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L'Afrique du sud n'est pas un État parti de la Convention car il n'y a pas de ratification de la part de ce dernier.
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{{Mettre à jour|date=janvier 2024}}{{Infobox Traité international
{{Ébauche|Europe|internet}}
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La '''Convention sur la cybercriminalité''', aussi connue comme la '''Convention de Budapest sur la cybercriminalité''' ou '''Convention de Budapest''', est le premier [[traité (droit international public)|traité]] international qui tente d'aborder les [[crime informatique|crimes informatiques]] et les crimes dans [[Internet]] y compris la [[pornographie infantile]], l'[[atteinte au droit d'auteur]] et la [[discours de haine]] en harmonisant certaines lois nationales, en améliorant les techniques d'enquêtes et en augmentant la coopération entre les nations et la protection adéquate des droits de l'homme et des libertés en application de la [[Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés]], [[Pacte international relatif aux droits civils et politiques]] ou d'autre [[instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme]], et qui doit intégrer le [[principe de proportionnalité]]<ref>{{Lien web
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La '''Convention sur la cybercriminalité''' ('''Convention de Budapest''') est le premier [[traité (droit international public)|traité]] international qui tente d'aborder les [[crime informatique|crimes informatiques]] et les crimes dans [[Internet]] y compris la [[pornographie infantile]], l'[[atteinte au droit d'auteur]] et le [[discours de haine]] en harmonisant certaines lois nationales, en améliorant les techniques d'enquêtes et en augmentant la coopération entre les nations. De plus, il rehausse la protection des droits et libertés de l'homme en enjoignant les signataires à l'application de la [[Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés]], du [[Pacte international relatif aux droits civils et politiques]] et d'autres [[instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme]]. Il promeut une application des lois qui intègre le [[principe de proportionnalité]]<ref>{{Lien web
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La loi {{n°|2005-493}} du 19 mai 2005 autorisant l'approbation de la convention sur la cybercriminalité et du protocole additionnel à cette convention relatif à l'incrimination d'actes de nature [[racisme|raciste]] et [[xénophobe]] commis par le biais de systèmes informatiques a été publiée au Journal Officiel le 20 mai 2005<ref>[http://www.senat.fr/dossier-legislatif/pjl04-248.html Loi autorisant l'approbation de la convention sur la cybercriminalité...] sur le site du Sénat de la France</ref>. En juillet 2017, 29 pays avaient ratifié le protocole y compris la France et l'Allemagne.<br />
En France, la loi {{n°|2005-493}} du 19 mai 2005 autorisant l'approbation de la convention sur la cybercriminalité et du protocole additionnel à cette convention, relatif à l'incrimination d'actes de nature [[racisme|raciste]] et [[xénophobe]] commis par le biais de systèmes informatiques, a été publiée au [[Journal officiel de la République française|Journal Officiel]] le 20 mai 2005<ref>[http://www.senat.fr/dossier-legislatif/pjl04-248.html Loi autorisant l'approbation de la convention sur la cybercriminalité...] sur le site du Sénat de la France</ref>. En juillet 2017, 29 pays avaient ratifié le protocole y compris la France et l'Allemagne.<br />

En 2019, le [[projet Sirius]] considère que la Convention sur la cybercriminalité est l'instrument le plus moderne pour répondre à cet enjeu{{Référence nécessaire||date=15 septembre 2020}}.


== Notion de cybercriminalité ==
== Notion de cybercriminalité ==
La cybercriminalité désigne de façon générale l'ensemble des infractions liées à l'utilisation des nouvelles technologies. Elle intéresse plus précisément "l'ensemble des infractions pénales spécifiques liées aux technologies de l'information et de la communication, ainsi que celles dont la commission est facilitée ou liée à l'utilisation de ces technologies".[https://www.persee.fr/doc/ridc_0035-3337_2010_num_62_2_19954]
La [[Cybercrime|cybercriminalité]] désigne de façon générale l'ensemble des infractions liées à l'utilisation des nouvelles technologies. Elle englobe plus précisément « l'ensemble des infractions pénales spécifiques liées aux technologies de l'information et de la communication, ainsi que celles dont la commission est facilitée ou liée à l'utilisation de ces technologies[https://www.persee.fr/doc/ridc_0035-3337_2010_num_62_2_19954]. »


== Adhésion des Etats-Unis ==
== Adhésion des Etats-Unis ==
La ratification des le Sénat des Etats-Unis s'est faite par un vote unanime en août 2006. Les Etats-Unis sont devenus la 16ème nation à ratifier la Convention. Elle est entrée en vigueur le 1er janvier 2007.
La ratification par le [[Sénat des États-Unis]] s'est faite par un vote unanime en août 2006. Les États-Unis sont devenus la 16<sup>e</sup> nation à ratifier la Convention. Elle est entrée en vigueur le 1<sup>er</sup> janvier 2007.

Le leader de la majorité du Sénat [[Bill Frist]] a dit : « Tout en conciliant la liberté civile et les problématiques sur la [[confidentialité]], ce traité encourage le partage de preuves électroniques critiques au sein des pays étrangers ainsi les forces de l'ordre peuvent enquêter plus efficacement et combattre ces crimes{{Référence nécessaire||date=15 septembre 2020}}. »


Bien qu'un cadre juridique commun éliminerait les [[Juridiction|obstacles juridictionnels]] pour faciliter le travail des forces de l'ordre vu l'aspect sans frontières des crimes informatiques, une réalisation complète d'un cadre commun peut ne pas être possible. La transposition de ce que prévoit la Convention au sein des droits de chaque pays est difficile, spécialement si cela requiert l'incorporation d'infractions en contradiction avec les principes constitutionnels. Pour le moment, les États-Unis ne sont pas capables de criminaliser toutes les infractions relatives à pornographie infantile virtuelle détaillées dans la Convention, à cause du [[Premier amendement de la Constitution des États-Unis|Premier Amendement]] relatif aux principes de la liberté d'expression. Sous l'article 9(2)(c) de la Convention, l'infraction relative à la pornographie infantile inclut des « images réalistes représentant un mineur engagé dans un comportement sexuel explicite. » Selon la Convention, les États-Unis auraient adopter l'interdiction à propos de la pornographie infantile virtuelle. Cependant, la [[Cour suprême des États-Unis|Cour Suprême des États-Unis]], dans l'arrêt ''[[:en:Ashcroft v. Free Speech Coalition|Ashcroft v. Free Speech Coalition]]'', a frappé cette interdiction d'inconstitutionnalité. En réponse à ce rejet, le Congrès a promulgué le Protect Act pour modifier la disposition du texte{{Référence souhaitée||date=15 septembre 2020}}.
Le leader de la majorité du Sénat Bill Frist a dit :"Tout en conciliant la liberté civile et les problématiques sur la [[confidentialité]], ce traité encourage le partage de preuves électroniques critiques au sein des pays étrangers ainsi les forces de l'ordre peuvent enquêter plus efficacement et combattre ces crimes"


== Adhésion d'états non membres du Conseil de L'Europe ==
Bien qu'un cadre juridique commun éliminerait les obstacles juridictionnels pour faciliter le travail des forces de l'ordre vu l'aspect sans frontières des cybercrimes, une réalisation complète d'un cadre commun peut ne pas être possible. La transposition de ce que prévoit la Convention au sein des droits de chaque pays est difficile, spécialement si cela requiert l'incorporation d'infractions en contradiction avec les principes constitutionnels. Pour le moment, les Etats-Unis ne sont pas capables de criminaliser toutes les infractions relatives à pornographie infantile virtuelle détaillées dans la Convention, à cause du Premier Amendement relatif aux principes de la liberté d'expression. Sous l'article 9(2)(c) de la Convention, l'infraction relative à la pornographie infantile inclut des "images réalistes représentant un mineur engagé dans un comportement sexuel explicite".. Selon la Convention, les Etats-Unis aurait du adopter l'interdiction à propos de la pornographie infantile virtuelle, cependant, la Cour Suprême dans un arrêt ''Ashcroft v. Free Speech Coalition'', a frappé cette interdiction d'inconstitutionnalité. En réponse à ce rejet, le Congrès a promulgué le "Protect Act" pour modifier la disposition du texte.
La Convention sur la cybercriminalité a été signée par le Canada, le Japon et l'Afrique du Sud le 23 Novembre 2001, à Budapest. En juillet 2016 s'ajoutent au nombre des signataires l'[[Australie]], la [[République dominicaine]], [[Israël]], l'[[Île Maurice]], le [[Sri Lanka]] et les États-Unis.


Le 21 octobre 2013, dans un communiqué de presse, le Ministre des affaires étrangères colombien a déclaré que le Conseil de l'Europe avait invité la Colombie à adhérer à la Convention de Budapest. Cependant, la Colombie n'a toujours pas signé la Convention.
== Adhésion d'Etats non membres du Conseil de L'Europe ==
La Convention a été signée par Le Canada, le Japon et l'Afrique du Sud le 23 Novembre 2001, à Budapest. A partir de Juillet 2016, les Etats non membres du Conseil de l'Europe qui ont ratifié le traité sont L'Australie, le Canada, la République Dominicaine, Israël, le Japon, l'île Maurice, le Panama, le Sri Lanka et les Etats-Unis.


Bien que l'Égypte n'ait pas signé la Convention, le président égyptien du gouvernement d'[[Abdel Fattah al-Sissi|al-Sisi]] a, en 2018, mis en place deux lois majeures concernant les cybercrimes ciblant particulièrement les [[réseaux sociaux]] tels que [[Facebook]] et [[Twitter]]. Cette législation criminalise les fausses informations et le terrorisme en visant spécifiquement les comptes d'utilisateurs ayant plus de 5 000 abonnés à leurs publications. Cette législation a été critiquée par [[Amnesty International]], ainsi les sites web peuvent faire appel auprès des tribunaux dans les 7 jours suivant leur mise sur liste noire{{Référence nécessaire||date=15 septembre 2020}}.
Le 21 Octobre 2013, dans un communiqué de presse, le Ministre des affaires étrangères colombien a déclaré que le Conseil de l'Europe avait invité la Colombie à adhérer à la Convention de Budapest. Cependant à ce jour la Colombie n'a pas adhéré à la Convention.


Le Brésil a ratifié l'adhésion au traité en avril 2023, après un vote favorable du Congrès qui a eu lieu en 2021<ref>{{Lien web |langue=pt-br |titre=Convenção de Budapeste é promulgada no Brasil |url=https://www.gov.br/mj/pt-br/assuntos/noticias/convencao-de-budapeste-e-promulgada-no-brasil |site=Ministério da Justiça e Segurança Pública |consulté le=2024-01-21}}</ref>.
Bien que l'Egypte n'ait pas signé la Convention, le président égyptien du gouvernement d'Al Sisi a,en 2018, mis en place deux lois majeures concernant les cybercrimes ciblant particulièrement les [[réseaux sociaux]] tels que Facebook et Twitter. Cette législation criminalise les fausses informations et le terrorisme, et se préoccupe aussi des comptes ayant plus de 5000 personnes qui les suivent. Cette législation a été critiquée par [[Amnesty International]], ainsi les sites web peuvent faire appel auprès des tribunaux dans les 7 jours de leur mise sur liste noire.
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== Références ==
== Références ==
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== Lien externe ==
== Liens externes ==
* [http://conventions.coe.int/Treaty/FR/Treaties/Html/185.htm Traduction en français du traité]
* [http://conventions.coe.int/Treaty/FR/Treaties/Html/185.htm Traduction en français du traité]


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Dernière version du 19 mars 2024 à 12:09

Convention de Budapest
Description de cette image, également commentée ci-après
  • Tous les pays l'ayant ratifiée.
  • Convention sur la cybercriminalité
    Type de traité Convention, traité international
    Signature
    Lieu de signature Budapest, Hongrie
    Entrée en vigueur
    Condition Trois ratifications par des États du Conseil de l'Europe.
    Signataires 67 pays
    Parties 67 pays
    Dépositaire Secrétaire général du Conseil de l'Europe
    Langues Anglais, français

    La Convention sur la cybercriminalité (Convention de Budapest) est le premier traité international qui tente d'aborder les crimes informatiques et les crimes dans Internet y compris la pornographie infantile, l'atteinte au droit d'auteur et le discours de haine en harmonisant certaines lois nationales, en améliorant les techniques d'enquêtes et en augmentant la coopération entre les nations. De plus, il rehausse la protection des droits et libertés de l'homme en enjoignant les signataires à l'application de la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés, du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et d'autres instruments internationaux relatifs aux droits de l'homme. Il promeut une application des lois qui intègre le principe de proportionnalité[1]. Il a été rédigé par le Conseil de l'Europe avec la participation active d'observateurs délégués du Canada, du Japon et de la Chine. À la fin d'août 2011, plusieurs pays européens avaient signé le traité[2]. En novembre 2021, 66 pays incluant Canada, Colombie, Japon, Philippines et États-Unis ont ratifié la convention.

    En France, la loi no 2005-493 du 19 mai 2005 autorisant l'approbation de la convention sur la cybercriminalité et du protocole additionnel à cette convention, relatif à l'incrimination d'actes de nature raciste et xénophobe commis par le biais de systèmes informatiques, a été publiée au Journal Officiel le 20 mai 2005[3]. En juillet 2017, 29 pays avaient ratifié le protocole y compris la France et l'Allemagne.

    En 2019, le projet Sirius considère que la Convention sur la cybercriminalité est l'instrument le plus moderne pour répondre à cet enjeu[réf. nécessaire].

    Notion de cybercriminalité[modifier | modifier le code]

    La cybercriminalité désigne de façon générale l'ensemble des infractions liées à l'utilisation des nouvelles technologies. Elle englobe plus précisément « l'ensemble des infractions pénales spécifiques liées aux technologies de l'information et de la communication, ainsi que celles dont la commission est facilitée ou liée à l'utilisation de ces technologies[1]. »

    Adhésion des Etats-Unis[modifier | modifier le code]

    La ratification par le Sénat des États-Unis s'est faite par un vote unanime en août 2006. Les États-Unis sont devenus la 16e nation à ratifier la Convention. Elle est entrée en vigueur le 1er janvier 2007.

    Le leader de la majorité du Sénat Bill Frist a dit : « Tout en conciliant la liberté civile et les problématiques sur la confidentialité, ce traité encourage le partage de preuves électroniques critiques au sein des pays étrangers ainsi les forces de l'ordre peuvent enquêter plus efficacement et combattre ces crimes[réf. nécessaire]. »

    Bien qu'un cadre juridique commun éliminerait les obstacles juridictionnels pour faciliter le travail des forces de l'ordre vu l'aspect sans frontières des crimes informatiques, une réalisation complète d'un cadre commun peut ne pas être possible. La transposition de ce que prévoit la Convention au sein des droits de chaque pays est difficile, spécialement si cela requiert l'incorporation d'infractions en contradiction avec les principes constitutionnels. Pour le moment, les États-Unis ne sont pas capables de criminaliser toutes les infractions relatives à pornographie infantile virtuelle détaillées dans la Convention, à cause du Premier Amendement relatif aux principes de la liberté d'expression. Sous l'article 9(2)(c) de la Convention, l'infraction relative à la pornographie infantile inclut des « images réalistes représentant un mineur engagé dans un comportement sexuel explicite. » Selon la Convention, les États-Unis auraient dû adopter l'interdiction à propos de la pornographie infantile virtuelle. Cependant, la Cour Suprême des États-Unis, dans l'arrêt Ashcroft v. Free Speech Coalition, a frappé cette interdiction d'inconstitutionnalité. En réponse à ce rejet, le Congrès a promulgué le Protect Act pour modifier la disposition du texte[réf. souhaitée].

    Adhésion d'états non membres du Conseil de L'Europe[modifier | modifier le code]

    La Convention sur la cybercriminalité a été signée par le Canada, le Japon et l'Afrique du Sud le 23 Novembre 2001, à Budapest. En juillet 2016 s'ajoutent au nombre des signataires l'Australie, la République dominicaine, Israël, l'Île Maurice, le Sri Lanka et les États-Unis.

    Le 21 octobre 2013, dans un communiqué de presse, le Ministre des affaires étrangères colombien a déclaré que le Conseil de l'Europe avait invité la Colombie à adhérer à la Convention de Budapest. Cependant, la Colombie n'a toujours pas signé la Convention.

    Bien que l'Égypte n'ait pas signé la Convention, le président égyptien du gouvernement d'al-Sisi a, en 2018, mis en place deux lois majeures concernant les cybercrimes ciblant particulièrement les réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter. Cette législation criminalise les fausses informations et le terrorisme en visant spécifiquement les comptes d'utilisateurs ayant plus de 5 000 abonnés à leurs publications. Cette législation a été critiquée par Amnesty International, ainsi les sites web peuvent faire appel auprès des tribunaux dans les 7 jours suivant leur mise sur liste noire[réf. nécessaire].

    Le Brésil a ratifié l'adhésion au traité en avril 2023, après un vote favorable du Congrès qui a eu lieu en 2021[4].

    Références[modifier | modifier le code]

    (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Convention on Cybercrime » (voir la liste des auteurs).
    1. Conseil de l'Europe, « Convention sur la cybercriminalité », Conseil de l'Europe, (consulté le )
    2. (en) Katitza Rodriguez, « Dangerous Cybercrime Treaty Pushes Surveillance and Secrecy Worldwide », Activepolitics.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
    3. Loi autorisant l'approbation de la convention sur la cybercriminalité... sur le site du Sénat de la France
    4. (pt-BR) « Convenção de Budapeste é promulgada no Brasil », sur Ministério da Justiça e Segurança Pública (consulté le )

    Liens externes[modifier | modifier le code]