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[[Édouard Fachleitner|Fachleitner]] (Sud-Est) et [[Louis Caput|Caput]] (Paris) avaient tous deux des raisons de se réjouir d'avoir choisi la bonne échappée : Fachleitner était, pendant une partie de l'étape, le coureur le mieux placé dans le groupe pour endosser le maillot jaune, tandis que Caput était le favori pour remporter l'étape au sprint<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Roger Bastide|titre=Dans la roue des régionaux|périodique=L'Équipe : le stade, l'air, la route|pages=3|date=28/06/1952|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5101308d/f3.item.zoom|accès url=libre}}</ref>. |
[[Édouard Fachleitner|Fachleitner]] (Sud-Est) et [[Louis Caput|Caput]] (Paris) avaient tous deux des raisons de se réjouir d'avoir choisi la bonne échappée : Fachleitner était, pendant une partie de l'étape, le coureur le mieux placé dans le groupe pour endosser le maillot jaune, tandis que Caput était le favori pour remporter l'étape au sprint<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Roger Bastide|titre=Dans la roue des régionaux|périodique=L'Équipe : le stade, l'air, la route|pages=3|date=28/06/1952|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5101308d/f3.item.zoom|accès url=libre}}</ref>. |
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Malheureusement pour eux, leur chute a anéanti leurs chances. Fachleitner termine {{5e}} de l'étape et {{6e}} au général ; il relativise en disant : {{Citation|Je n'ai pas le maillot jaune, c'est dommage. Je le regrette surtout pour mes camarades de l'équipe mais me voilà bien placé au général. Rien ne dit que mon jour ne viendra pas enfin.}}<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Lucien Grimault|titre=L'homme de l'étape : Edouard Fachleitner|périodique=L'Humanité|pages=6|date=28/06/1952|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t562477c/f6.item.zoom|accès url=libre}}</ref>. [[Louis Caput|Caput]] (Paris), quant à lui, finit loin, rattrapé dans le peloton, et ne peut cacher son amertume à l'arrivée : {{Citation|Ma blessure au coude, c'est un bobo, rien du tout, mais quelle rage quand j'ai vu s'écrouler mon rêve ! Oui, je rêvais de revenir au premier plan et, en animant cette échappée, je me voyais déjà second ou troisième du classement général ! On a mis dix minutes à me trouver un vélo de rechange, celui de Papazian, et puis je dus baisser la selle. changer un boyau. Quelle poisse ! J'en pleurerais !}}<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=René Lehmann|titre=Soleil pour les uns, ombre pour les autres|périodique=L'Aurore|pages=7|date=28/06/1952|lire en ligne=https://www.retronews.fr/journal/laurore/28-jun-1952/1717/3510927/7|accès url=libre}}</ref>. |
Malheureusement pour eux, leur chute a anéanti leurs chances. Fachleitner termine {{5e}} de l'étape et {{6e}} au général ; il relativise en disant : {{Citation|Je n'ai pas le maillot jaune, c'est dommage. Je le regrette surtout pour mes camarades de l'équipe mais me voilà bien placé au général. Rien ne dit que mon jour ne viendra pas enfin.}}<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Lucien Grimault|titre=L'homme de l'étape : Edouard Fachleitner|périodique=L'Humanité|pages=6|date=28/06/1952|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t562477c/f6.item.zoom|accès url=libre}}</ref>. Fachleitner remporte le prix de la malchance au terme de l'étape<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Roger Bastide|titre=Le Fach cuvée 1952 a oublié de se décourager|périodique=L'Équipe : le stade, l'air, la route|pages=3|date=28/06/1952|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bd6t5101308d/f3.item.zoom|accès url=libre}}</ref>. |
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[[Louis Caput|Caput]] (Paris), quant à lui, finit loin, rattrapé dans le peloton, et ne peut cacher son amertume à l'arrivée : {{Citation|Ma blessure au coude, c'est un bobo, rien du tout, mais quelle rage quand j'ai vu s'écrouler mon rêve ! Oui, je rêvais de revenir au premier plan et, en animant cette échappée, je me voyais déjà second ou troisième du classement général ! On a mis dix minutes à me trouver un vélo de rechange, celui de Papazian, et puis je dus baisser la selle. changer un boyau. Quelle poisse ! J'en pleurerais !}}<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=René Lehmann|titre=Soleil pour les uns, ombre pour les autres|périodique=L'Aurore|pages=7|date=28/06/1952|lire en ligne=https://www.retronews.fr/journal/laurore/28-jun-1952/1717/3510927/7|accès url=libre}}</ref>. |
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==== Des écarts conséquents au terme de la 3e étape ==== |
==== Des écarts conséquents au terme de la 3e étape ==== |
Version du 22 mai 2024 à 00:28
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Les deux coéquipiers de l'équipe de France, Nello Lauredi et Bernard Gauthier roulent vers Rouen prendre la victoire d'étape et le maillot jaune. | |||||||||||||||||||||||||||||||
Généralités | |||||||||||||||||||||||||||||||
Course | 3e étape، Tour de France 1952 | ||||||||||||||||||||||||||||||
Type | Étape de plaine | ||||||||||||||||||||||||||||||
Date | 27 juin 1952 | ||||||||||||||||||||||||||||||
Distance | 189 km | ||||||||||||||||||||||||||||||
Pays | France | ||||||||||||||||||||||||||||||
Lieu de départ | Le Mans | ||||||||||||||||||||||||||||||
Lieu d'arrivée | Rouen | ||||||||||||||||||||||||||||||
Partants | 117 | ||||||||||||||||||||||||||||||
Arrivants | 113 | ||||||||||||||||||||||||||||||
Vitesse moyenne | 36,286 km/h | ||||||||||||||||||||||||||||||
Dénivelé | 1 150 m | ||||||||||||||||||||||||||||||
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Documentation |
La 3e étape du Tour de France 1952 s'est déroulée le entre les villes du Mans, qui accueille le Tour pour la première fois, et Rouen, ville-étape pour la troisième fois. Le parcours traverse les départements de la Sarthe, de l'Orne, de l'Eure et de la Seine-inferieure (Seine-Maritime) sur une route principalement plane avec quelques côtes et longue de 189 km. Il passe notamment par les villes d'Alençon, de Sées, de Bernay, de Grand-Couronne, de Petit Couronne et du Grand-Quevilly.
C'est la troisième étape des vingt-trois prévues de cette 39e édition du Tour de France, dont Fausto Coppi a pris le départ en tant qu'immense favori, en l'absence d'Hugo Koblet, vainqueur de l'édition précédente, et de Louison Bobet, champion de France en titre. Au départ de l'étape, le classement général est mené par le Belge Rik Van Steenbergen, maillot jaune depuis sa victoire lors de la première étape.
La victoire n'est pas disputée entre les deux coéquipiers de l'équipe de France. Le Français Nello Lauredi devance Bernard Gauthier, qui lui a laissé la victoire pour le bénéfice de la minute de bonification et l'obtention du maillot jaune. Le Hollandais Gerrit Voorting, lui aussi membre de l'échappée termine troisième avec 3 min de retard.
L'étape est plus courte que la distance moyenne des étapes de Tour de France de l'époque. Une seule échappée sérieuse parvient à se maintenir en tète pendant pratiquement toute l'étape. Les sept coureurs bénéficient pendant un temps d'une avance importante (jusqu'à 13 min) avant que le peloton ne réagisse et réduise l'écart quelque peu. Une chute vers la fin de l'étape provoque l'éclatement de l'échappée, et laisse les deux coureurs de l'équipe de France seuls en tête. Quatre abandons sont comptabilisés en cours d'étape.
La performance des deux français permet à l'équipe de France de remporter l'étape, de prendre le maillot jaune, de remporter une première fois le classement par équipes de l'étape et de prendre la tête de ce classement. Nello Lauredi remporte également le prix de la combativité.
Profil de l'étape
Le parcours de cette étape est inédit puisque aucune étape du Tour de France n'était encore jamais partie du Mans avant cette édition. Il emprunte la RN138 sur la quasi-totalité de l'étape entre Le Mans et Rouen. Le profil est principalement plat (particulièrement dans la deuxième partie) et aucune réelle difficulté n'est recensée. Enfin, la distance de l'étape est plus courte que les moyennes connues des Tours de France précédents[1].
La première partie commence à la sortie du Mans, dans la zone du quartier Gallière, avant de prendre la route nationale en direction d'Alençon. Cette portion ne comprend pas de grandes difficultés, à l'exception d'une courte côte à Piacé, puis de deux autres plus raides (avec des passages à 7 % de dénivelé) entre Gacé et Saint-Evroult-de-Monfort (900 mètres de dénivelé cumulés sur 100 km). La deuxième partie est également relativement plane, avec une pente douce sur sa première portion et davantage vallonnée dans la deuxième, entre Brionne et Moulineaux, avant la descente sur la vallée de la Seine et Rouen (550 mètres de dénivelé cumulés sur 90 km). L'étape se termine à Rouen sur l'avenue de Caen au bout d'une ligne droite de 1700 mètres[1],[2].
Dans les colonnes de L'Équipe, l'organisateur déclare que les conditions du parcours sont propices à la formation d'écarts sensibles : l'étape est courte et les difficultés se situent à la mi-parcours, laissant prévoir une deuxième partie d'étape bien roulante. Selon lui, le maillot jaune ne devrait pas être en danger, mais « des fluctuations sont possibles et le résultat ne sera vraisemblablement pas de ceux que l'on a tôt fait d'oublier. »[1].
Département | Lieu | km | Département | Lieu | km | |
---|---|---|---|---|---|---|
Sarthe | Le Mans | 0 | Orne | Marmouillé | 76 | |
La Bazoge | 9 | Nonant-le-Pin | 80 | |||
Saint-Jean-d'Assé | 15 | Gacé | 92 | |||
Saint-Marceau | 19 | Saint-Evroult-de-Monfort | 93 | |||
Beaumont-sur-Sarthe | 24 | Monnai | 106 | |||
Juillé | 26 | Eure | Broglié | 123 | ||
Piacé | 28 | Bernay | 134 | |||
La Hutte (Saint-Germain-sur-Sarthe) | 33 | Carrefour de Malbrouck (Carsix | 143 | |||
Fyé | 36 | Brionne | 149 | |||
Oisseau-le-Petit | 38 | Saint-Martin-du-Parc (Le Bec-Hellouin) | 152 | |||
Béthon | 39 | Bosrobert | 154 | |||
Arçonnay | 43 | Bourgthéroude-Infreville | 166 | |||
Orne | Alençon | 47 | Seine-inferieure | La Maison-Brulée (Moulineaux) | 173 | |
Valframbert | 51 | Moulineaux | 175 | |||
Forges | 55 | Grand-Couronne | 179 | |||
Le Perron (Saint-Gervais-du-Perron) | 59 | Petit Couronne | 183 | |||
Sées | 68 | Le Grand-Quevilly | 186 | |||
Chailloué | 74 | Rouen, Avenue de Caen | 189 |
Contexte au départ de l'étape
Au lendemain de la seconde étape qui s'est déroulée entre Rennes et Le Mans, quelques enseignements ont pu être tirés par les journalistes qui suivent le Tour, quant aux forces en présence et à la forme des différents coureurs et des équipes en ce début d'épreuve.
L'équipe de Belgique maîtrise le début du Tour
L'exploit collectif de l'équipe belge en ce début de Tour a été unanimement salué par la presse internationale, nationale et régionale, tant pour la performance de ses coureurs que pour la stratégie adoptée[4],[5],[6],[7]. Déjà détentrice du maillot jaune suite à la victoire de Van Steebergen lors de la première étape, l'équipe, en plus de défendre la tête du classement général face aux attaques des Italiens et des Français, est parvenu à remporter la deuxième étape avec l'ultime échappée de Rosseel et Close[8]. Après seulement deux étapes parcourues, l'équipe cumule deux victoires d'étape, deux victoires au classement de l'étape par équipes (Challenge International), deux jours en tête du classement général individuel et du classement général par équipes, et cinq coureurs dans le Top 10 du classement général individuel[9]. Les Belges n'avaient pas réussi un début de Tour de la sorte (cumulant deux étapes et deux jours en jaune) depuis 1926[7].
Van Steenbergen est déterminé à rester en « jaune »
« Je sais que je ne suis pas au bout de mes peines. Je sais que je vais être encore attaqué. C'est la course d'ailleurs. Je sais que je dois me métier, non seulement de Coppi, Bartali, Robic, Gem et autres grands, mais également d'un noyau de jeunes comme ce Pardoën qui me parait avoir du sang dans les veines. Il se peut donc que malgré mon vif désir de conserver très longtemps mon maillot jaune, j'arrive à le perdre. Mais ce sera avec l'espoir de le reprendre rapidement. Peut- être bien dans l'étape contre la montre. »
Grand rouleur et cycliste talentueux, Van Steenbergen, qui dispose d'une avance de plus de sept minutes sur la plupart des favoris (dont Coppi), ne fait malgré tout pas partie des favoris du Tour pour les observateurs, en raison notamment de ses limites en montagne. Ces derniers envisagent toutefois qu'il puisse garder la tête du classement jusqu'aux premiers cols[10],[11],[12].
Face à ceux qui pourraient avoir des doutes sur ses ambitions, il rappelle lui-même qu'il a finit deuxième du Tour d'Italie 1951[13]. Ainsi, lors de la deuxième étape, il a répondu aux attaques des favoris et des jeunes régionaux en quête d'une victoire d'étape, défendant son maillot jaune, et prouvant qu'il souhaitait le garder aussi longtemps que possible[14],[15].
Match nul entre les favoris du Tour
Consciente de la position de grand favori incarné par Coppi, récent vainqueur du Tour d'Italie, l'équipe de France a adopté une stratégie offensive lors des deux premières étapes afin d'essayer de gagner du temps avant les premiers cols de montagne. Leurs attaques et tentatives ont été nombreuses, mais systématiquement contrées par la stratégie défensive de l'équipe d'Italie, avec des contre-attaques de Coppi lui-même à plusieurs reprises[16],[17]. Au final, au terme des deux étapes, aucun des favoris présumés des deux équipes n'a réussi à prendre l'avantage sur les autres[18]. En revanche, plusieurs défaillances ont été observées chez leurs coéquipiers, autant chez les Italiens que chez les Français (dont Magni et Muller)[19]. Cette situation interroge sur leur capacité à accompagner leurs leaders sur la suite de l'épreuve[20]. Certains observateurs estiment que ces défaillances pourraient inciter les équipes, dans les jours suivants, à atténuer les attaques menées les uns contre les autres[21].
Déroulement de la course
Résumé de l'étape[a]
Départ du Mans et formation de la première échappée
Au matin du , les cyclistes ont un programme précis à suivre avant le départ de la course[3] :
- 10 h : signatures et ravitaillement Place des Jacobins, devant le Théâtre municipal du Mans ;
- 10 h 50 : appel des coureurs ;
- 11 h 5 : départ du défilé par la rue des Jacobins, la rue Claude-Blondeau, la rue Marchande, la rue Dumas, la place de la République, rue Gambetta, la rue Montoise, l'avenue Louis Cordelet et la route d'Alençon ;
- 11 h 15 : départ de l'étape devant la station-service BP.
La météo prévue est ensoleillée et très chaude, avec un vent est trois-quarts face défavorable.
Les 117 coureurs prennent le RN138 à la sortie du Mans et dès les premiers instants, deux coureurs de l'équipe Ouest / Sud-Est, Sabbadini et Vivier, prennent une avance de cent mètres sur le peloton[22]. Ils sont suivis par Quentin (France) et Corrieri (Italie) qui ne collaborent pas, puisque seuls les régionaux produisent l'effort, qui ne suffit pas puisque l'échappée est rapidement reprise par le peloton[23].
Une deuxième échappée se forme rapidement suite à l'attaque du Français Buchonnet (Nord-Est / Centre), suivi par Corrieri (Italie)[23],[22]. À La Bazoge (km 9), elle compte déjà 30 s d'avance sur le peloton[24],[25]. Le duo est rejoint au km 15 par Gauthier (France) qui a fait les efforts pour combler l'écart[23],[25]. Son initiative est imitée avec succès, après plusieurs tentatives[26], par Lauredi, son coéquipier, suivi par Caput (Paris), Voorting (Hollande[b]), Fachleitner (Sud-Est) et Milano (Italie), qui parviennent à s'extirper du peloton[23],[25]. Les cinq hommes rejoignent le trio de tête à Juillé (km 25)[23],[25], qui ne compte qu'une minute d'avance sur le peloton[24],[22]. Rapidement, Milano (Italie) crève et se fait reprendre par le peloton[23].
À l'arrière, le Belge Blomme crève également, ce qui oblige son équipe, qui défend le maillot jaune de Van Steenbergen, à ralentir quelque peu et à laisser quatre coureurs prendre deux minutes de retard pour l'attendre[24],[29].
L'écart augmente entre l'échappée et le peloton pendant une centaine de kilomètres
L'écart prend progressivement de l'ampleur. Un peu avant le passage à proximité de Fyé (km 35), les sept coureurs de tête comptent 1 min d'avance sur Bauvin (Nord-Est / Centre), qui s'est échappé, et 2 min 10 s sur le peloton[24]. La tête de course évolue avec cinq minutes d'avance sur l'horaire, à une moyenne de 40,5 km/h sur la première heure[23]. Douze kilomètres plus tard, à Alençon (km 47), l'écart est porté à 4 min 50 s[24]. Bauvin est repris tandis que Cieleczka (Nord-Est / Centre) tente de s'échapper[23].
Entre-temps, l'équipe de Belgique est de nouveau ralentie par la crevaison de Vanderstockt, lui aussi attendu par des coéquipiers[29],[30]. Dans le peloton, plusieurs coureurs sont lâchés et abandonnent, dont Derijcke (Belgique) soufrant depuis la veille, distancé depuis le km 30[31], Dufraisse (Ouest / Sud-Ouest) qui souffre de furoncles[32], et Ducard (Nord-Est / Centre), également malade[29].
Rossinelli (Nord-Est / Centre) tente de rejoindre l'échappée mais ne parvient pas à créer l'écart[30]. Pendant ce temps, les membres de l'équipe de France occupent la tête du peloton tout en tentant d'en ralentir le rythme[30]. L'échappée continue de gagner du temps : 6 min 50 s au Perron (km 59), 8 min à Sées (km 68) et 9 min 30 s à Nonant-le-Pin (km 79)[24]. Fachleitner (Sud-Est) devient alors virtuellement en maillot jaune[22].
La malchance continue pour l'équipe de Belgique, puisque Van Ende chute et se blesse en s'ouvrant le talon gauche sur une canette de ravitaillement[30]. De nouveau, des coureurs belges sont contraints de ralentir faire revenir leur coéquipiers dans le peloton[29].
Dans le groupe, Buchonnet (Nord-Est / Centre) crève aux alentours de Gacé mais parvient à rejoindre la tête[33].
Le rythme du peloton n'accélère pas, laissant l'écart filer. L'avance du groupe de tête atteint 11 min 45 s au km 110, puis 13 min 45 s au km 123[24],[25]. Buchonnet (Nord-Est / Centre) crève de nouveau dans les environs de Broglié et cette fois-ci, ne parvient pas à remonter[24],[33]. Il décide progressivement de se laisser rattraper par le peloton[34].
La réaction du peloton après le ravitaillement de Broglié
Après Broglié et le contrôle de ravitaillement, le rythme du peloton augmente alors que l'écart culmine à 14 min 5 s d'avance[22]. Au km 147, les six coureurs en tête devancent Buchonnet (Nord-Est / Centre), attardé, de 7 min 20 s et le peloton de 12 min 3 s. Au km 156, l'avance est retombée à 11 min 10 s[33].
L'explication finale entre les six hommes de tête
À 21 km de l'arrivée, Corrieri (Italie) crève et doit laisser partir les cinq autres coureurs de l'échappée[24]. Dans ce groupe, Caput (Paris), avec ses qualités de rouleur, fait figure de favori pour la victoire d'étape, tandis que Fachleitner (Sud-Est) est le mieux placé pour obtenir le maillot jaune[35]. Ce dernier dispose depuis le km 80 d'une avance suffisante pour dépasser Van Steenbergen au classement général et possède six secondes d'avance sur Lauredi (France), l'autre cycliste de l'échappée bien placé[36]. Les coureurs arrivent en bas d'une descente et franchissent un passage a niveau avant d'attaquer la côte de La Maison-Brûlée (km 171)[37]. La chaîne de vélo de Fachleitner (Sud-Est) saute et il est obligé de faire un écart, s'accrochant à Caput (Paris), ce qui entraîne une chute également pour Voorting (Hollande)[37],[24],[25]. Les deux membres de l'équipe de France, Lauredi et Gauthier, parviennent à éviter l'accident et filent ensemble vers Rouen. Voorting (Hollande) se relève et reprend la route sans trop de retard, suivi peu après par Fachleitner (Sud-Est). Caput (Paris), en revanche, qui a cassé sa roue arrière, est blessé au bras et à la jambe[33],[25].
À pleine vitesse, les deux français franchissent la ligne d'arrivée, Gauthier laissant gagner son coéquipier Lauredi pour que celui-ci puisse bénéficier de la minute de bonification[24]. Voorting (Hollande) franchit la ligne en troisième position, 3 min 25 s après les deux Français. Corrieri (Italie) qui a rattrapé Fachleitner entre-temps, franchit la ligne avec 6 min de retard. Le peloton, qui a rattrapé Caput (Paris)[38], termine l'étape avec 10 min 31 s de retard[33].
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Gauthier (France), Corrieri (Italie) et Buchonnet (Nord-Est / Centre) en échappée à Saint-Jean d'Assé.
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Ravitaillement de l'échappée à Broglié. Au premier plan Gauthier (France), Corrieri (Italie) et Voorting (Hollande).
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Buchonnet (Nord-Est / Centre) crève dans les environs de Broglié
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Corrieri (Italie) crève également et voit l'échappée s'éloigner.
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Louis Caput (Paris) après sa chute, entouré de la foule, attend que son vélo soit réparé.
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Lauredi (France) enfile le maillot jaune alors que Van Steenbergen n'est toujours pas arrivé.
Autour de la course
Dans le journal Libération du , Jacques Marchand dénonce les conditions d'hébergement des certins coureurs (notamment celles proposées au Mans), principalement ceux qui composent les équipes régionales, ne sont pas toujours idéales, avec des problèmes liés à la nourriture, au bruit et au manque de tranquillité. Logeant au sein d'hôtels remplis de clients venus spécialement pour le Tour, ou a proximité de la place du Mans où se déroulent des concerts, les conditions n'ont pas été dignes selon lui, d'une épreuve longue et exigeante[24].
Les voitures et motos suiveuses sont nombreuse sur le Tour, si bien que lorsque l'Italien Corrieri a crevé subitement, l'incident provoqua un carambolage des voitures et plusieurs motos tombèrent au sol[39].
Étape chaude, les coureurs ont a plusieurs reprises donné court à ce qui est appelle la « la course à la canette » qui consiste à rentrer rapidement dans un commerce pour récupérer des cannettes et bouteilles pour les ramener aux membres de son équipe.
L'avance de Lauredi sur le peloton était tellement importante qu'il avait déjà terminé son tour d'honneur avec un maillot jaune neuf quand Van Steenbergen le porteur de la tunique franchit la ligne à Rouen[24].
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Baroni (Italie), Vanderstockt (Belgique) et Kemp (Luxembourg) vont chercher de l'eau dans un café de bord de route.
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Van Kerckhove (Belgique), Trobat (Espagne), Rolland (France) s'arrêtent également dans un commerce pour récupérer des rafraichissements.
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Un spectateur propose un seau d'eau à Bonnaventure (France) pour que ce dernier se rafraichisse.
Bilan de l'étape
Faits marquants de l'étape
L'exploit des Français Lauredi et Gauthier
La performance des « tricolores », et particulièrement celles des deux Français Lauredi et Gauthier, a été largement reconnue par la presse[40],[41],[42]. Grâce à leur échappée et leur victoire, ils ont réussi à ravir le maillot jaune et la tête du classement par équipes à l'équipe de Belgique.
Lauredi avait réalisé un bel exploit lors de la première étape en prenant du temps sur Coppi, mais il avait déçu lors de la deuxième en perdant son avantage[43]. Brillant sur la troisième, il est jugé par beaucoup de journalistes comme un porteur du maillot jaune sérieux, d'autant qu'il dispose désormais de onze minutes d'avances sur Coppi[44],[36],[37]. Ravi de porter le premier maillot jaune de sa carrière (qui est également le premier maillot jaune de l'équipe de France depuis 1948[41]) et de signer sa troisième victoire d'étape sur le Tour de France, le coureur d'origine italienne se projette déjà sur la suite de l'épreuve : « Je sais que Coppi va me rendre la pareille un de ces jours prochains. Mais cette fois je serai sur mes gardes et je ferai les efforts nécessaires. Il n'est plus temps de courir à l'économie maintenant. Le Tour de France est bien entamé. II ne faut jamais remettre au lendemain... »[44].
La performance de Gauthier, son partenaire d'échappée, est également louée dans la presse[45],[46]. Ce dernier exprime sa volonté de continuer à soutenir « son ami » en déclarant : « Je suis prêt à recommencer, dès demain, s'il le faut pour aider Nello à conserver son paletot. Chacun son tour, moi j'y ai eu droit. Oui mais lui, il ne reste pas en rade dans les cols. »[44]. Aux côtés de la performance des deux hommes, la chance qu'ils ont eue en évitant la chute collective de l'échappée est également soulignée[22],[47],[48].
Enfin, l'attitude collective de l'équipe de France est soulignée dans les comptes-rendus de l'étape dans la presse. Dans le peloton, les autres « tricolores » ont travaillé à ralentir le rythme autant que possible pour augmenter l'écart[35],[48]. Geminiani, qui a passé sa journée dans le peloton, confirme fait le constat d'échec de la stratégie adoptée lors des deux première étapes : « Dans les deux premières étapes, nous avons attaqué pour nous retrouver chaque fois avec Coppi et sans aucun bénéfice pour un tricolore [...]. Nous avons compris. ». Devant l'impossibilité de s'échapper, il confirme et assume le changement d'attitude : « Nous avions convenu de rester dans le peloton pour capter l'attention de nos adversaires, permettant ainsi à l'un de nos autres équipiers de se détacher plus facilement. Le coup devait réussir. Il a réussi. »[26].
La stratégie française est en revanche critiquée à Rouen par les coureurs italiens : « Nous comprenons qu'ils ne mènent pas, mais au lieu de se mêler à nous, ils auraient dû nous laisser diriger la chasse. »[49].
La malchance de l'équipe de Belgique
L'équipe de Belgique a été confrontée à une série de malchances. Après avoir dominé les deux premières étapes, elle a rencontré de nombreuses difficultés lors de la troisième, notamment avec des crevaisons, des chutes et un abandon. En général, la fatigue des efforts consentis en début de Tour est supposée être responsable du manque de réaction collective pour défendre le maillot jaune[50],[38],[51]. Seuls Van Steenbergen et Ockers ont réellement participé à la poursuite de l'échappée[45],[47].
Van Steenbergnen se défend en déclarant : « Je n'avais personne à mes côtés au moment de l'attaque du départ. »[52]. Le leader déchu relativise toutefois sa perte du maillot jaune en considérant le manque de chance qui a condamné son équipe aujourd'hui : « Mes coéquipiers étaient fatigués par les deux premières étapes. La malchance s'en est melée ... et les Français nous ont facilement bridés Ockers et moi. »[53].
Fachleitner et Caput, les autres malchanceux du jour
Fachleitner (Sud-Est) et Caput (Paris) avaient tous deux des raisons de se réjouir d'avoir choisi la bonne échappée : Fachleitner était, pendant une partie de l'étape, le coureur le mieux placé dans le groupe pour endosser le maillot jaune, tandis que Caput était le favori pour remporter l'étape au sprint[54].
Malheureusement pour eux, leur chute a anéanti leurs chances. Fachleitner termine 5e de l'étape et 6e au général ; il relativise en disant : « Je n'ai pas le maillot jaune, c'est dommage. Je le regrette surtout pour mes camarades de l'équipe mais me voilà bien placé au général. Rien ne dit que mon jour ne viendra pas enfin. »[55]. Fachleitner remporte le prix de la malchance au terme de l'étape[56].
Caput (Paris), quant à lui, finit loin, rattrapé dans le peloton, et ne peut cacher son amertume à l'arrivée : « Ma blessure au coude, c'est un bobo, rien du tout, mais quelle rage quand j'ai vu s'écrouler mon rêve ! Oui, je rêvais de revenir au premier plan et, en animant cette échappée, je me voyais déjà second ou troisième du classement général ! On a mis dix minutes à me trouver un vélo de rechange, celui de Papazian, et puis je dus baisser la selle. changer un boyau. Quelle poisse ! J'en pleurerais ! »[57].
Des écarts conséquents au terme de la 3e étape
Alors que le Tour n'en est qu'au terme de sa troisième journée, les écarts au général sont déjà conséquents entre le maillot jaune et le groupe des favoris (plus de onze minutes)[44]. Coppi, le favori désigné par tous les observateurs, réagit le soir de l'étape : « On n'aurait jamais dû laisser partir Lauredi. Ses qualités nous sont connues et l'on sait qu'il est dangereux. ». Donnant raison à ceux qui supputent une concurrence néfaste dans l'équipe italienne, il déclare que s'il avait été le seul leader, il aurait mené la chasse pour ne pas perdre ce temps précieux qu'il faudra récupérer ultérieurement : « Dans les deux premières étapes, c'est toujours moi qui ai riposté aux offensives des Français et des Belges. Je ne veux pas sans cesse payer de ma personne. A chacun son tour... »[58].
Bilan par équipe
Les équipes engagées dans le Tour de France représentent à la fois des nations et des régions depuis 1930[59]. Une nouveauté réglementaire apparaît lors de l'édition 1952 : la création d'un classement par équipes à la fin de chaque étape (basé sur le cumul du temps de course des trois meilleurs coureurs de chaque équipe à l'arrivée), assorti d'une prime versée à la première équipe ainsi qu'à la première équipe régionale (cumulable)[60].
Cette « course dans la course » est une innovation assumée par l'organisateur afin « que chaque concurrent reste en course jusqu'à Paris, pour le développement de tactiques d'équipe aussi subtiles qu'attrayantes ». En effet, la direction du Tour souhaite que la victoire d'équipe tende à l'équivalence de la victoire individuelle afin de mettre en valeur la performance des coéquipiers (parallèlement à celles de leurs leaders), tout autant que les défaillances et les attardés qui peuvent avoir une influence sur le classement de l'équipe à l'arrivée[60].
Classement de l'équipe et des meilleurs coureurs[61],[62] | Analyse dans la presse régionale, nationale et étrangère |
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Suisse (dir. technique : A. Burtin) : 8/8 coureurs toujours en course.
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Classement de l'équipe sur la 3e étape : 12e | Dans L'Impartial, Lelio Rigassi remarque la malchance des coureurs suisses, non épargnés par les problèmes mécaniques et les chutes. Trois coureurs suisses finissent attardés, parce deux d'entre eux ont attendu Reiser tombé et obligé de changer de vélo. Selon lui, désormais la Suisse « ne peut plus compter que sur 2 hommes, Aeschlimann et Weilenmann, qui nous déclara lui-même ce matin que l'équipe suisse n'avait pas intérêt à chercher l'exploit personnel, mais qu'elle devait attendre les Alpes où la chaleur ne serait plus aussi tropicale que dans ces trois étapes. »[63]. |
Trois meilleurs coureurs classés :
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Belgique (dir. technique : S. Maes) : 11/12 coureurs toujours en course • 2 victoires d'étape • 2 maillots jaune • 2 fois meilleure équipe de l'étape • 4 coureurs dans le Top 10 du général.
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Classement de l'équipe sur la 3e étape : 5e | Dans Le Drapeau Rouge, la chronique du jour regrette les malheurs et la malchance des Belges qui expliquent en partie l'impossibilité pour l'équipe de répondre à l'échappée du jour entrainant la perte du maillot jaune. Si la situation n'est pas jugée « catastrophique », pour autant « ce recul ne jouera certainement pas à l'avantage de l'équipe. Cette journée peut aussi avoir des répercussions sur le moral des hommes. »[64].
Dans Le Soir, Antoine Herbauts regrette que le « sauvetage » de quelques coureurs donc celui de Blomme, victime de plusieurs crevaisons, ait « ruiné tout l'edifice bâti entre Brest et Le Mans » en contraignant les coureurs belges qui auraient pu participer à une contre-attaque à attendre leurs coéquipiers[65]. |
Trois meilleurs coureurs classés : | |
Italie (dir. technique : A. Binda) : 12/12 coureurs toujours en course.
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Classement de l'équipe sur la 3e étape : 3e | Dans La Stampa, Vittorio Varale constate le succès du jour des Français : « Le plan d'attaque français, visant à la fois la victoire d'étape, le maillot jaune, et l'écart avec Coppi et Bartali, a été un succès. Pour le contrer, une contre-offensive résolue italo-belge aurait été nécessaire, mais elle n’a pas eu lieu. Coppi, prudent, n'a pas réagi, et Magni, encore souffrant, n’a pas pris l’initiative. »[42].
Dans La Gazzetta dello Sport, Guisepe Ambrosini salut également la belle étape de l'Equipe de France et l'effort produit auquel les Italiens n'ont pas apporté de réponse. Pour autant, il regrette que Corrieri n'ait pas pu aller au bout de l'échappée, victime d'une crevaison : « Bien que les Italiens ne prévoient pas de victoires d'étape avant Nancy. il faut avouer que celle que Corrieri aurait pu remporter aujourd'hui rait contribué à rehausser le moral de l'équipe. D'ailleurs, elle n'auras pas été imméritée, Corrieri ayant fourni une aide appréciable au nouveau porteur du maillot jaune. »[66] |
Trois meilleurs coureurs classés : | |
France (dir. technique : M. Bidot) : 11/12 coureurs toujours en course • 1 victoire d'étape • 1 maillot jaune • 1 fois meilleure équipe de l'étape • 2 coureurs dans le Top 10 du général.
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Classement de l'équipe sur la 3e étape : 1re | |
Trois meilleurs coureurs classés :
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Hollande (dir. technique : K. Pellenaars) : 8/8 coureurs toujours en course • 1 coureur dans le Top 10 du général.
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Classement de l'équipe sur la 3e étape : 2e | Dans Les Sports de Belgique, Robert De Smet rappelle la belle performance de Voorting contré par la malchance de chuter avec Caput et Fachleitner, sans quoi il possedait « une belle chance de victoire dans une entreprise où il fut un des plus entreprenants. ». Voorting s'inscrit dans la lignée de van Est qui avait prit le maillot jaune en 1950 dans une échappée similaire[52].
Dans le journal de Deventer, les journalistes néerlandais se réjouissent que les espoirs de l'équipe de Hollande ne repose pas seulement sur van Est et Wagtmans, comme le prouve la 3e place au classement par équipes[67]. |
Trois meilleurs coureurs classés : | |
Espagne (dir. technique : M.Canardo) : 7/8 coureurs toujours en course.
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Classement de l'équipe sur la 3e étape : 5e | Dans Libertad, Mariano Canardo se félicite de la bonne tenue de l'équipe d'Espagne qui a évité sur l'étape du jour, les crevaisons et les pannes au contraire de beaucoup d'autres équipes. Il rappelle que l'objectif collectif fixé est de finir à la première place des équipes à huit coureurs (ils sont pour l'instant deuxième derrière l'équipe d'Hollande), mais que pour l'instant l'attitude adoptée est plutôt portée sur l'attente et la limitation des dégâts causés également par la grande chaleur « j'ai été obligé de retenir à quatre ou cinq reprises Gil Solé, qui, fort et impétueux, voulait se lancer, sans tenir compte de mes ordres de se réserver pour la montagne. »[68]. |
Trois meilleurs coureurs classés : | |
Luxembourg (dir. technique : N. Frantz) : 5/8 coureurs toujours en course.
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Classement de l'équipe sur la 3e étape : 5e | |
Trois meilleurs coureurs classés : | |
Paris (dir. technique : F. Mithouard) : 10/12 coureurs toujours en course.
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Classement de l'équipe sur la 3e étape : 5e | |
Trois meilleurs coureurs classés : | |
Nord-Est / Centre (dir. technique : S. Ducazeaux) : 11/12 coureurs toujours en course • 2 fois meilleure équipe régionale de l'étape • 2 coureurs dans le Top 10 du général.
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Classement de l'équipe sur la 3e étape : 5e | Dans L'Est Républicain, Jo Sauvage remarque que Bauvin a eu trop tard l'intuition de la bonne échappée, puisqu'il s'est retrouvée pendant une partie de l'étape entre le peloton et l'échappée. « Ce fut sa première étincelle du Tour! Dommage qu'elle ne fut pas d'un effet direct, car l'essai (mal terminé pour quelques-uns) des sept hommes de pointe aurait permis au Lorrain de faire un sérieux bond au classement général. Mais, c'est partie remise. »[46] |
Trois meilleurs coureurs classés : | |
Sud-Est (dir. technique : M. Guiramand) : 12/12 coureurs toujours en course • 1 fois meilleure équipe régionale de l'étape • 1 coureur dans le Top 10 du général.
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Classement de l'équipe sur la 3e étape : 4e | |
Trois meilleurs coureurs classés :
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Ouest / Sud-Est (dir.technique : L. Le Calvez) : 11/12 coureurs toujours en course.
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Classement de l'équipe sur la 3e étape : 5e | |
Trois meilleurs coureurs classés : | |
Afrique du Nord (dir. technique : R. Bernard) : 7/8 coureurs toujours en course.
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Classement de l'équipe sur la 3e étape : 5e | Dans La Dépêche de Constantine, Fernand Carreras se felicite que l'équipe des Nord-Africains finisse cette journée sans abandon : « On a l'habitude de dire couramment que la troisième étape est toujours la plus dure du Tour de France. C'est sans doute vrai. Félicitons-nous donc que nos sept gaillards soient arrivés dans les délais à Rouen. Pour eux, dont les ambitions sont fortement réduites, Il fallait se maintenir dans le gros peloton et comme celui-ci sommeilla puis fut coupé dans son effort par l'équipe de France, la tâche devenait moins ingrate. ». Toutefois, son inquiétude se reporte sur Soler souffrant d'une inflammation à la jambe sur l'étape du jour, il estime ses chances de ne pas abandonner le lendemain assez faibles[69]. |
Trois meilleurs coureurs classés : |
Résultats
Classements de l'étape
Classement individuel de l'étape
Lauredi remporte l'étape non disputée avec Gauthier son coéquipier pour qu'il puisse prendre la minute de bonification[45]. Après la chute qui a fait éclater l'échappée, Voorting a été le premier à pouvoir reprendre la route[45]. Il franchit la ligne à la troisième place avec plus de trois minutes de retard. Arrivent ensuite, avec plus de six minutes de retard, deux autres membres de l'échappée attardés, Corrieri qui n'est pas tombé mais qui avait été retardé par une crevaison et Fachleitner. Le peloton arrive avec un retard de plus de dix minutes. Quinze coureurs sont attardés, Roger Rossinelli est le dernier coureur classé dans les temps avec un retard de presque vingt-deux minutes sur le vainqueur.
Classement individuel de la 3e étape | ||||
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Coureur | Pays | Équipe | Temps | |
1er | Nello Lauredi | France | France | en 5 h 12 min 31 s |
2e | Bernard Gauthier | France | France | + 0 s |
3e | Gerrit Voorting | Pays-Bas | Hollande | + 3 min 25 s |
4e | Giovanni Corrieri | Italie | Italie | + 6 min 4 s |
5e | Edouard Fachleitner | France | Sud-Est | + 6 min 10 s |
6e | Jacques Dupont | France | Paris | + 10 min 31 s |
7e | Henk Faanhof | Pays-Bas | Hollande | + 10 min 31 s |
8e | Jean Robic | France | France | + 10 min 31 s |
9e | Gottfried Weilenmann | Suisse | Suisse | + 10 min 31 s |
10e | Mario Baroni | Italie | Italie | + 10 min 31 s |
modifier |
-
Nello Lauredi
(Équipe de France)
Vainqueur de l'étape du jour -
Bernard Gauthier
(Équipe de France)
Second de l'étape du jour -
Gerrit Voorting
(Équipe de Hollande)
Troisième de l'étape du jour
Classement par équipe de l'étape
Grâce à la réussite des deux Français, l'équipe de France remporte largement le classement par équipe de l'étape avec plus de quinze minutes d'avance sur l'équipe de Hollande. Sud-Est est la première équipe régionale.
Classement par équipes de la 3e étape | ||||
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Équipe | Pays | Temps | ||
1er | France | France | en 15 h 46 min 34 s | |
2e | Hollande | Pays-Bas | + 15 min 26 s | |
3e | Italie | Italie | + 18 min 5 s | |
4e | Sud-Est | France | + 18 min 11 s | |
5e | Belgique | Belgique | + 22 min 32 s | |
5e | Espagne | Espagne | + 22 min 32 s | |
5e | Nord-Est / Centre | France | + 22 min 32 s | |
5e | Ouest / Sud-Ouest | France | + 22 min 32 s | |
5e | Afrique du Nord | France | + 22 min 32 s | |
5e | Paris | France | + 22 min 32 s | |
modifier |
Bonifications en temps
Le règlement du Tour de France offre des bonifications en temps aux premiers coureurs qui franchissent les cols répertoriés et à ceux qui arrivent premier et deuxième à l'arrivée de l'étape. Ces secondes gagnées permettent de prendre du temps sur les adversaires, au classement général de l’épreuve[70].
Coureur | Pays | Équipe | Secondes | |
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1 | Nello Lauredi | France | France | 1 min |
2 | Bernard Gauthier | France | France | 30 s |
Prix de la combativité
- Nello Lauredi (France) a obtenu cinq voix sur quatorze de la part du comité chargé d'élire le coureur le plus combatif de l'étape[71].
Primes attribuées
Un ensemble de prix et de primes sont attribuées à la fin de chaque étape venant alimenter les cagnottes de chaque équipe du Tour. Elles sont versées par l'organisateur ou des sponsors. L'organisateur a délibérément fait le choix de créer plusieurs catégories de primes afin qu'elles puissent récompenser tous les types de coureurs ainsi que les équipes et non plus seulement les vainqueurs[60].
Pos. | Bénéficiaire | Montant | Sponsor | |
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Classement de l'étape | 1er | Nello Lauredi | 100 000 fr. | Kleber-Colombes |
2e | Bernard Gauthier | 50 000 fr. | ||
3e | Gerrit Voorting | 25 000 fr. | ||
4e | Giovanni Corrieri | 16 000 fr. | ||
5e | Édouard Fachleitner | 12 000 fr. | ||
Première équipe au classement du jour | France | 100 000 fr. | Martini | |
Première équipe régionale du jour | Nord-Est / Centre | 50 000 fr. | Martini | |
Porteur du maillot jaune | Nello Lauredi | 100 000 fr. | La Suze | |
Coureur le plus combatif | Nello Lauredi | 100 000 fr. | Le Sucre | |
Coureur le plus malchanceux | Édouard Fachleitner | 20 000 fr. | Les Assurances | |
Prime du sang froid | Nello Lauredi et Bernard Gauthier | 20 000 fr. | Cynar | |
Compte tenu de l'érosion monétaire due à l'inflation, le pouvoir d'achat de 100 000,00 Anciens francs en 1952 est donc le même que celui de 2 401,66 Euros en 2022[73]. |
Classements à l'issue de l'étape
Classement général individuel
Lauredi et Gauthier (France) ont tous deux fait un bond au classement général, passant respectivement de la 40e à la 1re et de la 52e à la 2e place[74]. Voorting (Hollande) 3e de l'étape fait également une remontée au classement même s'il est arrivé 3 min derrière les deux français : il passe de la 52e à la 7e place[62].
Classement général | ||||
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Coureur | Pays | Équipe | Temps | |
1er | Nello Lauredi | France | France | en 16 h 38 min 41 s |
2e | Bernard Gauthier | France | France | + 3 min 43 s |
3e | Rik Van Steenbergen | Belgique | Belgique | + 4 min 4 s |
4e | Pierre Pardoën | France | Nord-Est / Centre | + 5 min 4 s |
5e | Alex Close | Belgique | Belgique | + 7 min 2 s |
6e | Édouard Fachleitner | France | Sud-Est | + 7 min 4 s |
7e | Gerrit Voorting | Pays-Bas | Hollande | + 7 min 38 s |
8e | Maurice Blomme | Belgique | Belgique | + 7 min 53 s |
9e | Robert Vanderstockt | Belgique | Belgique | + 7 min 58 s |
10e | Jean-Marie Cieleska | France | Nord-Est / Centre | + 8 min 12 s |
11e | Andrea Carrea | Italie | Italie | + 8 min 12 s |
12e | André Rosseel | Belgique | Belgique | + 9 min 15 s |
13e | Bernardo Ruiz | Espagne | Espagne | + 9 min 45 s |
14e | Pierre Molinéris | France | Sud-Est | + 10 min 15 s |
15e | Giovanni Corrieri | Italie | Italie | + 10 min 17 s |
modifier |
Classement de la montagne
Aucune ascension répertoriée n'a encore été franchie. Aucun coureur n'est donc classé au classement de la montagne.
Classement par équipes
Classement par équipes | |||
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Équipe | Pays | Temps | |
1re | France | France | en 50 h 4 min 33 s |
2e | Belgique | Belgique | + 4 min 46 s |
3e | Hollande | Pays-Bas | + 12 min 13 s |
4e | Nord-Est / Centre | France | + 16 min 11 s |
5e | Italie | Italie | + 18 min 5 s |
6e | Sud-Est | France | + 19 min 30 s |
7e | Ouest / Sud-Ouest | France | + 23 min 43 s |
8e | Sud-Est | France | + 19 min 5 s |
9e | Espagne | Espagne | + 28 min 22 s |
10e | Afrique du Nord | France | + 32 min 23 s |
modifier |
-
Nello Lauredi
(Équipe de France)
Leader du classement général individuel -
L'équipe de France
Leader du classement général par équipe
Abandons, exclusions
La liste des coureurs classés à l'arrivée d'une étape est établie par la direction du Tour en retirant de la liste de départ les coureurs qui ont abandonné en cours d'étape (abandon), les coureurs qui ont franchi la ligne d'arrivée avec un temps de course qui excède de 10 % celui du vainqueur (arrivée hors délais) et enfin les coureurs exclus pour une raison disciplinaire (mise hors course)[75].
Abandon
- André Dufraisse (Ouest / Sud-Ouest)[32].
- Robert Ducard (Nord-Est / Centre)[30].
- Germain Derijcke (Belgique) : Souffrant des ganglions.
- Robert Chapatte (Paris) : Souffrant d'une angine depuis Brest.
Statistiques
La 3e étape du Tour de France 1952 représente dans l'histoire du Tour depuis 1903[61],[76] :
- la 713e étape disputée (dont 75 semi-étapes) ;
- la 3e victoire d'étape dans la carrière de Nello Lauredi;
- le 1er maillot jaune de l'équipe de France depuis celui de Louison Bobet lors de la 13e étape du Tour de France 1948[41].
Notes et références
Notes
- Compte tenu de l'approximation de certains résumés d'étape rédigés par la presse nationale de l'époque et malgré les croisements d'informations, des inexactitudes peuvent demeurer dans le kilométrage des événements et la composition des échappées.
- Bien que le nom du pays soit officiellement Pays-Bas, l'équipe néerlandaise est référencée dans la presse de l'époque par synecdoque en tant qu'équipe de « Hollande »[27] et les coureurs catégorisés en tant que « Hollandais »[28], termes qui sont donc repris dans cet article.
Références
- « L'étape du jour. Encore une étape courte et les bosses à la mi-parcours. », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 4 (lire en ligne )
- (en-GB) « TDF 1952 - Stage 3 » , sur La Flamme Rouge (consulté le ).
- « Détail du parcours de la troisième étape », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 4 (lire en ligne )
- Louis Milecan, « Si cela continue, on va devenir prétentieux », Le Soir, , p. 7 (lire en ligne ).
- Claude Tillet, « Claude Tillet décrit la course », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 2 (lire en ligne ).
- Jean Leulliot, « Jean Leulliot fait le point », Le Populaire du Centre : hebdomadaire régional, , p. 7 (lire en ligne ).
- Jacques Marchand, « L'équipe belge a jugulé un Coppi entreprenant », Libération, , p. 1 et 6 (lire en ligne ).
- « Van Steenbergen s'est offert le luxe de sprinter pour assurer à la Belgique une nouvelle victoire au challenge Martini », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 1 (lire en ligne ).
- Jean Castera, « Rosseel gagne l'étape Rennes-Le Mans qui confirme la supériorité des Belges », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).
- Claude Tillet, « Van Steenbergen espère porter jusqu'a Lausanne le maillot jaune conquis à Rennes », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 1 et 2 (lire en ligne ).
- Jean Richard, « Van Steenbergen vainqueur à Rennes sera un leader difficile à détrôner », La Bourgogne républicaine, , p. 1 et 4 (lire en ligne ).
- Antoine Herbauts, « Insouciance », Ce Soir, , p. 7 (lire en ligne ).
- Jean Leulliot, « Van Steenbergen explose ! », L'Aurore, , p. 1 et 7 (lire en ligne ).
- Roger Flambart, « Cette victoire va m'obliger à changer mes plans. », La Dépêche de Constantine : journal politique quotidien, , p. 8 (lire en ligne ).
- René Melix, « Nullement surpris de sa position inattendue de leader Van Steenbergen : Depuis longtemps je désirais revêtir le maillot jaune dès la première étape », France-soir, , p. 8 (lire en ligne ).
- Roger Flambart, « Le film de l'étape », La Dépêche de Constantine, , p. 8 (lire en ligne ).
- Guiseppe Ambrosini, « Le point de vue italien : Binda et ses hommes fidèles à leur ligne de conduite », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 4 (lire en ligne ).
- « Classement de la 2e étape : Rennes - Le Mans », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 2 (lire en ligne )
- Abel Michea, « L'étape de la soif Rennes-Le Mans aurait pu être désastreuse pour les Italiens et les Français », L'Humanité, , p. 6 (lire en ligne ).
- Claude Tillet, « Claude Tillet décrit la course », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 2 (lire en ligne ).
- Albert Van Laethem, « La défaillance de certains pourrait calmer la violence du choc franco-italien », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 8 (lire en ligne ).
- A. Baker d'Issy, « Lauredi se mefie de Pardoen », La Vigie Marocaine, , p. 1 et 12 (lire en ligne )
- Gaston Bénac, « Du Mans a Rouen, 189 kilomètres (en principe) faciles... », France-Soir, , p. 8 (lire en ligne )
- Jacques Marchand, « Lauredi détaché avec Bernard Gauthier prend le maillot jaune », Libération, , p. 6 (lire en ligne )
- Robert Penillault, « Mon chronomètre m'a dit », L'Humanité, , p. 6 (lire en ligne )
- Albert de Wetter, « Nello Lauredi méditait son coup depuis Brest », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 1 et 2 (lire en ligne )
- « Classement par équipes pour le Challenge Martini », L'Équipe, , p. 2 (lire en ligne ).
- « Ceux du Tour de France 1952 et leurs dossards », L'Équipe, , p. 8 (lire en ligne ).
- René Mellix, « La course vue de l'arrière », France-Soir, , p. 8 (lire en ligne )
- A. Baker d'Issy, « A. Baker d'Issy raconte l'étape », Le Populaire du Centre, , p. 7 (lire en ligne )
- « Le docteur craint que le Belge Derijcke ne puisse repartir », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 4 (lire en ligne ).
- C. P. François, « Les Limousins dans le Tour », Le Populaire du Centre, , p. 7 (lire en ligne )
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- Albert Montrouge, « Le point du jour », L'Echo du Centre, , p. 6 (lire en ligne )
- Claude Tillet, « Claude Tillet décrit la course », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 1 et 2 (lire en ligne )
- Jean Leulliot, « Allez les Français ! », L'Aurore, , p. 7 (lire en ligne )
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- Roger Lachat, « Avoir un bon copain », Le Franc-Tireur, , p. 7 (lire en ligne )
- Jacques Godet, « Quand la chance s'ajoute à l'audace, à l'ardeur et à l'intelligence », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 1 (lire en ligne )
- « Lauredi successeur... de Bobet ! », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 2 (lire en ligne )
- (it) Vittorio Varale, « Il francese Lauredi vince a Rouen e conquista la maglia gialla del Tour », La Stampa, (lire en ligne )
- Louis Lapeyre, « Sur le ruban des kilomètres », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 2 (lire en ligne ).
- Jean Lambertie, « Fausto Coppi s'inquiète : il sera difficile de rattraper 11 minutes au niveau leader dans la montagne », Le Franc-Tireur, , p. 7 (lire en ligne )
- Abel Michea, « Lauredi et Gauthier prennent la tête du classement général », L'Humanité, (lire en ligne )
- Jo Sauvage, « Rescapés d'une échappée à sept, Lauredi (1er) et Gauthier (2e) terminent nettement détachés à Rouen. », L'Est Républicain, , p. 6 (lire en ligne )
- Fernand Carreras, « Le Français Lauredi en jaune », La Dépêche de Constantine, , p. 6 (lire en ligne )
- Jacques Goddet, « Quand la chance s'ajoute à l'audace, à l'ardeur et à l'intelligence », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 1 et 3 (lire en ligne )
- Albert de Wetter, « Tactique de bonne guerre », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 3 (lire en ligne )
- André Chaillot, « Bonne journée pour les tricolores ! », Libération, , p. 1 (lire en ligne )
- « Le réveil des tricolores », Le Populaire du Centre, , p. 7 (lire en ligne )
- Robert De Smet, « Les malheurs de Blomme et l'abandon de Derijcke ont préparé la défaite de Van Steenbergen », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 3 (lire en ligne )
- Louis Vincent, « Le verrou français à fonctionné », Le Figaro, , p. 10 (lire en ligne )
- Roger Bastide, « Dans la roue des régionaux », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 3 (lire en ligne )
- Lucien Grimault, « L'homme de l'étape : Edouard Fachleitner », L'Humanité, , p. 6 (lire en ligne )
- Roger Bastide, « Le Fach cuvée 1952 a oublié de se décourager », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 3 (lire en ligne )
- René Lehmann, « Soleil pour les uns, ombre pour les autres », L'Aurore, , p. 7 (lire en ligne )
- Albert de Wetter, « Coppi affirme qu'il n'aurait jamais laissé Lauredi s'échapper », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 3 (lire en ligne )
- Fabien Conord, Le Tour de France à l'heure nationale, Paris cedex 14, Presses Universitaires de France, coll. « Hors collection », , 360 p. (ISBN 9782130621669, lire en ligne), « Chapitre 1. - Gloires et ombres des années 1930 », p. 15-50.
- Jacques Goddet, « Jacques Goddet analyse le caractère du Tour 52 : IV. - Donner une chance, une compensation, une récompense à ceux qui créent le mouvement », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 8 (lire en ligne ).
- « Histoire - Tous les classements, partants, étapes, porteurs de maillots, vainqueur d'étapes sur le Tour de France », sur www.letour.fr (consulté le ).
- « Classement de la 3e étape Le Mans-Rouen », L'Équipe : le stade, l'air, la route, , p. 2 (lire en ligne )
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Voir aussi
Liens externes
- Résultats de l'étape sur le site officiel du Tour
- Édition du journal L’Équipe du jour de l'étape (également organisateur du Tour)
Bibliographie
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