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'''Pierre de Montreuil''' (et non '''Pierre de Montereau)'''<ref>Marcel Aubert, ''Bulletin de la société nationale des Antiquaires de France'', p. 115-119</ref> est un architecte français, né vers [[1200]] et mort le [[17 mars]] [[1267]] (n.st.) à [[Paris]]. Sa vie est assez mal connue et les sources divergent quant à ses œuvres, mais il est généralement admis qu'il est l'un des plus grands architectes de la période du [[architecture gothique|gothique rayonnant]].
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'''Pierre de Montreuil''' (et non '''Pierre de Montereau)'''<ref>Marcel Aubert, « Le nom de Pierre de Montreuil », ''Bulletin de la société nationale des Antiquaires de France'', 1943-1944, p. 115-119</ref> est un architecte français, né vers [[1200]] (1212<ref>{{Article|auteur1=Yves Gallet|titre=Pierre de Montreuil, architecte de la Sainte-Chapelle ? Généalogie d'une erreur|périodique=Regards croisés sur le monument médiéval. Mélanges offerts à Claude Andrault-Schmitt|date=2018|lire en ligne=https://www.academia.edu/37938245|pages=181-197}}</ref>) et mort le {{date|17|mars|1267}}<ref>Note : 1266, puis 1267 après le changement de mois du début de l'année.</ref> à [[Paris]]. Sa vie est assez mal connue et les sources divergent quant à ses œuvres, mais il est généralement admis qu'il est l'un des plus grands architectes de la période du [[architecture gothique|gothique rayonnant]]. Il était le père ou le frère de l'architecte [[Eudes de Montreuil]].

Sa renommée vient de l'épitaphe gravée sur sa tombe dans le chœur de la chapelle de la Vierge par les moines de l'[[abbaye de Saint-Germain-des-Prés]] : « ''flos plenus morum, vivens doctor lathomorum''<ref>Dom Jacques Brouillart, ''Histoire de l'abbaye royale de Saint-Germain-des-Prez contenant la vie des abbés qui l'ont gouvernée depuis sa fondation'', chez Grégoire Dupuis, Paris, 1724, {{p.|133}} [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k15123343/f168.image (''lire en ligne'')]</ref> » (fleur pleine de vertus, de son vivant professeur des tailleurs de pierre).


== Biographie ==
== Biographie ==
Après une période de formation en [[Champagne (province historique)|Champagne]], il aurait travaillé dans la [[basilique Saint-Denis de Saint-Denis|basilique de Saint-Denis]] aux alentours de [[1231]]. Remarqué pour son talent, il est appelé vers [[1239]] par l'[[abbaye de Saint-Germain-des-Prés]] à [[Paris]] pour y réaliser un nouveau réfectoire.
Après une période de formation qui n'est pas documentée, il est appelé vers [[1239]] par l'[[abbaye de Saint-Germain-des-Prés]] à Paris pour y réaliser un nouveau réfectoire. Remarqué pour son talent, il travaille ensuite dans la [[basilique Saint-Denis de Saint-Denis|basilique de Saint-Denis]] aux alentours de [[1247]], il succède à un architecte anonyme que les historiens de l'architecture gothique appellent, par convention, le Maître de 1231.


Sur la base d'une mention du XVIIe siècle<ref>Germain de Brice, ''Description nouvelle de la ville de Paris'', Paris, 1698, p. 366</ref>, on lui a longtemps attribué la réalisation, entre [[1243]] et [[1248]], de la [[Sainte-Chapelle]], sur la demande de [[Louis IX de France|Louis IX]]. Cette attribution est aujourd'hui rejetée par l'essentiel des chercheurs<ref>Stephan Gasser, « L'architecture de la Sainte-Chapelle. État de la question concernant sa datation, son maître d'œuvre et sa place dans l'histoire de l'architecture », dans ''La Sainte-Chapelle de Paris, Royaume de France ou Jérusalem céleste ?'', Turnhout, 2008, p. 157-180, plus particulièrement p. 166-170</ref>. Située sur l'[[Île de la Cité]], elle représente un modèle de l'art gothique, privilégiant les ouvertures et les vitraux, et réduisant les murs à un minimum.
Sur la base d'une mention du {{s-|XVII|e}}<ref>Germain de Brice, ''Description nouvelle de la ville de Paris'', Paris, 1698, p. 366</ref>, on lui a longtemps attribué la réalisation, entre [[1243]] et [[1248]], de la [[Sainte-Chapelle]], sur la demande de [[Louis IX de France|Louis IX]]. Cette attribution est aujourd'hui rejetée par l'essentiel des chercheurs<ref>Stephan Gasser, « L'architecture de la Sainte-Chapelle. État de la question concernant sa datation, son maître d'œuvre et sa place dans l'histoire de l'architecture », dans ''La Sainte-Chapelle de Paris, Royaume de France ou Jérusalem céleste ?'', Turnhout, 2008, p. 157-180, plus particulièrement p. 166-170 ; Yves Gallet, « Pierre de Montreuil, architecte de la Sainte-Chapelle ? Généalogie d’une erreur », dans ''Regards croisés...'', Turnhout (Brepols), 2018, p. 181-197</ref>. Située sur l'[[Île de la Cité]], elle représente un modèle de l'art gothique, privilégiant les ouvertures et les vitraux, et réduisant les murs à un minimum.


Vers [[1250]], il construit la Chapelle de la Vierge dans l'[[abbaye de Saint-Germain-des-Prés]], une grande chapelle à vaisseau unique. Vers 1258, il succède à [[Jean de Chelles]] comme architecte de [[Cathédrale Notre-Dame de Paris|Notre-Dame de Paris]]. Il y construit notamment le bras sud du transept et la porte rouge<ref>Henri Stein, « Pierre de Montereau et la cathédrale de Paris », dans ''Mémoires de la société nationale des Antiquaires de France'', vol. LXXI, 1911, p. 14-28</ref>.
Vers [[1250]], il construit la Chapelle de la Vierge dans l'[[abbaye de Saint-Germain-des-Prés]], une grande chapelle à vaisseau unique ainsi que le réfectoire de l'abbaye. Ces deux bâtiments sont aujourd'hui détruits. Vers 1258, il succède à [[Jehan de Chelles]] comme architecte de la [[cathédrale Notre-Dame de Paris]]. Il y construit notamment le bras sud du transept et la porte rouge<ref>Henri Stein, « Pierre de Montereau et la cathédrale de Paris », dans ''Mémoires de la société nationale des Antiquaires de France'', vol. LXXI, 1911, p. 14-28</ref>. On lui a encore attribué, sans preuve, la chapelle du [[château de Saint-Germain-en-Laye]], et le réfectoire du [[Prieuré Saint-Martin-des-Champs]] à Paris (aujourd'hui bibliothèque du [[Conservatoire national des arts et métiers]]).
On lui a souvent attribué, sans preuves, la chapelle du [[château de Saint-Germain-en-Laye]], et le réfectoire du [[Prieuré Saint-Martin-des-Champs]] à Paris (aujourd'hui bibliothèque du [[Conservatoire national des arts et métiers]])

Sa tombe ainsi que celle de son épouse furent placées à Saint-Germain-des-Prés, dans la chapelle qu'il avait bâtie. Son épitaphe, gravée sur sa tombe, indiquait son titre de ''docteur ès pierres''. Cette chapelle ainsi que le réfectoire de Saint-Germain-des-Prés furent détruits en [[1794]].


Sa tombe ainsi que celle de son épouse furent placées à Saint-Germain-des-Prés, dans la chapelle qu'il avait bâtie. Son épitaphe, gravée sur sa tombe, indiquait son titre de doctor lathomorum, c'est-à-dire ''instructeur des maçons'', selon la traduction proposée par Robert Branner, ou, autrement, ''docteur ès pierres''. Cette chapelle fut rasée en 1802 pour ouvrir l'actuelle rue de l'abbaye. Le réfectoire de Pierre de Montreuil a été détruit en 1797.
==Jardin Pierre-de-Montreuil ==
Le long de la façade nord de la [[basilique Saint-Denis]] se trouve le [[jardin Pierre-de-Montreuil]]. Il comporte une partie publique et une autre non accessible au public où se trouve une sculpture en pierre d'Henri Bouchard représentant Pierre de Montreuil (1908), assis, tenant une règle d'architecte, et regardant vers le ciel, ou plutôt vers son œuvre, la [[cathédrale Notre-Dame de Paris]]. Cette sculpture se trouvait à l'origine dans les jardins de Notre-Dame, côté sud, puis a été déplacée à [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]]<ref>{{Lien web|langue=français|titre=Henri Bouchard, sculpteur 1875 - 1960 - Les styles, les temps bien marqués|url=http://www.bouchard-sculpteur.com/index.php?page=les-styles|site=www.bouchard-sculpteur.com|date=2015-06-01|consulté le=2017-06-28}}</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références}}
{{Références}}


== Annexes ==
=== Bibliographie ===
* [[Robert Branner]], « A Note on Pierre de Montreuil and Saint-Denis », dans ''The Art Bulletin'', {{date-|décembre 1963}}, vol. 45, {{n°|4}}, {{p.|355-357}}
* [[Robert Branner]], ''Saint Louis and the court style in gothic architecture'', Zwemmer, Londres, 1965, 147p., ([https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1965_num_123_3_3935_t1_0258_0000_2 compte-rendu par Francis Salet, dans ''Bulletin monumental'', 1965, tome 123, {{n°|3}}, {{p.|258-262}})]
* Yves Gallet, « Pierre de Montreuil, architecte de la Sainte-Chapelle ? Généalogie d'une erreur », dans ''Regards croisés sur le monument médiéval. Mélanges offerts à Claude Andrault-Schmitt'', Brepols, 2018, p. 181-197 [https://www.academia.edu/37938245/ (''lire en ligne'')]
*[[Louis Grodecki]], « Pierre, Eudes et Raoul de Montreuil à l'abbatiale de Saint-Denis », dans ''Bulletin Monumental'', 1964, tome 122, {{n°|3}}, {{p.|269-274}} [https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1964_num_122_3_8892 (''lire en ligne'')]
* Isabelle Isnard, « Pierre de Montreuil », dans sous la direction de Pascale Charron et Jean-Marie Guillouët, ''Dictionnaire d'histoire de l'art du Moyen Âge occidental'', Éditions Robert Laffont, Paris, 2009, {{ISBN|978-2-221-10325-8}}, {{p.|739-740}}
* [[Henri Stein]], « Pierre de Montereau, architecte de l'église abbatiale de Saint-Denis », dans ''Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France'', Paris, 1902, {{p.|79-104}} [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k408251q/f53.image (''lire en ligne'')]
* [[Henri Stein]], « Pierre de Montereau et la cathédrale de Paris », dans ''Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France'', Paris, 1912, {{p.|14-28}} [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k408258c/f18.image (''lire en ligne'')]
* Robert Suckale, « Pierre de Montreuil », dans ''Les bâtisseurs des cathédrales gothiques'', Éditions des Musées de la Ville de Strasbourg, Strasbourg, 1989, {{ISBN|2-901833-01-2}}, {{p.|181-185}}


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[[it:Pierre de Montereau]]
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Pierre de Montreuil
Statue de Pierre de Montreuil sur la façade de l'Hôtel de Ville de Paris
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Activité
Œuvres principales

Pierre de Montreuil (et non Pierre de Montereau)[1] est un architecte français, né vers 1200 (1212[2]) et mort le [3] à Paris. Sa vie est assez mal connue et les sources divergent quant à ses œuvres, mais il est généralement admis qu'il est l'un des plus grands architectes de la période du gothique rayonnant. Il était le père ou le frère de l'architecte Eudes de Montreuil.

Sa renommée vient de l'épitaphe gravée sur sa tombe dans le chœur de la chapelle de la Vierge par les moines de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés : « flos plenus morum, vivens doctor lathomorum[4] » (fleur pleine de vertus, de son vivant professeur des tailleurs de pierre).

Biographie[modifier | modifier le code]

Après une période de formation qui n'est pas documentée, il est appelé vers 1239 par l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés à Paris pour y réaliser un nouveau réfectoire. Remarqué pour son talent, il travaille ensuite dans la basilique de Saint-Denis aux alentours de 1247, où il succède à un architecte anonyme que les historiens de l'architecture gothique appellent, par convention, le Maître de 1231.

Sur la base d'une mention du XVIIe siècle[5], on lui a longtemps attribué la réalisation, entre 1243 et 1248, de la Sainte-Chapelle, sur la demande de Louis IX. Cette attribution est aujourd'hui rejetée par l'essentiel des chercheurs[6]. Située sur l'Île de la Cité, elle représente un modèle de l'art gothique, privilégiant les ouvertures et les vitraux, et réduisant les murs à un minimum.

Vers 1250, il construit la Chapelle de la Vierge dans l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, une grande chapelle à vaisseau unique ainsi que le réfectoire de l'abbaye. Ces deux bâtiments sont aujourd'hui détruits. Vers 1258, il succède à Jehan de Chelles comme architecte de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Il y construit notamment le bras sud du transept et la porte rouge[7]. On lui a encore attribué, sans preuve, la chapelle du château de Saint-Germain-en-Laye, et le réfectoire du Prieuré Saint-Martin-des-Champs à Paris (aujourd'hui bibliothèque du Conservatoire national des arts et métiers).

Sa tombe ainsi que celle de son épouse furent placées à Saint-Germain-des-Prés, dans la chapelle qu'il avait bâtie. Son épitaphe, gravée sur sa tombe, indiquait son titre de doctor lathomorum, c'est-à-dire instructeur des maçons, selon la traduction proposée par Robert Branner, ou, autrement, docteur ès pierres. Cette chapelle fut rasée en 1802 pour ouvrir l'actuelle rue de l'abbaye. Le réfectoire de Pierre de Montreuil a été détruit en 1797.

Jardin Pierre-de-Montreuil[modifier | modifier le code]

Le long de la façade nord de la basilique Saint-Denis se trouve le jardin Pierre-de-Montreuil. Il comporte une partie publique et une autre non accessible au public où se trouve une sculpture en pierre d'Henri Bouchard représentant Pierre de Montreuil (1908), assis, tenant une règle d'architecte, et regardant vers le ciel, ou plutôt vers son œuvre, la cathédrale Notre-Dame de Paris. Cette sculpture se trouvait à l'origine dans les jardins de Notre-Dame, côté sud, puis a été déplacée à Saint-Denis[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Marcel Aubert, « Le nom de Pierre de Montreuil », Bulletin de la société nationale des Antiquaires de France, 1943-1944, p. 115-119
  2. Yves Gallet, « Pierre de Montreuil, architecte de la Sainte-Chapelle ? Généalogie d'une erreur », Regards croisés sur le monument médiéval. Mélanges offerts à Claude Andrault-Schmitt,‎ , p. 181-197 (lire en ligne)
  3. Note : 1266, puis 1267 après le changement de mois du début de l'année.
  4. Dom Jacques Brouillart, Histoire de l'abbaye royale de Saint-Germain-des-Prez contenant la vie des abbés qui l'ont gouvernée depuis sa fondation, chez Grégoire Dupuis, Paris, 1724, p. 133 (lire en ligne)
  5. Germain de Brice, Description nouvelle de la ville de Paris, Paris, 1698, p. 366
  6. Stephan Gasser, « L'architecture de la Sainte-Chapelle. État de la question concernant sa datation, son maître d'œuvre et sa place dans l'histoire de l'architecture », dans La Sainte-Chapelle de Paris, Royaume de France ou Jérusalem céleste ?, Turnhout, 2008, p. 157-180, plus particulièrement p. 166-170 ; Yves Gallet, « Pierre de Montreuil, architecte de la Sainte-Chapelle ? Généalogie d’une erreur », dans Regards croisés..., Turnhout (Brepols), 2018, p. 181-197
  7. Henri Stein, « Pierre de Montereau et la cathédrale de Paris », dans Mémoires de la société nationale des Antiquaires de France, vol. LXXI, 1911, p. 14-28
  8. « Henri Bouchard, sculpteur 1875 - 1960 - Les styles, les temps bien marqués », sur www.bouchard-sculpteur.com, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Robert Branner, « A Note on Pierre de Montreuil and Saint-Denis », dans The Art Bulletin, , vol. 45, no 4, p. 355-357
  • Robert Branner, Saint Louis and the court style in gothic architecture, Zwemmer, Londres, 1965, 147p., (compte-rendu par Francis Salet, dans Bulletin monumental, 1965, tome 123, no 3, p. 258-262)
  • Yves Gallet, « Pierre de Montreuil, architecte de la Sainte-Chapelle ? Généalogie d'une erreur », dans Regards croisés sur le monument médiéval. Mélanges offerts à Claude Andrault-Schmitt, Brepols, 2018, p. 181-197 (lire en ligne)
  • Louis Grodecki, « Pierre, Eudes et Raoul de Montreuil à l'abbatiale de Saint-Denis », dans Bulletin Monumental, 1964, tome 122, no 3, p. 269-274 (lire en ligne)
  • Isabelle Isnard, « Pierre de Montreuil », dans sous la direction de Pascale Charron et Jean-Marie Guillouët, Dictionnaire d'histoire de l'art du Moyen Âge occidental, Éditions Robert Laffont, Paris, 2009, (ISBN 978-2-221-10325-8), p. 739-740
  • Henri Stein, « Pierre de Montereau, architecte de l'église abbatiale de Saint-Denis », dans Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France, Paris, 1902, p. 79-104 (lire en ligne)
  • Henri Stein, « Pierre de Montereau et la cathédrale de Paris », dans Mémoires de la Société nationale des antiquaires de France, Paris, 1912, p. 14-28 (lire en ligne)
  • Robert Suckale, « Pierre de Montreuil », dans Les bâtisseurs des cathédrales gothiques, Éditions des Musées de la Ville de Strasbourg, Strasbourg, 1989, (ISBN 2-901833-01-2), p. 181-185

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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