« Charles Mannay » : différence entre les versions

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'''Charles Mannay''', né le {{Date de naissance|14|octobre|1745}} à [[Champeix]] en [[Auvergne]] au [[diocèse de Clermont]], mort le {{date de décès|5 décembre 1824}} à [[Rennes]], est un évêque de l'Église catholique romaine<ref>{{Article|titre=Rendez-vous annuel en pèlerinage à la Vierge de Charné|périodique=Ouest-France|date=20 août 2016|pages=9}}.</ref>.
'''Charles Mannay''', né le {{Date|14|octobre|1745}} à [[Champeix]] en [[Auvergne]] au [[diocèse de Clermont]], mort le {{Date|5 décembre 1824}} à [[Rennes]], est un évêque de l'Église catholique romaine<ref>{{Article|titre=Rendez-vous annuel en pèlerinage à la Vierge de Charné|périodique=Ouest-France|date=20 août 2016|pages=9}}.</ref>.


== Biographie ==
== Biographie ==
Il est nommé chanoine au Chapitre métropolitain de [[Reims]] le {{date-|7 mai 1780}}, En 1782, il devient prieur au prieuré Notre-Dame de [[Conflans-Sainte-Honorine]] (ce sera le tout dernier jusqu'en 1789 en tant que seigneur des fiefs relevant de cet établissement déserté de ses moines vers 1530 mais possédant des biens sur Conflans et en d'autres lieux). Homme de grande bonté, il fera son possible pour soulager les malheurs des Conflanais à la suite de l'horrible [[tornade]] du {{date-|13 août 1788}} qui fit d'énormes dégâts sur toute sa trajectoire depuis [[Bordeaux]] jusque dans les [[Pays-Bas]]). Il est promu vicaire général de l'[[archidiocèse de Reims]] le {{date-|26 février 1787}}. Il fut aussi le précepteur du jeune Charles-Maurice (Talleyrand) reçu entretemps docteur en Sorbonne en 1783, il devient le directeur sinon le rédacteur de la thèse de [[Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord]], son élève, futur évêque d'[[diocèse d'Autun|Autun]].
Il est nommé chanoine au Chapitre métropolitain de [[Reims]] le {{Date|7 mai 1780}}, En {{Date|1782}}, il devient prieur au prieuré Notre-Dame de [[Conflans-Sainte-Honorine]] (ce sera le tout dernier jusqu'en {{Date|1789}} en tant que seigneur des fiefs relevant de cet établissement déserté de ses moines vers {{Date|1530}} mais possédant des biens sur Conflans et en d'autres lieux). Homme de grande bonté, il fera son possible pour soulager les malheurs des Conflanais à la suite de l'horrible [[tornade]] du {{Date|13 août 1788}} qui fit d'énormes dégâts sur toute sa trajectoire depuis [[Bordeaux]] jusque dans les [[Pays-Bas]]). Il est promu vicaire général de l'[[archidiocèse de Reims]] le {{Date|26 février 1787}}. Il fut aussi le précepteur du jeune Charles-Maurice (Talleyrand) reçu entretemps docteur en Sorbonne en {{Date|1783}}, il devient le directeur sinon le rédacteur de la thèse de [[Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord]], son élève, futur évêque d'[[diocèse d'Autun|Autun]].


Il émigre à la [[Révolution française|Révolution]] en [[Angleterre]], puis en [[Écosse]], ne rentrant en France qu'après la signature du Concordat.
Il émigre à la [[Révolution française|Révolution]] en [[Angleterre]], puis en [[Écosse]], ne rentrant en France qu'après la signature du Concordat.


Nommé évêque de [[Trèves (Allemagne)|Trèves]] par [[Napoléon]], il est ordonné évêque le {{date-|18 juillet 1802}} en l'église des Carmes de Paris par {{Mgr}} [[Antoine Xavier Mayneaud de Pancemont|Antoine-François-Xavier Mayneaud de Pancemont]], évêque de [[Liste des évêques de Vannes|Vannes]], assisté des évêques de Digne et Nice. Ses armes : écartelé aux premier et quatrième d'argent à trois fasces de sable, aux second et au troisième d'azur au lion d'or.
Nommé évêque de [[Trèves (Allemagne)|Trèves]] par [[Napoléon]], il est ordonné évêque le {{Date|18 juillet 1802}} en l'église des Carmes de Paris par [[Antoine Xavier Mayneaud de Pancemont]], évêque de [[Liste des évêques de Vannes|Vannes]], assisté des évêques de Digne et Nice. Ses armes : écartelé aux premier et quatrième d'argent à trois fasces de sable, aux second et au troisième d'azur au lion d'or.


Nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1807, promu officier en 1809, [[Noblesse d'Empire|baron de l'Empire]] en 1808. Il devient en 1809 un des conseillers ecclésiastiques de Napoléon en compagnie de {{Mgr}} [[Louis-Mathias de Barral]] et {{Mgr}} Duvoisin (Nantes)<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Michel Lagrée|titre=Mentalités, religion et histoire en Haute-Bretagne au XIXe siècle. Le diocèse de Rennes 1815-1848|passage=492 pages|lieu=Paris}}.</ref>.
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Charles Mannay est enterré dans le croisillon sud de l'actuelle église [[Notre-Dame-en-Saint-Melaine]] de Rennes, cathédrale alors du [[Archidiocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo|diocèse de Rennes]] tandis qu'est reconstruite la [[Cathédrale Saint-Pierre de Rennes|cathédrale Saint-Pierre]].


== Distinctions ==
== Distinctions ==
* {{Déco|OLH}} (25 janvier 1813)<ref>{{Lien web |titre=Recherche - Base de données Léonore |url=https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/#show |site=www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr |consulté le=2022-08-18}}</ref>
* {{Déco|OLH}} ({{Date|25 janvier 1813}})<ref>{{Lien web |titre=Recherche - Base de données Léonore |url=https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/#show |site=www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr |consulté le=2022-08-18}}</ref>


== Notes et références ==
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== Sources ==
== Sources ==
* {{Lien brisé|url=http://catholique-rennes.cef.fr|titre=CEF de Rennes}}
* {{Lien archive|url=http://catholique-rennes.cef.fr|titre=CEF de Rennes|horodatage archive=20130906045519}}
* Émile Bouchez, ''Le clergé de Reims pendant la Révolution et la suppression de l'Archevêché de Reims (1789-1821)'', Paris, 1913.
* Émile Bouchez, ''Le clergé de Reims pendant la Révolution et la suppression de l'Archevêché de Reims (1789-1821)'', Paris, 1913.
* Patrice Dupuy, ''Sainte Honorine, pèlerinage et prieuré de Conflans, des origines à nos jours'', Valhermeil, Pontoise éditeur, 2000.
* Patrice Dupuy, ''Sainte Honorine, pèlerinage et prieuré de Conflans, des origines à nos jours'', Valhermeil, Pontoise éditeur, 2000.
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Dernière version du 11 janvier 2024 à 22:56

Charles Mannay
Image illustrative de l’article Charles Mannay
Charles Mannay
Biographie
Naissance
Champeix (France)
Ordination sacerdotale
Décès (à 79 ans)
à Rennes
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale par Antoine-François-Xavier Mayneaud de Pancemont
Dernier titre ou fonction Évêque de Rennes
Évêque de Trèves, d'Auxerre puis de Rennes

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Charles Mannay, né le à Champeix en Auvergne au diocèse de Clermont, mort le à Rennes, est un évêque de l'Église catholique romaine[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est nommé chanoine au Chapitre métropolitain de Reims le , En , il devient prieur au prieuré Notre-Dame de Conflans-Sainte-Honorine (ce sera le tout dernier jusqu'en en tant que seigneur des fiefs relevant de cet établissement déserté de ses moines vers mais possédant des biens sur Conflans et en d'autres lieux). Homme de grande bonté, il fera son possible pour soulager les malheurs des Conflanais à la suite de l'horrible tornade du qui fit d'énormes dégâts sur toute sa trajectoire depuis Bordeaux jusque dans les Pays-Bas). Il est promu vicaire général de l'archidiocèse de Reims le . Il fut aussi le précepteur du jeune Charles-Maurice (Talleyrand) reçu entretemps docteur en Sorbonne en , il devient le directeur sinon le rédacteur de la thèse de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, son élève, futur évêque d'Autun.

Il émigre à la Révolution en Angleterre, puis en Écosse, ne rentrant en France qu'après la signature du Concordat.

Nommé évêque de Trèves par Napoléon, il est ordonné évêque le en l'église des Carmes de Paris par Antoine Xavier Mayneaud de Pancemont, évêque de Vannes, assisté des évêques de Digne et Nice. Ses armes : écartelé aux premier et quatrième d'argent à trois fasces de sable, aux second et au troisième d'azur au lion d'or.

Nommé chevalier de la Légion d'honneur en , promu officier en , baron de l'Empire en . Il devient en un des conseillers ecclésiastiques de Napoléon en compagnie de Louis-Mathias de Barral et Jean-Baptiste Duvoisin (Nantes)[2].

Après l'invasion prussienne, il doit démissionner en .

Louis XVIII le choisit alors comme évêque d'Auxerre en , mais le siège n'ayant pas été rétabli, il ne peut en prendre possession.

Finalement, en , il est préconisé évêque de Rennes où il décède le .

Charles Mannay est enterré dans le croisillon sud de l'actuelle église Notre-Dame-en-Saint-Melaine de Rennes, cathédrale alors du diocèse de Rennes tandis qu'est reconstruite la cathédrale Saint-Pierre.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Rendez-vous annuel en pèlerinage à la Vierge de Charné », Ouest-France,‎ , p. 9.
  2. Michel Lagrée, Mentalités, religion et histoire en Haute-Bretagne au XIXe siècle. Le diocèse de Rennes 1815-1848, Paris, p. 492 pages.
  3. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )

Sources[modifier | modifier le code]

  • « CEF de Rennes » (version du sur Internet Archive)
  • Émile Bouchez, Le clergé de Reims pendant la Révolution et la suppression de l'Archevêché de Reims (1789-1821), Paris, 1913.
  • Patrice Dupuy, Sainte Honorine, pèlerinage et prieuré de Conflans, des origines à nos jours, Valhermeil, Pontoise éditeur, 2000.

Liens externes[modifier | modifier le code]