« Disco polo » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
EP100 (discuter | contributions)
m →‎Notes et références : -- ajout palette.
EP100 (discuter | contributions)
Ajout infobox, corrections...
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{ébauche|musique|danse}}
{{ébauche|musique électronique}}
{{Infobox Musique (style)
Le '''disco polo''' est un [[genre musical]] de [[musique populaire]] [[Musique de danse|de danse]] originaire de [[Pologne]]<ref name="wiz">{{pl}} Anna Kowalczyk [https://web.archive.org/web/20150421234452/http://archiwum.wiz.pl/1997/97093200.asp Krótka historia disco polo] „Wiedza i Życie”. Nr 9/1997. {{ISSN|0137-8929}}</ref>.
| nom = Disco polo
| image =
| upright = <!-- taille de l'image (optionnelle) -->
| légende =
| origines stylistiques = [[Euro disco]], [[Italo disco]], [[musique polonaise]]
| origines culturelles = Fin des années 1980 ; [[Pologne]]
| instruments =
| popularité = 1990<ref name="pwn">{{lien web|lang=pl|url=http://web.archive.org/web/20131202222334/http://www.rmfclassic.pl/encyklopedia/disco-polo.html|titre=Disco polo|site=Encyklopedia muzyki PWN|éditeur=RMF Classic|consulté le=25 novembre 2012}}.</ref>, et à nouveau depuis le début de 2007
| sous genres =
| genres dérivés =
| genres associés =
| scènes régionales =
| voir aussi =
}}


Il existe sous sa forme actuelle depuis le début des [[années 1990]], avec un pic vers 1995-1997. Il est dérivé de la [[disco]], de la musique folk contemporaine, de l'[[euro disco]] influencé par l'[[italo disco]] et des chansons folkloriques polonaises (spécifiquement, le sous-genre popularisé joué aux mariages et aux fêtes)<ref>{{Lien web|url=https://www.slate.fr/story/161803/culture-musique-pologne-disco-polo-phenomene-populaire-pouvoir-politique-medias-etat |titre=Disco polo: de la salle des fêtes aux grandes chaînes télé, le phénomène qui divise la Pologne |site=slate.fr |auteur=Léa Pascaud |année=22 mai 2018 |consulté le=22 mai 2018 }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|lang=en|url=https://www.vice.com/en_uk/article/gym95y/inside-the-uk-revival-of-disco-polo-polands-most-divisive-music-genre|titre=Inside the UK Revival of Disco Polo, Poland's Most Divisive Music Genre|site=[[Vice (magazine)|Noisey]]|auteur=ByKamila Rymajdo|année=23 avril 2018 |consulté le=23 mai 2018 }}</ref>.
Le '''disco polo''' est un [[genre musical|genre]] de [[musique populaire]] [[electronic dance music|dance]] ayant émergé en [[Pologne]]<ref name="wiz">{{pl}} Anna Kowalczyk [https://web.archive.org/web/20150421234452/http://archiwum.wiz.pl/1997/97093200.asp Krótka historia disco polo] „Wiedza i Życie”. Nr 9/1997. {{ISSN|0137-8929}}</ref>. Il existe sous sa forme actuelle depuis le début des [[années 1990]], avec un pic vers 1995-1997. Le genre est dérivé de la [[disco]], de la musique folk contemporaine, de l'[[Euro disco]] influencé par l'[[Italo disco]] et des chansons folkloriques polonaises (spécifiquement, le sous-genre popularisé joué aux mariages et aux fêtes)<ref>{{Lien web|url=https://www.slate.fr/story/161803/culture-musique-pologne-disco-polo-phenomene-populaire-pouvoir-politique-medias-etat |titre=Disco polo: de la salle des fêtes aux grandes chaînes télé, le phénomène qui divise la Pologne |site=slate.fr |auteur=Léa Pascaud |année=22 mai 2018 |consulté le=22 mai 2018 }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|lang=en|url=https://www.vice.com/en_uk/article/gym95y/inside-the-uk-revival-of-disco-polo-polands-most-divisive-music-genre|titre=Inside the UK Revival of Disco Polo, Poland's Most Divisive Music Genre|site=[[Vice (magazine)|Noisey]]|auteur=ByKamila Rymajdo|année=23 avril 2018 |consulté le=23 mai 2018 }}</ref>.


== Histoire ==
== Histoire ==
=== Origines ===
=== Origines ===
Du temps de la [[République populaire de Pologne]] (1944-1989), les autorités étatiques, comme dans les autres pays du bloc soviétique, ont encouragé la promotion des musiques traditionnelles. Mais un genre hybride mêlant folklore et arrangements contemporains se développe hors du carcan institutionnel, en particulier dans les petites villes et villages. Les instruments de musique traditionnels ont d'abord été remplacés par l’accordéon, la guitare et les percussions, puis par des instruments électroniques (boîtes à rythmes et claviers), et enfin aux synthétiseurs numériques et aux séquences préprogrammées. Grâce aux synthétiseurs, davantage de personnes ont pu faire de la musique et il en a résulté une augmentation du nombre de groupes se produisant localement<ref>{{Lien web|langue=français|auteur1=Renata Pasternak-Mazur traduite par Olivier Borre|titre=Identités indésirables : le disco polo, l’enfant terrible de la culture populaire polonaise postcommuniste|url=https://books.openedition.org/ms/941|date=}}</ref>.
Du temps de la [[République populaire de Pologne]] (1944-1989), les autorités étatiques, comme dans les autres pays du bloc soviétique, ont encouragé la promotion des musiques traditionnelles. Mais un genre hybride mêlant folklore et arrangements contemporains se développe hors du carcan institutionnel, en particulier dans les petites villes et villages. Les instruments de musique traditionnels sont d'abord remplacés par l'[[accordéon]], la [[guitare]] et les percussions, puis par des instruments électroniques ([[boîte à rythmes]] et [[clavier (instrument)|clavier]]), et enfin aux synthétiseurs numériques et aux séquences préprogrammées. Grâce aux synthétiseurs, davantage de personnes peuvent faire de la musique et il en résulte une augmentation du nombre de groupes se produisant localement<ref>{{Lien web|langue=français|auteur1=Renata Pasternak-Mazur traduite par Olivier Borre|titre=Identités indésirables : le disco polo, l’enfant terrible de la culture populaire polonaise postcommuniste|url=https://books.openedition.org/ms/941}}.</ref>.


En parallèle, dès le milieu des années 80, des disques de groupes polono-américains commencent à se vendre au marché noir et contribuent à diffuser davantage cette musique que les artistes amateurs locaux reprennent. Vendus sous le manteau, le disco polo était à l'origine affublé d'un surnom disgracieux, « musique de trottoir » [''muzyka chodnikowa''], puisque les disques n'étaient disponibles à la vente que dans la rue. Avec l’effondrement du système socialiste, de jeunes labels ont décidé de produire ce genre musical qui s'est alors répandu dans le pays entier en constituant la base de l’industrie de la cassette en Pologne<ref name="wiz" />.
En parallèle, dès le milieu des [[années 1980]], des disques de groupes polono-américains commencent à se vendre au marché noir et contribuent à diffuser davantage cette musique que les artistes amateurs locaux reprennent. Vendus sous le manteau, le disco polo est à l'origine affublé d'un surnom disgracieux, « musique de trottoir » (''{{lang|pl|muzyka chodnikowa}}''), puisque les disques ne sont disponibles à la vente que dans la rue. Avec l’effondrement du système socialiste, de jeunes labels décident de produire ce genre musical qui s'est alors répandu dans le pays entier en constituant la base de l’industrie de la cassette audio en Pologne<ref name="wiz" />.


=== Succès populaire mais réprobation des élites ===
=== Succès populaire mais réprobation politique ===
Après avoir été boudé par les élites culturelles polonaises, le disco polo obtient son ticket d'entrée en 1992 dans la plus prestigieuse salle de Varsovie, la ''Salle du Congrès'' [''Sala Kongresowa''] à l'occasion du « Gala des chansons populaires et du trottoir » [''Gala Piosenki Popularnej i Chodnikowej'']. L'événement, retransmis à la télévision a contribué à légitimer le genre musical<ref>{{Article |langue=slovène |auteur1=Giemza Joanna & Stęszewski Jan |titre=“Disco Polo”, Pota glasbe ob koncu tisoćletja : dosežki, perspective : koncerti, simpozji : Ljubljana, Dobrovo, 22.-27. VI. 1997, Actes du colloque de Ljubljana, Festival Ljubljana, p. 92-98 |périodique=Kuret Primož (ed.) |date=1998 |lire en ligne= |pages= }}</ref>. Pourtant, le disco polo continue d'être décrié et pendant toute la décennie 90, les principaux magasins de vente de produits culturels de Pologne, dont l'incontournable EMPIK4, refusent d'ouvrir leurs rayons à ce genre. Pourtant, les enquêtes d'opinions témoignent de son succès populaire. En 2002, le disco polo se classait au quatrième rang des genres musicaux les plus populaires en Pologne et plus de 44 % des Polonais affirmaient en écouter. Dans une étude similaire menée en 2007, le ''disco polo'' était classé deuxième après la pop<ref>Données issues d'enquêtes du Centre de Recherche sur l’Opinion Publique [''Osrodek Badania Opinii Publicznej'']</ref>.
Après avoir été boudé par les élites culturelles polonaises, le disco polo obtient son ticket d'entrée en 1992 dans la plus prestigieuse salle de [[Varsovie]], la Salle du Congrès (Sala Kongresowa) à l'occasion du Gala des chansons populaires et du trottoir (Gala Piosenki Popularnej i Chodnikowej). L'événement, retransmis à la télévision contribue à légitimer le genre musical<ref>{{Article|langue=slovène|auteur1=Giemza Joanna & Stęszewski Jan|titre=“Disco Polo”, Pota glasbe ob koncu tisoćletja : dosežki, perspective : koncerti, simpozji : Ljubljana, Dobrovo, 22.-27. VI. 1997, Actes du colloque de Ljubljana, Festival Ljubljana, p. 92-98|périodique=Kuret Primož (ed.)|date=1998}}.</ref>. Pourtant, le disco polo continue d'être décrié et pendant toute la décennie 90, les principaux magasins de vente de produits culturels de Pologne, dont l'incontournable EMPIK4, refusent d'ouvrir leurs rayons à ce genre. Pourtant, les enquêtes d'opinions témoignent de son succès populaire. En 2002, le disco polo se classait au quatrième rang des genres musicaux les plus populaires en Pologne et plus de {{%|44}} des Polonais affirmaient en écouter. Dans une étude similaire menée en 2007, le disco polo est classé deuxième après la pop<ref>Données issues d'enquêtes du Centre de Recherche sur l’Opinion Publique (Osrodek Badania Opinii Publicznej).</ref>.


Depuis le retour au pouvoir du [[Droit et justice|PiS]] en 2015, des observateurs ont constaté la présence plus importante à la télévision publique dédiée au disco polo. La chaîne TVP a diffusé une émission spéciale consacrée à Zenek Martyniuk. Cette star du genre est également à l'affiche d'un biopic co-produit par l'audiovisuel public qui a assuré sa promotion. Des commentateurs politiques hostiles au régime au pouvoir ont critiqué ce choix éditorial, estimant que le disco polo n'était pas digne d'intérêt. Des observateurs avertis de la vie politique polonaise y ont vu l'habilité du PiS dont la base électorale se constitue essentiellement des classes populaires<ref>{{Lien web|langue=anglais|auteur1=Marek Kępa|titre=The return of disco polo: how Poland’s populists are using music to serve their agenda|url=https://notesfrompoland.com/2020/03/05/the-return-of-disco-polo-how-polands-populists-are-using-music-to-serve-their-agenda/|date=}}</ref>.
Depuis le retour au pouvoir du [[Droit et justice|PiS]] en 2015, des observateurs constatent la présence plus importante à la télévision publique dédiée au disco polo. La chaîne TVP diffuse une émission spéciale consacrée à Zenek Martyniuk. Cette star du genre est également à l'affiche d'un biopic co-produit par l'audiovisuel public qui assure sa promotion. Des commentateurs politiques hostiles au régime au pouvoir ont critiqué ce choix éditorial, estimant que le disco polo n'est pas digne d'intérêt. Des observateurs avertis de la vie politique polonaise voient l'habilité du PiS dont la base électorale se constitue essentiellement des classes populaires<ref>{{Lien web|langue=anglais|auteur1=Marek Kępa|titre=The return of disco polo: how Poland’s populists are using music to serve their agenda|url=https://notesfrompoland.com/2020/03/05/the-return-of-disco-polo-how-polands-populists-are-using-music-to-serve-their-agenda/|date=5 mars 2020}}.</ref>.


== Artistes notables ==
== Artistes notables ==
Parmi les groupes les plus connus, on peut citer Atlantis, Akcent, Bayer Full, Boys, Chanel, Classic, Etna, Ex Problem, Fanatic, Focus, Milano, Shazza, Top One, Toples, Weekend.
Parmi les groupes les plus connus, on peut citer Atlantis, Akcent, Bayer Full, Boys, Chanel, Classic, Etna, Ex Problem, Fanatic, Focus, Milano, Shazza, [[Top One]], Toples, et Weekend.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
Ligne 22 : Ligne 36 :


{{Palette|Musique électronique}}
{{Palette|Musique électronique}}
{{Portail|danse|musique|musique électronique|Pologne}}
{{Portail|musique électronique|Pologne}}


[[Catégorie:Genre de danse]]
[[Catégorie:Genre de musique électronique]]
[[Catégorie:Genre de dance]]
[[Catégorie:Style de disco]]
[[Catégorie:Style de disco]]
[[Catégorie:Musique dans les années 1990]]
[[Catégorie:Musique polonaise]]
[[Catégorie:Musique polonaise]]
[[Catégorie:Danse en Pologne]]

Version du 19 mai 2024 à 09:50

Disco polo
Origines stylistiques Euro disco, Italo disco, musique polonaise
Origines culturelles Fin des années 1980 ; Pologne
Popularité 1990[1], et à nouveau depuis le début de 2007

Le disco polo est un genre de musique populaire dance ayant émergé en Pologne[2]. Il existe sous sa forme actuelle depuis le début des années 1990, avec un pic vers 1995-1997. Le genre est dérivé de la disco, de la musique folk contemporaine, de l'Euro disco influencé par l'Italo disco et des chansons folkloriques polonaises (spécifiquement, le sous-genre popularisé joué aux mariages et aux fêtes)[3],[4].

Histoire

Origines

Du temps de la République populaire de Pologne (1944-1989), les autorités étatiques, comme dans les autres pays du bloc soviétique, ont encouragé la promotion des musiques traditionnelles. Mais un genre hybride mêlant folklore et arrangements contemporains se développe hors du carcan institutionnel, en particulier dans les petites villes et villages. Les instruments de musique traditionnels sont d'abord remplacés par l'accordéon, la guitare et les percussions, puis par des instruments électroniques (boîte à rythmes et clavier), et enfin aux synthétiseurs numériques et aux séquences préprogrammées. Grâce aux synthétiseurs, davantage de personnes peuvent faire de la musique et il en résulte une augmentation du nombre de groupes se produisant localement[5].

En parallèle, dès le milieu des années 1980, des disques de groupes polono-américains commencent à se vendre au marché noir et contribuent à diffuser davantage cette musique que les artistes amateurs locaux reprennent. Vendus sous le manteau, le disco polo est à l'origine affublé d'un surnom disgracieux, « musique de trottoir » (muzyka chodnikowa), puisque les disques ne sont disponibles à la vente que dans la rue. Avec l’effondrement du système socialiste, de jeunes labels décident de produire ce genre musical qui s'est alors répandu dans le pays entier en constituant la base de l’industrie de la cassette audio en Pologne[2].

Succès populaire mais réprobation politique

Après avoir été boudé par les élites culturelles polonaises, le disco polo obtient son ticket d'entrée en 1992 dans la plus prestigieuse salle de Varsovie, la Salle du Congrès (Sala Kongresowa) à l'occasion du Gala des chansons populaires et du trottoir (Gala Piosenki Popularnej i Chodnikowej). L'événement, retransmis à la télévision contribue à légitimer le genre musical[6]. Pourtant, le disco polo continue d'être décrié et pendant toute la décennie 90, les principaux magasins de vente de produits culturels de Pologne, dont l'incontournable EMPIK4, refusent d'ouvrir leurs rayons à ce genre. Pourtant, les enquêtes d'opinions témoignent de son succès populaire. En 2002, le disco polo se classait au quatrième rang des genres musicaux les plus populaires en Pologne et plus de 44 % des Polonais affirmaient en écouter. Dans une étude similaire menée en 2007, le disco polo est classé deuxième après la pop[7].

Depuis le retour au pouvoir du PiS en 2015, des observateurs constatent la présence plus importante à la télévision publique dédiée au disco polo. La chaîne TVP diffuse une émission spéciale consacrée à Zenek Martyniuk. Cette star du genre est également à l'affiche d'un biopic co-produit par l'audiovisuel public qui assure sa promotion. Des commentateurs politiques hostiles au régime au pouvoir ont critiqué ce choix éditorial, estimant que le disco polo n'est pas digne d'intérêt. Des observateurs avertis de la vie politique polonaise voient l'habilité du PiS dont la base électorale se constitue essentiellement des classes populaires[8].

Artistes notables

Parmi les groupes les plus connus, on peut citer Atlantis, Akcent, Bayer Full, Boys, Chanel, Classic, Etna, Ex Problem, Fanatic, Focus, Milano, Shazza, Top One, Toples, et Weekend.

Notes et références

  1. (pl) « Disco polo », sur Encyklopedia muzyki PWN, RMF Classic (consulté le ).
  2. a et b (pl) Anna Kowalczyk Krótka historia disco polo „Wiedza i Życie”. Nr 9/1997. (ISSN 0137-8929)
  3. Léa Pascaud, « Disco polo: de la salle des fêtes aux grandes chaînes télé, le phénomène qui divise la Pologne », sur slate.fr, (consulté le )
  4. (en) ByKamila Rymajdo, « Inside the UK Revival of Disco Polo, Poland's Most Divisive Music Genre », sur Noisey, (consulté le )
  5. Renata Pasternak-Mazur traduite par Olivier Borre, « Identités indésirables : le disco polo, l’enfant terrible de la culture populaire polonaise postcommuniste ».
  6. (sl) Giemza Joanna & Stęszewski Jan, « “Disco Polo”, Pota glasbe ob koncu tisoćletja : dosežki, perspective : koncerti, simpozji : Ljubljana, Dobrovo, 22.-27. VI. 1997, Actes du colloque de Ljubljana, Festival Ljubljana, p. 92-98 », Kuret Primož (ed.),‎ .
  7. Données issues d'enquêtes du Centre de Recherche sur l’Opinion Publique (Osrodek Badania Opinii Publicznej).
  8. (en) Marek Kępa, « The return of disco polo: how Poland’s populists are using music to serve their agenda », .