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====L'entrainement ====
====L'entrainement ====

Version du 20 mai 2024 à 01:32

Philip Boit
Philip Boit aux Championnats du monde de 2011.
Biographie
Naissance
Nationalité
Activités
Autres informations
Taille
1,8 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Poids
70 kgVoir et modifier les données sur Wikidata
Sports

Philip Boit, né le à Kesses, au Kenya, est un fondeur kényan et le premier athlète de son pays à participer aux Jeux olympiques d'hiver[1].

Biographie

Eldoret

Philip Boit est né à Kesses, dans le comté Uasin Gishu[2], près d'Eldoret, une ville, Sur les hauts plateaux de la vallée du Rift à plus de 2 000 mètres d'altitude, à l'ouest du Kenya, en Afrique[3], d'où sont originaires de nombreux champions d'athlétisme kenyans tel Kipchoge Keino plusieurs fois champion olympique qui se trouve être à l'origine d'un centre d'entraînement de haut niveau en altitude de l'IAAF à Eldoret favorisant l'émergence de champions dans le pays[4] et faisant de cette ville la Mecque de la course à pied à travers le monde[5] en regroupant les meilleurs coureurs à pied kényans[3]. C'est dans ce contexte que Philip Boit commence une carrière de coureur de fond dans une famiile de fermier mais où son propre oncle Mike Boit a déjà remporté une médaille de bronze en athlétisme, demi-fond, sur le 800 mètres des Jeux olympiques d'été de Munich de [4],[6].

Préparation pour les Jeux

Le projet d'une entreprise de sportwear

En L'entreprise Nike qui commence à tourner ses activités vers les sports d'hiver et qui sponsorise déjà de nombreux athlètes kényans cherche des candidats parmi eux pour une proposition de sponsoring d'athlètes en vue de participer aux Jeux Olympiques d'hiver[7],[5]. Le contact avec les athlètes kényans se fait par l'intermédiaire de l'ancien entraineur de l'équipe nationale kényane Mike Kosgei qui en quitte ses fonctions pour partir entrainer l'équipe de Finlande[8] Nike lui demande de choisir deux athlètes pour leur projet[9]. Kosgei choisit Philip Boit et Henry Bitok (fi) spécialiste du 3 000 mètres steeple[10] , [9]. Mark Bossardet directeur de « Global athletics » chez Nike fait partie de ceux à l'orgine du projet. L'idée sous-jacente est de transposer les qualités athlétiques des coureurs à pied kényans sur une discipline comme le ski de fond[11],[9],[7].

« We were sitting around the office one day and we said, 'What if we took Kenyan runners and transferred their skills to cross-country skiing? »

— Mark Bossardet, propos rapporté dans le New york times du 20 décembre 1997[7]

« Un jour on était assis autour de la table et on s'est dit: "Ca ferait quoi si on prenait des coureurs kényans et qu'on transférait leur compétences en ski de fond?' »

— Mark Bossardet

Des critiques se font qui accusent l'entreprise Nike de vouloir faire une grossière opération de marketing[3], y voyant même une exploitation d'athlètes africains par une grande multinationale pour un projet voué à l'échec si on considère le scepticisme qui se développe à propos de l'idée de faire courir avec des skis des africains sur la neige[12]. Critiques que Charles Mokura, membre du comité national olympique du Kenya va écarter d'un revers de la main en conférence de presse[12]. Dans le même temps Gian-Franco Kasper secrétaire général de la Fédération internationale de ski a reproché à Nike de faire une opération de markéting pour gagner des parts de marché dans les sports d'hiver[7]. Philip Boit, lui, voit dans ce projet une bonne opportunité d'être sponsorisé pendant l'hiver pour s'entrainer pour les épreuves d'athlétisme de l'été[5]. Dans le même temps il pense que c'est une bonne opportunité pour participer à des jeux Olympiques alors que ses performances en fond et demi-fond ne lui permettent pas forcément de surmonter la concurrence qui règne sur ses distances dans l'équipe nationale du Kenya[8].

L'entrainement

Nike investit 2 000 dollars pour que Boit et Bitok se rende en Finlande[7],[11] où ils découvrent le ski de fond durant l'hiver -[4]. Les deux athlètes s'entrainent en ski de fond au centre d'entrainement national finlandais de Pajulahti (en) près de Lahti et à 110 km au nord-ouest d'Helsinki[7] durant les deux ans qui précédent les Jeux Olympiques d'hiver de [3] à Nagano au Japon afin d'y participer[4]. Ils bénéficient de l' encadrement de la préparatrice physique Tina Saminen[10], une employée de Nike qui fait aussi office d'attaché de presse[8] et de l'entraineur Jussi Lehtinen[7],[8]. Les deux kényans bataillent pour contrôler leurs skis dans les descentes les plus pentues[7]. Devant les difficultés, le froid, la nuit toujours présente[5], ils pensent à plusieurs reprises à retourner au Kenya[7]. Le comité olympique finlandais les aident en les intégrant dans des stages de préparation[8]. Boit participe à sa première course en Finlande en [8]. Ils deviennent la sensation en Finlande et on vient les voir skier à Lahti[8]. De son côté Nike consacre 1 an pour concevoir la tenue des athlètes aux couleurs du Kenya[7].

Boit participe à 5 courses internationales pour pouvoir remplir les conditions de participations aux Jeux Olympiques[11] Le Kenya n'ayant qu'une seule place qualificative pour ces Jeux Olympiques d'hiver de 1998, il est sélectionné aux dépens d'Henry Bitok pour représenter son pays en ski de fond sur le 10 km en style classique[4].

Philip Boit devient ainsi le premier africain à participer à des Jeux Olympiques d'hiver en ski nordique; le premier noir africain ayant participé à des Jeux Olympiques d'hiver étant le sénégalais Lamine Gueye en ski alpin aux Jeux Olympiques de Sarajevo en ex-Yougoslavie, actuelle Bosnie-Herzégovine, en [4]. Il est le premier kényan à participer à une édition des Jeux Olympiques d'hiver[4]. Etant l'unique athlète de sa délégation il devient logiquement le porte-drapeau du Kenya lors de la cérémonie d'ouverture aux Jeux[1],[4].

La présence de Boit aux Jeux Olympiques suscite l'incrédulité comme l'amusement de la part de coureurs kényans. Des officiels des instances du ski voient d'un mauvais oeil ce genre d'entreprise, s'inquietant de voir se développer un tourisme olympique dans des compétitions de haut niveau avec l'arrivée de sportifs avec de faibles compétences en ski[7]

Les 10 kilomètres en style classique d'Habuka

Le , sur le site olympique d'Hakuba des Jeux Olympiques de Nagano, la course du 10 km en style classique est lancée. Boit part sur la ligne de départ avec deux semaines sans entrainement parce qu'il a connu des problèmes stomacaux précédemment pour lesquels il a été hospitalisé[13]. Les conditions de courses sont rendues difficiles par la météorologie qui rend la neige de la piste de ski très collante du fait de la présence persistante de la pluie[3],[4]. Boit n'étant pas accoutumé à une neige humide et lente[4] il tombe plusieurs fois tout au long de la course[3]. Les observateurs notent qu'il donne plus l'impression de courir avec des skis que de glisser grâce à eux[14]. Dans une montée il est même amené à ne plus respecter le style classique pour skier en pas de skating ce qui peut le mener à la disqualification[13]. Alors que le champion norvégien Bjørn Dæhlie, considéré comme une légende dans le ski nordique[3],[4] a déjà remporté la course, soit sa sixième médaille d'or aux Jeux Olympiques à ce moment là[15],[4],[3],[16] et que Boit est toujours en course, il n'accepte pas de se rendre à la cérémonie de remise des médailles avant que le dernier coureur ne finisse sa course et qu'il attend sur la ligne d'arrivée pour le féliciter[17], retardant ainsi le protocole olympique[3],[4]. Boit se classe à la 92e et dernière place dans un temps de 47 min 25 s de la course[4] mais il est chaleureusement accueilli par Bjørn Dæhlie, qui a attendu son arrivée pendant de 20 min, dans une scène d'esprit sportif pour l'un et de tenacité pour l'autre qui est télévisée et qui marque en émotion ces Jeux Olympiques de [13],[18],[4],[3],[16],[19],[20]. Cette expérience est si marquante pour Boit qu'il donne le prénom de Dælhie à son fils né quelques semaines après la fin des Jeux de Nagano[4] et qu'une grande amitié nait entre les deux hommes, au point qu'après cette expérience de vie ils s'entraineront souvent ensemble en Norvège comme au Kenya[4].

L'après Nike

Philip Boit à Holmenkollen durant les championnats du monde de 2011.
Philip Boit aux Championnat du monde de Oslo en 2011.

En Nike abandonne le sponsoring de son athlète[5], mais Boit n'abandonne pas le ski de fond et souhaite poursuivre sa carrière de skieur pour participer aux Jeux olympiques d'hiver de 2002 à Salt Lake city aux États-Unis d'Amérique. Au kenya il s'entraine sur ski-roue et se finance en vendant des vaches de son troupeau pour atteindre son objectif[4]. Jusqu'à présent il pratiquait à la fois la course à pied et le ski nordique, à partir de il se consacre exclusivement au ski[4]. Il participe à différente compétition internationale en Finlande, en Suède, et participe aux championnats du monde à Ramsau, en Autriche en où il s'aligne sur le 10 km en style classique et termine à la 92 ème place sur 92 consurrents[21]

Sélectionné pour les Jeux de Salt Lake City, alors que Charles Mukora, membre du comité national olympique du Kenya avait annoncé pendant les Jeux de Nagano, dans l'effervescence du succès de Philip Boit, qu'il y'aurait pléthore d'athlètes kényans aux Jeux suivant;

« This is not a gimmick.I can assure you, you are going to hear a lot more about Kenya and skiing. At the next Games there will be more and more. That is a promise. »

— Charles Mukora, membre du comité national olympique du Kenya interviewé en 1998 par la BBC[13]

« Ce n'est pas une parole en l'air. Je peux vous l'assurer, vous allez entendre parler beaucoup plus du Kenya et du ski. Aux prochains Jeux (de 2002 NDLR) il y en aura de plus en plus. C'est une promesse »

— Charles Mukora

Boit est encore le porte-drapeau et le seul représentant de sa délégation à Salt Lake City [22]. Même Charles Mukora manque à l'appel puisqu'il a été éclaboussé par le scandale d'attributions des Jeux Olympiques de Salt Lake City[N 1],[23] quelques années plus tôt. Toutefois l'édition des Jeux de Salt Lake City voit la participation d'un autre ressortissant d'un pays africain en la personne du camerounais Isaac Menyoli[24]. Durant ces Jeux Boit participe au sprint en style libre qui se déroule sur 1,5 km où il finit 64 ème sur 69 concurrents[25].

La dernière décennie d'une carrière sportive

Jeux Olympiques de Turin,

Aux Jeux olympiques d'hiver de 2006 de Turin en Italie, il est toujours le seul Kényan en lice, et termine 92 ème sur 97 concurrents à l'épreuve des 15 km en style classique sur le site de Pragelato, mais gagne une place au classement général après la disqualification pour dopage du skieur autrichien Martin Tauber [26].

Entre-deux Jeux -

Entre les Jeux de Turin et ceux de Vancouver il participe aux championnats du monde de Sapporo au Japon en , à ceux de Liberec en Tchéquie en , à la Scandinavian Cup en Finlande, à l'US SuperTour (anglais) à Minneapolis dans le Minnesota aux Etas-Unis[27].

Jeux Olympiques de Vancouver,

En 2010, son classement FIS ne lui permet pas d'avoir assez de points pour participer aux Jeux Olympiques de Vancouver au Canada où il planifiait de participer à l'épreuve des 15 kilomètres de ski de fond[1]. Il déclare être tombé malade à cause de la différence de climat et de température entre le Kenya et le Minnesota où il s'était déplacé pour participer aux courses qualificatives aux Jeux Olympiques sans pouvoir réussir à remplir les conditions de performance exigées [1]. S'il avait réussi à se qualifier pour les jeux de Vancouver, il y aurait été encore le seul athlète kényan en compétition[1].

En 2011 il déclare mettre un terme à sa carrière de skieur après sa participation aux championnats du monde sur le site d'Holmenkollen à Oslo en Norvège[1]. Mais l'année suivante, le , il participe, sur une proposition de Bjørn Dæhlie[28]à la Vasaloppet, une des courses populaires de ski de fond la plus célèbre dans le monde avec une distance de 90 kilomètres à parcourir entre Sälen et Mora en Suède. A la question: pourquoi a-t-il accepté de participer à l'une des courses les plus dures au monde? il répond:

« Bjørn Dæhlie spurte meg foran 200 mennesker om jeg ville gå Vasaloppet, så da måtte jeg nesten takke ja. »

— Bjørn Dæhlie m'a demandé devant 200 personnes si je voulais participer à la Vasaloppet, alors j'ai presque dû dire oui, Philip Boit[28]

Il termine la Vasaloppet dans le temps de h 9 min 45 s[29]. Quelques jours après il doit participer avec Bjørn Dæhlie à une autre course populaire en Norvège, la Birkebeinerrennet; mais en descendant une colline en ski il manque de rentrer en collision avec un vieil homme avant de se jeter dans le fossé et de se blesser assez gravement pour ne pas pouvoir s'aligner au départ[30].

Un pionnier pour l'Afrique

Philip Boit a inspiré de nombreux athlètes africains après sa prestation aux jeux Olympiques de Nagano. A leur sujet il disait:

« Ils se sont tous mis à la pratique hivernale parce qu'ils ont regardé la télévision en 1998 et se sont dit que si le Kenya pouvait le faire, ils le pouvaient eux aussi. Ils me disent : "Tu es un pionnier ! Sans toi, nous n'aurions pas pu nous aventurer dans les sports d'hiver" . »

— Philip Boit, Propos rapporté par Le Comité international olympique[4]

De fait Boit n'a jamais été rejoint par d'autres athlètes kényans aux Jeux Olympiques d'Hiver en dépit des déclarations de Charles Mukora en 1998, ou les espoirs de Boit en 2002 où il déclarait

« "The fact is that I'm the only Kenyan here but I hope that in the next Olympics at Turin there will be more Kenyans »

— Philip Boit, interview donné au Daily Nation en 2002[22]

« Le fait est que je suis le seul kényan ici mais j'espère qu'aux prochains Jeux à Turin il y aura plus de kényans »

— Philip Boit

.

Famille

Il est le neveu de Mike Boit, médaillé de bronze aux 800 m aux Jeux olympiques de Munich en 1972.

Sources

Notes

  1. Entachés d'accusations de corruptions divers membres du CIO ont démissionné en , dont Mukora accusé d'avoir touché directement 34 650 dollars américains du comité d'organisation des jeux de Salt Lake City. Sources:« Charles Mukora Biographical information », sur olympedia.org.

Références

  1. a b c d e et f (en) « Boit back after Olympic disappointment », sur Daily Nation, Nairobi, (consulté le )
  2. (en) Stephen Rutto, « How Nike experiment opened way for Boit in Olympics cross country skiing », The Standard, Nairobi,‎ (lire en ligne)
  3. a b c d e f g h i et j Maddy Savage, « Philip Boit and Bjorn Daehlie: Cross-country friends », sur BBC news, (consulté le )
  4. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s et t Comité international olympique, « Philip Boit, pionnier kényan du ski de fond et ami de Björn Daehlie ! », sur olympics.com, (consulté le )
  5. a b c d et e (en) Paul Mistor, « Kenya: It's Not Just for Runners Anymore », strata magazine online (consulté le )
  6. (en) Sa fiche sur le site de l'IAAF
  7. a b c d e f g h i j et k (en) Jere Longman, « OLYMPICS; Kenyans Trying That Other Cross-Country », New york times,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  8. a b c d e f et g Dino Di Meo, « Ski Nordique. Anciens athlètes, ils se sont reconvertis en Finlande. Deux Kenyans fondus de neige », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. a b et c Stephen Rutto, « How Nike experiment opened way for Boit in Olympics cross country skiing », The Standard, Nairobi,‎ (lire en ligne)
  10. a et b Patricia Jolly, « Philip Boit, le Kenyan qui rêve d'or sur la neige », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant)
  11. a b et c (en) « Winter Olympic Games: Kenyans take up the running on the snow trails », sur https://www.independent.co.uk/,
  12. a et b (en) Michael Wilbon (en), « Just Do It? Just Let Them Be », Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. a b c et d (en) « Cross Country Skiing Kenyan finishes last, but wins respect », sur BBC news, (consulté le )
  14. (en) « Cross Country Skiing Kenyan finishes last, but wins respect », sur BBC news, (consulté le ) : « he looked more like he was running on skis rather than sliding. »
  15. (en) « Sport: Winter Olympics 98: Cross Country Skiing Norwegian makes Winter Olympic history », sur BBC news, (consulté le ) : « Bjorn Daehlie has become the first man ever to get six gold medals at the Winter Olympics by winning the 10-kilometer cross-country race (...) Daehlie's triumph adds to the three golds he won at Albertville in 1992 and the two he collected at Lillehammer four years ago. »
  16. a et b (en) « Philip Boit: Kenya’s First Winter Olympian », Blog de qualité, (consulté le ) : « Relayed around the world, the scene of the two embracing each other seemed to embody the spirit of the Olympic Games. ».
  17. (en) Judd Ron C., The winter olympics: an insider's guide to the lgends, the lore, and the game: Vancouver edition, The Mountaineers Books, , 252 p. (ISBN 978-1-59485-327-2, lire en ligne).
  18. (en) « Sport: Winter Olympics 98: Cross Country Skiing Norwegian makes Winter Olympic history », sur BBC news, (consulté le ) : « In a fine show of sportsmanship, Daehlie postponed his celebrations until Philip Boit, the only Kenyan at the games, finished the course. »
  19. « Philip Boit et Bjorn Daehlie, une belle histoire de respect et d'amitié », sur https://www.rts.ch/, (consulté le ) : « Boit réalise ainsi les derniers mètres de la course sous les acclamations du public. A son arrivée, il est attrapé par le bras par Daehlie qui le félicite. L'image fait le tour du monde. »
  20. (en) Ben Wyatt et Paul Gittings, « Snow Leopard continues proud African tradition at Winter Games », sur CNN.com,
  21. « Fiche de la fédération internationale de ski des résultats de Philip Boit à la course de 10 km en style classique du championnat du monde à Ramsau en Autriche »
  22. a et b (en) « Boit back in action today at Olympics », sur Daily Nation on the Web (consulté le )
  23. (en) « Charles Mukora Biographical information », sur https://www.olympedia.org/ (consulté le )
  24. (en) « A few brave men », sur BBC news, (consulté le )
  25. « Fiche de la fédération internationale de ski des résultats en carrière de Philip Boit »
  26. « Fiche de la fédération internationale de ski des résultats de Philip Boit à la course de 15 km en style classique des jeux Olympiques de Turin en sur le site de Pragelato. »
  27. « Fiche de la fédération internationale de ski des résultats en carrière de Philip Boit. »
  28. a et b (no) Odd Inge Aas, « Philip Boit går Vasaloppet og Birken : Bjørn Dæhlie spurte meg foran 200 mennesker. Jeg måtte si ja. », Aftenposten,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  29. « Fiche de la fédération internationale de ski des résultats de Philip Boit à la Vasaloppet du  »
  30. (no) Odd Inge Aas, « Skadet Boit lover ny Birken-start neste år : Årets tur endte med kontroll og behandling på sykehuset. », Aftenposten,‎ (lire en ligne)

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Bibliographie

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Livres

  • (en) Judd Ron C., The winter olympics: an insider's guide to the legends, the lore, and the game: Vancouver edition, The Mountaineers Books, , 252 p. (ISBN 978-1-59485-327-2, lire en ligne)Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles universitaires

Articles de presse

Articles en langue allemande
Articles en langue anglais
Articles en langue française
Article en langue norvégienne
  • Odd Inge Aas, « Skadet Boit lover ny Birken-start neste år : Årets tur endte med kontroll og behandling på sykehuset. », Aftenposten,‎ (lire en ligne)Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Odd Inge Aas, « Philip Boit går Vasaloppet og Birken : Bjørn Dæhlie spurte meg foran 200 mennesker. Jeg måtte si ja. », Aftenposten,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )Document utilisé pour la rédaction de l’article

Reportages audiovisuelles

  • (en) Philip Boit story., de Kevin Manuya, diffuseur inconnu, 2018 : (Visionnage possible sur Youtube), min 7 s
  • (en) Inside Sports Phillip Boit, de Waihiga Mwaura (en), Inside sports, Citizen TV (en), novembre 2012 : (visionnage possible sur Youtube, min 57 s

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes