« Jules Mondos » : différence entre les versions

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'''Jules Mondos''', né à [[Charenton-le-Pont]] ([[Val-de-Marne]]) le {{date de naissance|30|décembre|1867}}<ref>[http://archives.valdemarne.fr/ark:/71138/s005b7a89f14dcfe/5b7a89f1bb765.ef=3&s=47 Acte de naissance n° 180 de 1867 (vue 94/368)] Archives départementales en ligne du Val-de-Marne, état-civil de Charenton-le-Pont.</ref> et mort à [[Paris]] ({{9e}}) le {{date de décès|20|05|1932}}<ref>[http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTctMDYtMDQiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6MjYwNDkxO3M6MTY6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWwiO2I6MTtzOjIxOiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sX21vZGUiO3M6NDoicHJvZCI7fQ==#uielem_move=0%2C0&uielem_islocked=0&uielem_zoom=80&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0&uielem_rotate=F Acte de décès n° 942 du 23 septembre 1932 (vue 23/31).] Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 9ème arrondissement, registre des décès de 1932.</ref>, est un [[acteur]] [[France|français]].
'''Jules Mondos''', né à [[Charenton-le-Pont]] ([[Val-de-Marne]]) le {{date de naissance|30|décembre|1867}}<ref>[http://archives.valdemarne.fr/ark:/71138/s005b7a89f14dcfe/5b7a89f1bb765.ef=3&s=47 Acte de naissance n° 180 de 1867 (vue 94/368)] Archives départementales en ligne du Val-de-Marne, état-civil de Charenton-le-Pont.</ref> et mort dans le {{9e arrondissement de Paris}} le {{date de décès|20|05|1932}}<ref>[http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTctMDYtMDQiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6MjYwNDkxO3M6MTY6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWwiO2I6MTtzOjIxOiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sX21vZGUiO3M6NDoicHJvZCI7fQ==#uielem_move=0%2C0&uielem_islocked=0&uielem_zoom=80&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0&uielem_rotate=F Acte de décès n° 942 du 23 septembre 1932 (vue 23/31).] Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 9ème arrondissement, registre des décès de 1932.</ref>, est un [[acteur]] [[France|français]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Fils de Jean Auguste Mondos<ref>Jean Auguste Mondos (1848-1926), fera toute sa carrière à l'[[Imprimerie nationale]] où il terminera avec le grade de sous-directeur. Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 31 décembre 1898 au titre du Ministère de la Justice (dossier consultable dans la [[Base Léonore]]).</ref> et de Marie Louise Lorrin, mariés à Sévignac (Basses-Pyrénées) en 1866, Jules Mondos, après avoir obtenu un deuxième prix de comédie<ref>pour son interprétation du personnage du « docteur Pancrace » dans une scène du ''Mariage forcé'' de Molière. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k553442d/f4.item.r=%22mondos%22.zoom ''Tablettes théâtrales''] ''[[Le Matin (France)]]'', 25 juillet 1888, p. 4, {{Gallica}}.</ref> au [[Conservatoire national supérieur d'art dramatique|Conservatoire de Paris]]<ref>où il était l'élève de l'acteur [[Maubant]] de la [[Comédie-Française]].</ref> en {{date-|juillet 1888}}<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k220718d/f102.item.r=%22mondos%22.zoom ''Concours du Conservatoire''] ''Almanach des spectacles'', année 1888, p. 98</ref>, commence sa carrière théâtrale au [[théâtre du Palais-Royal]]<ref>pour un engagement de 5 ans mais il n'y restera finalement qu'une seule année. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2804822/f4.item.r=%22M%20Mondos%22.zoom ''Courrier des théâtres''] ''Le Figaro'', 10 août 1888, p. 4, {{Gallica}}.</ref> puis à partir de {{date-|septembre 1889}} à l'[[Théâtre de l'Odéon|Odéon]]<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5537833/f3.item.r=%22mondos%22.zoom ''Tablettes théâtrales''] ''[[Le Matin (France)]]'', 27 juin 1889, p. 3, {{Gallica}}.</ref> où il restera deux ans.
Fils de Jean Auguste Mondos<ref>Jean Auguste Mondos (1848-1926), fera toute sa carrière à l'[[Imprimerie nationale]] où il terminera avec le grade de sous-directeur. Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 31 décembre 1898 au titre du Ministère de la Justice (dossier consultable dans la [[Base Léonore]]).</ref> et de Marie Louise Lorrin, mariés à Sévignac (Basses-Pyrénées) en 1866, Jules Mondos, après avoir obtenu un deuxième prix de comédie<ref>pour son interprétation du personnage du « docteur Pancrace » dans une scène du ''Mariage forcé'' de Molière. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k553442d/f4.item.r=%22mondos%22.zoom ''Tablettes théâtrales''] ''[[Le Matin (France)]]'', 25 juillet 1888, p. 4, {{Gallica}}.</ref> au [[Conservatoire national supérieur d'art dramatique|Conservatoire de Paris]]<ref>où il était l'élève de l'acteur [[Maubant]] de la [[Comédie-Française]].</ref> en {{date-|juillet 1888}}<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k220718d/f102.item.r=%22mondos%22.zoom ''Concours du Conservatoire''] ''Almanach des spectacles'', année 1888, p. 98</ref>, commence sa carrière théâtrale au [[théâtre du Palais-Royal]]<ref>pour un engagement de 5 ans mais il n'y restera finalement qu'une seule année. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2804822/f4.item.r=%22M%20Mondos%22.zoom ''Courrier des théâtres''] ''Le Figaro'', 10 août 1888, p. 4, {{Gallica}}.</ref> puis à partir de {{date-|septembre 1889}} à l'[[Théâtre de l'Odéon|Odéon]]<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5537833/f3.item.r=%22mondos%22.zoom ''Tablettes théâtrales''] ''[[Le Matin (France)]]'', 27 juin 1889, p. 3, {{Gallica}}.</ref> où il restera deux ans.


Ensuite il se produit sur de nombreuses scènes parisiennes dont le [[théâtre de l'Athénée]], le [[Théâtre du Vaudeville (Paris)|Vaudeville]] {{incise|où il créa, le 23 décembre [[1913 au théâtre|1913]], ''La Belle Aventure'' de [[Robert de Flers]], [[Gaston Armand de Caillavet]] et [[Étienne Rey (dramaturge)|Étienne Rey]]}} et au [[théâtre de la Porte-Saint-Martin]].
Ensuite il se produit sur de nombreuses scènes parisiennes dont le [[théâtre de l'Athénée]], le [[Théâtre du Vaudeville (Paris)|Vaudeville]] {{incise|où il créa, le 23 décembre [[1913 au théâtre|1913]], ''La Belle Aventure'' de [[Robert de Flers]], [[Gaston Armand de Caillavet]] et [[Étienne Rey (dramaturge)|Étienne Rey]]}} et au [[théâtre de la Porte-Saint-Martin]].


Jules Mondos effectue également de nombreuses tournées en province, à l'étranger (Belgique, Suisse) ainsi qu'en Algérie<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63930982/f4.item.r=%22mondos%22.zoom ''Oran spectacles''] 7 décembre 1929, p. 4, {{Gallica}}.</ref>, en particulier avec les tournées [[Charles Baret]].
Jules Mondos effectue également de nombreuses tournées en province, à l'étranger (Belgique, Suisse) ainsi qu'en Algérie<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63930982/f4.item.r=%22mondos%22.zoom ''Oran spectacles''] 7 décembre 1929, p. 4, {{Gallica}}.</ref>, en particulier avec les tournées [[Charles Baret]].


En 1909, il entame parallèlement une carrière cinématographique en débutant dans deux courts-métrages d'[[André Calmettes (réalisateur)|André Calmettes]] et de Michel Carré, tous deux metteurs en scène issus du théâtre. Il tourne ainsi dans quelque 26 films (dont 3 parlants) jusqu'en 1931.
En 1909, il entame parallèlement une carrière cinématographique en débutant dans deux courts-métrages d'[[André Calmettes (réalisateur)|André Calmettes]] et de Michel Carré, tous deux metteurs en scène issus du théâtre. Il tourne ainsi dans quelque 26 films (dont 3 parlants) jusqu'en 1931.


Comme pour la majorité de ses confrères non mobilisables, la première guerre mondiale va le contraindre à ralentir sérieusement ses activités, la plupart des théâtres ayant dû interrompre ou réduire leur programmation après l'envoi sur le front de leurs effectifs masculins les plus jeunes. Jules Mondos parvient néanmoins à obtenir les quelques engagements nécessaires à la satisfaction de ses besoins pendant les quatre années de conflit.
Comme pour la majorité de ses confrères non mobilisables, la première guerre mondiale va le contraindre à ralentir sérieusement ses activités, la plupart des théâtres ayant dû interrompre ou réduire leur programmation après l'envoi sur le front de leurs effectifs masculins les plus jeunes. Jules Mondos parvient néanmoins à obtenir les quelques engagements nécessaires à la satisfaction de ses besoins pendant les quatre années de conflit.
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La réouverture des salles et la reprise des tournages après l'[[armistice de 1918|Armistice]] lui permettent de retrouver une activité normale jusqu'à la fin des années 1920. Mais le comédien vieillissant est désormais confronté à une nouvelle génération d'acteurs de formation moins classique et au jeu plus moderne qui vont progressivement le marginaliser. Le comédien « à la tête en caoutchouc », comme l'avait dépeint un critique de théâtre à ses débuts<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75631810/f1.item.r=%22tete%20en%20caoutchouc%22.zoom ''La vie de Paris''] ''[[Le XIXe siècle (journal)|Le XIXe siècle]]'', 28 juillet 1888, p. 1, {{Gallica}}.</ref>, qui pouvait passer indifféremment d'un rôle d'aristocrate à celui de domestique, ne fait plus recette. Son dernier engagement connu au théâtre remonte à 1930, et il tourne son dernier film en 1931. Pendant la dernière année de sa vie, Jules Mondos mène une existence modeste et effacée en vivant sur ses économies.
La réouverture des salles et la reprise des tournages après l'[[armistice de 1918|Armistice]] lui permettent de retrouver une activité normale jusqu'à la fin des années 1920. Mais le comédien vieillissant est désormais confronté à une nouvelle génération d'acteurs de formation moins classique et au jeu plus moderne qui vont progressivement le marginaliser. Le comédien « à la tête en caoutchouc », comme l'avait dépeint un critique de théâtre à ses débuts<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75631810/f1.item.r=%22tete%20en%20caoutchouc%22.zoom ''La vie de Paris''] ''[[Le XIXe siècle (journal)|Le XIXe siècle]]'', 28 juillet 1888, p. 1, {{Gallica}}.</ref>, qui pouvait passer indifféremment d'un rôle d'aristocrate à celui de domestique, ne fait plus recette. Son dernier engagement connu au théâtre remonte à 1930, et il tourne son dernier film en 1931. Pendant la dernière année de sa vie, Jules Mondos mène une existence modeste et effacée en vivant sur ses économies.


Sa mort serait sans toute passée totalement inaperçue si les circonstances dramatiques entourant sa disparition n'avaient fait l'objet de nombreux articles dans la presse de l'époque.
Sa mort serait sans toute passée totalement inaperçue si les circonstances dramatiques entourant sa disparition n'avaient fait l'objet de nombreux articles dans la presse de l'époque.


En 1932, les proches de Jules Mondos sont, depuis quatre mois, sans nouvelles du comédien. Le {{date-|23 septembre 1932}}, le commissaire de police du [[Quartier Saint-Georges (Paris)|quartier Saint-Georges]], à la suite de la plainte de voisins, fait forcer la porte de son appartement situé au second étage de l'immeuble du 9 [[rue Clauzel]] dans le [[9e arrondissement de Paris|{{9e|arrondissement}} de Paris]]. Le corps de l'acteur est découvert allongé sur son lit dans un état avancé de décomposition. Le médecin légiste conclut à une mort due à des causes naturelles, sans doute une crise cardiaque<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7650559k/f1.item.r=%22ramelot%22.zoom ''Une incroyable aventure''] ''[[Comœdia (journal)|Comœdia]]'', 24 septembre 1932, p. 1, {{Gallica}}.</ref>{{,}}<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k577753n/f7.item.r=%22mondos%22.zoom ''Pressentiment''] ''[[Le Matin (France)]]'', 27 septembre 1932, p. 7-8, {{Gallica}}.</ref>. La date de son décès remonte très probablement au {{date-|20 mai}} précédent, jour où il a été aperçu pour la dernière fois par la concierge.
En 1932, les proches de Jules Mondos sont, depuis quatre mois, sans nouvelles du comédien. Le {{date-|23 septembre 1932}}, le commissaire de police du [[Quartier Saint-Georges (Paris)|quartier Saint-Georges]], à la suite de la plainte de voisins, fait forcer la porte de son appartement situé au second étage de l'immeuble du 9 [[rue Clauzel]] dans le [[9e arrondissement de Paris|{{9e|arrondissement}} de Paris]]. Le corps de l'acteur est découvert allongé sur son lit dans un état avancé de décomposition. Le médecin légiste conclut à une mort due à des causes naturelles, sans doute une crise cardiaque<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7650559k/f1.item.r=%22ramelot%22.zoom ''Une incroyable aventure''] ''[[Comœdia (journal)|Comœdia]]'', 24 septembre 1932, p. 1, {{Gallica}}.</ref>{{,}}<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k577753n/f7.item.r=%22mondos%22.zoom ''Pressentiment''] ''[[Le Matin (France)]]'', 27 septembre 1932, p. 7-8, {{Gallica}}.</ref>. La date de son décès remonte très probablement au {{date-|20 mai}} précédent, jour où il a été aperçu pour la dernière fois par la concierge.
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Mort célibataire et sans famille connue, Jules Mondos est inhumé le {{date-|29 septembre 1932}} au [[cimetière parisien de Pantin]] au frais de l'Union des artistes<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7650564w/f2.item.r=%22mondos%22.zoom ''Les Obsèques de Jules Mondos''] ''[[Comoedia]]'', 29 septembre 1932, p. 2, {{Gallica}}.</ref>.
Mort célibataire et sans famille connue, Jules Mondos est inhumé le {{date-|29 septembre 1932}} au [[cimetière parisien de Pantin]] au frais de l'Union des artistes<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7650564w/f2.item.r=%22mondos%22.zoom ''Les Obsèques de Jules Mondos''] ''[[Comoedia]]'', 29 septembre 1932, p. 2, {{Gallica}}.</ref>.


== Carrière ==


=== au Théâtre ===
== Théâtre ==
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* 1887 : ''Le Tigre de la rue Tronchet'', comédie-vaudeville en 3 actes de [[Pierre Decourcelle]] et Henri Kéroul au [[théâtre des Menus-Plaisirs]] : ''Eusèbe''
* 1887 : ''Le Tigre de la rue Tronchet'', comédie-vaudeville en 3 actes de [[Pierre Decourcelle]] et Henri Kéroul au [[théâtre des Menus-Plaisirs]] : ''Eusèbe''
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* 1891 : ''Les Deux Camille'', comédie-vaudeville en 3 actes d'[[Eugène Damien|Eugène Médina]] et Henri Gourdier au [[théâtre Déjazet]] : ''Philidor Boulingrin''
* 1891 : ''Les Deux Camille'', comédie-vaudeville en 3 actes d'[[Eugène Damien|Eugène Médina]] et Henri Gourdier au [[théâtre Déjazet]] : ''Philidor Boulingrin''
* 1892 : ''Les Joyeuses commères de Paris'', fantaisie en 5 actes et 15 tableaux de [[Catulle Mendès]] et [[Georges Courteline]], musique de [[Gabriel Pierné]] au [[Théâtre de Paris|Nouveau-Théâtre]] : ''le bon cocher''
* 1892 : ''Les Joyeuses commères de Paris'', fantaisie en 5 actes et 15 tableaux de [[Catulle Mendès]] et [[Georges Courteline]], musique de [[Gabriel Pierné]] au [[Théâtre de Paris|Nouveau-Théâtre]] : ''le bon cocher''
* 1893 : ''Paris-Printemps'', revue d'Adrien Vély et Édouard Alévy au [[théâtre d'Application]] : ''Henri IV''
* 1893 : ''Paris-Printemps'', revue d'Adrien Vély et [[Alévy]] au [[théâtre d'Application]] : ''Henri IV''
* 1893 : ''Divorçons !'', comédie en 3 actes de [[Victorien Sardou]] et [[Émile de Najac]] (en tournée) : ''Desprunelles''
* 1893 : ''Divorçons !'', comédie en 3 actes de [[Victorien Sardou]] et [[Émile de Najac]] (en tournée) : ''Desprunelles''
* 1894 : ''Pignerolles malade'', comédie en 1 acte de [[Richard O'Monroy]] à la [[théâtre de l'Athénée-Louis-Jouvet|Comédie-Parisienne]] : ''le docteur Microbus''
* 1894 : ''Pignerolles malade'', comédie en 1 acte de [[Richard O'Monroy]] à la [[théâtre de l'Athénée-Louis-Jouvet|Comédie-Parisienne]] : ''le docteur Microbus''
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* 1895 : ''Mademoiselle Pygmalion'', pantomime en 3 actes de [[Michel Carré (librettiste)|Michel Carré]] et [[Jean Hubert (dramaturge)|Jean Hubert]], musique de [[Francis Thomé]], au [[Théâtre de la Renaissance (Paris)|théâtre de la Renaissance]] : ''Abraham Ida''<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75266767/f3.item.r=%22mademoiselle%20pygmalion%22.zoom ''Propos de coulisses''] ''[[Gil Blas]]'', 8 mai 1895, p. 1, {{Gallica}}.</ref>
* 1895 : ''Mademoiselle Pygmalion'', pantomime en 3 actes de [[Michel Carré (librettiste)|Michel Carré]] et [[Jean Hubert (dramaturge)|Jean Hubert]], musique de [[Francis Thomé]], au [[Théâtre de la Renaissance (Paris)|théâtre de la Renaissance]] : ''Abraham Ida''<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75266767/f3.item.r=%22mademoiselle%20pygmalion%22.zoom ''Propos de coulisses''] ''[[Gil Blas]]'', 8 mai 1895, p. 1, {{Gallica}}.</ref>
* 1896 : ''Le Droit aux étrennes'', vaudeville en un acte de [[Georges Courteline]] au [[Grand-Guignol|Théâtre-Salon]] : ''Landhouille''
* 1896 : ''Le Droit aux étrennes'', vaudeville en un acte de [[Georges Courteline]] au [[Grand-Guignol|Théâtre-Salon]] : ''Landhouille''
* 1896 : ''Chipacaïssa et Cie'', comédie-vaudeville en 3 actes d'[[Ernest Briens|Ernest Duchesne]] et Ossip Loew au théâtre Déjazet : ''Chipacaïssa''
* 1896 : ''Chipacaïssa et Cie'', comédie-vaudeville en 3 actes d'[[Ernest Briens|Ernest Duchesne]] et [[Ossip Loew]] au théâtre Déjazet : ''Chipacaïssa''
* 1897 : ''Une Altesse à la mer'', fantaise-revue en 3 actes de [[Maurice Froyez]] et [[Georges Berr]] au Théâtre-Salon : ''Bergamin''
* 1897 : ''Une Altesse à la mer'', fantaise-revue en 3 actes de [[Maurice Froyez]] et [[Georges Berr]] au Théâtre-Salon : ''Bergamin''
* 1899 : ''La Mariée du Touring-Club'', vaudeville en 4 actes de [[Tristan Bernard]] au [[théâtre de l'Athénée]] : ''l'ingénieur Le Hotois''
* 1899 : ''La Mariée du Touring-Club'', vaudeville en 4 actes de [[Tristan Bernard]] au [[théâtre de l'Athénée]] : ''l'ingénieur Le Hotois''
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=== au Cinéma ===
== Filmographie ==
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* [[1909 au cinéma|1909]] : ''Le Légataire Universel'' d'[[André Calmettes (réalisateur)|André Calmettes]]
* [[1909 au cinéma|1909]] : ''Le Légataire Universel'' d'[[André Calmettes (réalisateur)|André Calmettes]]
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* [[1913 au cinéma|1913]] : ''Un roman parisien'' d'Adrien Caillard : ''Holder''
* [[1913 au cinéma|1913]] : ''Un roman parisien'' d'Adrien Caillard : ''Holder''
* [[1913 au cinéma|1913]] : ''Les Pauvre de Paris'' de [[Georges Denola]] : ''Pierre Bernier''
* [[1913 au cinéma|1913]] : ''Les Pauvre de Paris'' de [[Georges Denola]] : ''Pierre Bernier''
* [[1913 au cinéma|1913]] : ''[[Arsène Lupin contre Ganimard]]'' de Michel Carré : ''le baron Cahorn''<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2416553/f5.item.r=%22arsene%20lupin%20contre%20ganimard%22.zoom ''Music-halls et cinématographes''] ''[[Le Temps (1861-1942)|Le Temps]]'', 21 décembre 1913, p. 5, {{Gallica}}. </ref>
* [[1913 au cinéma|1913]] : ''[[Arsène Lupin contre Ganimard]]'' de Michel Carré : ''le baron Cahorn''<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2416553/f5.item.r=%22arsene%20lupin%20contre%20ganimard%22.zoom ''Music-halls et cinématographes''] ''[[Le Temps (1861-1942)|Le Temps]]'', 21 décembre 1913, p. 5, {{Gallica}}.</ref>
* [[1914 au cinéma|1914]] : ''Sa Majesté l'Argent'' d'Adrien Caillard : ''le Marquis de la Tour''
* [[1914 au cinéma|1914]] : ''Sa Majesté l'Argent'' d'Adrien Caillard : ''le Marquis de la Tour''
* [[1914 au cinéma|1914]] : ''[[Monsieur Lecoq (film, 1914)|Monsieur Lecoq]]'' de [[Maurice Tourneur]]
* [[1914 au cinéma|1914]] : ''[[Monsieur Lecoq (film, 1914)|Monsieur Lecoq]]'' de [[Maurice Tourneur]]
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== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Liens externes ==
== Liens externes ==
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{{DEFAULTSORT:Mondos, Jules}}
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[[Catégorie:Acteur français]]
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[[Catégorie:Naissance en décembre 1867]]
[[Catégorie:Naissance en décembre 1867]]
[[Catégorie:Naissance à Charenton-le-Pont]]
[[Catégorie:Naissance à Charenton-le-Pont]]

Dernière version du 23 novembre 2022 à 08:52

Jules Mondos

Naissance
Charenton-le-Pont (Val-de-Marne)
Décès (à 64 ans)
9e arrondissement de Paris
Nationalité Drapeau de la France Français
Lieux de résidence Paris
Activité principale Acteur
Années d'activité 1888-1931
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres Maubant

Jules Mondos, né à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne) le [1] et mort dans le 9e arrondissement de Paris le [2], est un acteur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Jean Auguste Mondos[3] et de Marie Louise Lorrin, mariés à Sévignac (Basses-Pyrénées) en 1866, Jules Mondos, après avoir obtenu un deuxième prix de comédie[4] au Conservatoire de Paris[5] en [6], commence sa carrière théâtrale au théâtre du Palais-Royal[7] puis à partir de à l'Odéon[8] où il restera deux ans.

Ensuite il se produit sur de nombreuses scènes parisiennes dont le théâtre de l'Athénée, le Vaudeville — où il créa, le 23 décembre 1913, La Belle Aventure de Robert de Flers, Gaston Armand de Caillavet et Étienne Rey — et au théâtre de la Porte-Saint-Martin.

Jules Mondos effectue également de nombreuses tournées en province, à l'étranger (Belgique, Suisse) ainsi qu'en Algérie[9], en particulier avec les tournées Charles Baret.

En 1909, il entame parallèlement une carrière cinématographique en débutant dans deux courts-métrages d'André Calmettes et de Michel Carré, tous deux metteurs en scène issus du théâtre. Il tourne ainsi dans quelque 26 films (dont 3 parlants) jusqu'en 1931.

Comme pour la majorité de ses confrères non mobilisables, la première guerre mondiale va le contraindre à ralentir sérieusement ses activités, la plupart des théâtres ayant dû interrompre ou réduire leur programmation après l'envoi sur le front de leurs effectifs masculins les plus jeunes. Jules Mondos parvient néanmoins à obtenir les quelques engagements nécessaires à la satisfaction de ses besoins pendant les quatre années de conflit.

La réouverture des salles et la reprise des tournages après l'Armistice lui permettent de retrouver une activité normale jusqu'à la fin des années 1920. Mais le comédien vieillissant est désormais confronté à une nouvelle génération d'acteurs de formation moins classique et au jeu plus moderne qui vont progressivement le marginaliser. Le comédien « à la tête en caoutchouc », comme l'avait dépeint un critique de théâtre à ses débuts[10], qui pouvait passer indifféremment d'un rôle d'aristocrate à celui de domestique, ne fait plus recette. Son dernier engagement connu au théâtre remonte à 1930, et il tourne son dernier film en 1931. Pendant la dernière année de sa vie, Jules Mondos mène une existence modeste et effacée en vivant sur ses économies.

Sa mort serait sans toute passée totalement inaperçue si les circonstances dramatiques entourant sa disparition n'avaient fait l'objet de nombreux articles dans la presse de l'époque.

En 1932, les proches de Jules Mondos sont, depuis quatre mois, sans nouvelles du comédien. Le , le commissaire de police du quartier Saint-Georges, à la suite de la plainte de voisins, fait forcer la porte de son appartement situé au second étage de l'immeuble du 9 rue Clauzel dans le 9e arrondissement de Paris. Le corps de l'acteur est découvert allongé sur son lit dans un état avancé de décomposition. Le médecin légiste conclut à une mort due à des causes naturelles, sans doute une crise cardiaque[11],[12]. La date de son décès remonte très probablement au précédent, jour où il a été aperçu pour la dernière fois par la concierge.

Mort célibataire et sans famille connue, Jules Mondos est inhumé le au cimetière parisien de Pantin au frais de l'Union des artistes[13].


Théâtre[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance n° 180 de 1867 (vue 94/368) Archives départementales en ligne du Val-de-Marne, état-civil de Charenton-le-Pont.
  2. Acte de décès n° 942 du 23 septembre 1932 (vue 23/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 9ème arrondissement, registre des décès de 1932.
  3. Jean Auguste Mondos (1848-1926), fera toute sa carrière à l'Imprimerie nationale où il terminera avec le grade de sous-directeur. Chevalier de la Légion d'honneur par décret du 31 décembre 1898 au titre du Ministère de la Justice (dossier consultable dans la Base Léonore).
  4. pour son interprétation du personnage du « docteur Pancrace » dans une scène du Mariage forcé de Molière. Tablettes théâtrales Le Matin (France), 25 juillet 1888, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  5. où il était l'élève de l'acteur Maubant de la Comédie-Française.
  6. Concours du Conservatoire Almanach des spectacles, année 1888, p. 98
  7. pour un engagement de 5 ans mais il n'y restera finalement qu'une seule année. Courrier des théâtres Le Figaro, 10 août 1888, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  8. Tablettes théâtrales Le Matin (France), 27 juin 1889, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  9. Oran spectacles 7 décembre 1929, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  10. La vie de Paris Le XIXe siècle, 28 juillet 1888, p. 1, lire en ligne sur Gallica.
  11. Une incroyable aventure Comœdia, 24 septembre 1932, p. 1, lire en ligne sur Gallica.
  12. Pressentiment Le Matin (France), 27 septembre 1932, p. 7-8, lire en ligne sur Gallica.
  13. Les Obsèques de Jules Mondos Comoedia, 29 septembre 1932, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  14. Propos de coulisses Gil Blas, 8 mai 1895, p. 1, lire en ligne sur Gallica.
  15. Les demi-vierges sur data.bnf.fr
  16. Courrier des théâtres. Au jour le Jour Le Figaro, 13 juin 1910, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
  17. Théâtre de la Madeleine : le petit café, trois actes de M. Tristan Bernard (reprise) La Semaine à Paris, 20 juillet 1928, p. 34, lire en ligne sur Gallica.
  18. Au théâtre Daunou Comoedia, 13 mars 1927, p. 1-2, lire en ligne sur Gallica.
  19. Théâtres. Petit courrier Comoedia, 23 juin 1927, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
  20. Les plus beaux spectacles Comoedia, 23 mars 1928, p. 6, lire en ligne sur Gallica.
  21. Critique dramatique, de Jean Simon-Cerf La Rampe, 15 janvier 1928, p. 6; lire en ligne sur Gallica.
  22. Courrier des théâtres. Les premières Le Matin, 3 octobre 1930, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
  23. Music-halls et cinématographes Le Temps, 21 décembre 1913, p. 5, lire en ligne sur Gallica.

Liens externes[modifier | modifier le code]