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Adaptée au cinéma en [[1952 au cinéma|1952]] sur une réalisation de [[Charles Brabant]] et [[Marcello Pagliero]], également adaptée à la télévision en [[1974 à la télévision|1974]] par André Flédérick.


== Résumé ==
== Argument ==
Dans une petite ville du sud des États-Unis, deux hommes noirs sont [[Accusation infondée de viol|à tort accusés de viol]]. L'un est tué par Thomas, un citoyen américain blanc, l'autre s'enfuit et tente une première fois de se réfugier chez Lizzie, une prostituée blanche, dont Fred, le cousin de Thomas, est client. Ce dernier, puis un sénateur, tentent d'obtenir d'elle une fausse déclaration pour permettre de sauver l'assassin. Elle refuse de se parjurer à plusieurs reprises, en dépit des moyens utilisés pour l'en convaincre. Quand l'homme noir revient se cacher chez elle, elle lui tend un revolver qu'il refuse de prendre : « Je ne peux pas tirer sur des Blancs », affirme-t-il. Il s'enfuit, et c'est un autre Noir, tout aussi innocent, qui est lynché par la foule. La pièce se clôt sur un affrontement entre Lizzie et Fred, mais celle-ci le menaçant de son revolver, finit par lui avouer son incapacité à tirer sur un homme tel que lui.
Dans une petite ville du sud des États-Unis, deux hommes noirs sont [[Accusation infondée de viol|à tort accusés de viol]]. L'un est tué par Thomas, un citoyen américain blanc, l'autre s'enfuit et tente une première fois de se réfugier chez Lizzie, une prostituée blanche, dont Fred, le cousin de Thomas, est client. Ce dernier, puis un sénateur, tentent d'obtenir d'elle une fausse déclaration pour permettre de sauver l'assassin. Elle refuse de se parjurer à plusieurs reprises, en dépit des moyens utilisés pour l'en convaincre. Quand l'homme noir revient se cacher chez elle, elle lui tend un revolver qu'il refuse de prendre : « Je ne peux pas tirer sur des Blancs », affirme-t-il. Il s'enfuit, et c'est un autre Noir, tout aussi innocent, qui est lynché par la foule. La pièce se clôt sur un affrontement entre Lizzie et Fred, mais celle-ci le menaçant de son revolver, finit par lui avouer son incapacité à tirer sur un homme tel que lui.



Version du 18 mai 2024 à 20:25

La Putain respectueuse
Auteur Jean-Paul Sartre
Pays France
Genre Pièce de théâtre
Éditeur Gallimard
Date de parution 1947
Date de création 8 novembre 1948
Metteur en scène Julien Bertheau et Jean-Paul Sartre
Lieu de création Théâtre Antoine
Série 719

La Putain respectueuse (titrée à l'origine La respectueuse)[1] est une pièce de théâtre en un acte et deux tableaux de Jean-Paul Sartre publiée en 1947 et représentée pour la première fois le au Théâtre Antoine (avec Morts sans sépulture). L'histoire est inspirée de celle des Scottsboro Boys.

Adaptée au cinéma en 1952 sur une réalisation de Charles Brabant et Marcello Pagliero, également adaptée à la télévision en 1974 par André Flédérick.

Argument

Dans une petite ville du sud des États-Unis, deux hommes noirs sont à tort accusés de viol. L'un est tué par Thomas, un citoyen américain blanc, l'autre s'enfuit et tente une première fois de se réfugier chez Lizzie, une prostituée blanche, dont Fred, le cousin de Thomas, est client. Ce dernier, puis un sénateur, tentent d'obtenir d'elle une fausse déclaration pour permettre de sauver l'assassin. Elle refuse de se parjurer à plusieurs reprises, en dépit des moyens utilisés pour l'en convaincre. Quand l'homme noir revient se cacher chez elle, elle lui tend un revolver qu'il refuse de prendre : « Je ne peux pas tirer sur des Blancs », affirme-t-il. Il s'enfuit, et c'est un autre Noir, tout aussi innocent, qui est lynché par la foule. La pièce se clôt sur un affrontement entre Lizzie et Fred, mais celle-ci le menaçant de son revolver, finit par lui avouer son incapacité à tirer sur un homme tel que lui.

Distribution, Théâtre Antoine, 1946

Thématiques abordées

Adaptations

Notes et références

  1. L'emploi du mot putain dans les œuvres littéraires et autres publications a été susceptible de poursuites pénales jusqu'en 1962 (procès gagné par Maurice Garçon). Certaines éditions du texte sont titrées La P… respectueuse.