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'''Daniel Bilalian''', né le {{Date|10|avril|1947}} à [[Paris]], est un [[journaliste]] [[France|français]].
'''Daniel Bilalian''', né le {{Date|10|avril|1947}} à [[Paris]], est un [[journaliste]] [[France|français]], présentateur du journal télévisé de la deuxième chaîne dans les années 1980 et 1990, puis directeur des sports de [[France Télévisions]] de 2005 à 2016.


== Biographie ==
== Biographie ==
Daniel Bilalian naît dans une famille d'origine [[Diaspora arménienne en France|arménienne]]. Son père Krikor Bilalian qui est alors ouvrier agricole se réfugie en France lors du [[génocide arménien]] et s'installe à Paris où il devient tailleur, tenant avec sa femme Maria Cuvillier<ref name = "who">{{Ouvrage |langue=fr |auteur1= |titre= Who’s Who in France |sous-titre=dictionnaire biographique |éditeur=Éditions Jacques Lafitte |collection= |lieu= |année= 1992|volume= |tome= |pages totales= |passage= |isbn= |lire en ligne= }}.</ref>, une boutique [[Rue Lamartine]]<ref name="Télé 7 Jours n°1299 p128">Télé 7 Jours {{n°|1299}}, semaine du 20 au 26 avril 1985, page 128, article de Claude Baron.</ref>.
Daniel Bilalian naît dans une famille d'origine [[arménie]]nne. Après des études de droit, il devient journaliste à ''L'Union de Reims''. À partir de [[1971]], il est correspondant régional pour l'[[ORTF]], avant d'intégrer la rédaction nationale d'[[Antenne 2]] ou il sera notamment grand reporter avant de présenter ''Antenne 2 midi''. Il présente quelques journaux de 20h en 1976 jusqu'en 1977.


=== Présentateur de journal ===
Il présente le journal Antenne 2 midi en [[1979]] jusqu'en [[1986]] avant de passer, en [[1985]], au 20 heures en alternance avec [[Bernard Rapp]]. Il est remplacé au bout de quelques mois par [[Claude Sérillon]]. Après un an d'absence aux journaux de la chaine, il revient en [[1987]] pour présenter les journaux du week-end jusqu'en [[1990]].
Après des études de droit, Daniel Bilalian devient journaliste à ''L'Union de Reims''. À partir de [[1971]], il est correspondant régional pour l'[[Office de radiodiffusion-télévision française|ORTF]], avant d'intégrer la rédaction nationale d'[[Antenne 2]] il deviendra notamment grand reporter avant de présenter ''Antenne 2 midi''. Il présente quelques journaux de 20h en 1976 jusqu'en 1977.


Il présente le journal ''[[Antenne 2 Midi]]'' de [[1979]] à [[1986]]. En [[1985]], il présente quelques mois le [[Journal de 20 heures (France 2)|20 heures]] en alternance avec [[Bernard Rapp]], avant d'être remplacé par [[Claude Sérillon]]. Après un an d'absence sur les deux journaux de la chaîne, il revient en [[1987]] pour présenter les journaux du week-end jusqu'en [[1990]].
Par ailleurs, il était présentateur de ''Stars à la barre'' puis ''Mardi Soir'' - avant d'être évincé en [[1991]], après un débat sur l'[[extrême droite]] en France.


Par ailleurs, il est le présentateur des émissions ''[[Stars à la barre]]'' puis ''[[Mardi Soir]]'', avant d'être évincé en [[1991]], après un débat sur l'[[extrême droite en France]].
Il retourne à la présentation des journaux sur [[France 2]] en [[1994]], au 13 heures en remplacement d'[[Henri Sannier]] parti pour le ''[[Soir 3]]''. En septembre [[1995]], il devient présentateur du 20 heures en alternance avec [[Bruno Masure]]. Après le départ de ce dernier à la rentrée [[1997]], il présente les journaux de la semaine à partir du 13 octobre 1997, alors que [[Béatrice Schönberg]] présente ceux du week-end. Il présentait les journaux en semaine jusqu'au 30 juillet 1998. Il est remplacé par [[Claude Sérillon]] à partir du 17 août [[1998]], qui a présenté le journal en semaine. Après avoir été mis au placard, il revient une nouvelle fois au 13 heures le 3 septembre [[2001]] jusqu'au 9 juillet [[2004]]. Il est longtemps présentateur des opérations spéciales.


En 1994, il retourne à la présentation des journaux sur [[France 2]], au ''[[Journal de 13 heures (France 2)|13 heures]]'' en remplacement d'[[Henri Sannier]] parti pour le ''[[Soir 3]]'' sur [[France 3]]. En septembre [[1995]], Bilalian devient présentateur du ''[[Journal de 20 heures (France 2)|20 heures]]'' en alternance avec [[Bruno Masure]]. Après le départ de ce dernier le {{date|2 octobre 1997}}, il présente les journaux de la semaine à partir du {{date-|3 octobre 1997}}, alors que [[Béatrice Schönberg]] présente ceux du week-end. Il a présenté les journaux du lundi au jeudi jusqu'au {{date-|30 juillet 1998}}. Il est remplacé par Claude Sérillon à partir du {{date|17 août 1998}}, qui a présenté le journal en semaine. Après avoir été mis au placard, il revient une nouvelle fois au ''13 heures'' le {{date|3 septembre 2001}} jusqu'au {{date|9 juillet 2004}}. Il est depuis longtemps le présentateur des opérations spéciales.
En juillet 2004, il est nommé à la tête de la rédaction des sports de [[France Télévisions]] auprès du directeur des sports [[Frédéric Chevit]]. En février 2005, il devient directeur des sports en remplacement de [[Frédéric Chevit]]<ref>{{Lien web|titre=Bilalian prend la direction des sports |url=http://www.ladepeche.fr/article/2005/02/03/154160-bilalian-prend-la-direction-des-sports.html |date=3 février 2005 |site=www.ladepeche.fr |éditeur = [[La Dépêche du Midi]]|consulté le=2 octobre 2016}}.</ref>. Dès 2005, l'éviction de [[Pierre Salviac]] secoue la rubrique rugby du service des sports<ref>[http://www.ozap.com/actu/france-televisions-depart-pierre-salviac/103976 « France Télévisions annonce le départ de Pierre Salviac »], Julien Lalande pour ozap.com, 2006.</ref>, puis en 2009 celle de son successeur [[Jean Abeilhou]]<ref>{{Lien web

=== Programmes sportifs ===
En {{date-|juillet 2004}}, il est nommé à la tête de la rédaction des sports de [[France Télévisions]] auprès du directeur des sports Frédéric Chevit. En {{date-|février 2005}}, il devient directeur des sports en remplacement de Frédéric Chevit<ref>{{Lien web|titre=Bilalian prend la direction des sports |url=https://www.ladepeche.fr/article/2005/02/03/154160-bilalian-prend-la-direction-des-sports.html |date=3 février 2005 |site=www.ladepeche.fr |éditeur = [[La Dépêche du Midi]]|consulté le=2 octobre 2016}}.</ref>. Dès 2005, l'éviction de [[Pierre Salviac]] secoue la rubrique rugby du service des sports<ref>[http://www.ozap.com/actu/france-televisions-depart-pierre-salviac/103976 « France Télévisions annonce le départ de Pierre Salviac »], Julien Lalande pour ozap.com, 2006.</ref>, puis en 2009 celle de son successeur [[Jean Abeilhou]]<ref>{{Lien web
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En 2006, il commente la [[Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de 2006|cérémonie d'ouverture des JO de Turin]] avec [[Nelson Monfort]] et [[Luc Alphand]]<ref>{{lien web|url=http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/television/22504/luc-alphand-aux-jo-de-turin.html|titre=Luc Alphand aux JO de Turin|site=tvmag.lefigaro.fr|date = 3 février 2006|consulté le =13 août 2016}}.</ref>. En 2008, il commente la [[Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2008|cérémonie d'ouverture des JO de Pékin]] avec [[Nelson Monfort]].
En tant que tel, il commente toutes les cérémonies d'ouverture des jeux olympiques. En 2006, la [[Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de 2006|cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Turin]] avec [[Nelson Monfort]] et [[Luc Alphand]]<ref>{{lien web|url=http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/television/22504/luc-alphand-aux-jo-de-turin.html|titre=Luc Alphand aux JO de Turin|site=tvmag.lefigaro.fr|date = 3 février 2006|consulté le =13 août 2016}}.</ref>. En 2008, la [[Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2008|cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Pékin]] avec Nelson Monfort. En 2010, il commente la [[Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de 2010|cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Vancouver]] avec [[Alexandre Boyon]] et [[Roch Voisine]]. En 2014, il commente la [[Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de 2014|cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Sotchi]] avec Alexandre Boyon et [[Alban Mikoczy]]. Au cours de l'Olympiade, il prend la défense de [[Philippe Candeloro]], consultant de la chaîne, critiqué pour des propos jugés sexiste lors des épreuves féminines de patinage. En 2016, il commente la [[Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2016|cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Rio de Jaineiro]] avec Alexandre Boyon et [[Raí]] sur [[France 2]].

En {{date-|janvier 2010}}, les journalistes sportifs de la rédaction mettent en cause le changement de ligne éditoriale et des méthodes de management jugées dangereuses. En {{date-|avril 2010}}, ils votent majoritairement la défiance contre lui, dénonçant son management et lui reprochant de ne pas s'occuper de la gestion quotidienne de la rédaction<ref>{{fr}} {{article|url=http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/information/51840/vote-de-defiance-contre-daniel-bilalian.html|titre=Vote de défiance contre Daniel Bilalian|périodique=[[Le Figaro]]|jour=14|mois=avril|année=2010}}</ref>{{,}}<ref>{{fr}} {{article|auteur=Emmanuel Beretta |url=http://www.lepoint.fr/archives/article.php/443497|titre=Vote de défiance contre Daniel Bilalian|périodique=[[Le Point]]|jour=12|mois=avril|année=2010}}</ref>.


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En janvier 2010, les journalistes sportifs de la rédaction mettent en cause le changement de ligne éditoriale et des méthodes de management jugées dangereuses. En avril 2010, ils votent majoritairement la défiance contre lui, dénonçant son management et lui reprochant de ne pas s'occuper de la gestion quotidienne de la rédaction<ref>{{fr}} {{article|url=http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/information/51840/vote-de-defiance-contre-daniel-bilalian.html|titre=Vote de défiance contre Daniel Bilalian|périodique=[[Le Figaro]]|jour=14|mois=avril|année=2010}}</ref>{{,}}<ref>{{fr}} {{article|auteur=Emmanuel Beretta|url=http://www.lepoint.fr/archives/article.php/443497|titre=Vote de défiance contre Daniel Bilalian|périodique=[[Le Point]]|jour=12|mois=avril|année=2010}}</ref>.


=== Vie privée ===
En 2010, il commente la [[Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de 2010|cérémonie d'ouverture des JO de Vancouver]] avec [[Alexandre Boyon]] et [[Roch Voisine]]. En 2014, il commente la [[Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de 2014|cérémonie d'ouverture des JO de Sotchi]] avec [[Alexandre Boyon]] et [[Alban Mikoczy]]. Au cours de l'olympiade, il prend la défense de [[Philippe Candeloro]], consultant de la chaine, face aux critiques sur les propos sexistes tenus par ce dernier lors des épreuves. En 2016, il commente la [[Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'été de 2016|cérémonie d'ouverture des JO de Rio]] avec [[Alexandre Boyon]] et [[Raí]] sur [[France 2]]. Le {{1er}} octobre 2016, il est remplacé au poste de directeur des sports par [[Laurent-Éric Le Lay]]<ref>{{Lien web |titre=Laurent-Éric Le Lay remplace Daniel Bilalian à la direction des sports de France Télévisions |url=http://www.telesatellite.com/actu/48146-laurent-eric-le-lay-remplace-daniel-bilalian-la-direction-des-sports-de.html |date=27 septembre 2016 |site=telesatellite.com |consulté le=28 septembre 2016}}</ref>.
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== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
* ''Prisons, la vérité'', 214 pages, éd. Presses de la Cité, 1998, ISBN 978-2-258-01729-0
* ''Prisons, la vérité'', 214 pages, [[Presses de la Cité|éd. Presses de la Cité]], 1998, {{ISBN|978-2-258-01729-0}}
* ''Les évadés'', 267 pages, éd. Presses de la Cité, 1979, ISBN 978-2-258-00518-1
* ''Les évadés'', 267 pages, éd. Presses de la Cité, 1979, {{ISBN|978-2-258-00518-1}}
* ''Le camp de la goutte d'eau'', 211 pages, éd. Presses de la Cité, 1982, ISBN 978-2-258-00709-3
* ''Le camp de la goutte d'eau'', 211 pages, éd. Presses de la Cité, 1982, {{ISBN|978-2-258-00709-3}}
* ''Vous serez le nouveau président'', avec Jean-Louis Festjens, bandes-dessinées, 1998, ISBN 978-2-266-02111-1
* ''Vous serez le nouveau président''<ref>[https://planete-ldvelh.com/page/president.html]</ref>, avec Jean-Louis Festjens, bandes-dessinées, 1998, {{ISBN|978-2-266-02111-1}}


== Distinction ==
== Distinction ==
En juillet 2005, Daniel Bilalian est fait [[Légion d'honneur|chevalier de la Légion d'honneur]]<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=PREX0508597D|texte=Décret du 13 juillet 2005 portant promotion et nomination}}, publié au ''JORF'' du {{date-|14 juillet 2005}}, au titre du ministère de la Fonction publique, sur ''legifrance.gouv.fr'', consulté le {{date-|8 août 2016}}.</ref>.
En {{date-|juillet 2005}}, Daniel Bilalian est fait [[Ordre national de la Légion d'honneur|chevalier de la Légion d'honneur]]<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=PREX0508597D|texte=Décret du 13 juillet 2005 portant promotion et nomination}}, publié au ''JORF'' du {{date-|14 juillet 2005}}, au titre du ministère de la Fonction publique, sur ''legifrance.gouv.fr'', consulté le {{date-|8 août 2016}}.</ref>.


== Références ==
== Références ==
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== Voir aussi ==


== Liens externes ==
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Dernière version du 27 octobre 2023 à 11:27

Daniel Bilalian
Daniel Bilalian lors de la conférence de presse du rallye Dakar 2016 le 18 novembre 2015.
Fonction
Directeur des sports (d)
France Télévisions
-
Frédéric Chevit (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (77 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Distinction

Daniel Bilalian, né le à Paris, est un journaliste français, présentateur du journal télévisé de la deuxième chaîne dans les années 1980 et 1990, puis directeur des sports de France Télévisions de 2005 à 2016.

Biographie[modifier | modifier le code]

Daniel Bilalian naît dans une famille d'origine arménienne. Son père Krikor Bilalian qui est alors ouvrier agricole se réfugie en France lors du génocide arménien et s'installe à Paris où il devient tailleur, tenant avec sa femme Maria Cuvillier[1], une boutique Rue Lamartine[2].

Présentateur de journal[modifier | modifier le code]

Après des études de droit, Daniel Bilalian devient journaliste à L'Union de Reims. À partir de 1971, il est correspondant régional pour l'ORTF, avant d'intégrer la rédaction nationale d'Antenne 2 où il deviendra notamment grand reporter avant de présenter Antenne 2 midi. Il présente quelques journaux de 20h en 1976 jusqu'en 1977.

Il présente le journal Antenne 2 Midi de 1979 à 1986. En 1985, il présente quelques mois le 20 heures en alternance avec Bernard Rapp, avant d'être remplacé par Claude Sérillon. Après un an d'absence sur les deux journaux de la chaîne, il revient en 1987 pour présenter les journaux du week-end jusqu'en 1990.

Par ailleurs, il est le présentateur des émissions Stars à la barre puis Mardi Soir, avant d'être évincé en 1991, après un débat sur l'extrême droite en France.

En 1994, il retourne à la présentation des journaux sur France 2, au 13 heures en remplacement d'Henri Sannier parti pour le Soir 3 sur France 3. En septembre 1995, Bilalian devient présentateur du 20 heures en alternance avec Bruno Masure. Après le départ de ce dernier le , il présente les journaux de la semaine à partir du , alors que Béatrice Schönberg présente ceux du week-end. Il a présenté les journaux du lundi au jeudi jusqu'au . Il est remplacé par Claude Sérillon à partir du , qui a présenté le journal en semaine. Après avoir été mis au placard, il revient une nouvelle fois au 13 heures le jusqu'au . Il est depuis longtemps le présentateur des opérations spéciales.

Programmes sportifs[modifier | modifier le code]

En , il est nommé à la tête de la rédaction des sports de France Télévisions auprès du directeur des sports Frédéric Chevit. En , il devient directeur des sports en remplacement de Frédéric Chevit[3]. Dès 2005, l'éviction de Pierre Salviac secoue la rubrique rugby du service des sports[4], puis en 2009 celle de son successeur Jean Abeilhou[5].

En tant que tel, il commente toutes les cérémonies d'ouverture des jeux olympiques. En 2006, la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Turin avec Nelson Monfort et Luc Alphand[6]. En 2008, la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Pékin avec Nelson Monfort. En 2010, il commente la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Vancouver avec Alexandre Boyon et Roch Voisine. En 2014, il commente la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Sotchi avec Alexandre Boyon et Alban Mikoczy. Au cours de l'Olympiade, il prend la défense de Philippe Candeloro, consultant de la chaîne, critiqué pour des propos jugés sexiste lors des épreuves féminines de patinage. En 2016, il commente la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Rio de Jaineiro avec Alexandre Boyon et Raí sur France 2.

En , les journalistes sportifs de la rédaction mettent en cause le changement de ligne éditoriale et des méthodes de management jugées dangereuses. En , ils votent majoritairement la défiance contre lui, dénonçant son management et lui reprochant de ne pas s'occuper de la gestion quotidienne de la rédaction[7],[8].

Le , il est remplacé au poste de directeur des sports par Laurent-Éric Le Lay[9].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Marié en 1971 avec Christine de Précigout[1],[10], il a une fille, Marguerite, née en 1975[2].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Distinction[modifier | modifier le code]

En , Daniel Bilalian est fait chevalier de la Légion d'honneur[12].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Who’s Who in France : dictionnaire biographique, Éditions Jacques Lafitte, .
  2. a et b Télé 7 Jours no 1299, semaine du 20 au 26 avril 1985, page 128, article de Claude Baron.
  3. « Bilalian prend la direction des sports », sur www.ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  4. « France Télévisions annonce le départ de Pierre Salviac », Julien Lalande pour ozap.com, 2006.
  5. Stéphane Pocidalo, « Jean Abeilhou évincé par Bilalian », sur www.lesdessousdusport.fr, (consulté le )
  6. « Luc Alphand aux JO de Turin », sur tvmag.lefigaro.fr, (consulté le ).
  7. (fr) « Vote de défiance contre Daniel Bilalian », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  8. (fr) Emmanuel Beretta, « Vote de défiance contre Daniel Bilalian », Le Point,‎ (lire en ligne)
  9. « Laurent-Éric Le Lay remplace Daniel Bilalian à la direction des sports de France Télévisions », sur telesatellite.com, (consulté le )
  10. La famille de Précigout est une famille de la bourgeoisie française.
  11. [1]
  12. Décret du 13 juillet 2005 portant promotion et nomination, publié au JORF du , au titre du ministère de la Fonction publique, sur legifrance.gouv.fr, consulté le .

Liens externes[modifier | modifier le code]