« Alain Duhamel » : différence entre les versions

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→‎Jeunesse et études : Confusion: Alain Duhamel n'a jamais travaillé au côté de son frère Patrice Duhamel.
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== Biographie ==
== Biographie ==
=== Jeunesse et études ===
=== Jeunesse et études ===
Alain Duhamel naît en 1940 à Caen. Son père, Michel Duhamel, et son grand-père, sont [[Médecin|médecins]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Hervé|nom1=Hamon|prénom2=Patrick|nom2=Rotman|titre=Les Intellocrates : Expédition en haute intelligentsia|éditeur=FeniXX réédition numérique|date=1981-01-01|isbn=978-2-402-03948-2|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=h0pYDwAAQBAJ&newbks=0&hl=en|consulté le=2023-07-17}}</ref>. Il a deux frères et une soeur.Jean-François Duhamel (1941-2020), pédiatre et universitaire,
Alain Duhamel naît en 1940 à Caen. Son père, Michel Duhamel, et son grand-père sont [[Médecin|médecins]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Hervé|nom1=Hamon|prénom2=Patrick|nom2=Rotman|titre=Les Intellocrates : Expédition en haute intelligentsia|éditeur=FeniXX réédition numérique|date=1981-01-01|isbn=978-2-402-03948-2|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=h0pYDwAAQBAJ&newbks=0&hl=en|consulté le=2023-07-17}}</ref>. Il a deux frères et une sœur :
* Jean-François Duhamel (1941-2020), pédiatre et universitaire ;
[[Patrice Duhamel]], ancien directeur général de [[France Télévisions]] et père de [[Benjamin Duhamel]] (éditorialiste sur [[BFMTV]]). [[Dominique Castéra]], elle est la mère de [[Amélie Oudéa-Castéra]] (Ministre de l'éducation nationale de la jeunesse et des sports).Son père est catholique et [[Démocratie chrétienne|démocrate chrétien]], tandis que sa mère est une radicale et laïque<ref name="Fulda" />.
* [[Patrice Duhamel]], ancien directeur général de [[France Télévisions]] et père de [[Benjamin Duhamel]] (journaliste politique éditorialiste sur [[BFMTV]]).
* Dominique Duhamel épouse Castéra, mère d'[[Amélie Oudéa-Castéra]] (ministre [[Liste des ministres français des Sports|des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques]]).
Son père est catholique et [[Démocratie chrétienne|démocrate chrétien]], tandis que sa mère est une radicale et laïque<ref name="Fulda" />.


Il suit ses études à l'[[Institut d'études politiques de Paris]], dont il est diplômé (section Service public, [[Liste de sciencepistes|promotion 1962]]<ref>{{Lien web|url=https://www.sciences-po.asso.fr/profil/alain.duhamel62_1|site=sciences-po.asso.fr|titre=Alain Duhamel}}.</ref>). Il est également titulaire d'un {{lequel|diplôme de {{3e}} cycle}} en [[science politique]]<ref>{{lien web |auteur1=LesBiographies.com |titre=LesBiographies.com - moteur de recherche biographique<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://www.lesbiographies.com/#/Biographie/DUHAMEL-Alain,18095 |site=lesbiographies.com |consulté le=20-04-2021}}.</ref>.
Il suit ses études à l'[[Institut d'études politiques de Paris]], dont il est diplômé (section Service public, [[Liste de sciencepistes|promotion 1962]]<ref>{{Lien web|url=https://www.sciences-po.asso.fr/profil/alain.duhamel62_1|site=sciences-po.asso.fr|titre=Alain Duhamel}}.</ref>). Il est également titulaire d'un {{lequel|diplôme de {{3e}} cycle}} en [[science politique]]<ref>{{lien web |auteur1=LesBiographies.com |titre=LesBiographies.com - moteur de recherche biographique<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://www.lesbiographies.com/#/Biographie/DUHAMEL-Alain,18095 |site=lesbiographies.com |consulté le=20-04-2021}}.</ref>.


Il se marie le {{date-|1 juillet 1967}} avec France Boeswillwald<ref name="who">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=|titre=Who’s Who in France :|sous-titre=dictionnaire biographique|éditeur=Éditions Jacques Lafitte|année=1992|isbn=|lire en ligne=}}.</ref>, professeure agrégée de musique et cheffe d'orchestre (Orchestre Montaigne) et il est le père de deux enfants<ref name="Fulda" />, Arnaud et Valérie. Il est devenu par l'intermédiaire de sa belle-famille [[Protestantisme|protestant]]<ref name="Obs" />.
Il se marie le {{date-|1 juillet 1967}} avec France Boeswillwald<ref name="who">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=|titre=Who’s Who in France :|sous-titre=dictionnaire biographique|éditeur=Éditions Jacques Lafitte|année=1992|isbn=|lire en ligne=}}.</ref>, professeure agrégée de musique et cheffe d'orchestre (Orchestre Montaigne) ; il est le père de deux enfants<ref name="Fulda" />, Arnaud et Valérie. Il est devenu par l'intermédiaire de sa belle-famille [[Protestantisme|protestant]]<ref name="Obs" />.


Il n'a aucun lien de parenté avec le politologue [[Olivier Duhamel]]<ref name="Fulda" />.
Il n'a aucun lien de parenté avec le politologue [[Olivier Duhamel]]<ref name="Fulda" />.
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{{à développer}}
{{à développer}}
Parallèlement à ses activités dans la presse écrite, il était connu pour avoir animé ou coanimé plusieurs émissions télévisées consacrées à la politique : ''[[À armes égales (émission de télévision)|À armes égales]]'' (de [[1970]] à [[1973]] sur la [[première chaîne de l'ORTF]]), ''[[Cartes sur table (émission de télévision)|Cartes sur table]]'' sur [[Antenne 2]] (de 1977 à 1981), l'émission de débat ''[[Mots croisés (magazine)|Mots croisés]]'' de {{date-||septembre|1997}} à {{date-||juin|2001}} avec [[Arlette Chabot]]<ref>[http://www.tvmag.com/dossier/238/emission/mots-croises.html ''Mots Croisés'' sur tvmag.com]</ref>, ''Question ouverte'' (de 2001 à 2006), et enfin ''[[100 minutes pour convaincre]]'' (de 2002 à 2005) sur la même chaîne. Il a animé en 1974 le [[débat télévisé du second tour de l'élection présidentielle française]] qui opposait [[Valéry Giscard d'Estaing]] à [[François Mitterrand]] en compagnie de [[Jacqueline Baudrier]] et celui de 1995 entre [[Jacques Chirac]] et [[Lionel Jospin]] en compagnie de [[Guillaume Durand]], et l'émission ''[[L'Heure de vérité]]'' sur [[France 2]] (en 1995). Sa présence à deux reprises aux débats du second tour, notamment celui de [[Élection présidentielle française de 1974|1974]] qui est le premier à opposer deux candidats finalistes à l'élection présidentielle française font de lui un pionnier des débats politiques à la télévision.
Parallèlement à ses activités dans la presse écrite, il est connu pour avoir animé ou coanimé plusieurs émissions télévisées consacrées à la politique : ''[[À armes égales (émission de télévision)|À armes égales]]'' (de [[1970]] à [[1973]] sur la [[première chaîne de l'ORTF]]), ''[[Cartes sur table (émission de télévision)|Cartes sur table]]'' sur [[Antenne 2]] (de 1977 à 1981), l'émission de débat ''[[Mots croisés (magazine)|Mots croisés]]'' de {{date-||septembre|1997}} à {{date-||juin|2001}} avec [[Arlette Chabot]]<ref>[http://www.tvmag.com/dossier/238/emission/mots-croises.html ''Mots Croisés'' sur tvmag.com]</ref>, ''Question ouverte'' (de 2001 à 2006), et enfin ''[[100 minutes pour convaincre]]'' (de 2002 à 2005) sur la même chaîne. Il a animé en 1974 le [[débat télévisé du second tour de l'élection présidentielle française]] qui opposait [[Valéry Giscard d'Estaing]] à [[François Mitterrand]] en compagnie de [[Jacqueline Baudrier]] et celui de 1995 entre [[Jacques Chirac]] et [[Lionel Jospin]] en compagnie de [[Guillaume Durand]], et l'émission ''[[L'Heure de vérité]]'' sur [[France 2]] (en 1995). Sa présence à deux reprises aux débats du second tour, notamment celui de [[Élection présidentielle française de 1974|1974]], qui est le premier à opposer deux candidats finalistes à l'élection présidentielle française, font de lui un pionnier des débats politiques à la télévision.


Il devient chroniqueur à la radio sur [[France Culture]] et sur [[Europe 1]] (de 1974 à 1999) puis éditorialiste politique sur [[Radio Télévision Luxembourg|RTL]] (à partir de [[1999]])<ref name="lefigaro">{{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/medias/2013/06/26/20004-20130626ARTFIG00601-alain-duhamel-quitte-la-matinale-de-rtl.php|titre=Alain Duhamel quitte la matinale de RTL|auteur=Enguérand Renault|date=26 juin 2013|site=lefigaro.fr}}</ref>.
Il devient chroniqueur à la radio sur [[France Culture]] et sur [[Europe 1]] (de 1974 à 1999) puis éditorialiste politique sur [[Radio Télévision Luxembourg|RTL]] (à partir de [[1999]])<ref name="lefigaro">{{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/medias/2013/06/26/20004-20130626ARTFIG00601-alain-duhamel-quitte-la-matinale-de-rtl.php|titre=Alain Duhamel quitte la matinale de RTL|auteur=Enguérand Renault|date=26 juin 2013|site=lefigaro.fr}}</ref>.
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Pendant la campagne précédant l'[[élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]], il a montré son opposition à la candidature de [[Ségolène Royal]]<ref>{{citation|Pour dire les choses comme elles sont, rien dans l’itinéraire de Ségolène Royal au PS ne lui valait un statut de présidentiable et rien dans les fonctions officielles de second rang qu’elle avait occupées au gouvernement ne la prédestinait ni même ne la préparait à une candidature, en tout cas pas le bilan qu’elle y avait laissé.}} Alain Duhamel : ''Les Prétendants 2007'', Plon, 2007 {{ISBN|978-2-259-19856-1}}</ref> avant sa nomination comme candidate du PS. Par ailleurs, ses apparitions sur France 2, notamment sa participation à l'émission ''À vous de juger'', ont été suspendues entre {{date-|février 2007}} et l'élection en avril à la suite de la diffusion sur Internet d'une vidéo où devant des étudiants de l'Institut d'études politiques de Paris, il précise qu'il va voter [[François Bayrou]]<ref>Source : dépêche AFP du 15 février 2007</ref>{{,}}<ref name="Obs">« Un coup sur la tranche », in ''[[Le Nouvel Observateur]]'' {{n°|2540}}, semaine du 11 juillet 2013, pages 28-29.</ref>.
Pendant la campagne précédant l'[[élection présidentielle française de 2007|élection présidentielle de 2007]], il a montré son opposition à la candidature de [[Ségolène Royal]]<ref>{{citation|Pour dire les choses comme elles sont, rien dans l’itinéraire de Ségolène Royal au PS ne lui valait un statut de présidentiable et rien dans les fonctions officielles de second rang qu’elle avait occupées au gouvernement ne la prédestinait ni même ne la préparait à une candidature, en tout cas pas le bilan qu’elle y avait laissé.}} Alain Duhamel : ''Les Prétendants 2007'', Plon, 2007 {{ISBN|978-2-259-19856-1}}</ref> avant sa nomination comme candidate du PS. Par ailleurs, ses apparitions sur France 2, notamment sa participation à l'émission ''À vous de juger'', ont été suspendues entre {{date-|février 2007}} et l'élection en avril à la suite de la diffusion sur Internet d'une vidéo où devant des étudiants de l'Institut d'études politiques de Paris, il précise qu'il va voter [[François Bayrou]]<ref>Source : dépêche AFP du 15 février 2007</ref>{{,}}<ref name="Obs">« Un coup sur la tranche », in ''[[Le Nouvel Observateur]]'' {{n°|2540}}, semaine du 11 juillet 2013, pages 28-29.</ref>.


Depuis {{date-|janvier 2010}}, outre ses interventions sur RTL, il débat aussi sur la station toutes les semaines face à [[Jean-Michel Aphatie]] (''Le face à face Aphatie-Duhamel'')<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://teleobs.nouvelobs.com/articles/aphatie-duhamel-le-debat|titre=Aphatie - Duhamel : le débat|site=teleobs.nouvelobs.com|date=23 décembre 2009}}</ref>. En {{date-|avril 2012}}, il fait partie du jury de l'émission ''[[Qui veut devenir président ?]]'' sur [[France 4]]<ref>{{fr}} {{Lien web|auteur=Kevin Boucher|url=http://www.ozap.com/actu/video-qui-veut-devenir-president-sur-france-4-a-la-recherche-des-futurs-talents-de-la-politique/440203|titre="Qui veut devenir président ?" sur France 4, à la recherche des futurs talents de la politique|site=[[PureMédias]]|date=3 avril 2012}}</ref>.
À partir de {{date-|janvier 2010}}, outre ses interventions sur RTL, il débat aussi sur la station toutes les semaines face à [[Jean-Michel Aphatie]] (''Le face à face Aphatie-Duhamel'')<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://teleobs.nouvelobs.com/articles/aphatie-duhamel-le-debat|titre=Aphatie - Duhamel : le débat|site=teleobs.nouvelobs.com|date=23 décembre 2009}}</ref>. En {{date-|avril 2012}}, il fait partie du jury de l'émission ''[[Qui veut devenir président ?]]'' sur [[France 4]]<ref>{{fr}} {{Lien web|auteur=Kevin Boucher|url=http://www.ozap.com/actu/video-qui-veut-devenir-president-sur-france-4-a-la-recherche-des-futurs-talents-de-la-politique/440203|titre="Qui veut devenir président ?" sur France 4, à la recherche des futurs talents de la politique|site=[[PureMédias]]|date=3 avril 2012}}</ref>.


Après quatorze ans de chroniques politiques matinales sur RTL, il passe à la rentrée 2013 dans la [[On refait le monde|tranche d'information 18-19 heures]] animée par [[Marc-Olivier Fogiel]] sur la même station<ref name="lefigaro" />. Il possède sa propre rubrique intitulée ''Face à Duhamel'' dans laquelle il débat avec un panel de personnalités aux différentes sensibilités, dont [[Sophia Chikirou]], [[Natacha Polony]], [[Aurélie Filippetti]] et [[Eugénie Bastié]] dans l'émission ''19h Ruth Elkrief'' (19 h - 20 h) présentée du lundi au jeudi par [[Alain Marschall]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Migaud-Muller, Misrachi, Levy, Chikirou, Polony, Filippetti : BFMTV a finalisé sa grille de rentrée |url=https://www.ozap.com/actu/migaud-muller-misrachi-levy-chikirou-polony-filippetti-bfmtv-a-finalise-sa-grille-de-rentree/580613 |site=ozap.com |consulté le=2019-07-04}}</ref> et [[Olivier Truchot]] sur la chaîne [[BFM TV]].
Après quatorze ans de chroniques politiques matinales sur RTL, il passe à la rentrée 2013 dans la [[On refait le monde|tranche d'information 18-19 heures]] animée par [[Marc-Olivier Fogiel]] sur la même station<ref name="lefigaro" />. Il possède sa propre rubrique intitulée ''Face à Duhamel'', dans laquelle il débat avec un panel de personnalités aux différentes sensibilités, dont [[Sophia Chikirou]], [[Natacha Polony]], [[Aurélie Filippetti]] et [[Eugénie Bastié]] dans l'émission ''19h Ruth Elkrief'' (19 h - 20 h) présentée du lundi au jeudi par [[Alain Marschall]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Migaud-Muller, Misrachi, Levy, Chikirou, Polony, Filippetti : BFMTV a finalisé sa grille de rentrée |url=https://www.ozap.com/actu/migaud-muller-misrachi-levy-chikirou-polony-filippetti-bfmtv-a-finalise-sa-grille-de-rentree/580613 |site=ozap.com |consulté le=2019-07-04}}</ref> et [[Olivier Truchot]] sur la chaîne [[BFM TV]].


=== Autres fonctions ===
=== Autres fonctions ===
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== Critiques ==
== Critiques ==
Selon [[Acrimed]], Alain Duhamel fait partie des journalistes qui travaillent {{citation|en faveur des intérêts des différentes fractions de la classe dominante}}; il avait qualifié les mobilisations sociales contre le [[Plan Juppé de 1995]] de {{citation|grande fièvre collective}}<ref>{{lien web|url=https://www.acrimed.org/Ces-chiens-de-garde-qui-ne-sont-pas-nouveaux|titre=Ces chiens de garde qui ne sont pas nouveaux|éditeur=Acrimed.org|prénom=Denis |nom=Souchon|date=2017-06-07|consulté le=2022-08-08}}</ref>. En 1996, [[Pierre Bourdieu]] critique l'omniprésence de Duhamel dans tous les médias français, et le présente comme un {{citation|invité permanent}}<ref>Pierre Bourdieu, ''[[Sur la télévision]]'', 1996.</ref>.
Selon [[Acrimed]], Alain Duhamel fait partie des journalistes qui travaillent {{citation|en faveur des intérêts des différentes fractions de la classe dominante}} ; il avait qualifié les mobilisations sociales contre le [[plan Juppé de 1995]] de {{citation|grande fièvre collective}}<ref>{{lien web|url=https://www.acrimed.org/Ces-chiens-de-garde-qui-ne-sont-pas-nouveaux|titre=Ces chiens de garde qui ne sont pas nouveaux|éditeur=Acrimed.org|prénom=Denis |nom=Souchon|date=2017-06-07|consulté le=2022-08-08}}</ref>. En 1996, [[Pierre Bourdieu]] critique l'omniprésence de Duhamel dans tous les médias français, et le présente comme un {{citation|invité permanent}}<ref>Pierre Bourdieu, ''[[Sur la télévision]]'', 1996.</ref>.


Le mensuel ''[[Le Monde diplomatique]]'' a critiqué sa partialité en faveur du « oui » au [[Référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe|référendum sur la constitution européenne de 2005]]<ref>[http://www.monde-diplomatique.fr/2005/02/HALIMI/11909 Contre les tsunamis, votez « oui » au référendum !] ''[[Le Monde diplomatique]]'', février 2005</ref> et en fait un symbole d'une « élite omniprésente » dans les médias<ref>[http://www.monde-diplomatique.fr/1995/02/HALIMI/1191 Un journalisme de révérence] ''[[Le Monde diplomatique]]'', février 1995</ref>.
Le mensuel ''[[Le Monde diplomatique]]'' a critiqué sa partialité en faveur du « oui » au [[Référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe|référendum sur la constitution européenne de 2005]]<ref>[http://www.monde-diplomatique.fr/2005/02/HALIMI/11909 Contre les tsunamis, votez « oui » au référendum !] ''[[Le Monde diplomatique]]'', février 2005</ref> et en fait un symbole d'une « élite omniprésente » dans les médias<ref>[http://www.monde-diplomatique.fr/1995/02/HALIMI/1191 Un journalisme de révérence] ''[[Le Monde diplomatique]]'', février 1995</ref>.
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Alain Duhamel est l'un des journalistes critiqués par le film [[documentaire]] français sorti en {{date-|janvier 2012}} : ''[[Les Nouveaux Chiens de garde (film)|Les Nouveaux Chiens de garde]]'', lui-même tiré de l'essai éponyme de [[Serge Halimi]] paru en 1997, qui explore les [[collusion]]s entre les [[média]]s français et le [[pouvoir politique]] et économique français<ref>[http://www.acrimed.org/article18.html La vengeance d’Alain Duhamel, juge de Serge Halimi] [[Acrimed]], janvier 2000</ref>.
Alain Duhamel est l'un des journalistes critiqués par le film [[documentaire]] français sorti en {{date-|janvier 2012}} : ''[[Les Nouveaux Chiens de garde (film)|Les Nouveaux Chiens de garde]]'', lui-même tiré de l'essai éponyme de [[Serge Halimi]] paru en 1997, qui explore les [[collusion]]s entre les [[média]]s français et le [[pouvoir politique]] et économique français<ref>[http://www.acrimed.org/article18.html La vengeance d’Alain Duhamel, juge de Serge Halimi] [[Acrimed]], janvier 2000</ref>.


En 2008, l'historien israélien [[Simon Epstein]] publie ''[[Un paradoxe français|Un paradoxe français - Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance]]''<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Simon Epstein|titre=Un paradoxe français - Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance|lieu=Paris|éditeur=Albin-Michel|date=avril 2008|pages totales=622|isbn=978-2-226-17915-9|lire en ligne=}}</ref>. Il consacre un chapitre entier à François Mitterrand et juge l'ouvrage d'entretiens que celui-ci a coécrit en 1969 avec Alain Duhamel<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Bruno Jeudi |titre=Duhamel: "Mitterrand séduisait les journalistes" |périodique=Le Journal du Dimanche |date=7 mai 2011 |lire en ligne=https://www.lejdd.fr/Politique/Duhamel-Mitterrand-seduisait-les-journalistes-310169-3110606 |pages= }}</ref> : « ''Ma part de vérité'', dans ses parties autobiographiques, est un livre essentiel pour qui étudie la dissimulation en politique et le mensonge en histoire ». Epstein vise la manière dont [[François Mitterrand]] cherche à occulter, avec « l'infinie [[:wikt:mansuétude|mansuétude]] d'Alain Duhamel » sa proximité avec l'extrême droite avant la guerre.
En 2008, l'historien israélien [[Simon Epstein]] publie ''[[Un paradoxe français|Un paradoxe français - Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance]]''<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Simon Epstein|titre=Un paradoxe français - Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance|lieu=Paris|éditeur=Albin-Michel|date=avril 2008|pages totales=622|isbn=978-2-226-17915-9|lire en ligne=}}</ref>. Il consacre un chapitre entier à [[François Mitterrand]] et juge l'ouvrage d'entretiens que celui-ci a coécrit en 1969 avec Alain Duhamel<ref>{{Article |langue=français |auteur1=Bruno Jeudi |titre=Duhamel: "Mitterrand séduisait les journalistes" |périodique=Le Journal du Dimanche |date=7 mai 2011 |lire en ligne=https://www.lejdd.fr/Politique/Duhamel-Mitterrand-seduisait-les-journalistes-310169-3110606 |pages= }}</ref> : {{Citation|''Ma part de vérité'', dans ses parties autobiographiques, est un livre essentiel pour qui étudie la dissimulation en politique et le mensonge en histoire.}} Epstein vise la manière dont François Mitterrand cherche à occulter, avec {{Citation|l'infinie [[:wikt:mansuétude|mansuétude]] d'Alain Duhamel}}, sa proximité avec l'extrême droite avant la guerre.


== Prises de positions ==
== Prises de positions ==
En 2007, il soutient [[François Bayrou]] comme candidat à la [[Présidence de la République]], ce qui entraîne une réaction de [[France Télévision]] qui le suspend de l'antenne<ref>{{lien web|url=https://archive.ph/ecJL7#selection-697.11-697.54|titre=Duhamel vote Bayrou|éditeur=L'express|date=2007-02-15|consulté le=2022-08-08}}</ref>.
En 2007, il soutient [[François Bayrou]] comme candidat à la [[présidence de la République française|présidence de la République]], ce qui entraîne une réaction de [[France Télévision]] qui le suspend de l'antenne<ref>{{lien web|url=https://archive.ph/ecJL7#selection-697.11-697.54|titre=Duhamel vote Bayrou|éditeur=L'express|date=2007-02-15|consulté le=2022-08-08}}</ref>.


En février 2020, il se prononce contre l’utilisation de [[Pseudonymat|pseudonymes]] sur Internet. À ce sujet, il déclare qu’il faut « se battre contre l’anonymat parce que c’est ce qui fait ressortir mécaniquement ce qu’il y a de pire chez chacun, on le sait bien, il suffit de se rappeler les guerres »<ref name=":0">{{Lien web |auteur=Marc Rees |titre=Affaire Griveaux : le mauvais débat sur l'anonymat |url=https://www.nextinpact.com/article/30043/108703-affaire-griveaux-mauvais-debat-sur-anonymat |site=Next INpact |date=17 février 2020 |consulté le=23 septembre 2020}}</ref>.
En février 2020, il se prononce contre l’utilisation de [[Pseudonymat|pseudonymes]] sur Internet. À ce sujet, il déclare qu’il faut « se battre contre l’anonymat parce que c’est ce qui fait ressortir mécaniquement ce qu’il y a de pire chez chacun, on le sait bien, il suffit de se rappeler les guerres »<ref name=":0">{{Lien web |auteur=Marc Rees |titre=Affaire Griveaux : le mauvais débat sur l'anonymat |url=https://www.nextinpact.com/article/30043/108703-affaire-griveaux-mauvais-debat-sur-anonymat |site=Next INpact |date=17 février 2020 |consulté le=23 septembre 2020}}</ref>.
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* 1999-2013 : éditorialiste politique dans la matinale de [[RTL]]
* 1999-2013 : éditorialiste politique dans la matinale de [[RTL]]
* 2010-{{douteux|2015}} : débatteur hebdomadaire face à [[Jean-Michel Aphatie]] sur RTL
* 2010-{{douteux|2015}} : débatteur hebdomadaire face à [[Jean-Michel Aphatie]] sur RTL
* 2013-2019 : chroniqueur quotidien dans la tranche d'information 18h-19h sur RTL
* 2013-2019 : chroniqueur quotidien dans la tranche d'information 18 h-19 h sur RTL


=== Télévision ===
=== Télévision ===
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=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
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* {{Dictionnaires}}

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{{Portail|politique|littérature française|presse écrite|radio|télévision française}}


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{{Portail|politique|littérature française|journalisme|radio|télévision française}}
{{CLEDETRI:Duhamel, Alain}}
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[[Catégorie:Journaliste français du XXe siècle]]
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[[Catégorie:Lauréat du prix du Mémorial, grand prix littéraire d'Ajaccio]]
[[Catégorie:Lauréat du prix du Mémorial, grand prix littéraire d'Ajaccio]]
[[Catégorie:Élève de l'Institut d'études politiques de Paris]]
[[Catégorie:Élève de l'Institut d'études politiques de Paris]]
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[[Catégorie:Enseignant à l'Institut d'études politiques de Paris]]
[[Catégorie:Naissance en mai 1940]]
[[Catégorie:Naissance en mai 1940]]
[[Catégorie:Naissance à Caen au XXe siècle]]
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Dernière version du 9 février 2024 à 14:23

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Duhamel.

Alain Duhamel
Alain Duhamel en 2009.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (83 ans)
CaenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Alain Maurice Jacques DuhamelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Rédacteur à
Père
Michel Duhamel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Yvonne Bosquet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Jean-François Duhamel (d)
Patrice Duhamel
Dominique Castéra (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
France Duhamel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Arnaud Duhamel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Amélie Oudéa-Castéra (nièce par la sœur)
Alexandre Duhamel (neveu par le frère)
Benjamin Duhamel (neveu par le frère)
Jean Duhamel (d) (neveu par le frère)
Nathalie Saint-Cricq (belle-sœur)
Richard Castéra (d) (beau-frère)
Frédéric Oudéa (neveu par alliance)
Didier Sicard (beau-frère par alliance)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Alain Duhamel, né le à Caen (Calvados), est un éditorialiste, journaliste politique et essayiste français.

Il est membre de l'Académie des sciences morales et politiques depuis 2012 et de l'Académie de Nîmes depuis 2015.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Alain Duhamel naît en 1940 à Caen. Son père, Michel Duhamel, et son grand-père sont médecins[1]. Il a deux frères et une sœur :

Son père est catholique et démocrate chrétien, tandis que sa mère est une radicale et laïque[2].

Il suit ses études à l'Institut d'études politiques de Paris, dont il est diplômé (section Service public, promotion 1962[3]). Il est également titulaire d'un diplôme de 3e cycle[Lequel ?] en science politique[4].

Il se marie le avec France Boeswillwald[5], professeure agrégée de musique et cheffe d'orchestre (Orchestre Montaigne) ; il est le père de deux enfants[2], Arnaud et Valérie. Il est devenu par l'intermédiaire de sa belle-famille protestant[6].

Il n'a aucun lien de parenté avec le politologue Olivier Duhamel[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

En 1963, il devient chroniqueur au Monde[2] et en 1992, à Libération.

[à développer] Parallèlement à ses activités dans la presse écrite, il est connu pour avoir animé ou coanimé plusieurs émissions télévisées consacrées à la politique : À armes égales (de 1970 à 1973 sur la première chaîne de l'ORTF), Cartes sur table sur Antenne 2 (de 1977 à 1981), l'émission de débat Mots croisés de à avec Arlette Chabot[7], Question ouverte (de 2001 à 2006), et enfin 100 minutes pour convaincre (de 2002 à 2005) sur la même chaîne. Il a animé en 1974 le débat télévisé du second tour de l'élection présidentielle française qui opposait Valéry Giscard d'Estaing à François Mitterrand en compagnie de Jacqueline Baudrier et celui de 1995 entre Jacques Chirac et Lionel Jospin en compagnie de Guillaume Durand, et l'émission L'Heure de vérité sur France 2 (en 1995). Sa présence à deux reprises aux débats du second tour, notamment celui de 1974, qui est le premier à opposer deux candidats finalistes à l'élection présidentielle française, font de lui un pionnier des débats politiques à la télévision.

Il devient chroniqueur à la radio sur France Culture et sur Europe 1 (de 1974 à 1999) puis éditorialiste politique sur RTL (à partir de 1999)[8].

Pendant la campagne précédant l'élection présidentielle de 2007, il a montré son opposition à la candidature de Ségolène Royal[9] avant sa nomination comme candidate du PS. Par ailleurs, ses apparitions sur France 2, notamment sa participation à l'émission À vous de juger, ont été suspendues entre et l'élection en avril à la suite de la diffusion sur Internet d'une vidéo où devant des étudiants de l'Institut d'études politiques de Paris, il précise qu'il va voter François Bayrou[10],[6].

À partir de , outre ses interventions sur RTL, il débat aussi sur la station toutes les semaines face à Jean-Michel Aphatie (Le face à face Aphatie-Duhamel)[11]. En , il fait partie du jury de l'émission Qui veut devenir président ? sur France 4[12].

Après quatorze ans de chroniques politiques matinales sur RTL, il passe à la rentrée 2013 dans la tranche d'information 18-19 heures animée par Marc-Olivier Fogiel sur la même station[8]. Il possède sa propre rubrique intitulée Face à Duhamel, dans laquelle il débat avec un panel de personnalités aux différentes sensibilités, dont Sophia Chikirou, Natacha Polony, Aurélie Filippetti et Eugénie Bastié dans l'émission 19h Ruth Elkrief (19 h - 20 h) présentée du lundi au jeudi par Alain Marschall[13] et Olivier Truchot sur la chaîne BFM TV.

Autres fonctions[modifier | modifier le code]

Il a enseigné à l'IEP de Paris[14],[15].

Il est membre de l'Académie des sciences morales et politiques depuis le [16].

Il est membre de l'Académie de Nîmes depuis le [17].

Critiques[modifier | modifier le code]

Selon Acrimed, Alain Duhamel fait partie des journalistes qui travaillent « en faveur des intérêts des différentes fractions de la classe dominante » ; il avait qualifié les mobilisations sociales contre le plan Juppé de 1995 de « grande fièvre collective »[18]. En 1996, Pierre Bourdieu critique l'omniprésence de Duhamel dans tous les médias français, et le présente comme un « invité permanent »[19].

Le mensuel Le Monde diplomatique a critiqué sa partialité en faveur du « oui » au référendum sur la constitution européenne de 2005[20] et en fait un symbole d'une « élite omniprésente » dans les médias[21].

Alain Duhamel est l'un des journalistes critiqués par le film documentaire français sorti en  : Les Nouveaux Chiens de garde, lui-même tiré de l'essai éponyme de Serge Halimi paru en 1997, qui explore les collusions entre les médias français et le pouvoir politique et économique français[22].

En 2008, l'historien israélien Simon Epstein publie Un paradoxe français - Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance[23]. Il consacre un chapitre entier à François Mitterrand et juge l'ouvrage d'entretiens que celui-ci a coécrit en 1969 avec Alain Duhamel[24] : « Ma part de vérité, dans ses parties autobiographiques, est un livre essentiel pour qui étudie la dissimulation en politique et le mensonge en histoire. » Epstein vise la manière dont François Mitterrand cherche à occulter, avec « l'infinie mansuétude d'Alain Duhamel », sa proximité avec l'extrême droite avant la guerre.

Prises de positions[modifier | modifier le code]

En 2007, il soutient François Bayrou comme candidat à la présidence de la République, ce qui entraîne une réaction de France Télévision qui le suspend de l'antenne[25].

En février 2020, il se prononce contre l’utilisation de pseudonymes sur Internet. À ce sujet, il déclare qu’il faut « se battre contre l’anonymat parce que c’est ce qui fait ressortir mécaniquement ce qu’il y a de pire chez chacun, on le sait bien, il suffit de se rappeler les guerres »[26].

Afin de lutter contre la haine en ligne, il déclare que « vis-à-vis de Twitter comme vis-à-vis des hébergeurs, la seule solution ce sont des amendes massives, de dizaines de millions »[26].

Bilan médiatique et politique[modifier | modifier le code]

Parcours à la radio[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Animateur[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Ma part de vérité (entretiens avec François Mitterrand), Fayard, 1969.
  • La République giscardienne. Anatomie politique de la France, Grasset, 1980.
  • La République de monsieur Mitterrand, Grasset, 1982.
  • Les Prétendants, Gallimard, 1983.
  • Le Complexe d'Astérix. Essai sur le caractère politique des Français, Gallimard, 1985.
  • Le Ve Président, Gallimard, 1987.
  • Les Habits neufs de la politique, Flammarion, 1989.
  • De Gaulle-Mitterrand. La marque et la trace, Flammarion, 1991.
  • Les Peurs françaises, Flammarion, 1993.
  • La Politique imaginaire. Les mythes politiques français, Flammarion, 1995 (Prix de l'essai de l'Académie française).
  • François Mitterrand, portrait d'un artiste, Flammarion, 1997.
  • Une ambition française, Plon, 1999. (Prix du livre politique).
  • Derrière le miroir. Les hommes politiques à la télévision, Plon, 2000.
  • Les Prétendants 2007, Plon, 2006.
  • La Marche consulaire, Plon, 2009.
  • Cartes sur table, Plon, 2010, avec son frère Patrice Duhamel.
  • Portraits souvenirs. 50 ans de vie politique, Plon, 2012.
  • Une histoire personnelle de la Ve République, Plon, 2014.
  • Les pathologies politiques françaises, Plon, 2016.
  • avec Édouard Balladur, Grandeur, déclin et destin de la Ve République, éd. de l'Observatoire, 2017.
  • Journal d'un observateur, éd. de l'Observatoire, 2018.
  • Emmanuel le Hardi, éd. de l'Observatoire, 2021.
  • Le Prince balafré, éd. de l'Observatoire, 2023.

Décorations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Hervé Hamon et Patrick Rotman, Les Intellocrates : Expédition en haute intelligentsia, FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-402-03948-2, lire en ligne)
  2. ↑ a b c et d Anne Fulda, « Alain Duhamel, l'éternel observateur », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous »,‎ 16-17 janvier 2021, p. 36 (lire en ligne).
  3. ↑ « Alain Duhamel », sur sciences-po.asso.fr.
  4. ↑ LesBiographies.com, « LesBiographies.com - moteur de recherche biographique », sur lesbiographies.com (consulté le ).
  5. ↑ Who’s Who in France : : dictionnaire biographique, Éditions Jacques Lafitte, .
  6. ↑ a et b « Un coup sur la tranche », in Le Nouvel Observateur no 2540, semaine du 11 juillet 2013, pages 28-29.
  7. ↑ Mots Croisés sur tvmag.com
  8. ↑ a et b Enguérand Renault, « Alain Duhamel quitte la matinale de RTL », sur lefigaro.fr,
  9. ↑ « Pour dire les choses comme elles sont, rien dans l’itinéraire de Ségolène Royal au PS ne lui valait un statut de présidentiable et rien dans les fonctions officielles de second rang qu’elle avait occupées au gouvernement ne la prédestinait ni même ne la préparait à une candidature, en tout cas pas le bilan qu’elle y avait laissé. » Alain Duhamel : Les Prétendants 2007, Plon, 2007 (ISBN 978-2-259-19856-1)
  10. ↑ Source : dépêche AFP du 15 février 2007
  11. ↑ (fr) « Aphatie - Duhamel : le débat », sur teleobs.nouvelobs.com,
  12. ↑ (fr) Kevin Boucher, « "Qui veut devenir président ?" sur France 4, à la recherche des futurs talents de la politique », sur PureMédias,
  13. ↑ « Migaud-Muller, Misrachi, Levy, Chikirou, Polony, Filippetti : BFMTV a finalisé sa grille de rentrée », sur ozap.com (consulté le )
  14. ↑ Vincent de Gaulejac, Clarisse Lecomte et Nicole Aubert, Itinéraires de chercheurs, Harmattan, (ISBN 978-2-343-03175-0, lire en ligne)
  15. ↑ Serge Halimi, Les nouveaux chiens de garde, Raisons d'agir, (ISBN 978-2-912107-26-8, lire en ligne)
  16. ↑ « Alain Duhamel élu à l’Académie des sciences morales et politiques », sur www.dna.fr, (consulté le ).
  17. ↑ « academiedenimes.org/_/liste-ac… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  18. ↑ Denis Souchon, « Ces chiens de garde qui ne sont pas nouveaux », Acrimed.org, (consulté le )
  19. ↑ Pierre Bourdieu, Sur la télévision, 1996.
  20. ↑ Contre les tsunamis, votez « oui » au référendum ! Le Monde diplomatique, février 2005
  21. ↑ Un journalisme de révérence Le Monde diplomatique, février 1995
  22. ↑ La vengeance d’Alain Duhamel, juge de Serge Halimi Acrimed, janvier 2000
  23. ↑ Simon Epstein, Un paradoxe français - Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance, Paris, Albin-Michel, , 622 p. (ISBN 978-2-226-17915-9)
  24. ↑ Bruno Jeudi, « Duhamel: "Mitterrand séduisait les journalistes" », Le Journal du Dimanche,‎ (lire en ligne)
  25. ↑ « Duhamel vote Bayrou », L'express, (consulté le )
  26. ↑ a et b Marc Rees, « Affaire Griveaux : le mauvais débat sur l'anonymat », sur Next INpact, (consulté le )
  27. ↑ « Décret du 13 juillet 2016 portant élévation aux dignités de grand'croix et de grand officier », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  28. ↑ Légions d’honneur pour journalistes et dirigeants de médias (4) Acrimed, 5 janvier 2005
  29. ↑ Légion d'honneur : Lilian Thuram, Costa-Gavras et Alain Duhamel parmi les promus de Pâques Le Point, 31 mars 2013

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Patrick Cabanel, « Duhamel, Alain », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 2 : D-G, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2020, p. 307-308 (ISBN 978-2-84621-288-5)

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