« Minorité anglophone au Cameroun » : différence entre les versions
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La '''minorité anglophone au Cameroun''' est une [[minorité linguistique]] [[Anglais|anglophone]] vivant dans les [[Régions du Cameroun|régions]] du [[Région du Nord-Ouest (Cameroun)|Nord-Ouest]] et du [[Région du Sud-Ouest (Cameroun)|Sud-Ouest]] du [[Cameroun]]<ref>{{Article|langue=en|titre=Anglophones in Cameroon|périodique=Minority Rights Group International|date=2023-10-16|lire en ligne=https://minorityrights.org/communities/anglophones/|consulté le=2024-04-29}}</ref>. Elle constitue 20 % de la population<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Conflit. D’où vient la colère des anglophones camerounais ? |url=https://www.courrierinternational.com/article/conflit-dou-vient-la-colere-des-anglophones-camerounais |site=Courrier international |date=2017-10-16 |consulté le=2024-04-29}}</ref>. |
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== Histoire == |
== Histoire == |
Version du 12 mai 2024 à 14:26
Régions d’origine | Région du Nord-Ouest, Région du Sud-Ouest |
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Langues | Anglais, pidgin camerounais et langues diverses |
Religions | Christianisme (protestantisme, catholicisme, évangélisme) islam et religions traditionnelles africaines |
La minorité anglophone au Cameroun est une minorité linguistique anglophone vivant dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun[1]. Elle constitue 20 % de la population[2].
Histoire
Période coloniale
En 1884, le Cameroun devient un protectorat allemand[3]. Après la défaite de l'Allemagne en 1918, la Société des Nations (SDN), place les quatre cinquièmes du Kamerun allemand sous administration française, et la partie occidentale bordant le Nigeria sous administration britannique. La partie française obtient son indépendance en 1960. Un an plus tard, le nord du Cameroun britannique, majoritairement musulman, opte pour son rattachement au Nigeria et l'autre partie pour son rattachement au Cameroun francophone, pour former une République fédérale, le .
Période postcoloniale
En 1972, un référendum met fin au fédéralisme[4]. Dans les années 1990, les revendications anglophones se multiplient en faveur d'un référendum d'indépendance. En 2001, des manifestations interdites lors du 40e anniversaire de l'unification dégénèrent, avec plusieurs morts et des leaders séparatistes arrêtés[4]. En 2016, les avocats anglophones se mettent en grève pour exiger l'application de la common law, par opposition au droit romano-civil. Ils réclament également la traduction en anglais des lois votées par l'Assemblée nationale et des règlements de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC). Ils sont rejoints par les enseignants anglophones, qui protestent contre l'utilisation croissante du français dans les écoles[5]. Fin 2017, le mouvement dégénère en conflit armé.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
- (en) « Anglophones in Cameroon », Minority Rights Group International, (lire en ligne, consulté le )
- « Conflit. D’où vient la colère des anglophones camerounais ? », sur Courrier international, (consulté le )
- « Un passé colonial tumultueux à l'origine de la crise anglophone au Cameroun », sur Voice of America, (consulté le )
- « Cinq choses à savoir sur la crise anglophone au Cameroun », sur Voice of America, (consulté le )
- « Cameroun : pourquoi les anglophones se rebiffent », sur France 24, (consulté le )