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« Benoîte » : différence entre les versions

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== Phytonymie ==
== Phytonymie ==
''Geum'' {{Citation|désignait probablement la plante en latin, peut-être par dérivation du grec ''geuô'', faire goûter, par allusion au parfum de [[clou de girofle]] des racines<ref>{{ouvrage|auteur=[[François Couplan]]|titre=Les plantes et leurs noms. Histoires insolites|éditeur=éditions Quæ|date=2012|passage=30}}</ref>}}. Au Moyen Âge, elle était appelée ''herba benedicta'', « herbe bénite », en référence aux merveilleuses propriétés médicinales qu'on attribuait à la Benoîte commune, puis par assimilation herbe de [[Benoît de Nursie|saint Benoît]], un saint à l'origine de l'[[Ordre de Saint-Benoît|ordre des Bénédictins]], invoqué contre les brûlures et pour faire échec au démon<ref>{{ouvrage|auteur=[[Jean-Chrétien-Ferdinand Hœfer]]|titre=Dictionnaire de botanique pratique|éditeur=[[Firmin-Didot]]|date=1882|passage=319}}</ref>.
''a Geum'' {{Citation|désignait probablement la plante en latin, peut-être par dérivation du grec ''geuô'', faire goûter, par allusion au parfum de [[clou de girofle]] des racines<ref>{{ouvrage|auteur=[[François Couplan]]|titre=Les plantes et leurs noms. Histoires insolites|éditeur=éditions Quæ|date=2012|passage=30}}</ref>}}. Au Moyen Âge, elle était appelée ''herba benedicta'', « herbe bénite », en référence aux merveilleuses propriétés médicinales qu'on attribuait à la Benoîte commune, puis par assimilation herbe de [[Benoît de Nursie|saint Benoît]], un saint à l'origine de l'[[Ordre de Saint-Benoît|ordre des Bénédictins]], invoqué contre les brûlures et pour faire échec au démon<ref>{{ouvrage|auteur=[[Jean-Chrétien-Ferdinand Hœfer]]|titre=Dictionnaire de botanique pratique|éditeur=[[Firmin-Didot]]|date=1882|passage=319}}</ref>.


== Espèces ==
== Espèces ==

Version du 16 mai 2024 à 11:29

Geum

Geum, les Benoîtes ou Benoites[1], est un genre de plantes à fleurs de la famille des Rosaceae.

Ce sont des plantes herbacées vivaces.

Les feuilles sont pennées, les fleurs sont solitaires ou en grappes ramifiées. Les fruits secs comportent un grand nombre d'akènes plumeux ou crochus.

On en compte une quarantaine d'espèces dans les régions tempérées et dans les régions arctiques.

La Benoîte commune, Geum urbanum, possède des propriétés médicinales. La Benoîte est inscrite à la pharmacopée française.

Phytonymie

a Geum « désignait probablement la plante en latin, peut-être par dérivation du grec geuô, faire goûter, par allusion au parfum de clou de girofle des racines[2] ». Au Moyen Âge, elle était appelée herba benedicta, « herbe bénite », en référence aux merveilleuses propriétés médicinales qu'on attribuait à la Benoîte commune, puis par assimilation herbe de saint Benoît, un saint à l'origine de l'ordre des Bénédictins, invoqué contre les brûlures et pour faire échec au démon[3].

Espèces

Principales espèces

Liste de toutes les espèces

Nothospecies

Notes et références

  1. « La nouvelle orthographe, parlons-en ! » (consulté le )
  2. François Couplan, Les plantes et leurs noms. Histoires insolites, éditions Quæ, , p. 30
  3. Jean-Chrétien-Ferdinand Hœfer, Dictionnaire de botanique pratique, Firmin-Didot, , p. 319

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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