« Loutre » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
l'intitulé de la vie de la loutre
Balises : Révoqué Éditeur visuel
m Révocation des modifications de 85.208.216.193 (retour à la dernière version de 74laprune)
 
(17 versions intermédiaires par 13 utilisateurs non affichées)
Ligne 2 : Ligne 2 :
{{sous-titre/Taxon|nsd1=Lutrinae}}
{{sous-titre/Taxon|nsd1=Lutrinae}}
{{Voir homonymes|Loutre (homonymie)}}
{{Voir homonymes|Loutre (homonymie)}}
{{Taxobox début | animal | Lutrinae | LutraCanadensis fullres.jpg |[[Loutre de rivière|Loutres de rivière]] (''Lontra canadensis'')<br> au [[zoo de San Francisco]]}}
{{Taxobox début | animal | Lutrinae | LutraCanadensis fullres.jpg |[[Loutre de rivière|Loutres de rivière]] (''Lontra canadensis'')<br> au [[zoo de San Francisco]].}}
{{Taxobox | embranchement | Chordata }}
{{Taxobox | embranchement | Chordata }}
{{Taxobox | sous-embranchement | Vertebrata }}
{{Taxobox | sous-embranchement | Vertebrata }}
Ligne 14 : Ligne 14 :
{{Taxobox fin}}
{{Taxobox fin}}


Les '''loutres''' ('''Lutrinae''') sont une [[sous-famille (biologie)|sous-famille]] de [[mammifère]]s [[Carnivora|carnivores]] de la [[Famille (biologie)|famille]] des [[Mustelidae|mustélidés]]. Il existe plusieurs [[espèce]]s de loutres, caractérisées par de courtes pattes, des doigts griffus et palmés (aux pattes avant et arrière) et une longue queue.
Les '''Loutres''' ('''Lutrinae''') sont une [[sous-famille (biologie)|sous-famille]] de [[mammifère]]s [[Carnivora|carnivores]] de la [[Famille (biologie)|famille]] des [[Mustelidae|Mustélidés]]. Il existe plusieurs [[espèce]]s de loutres, caractérisées par de courtes pattes, des doigts griffus et palmés (aux pattes avant et arrière) et une longue queue.


Cette sous-famille a été décrite pour la première fois en 1838 par le zoologiste [[Charles-Lucien Bonaparte]]. OK I PULL UP
Cette sous-famille a été décrite pour la première fois en 1838 par le [[Zoologie|zoologiste]] [[Charles-Lucien Bonaparte]].


Dans de nombreux pays, les loutres ont disparu de tout ou partie de leur [[aire de répartition|aire naturelle de répartition]], de même que les [[Castor (animal)|castors]] qui partageaient leur milieu de vie. Ces deux [[Espèce clé de voûte|espèces-clé]] font l'objet depuis un siècle environ de protection et de programmes ou projets de [[réintroduction]]<ref>Jessop RM & Cheyne DL (1992) ''The reintroduction of European otter into lowland England carried out by the Otter Trust 1983–1992: a progress report''. Otters, J. Otter Trust 11–16.</ref> ou confortement de populations par [[Translocation (génétique)|translocation]]<ref>Spelman LH (1998), ''North American river otter (Lutra canadensis) translocation in North Carolina 1989–1996''. Proc. Eur. Assoc. Zoo Wildl. Vet 1998:461–465.</ref>. La loutre étant particulièrement discrète elle fait souvent l'objet d'un suivi par recherche d'indice (poils, marquage de territoire, pièges photographiques) et d'un suivi télémétrique par puce électronique<ref>Armeno JM (1991) ''Surgical implantation of intraperitoneal radiotelemetry devices in European river otters (Lutra lutra)''. In: Reuther, C., and R. Röchert (eds.). Proceedings of the Fifth International Otter Colloquium. Habitat, 6. Hankensbütter, Germany.</ref>{{,}}<ref>Hoover JP (1984) ''Surgical implantation of radiotelemetry devices in American river otters.'' J. Am. Vet. Med. Assoc 184:1317–1320.)</ref>.
Dans de nombreux pays, les loutres ont intégralement ou partiellement disparu de leur [[aire de répartition|aire naturelle de répartition]], de même que les [[Castor (animal)|castors]] qui partageaient leur milieu de vie. Ces deux [[Espèce clé de voûte|espèces-clé]] font l'objet, depuis un siècle environ, de protection et de programmes ou projets de [[réintroduction]]<ref>{{en}} Jessop RM & Cheyne DL (1992) « The reintroduction of European otter into lowland England carried out by the Otter Trust 1983–1992: a progress report ». ''Otters, J. Otter Trust'' 11–16.</ref> ou confortement de populations par [[Translocation (génétique)|translocation]]<ref>{{en}} Spelman LH (1998), « North American river otter (''Lutra canadensis'') translocation in North Carolina 1989–1996 ». ''Proc. Eur. Assoc. Zoo Wildl. Vet'' 1998:461–465.</ref>. La loutre étant particulièrement discrète elle fait souvent l'objet d'un suivi par recherche d'indice (poils, marquage de territoire, pièges photographiques) et d'un suivi télémétrique par puce électronique<ref>{{en}} Armeno JM (1991) « Surgical implantation of intraperitoneal radiotelemetry devices in European river otters (''Lutra lutra'') ». In: Reuther, C., and R. Röchert (eds.). ''Proceedings of the Fifth International Otter Colloquium. Habitat, 6. Hankensbütter'', Germany.</ref>{{,}}<ref>{{en}} Hoover JP (1984) « Surgical implantation of radiotelemetry devices in American river otters ».'' J. Am. Vet. Med. Assoc'' 184:1317–1320.</ref>.


== Caractéristiques ==
== Caractéristiques ==
[[Fichier:Loutre2.jpg|thumb|left|Grâce à de puissantes pattes palmées (avant et arrière), la loutre est une excellente nageuse, mais elle se déplace aussi volontiers à terre, le long des berges ou à proximité.]] La fourrure de la loutre se compose de poils qui s'emboîtent les uns dans les autres{{référence souhaitée}}.
[[Fichier:Loutre2.jpg|thumb|left|Grâce à de puissantes pattes palmées (avant et arrière), la loutre est une excellente nageuse, mais elle se déplace aussi volontiers à terre, le long des berges ou à proximité.]] La fourrure de la loutre se compose de poils qui s'emboîtent les uns dans les autres<ref>{{Article|langue=anglais|auteur1=Weisel, John W|titre=River otter hair structure facilitates interlocking to impede penetration of water and allow trapping of air|périodique=Canadian Journal of Zoology|date=2005|lire en ligne=https://cdnsciencepub.com/doi/abs/10.1139/z05-047|format=pdf}}</ref>.


Contrairement à l'[[ours blanc]] ou au [[dauphin]], la loutre ne dispose pas d'une épaisse couche de graisse sous la peau. C'est son pelage, composé de poils courts et longs emboîtés qui l'isole du froid. Une étude thermographique a montré que par température excessive, la [[loutre d'Europe]] dissipe sa chaleur plutôt par les pattes, alors que la [[loutre géante]] le fait par tout le corps et notamment la queue<ref>Kuhn R.A & Meyer W (2009) ''Infrared thermography of the body surface in the Eurasian otter Lutra lutra and the giant otter Pteronura brasiliensis''. Aquatic Biology, 6, 143-152 ([http://www.int-res.com/abstracts/ab/v6/p143-152/ résumé])</ref>.
Contrairement à l'[[ours blanc]] ou au [[dauphin]], la loutre ne dispose pas d'une épaisse couche de graisse sous la peau. C'est son pelage, composé de poils courts et longs emboîtés qui l'isole du froid. Une étude thermographique a montré que par température excessive, la [[loutre d'Europe]] dissipe sa chaleur plutôt par les pattes, alors que la [[loutre géante]] le fait par tout le corps et notamment la queue<ref>Kuhn R.A & Meyer W (2009) ''Infrared thermography of the body surface in the Eurasian otter Lutra lutra and the giant otter Pteronura brasiliensis''. Aquatic Biology, 6, 143-152 ([http://www.int-res.com/abstracts/ab/v6/p143-152/ résumé])</ref>.
Ligne 28 : Ligne 28 :


== Habitat et comportement ==
== Habitat et comportement ==
[[Fichier:loutre01.jpg|thumb|left|La loutre peut rester en [[apnée]] jusqu’à huit minutes sous l’eau.]]
[[Fichier:Loutre des pyrenees baronnies 2004.jpg|thumb|left|La loutre peut rester en [[apnée]] jusqu’à huit minutes sous l’eau.]]


La plupart des espèces ne vivent qu'en [[eau douce]]. Cependant, la [[loutre de mer]] vit, comme son nom l'indique, dans l'eau salée bien qu'elle ait besoin d'eau douce pour le toilettage et l'entretien de sa fourrure.
La plupart des espèces vivent principalement en [[eau douce]]. Cependant, la [[loutre de mer]] vit, comme son nom l'indique, dans l'eau salée bien qu'elle ait besoin d'eau douce pour le toilettage et l'entretien de sa fourrure.


La [[Hongrie]] abrite le plus grand nombre d'individus en [[Europe]], soit {{unité|10000|}}.
La [[Hongrie]] abrite le plus grand nombre d'individus en [[Europe]], soit {{unité|10000|}}.


La loutre est un [[mammifère]] majoritairement [[piscivore]]. Son régime alimentaire est constitué de 50 % à 90 % de poissons, le reste se composant de [[batraciens]], petits mammifères, [[crustacés]] et parfois même d'[[oiseau]]x. La loutre pêche principalement en solitaire même si de temps à autre elle chasse en bande. Les jeunes loutres mangent jusqu'à {{unité|700|grammes}} de nourriture par jour{{référence souhaitée}}, et les adultes jusqu'à {{unité|1|kg}} par jour.
La loutre est un [[mammifère]] majoritairement [[piscivore]]. Son régime alimentaire est constitué de 50 % à 90 % de poissons, le reste se composant de [[Amphibia|batraciens]], petits mammifères, [[crustacés]] et parfois même d'[[oiseau]]x. La loutre pêche principalement en solitaire même si de temps à autre elle chasse en bande. Les jeunes loutres mangent jusqu'à {{unité|700|grammes}} de nourriture par jour{{référence souhaitée}}, et les adultes jusqu'à {{unité|1|kg}} par jour.
[[Fichier:Otter in winter.jpg|thumb|En région tempérée, la loutre n'hiberne pas. Dépourvue de réserves importantes de graisse, elle doit aussi chasser en hiver.]]
[[Fichier:Otter in winter.jpg|thumb|En région tempérée, la loutre n'hiberne pas. Dépourvue de réserves importantes de graisse, elle doit aussi chasser en hiver.]]
[[Fichier:Sea otter cropped.jpg|thumb|[[Loutre de mer]] et son petit ([[Morro Rock]], USA).]]
[[Fichier:Sea otter cropped.jpg|thumb|[[Loutre de mer]] et son petit ([[Morro Rock]], États-Unis).]]
C’est un animal très joueur qui s’amuse souvent avec ses proies. Il les entraîne dans de petites baies peu profondes pour en venir à bout. En plongée, les oreilles et les narines obstruées, elle perd l'odorat et l'ouïe, ce qui handicape sa chasse. Cependant, elle est dotée de [[vibrisse]]s (moustaches rigides) fort sensibles aux vibrations. Elles lui permettent de détecter une proie aux ondulations que provoque sa fuite dans l’eau.
C’est un animal très joueur qui s’amuse souvent avec ses proies. Il les entraîne dans de petites baies peu profondes pour en venir à bout. En plongée, les oreilles et les narines obstruées, elle perd l'odorat et l'ouïe, ce qui handicape sa chasse. Cependant, elle est dotée de [[vibrisse]]s (moustaches rigides) fort sensibles aux vibrations. Elles lui permettent de détecter une proie aux ondulations que provoque sa fuite dans l’eau.


Ligne 48 : Ligne 48 :
La population des loutres connaît une très forte régression sur la presque totalité de son [[aire de répartition]] et, pour cette raison, elle bénéficie du statut d'[[espèce protégée]] dans la plupart des pays.
La population des loutres connaît une très forte régression sur la presque totalité de son [[aire de répartition]] et, pour cette raison, elle bénéficie du statut d'[[espèce protégée]] dans la plupart des pays.


La loutre a régressé puis disparu d'une très grande partie de son aire de répartition à cause de la [[chasse]] et du piégeage, sa [[fourrure]] étant, comme celle du [[Castor (animal)|castor]], particulièrement recherchée. Chassée en [[vénerie]] à pied avec des chiens, elle se réfugie sur les berges des rivières où les chasseurs la capturent avec une fourche ou grâce à leurs chiens. Parfois, elle s'attrappe avec des filets tendus autour de son terrier (aussi appelé vulgairement [[Catiche (terrier)|catiche]]) ou avec divers pièges en métal placés autour de son terrier et appâtés avec des poissons<ref>{{Ouvrage|auteur1 = Jacques Luquet|titre = La chasse dans le sud-ouest autrefois|éditeur = Sud-Ouest|année = 2013|pages totales = 189|isbn = |lire en ligne = }}</ref>.
La loutre a régressé puis disparu d'une très grande partie de son aire de répartition à cause de la [[chasse]] et du [[piégeage]], sa [[fourrure]] étant, comme celle du [[Castor (animal)|castor]], particulièrement recherchée. Chassée en [[vénerie]] à pied avec des chiens, elle se réfugie sur les berges des rivières où les chasseurs la capturent avec une fourche ou grâce à leurs chiens. Parfois, elle s'attrappe avec des filets tendus autour de son terrier (aussi appelé vulgairement [[Catiche (terrier)|catiche]]) ou avec divers pièges en métal placés autour de son terrier et appâtés avec des poissons<ref>{{Ouvrage|auteur1 = Jacques Luquet|titre = La chasse dans le sud-ouest autrefois|éditeur = Sud-Ouest|année = 2013|pages totales = 189|isbn = |lire en ligne = }}</ref>.


Bien que l'animal soit protégé, ses populations continuent à diminuer ou peinent à se stabiliser.
Bien que l'animal soit protégé, ses populations continuent à diminuer ou peinent à se stabiliser.
Ligne 54 : Ligne 54 :
Aux [[Pays-Bas]], une surveillance par collier radio-émetteur a montré que la première cause de mortalité des loutres dans ce pays était la route ; les loutres sont souvent [[Mortalité animale due aux véhicules|tuées ou blessées par des véhicules en traversant une route]].<br>Elles sont également victimes de la [[pollution de l'eau]] et/ou des [[Toxicité|toxiques]] [[bioaccumulation|bioaccumulés]] dans leurs [[proie]]s, ainsi que de la réduction des zones humides. Cela a été démontré au [[Danemark]] par l'analyse de la présence de [[cadmium]] dans leurs [[poil]]s<ref>Madsen, A. B., & Mason, C. F. (1987). ''Cadmium, lead and mercury in hair from Danish otters Lutra lutra''. Natura Jutlandica, 22.</ref>. L'évaluation du degré de contamination de leur nourriture peut aussi être pratiquée par l'analyse chimique de leurs [[excrément]]s, comme cela a été fait par exemple en [[Slovaquie]] pour le cadmium et le [[mercure (chimie)|mercure]], deux produits très toxiques, pour les reins notamment<ref>Belansky, P., Juraskova, A; Kantikova, M. (1998) ''Cadmium, mercury and lead contents in the otter excrements in the Studeny potok and Orava streams [Slovak Republic]'' ; ([http://agris.fao.org/agris-search/search/display.do?f=1998%2FSK%2FSK98013.xml%3BSK1998000907 résumé, avec AGRIS FAO])</ref>.
Aux [[Pays-Bas]], une surveillance par collier radio-émetteur a montré que la première cause de mortalité des loutres dans ce pays était la route ; les loutres sont souvent [[Mortalité animale due aux véhicules|tuées ou blessées par des véhicules en traversant une route]].<br>Elles sont également victimes de la [[pollution de l'eau]] et/ou des [[Toxicité|toxiques]] [[bioaccumulation|bioaccumulés]] dans leurs [[proie]]s, ainsi que de la réduction des zones humides. Cela a été démontré au [[Danemark]] par l'analyse de la présence de [[cadmium]] dans leurs [[poil]]s<ref>Madsen, A. B., & Mason, C. F. (1987). ''Cadmium, lead and mercury in hair from Danish otters Lutra lutra''. Natura Jutlandica, 22.</ref>. L'évaluation du degré de contamination de leur nourriture peut aussi être pratiquée par l'analyse chimique de leurs [[excrément]]s, comme cela a été fait par exemple en [[Slovaquie]] pour le cadmium et le [[mercure (chimie)|mercure]], deux produits très toxiques, pour les reins notamment<ref>Belansky, P., Juraskova, A; Kantikova, M. (1998) ''Cadmium, mercury and lead contents in the otter excrements in the Studeny potok and Orava streams [Slovak Republic]'' ; ([http://agris.fao.org/agris-search/search/display.do?f=1998%2FSK%2FSK98013.xml%3BSK1998000907 résumé, avec AGRIS FAO])</ref>.


En [[France]], on estimait {{unité|50000|individus}} au début du {{s-|XX}} et à peine {{formatnum:1500}} en 1980. Depuis son inscription, en 1981, dans la liste des espèces protégées, la population de loutres est remontée à {{unité|2000|ou=3000|individus}} en 2010, ce qui lui a permis de recoloniser des rivières où elle avait disparu<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/planete/article/2010/08/21/naguere-menacee-de-disparition-la-loutre-repeuple-les-rivieres_1401311_3244.html|titre=Naguère menacée de disparition, la loutre repeuple les rivières|site=Le Monde.fr|consulté le=23 août 2010|en ligne le=21 août 2010|auteur=Catherine Vincent}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=en|auteur=François Jacquet
* En [[France]], on estimait {{unité|50000|individus}} au début du {{s-|XX}} et à peine {{formatnum:1500}} en 1980. Depuis son inscription, en 1981, dans la liste des espèces protégées, la population de loutres est remontée à {{unité|2000|ou=3000|individus}} en 2010, ce qui lui a permis de recoloniser des rivières où elle avait disparu<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/planete/article/2010/08/21/naguere-menacee-de-disparition-la-loutre-repeuple-les-rivieres_1401311_3244.html|titre=Naguère menacée de disparition, la loutre repeuple les rivières|site=Le Monde.fr|consulté le=23 août 2010|en ligne le=21 août 2010|auteur=Catherine Vincent}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=en|auteur=François Jacquet
|titre=The return of Otter (''Lutra lutra'') in Haute-Savoie (France) : Development of a new method of habitat analysis|périodique=[[La Terre et la Vie - Revue d'écologie]]|volume=64|numéro=4|mois=janvier|année=2009|pages=359-368|issn=0249-7395|lire en ligne=https://www.researchgate.net/publication/257181648_The_return_of_Otter_Lutra_lutra_in_Haute-Savoie_France_Development_of_a_new_method_of_habitat_analysis}}.</ref>.
|titre=The return of Otter (''Lutra lutra'') in Haute-Savoie (France) : Development of a new method of habitat analysis|périodique=[[La Terre et la Vie - Revue d'écologie]]|volume=64|numéro=4|mois=janvier|année=2009|pages=359-368|issn=0249-7395|lire en ligne=https://www.researchgate.net/publication/257181648_The_return_of_Otter_Lutra_lutra_in_Haute-Savoie_France_Development_of_a_new_method_of_habitat_analysis}}.</ref>.


== Liste des genres et espèces ==
== Liste des genres et espèces ==
[[Fichier:Deiker Jagdbare Tiere 1093212.jpg|thumb|Loutres en hiver ([[Carl Friedrich Deiker]], 1875)]]
La sous-famille des loutres ('''Lutrinae''') comprend les [[genre (biologie)|genres]] et [[espèce]]s suivants :
La sous-famille des loutres ('''Lutrinae''') comprend les [[genre (biologie)|genres]] et [[espèce]]s suivants.


Genres selon {{Bioref|MSW|21 mai 2013}} et {{Bioref|ITIS|21 mai 2013}} :
Genres et espèces, selon {{Bioref|MSW|21 mai 2013}} et {{Bioref|ITIS|21 mai 2013}} :
* genre [[Amblonyx]] <small>Rafinesque, 1832</small>
* genre ''[[Aonyx]]'' Lesson, 1827 - Loutre à joues blanches
** ''Amblonyx cinereus'' <small>(Illiger, 1815)</small> — [[loutre cendrée]] ou loutre asiatique, loutre naine d'Asie ou loutre à griffes courtes
* genre ''Enhydra lutris'' Fleming, 1822 - [[taxon monotypique]] : [[Loutre de mer]]
* genre ''[[Hydrictis]]'' Pocock, 1921 - monotypique : la [[Loutre à cou tacheté]]
* genre ''[[Lontra]]'' Gray, 1843 - diverses loutres
* genre ''[[Lutra]]'' Brisson, 1762 - diverses loutres
* genre ''[[Lutrogale]]'' Gray, 1865 - monotypique : la [[Loutre à pelage lisse]]
* genre ''[[Pteronura]]'' Gray, 1837 - monotypique : la [[Loutre géante]]


* genre ''[[Aonyx]]'' <small>Lesson, 1827</small>
Genres et espèces, selon {{Bioref|MSW|21 mai 2013}} :
** ''[[Aonyx capensis]]'' <small>(Schinz, 1821)</small> - [[loutre à joues blanches du Cap]], [[loutre à joues blanches du Congo]] <small>(sous-espèce ''congica'', anciennement ''[[Aonyx congicus]]'' <small>(Lönnberg, 1910)</small>)</small>{{etc.}}
* genre ''[[Aonyx]]'' Lesson, 1827
* genre ''[[Enhydra]]'' <small>Fleming, 1822</small>
** ''[[Aonyx capensis]]'' - [[loutre à joues blanches du Cap]], [[loutre à joues blanches du Congo]] <small>(sous-espèce ''congica'', anciennement ''[[Aonyx congicus]]'' (Lönnberg, 1910))</small>{{etc.}}
** ''[[Aonyx cinerea]]'' Illiger, 1815 — [[loutre cendrée]] <small>(syn. ''[[Amblonyx cinereus]]'' (Illiger, 1815))</small>
** ''[[Enhydra lutris]]'' <small>(Linnaeus, 1758)</small> — [[loutre de mer]]
* genre ''[[Enhydra]]'' Fleming, 1822
* genre ''[[Hydrictis]]'' <small>Pocock, 1921</small>
** ''[[Enhydra lutris]]'' (Linnaeus, 1758) — [[loutre de mer]]
** ''[[Hydrictis maculicollis]]''<small>(Lichtenstein, 1835)</small> — [[loutre à cou tacheté]] <small>(syn. ''[[Lutra maculicollis]]'')</small>
* genre ''[[Hydrictis]]'' Pocock, 1921
* genre ''[[Lontra]]'' <small>Gray, 1843</small>
** ''[[Hydrictis maculicollis]]''(Lichtenstein, 1835) — [[loutre à cou tacheté]] <small>(syn. ''[[Lutra maculicollis]]'')</small>
** ''[[Lontra canadensis]]'' <small>(Schreber, 1777)</small> — [[loutre de rivière]]
** ''[[Lontra felina]]'' <small>(Molina, 1782)</small> — [[loutre marine]] ou [[chungungo]]
[[Fichier:Deiker Jagdbare Tiere 1093212.jpg|thumb|Loutres en hiver ([[Carl Friedrich Deiker]], 1875)]]
** ''[[Lontra longicaudis]]'' <small>(Olfers, 1818)</small> — [[Lontra longicaudis|loutre néotropicale]]
* genre ''[[Lontra]]'' Gray, 1843
** ''[[Lontra canadensis]]'' (Schreber, 1777) — [[loutre de rivière]]
** ''[[Lontra provocax]]'' <small>(Thomas, 1908)</small> — [[loutre du Chili]] ou [[huillín]]
* genre ''[[Lutra]]'' <small>Brisson, 1762</small>
** ''[[Lontra felina]]'' (Molina, 1782) — [[loutre marine]] ou [[chungungo]]
** ''[[Lontra longicaudis]]'' (Olfers, 1818) — [[Lontra longicaudis|loutre néotropicale]]
** ''[[Lutra lutra]]'' <small>(Linnaeus, 1758)</small> — [[loutre d'Europe]]
** ''[[Lontra provocax]]'' (Thomas, 1908)[[loutre du Chili]] ou [[huillín]]
** ''[[Lutra nippon]]'' <small>Imaizumi & Yoshiyuki, 1989</small> — loutre du Japon
* genre ''[[Lutra]]'' Brisson, 1762
** ''[[Lutra sumatrana]]'' <small>(Gray, 1865)</small> — [[loutre de Sumatra]]
* genre ''[[Lutrogale]]'' <small>Gray, 1865</small>
** ''[[Lutra lutra]]'' — [[loutre d'Europe]]
** ''[[Lutrogale perspicillata]]'' <small>(I. Geoffroy Saint-Hilaire, 1826)</small> — [[loutre à pelage lisse]]
** ''[[Lutra nippon]]''
* genre ''[[Pteronura]]'' <small>Gray, 1837</small>
** ''[[Lutra sumatrana]]'' — [[loutre de Sumatra]]
** ''[[Pteronura brasiliensis]]'' <small>(Gmelin, 1788)</small> — [[loutre géante]]
* genre ''[[Lutrogale]]'' Gray, 1865

** ''[[Lutrogale perspicillata]]'' (I. Geoffroy Saint-Hilaire, 1826) — [[loutre à pelage lisse]]

* genre ''[[Pteronura]]'' Gray, 1837
<gallery style="text-align:center;" mode="packed">
** ''[[Pteronura brasiliensis]]'' — [[loutre géante]]
Fichier:Aonyx-cinerea 2.jpg|''[[Aonyx cinerea]]''
Fichier:Sea otter floats on it's back (1721dbf3-f355-43f8-8673-6e448eb9dc8d).jpg|''[[Enhydra lutris]]''
Fichier:Spotted-necked otter.jpg|''[[Hydrictis maculicollis]]''
Fichier:Loutra canadensis.JPG|''[[Lontra canadensis]]''
Fichier:'Emmy' - geograph.org.uk - 2485168.jpg|''[[Lutra lutra]]''
Fichier:Prize Catch from Kadalundi (2911804867).jpg|''[[Lutrogale perspicillata]]''
Fichier:Pteronura brasiliensis.jpg|''[[Pteronura brasiliensis]]''
</gallery>


=== Listes des genres fossiles ===
=== Listes des genres fossiles ===
Selon {{Bioref|TPDB|03 mars 2014}}:
Selon {{Bioref|TPDB|03 mars 2014}}:
{{colonnes|taille=40|1=
{{colonnes|taille=40|1=
* ''[[Torolutra]]''†
* ''[[Torolutra]]''
* tribu '''Aonychini'''
* tribu '''Aonychini'''
** ''[[Cyrnaonyx]]''†
** ''[[Cyrnaonyx]]''
** ''[[Tyrrhenolutra]]''†
** ''[[Tyrrhenolutra]]''
* tribu '''Enhydriodontini'''
* tribu '''Enhydriodontini'''
** ''[[Enhydriodon]]''†
** ''[[Enhydriodon]]''
** ''[[Paludolutra]]''†
** ''[[Paludolutra]]''
** ''[[Sivaonyx]]''†
** ''[[Sivaonyx]]''
** ''[[Vishnuonyx]]''†
** ''[[Vishnuonyx]]''
* tribu '''Lutrini'''
* tribu '''Lutrini'''
** ''[[Paralutra]]''†
** ''[[Paralutra]]''
** ''[[Algarolutra]]''†
** ''[[Algarolutra]]''
** ''[[Enhydritherium]]''†
** ''[[Enhydritherium]]''
** ''[[Limnonyx]]''†
** ''[[Limnonyx]]''
** ''[[Megalenhydris]]''†
** ''[[Megalenhydris]]''
** ''[[Mionictis]]''†
** ''[[Mionictis]]''
** ''[[Sardolutra]]''†
** ''[[Sardolutra]]''
** ''[[Satherium]]''†
** ''[[Satherium]]''
** ''[[Siamogale]]''†
** ''[[Siamogale]]''
}}
}}


Ligne 120 : Ligne 124 :


== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références}}
{{Références|colonnes=2}}


== Annexes ==
== Annexes ==
{{Autres projets
|commons=Category:Lutrinae
|wikispecies=Lutrinae}}


=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
Ligne 138 : Ligne 145 :


=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
{{Autres projets
|commons=Category:Lutrinae
|wikispecies=Lutrinae}}
{{début de colonnes|nombre=2}}
{{début de colonnes|nombre=2}}
* [[Catiche (terrier)|Catiche]]
* [[Catiche (terrier)|Catiche]]
Ligne 155 : Ligne 159 :
* {{Dictionnaires}}
* {{Dictionnaires}}
* [http://ecologieevolutive.fr.gd/La-Loutre-d-h-Europe.htm La Loutre d'Europe]
* [http://ecologieevolutive.fr.gd/La-Loutre-d-h-Europe.htm La Loutre d'Europe]

{{Portail|Mammifères|lacs et cours d'eau}}
{{Portail|Mammifères|lacs et cours d'eau}}



Dernière version du 12 mars 2024 à 10:47

Lutrinae

Les Loutres (Lutrinae) sont une sous-famille de mammifères carnivores de la famille des Mustélidés. Il existe plusieurs espèces de loutres, caractérisées par de courtes pattes, des doigts griffus et palmés (aux pattes avant et arrière) et une longue queue.

Cette sous-famille a été décrite pour la première fois en 1838 par le zoologiste Charles-Lucien Bonaparte.

Dans de nombreux pays, les loutres ont intégralement ou partiellement disparu de leur aire naturelle de répartition, de même que les castors qui partageaient leur milieu de vie. Ces deux espèces-clé font l'objet, depuis un siècle environ, de protection et de programmes ou projets de réintroduction[2] ou confortement de populations par translocation[3]. La loutre étant particulièrement discrète elle fait souvent l'objet d'un suivi par recherche d'indice (poils, marquage de territoire, pièges photographiques) et d'un suivi télémétrique par puce électronique[4],[5].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Grâce à de puissantes pattes palmées (avant et arrière), la loutre est une excellente nageuse, mais elle se déplace aussi volontiers à terre, le long des berges ou à proximité.

La fourrure de la loutre se compose de poils qui s'emboîtent les uns dans les autres[6].

Contrairement à l'ours blanc ou au dauphin, la loutre ne dispose pas d'une épaisse couche de graisse sous la peau. C'est son pelage, composé de poils courts et longs emboîtés qui l'isole du froid. Une étude thermographique a montré que par température excessive, la loutre d'Europe dissipe sa chaleur plutôt par les pattes, alors que la loutre géante le fait par tout le corps et notamment la queue[7].

Elle peut vivre jusqu'à 20 ans en captivité. Mais en milieu naturel son espérance de vie varie entre 5 et 10 ans. La loutre est un animal souvent solitaire. Les loutrons restent avec leur mère huit mois en moyenne et parfois jusqu'à dix-huit mois[8].

Habitat et comportement[modifier | modifier le code]

La loutre peut rester en apnée jusqu’à huit minutes sous l’eau.

La plupart des espèces vivent principalement en eau douce. Cependant, la loutre de mer vit, comme son nom l'indique, dans l'eau salée bien qu'elle ait besoin d'eau douce pour le toilettage et l'entretien de sa fourrure.

La Hongrie abrite le plus grand nombre d'individus en Europe, soit 10 000.

La loutre est un mammifère majoritairement piscivore. Son régime alimentaire est constitué de 50 % à 90 % de poissons, le reste se composant de batraciens, petits mammifères, crustacés et parfois même d'oiseaux. La loutre pêche principalement en solitaire même si de temps à autre elle chasse en bande. Les jeunes loutres mangent jusqu'à 700 grammes de nourriture par jour[réf. souhaitée], et les adultes jusqu'à 1 kg par jour.

En région tempérée, la loutre n'hiberne pas. Dépourvue de réserves importantes de graisse, elle doit aussi chasser en hiver.
Loutre de mer et son petit (Morro Rock, États-Unis).

C’est un animal très joueur qui s’amuse souvent avec ses proies. Il les entraîne dans de petites baies peu profondes pour en venir à bout. En plongée, les oreilles et les narines obstruées, elle perd l'odorat et l'ouïe, ce qui handicape sa chasse. Cependant, elle est dotée de vibrisses (moustaches rigides) fort sensibles aux vibrations. Elles lui permettent de détecter une proie aux ondulations que provoque sa fuite dans l’eau.

La loutre n’a pas de responsabilité dans la raréfaction du poisson car elle ne s’attaque généralement qu'aux proies malades ou les plus abondantes[9]. La loutre de mer se sert de galets ou pierres comme outil pour briser les coquillages trop résistants en les frappant sur son abdomen. Cela en fait l'un des rares animaux à se servir d'outils pour se nourrir.

Les loutres de mer dorment sur le dos dans l'eau. En groupe, elles se donnent souvent la main en dormant pour ne pas dériver et rester ensemble[10].

Loutre nageant

Populations et menaces[modifier | modifier le code]

La population des loutres connaît une très forte régression sur la presque totalité de son aire de répartition et, pour cette raison, elle bénéficie du statut d'espèce protégée dans la plupart des pays.

La loutre a régressé puis disparu d'une très grande partie de son aire de répartition à cause de la chasse et du piégeage, sa fourrure étant, comme celle du castor, particulièrement recherchée. Chassée en vénerie à pied avec des chiens, elle se réfugie sur les berges des rivières où les chasseurs la capturent avec une fourche ou grâce à leurs chiens. Parfois, elle s'attrappe avec des filets tendus autour de son terrier (aussi appelé vulgairement catiche) ou avec divers pièges en métal placés autour de son terrier et appâtés avec des poissons[11].

Bien que l'animal soit protégé, ses populations continuent à diminuer ou peinent à se stabiliser.

Aux Pays-Bas, une surveillance par collier radio-émetteur a montré que la première cause de mortalité des loutres dans ce pays était la route ; les loutres sont souvent tuées ou blessées par des véhicules en traversant une route.
Elles sont également victimes de la pollution de l'eau et/ou des toxiques bioaccumulés dans leurs proies, ainsi que de la réduction des zones humides. Cela a été démontré au Danemark par l'analyse de la présence de cadmium dans leurs poils[12]. L'évaluation du degré de contamination de leur nourriture peut aussi être pratiquée par l'analyse chimique de leurs excréments, comme cela a été fait par exemple en Slovaquie pour le cadmium et le mercure, deux produits très toxiques, pour les reins notamment[13].

  • En France, on estimait 50 000 individus au début du XXe siècle et à peine 1 500 en 1980. Depuis son inscription, en 1981, dans la liste des espèces protégées, la population de loutres est remontée à 2 000 ou 3 000 individus en 2010, ce qui lui a permis de recoloniser des rivières où elle avait disparu[14],[15].

Liste des genres et espèces[modifier | modifier le code]

Loutres en hiver (Carl Friedrich Deiker, 1875)

La sous-famille des loutres (Lutrinae) comprend les genres et espèces suivants.

Genres et espèces, selon Mammal Species of the World (version 3, 2005) (21 mai 2013)[16] et ITIS (21 mai 2013)[1] :

  • genre Amblonyx Rafinesque, 1832
    • Amblonyx cinereus (Illiger, 1815)loutre cendrée ou loutre asiatique, loutre naine d'Asie ou loutre à griffes courtes


Listes des genres fossiles[modifier | modifier le code]

Selon Paleobiology Database (03 mars 2014)[17]:

Calendrier[modifier | modifier le code]

Le 25e jour du mois de thermidor du calendrier républicain / révolutionnaire français est dénommé jour de la loutre[18], généralement chaque 12 août du calendrier grégorien.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 21 mai 2013
  2. (en) Jessop RM & Cheyne DL (1992) « The reintroduction of European otter into lowland England carried out by the Otter Trust 1983–1992: a progress report ». Otters, J. Otter Trust 11–16.
  3. (en) Spelman LH (1998), « North American river otter (Lutra canadensis) translocation in North Carolina 1989–1996 ». Proc. Eur. Assoc. Zoo Wildl. Vet 1998:461–465.
  4. (en) Armeno JM (1991) « Surgical implantation of intraperitoneal radiotelemetry devices in European river otters (Lutra lutra) ». In: Reuther, C., and R. Röchert (eds.). Proceedings of the Fifth International Otter Colloquium. Habitat, 6. Hankensbütter, Germany.
  5. (en) Hoover JP (1984) « Surgical implantation of radiotelemetry devices in American river otters ». J. Am. Vet. Med. Assoc 184:1317–1320.
  6. (en) Weisel, John W, « River otter hair structure facilitates interlocking to impede penetration of water and allow trapping of air », Canadian Journal of Zoology,‎ (lire en ligne [PDF])
  7. Kuhn R.A & Meyer W (2009) Infrared thermography of the body surface in the Eurasian otter Lutra lutra and the giant otter Pteronura brasiliensis. Aquatic Biology, 6, 143-152 (résumé)
  8. « Prise en charge d'une loutre en détresse », p. 3 (5)
  9. « La loutre de rivière »
  10. « VIDEO. Deux loutres se tiennent la patte pour dormir », sur Sciences et Avenir (consulté le )
  11. Jacques Luquet, La chasse dans le sud-ouest autrefois, Sud-Ouest, , 189 p.
  12. Madsen, A. B., & Mason, C. F. (1987). Cadmium, lead and mercury in hair from Danish otters Lutra lutra. Natura Jutlandica, 22.
  13. Belansky, P., Juraskova, A; Kantikova, M. (1998) Cadmium, mercury and lead contents in the otter excrements in the Studeny potok and Orava streams [Slovak Republic] ; (résumé, avec AGRIS FAO)
  14. Catherine Vincent, « Naguère menacée de disparition, la loutre repeuple les rivières », sur Le Monde.fr, (consulté le )
  15. (en) François Jacquet, « The return of Otter (Lutra lutra) in Haute-Savoie (France) : Development of a new method of habitat analysis », La Terre et la Vie - Revue d'écologie, vol. 64, no 4,‎ , p. 359-368 (ISSN 0249-7395, lire en ligne).
  16. Mammal Species of the World (version 3, 2005), consulté le 21 mai 2013
  17. Fossilworks Paleobiology Database, consulté le 03 mars 2014
  18. Aubin-Louis Millin de Grandmaison 1793-1794, p.  83 lire en ligne.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (fr) Thierry Lodé 1999. « Grand Lieu : un refuge pour la loutre d'Europe », Le courrier de la nature, no 175.
  • (en) Thierry Lodé 2005. « Efficiency of conservation shortcuts: an investigation with otters as umbrella species », Biological conservation, 126:523-527
  • Atlas Nature 2005. « Le régime alimentaire de la Loutre Européenne », « Le royaume des animaux », p. 48.

Bases de référence[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]