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Il est connu pour ses rôles comiques dans des films de [[Georges Lautner]] (particulièrement ''[[Les Tontons flingueurs]]''), pour la série du ''[[Le Gendarme (série de films)|Gendarme]]'' ou celle de ''[[La Septième Compagnie (série de films)|La Septième Compagnie]]''. Il a aussi tourné dans un bon nombre de comédies sans prétention, totalisant plus de cent vingt films<ref>{{lien web |titre=JEAN LEFEBVRE |url=http://www.universalis.fr/encyclopedie/jean-lefebvre/ |site=[[Encyclopædia Universalis|universalis.fr]] |consulté le=21-09-2020}}.</ref>.
Il est connu pour ses rôles comiques dans des films de [[Georges Lautner]] (particulièrement ''[[Les Tontons flingueurs]]''), pour la série du ''[[Le Gendarme (série de films)|Gendarme]]'' ou celle de ''[[La Septième Compagnie (série de films)|La Septième Compagnie]]''. Il a aussi tourné dans un bon nombre de comédies sans prétention, totalisant plus de cent vingt films<ref>{{lien web |titre=JEAN LEFEBVRE |url=http://www.universalis.fr/encyclopedie/jean-lefebvre/ |site=[[Encyclopædia Universalis|universalis.fr]] |consulté le=21-09-2020}}.</ref>.


Il fut également, sur les scènes parisiennes, la vedette de nombreuses [[Théâtre de Boulevard|pièces de boulevard]].
Il fut également, sur les scènes parisiennes, la vedette de nombreuses [[Théâtre de boulevard|pièces de boulevard]].


== Biographie ==
== Biographie ==
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=== Enfance, formation et débuts ===
=== Enfance, formation et débuts ===
Jean Marcel Lefebvre naît le {{Date de naissance-|03|octobre|1919}} à [[Valenciennes]]<ref>{{Lien web |titre=registre d’État civil et acte de naissance |url=https://archivesdepartementales.lenord.fr/ark:/33518/8cwnf3xvj610/ed1ea3fe-a9e8-43e4-a104-7cda27f5d417 |site=archives départementales du Nord}}</ref>, dans la famille d'un petit industriel<ref name=VDN>{{Lien web| titre=Jean Lefebvre, populaire de Valenciennes à Marrakech | périodique=[[La Voix du Nord]].fr | date=25 septembre 2009 | url=http://www.lavoixdunord.fr/region/jean-lefebvre-populaire-de-valenciennes-a-marrakech-ia5364b0n943683}}</ref>. Il est le fils de Georges Marcel Lefebvre et de Zélia Louise Mathilde Masquelier. À l'âge de 18 mois, il est atteint de [[poliomyélite]] et reste appareillé jusqu'à l'âge de dix ans<ref>{{Lien web |titre=Interview de Thierry Ardisson "Le bar de la plage" du 18/07/1992 |url=https://www.youtube.com/watch?v=UGoi4i8XC9M |site=www.youtube.com |date= |consulté le=2020-07-07}}</ref>. Il a vécu cette maladie comme un drame dans son enfance mais c'est ce qui a déterminé d'une certaine façon son destin de comique car il a réagi en faisant le clown pour s'attirer la sympathie de ses camarades d'école. Il est surnommé « Fifi l'oiseau » au lycée Henri Wallon parce qu'il chante bien<ref name="télé7">''[[Télé 7 Jours]]'' {{n°|1233}}, semaine du 14 au {{date-|20 janvier 1984}}, page 39, article de Lise Genet intitulé : « Jean Lefebvre : Jouer un drame ? C'est mon rêve ».</ref>.
Jean Marcel Lefebvre naît le {{Date de naissance-|03|octobre|1919}} à [[Valenciennes]]<ref>{{Lien web |titre=registre d’État civil et acte de naissance |url=https://archivesdepartementales.lenord.fr/ark:/33518/8cwnf3xvj610/ed1ea3fe-a9e8-43e4-a104-7cda27f5d417 |site=archives départementales du Nord}}</ref>, dans la famille d'un petit industriel<ref name=VDN>{{Lien web| titre=Jean Lefebvre, populaire de Valenciennes à Marrakech | périodique=[[La Voix du Nord]].fr | date=25 septembre 2009 | url=http://www.lavoixdunord.fr/region/jean-lefebvre-populaire-de-valenciennes-a-marrakech-ia5364b0n943683}}</ref>. Il est le fils de Georges Marcel Lefebvre et de Zélia Louise Mathilde Masquelier. À l'âge de 18 mois, il est atteint de [[poliomyélite]] et reste appareillé jusqu'à l'âge de dix ans<ref>{{Lien web |titre=Interview de Thierry Ardisson "Le bar de la plage" du 18/07/1992 |url=https://www.youtube.com/watch?v=UGoi4i8XC9M |site=www.youtube.com |date= |consulté le=2020-07-07}}</ref>. Il a vécu cette maladie comme un drame dans son enfance mais c'est ce qui a déterminé d'une certaine façon son destin de comique car il a réagi en faisant le clown pour s'attirer la sympathie de ses camarades d'école. Il est surnommé « Fifi l'oiseau » au lycée Henri Wallon parce qu'il chante bien<ref name="télé7">''[[Télé 7 Jours]]'' {{n°|1233}}, semaine du 14 au {{date|20 janvier 1984}}, page 39, article de Lise Genet intitulé : « Jean Lefebvre : Jouer un drame ? C'est mon rêve ».</ref>.


Ses études erratiques sont interrompues par la [[Seconde Guerre mondiale]]. Fait prisonnier, puis réquisitionné comme ouvrier agricole, il s'échappe pour rejoindre sa famille [[Évacuation des civils en France en 1939-1940|évacuée]] près de [[Châteauroux]]<ref name=VDN/>. Il est quelque temps conducteur de tramway à [[Limoges]] sur la ligne Hôtel de Ville-Cimetière où il écrase un âne. Il fait aussi du [[marché noir]] en vendant des harengs fumés<ref name=télé7/>. Il devient ensuite vendeur de sous-vêtements<ref name=VDN/>. À la fin de la guerre, il rentre chez lui dans sa maison de Valenciennes, où il travaille quelque temps pour son père, puis entre au [[Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris|Conservatoire de Paris]] en 1948.
Ses études erratiques sont interrompues par la [[Seconde Guerre mondiale]]. Fait prisonnier, puis réquisitionné comme ouvrier agricole, il s'échappe pour rejoindre sa famille [[Évacuation des civils en France en 1939-1940|évacuée]] près de [[Châteauroux]]<ref name=VDN/>. Il est quelque temps conducteur de tramway à [[Limoges]] sur la ligne Hôtel de Ville-Cimetière où il écrase un âne. Il fait aussi du [[marché noir]] en vendant des harengs fumés<ref name=télé7/>. Il devient ensuite vendeur de sous-vêtements<ref name=VDN/>. À la fin de la guerre, il rentre chez lui dans sa maison de Valenciennes, où il travaille quelque temps pour son père, puis entre au [[Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris|Conservatoire de Paris]] en 1948.


Avec un deuxième prix d'[[opéra comique]] au Conservatoire de Paris, il doit, pour complaire à sa famille, faire carrière en tant que chanteur d'opéra<ref>L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, 6 juillet 1966, Jean Lefebvre : "Je devais être pharmacien, mais j'avais une vocation de comédien. Mais j'ai un frère aux Arts et Métiers, un autre à Centrale. Si je montais sur les planches, j'allais passer pour un dégénéré. En revanche, l'Opéra paraissant un métier plus noble, on voulait bien l'admettre. J'ai commencé par le Conservatoire de Valenciennes, puis de Lille, avant de gagner Paris et de dévier légèrement."</ref>, mais, repéré par [[René Simon]], célèbre professeur d'art dramatique, il commence à jouer au cabaret au début des [[années 1950]], puis intègre la célèbre troupe [[Les Branquignols|des Branquignols]] avec laquelle il part jouer aux États-Unis pendant deux ans<ref>L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, 6 juillet 1966 : "Au lieu de la grande scène de l'Opéra, on m'a retrouvé sur la petite scène de l'Amiral, aux côtés de ces joyeux farfelus qui se nommaient [[Jean Richard (acteur)|Jean Richard]], [[Roger Pierre]], [[Jean-Marc Thibault]], [[Darry Cowl]]" Ensuite, vint pour Lefebvre un épisode branquignolesque et américain. Engagé par [[Robert Dhéry]] pour jouer "La plume de ma tante" il partit aux Etats-Unis et prisonnier du succès, il y resta deux ans.</ref>.
Avec un deuxième prix d'[[opéra comique]] au Conservatoire de Paris, il doit, pour complaire à sa famille, faire carrière en tant que chanteur d'opéra<ref>L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, {{date|6 juillet 1966}}, Jean Lefebvre : "Je devais être pharmacien, mais j'avais une vocation de comédien. Mais j'ai un frère aux Arts et Métiers, un autre à Centrale. Si je montais sur les planches, j'allais passer pour un dégénéré. En revanche, l'Opéra paraissant un métier plus noble, on voulait bien l'admettre. J'ai commencé par le Conservatoire de Valenciennes, puis de Lille, avant de gagner Paris et de dévier légèrement."</ref>, mais, repéré par [[René Simon]], célèbre professeur d'art dramatique, il commence à jouer au cabaret au début des [[années 1950]], puis intègre la célèbre troupe [[Les Branquignols|des Branquignols]] avec laquelle il part jouer aux États-Unis pendant deux ans<ref>L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, {{date|6 juillet 1966}} : « Au lieu de la grande scène de l'Opéra, on m'a retrouvé sur la petite scène de l'Amiral, aux côtés de ces joyeux farfelus qui se nommaient [[Jean Richard (acteur)|Jean Richard]], [[Roger Pierre]], [[Jean-Marc Thibault]], [[Darry Cowl]] » Ensuite, vint pour Lefebvre un épisode branquignolesque et américain. Engagé par [[Robert Dhéry]] pour jouer « La plume de ma tante » il partit aux États-Unis et prisonnier du succès, il y resta deux ans.</ref>.


=== Carrière ===
=== Carrière ===
Après de petites apparitions au cinéma dans les [[années 1950]], Jean Lefebvre devient l'un des acteurs les plus célèbres de sa génération dans les [[années 1960]] et 70, tant à l'écran qu'au théâtre, en incarnant souvent le personnage du « franchouillard » gentil et un peu hébété, au « regard triste de cocker » (qualifié ainsi par [[Lino Ventura]]). Toujours dans un registre burlesque, il enchaîne ainsi les seconds rôles dans des comédies, faisant de lui un acteur populaire reconnu et apprécié. C'est le film [[Ne nous fâchons pas]] (1966) qui lui donne le statut d'acteur de premier plan<ref>L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, 6 juillet 1966 : "Jean Lefebvre devait bien un jour percer l'écran. C'est chose faite depuis [[Ne nous fâchons pas]]", interview de Jean Lefebvre :"Je passe la moitié de mon temps à lire des sujets. Depuis trois mois les producteurs me relancent au téléphone. On m'envoie des romans, on me propose des rôles de vedette, alors que l'on me limitait aux personnages pittoresques et secondaires. J'ai peine à y croire."</ref>.
Après de petites apparitions au cinéma dans les [[années 1950]], Jean Lefebvre devient l'un des acteurs les plus célèbres de sa génération dans les [[années 1960]] et 70, tant à l'écran qu'au théâtre, en incarnant souvent le personnage du « franchouillard » gentil et un peu hébété, au « regard triste de cocker » (qualifié ainsi par [[Lino Ventura]]). Toujours dans un registre burlesque, il enchaîne ainsi les seconds rôles dans des comédies, faisant de lui un acteur populaire reconnu et apprécié. C'est le film [[Ne nous fâchons pas]] (1966) qui lui donne le statut d'acteur de premier plan<ref>L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, {{date|6 juillet 1966}} : « Jean Lefebvre devait bien un jour percer l'écran. C'est chose faite depuis [[Ne nous fâchons pas]] », interview de Jean Lefebvre : « Je passe la moitié de mon temps à lire des sujets. Depuis trois mois les producteurs me relancent au téléphone. On m'envoie des romans, on me propose des rôles de vedette, alors que l'on me limitait aux personnages pittoresques et secondaires. J'ai peine à y croire. »</ref>.

Parmi ses apparitions notables, citons son rôle de Paul Volfoni (le frère de Raoul alias [[Bernard Blier]]) dans ''[[Les Tontons flingueurs]]'', de Charly, garçon d'écurie donnant des tuyaux à [[Jean Gabin]] dans ''[[Le Gentleman d'Epsom]]'', de Goubi dans ''[[Un idiot à Paris]]'', d'Arsène, compère à nouveau de Blier dans ''[[Quand passent les faisans]]'', de Léonard Michalon, petite frappe victimisée par Lino Ventura dans ''[[Ne nous fâchons pas]]'', de Fougasse dans la [[Le Gendarme (série de films)|série du ''Gendarme de Saint-Tropez'']] et de Pitivier dans ''[[Mais où est donc passée la septième compagnie ?|La Septième compagnie]]''. Il reste dans les mémoires pour son comique de l'[[autodérision]], dont il fit la trame de sa carrière.

Le tournage de la série du ''Gendarme'' n'aura pas toujours été du goût de Lefebvre. ''[[Le Gendarme de Saint-Tropez]]'' se fait sans mal, mais à partir du deuxième film ''[[Le Gendarme à New York]]'', une brouille entre Lefebvre et [[Jean Girault]] apparaît. Le cinéaste l'écarte quelque temps de l'aventure, d'où sa faible présence dans le deuxième film. Lors du troisième film, ''[[Le Gendarme se marie]]'', des scènes entre Lefebvre et [[Geneviève Grad]] sont tournées mais n'apparaissent pas dans le montage final. Lefebvre reprochera à [[Louis de Funès]] de lui voler toutes ses scènes et son temps dans le film. {{Citation|Tu es connu pour faire ce genre de choses}}, lui reproche-t-il. {{Citation|Lorsque tu as tourné ''[[Le Corniaud]]'', tu es arrivé un matin sur le plateau et tu as refusé de tourner parce que ton rôle ne prévoyait pas assez d'effets comiques... c'est exactement pareil !}} Lefebvre acceptera néanmoins de faire partie de l'aventure du quatrième film, ''[[Le Gendarme en balade]]'', mais sera absent dans ''[[Le Gendarme et les Extraterrestres]]'' et ''[[Le Gendarme et les Gendarmettes]]'' pour cause d'exigences autant artistiques que financières. {{Citation|Je ne vais pas continuer à servir la soupe à monsieur Louis de Funès}}, conclut-il. [[Michel Modo]] avouera : {{Citation|Il avait dit du mal sur Louis et le producteur n'en voulait plus. C'est le producteur qui l'a viré, il a fait courir le bruit que c'était Louis, mais c'est le producteur}}.


[[Fichier:Jean Lefebvre, Il Ladro della Gioconda (1966) 3.jpg|vignette|redresse|gauche|Jean Lefebvre en 1966 dans le film ''[[On a volé la Joconde (film)|On a volé la Joconde]]''.]]
Parmi ses apparitions notables, citons son rôle de Paul Volfoni (le frère de Raoul alias [[Bernard Blier]]) dans ''[[Les Tontons flingueurs]]'', de Charly, garçon d'écurie donnant des tuyaux à [[Jean Gabin]] dans ''[[Le Gentleman d'Epsom]]'', de Goubi dans ''[[Un idiot à Paris]]'', d'Arsène, compère - à nouveau - de Blier dans ''[[Quand passent les faisans]]'', de Léonard Michalon, petite frappe victimisée par Lino Ventura dans ''[[Ne nous fâchons pas]]'', de Fougasse dans la [[Le Gendarme (série de films)|série du ''Gendarme de Saint-Tropez'']] et de Pitivier dans ''[[Mais où est donc passée la septième compagnie ?|La Septième compagnie]]''. Il reste dans les mémoires pour son comique de l'[[auto-dérision]], dont il fit la trame de sa carrière.


À la suite de leur collaboration dans ''Les Tontons flingueurs'', Jean Lefebvre et [[Bernard Blier]] se retrouvent souvent dans des comédies sans prétention où leur association rappelle celle des frères Volfoni : ''[[Quand passent les faisans]]'' en 1965, ''[[Du mou dans la gâchette]]'' en 1966, ''[[C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule...|C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule]]'' en 1974, ''[[Un idiot à Paris]]'' ou ''[[Le Fou du labo 4]]''. Il tourne avec certains des plus grands comédiens, comme [[Jean Gabin]], [[Louis de Funès]], [[Orson Welles]], [[Richard Burton]], [[Lino Ventura]], [[Bourvil]], [[Paul Meurisse]], [[Jean-Paul Belmondo]] ou encore [[Bernard Blier]] et [[Michel Serrault]], avec lesquels il collabore souvent, ainsi qu'avec de grands cinéastes : [[Georges Lautner]], [[Philippe de Broca]], [[Roger Vadim]], [[Gilles Grangier]], [[Jean Girault]], [[Costa-Gavras]], [[Yves Robert (réalisateur)|Yves Robert]], [[Édouard Molinaro]], [[Yves Allégret]], [[Robert Lamoureux]] ou encore [[Julien Duvivier]].
Le tournage de la série du ''Gendarme'' n'aura pas toujours été du goût de Lefebvre. ''[[Le Gendarme de Saint-Tropez]]'' se fait sans mal, mais à partir du deuxième film ''[[Le Gendarme à New York]]'', une brouille entre Lefebvre et [[Jean Girault]] apparaît. Le cinéaste l'écarte quelque temps de l'aventure, d'où sa faible présence dans le deuxième film. Lors du troisième film, ''[[Le gendarme se marie]]'', des scènes entre Lefebvre et [[Geneviève Grad]] sont tournées mais n'apparaissent pas dans le montage final. Lefebvre reprochera à [[Louis de Funès]] de lui voler toutes ses scènes et son temps dans le film. {{Citation|Tu es connu pour faire ce genre de choses}}, lui reproche-t-il. {{Citation|Lorsque tu as tourné ''[[Le Corniaud]]'', tu es arrivé un matin sur le plateau et tu as refusé de tourner parce que ton rôle ne prévoyait pas assez d'effets comiques... c'est exactement pareil !}} Lefebvre acceptera néanmoins de faire partie de l'aventure du quatrième film, ''[[Le Gendarme en balade]]'', mais sera absent dans ''[[Le Gendarme et les Extra-terrestres]]'' et ''[[Le Gendarme et les Gendarmettes]]'' pour cause d'exigences autant artistiques que financières. {{Citation|Je ne vais pas continuer à servir la soupe à monsieur Louis de Funès}}, conclut-il. [[Michel Modo]] avouera : {{Citation|Il avait dit du mal sur Louis et le producteur n'en voulait plus. C'est le producteur qui l'a viré, il a fait courir le bruit que c'était Louis, mais c'est le producteur}}.


Parieur invétéré et gros flambeur, Jean Lefebvre dilapidait ses cachets au [[casino d'Enghien-les-Bains]] au point d'avoir régulièrement des problèmes avec le [[Administration fiscale|fisc]]. Son appétit pour les jeux d'argent oriente sa carrière vers une suite moins glorieuse. En effet, le succès le fuit à partir des [[années 1980]] ; il accepte de jouer dans des films pour rembourser ses nombreuses dettes de jeu et non pas pour la qualité de leur scénario. Il déclare ainsi : {{Citation|J'ai tourné tellement de navets que ma carrière ressemble à un potager.}} Il gagne pourtant au [[Loto]] en 1999 mais ce lot de {{nobr|15 millions}} de francs ne parvient pas à le tirer totalement d'affaire<ref>{{article|titre=Jean Lefebvre|url=https://www.lemonde.fr/archives/article/2004/07/10/jean-lefebvre_372249_1819218.html|auteur=Jean-Luc Douin|périodique=[[Le Monde]]|date=10 juillet 2004}}.</ref>.
À la suite de leur collaboration dans ''Les Tontons flingueurs'', Jean Lefebvre et [[Bernard Blier]] se retrouvent souvent dans des comédies sans prétention où leur association rappelle celle des frères Volfoni : ''[[Quand passent les faisans]]'' en 1965, ''[[Du mou dans la gâchette]]'' en 1966, ''[[C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule]]'' en 1974, ''[[Un idiot à Paris]]'' ou ''[[Le Fou du labo 4]]''. Il tourne avec certains des plus grands comédiens, comme [[Jean Gabin]], [[Louis de Funès]], [[Orson Welles]], [[Richard Burton]], [[Lino Ventura]], [[Bourvil]], [[Paul Meurisse]], [[Jean-Paul Belmondo]] ou encore [[Bernard Blier]] et [[Michel Serrault]], avec lesquels il collabore souvent, ainsi qu'avec de grands cinéastes : [[Georges Lautner]], [[Philippe de Broca]], [[Roger Vadim]], [[Gilles Grangier]], [[Jean Girault]], [[Costa-Gavras]], [[Yves Robert (cinéaste)|Yves Robert]], [[Édouard Molinaro]], [[Yves Allégret]], [[Robert Lamoureux]] ou encore [[Julien Duvivier]].


[[Fichier:CommissariatDeNuit-Italie-1974-27m09S.png|vignette|redresse=1.4|En 1974, pour le film italien ''[[Commissariat de nuit]]'' avec [[Annie Cordy]].]]
Parieur invétéré et gros flambeur, Jean Lefebvre dilapidait ses cachets au [[casino d'Enghien-les-Bains]] au point d'avoir régulièrement des problèmes avec le [[fisc]]. Son appétit pour les jeux d'argent oriente sa carrière vers une suite moins glorieuse. En effet, le succès le fuit à partir des [[années 1980]] ; il accepte de jouer dans des films pour rembourser ses nombreuses dettes de jeu et non pas pour la qualité de leur scénario. Il déclare ainsi : {{Citation|J'ai tourné tellement de navets que ma carrière ressemble à un potager.}} Il gagne pourtant au [[Loto]] en [[1999]] mais ce lot de 15 millions de francs ne parvient pas à le tirer totalement d'affaire.


Toutefois, selon un sondage de l'[[Institut français d'opinion publique|IFOP]] réalisé en 1981, il est désigné par les Français comme leur troisième acteur comique favori, après Louis de Funès et [[Coluche]]<ref>''Télé 7 Jours'' {{n°|1081}}, semaine du 14 au {{date-|20 février 1981}}, pages 54 et 55, article de Carole Sandrel : « Trente paires de gifles ont fait de Jean Lefebvre une vedette ».</ref>. Il regrette surtout que le cinéma ne lui ait pas offert un rôle dramatique, comme Coluche avec ''[[Tchao Pantin]]'', et déclare qu'il n'attend que ça<ref>''Télé 7 Jours'' {{n°|1233}}, semaine du 14 au 20 janvier 1984, page 39 : {{Citation|— Jean, avez-vous vu Coluche dans le film ''Tchao Pantin'' ? Quel virage pour un burlesque. — Ça fait vingt ans que le cinéma me fait jouer des idioties. Ah, si on me proposait un rôle fort, une histoire dramatique... Je n'attends que ça !}}</ref>.
Toutefois, selon un sondage de l'[[Institut français d'opinion publique|IFOP]] réalisé en 1981, il est désigné par les Français comme leur troisième acteur comique favori, après Louis de Funès et [[Coluche]]<ref>''Télé 7 Jours'' {{n°|1081}}, semaine du 14 au {{date|20 février 1981}}, pages 54 et 55, article de Carole Sandrel : « Trente paires de gifles ont fait de Jean Lefebvre une vedette ».</ref>. Il regrette surtout que le cinéma ne lui ait pas offert un rôle dramatique, comme Coluche avec ''[[Tchao Pantin]]'', et déclare qu'il n'attend que ça<ref>''Télé 7 Jours'' {{n°|1233}}, semaine du 14 au {{date|20 janvier 1984}}, page 39 : {{Citation|— Jean, avez-vous vu Coluche dans le film ''Tchao Pantin'' ? Quel virage pour un burlesque. — Ça fait vingt ans que le cinéma me fait jouer des idioties. Ah, si on me proposait un rôle fort, une histoire dramatique... Je n'attends que ça !}}</ref>.


Il se distingue au théâtre en jouant le double-rôle principal de la pièce ''[[Les Jumeaux (Klinger)|Les Jumeaux]]''.
Il se distingue au théâtre en jouant le double-rôle principal de la pièce ''Les Jumeaux''.


Il est aussi l'un des fondateurs de l'émission ''[[Les Grosses Têtes]]'', sur RTL, émission à laquelle il participe régulièrement dans les années 1980. Il s'y distingue par ses questions ingénues : "Est-ce que ça a un rapport avec le sexe ?"
Il est aussi l'un des fondateurs de l'émission ''[[Les Grosses Têtes]]'', sur RTL, émission à laquelle il participe régulièrement dans les années 1980. Il s'y distingue par ses questions ingénues : {{citation|Est-ce que ça a un rapport avec le sexe ?}}


En plus de sa carrière d'acteur, Jean Lefebvre s'était essayé à l'écriture avec le livre ''Qu'est-ce qu'elles me trouvent ?'' ou encore à la chanson avec le 45 tours ''Le démon de midi''.
En plus de sa carrière d'acteur, Jean Lefebvre s'était essayé à l'écriture avec le livre ''Qu'est-ce qu'elles me trouvent ?'' ou encore à la chanson avec le 45 tours ''Le démon de midi''.


=== Décès ===
=== Mort ===
Jean Lefebvre meurt le {{Date de décès-|09|juillet|2004}} à l'âge de 84 ans, des suites d'une [[crise cardiaque]] dans sa résidence du restaurant ''La Bohème'' à [[Marrakech]], au [[Maroc]]. Il est incinéré, ses cendres sont répandues sur le [[Mont-Blanc]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Par Veronique |nom=Beaugr |prénom2=et Mehdi Gherdane Le 16 juillet 2004 |nom2=à 00h00 |titre=Le dernier salut des amis de Jean Lefebvre |url=https://www.leparisien.fr/yvelines-78/le-dernier-salut-des-amis-de-jean-lefebvre-16-07-2004-2005143532.php |site=leparisien.fr |date=2004-07-15 |consulté le=2022-01-21}}</ref>.
Jean Lefebvre meurt le {{Date de décès-|9 juillet 2004}} à l'âge de {{nobr|84 ans}}, des suites d'une [[Infarctus du myocarde|crise cardiaque]] dans sa résidence du restaurant ''La Bohème'' à [[Marrakech]], au [[Maroc]]. Il est incinéré, ses cendres sont répandues sur le [[mont Blanc]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Par Veronique |nom=Beaugr |prénom2=et Mehdi Gherdane Le 16 juillet 2004 |nom2=à 00h00 |titre=Le dernier salut des amis de Jean Lefebvre |url=https://www.leparisien.fr/yvelines-78/le-dernier-salut-des-amis-de-jean-lefebvre-16-07-2004-2005143532.php |site=leparisien.fr |date=2004-07-15 |consulté le=2022-01-21}}</ref>.


=== Vie privée ===
=== Vie privée ===
Jean Lefebvre se marie quatre fois (dont deux fois avec la même femme). Il épouse en premières noces à [[Paris]] (XVI{{e}}) le {{Date-|22|novembre|1950}}, Micheline Reine Grasser (divorce prononcé le {{Date-|24|janvier|1962}}) ; en deuxièmes noces à [[Neuilly-sur-Seine]] le {{Date-|20|mai|1967|}}, Catherine Chassin-Briault, dite [[Yori Bertin]] (divorce prononcé le {{Date-|7|mars|1973}}) ; en troisièmes noces à Paris (XVI{{e}}) le {{Date-|13|décembre|1974}}, il se remarie avec sa deuxième épouse dont il divorce le {{Date-|8|juillet|1977}}. Enfin, il épouse, à [[Las Vegas]] le {{Date-|17|juillet|1994}}, Brigitte Jacqueline Françoise Lerebours. Il est le père de cinq enfants : Bernard, Catherine, Marie-Christine, Carole et Pascal.
Jean Lefebvre se marie quatre fois (dont deux fois avec la même femme). Il épouse en premières noces à {{Arrondissement|16|Paris}} le {{date|22 novembre 1950}}, Micheline Reine Grasser (divorce prononcé le {{date|24 janvier 1962}}) ; en deuxièmes noces à [[Neuilly-sur-Seine]] le {{date|20|mai|1967|}}, Catherine Chassin-Briault, dite [[Yori Bertin]] (divorce prononcé le {{date|7|mars|1973}}) ; en troisièmes noces à {{nobr|Paris {{16e}}}} le {{date|13 décembre 1974}}, il se remarie avec sa deuxième épouse dont il divorce le {{date|8|juillet|1977}}. Enfin, il épouse, à [[Las Vegas]] le {{date|17 juillet 1994}}, Brigitte Jacqueline Françoise Lerebours. Il est le père de cinq enfants : Bernard, Catherine, Marie-Christine, Carole et Pascal.


== Filmographie ==
== Filmographie ==
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* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[Le Repos du guerrier (film)|Le Repos du guerrier]]'', de [[Roger Vadim]] - ''Armand''
* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[Le Repos du guerrier (film)|Le Repos du guerrier]]'', de [[Roger Vadim]] - ''Armand''
* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[Gigot, le clochard de Belleville]]'' (''Gigot''), de [[Gene Kelly]] - ''Gaston''
* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[Gigot, le clochard de Belleville]]'' (''Gigot''), de [[Gene Kelly]] - ''Gaston''
* [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[Faites sauter la banque !]]'', de [[Jean Girault]] - ''Le contremaître sur le chantier''
* [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[Faites sauter la banque]],'' de [[Jean Girault]] - ''Le contremaître sur le chantier''
* [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[Le Coup de bambou]]'', de [[Jean Boyer (réalisateur)|Jean Boyer]] - ''L'auvergnat''
* [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[Le Coup de bambou]]'', de [[Jean Boyer (réalisateur)|Jean Boyer]] - ''L'auvergnat''
* [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[Chair de poule (film, 1963)|Chair de poule]]'', de [[Julien Duvivier]] - ''Le curé''
* [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[Chair de poule (film, 1963)|Chair de poule]]'', de [[Julien Duvivier]] - ''Le curé''
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* [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[Paris champagne]]'', de [[Pierre Armand (scénariste)|Pierre Armand]]
* [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[Paris champagne]]'', de [[Pierre Armand (scénariste)|Pierre Armand]]
* [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[Les Tontons flingueurs]]'', de [[Georges Lautner]] - ''Paul Volfoni, petit truand et frère de Raoul''
* [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[Les Tontons flingueurs]]'', de [[Georges Lautner]] - ''Paul Volfoni, petit truand et frère de Raoul''
* [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[Bébert et l'Omnibus]]'', de [[Yves Robert (cinéaste)|Yves Robert]] - ''Balissart''
* [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[Bébert et l'Omnibus]]'', de [[Yves Robert (réalisateur)|Yves Robert]] - ''Balissart''
* [[1964 au cinéma|1964]] : ''[[La Mort d'un tueur]]'', de [[Robert Hossein]] - ''Tony''
* [[1964 au cinéma|1964]] : ''[[La Mort d'un tueur]]'', de [[Robert Hossein]] - ''Tony''
* [[1964 au cinéma|1964]] : ''[[Le Gendarme de Saint-Tropez]]'', de [[Jean Girault]] - ''Le maréchal des logis Lucien Fougasse''
* [[1964 au cinéma|1964]] : ''[[Le Gendarme de Saint-Tropez]]'', de [[Jean Girault]] - ''Le maréchal des logis Lucien Fougasse''
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* [[1978 au cinéma|1978]] : ''[[Plein les poches pour pas un rond]]'', de [[Daniel Daert]] - ''Julien''
* [[1978 au cinéma|1978]] : ''[[Plein les poches pour pas un rond]]'', de [[Daniel Daert]] - ''Julien''
* [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Le Temps des vacances]]'', de [[Claude Vital]] - ''Alexandre''
* [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Le Temps des vacances]]'', de [[Claude Vital]] - ''Alexandre''
* [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Tendrement vache]]'', de [[Serge Pénard]] - ''Henri Duchemin''
* [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Tendrement vache]]'', de [[Serge Penard]] - ''Henri Duchemin''
* [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Duos sur canapé (film)|Duos sur canapé]]'', de [[Marc Camoletti (auteur)|Marc Camoletti]] - ''Victor, le valet''
* [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Duos sur canapé (film)|Duos sur canapé]]'', de [[Marc Camoletti (auteur)|Marc Camoletti]] - ''Victor, le valet''
* [[1980 au cinéma|1980]] : ''[[Les Borsalini]]'', de [[Michel Nerval]] - ''Momo Bichonnet''
* [[1980 au cinéma|1980]] : ''[[Les Borsalini]]'', de [[Michel Nerval]] - ''Momo Bichonnet''
* [[1981 au cinéma|1981]] : ''[[Le Chêne d'Allouville]]'' ou ''Ils sont fous ces Normands'', de [[Serge Pénard]] - ''Albert Lecourt''
* [[1981 au cinéma|1981]] : ''[[Le Chêne d'Allouville]]'' ou ''Ils sont fous ces Normands'', de [[Serge Penard]] - ''Albert Lecourt''
* [[1981 au cinéma|1981]] : ''[[Prends ta Rolls et va pointer]]'', de [[Richard Balducci]] - ''Camille''
* [[1981 au cinéma|1981]] : ''[[Prends ta Rolls et va pointer]]'', de [[Richard Balducci]] - ''Camille''
* [[1982 au cinéma|1982]] : ''[[N'oublie pas ton père au vestiaire...]]'', de [[Richard Balducci]] - ''Antoine Chevrier''
* [[1982 au cinéma|1982]] : ''[[N'oublie pas ton père au vestiaire]]'', de [[Richard Balducci]] - ''Antoine Chevrier''
* [[1982 au cinéma|1982]] : ''[[On n'est pas sorti de l'auberge]]'', de [[Max Pécas]] - ''Félix''
* [[1982 au cinéma|1982]] : ''[[On n'est pas sorti de l'auberge]]'', de [[Max Pécas]] - ''Félix''
* [[1983 au cinéma|1983]] : ''[[Le Braconnier de Dieu]]'', de [[Jean-Pierre Darras]] - ''Vincent Espérendieu''
* [[1983 au cinéma|1983]] : ''[[Le Braconnier de Dieu]]'', de [[Jean-Pierre Darras]] - ''Vincent Espérendieu''
* [[1983 au cinéma|1983]] : ''[[Salut la puce]]'', de [[Richard Balducci]] - ''Robert « capitaine » Dumourier''
* [[1983 au cinéma|1983]] : ''[[Salut la puce]]'', de [[Richard Balducci]] - ''Robert « capitaine » Dumourier''
* [[1985 au cinéma|1985]] : ''[[Le Gaffeur]]'', de [[Serge Pénard]] - ''Gabriel Duchemin''
* [[1985 au cinéma|1985]] : ''[[Le Gaffeur]]'', de [[Serge Penard]] - ''Gabriel Duchemin''
* [[1989 au cinéma|1989]] : ''[[La Folle Journée ou le Mariage de Figaro (film)|La Folle Journée ou Le mariage de Figaro]]'', de [[Roger Coggio]] - ''Bazile''
* [[1989 au cinéma|1989]] : ''[[La Folle Journée ou le Mariage de Figaro (film)|La Folle Journée ou Le mariage de Figaro]]'', de [[Roger Coggio]] - ''Bazile''
* [[1989 au cinéma|1989]] : ''[[À deux minutes près]]'', d'[[Éric Le Hung]] - ''Le mari de la matronne''
* [[1989 au cinéma|1989]] : ''[[À deux minutes près]]'', d'[[Éric Le Hung]] - ''Le mari de la matronne''
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=== Télévision ===
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* [[1958 à la télévision|1958]] : ''[[L'Amant de Bornéo (téléfilm)|L'Amant de Bornéo]]'' de [[Roger Iglésis]] - ''Un bourgeois''
* [[1958 à la télévision|1958]] : ''[[L'Amant de Bornéo (téléfilm)|L'Amant de Bornéo]]'' de [[Lazare Iglésis|Roger Iglésis]] - ''Un bourgeois''
* [[1960 à la télévision|1960]] : ''[[Rue de la Gaîté (série télévisée)|Rue de la Gaîté]]'' (TV) : lui-même
* [[1960 à la télévision|1960]] : ''[[Rue de la gaîté (émission de télévision)|Rue de la gaîté]]'' (TV) : lui-même
* [[1961 à la télévision|1961]] : ''[[Sans cérémonie]]'' d'[[André Pergament]]
* [[1961 à la télévision|1961]] : ''[[Sans cérémonie]]'' d'[[André Pergament]]
* [[1963 à la télévision|1963]] : ''[[En famille (série télévisée)|En famille]]'' épisode de la série ''13 contes de Maupassant'' de [[Carlo Rim]]
* [[1963 à la télévision|1963]] : ''[[En famille (série télévisée)|En famille]]'' épisode de la série ''13 contes de Maupassant'' de [[Carlo Rim]]
* 1963 : ''[[Premier rendez-vous]]'' épisode de la série ''13 contes de Maupassant'' de [[Carlo Rim]]
* 1963 : ''[[Premier Rendez-vous]]'' épisode de la série ''13 contes de Maupassant'' de [[Carlo Rim]]
* [[1964 à la télévision|1964]] : ''[[L'Affaire de la rue de Lourcine]]'' de [[René Lucot]]
* [[1964 à la télévision|1964]] : ''[[L'Affaire de la rue de Lourcine]]'' de [[René Lucot]]
* [[1968 à la télévision|1968]] : ''[[Un chat sur la ligne]]'' de [[Frédéric Dard]]
* [[1968 à la télévision|1968]] : ''[[Un chat sur la ligne]]'' de [[Frédéric Dard]]
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* 1990 : ''[[La Grande Embrouille]]'' de Claude Guillemot - ''Laurent Baudoin''
* 1990 : ''[[La Grande Embrouille]]'' de Claude Guillemot - ''Laurent Baudoin''
* [[1991 à la télévision|1991]] : ''[[Des cadavres à la pelle]]'' diffusé en deux parties d'[[Éric Le Hung]]
* [[1991 à la télévision|1991]] : ''[[Des cadavres à la pelle]]'' diffusé en deux parties d'[[Éric Le Hung]]
* 1991 : ''[[Papy super star]]'' de [[Serge Pénard]] - ''Victor Colinet''
* 1991 : ''[[Papy super star]]'' de [[Serge Penard]] - ''Victor Colinet''
* 1991 : ''[[Sous le signe du poisson (film)|Sous le signe du poisson]]'' de Serge Pénard - ''Michel Sénachal''
* 1991 : ''[[Sous le signe du poisson (film)|Sous le signe du poisson]]'' de Serge Pénard - ''Michel Sénachal''
* 1991 : ''[[Bienvenue à Bellefontaine]]'' de [[Gérard Louvin]] - ''Gaëtan Lantier''
* 1991 : ''[[Bienvenue à Bellefontaine]]'' de [[Gérard Louvin]] - ''Gaëtan Lantier''
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* [[1955 au théâtre|1955]] : ''Le Mal d'amour'' de [[Marcel Achard]], mise en scène [[François Périer]], [[Théâtre de la Michodière]]
* [[1955 au théâtre|1955]] : ''Le Mal d'amour'' de [[Marcel Achard]], mise en scène [[François Périer]], [[Théâtre de la Michodière]]
* [[1956 au théâtre|1956]] : ''[[Fabien (Pagnol)|Fabien]]'' de [[Marcel Pagnol]], mise en scène [[Guy Rétoré]], [[Théâtre des Bouffes-Parisiens]]
* [[1956 au théâtre|1956]] : ''[[Fabien (Pagnol)|Fabien]]'' de [[Marcel Pagnol]], mise en scène [[Guy Rétoré]], [[Théâtre des Bouffes-Parisiens]]
* [[1957 au théâtre|1957]] : "Minnie moustache" opérette de [[Jean Broussolle]] & [[André Hornez]], lyrics de [[Jean Broussolle]], musique de [[Georges Van Parys]], mise en scène de [[Robert Manuel]], décors et costumes de [[George Wakhevitch]], chorégraphie de [[Ruth Page]], [[Théâtre de la Gaîté-Lyrique]]
* [[1957 au théâtre|1957]] : ''Minnie moustache'' opérette de [[Jean Broussolle]] & [[André Hornez]], lyrics de [[Jean Broussolle]], musique de [[Georges van Parys]], mise en scène de [[Robert Manuel]], décors et costumes de [[Georges Wakhévitch]], chorégraphie de [[Ruth Page]], [[Gaîté-Lyrique|Théâtre de la Gaîté-Lyrique]]
* [[1958 au théâtre|1958]] : ''Pommes à l'anglaise'' de [[Robert Dhéry]], [[Colette Brosset]], musique [[Gérard Calvi]], [[Théâtre de Paris]]
* [[1958 au théâtre|1958]] : ''Pommes à l'anglaise'' de [[Robert Dhéry]], [[Colette Brosset]], musique [[Gérard Calvi]], [[Théâtre de Paris]]
* [[1963 au théâtre|1963]] : ''Six Hommes en question'' de [[Frédéric Dard]] & [[Robert Hossein]], mise en scène Robert Hossein, [[Théâtre Antoine]]
* [[1963 au théâtre|1963]] : ''Six Hommes en question'' de [[Frédéric Dard]] & [[Robert Hossein]], mise en scène Robert Hossein, [[Théâtre Antoine]]
* [[1969 au théâtre|1969]] : ''[[Cash-Cash]]'' d'[[Alistair Foot]] et [[Anthony Marriott]], mise scène [[Michel Vocoret]], [[Théâtre Fontaine]]
* [[1969 au théâtre|1969]] : ''[[Cash-Cash]]'' d'[[Alistair Foot]] et [[Anthony Marriott]], mise scène [[Michel Vocoret]], [[Théâtre Fontaine]]
* [[1970 au théâtre|1970]] : ''[[Cash-Cash]]'' d'[[Alistair Foot]] et [[Anthony Marriott]], mise scène [[Michel Vocoret]], [[Théâtre des Célestins]]
* [[1970 au théâtre|1970]] : ''[[Cash-Cash]]'' d'[[Alistair Foot]] et [[Anthony Marriott]], mise scène [[Michel Vocoret]], [[Théâtre des Célestins]]
* [[1977 au théâtre|1977]] : ''[[Les Vignes du seigneur]]'' de [[Robert de Flers]] et [[Francis de Croisset]], [[Théâtre Michel (Paris)|Théâtre Michel]]
* [[1977 au théâtre|1977]] : ''[[Les Vignes du Seigneur (pièce de théâtre)|Les Vignes du seigneur]]'' de [[Robert de Flers]] et [[Francis de Croisset]], [[Théâtre Michel (Paris)|Théâtre Michel]]
* [[1979 au théâtre|1979]] : ''Je veux voir Mioussov'' de [[Valentin Kataiev]], adaptation [[Marc-Gilbert Sauvajon]], mise en scène [[Jacques Fabbri]], [[Théâtre du Palais-Royal]] et [[Théâtre des Variétés]] en [[1980 au théâtre|1980]]
* [[1979 au théâtre|1979]] : ''Je veux voir Mioussov'' de [[Valentin Kataïev]], adaptation [[Marc-Gilbert Sauvajon]], mise en scène [[Jacques Fabbri]], [[Théâtre du Palais-Royal]] et [[Théâtre des Variétés]] en [[1980 au théâtre|1980]]
* [[1981 au théâtre|1981]] : ''[[Pauvre France !]]'' de [[Sam Bobrick]] et [[Ron Clark]], mise en scène [[Michel Roux (acteur)|Michel Roux]], avec [[Georges Beller]], [[Annick Alane]], [[François Duval (acteur)|François Duval]], Nadine Capri, [[Théâtre du Palais-Royal]]
* [[1981 au théâtre|1981]] : ''[[Pauvre France !]]'' de [[Sam Bobrick]] et [[Ron Clark]], mise en scène [[Michel Roux (acteur)|Michel Roux]], avec [[Georges Beller]], [[Annick Alane]], [[François Duval (acteur)|François Duval]], Nadine Capri, [[Théâtre du Palais-Royal]]
* [[1984 au théâtre|1984]] : ''Le Bluffeur'' de [[Marc Camoletti (auteur)|Marc Camoletti]], mise en scène de l'auteur, [[Théâtre de la Michodière]], [[Théâtre des Variétés]]
* [[1984 au théâtre|1984]] : ''Le Bluffeur'' de [[Marc Camoletti (auteur)|Marc Camoletti]], mise en scène de l'auteur, [[Théâtre de la Michodière]], [[Théâtre des Variétés]]
* [[1988 au théâtre|1988]] : ''Mais qui est qui'' de [[Jean Barbier (dramaturge)|Jean Barbier]], mise en scène [[Michel Roux (acteur)|Michel Roux]], avec Alain Lionel, Olivia Dutron, Muriel Montossey, Blanche Ravalec, Patrice Keller [[Théâtre des Nouveautés]]
* [[1988 au théâtre|1988]] : ''Mais qui est qui'' de [[Jean Barbier (dramaturge)|Jean Barbier]], mise en scène [[Michel Roux (acteur)|Michel Roux]], avec Alain Lionel, Olivia Dutron, Muriel Montossey, Blanche Ravalec, Patrice Keller [[Théâtre des Nouveautés]]
* [[1988 au théâtre|1988]] : ''Le Grand standing'' (reprise théâtrale de ''[[Le Prisonnier de la seconde avenue]]'') de [[Neil Simon]], mise en scène [[Michel Roux (acteur)|Michel Roux]], [[Théâtre des Nouveautés]]
* [[1988 au théâtre|1988]] : ''Le Grand standing'' (reprise théâtrale de ''[[Le Prisonnier de la Seconde Avenue]]'') de [[Neil Simon]], mise en scène [[Michel Roux (acteur)|Michel Roux]], [[Théâtre des Nouveautés]]
* [[1991 au théâtre|1991]] : ''Les Jumeaux'' de [[Jean Barbier (dramaturge)|Jean Barbier]], mise en scène [[Gérard Savoisien]], [[Théâtre des Nouveautés]]
* [[1991 au théâtre|1991]] : ''Les Jumeaux'' de [[Jean Barbier (dramaturge)|Jean Barbier]], mise en scène [[Gérard Savoisien]], [[Théâtre des Nouveautés]]
* [[1993 au théâtre|1993]] : ''Faites comme chez nous'' de [[Guy Grosso]] et [[Michel Modo]], mise en scène [[Daniel Colas]], avec [[Daniel Russo]]
* [[1993 au théâtre|1993]] : ''Faites comme chez nous'' de [[Guy Grosso]] et [[Michel Modo]], mise en scène [[Daniel Colas]], avec [[Daniel Russo]]
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=== Box-office ===
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* ''[[Le Gendarme de Saint-Tropez]]'' : {{nombre|7809334|entrées}}
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* ''[[Le gendarme se marie]]'' : {{nombre|6828626|entrées}}
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* ''[[Le Gendarme à New York]]'' : {{nombre|5495045|entrées}}
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* ''[[Le Gendarme en balade]]'' : {{nombre|4870609|entrées}}
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* ''[[Pas de problème !]]'' : {{nombre|1810383|entrées}}
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* ''[[La Septième Compagnie au clair de lune]]'' : {{nombre|1792134|entrées}}
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* ''[[Trois enfants dans le désordre]]'' : {{nombre|1547346|entrées}}
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* ''[[Un idiot à Paris]]'' : {{nombre|1360642|entrées}}
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* ''[[C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule]]'' : {{nombre|974344|entrées}}
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* ''[[Ils sont fous ces sorciers]]'' : {{nombre|844890|entrées}}
* ''[[Ils sont fous ces sorciers]]'' : {{nombre|844890|entrées}}
* ''[[Le Fou du labo 4]]'' : {{nombre|806582|entrées}}
* ''[[Le Fou du labo 4]]'' : {{nombre|806582|entrées}}


== Musique<ref>{{Lien web |titre=Discographie de Jean Lefebvre |url=https://www.discogs.com/fr/artist/2354541-Jean-Lefebvre |site=discogs.com |date= |consulté le=2 juillet 2020}}</ref> ==
== Musique<ref>{{Lien web |titre=Discographie de Jean Lefebvre |url=https://www.discogs.com/fr/artist/2354541-Jean-Lefebvre |site=discogs.com |date= |consulté le=2 juillet 2020}}</ref> ==
* 1968 '': On Est "Les Minets De La Plage" / On Y Va "Bonne Chance ..... Merci'' (avec [[Henri Génès]])
* 1968 '': On Est "Les Minets De La Plage" / On Y Va "Bonne Chance ..... Merci'' (avec [[Henri Génès]]) - [[Disques Vogue|Vogue]]
* 1971 : ''Aimons nous les uns les autres/Moi j'drague pas (7")''
* 1971 : ''Aimons nous les uns les autres/Moi j'drague pas (7")'' - [[Philips Records|Philips]]
* 1978 : ''Les Vignes Du Seigneur'' (7", Single) (avec [[Bernard Dumaine]])
* 1978 : ''Les Vignes Du Seigneur'' (7", Single) (avec [[Bernard Dumaine]]) - [[Disques Barclay|Barclay]]
* 1981 : ''Tout Baigne Dans L'Huile'' (7", Single) (avec [[Bruna Giraldi|Bruna]])
* 1981 : ''Tout Baigne Dans L'Huile'' (7", Single) (avec [[Bruna Giraldi|Bruna]])
* 1982 ; ''Le Pied'' (7", Single)
* 1982 ; ''Le Pied'' (7", Single) - [[CBS Disques|CBS]]
* 1990 : ''Le Démon De Midi'' (7")
* 1990 : ''Le Démon De Midi'' (7")
* [[1995 en musique|1995]] : ''[[C'est drôle c'que j'plais]]'' (CD, Album)
* [[1995 en musique|1995]] : ''[[C'est drôle c'que j'plais]]'' (CD, Album) - [[Tréma (label)|Tréma]]
* 1995 : ''Pauvre France'' (CD, Album)
* 1995 : ''Pauvre France'' (CD, Album)
*Jean Lefebvre a aussi repris la chanson du film [[Simplet]]
*Jean Lefebvre a aussi repris la chanson du film [[Simplet]]


== Publications ==
== Publications ==
* Jean Lefebvre, ''Mais qu'est ce qu'elles me trouvent'', [[Michel Lafon]], 1991, {{ISBN|2-863-91468-5}}
* Jean Lefebvre, ''Mais qu'est ce qu'elles me trouvent'', [[Éditions Michel Lafon|Michel Lafon]], 1991, {{ISBN|2-863-91468-5}}
* Jean Lefebvre, ''Pourquoi ça n'arrive qu'à moi'', [[Michel Lafon]], 1984. {{ISBN|978-2-86804-264-4}}
* Jean Lefebvre, ''Pourquoi ça n'arrive qu'à moi'', [[Éditions Michel Lafon|Michel Lafon]], 1984. {{ISBN|978-2-86804-264-4}}


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Dernière version du 16 mars 2024 à 13:30

Jean Lefebvre
Description de cette image, également commentée ci-après
Jean Lefebvre en 1953 (Studio Harcourt).
Nom de naissance Jean Marcel Lefebvre
Naissance
Valenciennes, Nord, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 84 ans)
Marrakech, Maroc
Profession Acteur
Films notables Le Gentleman d'Epsom
Les Tontons flingueurs
série Le Gendarme
Ne nous fâchons pas
série La Septième Compagnie
On n'est pas sorti de l'auberge
Le Braconnier de Dieu

Jean Lefebvre, né le à Valenciennes, département du Nord, et mort le à Marrakech, au Maroc, est un acteur français.

Il est connu pour ses rôles comiques dans des films de Georges Lautner (particulièrement Les Tontons flingueurs), pour la série du Gendarme ou celle de La Septième Compagnie. Il a aussi tourné dans un bon nombre de comédies sans prétention, totalisant plus de cent vingt films[1].

Il fut également, sur les scènes parisiennes, la vedette de nombreuses pièces de boulevard.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance, formation et débuts[modifier | modifier le code]

Jean Marcel Lefebvre naît le à Valenciennes[2], dans la famille d'un petit industriel[3]. Il est le fils de Georges Marcel Lefebvre et de Zélia Louise Mathilde Masquelier. À l'âge de 18 mois, il est atteint de poliomyélite et reste appareillé jusqu'à l'âge de dix ans[4]. Il a vécu cette maladie comme un drame dans son enfance mais c'est ce qui a déterminé d'une certaine façon son destin de comique car il a réagi en faisant le clown pour s'attirer la sympathie de ses camarades d'école. Il est surnommé « Fifi l'oiseau » au lycée Henri Wallon parce qu'il chante bien[5].

Ses études erratiques sont interrompues par la Seconde Guerre mondiale. Fait prisonnier, puis réquisitionné comme ouvrier agricole, il s'échappe pour rejoindre sa famille évacuée près de Châteauroux[3]. Il est quelque temps conducteur de tramway à Limoges sur la ligne Hôtel de Ville-Cimetière où il écrase un âne. Il fait aussi du marché noir en vendant des harengs fumés[5]. Il devient ensuite vendeur de sous-vêtements[3]. À la fin de la guerre, il rentre chez lui dans sa maison de Valenciennes, où il travaille quelque temps pour son père, puis entre au Conservatoire de Paris en 1948.

Avec un deuxième prix d'opéra comique au Conservatoire de Paris, il doit, pour complaire à sa famille, faire carrière en tant que chanteur d'opéra[6], mais, repéré par René Simon, célèbre professeur d'art dramatique, il commence à jouer au cabaret au début des années 1950, puis intègre la célèbre troupe des Branquignols avec laquelle il part jouer aux États-Unis pendant deux ans[7].

Carrière[modifier | modifier le code]

Après de petites apparitions au cinéma dans les années 1950, Jean Lefebvre devient l'un des acteurs les plus célèbres de sa génération dans les années 1960 et 70, tant à l'écran qu'au théâtre, en incarnant souvent le personnage du « franchouillard » gentil et un peu hébété, au « regard triste de cocker » (qualifié ainsi par Lino Ventura). Toujours dans un registre burlesque, il enchaîne ainsi les seconds rôles dans des comédies, faisant de lui un acteur populaire reconnu et apprécié. C'est le film Ne nous fâchons pas (1966) qui lui donne le statut d'acteur de premier plan[8].

Parmi ses apparitions notables, citons son rôle de Paul Volfoni (le frère de Raoul alias Bernard Blier) dans Les Tontons flingueurs, de Charly, garçon d'écurie donnant des tuyaux à Jean Gabin dans Le Gentleman d'Epsom, de Goubi dans Un idiot à Paris, d'Arsène, compère — à nouveau — de Blier dans Quand passent les faisans, de Léonard Michalon, petite frappe victimisée par Lino Ventura dans Ne nous fâchons pas, de Fougasse dans la série du Gendarme de Saint-Tropez et de Pitivier dans La Septième compagnie. Il reste dans les mémoires pour son comique de l'autodérision, dont il fit la trame de sa carrière.

Le tournage de la série du Gendarme n'aura pas toujours été du goût de Lefebvre. Le Gendarme de Saint-Tropez se fait sans mal, mais à partir du deuxième film Le Gendarme à New York, une brouille entre Lefebvre et Jean Girault apparaît. Le cinéaste l'écarte quelque temps de l'aventure, d'où sa faible présence dans le deuxième film. Lors du troisième film, Le Gendarme se marie, des scènes entre Lefebvre et Geneviève Grad sont tournées mais n'apparaissent pas dans le montage final. Lefebvre reprochera à Louis de Funès de lui voler toutes ses scènes et son temps dans le film. « Tu es connu pour faire ce genre de choses », lui reproche-t-il. « Lorsque tu as tourné Le Corniaud, tu es arrivé un matin sur le plateau et tu as refusé de tourner parce que ton rôle ne prévoyait pas assez d'effets comiques... c'est exactement pareil ! » Lefebvre acceptera néanmoins de faire partie de l'aventure du quatrième film, Le Gendarme en balade, mais sera absent dans Le Gendarme et les Extraterrestres et Le Gendarme et les Gendarmettes pour cause d'exigences autant artistiques que financières. « Je ne vais pas continuer à servir la soupe à monsieur Louis de Funès », conclut-il. Michel Modo avouera : « Il avait dit du mal sur Louis et le producteur n'en voulait plus. C'est le producteur qui l'a viré, il a fait courir le bruit que c'était Louis, mais c'est le producteur ».

Jean Lefebvre en 1966 dans le film On a volé la Joconde.

À la suite de leur collaboration dans Les Tontons flingueurs, Jean Lefebvre et Bernard Blier se retrouvent souvent dans des comédies sans prétention où leur association rappelle celle des frères Volfoni : Quand passent les faisans en 1965, Du mou dans la gâchette en 1966, C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule en 1974, Un idiot à Paris ou Le Fou du labo 4. Il tourne avec certains des plus grands comédiens, comme Jean Gabin, Louis de Funès, Orson Welles, Richard Burton, Lino Ventura, Bourvil, Paul Meurisse, Jean-Paul Belmondo ou encore Bernard Blier et Michel Serrault, avec lesquels il collabore souvent, ainsi qu'avec de grands cinéastes : Georges Lautner, Philippe de Broca, Roger Vadim, Gilles Grangier, Jean Girault, Costa-Gavras, Yves Robert, Édouard Molinaro, Yves Allégret, Robert Lamoureux ou encore Julien Duvivier.

Parieur invétéré et gros flambeur, Jean Lefebvre dilapidait ses cachets au casino d'Enghien-les-Bains au point d'avoir régulièrement des problèmes avec le fisc. Son appétit pour les jeux d'argent oriente sa carrière vers une suite moins glorieuse. En effet, le succès le fuit à partir des années 1980 ; il accepte de jouer dans des films pour rembourser ses nombreuses dettes de jeu et non pas pour la qualité de leur scénario. Il déclare ainsi : « J'ai tourné tellement de navets que ma carrière ressemble à un potager. » Il gagne pourtant au Loto en 1999 mais ce lot de 15 millions de francs ne parvient pas à le tirer totalement d'affaire[9].

En 1974, pour le film italien Commissariat de nuit avec Annie Cordy.

Toutefois, selon un sondage de l'IFOP réalisé en 1981, il est désigné par les Français comme leur troisième acteur comique favori, après Louis de Funès et Coluche[10]. Il regrette surtout que le cinéma ne lui ait pas offert un rôle dramatique, comme Coluche avec Tchao Pantin, et déclare qu'il n'attend que ça[11].

Il se distingue au théâtre en jouant le double-rôle principal de la pièce Les Jumeaux.

Il est aussi l'un des fondateurs de l'émission Les Grosses Têtes, sur RTL, émission à laquelle il participe régulièrement dans les années 1980. Il s'y distingue par ses questions ingénues : « Est-ce que ça a un rapport avec le sexe ? »

En plus de sa carrière d'acteur, Jean Lefebvre s'était essayé à l'écriture avec le livre Qu'est-ce qu'elles me trouvent ? ou encore à la chanson avec le 45 tours Le démon de midi.

Mort[modifier | modifier le code]

Jean Lefebvre meurt le à l'âge de 84 ans, des suites d'une crise cardiaque dans sa résidence du restaurant La Bohème à Marrakech, au Maroc. Il est incinéré, ses cendres sont répandues sur le mont Blanc[12].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Jean Lefebvre se marie quatre fois (dont deux fois avec la même femme). Il épouse en premières noces à Paris 16e le , Micheline Reine Grasser (divorce prononcé le ) ; en deuxièmes noces à Neuilly-sur-Seine le , Catherine Chassin-Briault, dite Yori Bertin (divorce prononcé le ) ; en troisièmes noces à Paris 16e le , il se remarie avec sa deuxième épouse dont il divorce le . Enfin, il épouse, à Las Vegas le , Brigitte Jacqueline Françoise Lerebours. Il est le père de cinq enfants : Bernard, Catherine, Marie-Christine, Carole et Pascal.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Box-office[modifier | modifier le code]

Musique[13][modifier | modifier le code]

  • 1968 : On Est "Les Minets De La Plage" / On Y Va "Bonne Chance ..... Merci (avec Henri Génès) - Vogue
  • 1971 : Aimons nous les uns les autres/Moi j'drague pas (7") - Philips
  • 1978 : Les Vignes Du Seigneur (7", Single) (avec Bernard Dumaine) - Barclay
  • 1981 : Tout Baigne Dans L'Huile (7", Single) (avec Bruna)
  • 1982 ; Le Pied (7", Single) - CBS
  • 1990 : Le Démon De Midi (7")
  • 1995 : C'est drôle c'que j'plais (CD, Album) - Tréma
  • 1995 : Pauvre France (CD, Album)
  • Jean Lefebvre a aussi repris la chanson du film Simplet

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « JEAN LEFEBVRE », sur universalis.fr (consulté le ).
  2. « registre d’État civil et acte de naissance », sur archives départementales du Nord
  3. a b et c « Jean Lefebvre, populaire de Valenciennes à Marrakech », La Voix du Nord.fr,
  4. « Interview de Thierry Ardisson "Le bar de la plage" du 18/07/1992 », sur www.youtube.com (consulté le )
  5. a et b Télé 7 Jours no 1233, semaine du 14 au , page 39, article de Lise Genet intitulé : « Jean Lefebvre : Jouer un drame ? C'est mon rêve ».
  6. L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, , Jean Lefebvre : "Je devais être pharmacien, mais j'avais une vocation de comédien. Mais j'ai un frère aux Arts et Métiers, un autre à Centrale. Si je montais sur les planches, j'allais passer pour un dégénéré. En revanche, l'Opéra paraissant un métier plus noble, on voulait bien l'admettre. J'ai commencé par le Conservatoire de Valenciennes, puis de Lille, avant de gagner Paris et de dévier légèrement."
  7. L'Écho républicain de la Beauce et du Perche,  : « Au lieu de la grande scène de l'Opéra, on m'a retrouvé sur la petite scène de l'Amiral, aux côtés de ces joyeux farfelus qui se nommaient Jean Richard, Roger Pierre, Jean-Marc Thibault, Darry Cowl » Ensuite, vint pour Lefebvre un épisode branquignolesque et américain. Engagé par Robert Dhéry pour jouer « La plume de ma tante » il partit aux États-Unis et prisonnier du succès, il y resta deux ans.
  8. L'Écho républicain de la Beauce et du Perche,  : « Jean Lefebvre devait bien un jour percer l'écran. C'est chose faite depuis Ne nous fâchons pas », interview de Jean Lefebvre : « Je passe la moitié de mon temps à lire des sujets. Depuis trois mois les producteurs me relancent au téléphone. On m'envoie des romans, on me propose des rôles de vedette, alors que l'on me limitait aux personnages pittoresques et secondaires. J'ai peine à y croire. »
  9. Jean-Luc Douin, « Jean Lefebvre », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  10. Télé 7 Jours no 1081, semaine du 14 au , pages 54 et 55, article de Carole Sandrel : « Trente paires de gifles ont fait de Jean Lefebvre une vedette ».
  11. Télé 7 Jours no 1233, semaine du 14 au , page 39 : « — Jean, avez-vous vu Coluche dans le film Tchao Pantin ? Quel virage pour un burlesque. — Ça fait vingt ans que le cinéma me fait jouer des idioties. Ah, si on me proposait un rôle fort, une histoire dramatique... Je n'attends que ça ! »
  12. Par Veronique Beaugr et et Mehdi Gherdane Le 16 juillet 2004 à 00h00, « Le dernier salut des amis de Jean Lefebvre », sur leparisien.fr, (consulté le )
  13. « Discographie de Jean Lefebvre », sur discogs.com (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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