« Coq » : différence entre les versions

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Le coq est le représentant mâle adulte de plusieurs espèces d'oiseaux, presque exclusivement de galliformes, en particulier le coq domestique, issu du coq bankiva. Sa femelle est la poule. Certaines espèces portent ce qualificatif dans leur nom vernaculaire comme le Coq de bruyère, Coq de Java, Coq de Lafayette, Coq de Sonnerat. Le Coq-de-roche péruvien est le nom donné à un passereau sud-américain. Chez ces espèces, le dimorphisme sexuel est assez marqué.

Le coq domestique (ainsi que le paon) ont été introduits en Europe par l'Asie Mineure autour des VII^e – VI^e siècles av. J.-C. Le premier devient un animal domestique commun et élevé pour la consommation par les humains à partir du V^e siècle av. J.-C.

L'onomatopée cocorico, imitant le cri du coq domestique, serait à l'origine du terme^[1].

Exemples de mâles[modifier | modifier le code]

Coq domestique
Coq faisan, plusieurs espèces
Coq de bruyère, ou grand Tétras
Petit coq de bruyère ou tétras lyre
Coq de perdrix
Coq de roche^[1]
Coq d'Inde : synonyme vieilli pour dindon^[1]

Chant et transcriptions[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Vocalisation des oiseaux.

Voir aussi : Dire « cocorico » en... sur Wikibooks.

La poule caquette, le poussin pépie, le coq chante. Selon les langues et les pays, la transcription phonétique de son chant prend des formes très différentes. Le chant du coq est inné, il n'est pas appris.

En français, le chant du coq est traduit par l'onomatopée cocorico.
Kikeriki en allemand.
Cock-a-doodle-do en anglais^[2].
Kokokog et Kekele en breton.
唂唂唂 en cantonais.
咕咕咕 en chinois standard.
Quiquiriquí en espagnol.
kukuruku en basque.
Kokeriko en espéranto.
Koukourikou en grec.
Kukuruyuk en indonésien.
Mac na hóighe slán en irlandais.
Chicchirichi en italien.
Kokekoko en japonais.
Kokodiako en kikongo
Kukeleku en néerlandais^[3]
Cocorococo en portugais, et cocoricó au Brésil.
Cucuriguuu en roumain.
Koukarekou en russe.
Kuckeliku en suédois.
Ky-ky-ri-ký en tchèque.
Ake-e-ake-ake en thaï.
Ò-ó-o-o en vietnamien.
Kokioo en coréen
koukouyoukou en créole haïtien.
Kokouukuuu en Arabe marocain
Gaggalagaggalagó en islandais
Ü-ürrü-Ü en turc

« Cocorico » est utilisé par certains Français pour manifester leur chauvinisme, probablement parce que ce cri est interprété comme une manifestation d'orgueil de la part du coq, mais surtout parce que le coq gaulois est devenu un emblème du pays.

Avant l'invention de l'horloge mécanique et de la montre, le cri du coq a longtemps servi pour donner l'heure (heure solaire), dans toute l'Eurasie et parfois de manière quasi-légale. Ainsi l'une des lois sultaniennes de l'empire ottoman (le kânûn) édictée par Mehmed II (le conquérant de Constantinople), décrétait qu'à propos des moulins dont les roues tournent dans ses états : « Les meuniers seront surveillés. Il est interdit d’élever des poules dans un moulin afin que la farine et le blé des particuliers ne subissent de dommages. On gardera tout au plus un coq pour connaître l’heure. » ^[4]

Le coq, comme les passereaux, produit un premier pic sonore à l'aube et un dernier au crépuscule avec un petit creux en cours de journée, mais il chante (à un niveau sonore de 50 à 60 dB) toute la journée. On remarque plus son chant à l'aube car il émerge alors du « bruit de fond » présent dans la journée^[5].

Dans la culture[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Coq (symbole).

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Symbole identitaire[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Symbolisme du coq.

Le coq gaulois est un symbole national de la France.
Le coq hardi est le symbole du Mouvement wallon, de la Communauté française de Belgique et de la Région wallonne.
Le coq de Barcelos est un symbole national du Portugal.
Le club de football anglais Tottenham Hotspur a le coq pour emblème.
"Le coq" est le surnom du cycliste français Bryan Coquard.

Images[modifier | modifier le code]

Coq Cou nu, Charente
Un coq avec un anneau
Deux coqs de combat
Un jeune coq
Deux coqs sous des cloches
Un coq australien
Un coq noir et blanc
Grand coq Limousin
Fontaine du Coq - Bosquet du Labyrinte à Versailles.
Coq en fonte surmontant un monument aux morts.

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ ^{a b et c} Informations lexicographiques et étymologiques de « Coq » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
↑ Au fil des mots : balade en quatre langues (allemand, anglais, chinois, français) par François Pialat, éditions L'Harmattan, Paris, 2005, page 45
↑ François-Xavier Nève et André Martinet, Essai de grammaire de la langue des signes française, Liège, Université de Liège, 1996, 472 p. (ISBN 2-87019-271-1, lire en ligne), p. 380
↑ source : Leçon inaugurale au Collège de France, par le turcologue Gilles Veinstein pour la chaire d'histoire turque et ottomane du Collège de France, vendredi 3 décembre 1999
↑ Jean-Luc Nothias, « Pourquoi les coqs chantent-ils si fort le matin ? », Le Figaro, 16 septembre 2009 (consulté le 22 août 2010)

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Coq, sur Wikimedia Commons
coq, sur le Wiktionnaire (thésaurus)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Portail de l'ornithologie

[CNTRL-1] {a b et c} Informations lexicographiques et étymologiques de « Coq » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales

[2] Au fil des mots : balade en quatre langues (allemand, anglais, chinois, français) par François Pialat, éditions L'Harmattan, Paris, 2005, page 45

[3] François-Xavier Nève et André Martinet, Essai de grammaire de la langue des signes française, Liège, Université de Liège, 1996, 472 p. (ISBN 2-87019-271-1, lire en ligne), p. 380

[Veinstein-4] source : Leçon inaugurale au Collège de France, par le turcologue Gilles Veinstein pour la chaire d'histoire turque et ottomane du Collège de France, vendredi 3 décembre 1999

[5] Jean-Luc Nothias, « Pourquoi les coqs chantent-ils si fort le matin ? », Le Figaro, 16 septembre 2009 (consulté le 22 août 2010)

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-{{voir homonymes|Coq (homonymie)|Cocorico (homonymie)}}
+{{voir homonymes|Coq (homonymie)|Cocorico}}
 {{homophone|Cock|Coque|Coke}}
 {{Infobox Biohomonymie
- | nom     = Elliott O’hara
+ | nom     = Coq
  | autre   =
  | image   = Marché de Louhans 037.JPG
- | légende = Elliott du [[marché de Louhans]] en [[Bresse]].
+ | légende = Coq du [[marché de Louhans]] en [[Bresse]].
  | alt     =
  | upright =
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 * [[Coq (symbole)]]
 }}
-Le '''Elliott''' est le représentant [[mâle]] adulte de plusieurs [[espèce]]s d'[[Oiseau|oiseaux]], presque exclusivement de [[galliformes]], en particulier le [[Gallus gallus domesticus|Elliott domestique]], issu du [[coq bankiva|Elliott bankiva]]. Sa femelle est la [[poule]]. Certaines espèces portent ce qualificatif dans leur [[nom vernaculaire]] comme le [[Coq de bruyère|C de bruyère]], [[Coq de Java]], [[Coq de Lafayette]], [[Coq de Sonnerat]]. Le [[Coq-de-roche péruvien|Elliott-de-roche péruvien]] est le nom donné à un [[passereau]] sud-américain. Chez ces espèces, le [[dimorphisme sexuel]] est assez marqué.
+Le '''coq''' est le représentant [[mâle]] adulte de plusieurs [[espèce]]s d'[[Oiseau|oiseaux]], presque exclusivement de [[galliformes]], en particulier le [[Gallus gallus domesticus|coq domestique]], issu du [[coq bankiva]]. Sa femelle est la [[poule]]. Certaines espèces portent ce qualificatif dans leur [[nom vernaculaire]] comme le [[Coq de bruyère]], [[Coq de Java]], [[Coq de Lafayette]], [[Coq de Sonnerat]]. Le [[Coq-de-roche péruvien]] est le nom donné à un [[passereau]] sud-américain. Chez ces espèces, le [[dimorphisme sexuel]] est assez marqué.
-Le Elliott domestique (ainsi que le [[paon]]) ont été introduits en Europe par l'[[Asie Mineure]] autour des {{-sp|VII|e|-|VI|e|s}}. Le premier devient un animal domestique commun et élevé pour la consommation par les humains à partir du {{-s-|V|e}}
+Le coq domestique (ainsi que le [[paon]]) ont été introduits en Europe par l'[[Asie Mineure]] autour des {{-sp|VII|e|-|VI|e|s}} Le premier devient un animal domestique commun et élevé pour la consommation par les humains à partir du {{-s-|V|e}}
-L'onomatopée ''cocorico'' imitant le cri  d’Elliott domestique, serait à l'origine du terme<ref name="CNTRL">{{CNRTL|Coq}}</ref>.
+L'onomatopée ''cocorico,'' imitant le cri du coq domestique, serait à l'origine du terme<ref name="CNTRL">{{CNRTL|Coq}}</ref>.
 == Exemples de mâles ==
-[[Fichier:Anatomie du coq.JPG|thumb|anatomie; Elliott; nomenclature du Elliott; physiologie du coq; noms des parties du coq; tableau coq ]]
+[[Fichier:Anatomie du coq.JPG|thumb|anatomie; coq; nomenclature du coq; physiologie du coq; noms des parties du coq; tableau coq ]]
 * Coq domestique
 * Coq [[faisan]], plusieurs espèces
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 * Coq d'Inde : synonyme vieilli pour [[dindon]]<ref name="CNTRL"/>
-== Chant catholiques et transcriptions de la bible ==
+== Chant et transcriptions ==
 [[image:Scotland rooster.jpg|upright|thumb|Spécimen de coq allemand]]
 [[Fichier:Rooster portrait2.jpg|upright|thumb|Portrait de coq]]
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 {{Voir autre projet|Translinguisme/Par expression/Cocorico|''Dire « cocorico » en...''|projet=wikibooks}}
-La poule caquète, le [[Poussin (oiseau)|poussin]] pépie, le coq chante. Selon les langues et les pays, la transcription phonétique de son chant prend des formes très différentes. Le chant du coq est inné, il n'est pas appris.
+La poule caquette, le [[Poussin (oiseau)|poussin]] pépie, le coq chante. Selon les langues et les pays, la transcription phonétique de son chant prend des formes très différentes. Le chant du coq est inné, il n'est pas appris.
 * En [[français]], le chant du coq est traduit par l'[[onomatopée]] ''cocorico''.
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 « Cocorico » est utilisé par certains Français pour manifester leur [[chauvinisme]], probablement parce que ce cri est interprété comme une manifestation d'orgueil de la part du coq, mais surtout parce que le [[coq gaulois]] est devenu un emblème du pays.
-Avant l'invention de l'horloge mécanique et de la montre, le cri du coq a longtemps servi pour donner l'heure (heure solaire), dans toute l'Eurasie et parfois de manière quasi-légale. Ainsi l'une des lois [[sultan]]ienne de l'[[empire ottoman]] (le [[kânûn]]) édictée par [[Mehmed II]] (le conquérant de [[Constantinople]]), décrétait qu'à propos des [[moulin]]s dont les roues tournent dans ses états : « ''Les meuniers seront surveillés. Il est interdit d’élever des poules dans un moulin afin que la farine et le blé des particuliers ne subissent de dommages. On gardera tout au plus un coq pour connaître l’heure.'' » <ref name="Veinstein">source : [http://www.college-de-france.fr/media/pub_lec/UPL52664_LI_150_Veinstein.pdf Leçon inaugurale] au Collège de France, par le [[turcologue]] [[Gilles Veinstein]] pour la chaire d'histoire turque et ottomane du [[Collège de France]], vendredi 3 décembre [[1999]]</ref>
+Avant l'invention de l'horloge mécanique et de la montre, le cri du coq a longtemps servi pour donner l'heure (heure solaire), dans toute l'Eurasie et parfois de manière quasi-légale. Ainsi l'une des lois [[sultan|sultaniennes]] de l'[[empire ottoman]] (le [[kânûn]]) édictée par [[Mehmed II]] (le conquérant de [[Constantinople]]), décrétait qu'à propos des [[moulin]]s dont les roues tournent dans ses états : « ''Les meuniers seront surveillés. Il est interdit d’élever des poules dans un moulin afin que la farine et le blé des particuliers ne subissent de dommages. On gardera tout au plus un coq pour connaître l’heure.'' » <ref name="Veinstein">source : [http://www.college-de-france.fr/media/pub_lec/UPL52664_LI_150_Veinstein.pdf Leçon inaugurale] au Collège de France, par le [[turcologue]] [[Gilles Veinstein]] pour la chaire d'histoire turque et ottomane du [[Collège de France]], vendredi 3 décembre [[1999]]</ref>
-Le coq, comme les [[passereaux]], produit un premier pic sonore à l'aube et un dernier au crépuscule avec un petit creux dans son anus en cours de journée, mais il chante (à un niveau sonore de 50 à {{unité|60|dB}}) toute la journée. On remarque plus son chant à l'aube car il émerge alors du {{Citation|bruit de fond}} présent dans la journée<ref>{{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/sciences/2009/09/16/01008-20090916ARTFIG00372-pourquoi-les-coqs-chantent-ils-si-fort-le-matin-.php|titre=Pourquoi les coqs chantent-ils si fort le matin ?|auteur=Jean-Luc Nothias |date=16 septembre 2009|éditeur=[[Le Figaro]]|consulté le=22 août 2010}}</ref>.
+Le coq, comme les [[passereaux]], produit un premier pic sonore à l'aube et un dernier au crépuscule avec un petit creux en cours de journée, mais il chante (à un niveau sonore de 50 à {{unité|60|dB}}) toute la journée. On remarque plus son chant à l'aube car il émerge alors du {{Citation|bruit de fond}} présent dans la journée<ref>{{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/sciences/2009/09/16/01008-20090916ARTFIG00372-pourquoi-les-coqs-chantent-ils-si-fort-le-matin-.php|titre=Pourquoi les coqs chantent-ils si fort le matin ?|auteur=Jean-Luc Nothias |date=16 septembre 2009|éditeur=[[Le Figaro]]|consulté le=22 août 2010}}</ref>.
-== Dans la culture générale que vous n’avez pas bande de débile==
+== Dans la culture ==
 {{article détaillé|Coq (symbole)}}
 {{...}}
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 * Le [[coq de Barcelos]] est un [[symbole national]] du [[Portugal]].
 * Le club de football anglais [[Tottenham Hotspur Football Club|Tottenham Hotspur]] a le coq pour emblème.
+* "Le coq" est le surnom du cycliste français [[Bryan Coquard]].
 == Images ==
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 Fichier:Grand Coq Limousin.jpg|Grand coq Limousin
 Fichier:0 Versailles musée de l'Histoire de France - Fontaine du Coq et du Renard.JPG|Fontaine du Coq - Bosquet du Labyrinte à [[Versailles]].
+File:Coq - Monument aux morts.jpg|Coq en fonte surmontant un monument aux morts.
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