« Gabriel Nigond » : différence entre les versions

Biographie
Naissance	24 février 1877; Châteauroux
Décès	4 janvier 1937 (à 59 ans); Saint-Maurice
Nationalité	française
Activités	Écrivain, dramaturge, poète
Distinction	Prix Archon-Despérouses (1905)

Navigation interactive dans l’historique

← Modification précédente

Contenu supprimé Contenu ajouté

VisuelWikicode

Intégrés

Dernière version du 4 septembre 2023 à 03:20

Gabriel Nigond, né le 24 février 1877 à Châteauroux et mort le 4 janvier 1937 à Saint-Maurice dans le département de la Seine, est un écrivain français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Médaillon à l'effigie de Gabriel Nigond par le sculpteur Ernest Nivet (contrefort nord de l'église de Verneuil-sur-Igneraie - 36) — Médaillon à l'effigie de Gabriel Nigond sur l'église de Verneuil-sur-Igneraie.

Fils d'un ingénieur des Ponts et Chaussées, il fait ses études au lycée de Châteauroux, puis au lycée Charlemagne à Paris. Mais il préfère taquiner la muse, et il n’a que 17 ans lorsque paraît son premier recueil de poésies. Il fréquente les cercles littéraires de Montparnasse et du Quartier Latin et rencontre Marcel Schwob, avec lequel il nouera une solide amitié.

À Châteauroux, il se produit au cabaret « Le Pierrot noir » et fait une tournée régionaliste avec Hugues Lapaire. Ses poèmes et monologues patoisants lui valent dès le début du siècle une juste réputation. Il est découvert par Séverine en septembre 1901, lors des journées George Sand qui se déroulent à La Châtre et à Nohant. La journaliste l’introduit au sein de la maison d’édition parisienne Stock.

En 1905, il reçoit le prix Archon-Despérouses^[1].

À Paris, il se fait des relations et trouve un allié en la personne d’André Antoine. Celui-ci accepte de monter ses pièces qui obtiennent de beaux succès d’estime et Nigond se taille une réputation d’auteur dramatique de qualité. Il se lie également avec le peintre Fernand Maillaud qui illustrera plusieurs de ses œuvres. Il a écrit 22 pièces de théâtre, dont 19 seront jouées à Paris. Il a aussi à son actif de nombreux romans. À la fin de sa vie, il s’installe près de Toulon, mais est atteint par une maladie qui s’aggrave durant l’été 1936. De retour à Paris, il s’éteint le 4 janvier 1937 à Saint-Maurice (département de la Seine).

Après sa mort, les amis du poète souhaitèrent lui rendre hommage en érigeant son buste monumental en bronze au Jardin public de Châteauroux : le sculpteur Ernest Nivet, qui avait exécuté de son vivant en 1933 une tête en plâtre du poète en fut chargé, L'inauguration eut lieu le 3 juillet 1938. Par la suite ce bronze fut fondu durant la seconde guerre mondiale en application de la mobilisation des métaux non ferreux et il n'a jamais été remplacé^[2]. Toutefois, un peu plus tard, le 24 août 1947, un médaillon en bronze du même sculpteur à l'effigie de Gabriel Nigond fut apposé sur le mur nord de l'église de Verneuil-sur-Igneraie au dessus de ceux de Fernand Maillaud et de l'abbé Emile Jacob.

Il est le demi-frère du peintre Paul Rue.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Contes en patois

Au pays de George Sand. Les Contes de la Limousine (Stock,1903)
Nouveaux Contes de la Limousine (P. Ollendorff, 1907)
Les Contes de la Limousine, illustré par Fernand Maillaud, bois de Georges Lemoine (P. Ollendorff, 1912)
Le Livre de Thomas Gagnepain, soldat de la Grande Guerre (Ollendorff, 1919)
La Sève et l'écorce. Derniers contes de la Limousine (H. Gaignault et fils, 1932)

Poèmes français

Glanes (H. Jouve, 1894)
Poésies (L. Vanier, 1896)
Novembre (Stock, 1903)
L'Ombre des pins (Stock, 1904)
Memor (Ollendorff, 1908)

Romans et nouvelles

Le Feu sous la cendre (Ollendorff, 1909)
Gone (Ollendorff, 1920)
Marie Montraudoigt (Plon,1928)

Théâtre

Colette (1902)
La Perdrix (1902)
L'Horloge [en collab. avec Hugues Lapaire] (1902)
Le cœur de Sylvie (1906)
Le dieu Terme (1907)
Les enfants à Bethléem [musique de Gabriel Pierné] (1907)
Le baiser d'Aphrodite (1908)
Dalila (1908)
Bobine (1908)
Keroubinos (1909)
Mihien d'Avène (1909)
La Demande [en collab. avec Hugues Lapaire] (1910)
On ne badine pas avec l'amour [en collab. avec Louis Leloir] (1910)
Mil huit cent douze (1910)
Mademoiselle Molière [en collab. avec Louis Leloir] (1910)
Perlot (1911)
Monsieur de Preux (1911)
Saint François d'Assise [musique de Gabriel Pierné] (1912)
P'tites bleues (1912)
L'honnête fille (1913)
Sophie Arnould (1921)
Calixte ou l'amoureuse sans le savoir (1922)
La Nuit d'auberge (1929)

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ « Prix Archon-Despérouses », sur academie-francaise.fr (consulté le 27 mai 2023).
↑ Lucien Lacour, « Quand le régime de Vichy traquait les bronzes : l'exemple de Châteauroux », Revue de l'Académie du Centre,‎ 2006, p. 203-222 (ISSN 0243-8402)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Gabriel Nigond, sur Wikimedia Commons

Ressource relative à la littérature :
- Académie française (lauréats)
Ressource relative à la musique :
- International Music Score Library Project
Ressource relative au spectacle :
- Les Archives du spectacle
Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- LCCN
- GND
- Espagne
- Belgique
- Pays-Bas
- Israël
- NUKAT
- Tchéquie
- WorldCat
Hugues Lapaire, Portraits berrichons, éditions Radot, 1927
N° spécial de la revue Le Gargaillou d'avril-mai 1937, "Le Berry à la mémoire de Gabriel Nigond". Ce numéro contient (P. 46-56) une bibliographie complète du poète par Joseph Thibault.
Vincent Détharé, Trois écrivains berrichons : George Sand, Louis Boulé, Gabriel Nigond, Crépin-Leblond, 1945.
Hilaire de Vesvre, Gabriel Nigond. Son œuvre, sa vie aux "Epingués" avec Fernand Maillaud et Hector de Corlay, Moulins, Crépin-Leblond, 1947.
Christian Pirot, Les chansonniers du Berry (deuxième époque), 1986, pp. 84–119.

[1] « Prix Archon-Despérouses », sur academie-francaise.fr (consulté le 27 mai 2023).

[2] Lucien Lacour, « Quand le régime de Vichy traquait les bronzes : l'exemple de Châteauroux », Revue de l'Académie du Centre,‎ 2006, p. 203-222 (ISSN 0243-8402)

[1]

[2]

@@ Ligne 1 : / Ligne 1 : @@
+{{Infobox Biographie2
-[[File:Gabriel Nigond par Charles Gir.jpg|thumb|upright|Caricature de Gabriel Nigond par [[Charles Gir]] (1914)]]
+|légende = Caricature de Gabriel Nigond par [[Charles Gir]] (1914)}}
-[[File:Verneuil-Nigond.jpg|thumb|upright|Médaillon à l'effigie de Gabriel Nigond sur l'église de Verneuil-sur-Igneraie.]]
+<!-- [[File:Gabriel Nigond par Charles Gir.jpg|thumb|upright|Caricature de Gabriel Nigond par [[Charles Gir]] (1914)]] -->
-'''Gabriel Nigond''', né le {{Date|24|février|1877}} à [[Châteauroux]] et mort le {{Date|4|janvier|1937}} à [[Saint-Maurice (Val-de-Marne)|Saint-Maurice]] dans le [[département de la Seine]], est un [[écrivain]] [[France|français]].
+'''Gabriel Nigond''', né le {{Date|24|février|1877}} à [[Châteauroux]] et mort le {{Date|4|janvier|1937}} à [[Saint-Maurice (Val-de-Marne)|Saint-Maurice]] dans le département de la [[Seine (département)|Seine]], est un [[écrivain]] [[France|français]].
 == Biographie ==
+[[File:Verneuil-Nigond.jpg|thumb|upright|Médaillon à l'effigie de Gabriel Nigond sur l'église de Verneuil-sur-Igneraie.|alt=Médaillon à l'effigie de Gabriel Nigond par le sculpteur Ernest Nivet (contrefort nord de l'église de Verneuil-sur-Igneraie - 36)|gauche]]
 Fils d'un ingénieur des Ponts et Chaussées, il fait ses études au [[lycée de Châteauroux]], puis au [[lycée Charlemagne]] à Paris. Mais il préfère taquiner la muse, et il n’a que 17 ans lorsque paraît son premier recueil de poésies. Il fréquente les cercles littéraires de [[Quartier du Montparnasse|Montparnasse]] et du [[Quartier latin (quartier parisien)|Quartier Latin]] et rencontre [[Marcel Schwob]], avec lequel il nouera une solide amitié.
-À Châteauroux, il se produit au cabaret « Le Pierrot noir » et fait une tournée régionaliste avec [[Hugues Lapaire]]. Ses poèmes et monologues patoisants lui valent dès le début du siècle une juste réputation. Il est découvert par [[Séverine]] en septembre 1901, lors des journées [[George Sand]] qui se déroulent à [[La Châtre]] et à [[Nohant]]. La journaliste l’introduit au sein de la maison d’édition parisienne [[Stock]].
+À Châteauroux, il se produit au cabaret « Le Pierrot noir » et fait une tournée régionaliste avec [[Hugues Lapaire]]. Ses poèmes et monologues patoisants lui valent dès le début du siècle une juste réputation. Il est découvert par [[Séverine]] en {{date-|septembre 1901}}, lors des journées [[George Sand]] qui se déroulent à [[La Châtre]] et à [[Nohant-Vic|Nohant]]. La journaliste l’introduit au sein de la maison d’édition parisienne [[Stock]].
+En 1905, il reçoit le [[prix Archon-Despérouses]]<ref>{{lien web |titre=Prix Archon-Despérouses |url=http://www.academie-francaise.fr/prix-archon-desperouses |site=academie-francaise.fr |consulté le=27-05-2023}}.</ref>.
-À [[Paris]], il se fait des relations et trouve un allié en la personne d’[[André Antoine (théâtre)|André Antoine]]. Celui-ci accepte de monter ses pièces qui obtiennent de beaux succès d’estime et Nigond se taille une réputation d’auteur dramatique de qualité. Il se lie également avec le peintre [[Fernand Maillaud]] qui illustrera plusieurs de ses œuvres. Il a écrit 22 pièces de théâtre, dont 19 seront jouées à Paris. Il a aussi à son actif de nombreux romans. À la fin de sa vie, il s’installe près de [[Toulon]], mais est atteint par une maladie qui s’aggrave durant l’été 1936. De retour à Paris, il s’éteint le 4 janvier 1937 à [[Saint-Maurice (Val-de-Marne)|Saint-Maurice]] ([[département de la Seine]]).
+À [[Paris]], il se fait des relations et trouve un allié en la personne d’[[André Antoine (théâtre)|André Antoine]]. Celui-ci accepte de monter ses pièces qui obtiennent de beaux succès d’estime et Nigond se taille une réputation d’auteur dramatique de qualité. Il se lie également avec le peintre [[Fernand Maillaud]] qui illustrera plusieurs de ses œuvres. Il a écrit 22 pièces de théâtre, dont 19 seront jouées à Paris. Il a aussi à son actif de nombreux romans. À la fin de sa vie, il s’installe près de [[Toulon]], mais est atteint par une maladie qui s’aggrave durant l’été 1936. De retour à Paris, il s’éteint le {{date-|4 janvier 1937}} à [[Saint-Maurice (Val-de-Marne)|Saint-Maurice]] (département de la [[Seine (département)|Seine]]).
+Après sa mort, les amis du poète souhaitèrent lui rendre hommage en érigeant son buste monumental en bronze au Jardin public de [[Châteauroux]] : le sculpteur [[Ernest Nivet]], qui avait exécuté de son vivant en 1933 une tête en plâtre du poète en fut chargé, L'inauguration eut lieu le {{date-|3 juillet 1938}}. Par la suite ce bronze fut fondu durant la seconde guerre mondiale en application de la [[mobilisation des métaux non ferreux]] et il n'a jamais été remplacé<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Lucien Lacour|titre=Quand le régime de Vichy traquait les bronzes : l'exemple de Châteauroux|périodique=Revue de l'Académie du Centre|date=2006|issn=0243-8402|lire en ligne=|pages=203-222}}</ref>. Toutefois, un peu plus tard, le {{date-|24 août 1947}}, un médaillon en bronze du même sculpteur à l'effigie de Gabriel Nigond fut apposé sur le mur nord de l'église de [[Verneuil-sur-Igneraie]] au dessus de ceux de [[Fernand Maillaud]] et de l'[[Émile Jacob|abbé Emile Jacob]].
+Il est le demi-frère du peintre [[Paul Rue]].
 == Œuvres ==
+'''Contes en patois'''
-* ''Novembre'' (1903)
+* ''Au pays de George Sand. Les Contes de la Limousine'' (Stock,1903)
-* ''Claudine'' (1903)
+* ''Nouveaux Contes de la Limousine'' (P. Ollendorff, 1907)
-* ''L'Ombre des pins'' (1904)
-* ''Les Contes de la Limousine'' (1903,1907 et 1912)
+* ''Les Contes de la Limousine'', illustré par [[Fernand Maillaud]], bois de [[Georges Lemoine (graveur)|Georges Lemoine]] (P. Ollendorff, 1912)
+* ''Le Livre de Thomas Gagnepain, soldat de la Grande Guerre'' (Ollendorff, 1919)
-* ''Memor'' (1908)
+* ''La Sève et l'écorce. Derniers contes de la Limousine'' (H. Gaignault et fils, 1932)
-* ''Gone''
-* ''M'sieu Dhéaume''
+'''Poèmes français'''
-* ''Le Feu sous la cendre''
+* ''Glanes'' (H. Jouve, 1894)
-* ''Marie Montraudoigt''
+* ''Poésies'' (L. Vanier, 1896)
-* ''Le livre de Thomas Gagnepain'' (1919)
+* ''Novembre'' (Stock, 1903)
-* ''La sève et l'écorce. Derniers contes de la Limousine'' (1932)
+* ''L'Ombre des pins'' (Stock, 1904)
+* ''Memor'' (Ollendorff, 1908)
+'''Romans et nouvelles'''
+* ''Le Feu sous la cendre'' (Ollendorff, 1909)
+* ''Gone'' (Ollendorff, 1920)
+* ''Marie Montraudoigt'' (Plon,1928)
 '''Théâtre'''
-* ''1812''
+* ''Colette'' (1902)
-* ''Claudine''
+* ''La Perdrix'' (1902)
+* ''L'Horloge'' [en collab. avec [[Hugues Lapaire]]] (1902)
-* ''Sophie Arnould''
-* ''Une nuit d'auberge''
+* ''Le cœur de Sylvie'' (1906)
-* ''Kéroubinos''
+* ''Le dieu Terme'' (1907)
+* ''Les enfants à Bethléem'' [musique de [[Gabriel Pierné]]] (1907)
-* ''Le dieu Terme''
+* ''Le baiser d'Aphrodite'' (1908)
-* ''Perlot''
-* ''L'honnête fille''
+* ''Dalila'' (1908)
-* ''La Demande'' (avec Hugues Lapaire)
+* ''Bobine'' (1908)
+* ''Keroubinos'' (1909)
+* ''Mihien d'Avène'' (1909)
+* ''La Demande'' [en collab. avec [[Hugues Lapaire]]] (1910)
+* ''On ne badine pas avec l'amour'' [en collab. avec Louis Leloir] (1910)
+* ''Mil huit cent douze'' (1910)
+* ''Mademoiselle Molière'' [en collab. avec Louis Leloir] (1910)
+* ''Perlot'' (1911)
+* ''Monsieur de Preux'' (1911)
+* ''Saint François d'Assise'' [musique de [[Gabriel Pierné]]] (1912)
+* ''P'tites bleues'' (1912)
+* ''L'honnête fille'' (1913)
+* ''Sophie Arnould'' (1921)
+* ''Calixte ou l'amoureuse sans le savoir'' (1922)
+* ''La Nuit d'auberge'' (1929)
+== Notes et références ==
+{{Références}}
 == Bibliographie ==
 {{autres projets|Commons=Category:Gabriel Nigond}}
+{{liens}}
 * [[Hugues Lapaire]], ''Portraits berrichons'', éditions Radot, 1927
+* N° spécial de la revue ''Le Gargaillou'' d'avril-{{date-|mai 1937}}, "Le Berry à la mémoire de Gabriel Nigond". Ce numéro contient (P. 46-56) une bibliographie complète du poète par Joseph Thibault.
-* [[Vincent Détharé]], ''Trois écrivains berrichons : George Sand, Louis Boulé, Gabriel Nigond'', Crépin-Leblond, 1945
+* [[Vincent Détharé]], ''Trois écrivains berrichons : George Sand, Louis Boulé, Gabriel Nigond'', Crépin-Leblond, 1945.
+* Hilaire de Vesvre, ''Gabriel Nigond. Son œuvre, sa vie aux "Epingués" avec Fernand Maillaud et Hector de Corlay,'' Moulins, Crépin-Leblond, 1947.
+* Christian Pirot, Les chansonniers du Berry (deuxième époque), 1986, pp.&nbsp;84–119.
-{{Portail|littérature|théâtre}}
+{{Portail|littérature française|théâtre|poésie|Indre}}
 {{DEFAULTSORT:Nigond, Gabriel}}
+[[Catégorie:Écrivain dont l'œuvre est dans le domaine public]]
 [[Catégorie:Écrivain français du XXe siècle]]
 [[Catégorie:Dramaturge français du XXe siècle]]
-[[Catégorie:Naissance en 1877]]
+[[Catégorie:Poète français du XXe siècle]]
+[[Catégorie:Romancier français du XXe siècle]]
+[[Catégorie:Lauréat du prix Archon-Despérouses]]
+[[Catégorie:Naissance en février 1877]]
 [[Catégorie:Naissance à Châteauroux]]
-[[Catégorie:Décès en 1937]]
+[[Catégorie:Décès en janvier 1937]]
+[[Catégorie:Décès à 59 ans]]