« William Leymergie » : différence entre les versions

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| télévision = [[TF1]] <small>(1973-1978)</small><br>[[Antenne 2]] / [[France 2]] <small>(1978-2017)</small><br>[[C8 (chaîne de télévision)|C8]] <small>(depuis 2017)</small>
| télévision = [[TF1]] <small>(1973-1978)</small><br>[[France 2]] <small>(1978-2017)</small><br>[[C8 (chaîne de télévision)|C8]] <small>(depuis 2017)</small>
| radio = [[France Culture]] <small>(1984 à 1986)</small><br>[[Europe 1]] <small>(2005 à 2008)</small>
| radio = [[France Culture]] <small>(1984 à 1986)</small><br>[[Europe 1]] <small>(2005 à 2008)</small>
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== Biographie ==
== Biographie ==
=== Jeunesse, formation et débuts ===
=== Jeunesse, formation et débuts ===
William Leymergie passe les vingt premières années de sa vie, comme Monique (née en 1926), sa demi-sœur, et son frère Serge (né en 1938) en [[Afrique]] ([[Algérie]], [[Mali]], [[Sénégal]]) au gré des affectations de son père, le colonel Raymond Leymergie<ref name="who">{{Ouvrage | titre= Who’s Who in France | sous-titre=dictionnaire biographique | éditeur=Éditions Jacques Lafitte | année=1992}}.</ref>{{,}}<ref name="Le Figaro">{{article|auteur=Sarah Lecoeuvre |url=https://www.lefigaro.fr/culture/william-leymergie-tout-terrain-20210514 |titre= William Leymergie, tout-terrain |périodique=[[Le Figaro]], cahier « [[Le Figaro et vous]] » |date=15-16 mai 2021|pages=39}}.</ref>, officier dans les [[troupes coloniales]]. Après l'[[Indépendance de l’Algérie|indépendance de l’Algérie]], ce dernier démissionne de l'armée et devient expert [[Organisation des Nations unies|onusien]] de l'économie auprès du ministère de l'Industrie algérien<ref name="autobio">{{ouvrage | auteur=William Leymergie | titre=Les Dents du bonheur | éditeur=Albin Michel | date=2014 | pages totales=320}}</ref>. Sa mère, Jeanne Jayle<ref name="who"/>, fille de restaurateurs de [[Libourne]], est femme au foyer<ref name="William Leymergie, le démon de midi">Willy Le Devin, [http://www.liberation.fr/futurs/2017/09/10/william-leymergie-le-demon-de-midi_1595371 « William Leymergie, le démon de midi »] sur ''[[Libération (journal)|Libération]]'', 10 septembre 2017.</ref>.
William Leymergie passe les vingt premières années de sa vie, comme sa demi-sœur Monique (née en 1926) et son frère Serge (né en 1938), en [[Afrique]] ([[Algérie]], [[Mali]], [[Sénégal]]) au gré des affectations de son père, le colonel Raymond Leymergie<ref name="who">{{Ouvrage | titre= Who’s Who in France | sous-titre=dictionnaire biographique | éditeur=éd. Jacques Lafitte | année=1992}}.</ref>{{,}}<ref name="Le Figaro">{{article|auteur=Sarah Lecoeuvre |url=https://www.lefigaro.fr/culture/william-leymergie-tout-terrain-20210514 |titre= William Leymergie, tout-terrain |périodique=[[Le Figaro]], cahier « [[Le Figaro et vous]] » |date=15-16 mai 2021|pages=39}}.</ref>, officier dans les [[troupes coloniales]]. Après l'[[indépendance de l’Algérie]], ce dernier démissionne de l'armée et devient expert [[Organisation des Nations unies|onusien]] de l'économie auprès du ministère de l'Industrie algérien<ref name="autobio">{{ouvrage | auteur=William Leymergie | titre=Les Dents du bonheur | éditeur=Albin Michel | date=2014 | pages totales=320}}</ref>. Sa mère, Jeanne Jayle<ref name="who"/>, fille de restaurateurs de [[Libourne]], est femme au foyer<ref name="William Leymergie, le démon de midi">Willy Le Devin, [http://www.liberation.fr/futurs/2017/09/10/william-leymergie-le-demon-de-midi_1595371 « William Leymergie, le démon de midi »], ''[[Libération (journal)|Libération]]'', 10 septembre 2017.</ref>.


Après un passage par le collège Eugène-Fromentin de [[La Rochelle]] où il est interne, mais hébergé par sa tante et son oncle le samedi et le dimanche, il retourne en Algérie en juillet 1963.
Après un passage par le collège Eugène Fromentin de [[La Rochelle]] où il est interne, mais hébergé par sa tante et son oncle le samedi et le dimanche, il revient en Algérie en juillet 1963 qu'il quittera, après avoir obtenu son baccalauréat à 20 ans, en 1967, pour effectuer des études de lettres modernes à la [[Université Paris X|faculté de Nanterre]]<ref name="William Leymergie, le démon de midi"/>. Il est exempté du [[Service militaire en France|service militaire]] car l'année de ses 20 ans, il vit en Algérie<ref name="autobio">{{ouvrage | auteur=William Leymergie | titre=Les Dents du bonheur | éditeur=Albin Michel | date=2014 | pages totales=320}}</ref>. Les événements de [[Mai 68]] le décident à arrêter ses études de lettres. Peu enthousiasmé par le mouvement, il passe le mois de mai à [[La Baule-Escoublac|La Baule]] avec ses amis. Il fait ensuite des études d'histoire, puis d'espagnol, mais sans conviction et sans succès. En septembre 1970, il intègre une [[école de cinéma]] privée (Le Conservatoire indépendant du cinéma français) dirigée par [[Jacques Daniel-Norman]], avec pour projet de devenir réalisateur de films publicitaires. Mais ses débuts consistent à apporter le café au troisième assistant réalisateur<ref>''[[Télé 7 Jours]]'' {{n°}}1289, semaine du 9 au 15 février 1985, {{p.}} 28-29 : {{citation|Je me suis inscrit à une école de cinéma privée. Je pensais me faire la main sur des films publicitaires, mais ma collaboration se bornait à apporter du café au troisième assistant.}}</ref> et l'école ferme rapidement<ref name="Le Figaro"/>.


En 1967, après avoir obtenu son baccalauréat à 20 ans, il part en France effectuer des études de lettres modernes à la [[Université Paris X|faculté de Nanterre]]<ref name="William Leymergie, le démon de midi"/>. Il est exempté du [[Service militaire en France|service militaire]], du fait que l'année de ses 20 ans il vivait en Algérie<ref name="autobio" />. Les événements de [[Mai 68]] le décident à arrêter ses études de lettres. Peu enthousiasmé par le mouvement, il passe le mois de mai à [[La Baule-Escoublac|La Baule]] avec ses amis. Il fait ensuite des études d'histoire, puis d'espagnol, mais sans conviction ni succès. En septembre 1970 il intègre une [[école de cinéma]] privée (le Conservatoire indépendant du cinéma français) dirigée par [[Jacques Daniel-Norman]], avec pour projet de devenir réalisateur de films publicitaires. Mais cette expérience s'avère décevante<ref>''[[Télé 7 Jours]]'' {{n°}}1289, 9-15 février 1985, {{p.}} 28-29 : {{citation|Je me suis inscrit à une école de cinéma privée. Je pensais me faire la main sur des films publicitaires, mais ma collaboration se bornait à apporter du café au troisième assistant.}}</ref>, de plus l'école ferme rapidement<ref name="Le Figaro"/>.
Il commence sa carrière audiovisuelle en 1970, à l'Office de coopération radiophonique africaine (Ocora), l'actuelle [[Radio France internationale|RFI]])<ref name="autobio">{{ouvrage | auteur=William Leymergie | titre=Les Dents du bonheur | éditeur=Albin Michel | date=2014 | pages totales=320}}</ref>. Il intègre deux ans plus tard l'équipe des programmes pour la jeunesse, et également la chaîne de radio [[France Inter]] en 1975, où il anime notamment ''Fréquence Mômes'', de 1991 à 1996<ref name="radio">[http://williamleymergie.fr/radio/ Radio | William Leymergie], consulté le 15 janvier 2014.</ref>. En 1974, il devient pendant un an journaliste sur [[TF1]]<ref name="liberation"/>.


=== Carrière audiovisuelle ===
=== Carrière audiovisuelle ===
C’est en 1970 que commence sa carrière audiovisuelle, à l'Office de coopération radiophonique (Ocora), l'actuelle [[Radio France internationale|RFI]], situé à la [[Maison de la Radio et de la Musique|Maison de la Radio]]<ref name="autobio" />. Il intègre deux ans plus tard l'équipe des programmes pour la jeunesse, puis, en 1975, la chaîne de radio [[France Inter]] (où il animera notamment ''Fréquence Mômes'' de 1991 à 1996<ref name="radio">[http://williamleymergie.fr/radio/ Radio | William Leymergie], consulté le 15 janvier 2014.</ref>). En 1974, il devient pendant un an journaliste sur [[TF1]]<ref name="liberation"/>.
Après un intermède à l'[[Institut national de l'audiovisuel|INA]], où il est {{c'est-à-dire|enseignant}} au journal parlé (terme réservé à la radio), William Leymergie est, de 1978 à 1984, journaliste dans les émissions jeunesse d'[[France 2|Antenne 2]]. Il devient notamment responsable éditorial de l'émission, ''[[Disney Dimanche]]'' en 1979 puis ''[[Récré A2]]'', en 1980.


Après un intermède à l'[[Institut national de l'audiovisuel|INA]], où il est {{c'est-à-dire|enseignant}} au journal parlé (terme réservé à la radio), de 1978 à 1984 il est journaliste dans les émissions jeunesse d'[[France 2|Antenne 2]]. Il devient notamment responsable éditorial de l'émission ''[[Disney Dimanche]]'' en 1979, puis de ''[[Récré A2]]'' en 1980.
En 1979, il est journaliste à [[France Culture]] où il devient présentateur du journal de 1984 à 1986<ref name="liberation">{{Lien web|url=http://www.liberation.fr/portrait/2003/08/11/le-parent-de-la-tele_441842|titre=Le parent de la télé|auteur=Ondine Millot|date=11 août 2003|site=Libération.fr}}</ref>.


En 1979, il est journaliste à [[France Culture]], où il devient présentateur du journal de 1984 à 1986<ref name="liberation">{{Lien web|url=http://www.liberation.fr/portrait/2003/08/11/le-parent-de-la-tele_441842|titre=Le parent de la télé|auteur=Ondine Millot|date=11 août 2003|site=Libération.fr}}.</ref>.
À partir du {{date-|10 janvier 1985}}, il présente sur Antenne 2 (puis France 2) la nouvelle émission [[matinale]] de la deuxième chaîne publique, ''[[Télématin]]'', qu'il produit à partir de 1990<ref name="liberation"/>. Sa seule entorse à cette émission devenue emblématique de la chaîne est, de 1986 à 1989, pour le [[Journal de 13 heures (France 2)|journal de 13 h d'Antenne 2]], qu'il coprésente avec [[Patricia Charnelet]]. L'audience du journal dépasse alors celle du [[Journal de 13 heures (TF1)|13 h de TF1]] présenté par [[Yves Mourousi]]. Il anime ensuite en 1992 l'émission ''[[Le Jeu (jeu télévisé)|Le Jeu]]'' jusqu'en 1993.


À partir du {{date-|10 janvier 1985}} (et ce jusqu'en 2017 en presque continu), il présente sur Antenne 2 (devenue par la suite [[France 2]]) la nouvelle émission [[matinale]] de la deuxième chaîne publique, ''[[Télématin]]'', qu'il produit à partir de 1990<ref name="liberation"/>. Sa seule absence de l'émission devenue emblématique de la chaîne est, de 1986 à 1989, quand il coprésente le [[Journal de 13 heures (France 2)|journal de 13 h d'Antenne 2]] avec [[Patricia Charnelet]]. L'audience du journal dépasse alors celle du [[Journal de 13 heures (TF1)|13 h de TF1]] présenté par [[Yves Mourousi]].
En 2007, William Leymergie a une altercation avec son chroniqueur théâtre dans ''Télématin'', Jean-Philippe Viaud<ref>[http://www.tvmag.com/article/Information/33519/Le_coup_de_sang_de_William_Leymergie.html « William Leymergie pète les plombs »], ''[[TVMag]].com''.</ref>{{,}}<ref>[http://www.lepoint.fr/content/medias/article?id=202975 « Il n'y a pas eu d'étranglement »], ''[[Le Point]].fr''.</ref>, le {{date|19|septembre|2007}}. Cet acte contraint la direction générale de [[France 2]] à une [[mise à pied]] de l'animateur de deux semaines, début {{date-|octobre 2007}}. Interrogé par un journaliste à ce sujet, William Leymergie reconnaît avoir {{Citation|agi plus avec du sang qu'avec des neurones}}<ref>[http://www.franceinfo.fr/medias/tout-et-son-contraire/william-leymergie-changer-de-carriere-je-n-ai-fait-que-ca-637035-2012-06-05 « William Leymergie : "Changer de carrière, je n'ai fait que ça" »], [[Philippe Vandel]], émission ''Tout et son contraire'', ''[[France info]].fr'', 5 juin 2012.</ref>. Véritable maître de ''Télématin'', qui réalise 50 % de l'[[Audience (média)|audience]] matinale, {{Citation|il choisit et révoque ses chroniqueurs. Leur dit comment se tenir, se coiffer, s'habiller. C'est un tyran paternaliste}} affirme un membre de l'équipe<ref name="liberation"/>.

Tout en ayant repris les rênes de l'émission ''[[Télématin]]'', il anime ensuite en 1992 l'émission ''[[Le Jeu (jeu télévisé)|Le Jeu]]'', jusqu'en 1993.

Le {{date|19|septembre|2007}}, dans ''Télématin'', il a une altercation avec son chroniqueur théâtre, Jean-Philippe Viaud<ref>[http://www.tvmag.com/article/Information/33519/Le_coup_de_sang_de_William_Leymergie.html « William Leymergie pète les plombs »], tvmag.com.</ref>{{,}}<ref>[http://www.lepoint.fr/content/medias/article?id=202975 « Il n'y a pas eu d'étranglement »], Lepoint.fr.</ref>. La direction générale de [[France 2]] sanctionne William Leymergie par une [[mise à pied]] de deux semaines, début {{date-|octobre 2007}}. Interrogé par un journaliste à ce sujet, il reconnaît avoir {{Citation|agi plus avec du sang qu'avec des neurones<ref>[http://www.franceinfo.fr/medias/tout-et-son-contraire/william-leymergie-changer-de-carriere-je-n-ai-fait-que-ca-637035-2012-06-05 « William Leymergie : “Changer de carrière, je n'ai fait que ça” »], [[Philippe Vandel]], émission ''Tout et son contraire'', Franceinfo.fr, 5 juin 2012.</ref>}}. Véritable maître de ''Télématin'', qui réalise 50 % de l'[[Audience (média)|audience]] matinale, {{Citation|il choisit et révoque ses chroniqueurs, leur dit comment se tenir, se coiffer, s'habiller. C'est un tyran paternaliste}}, affirme un membre de l'équipe<ref name="liberation"/>.


De 2005 à 2008, il anime à la radio sur [[Europe 1]] l'émission ''Générations Europe 1'', intitulée ''Viva Quinqua !''<ref name="radio"/>.
De 2005 à 2008, il anime à la radio sur [[Europe 1]] l'émission ''Générations Europe 1'', intitulée ''Viva Quinqua !''<ref name="radio"/>.


À la rentrée de {{date-|septembre 2017}}, il est pressenti pour rejoindre la chaîne [[C8 (chaîne de télévision)|C8]]<ref>{{lien web | titre=William Leymergie bientôt sur C8, Bruce Toussaint pressenti pour le remplacer | url=http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/william-leymergie-bientot-sur-c8-bruce-toussaint-pressenti-pour-le-remplacer_20e0b24e-3b98-11e7-b5b5-21a5cdc791d1/ | site=[[Le Figaro]].fr | date=2017-05-18}}.</ref>. Après un premier démenti, son départ du service public vers la chaîne privée est officialisé le {{date-|3 juin 2017-}}<ref>{{Lien web | titre=Communiqué France2 sur twitter | url=https://twitter.com/France2_Presse/status/870992015168811008 | site=[[Twitter]].com | date=2017-06-03}}</ref>{{,}}<ref>[https://www.20minutes.fr/television/2079715-20170603-william-leymergie-quitte-telematin-france-2-rejoindre-c8 « William Leymergie quitte "Télématin" et France 2 pour rejoindre C8 »], ''[[20 minutes]].fr'', 3 juin 2017.</ref>. Le {{date-|30 juin 2017}}, il présente pour la dernière fois ''Télématin'' et fait ses adieux avec émotion au service public<ref>[https://www.20minutes.fr/medias/2096811-20170630-william-leymergie-fait-adieux-emus-telematin « William Leymergie fait des adieux émus à "Télématin" »], ''[[20 minutes]].fr'', 30 juin 2017.</ref> ; il aura présenté l'émission durant 32 ans. [[Laurent Bignolas]] le remplace<ref name="Le Figaro"/>.
Au printemps {{date-|2017}}, les bruits courent qu'il a été approché pour rejoindre la chaîne [[C8 (chaîne de télévision)|C8]]<ref>{{lien web | titre=William Leymergie bientôt sur C8, Bruce Toussaint pressenti pour le remplacer | url=http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/william-leymergie-bientot-sur-c8-bruce-toussaint-pressenti-pour-le-remplacer_20e0b24e-3b98-11e7-b5b5-21a5cdc791d1/ | site=Lefigaro.fr | date=2017-05-18}}.</ref>. Après un premier démenti, son départ du service public vers la chaîne privée est officialisé le {{date-|3 juin 2017-}}<ref>{{Lien web | titre=Communiqué France2 sur twitter | url=https://twitter.com/France2_Presse/status/870992015168811008 | site=Twitter.com | date=2017-06-03}}.</ref>{{,}}<ref>[https://www.20minutes.fr/television/2079715-20170603-william-leymergie-quitte-telematin-france-2-rejoindre-c8 « William Leymergie quitte “Télématin” et France 2 pour rejoindre C8 »], 20 minutes.fr, 3 juin 2017.</ref>. En effet, William Leymergie a accepté {{citation|une belle proposition de [[Vincent Bolloré]]<ref>{{Lien web | titre=William Leymergie explique pourquoi il a arrêté “Télématin” et quitté France 2 | url=http://www.voici.fr/tele/william-leymergie-explique-pourquoi-il-a-arrete-telematin-et-quitte-france-2-639297 | site=Voici.fr | date=7 septembre 2017}}.</ref>}}. Le {{date-|30 juin 2017}}, il présente pour la dernière fois ''Télématin'' et fait ses adieux avec émotion au service public<ref>[https://www.20minutes.fr/medias/2096811-20170630-william-leymergie-fait-adieux-emus-telematin « William Leymergie fait des adieux émus à “Télématin” »], 20 minutes.fr, 30 juin 2017.</ref> ; il aura présenté l'émission durant vingt-neuf ans. [[Laurent Bignolas]] le remplace.


Le {{date-|11 septembre 2017}}, il accepte {{citation|une belle proposition de [[Vincent Bolloré]]}}<ref>{{Lien web | titre=William Leymergie explique pourquoi il a arrêté ''Télématin'' et quitté France 2 | url=http://www.voici.fr/tele/william-leymergie-explique-pourquoi-il-a-arrete-telematin-et-quitte-france-2-639297 | site=voici.fr | date=7 septembre 2017}}.</ref> et présente la première édition de sa nouvelle émission sur C8, ''[[William à midi !]]'', diffusée de {{heure|12|40}} à {{heure|13|50}}.
Le {{date-|11 septembre 2017}}, il présente la première édition de sa nouvelle émission sur C8, ''[[William à midi !]]'', diffusée de {{heure|12|40}} à {{heure|13|50}} depuis cette date.


=== Chanson et cinéma ===
=== Chanson et cinéma ===
William Leymergie a interprété en 1984 le générique français et le clip de la [[Pac-Man (série télévisée d'animation)|série animée inspirée]] du [[jeu vidéo]] ''[[Pac-Man]]''<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=4mDk84SwxyE Youtube.com]</ref>, et joué de petits rôles dans quelques films au cinéma pour [[Claude Lelouch]]<ref name="Le Figaro"/>.
William Leymergie interprète en 1984 le générique français et le clip de la [[Pac-Man (série télévisée d'animation)|série animée inspirée]] du [[jeu vidéo]] ''[[Pac-Man]]''<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=4mDk84SwxyE Youtube.com].</ref>. Au cinéma il joue de petits rôles dans quelques films de [[Claude Lelouch]]<ref name="Le Figaro"/>.


Passionné de cinéma, il voit entre un et deux films par jour depuis plusieurs décennies<ref name="Le Figaro"/>.
Passionné de cinéma, il visionne entre un et deux films par jour depuis plusieurs décennies<ref name="Le Figaro"/>.


=== Écriture ===
=== Écriture ===
En 2014, William Leymergie publie son autobiographie, ''Les Dents du bonheur''<ref name="autobio" />.
En 2014 il publie son autobiographie, ''Les Dents du bonheur''<ref name="autobio" />.


En 2021, il publie son premier roman, ''Mirebalais ou l'amour interdit'', qui suit le parcours d'un jeune Français ambitieux au {{s-|XVII}}. Il aimerait que le livre soit adapté en série télévisée<ref name="Le Figaro"/>.
En 2021 paraît son premier roman, ''Mirebalais ou l’Amour interdit'', qui suit le parcours d'un jeune Français ambitieux au {{s-|XVII}}. Il aimerait que le livre soit adapté en série télévisée<ref name="Le Figaro"/>.


=== Vie privée ===
=== Vie privée ===
William Leymergie se marie en 1975 avec Maryline Robin, styliste, puis sculptrice, ils ont trois enfants<ref>{{Lien web|url=http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/people/70062/william-leymergie-dans-l-intimite-de-la-star-de-france-2.html?meId=3|titre=William Leymergie, dans l'intimité de la star de France 2|date=8 juin 2012|site=Le Figaro}}</ref>{{,}}<ref name="William Leymergie, le démon de midi"/> : Géry (1980), Sacha (1982) et Anna<ref name = "who"/>. Son épouse décède en 2020 et est enterrée à [[Saint-Gatien-des-Bois]]<ref>https://www.purepeople.com/article/william-leymergie-mort-de-sa-femme-maryline_a443290/1</ref>.
Il se marie en 1975 avec Maryline Robin, styliste, puis sculptrice. Ils ont trois enfants<ref>{{Lien web|url=http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/people/70062/william-leymergie-dans-l-intimite-de-la-star-de-france-2.html?meId=3|titre=William Leymergie, dans l'intimité de la star de France 2|date=8 juin 2012|site=Le Figaro}}.</ref>{{,}}<ref name="William Leymergie, le démon de midi"/> : Géry (1980), Sacha (1982) et Anna<ref name = "who"/>. Son épouse décède en 2020 et est enterrée à [[Saint-Gatien-des-Bois]]<ref>https://www.purepeople.com/article/william-leymergie-mort-de-sa-femme-maryline_a443290/1.</ref>.

Son fils aîné, Géry Leymergie, est animateur et chroniqueur télé. Il a commencé sa carrière en 2002 sur [[Disney Channel]] en animant ''[[Zapping Zone]]'', un divertissement pour ados. Il a ensuite assuré en 2004 et 2005 une chronique « bons plans » dans ''Cas d'école'' sur [[France 5]]<ref>{{Lien web|url=http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles/gery-leymergie-leve-tot-de-pere-en-fils-24-03-2006-2006847704.php|titre=Géry Leymergie, lève-tôt de père en fils|auteur=Carine Didier|date=24 mars 2006|site=Le Parisien}}.</ref>. Il a été chroniqueur cinéma et musique dans le ''[[Morning Café]]'' de [[M6]] de 2006 à {{date-|mars 2007}} aux côtés de Pierre Mathieu et [[Magloire]]. Il a rejoint [[France 2]] en {{date-|avril 2007}} pour présenter ''Mag 2.0'', un magazine quotidien pour les jeunes et en 2016 est directeur des programmes [[BBC France]]<ref>{{Lien web | titre=Géry Leymergie (directeur des programmes BBC France) : « Il n’y a aucune raison que M6 perde “Le Meilleur Pâtissier” » | url=http://www.toutelatele.com/gery-leymergie-directeur-des-programmes-bbc-france-il-n-y-a-aucune-raison-que-m6-perde-le-meilleur-patissier-85648 | site=Toutelatele.com | date=12 octobre 2016}}.</ref>.


En {{date-|août 2022}} William Leymergie officialise sa relation avec l’animatrice de télévision [[Sophie Davant]]<ref>{{Lien web|titre=Sophie Davant et William Leymergie, du duo cathodique à la romance médiatique|url=https://www.rtl.fr/culture/medias-people/sophie-davant-et-william-leymergie-du-duo-cathodique-a-la-romance-mediatique-7900176339|site=rtl.fr|date=11/08/2022|consulté le=12/08/2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Sophie Davant en couple avec William Leymergie, 35 ans après leur rencontre…|url=https://www.femina.fr/article/sophie-davant-en-couple-avec-william-leymergie-35-ans-apres-leur-rencontre-elle-a-sauve-l-animateur-grace-a-son-amour|site=Femina.fr|date=11/08/2022|consulté le=12/08/2022}}.</ref>.
Son fils aîné, Géry Leymergie, est animateur et chroniqueur télé. Il a commencé sa carrière en 2002 sur [[Disney Channel]] en animant ''[[Zapping Zone]]'', un divertissement pour ados. Il a ensuite assuré de 2004 à 2005 une chronique « bons plans » dans ''Cas d'école'' sur [[France 5]]<ref>{{Lien web|url=http://www.leparisien.fr/loisirs-et-spectacles/gery-leymergie-leve-tot-de-pere-en-fils-24-03-2006-2006847704.php|titre=Géry Leymergie, lève-tôt de père en fils|auteur=Carine Didier|date=24 mars 2006|site=Le Parisien}}</ref>. Il a été chroniqueur cinéma et musique dans le ''[[Morning Café]]'' de [[M6]] de 2006 à {{date-|mars 2007}} aux côtés de Pierre Mathieu et [[Magloire]]. Il a rejoint [[France 2]] en {{date-|avril 2007}} pour présenter ''Mag 2.0'', un magazine quotidien pour les jeunes et est Directeur des programmes [[BBC France]]<ref>{{Lien web | titre=Géry Leymergie (Directeur des programmes BBC France) : « Il n’y a aucune raison que M6 perde Le meilleur pâtissier » | url=http://www.toutelatele.com/gery-leymergie-directeur-des-programmes-bbc-france-il-n-y-a-aucune-raison-que-m6-perde-le-meilleur-patissier-85648 | site=toutelatele.com | date=12 octobre 2016}}.</ref>.


== Télévision ==
== Télévision ==
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* [[1976 à la télévision|1976]] : ''Lettre Ouverte'' (TF1)
* [[1976 à la télévision|1976]] : ''Lettre Ouverte'' (TF1)
* 1976 : ''Restez donc avec nous le lundi'' (TF1)
* 1976 : ''Restez donc avec nous le lundi'' (TF1)
* [[1978 à la télévision|1978]]-[[1985 à la télévision|1985]] : ''[[Récré A2]]'' ([[Antenne 2]])
* [[1978 à la télévision|1978]]-[[1985 à la télévision|1985]] : ''[[Récré A2]]'' ([[Antenne 2]])
* [[1979 à la télévision|1979]]-[[1984 à la télévision|1984]] : ''[[Disney Dimanche]]'' (Antenne 2)
* [[1979 à la télévision|1979]]-[[1984 à la télévision|1984]] : ''[[Disney Dimanche]]'' (Antenne 2)
* 1979-1985 : ''[[SVP Disney]]'' (Antenne 2)
* 1979-1985 : ''[[SVP Disney]]'' (Antenne 2)
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* 2005-2008 : ''Générations Europe 1'' sur [[Europe 1]] : animateur
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* 2015 : ''Les pieds dans le plat'' sur [[Europe 1]] : chroniqueur
* 2015 : ''Les pieds dans le plat'' sur [[Europe 1]] : chroniqueur
* Depuis 2021 : ''Samedi en France'' sur [[Europe 1]] : animateur
* 2021-2022 : ''Samedi en France'' sur [[Europe 1]] : animateur
* Depuis 2023: ''Balades en France'' sur [[Europe 1 ]], animateur


== Filmographie ==
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* [[1996 au cinéma|1996]] : ''[[Hommes, femmes, mode d'emploi]]'' de Claude Lelouch : Dufour
* [[1996 au cinéma|1996]] : ''[[Hommes, femmes, mode d'emploi]]'' de Claude Lelouch : Dufour
* [[2005 au cinéma|2005]] : ''[[Le Courage d'aimer]]'' de Claude Lelouch
* [[2005 au cinéma|2005]] : ''[[Le Courage d'aimer]]'' de Claude Lelouch
* [[2006 au cinéma|2006]] : ''[[Roman de gare (film)|Roman de gare]]'' : voix de la radio Autoroute Info
* [[2006 au cinéma|2006]] : ''[[Roman de gare (film)|Roman de gare]] de Claude Lelouch'' : voix de la radio Autoroute Info
* [[2013 à la télévision|2013]] : ''[[Y'a pas d'âge (mini série)|Y'a pas d'âge]]'' : invité dans ce [[shortcom]] de [[France 2]]
* [[2013 à la télévision|2013]] : ''[[Y'a pas d'âge (mini série)|Y'a pas d'âge]]'' : invité dans ce [[shortcom]] de [[France 2]]
* [[2017 au cinéma|2017]] : ''[[Chacun sa vie]]'' de Claude Lelouch
* [[2017 au cinéma|2017]] : ''[[Chacun sa vie]]'' de Claude Lelouch


== Publications ==
== Publications ==
* William Leymergie, ''Fréquence Mômes : les enfants ont la parole'', Belfond / France Inter, 1995.
* {{ouvrage|titre=Fréquence Mômes : les enfants ont la parole|éditeur= Belfond / France Inter|année=199}}
* William Leymergie, ''Paroles de gosses'', Albin Michel, 1997.
* {{ouvrage|titre=Paroles de gosses|éditeur=Albin Michel|année= 1997}}
* William Leymergie, ''Quand les grands étaient petits'', Fayard, 2009.
* {{ouvrage|titre=Quand les grands étaient petits|éditeur=Fayard, 2009}}
* William Leymergie, Philippe Lorin (illustrations) et Jean-Joseph Julaud (collaboration), ''En tête à tête avec Marcel Pagnol'', Paris, Gründ, 2013, 128 p. {{ISBN|978-2-324-00197-0}}.
* {{ouvrage| illustrateur=Philippe Lorin |champ libre=en collaboration avec Jean-Joseph Julaud |titre=En tête à tête avec Marcel Pagnol|lieu=Paris|éditeur=Gründ|année=2013|pages totales=128 |ISBN=978-2-324-00197-0}}
* William Leymergie, ''Les dents du bonheur'', Albin Michel, 2014.
* {{ouvrage|titre=Les Dents du bonheur|éditeur=Albin Michel|année=2014}}
* William Leymergie, ''Mirebalais ou l'amour interdit'', Albin Michel, 2021.
* {{ouvrage|titre=Mirebalais ou l'Amour interdit|éditeur=Albin Michel|année=2021}}.


== Discographie ==
== Discographie ==
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{{DEFAULTSORT:Leymergie, William}}
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[[Catégorie:Animateur de télévision français]]
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[[Catégorie:Animateur sur Antenne 2]]
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[[Catégorie:Producteur français de télévision]]
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Dernière version du 5 février 2024 à 18:56

William Leymergie
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
C8 (depuis )
France 2 (jusqu'au )
Europe 1 (-)
Antenne 2 (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Distinctions

William Leymergie, né le à Libourne (Gironde)[1], est un journaliste, animateur, chanteur, acteur, et producteur de télévision français.

Il est notamment connu pour avoir présenté, de 1985 à 1986 et de 1989 à 2017, l'émission Télématin, la matinale d'information générale et culturelle de France 2.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse, formation et débuts[modifier | modifier le code]

William Leymergie passe les vingt premières années de sa vie, comme sa demi-sœur Monique (née en 1926) et son frère Serge (né en 1938), en Afrique (Algérie, Mali, Sénégal) au gré des affectations de son père, le colonel Raymond Leymergie[2],[3], officier dans les troupes coloniales. Après l'indépendance de l’Algérie, ce dernier démissionne de l'armée et devient expert onusien de l'économie auprès du ministère de l'Industrie algérien[4]. Sa mère, Jeanne Jayle[2], fille de restaurateurs de Libourne, est femme au foyer[1].

Après un passage par le collège Eugène-Fromentin de La Rochelle où il est interne, mais hébergé par sa tante et son oncle le samedi et le dimanche, il retourne en Algérie en juillet 1963.

En 1967, après avoir obtenu son baccalauréat à 20 ans, il part en France effectuer des études de lettres modernes à la faculté de Nanterre[1]. Il est exempté du service militaire, du fait que l'année de ses 20 ans il vivait en Algérie[4]. Les événements de Mai 68 le décident à arrêter ses études de lettres. Peu enthousiasmé par le mouvement, il passe le mois de mai à La Baule avec ses amis. Il fait ensuite des études d'histoire, puis d'espagnol, mais sans conviction ni succès. En septembre 1970 il intègre une école de cinéma privée (le Conservatoire indépendant du cinéma français) dirigée par Jacques Daniel-Norman, avec pour projet de devenir réalisateur de films publicitaires. Mais cette expérience s'avère décevante[5], de plus l'école ferme rapidement[3].

Carrière audiovisuelle[modifier | modifier le code]

C’est en 1970 que commence sa carrière audiovisuelle, à l'Office de coopération radiophonique (Ocora), l'actuelle RFI, situé à la Maison de la Radio[4]. Il intègre deux ans plus tard l'équipe des programmes pour la jeunesse, puis, en 1975, la chaîne de radio France Inter (où il animera notamment Fréquence Mômes de 1991 à 1996[6]). En 1974, il devient pendant un an journaliste sur TF1[7].

Après un intermède à l'INA, où il est enseignant[C'est-à-dire ?] au journal parlé (terme réservé à la radio), de 1978 à 1984 il est journaliste dans les émissions jeunesse d'Antenne 2. Il devient notamment responsable éditorial de l'émission Disney Dimanche en 1979, puis de Récré A2 en 1980.

En 1979, il est journaliste à France Culture, où il devient présentateur du journal de 1984 à 1986[7].

À partir du (et ce jusqu'en 2017 en presque continu), il présente sur Antenne 2 (devenue par la suite France 2) la nouvelle émission matinale de la deuxième chaîne publique, Télématin, qu'il produit à partir de 1990[7]. Sa seule absence de l'émission devenue emblématique de la chaîne est, de 1986 à 1989, quand il coprésente le journal de 13 h d'Antenne 2 avec Patricia Charnelet. L'audience du journal dépasse alors celle du 13 h de TF1 présenté par Yves Mourousi.

Tout en ayant repris les rênes de l'émission Télématin, il anime ensuite en 1992 l'émission Le Jeu, jusqu'en 1993.

Le , dans Télématin, il a une altercation avec son chroniqueur théâtre, Jean-Philippe Viaud[8],[9]. La direction générale de France 2 sanctionne William Leymergie par une mise à pied de deux semaines, début . Interrogé par un journaliste à ce sujet, il reconnaît avoir « agi plus avec du sang qu'avec des neurones[10] ». Véritable maître de Télématin, qui réalise 50 % de l'audience matinale, « il choisit et révoque ses chroniqueurs, leur dit comment se tenir, se coiffer, s'habiller. C'est un tyran paternaliste », affirme un membre de l'équipe[7].

De 2005 à 2008, il anime à la radio sur Europe 1 l'émission Générations Europe 1, intitulée Viva Quinqua ![6].

Au printemps , les bruits courent qu'il a été approché pour rejoindre la chaîne C8[11]. Après un premier démenti, son départ du service public vers la chaîne privée est officialisé le [12],[13]. En effet, William Leymergie a accepté « une belle proposition de Vincent Bolloré[14] ». Le , il présente pour la dernière fois Télématin et fait ses adieux avec émotion au service public[15] ; il aura présenté l'émission durant vingt-neuf ans. Laurent Bignolas le remplace.

Le , il présente la première édition de sa nouvelle émission sur C8, William à midi !, diffusée de 12 h 40 à 13 h 50 depuis cette date.

Chanson et cinéma[modifier | modifier le code]

William Leymergie interprète en 1984 le générique français et le clip de la série animée inspirée du jeu vidéo Pac-Man[16]. Au cinéma il joue de petits rôles dans quelques films de Claude Lelouch[3].

Passionné de cinéma, il visionne entre un et deux films par jour depuis plusieurs décennies[3].

Écriture[modifier | modifier le code]

En 2014 il publie son autobiographie, Les Dents du bonheur[4].

En 2021 paraît son premier roman, Mirebalais ou l’Amour interdit, qui suit le parcours d'un jeune Français ambitieux au XVIIe siècle. Il aimerait que le livre soit adapté en série télévisée[3].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il se marie en 1975 avec Maryline Robin, styliste, puis sculptrice. Ils ont trois enfants[17],[1] : Géry (1980), Sacha (1982) et Anna[2]. Son épouse décède en 2020 et est enterrée à Saint-Gatien-des-Bois[18].

Son fils aîné, Géry Leymergie, est animateur et chroniqueur télé. Il a commencé sa carrière en 2002 sur Disney Channel en animant Zapping Zone, un divertissement pour ados. Il a ensuite assuré en 2004 et 2005 une chronique « bons plans » dans Cas d'école sur France 5[19]. Il a été chroniqueur cinéma et musique dans le Morning Café de M6 de 2006 à aux côtés de Pierre Mathieu et Magloire. Il a rejoint France 2 en pour présenter Mag 2.0, un magazine quotidien pour les jeunes et en 2016 est directeur des programmes BBC France[20].

En William Leymergie officialise sa relation avec l’animatrice de télévision Sophie Davant[21],[22].

Télévision[modifier | modifier le code]

Radio[modifier | modifier le code]

  • 1984-1986 : Journal sur France Culture
  • 1991-1996 : Fréquences Mômes sur France Inter
  • 2005-2008 : Générations Europe 1 sur Europe 1 : animateur
  • 2015 : Les pieds dans le plat sur Europe 1 : chroniqueur
  • 2021-2022 : Samedi en France sur Europe 1 : animateur
  • Depuis 2023: Balades en France sur Europe 1 , animateur

Filmographie[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Fréquence Mômes : les enfants ont la parole, Belfond / France Inter,
  • Paroles de gosses, Albin Michel,
  • Quand les grands étaient petits, Fayard, 2009
  • En tête à tête avec Marcel Pagnol (ill. Philippe Lorin, en collaboration avec Jean-Joseph Julaud), Paris, Gründ, , 128 p. (ISBN 978-2-324-00197-0)
  • Les Dents du bonheur, Albin Michel,
  • Mirebalais ou l'Amour interdit, Albin Michel, .

Discographie[modifier | modifier le code]

Album[modifier | modifier le code]

Simple[modifier | modifier le code]

Sous le pseudonyme de Willy :

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Willy Le Devin, « William Leymergie, le démon de midi », Libération, 10 septembre 2017.
  2. a b et c Who’s Who in France : dictionnaire biographique, éd. Jacques Lafitte, .
  3. a b c d et e Sarah Lecoeuvre, « William Leymergie, tout-terrain », Le Figaro, cahier « Le Figaro et vous »,‎ 15-16 mai 2021, p. 39 (lire en ligne).
  4. a b c et d William Leymergie, Les Dents du bonheur, Albin Michel, , 320 p.
  5. Télé 7 Jours no 1289, 9-15 février 1985, p.  28-29 : « Je me suis inscrit à une école de cinéma privée. Je pensais me faire la main sur des films publicitaires, mais ma collaboration se bornait à apporter du café au troisième assistant. »
  6. a et b Radio | William Leymergie, consulté le 15 janvier 2014.
  7. a b c et d Ondine Millot, « Le parent de la télé », sur Libération.fr, .
  8. « William Leymergie pète les plombs », tvmag.com.
  9. « Il n'y a pas eu d'étranglement », Lepoint.fr.
  10. « William Leymergie : “Changer de carrière, je n'ai fait que ça” », Philippe Vandel, émission Tout et son contraire, Franceinfo.fr, 5 juin 2012.
  11. « William Leymergie bientôt sur C8, Bruce Toussaint pressenti pour le remplacer », sur Lefigaro.fr, .
  12. « Communiqué France2 sur twitter », sur Twitter.com, .
  13. « William Leymergie quitte “Télématin” et France 2 pour rejoindre C8 », 20 minutes.fr, 3 juin 2017.
  14. « William Leymergie explique pourquoi il a arrêté “Télématin” et quitté France 2 », sur Voici.fr, .
  15. « William Leymergie fait des adieux émus à “Télématin” », 20 minutes.fr, 30 juin 2017.
  16. Youtube.com.
  17. « William Leymergie, dans l'intimité de la star de France 2 », sur Le Figaro, .
  18. https://www.purepeople.com/article/william-leymergie-mort-de-sa-femme-maryline_a443290/1.
  19. Carine Didier, « Géry Leymergie, lève-tôt de père en fils », sur Le Parisien, .
  20. « Géry Leymergie (directeur des programmes BBC France) : « Il n’y a aucune raison que M6 perde “Le Meilleur Pâtissier” » », sur Toutelatele.com, .
  21. « Sophie Davant et William Leymergie, du duo cathodique à la romance médiatique », sur rtl.fr, (consulté le ).
  22. « Sophie Davant en couple avec William Leymergie, 35 ans après leur rencontre… », sur Femina.fr, (consulté le ).
  23. « William Leymergie - artiste - sa discographie sur B&M », sur bide-et-musique.com (consulté le )
  24. a b c d et e « William Leymergie », sur Gala.fr (consulté le )
  25. « La "promotion 2006" de la Légion d'honneur », sur L'internaute.com (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]