psychologiquement[2].
La vie existentielle avec Simone de Beauvoir[modifier | modifier le code]
Simone de Beauvoir est à nouveau[réf. nécessaire] suspendue le à la suite d'une plainte pour « détournement de mineur » déposée en par la mère de Natalie Sorokin, sa fille ayant refusé le prétendant choisi par ses parents. La plainte aboutira à un non-lieu— les relations physiques entre Beauvoir et Natalie Sorokine n'avaient pas encore été révélées et ne purent être prouvées[5] et Natalie Sorokine habitait alors avec un jeune amant juif algérien — mais elle est révoquée de l'Éducation nationale, où elle ne retournera jamais plus enseigner[4].
Sorokin dira plus tard que sa relation avec Beauvoir et Sartre a pris fin lorsqu'elle a constaté que cette relation ne servait qu'une seule partie[6][citation nécessaire],[réf. incomplète].
Elle apparaît sous le nom de Lise dans La Force de l'âge et sous le nom de Nadine dans Les Mandarins.
Vie ultérieure[modifier | modifier le code]
Après s'être remise de son traumatisme, Natalie Sorokin a commencé à écrire et a travaillé pour la radio[4][citation nécessaire]. Elle a ensuite épousé Ivan Moffat, un ami de Beauvoir et de Sartre et le fils de l'actrice et poète britannique Iris Tree et de l'artiste et photographe Curtis Moffat[7]. Leur mariage a été bref et a donné naissance à une fille. Elle épouse Sydney Benson en secondes noces.
Publications[modifier | modifier le code]
- Nathalie Moffat, « Nuits sans importance », Dalhousie French Studies, (ISSN 0711-8813, OCLC 5543306914).
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Kate Kirkpatrick, Becoming Beauvoir: A Life, Bloomsbury Publishing, p. 170.
- (en) Nigel Rodgers et Mel Thompson. (2004). Philosophers Behaving Badly. Londres, Peter Owen, p. 186–187.
- (en) Bianca Lamblin, Disgraceful Affair, UPNE, (ISBN 978-1-55553-251-2, lire en ligne)
- (en) Lisa Appignanesi, Simone de Beauvoir, Haus Publishing, (ISBN 978-1-912208-86-9, lire en ligne), p. 74-75
- Ingrid Galster, « Juin 43: Beauvoir est exclue de l'université retour sur une affaire classée », Contemporary French Civilization, vol. 25, no 1, , p. 139–150 (ISSN 0147-9156, lire en ligne).
- (en) Holveck, E. (2002). Simone de Beauvoir's philosophy of lived experience: Literature and metaphysics. Lanham: Rowman & Littlefield Publishers, Inc lire en ligne
- Ronald Bergan, « Ivan Moffat, Well-connected screenwriter of movie classics », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Patricia De Méo, Perspectives sur Sartre et Beauvoir, Dalhousie French Studies, , 173 p. (lire en ligne), p. 5-6.
- Marie-Jo Bonnet, Simone de Beauvoir et les femmes, Albin Michel, , 352 p. (ISBN 9-782226-3167-14).
- Julie Duchatel, Nathalie Sorokine : la passion folle, édition Alisio, , 300 p. (ISBN 9782379353154).