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{{Infobox Commune de France
{{Infobox Commune de France
| nom = Rocamadour
| nom = Rocamadour
| image = Rocamadour, Lot, Midi-Pyrénées, france.jpg
| image = Rocamadour vue cote.JPG
| légende = La cité médiévale, campée sur une falaise abrupte, domine la vallée de l'[[Alzou (Ouysse)|Alzou]].
| légende = La cité médiévale, campée sur une falaise abrupte, domine la vallée de l'[[Alzou (Ouysse)|Alzou]].
| blason = Heraldique Blason ville fr Rocamadour (Lot).svg
| blason = Heraldique Blason ville fr Rocamadour (Lot).svg
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| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier -->
| géoloc-département = Lot/région Occitanie
| géoloc-département = Lot/région Occitanie
| siteweb = http://www.mairierocamadour.fr/}}
| siteweb = {{URL|http://www.mairierocamadour.fr/}}
}}

'''Rocamadour''' est une [[commune (France)|commune]] du sud-ouest de la [[France]], située dans le nord du [[Département français|département]] du [[Lot (département)|Lot]], en [[Région française|région]] [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]]. Elle appartient à la micro-région touristique de la [[voy:Vallée de la Dordogne|Vallée de la Dordogne]].
Elle est également dans le [[causse de Gramat]], le plus vaste et le plus sauvage des quatre [[causses du Quercy]].

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'[[Ouysse]], le ruisseau de Rignac et par deux autres cours d'eau. Incluse dans le [[bassin de la Dordogne]] et le « géoparc des causses du Quercy », la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un [[réseau Natura 2000|site Natura 2000]] (les « vallées de l'Ouysse et de l'Alzou »), un espace protégé (les « falaises lotoises (rapaces) » et six [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique]].


Rocamadour est une commune rurale qui compte {{Unité|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}} en {{Population de France/dernière_année}}, après avoir connu un pic de population de {{Unité|1695|habitants}} en 1800. Ses habitants [[gentilé|sont appelés]] les Amadouriens et Amadouriennes<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Définition de Amadourien {{!}} Dictionnaire français |url=https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/amadourien |site=La langue française |consulté le=2023-01-19}}.</ref>.
'''Rocamadour''' est une [[commune (France)|commune]] du sud-ouest de la [[France]], située dans le [[département français|département]] du [[Lot (département)|Lot]], en [[Région française|région]] [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]]. Elle appartient à la micro-région touristique de la [[voy:Vallée de la Dordogne|Vallée de la Dordogne]].


Au cœur du [[Quercy|Haut-Quercy]], comme accrochée à une puissante falaise dominant de {{unité|150|mètres}} la vallée encaissée de l'[[Alzou (Ouysse)|Alzou]], cette {{page h'|Ville mariale|cité mariale}} est un lieu de pèlerinage réputé depuis le {{s-|XII}}, fréquenté depuis le Moyen Âge par de nombreux « roumieux », anonymes ou célèbres ([[Henri II d'Angleterre]], [[Simon IV de Montfort|Simon de Montfort]], [[Blanche de Castille]] et [[Louis IX de France]], [[Dominique de Guzmán|saint Dominique]] et [[Bernard de Clairvaux|saint Bernard]], entre autres figures illustres)<ref name=a>Didier Poux, Rocamadour, haut-lieu de pèlerinage, Apa-Poux, Albi, 1992</ref>, qui viennent y vénérer la [[Vierge noire#Vierge noire de Rocamadour|Vierge noire]] et le tombeau de [[saint Amadour]].
Au cœur du [[Quercy|Haut-Quercy]], comme accrochée à une puissante falaise dominant de {{unité|150|mètres}} la vallée encaissée de l'[[Alzou (Ouysse)|Alzou]], cette {{page h'|Ville mariale|cité mariale}} est un lieu de pèlerinage réputé depuis le {{s-|XII}}, fréquenté depuis le Moyen Âge par de nombreux « roumieux », anonymes ou célèbres ([[Henri II d'Angleterre]], [[Simon IV de Montfort|Simon de Montfort]], [[Blanche de Castille]] et [[Louis IX de France]], [[Dominique de Guzmán|saint Dominique]] et [[Bernard de Clairvaux|saint Bernard]], entre autres figures illustres)<ref name=a>Didier Poux, Rocamadour, haut-lieu de pèlerinage, Apa-Poux, Albi, 1992</ref>, qui viennent y vénérer la [[Vierge noire#Vierge noire de Rocamadour|Vierge noire]] et le tombeau de [[saint Amadour]].


Rocamadour, « citadelle de la Foi », est également un site touristique naturel réputé de la [[causse de Gramat]].
Rocamadour, « citadelle de la Foi », est également un site touristique naturel réputé du [[causse de Gramat]].


La cité médiévale, aux ruelles tortueuses, est gardée par une série de portes fortifiées (porte Salmon, Cabilière, de l'Hôpital, du Figuier). Un escalier monumental, que les pèlerins gravissaient (et gravissent parfois encore) à genoux conduit à l'esplanade des sanctuaires, où se côtoient la [[Basilique Saint-Sauveur de Rocamadour|basilique Saint-Sauveur]], la [[crypte Saint-Amadour]] (classées au [[patrimoine mondial de l'humanité]]<ref>Liste des sites classés : http://whc.unesco.org/fr/list/868/multiple=1&unique_number=1019</ref>), les chapelles Sainte-Anne, Saint-Blaise, Saint-Jean-Baptiste, [[Chapelle Notre-Dame de Rocamadour|Notre-Dame]] – où se trouve la [[Vierge noire#Vierge noire de Rocamadour|Vierge noire]] – Saint-Louis et Saint-Michel. L'ensemble est dominé par le palais des Évêques de Tulle<ref name=a/>. Un [[chemin de croix]] conduit au château et à la croix de Jérusalem, où a été aménagé un belvédère.
La cité médiévale, aux ruelles tortueuses, est gardée par une série de portes fortifiées (portes Salmon, Cabilière, de l'Hôpital, du Figuier). Un escalier monumental, que les pèlerins gravissaient (et gravissent parfois encore) à genoux, conduit à l'esplanade des sanctuaires, où se côtoient la [[Basilique Saint-Sauveur de Rocamadour|basilique Saint-Sauveur]], la [[crypte Saint-Amadour]] (classées au [[patrimoine mondial de l'humanité]]<ref>Liste des sites classés : http://whc.unesco.org/fr/list/868/multiple=1&unique_number=1019</ref>), les chapelles Sainte-Anne, Saint-Blaise, Saint-Jean-Baptiste, [[Chapelle Notre-Dame de Rocamadour|Notre-Dame]] – où se trouve la [[Vierge noire#Vierge noire de Rocamadour|Vierge noire]] – Saint-Louis et Saint-Michel. L'ensemble est dominé par le palais des Évêques de Tulle<ref name=a/>. Un [[chemin de croix]] conduit au château et à la croix de Jérusalem, où a été aménagé un belvédère.


La commune fait partie de l'association [[Les Plus Beaux Villages de France]].
Les habitants sont les Amadouriens{{refnec}}.

{{Sommaire|niveau=2}}


== Géographie ==
== Géographie ==
{{Carte communes limitrophes|zoom=11}}
=== Localisation et accès ===
=== Localisation et accès ===
Rocamadour est situé dans le département du Lot à l'extrême nord de la région Occitanie. Proche du [[Périgord]] et de la vallée de la [[Dordogne (fleuve)|Dordogne]], Rocamadour s'inscrit au cœur du [[parc naturel régional des Causses du Quercy]].
Rocamadour est située dans le département du Lot à l'extrême nord de la région Occitanie. Proche du [[Périgord]] et de la vallée de la [[Dordogne (fleuve)|Dordogne]], Rocamadour s'inscrit au cœur du [[parc naturel régional des Causses du Quercy]].


On y accède en voiture par l'[[Autoroute A20 (France)|autoroute A20]], ou par le train : [[gare de Rocamadour - Padirac]] sur la [[ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac]].
On y accède en voiture, par l'[[Autoroute A20 (France)|autoroute A20]], ou par le train : [[gare de Rocamadour - Padirac]] sur la [[ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac]].


=== Hameaux ===
=== Hameaux ===
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=== Climat ===
=== Climat ===
{{Article général|Climat de l'Occitanie|Climat du Lot}}
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des [[climat de la France|climats de la France]] qui compte alors huit grands types de climats en [[France métropolitaine|métropole]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1= Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre= Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique= Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date= 18 juin 2010|pages= |doi= https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=9 juillet 2021}}</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par [[Météo-France]], qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/comprendre-climat/france/le-climat-en-france-metropolitaine |titre= Le climat en France métropolitaine |site= http://www.meteofrance.fr/ |date=4 février 2020|consulté le= 9 juillet 2021}}</ref>.
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T4|climat océanique altéré]], selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=14 novembre 2023}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est toujours exposée à un [[Climat de la France#MF-T2|climat océanique altéré]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R23| Ouest et nord-ouest du Massif Central]], caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à {{Unité|1500 mm}}, maximale en automne et en hiver<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=14 novembre 2023}}.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les [[précipitations]], dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000{{note|texte=Les normales servent à représenter le [[Climat de la France|climat]]. Elles sont calculées sur {{Unité|30 ans}} et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde{{note|texte= [https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/la-une/2021-de-nouvelles-normales-pour-qualifier-le-climat-en 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France], Météo-France, 14 janvier 2021.}}. |groupe=Note}}. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

{| align="center" bgcolor="#F8F8F8" | style="border: 1px solid #999
|<center>'''Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>'''</center>
----
* Moyenne annuelle de température : {{tmp|12.6| °C }}
* Nombre de jours avec une température inférieure à {{tmp|-5| °C}} : 4,4 j
* Nombre de jours avec une température supérieure à {{tmp|30| °C}} : 11,9 j
* Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : {{tmp|15.9| °C }}
* Cumuls annuels de précipitation : {{Unité|925 mm}}
* Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,5 j
* Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j
|}

Avec le [[changement climatique]], ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la [[Direction générale de l'Énergie et du Climat]]<ref>{{Lien web |url=https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/ONERC_Climat_France_XXI_Volume_4_VF.pdf|titre= Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer|site= https://www.ecologie.gouv.fr/ |consulté le=12 juin 2021}}.</ref> complétée par des études régionales<ref>{{Lien web |url=https://occitanie.chambre-agriculture.fr/publications/toutes-les-publications/la-publication-en-detail/actualites/oracle-2020-etat-des-lieux-sur-le-changement-climatique-et-ses-incidences-agricoles-en-region-occi/ |titre=Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie |site=occitanie.chambre-agriculture.fr|date=2020|consulté le= 9 juillet 2021}}</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de [[Météo-France]] la plus proche, « Gourdon », sur la commune de [[Gourdon (Lot)|Gourdon]], mise en service en 1961<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_46127001.pdf|titre= Station météofrance Gourdon - métadonnées|site= donneespubliques.meteofrance.fr |consulté le=9 juillet 2021}}</ref> et qui se trouve à {{unité|20|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Rocamadour,Lot/Gourdon,Lot |titre=Orthodromie entre Rocamadour et Gourdon |site=fr.distance.to |consulté le=9 juillet 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de {{ tmp |12.4|°C}} pour la période 1971-2000<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1971-2000/gourdon/valeurs/07535.html.html |titre= Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1971-2000 |site=https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 9 juillet 2021}}</ref>, à {{ tmp |12.7|°C}} pour 1981-2010<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1981-2010/gourdon/valeurs/07535.html.html |titre= Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1981-2010 |site=https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 9 juillet 2021}}</ref>, puis à {{ tmp |13.1|°C}} pour 1991-2020<ref>{{Lien web |url=https://www.infoclimat.fr/climatologie/normales-records/1991-2020/gourdon/valeurs/07535.html.html |titre= Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1991-2020 |site=https://www.infoclimat.fr/ |consulté le= 9 juillet 2021}}</ref>.


Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|12.6| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|15.9| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|925 mm}}, avec {{Unité|10.5|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|6.9|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de [[Lunegarde]] à {{Unité|13|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Rocamadour,Lot/lunegarde,Lot |titre=Orthodromie entre Rocamadour et Lunegarde |site=fr.distance.to |consulté le=14 novembre 2023}}.</ref>, est de {{tmp|12.6| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|828.1|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_46181001.pdf|titre= Station Météo-France « Lunegarde » (commune de Lunegarde) - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=14 novembre 2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_46181001.pdf|titre= Station Météo-France « Lunegarde » (commune de Lunegarde) - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=14 novembre 2023}}.</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d’[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=14 novembre 2023}}.</ref>.
=== Milieux naturels et biodiversité ===
=== Milieux naturels et biodiversité ===
==== Espaces protégés ====
==== Espaces protégés ====
La [[aire protégée|protection réglementaire]] est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des [[biotope|espaces naturels]] remarquables et leur [[biodiversité]] associée<ref name="EspProtégés">{{Lien web |url=http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/la-biodiversit%C3%A9-quest-ce-que-cest/les-diff%C3%A9rents-espaces-prot%C3%A9g%C3%A9s |titre= Les différents espaces protégés. |auteur= |date = |site=http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ |consulté le= 2 septembre 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/46240/tab/espaces |titre= Liste des espaces protégés sur la commune |site=le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 2 septembre 2021}}</ref>.
La [[aire protégée|protection réglementaire]] est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des [[biotope|espaces naturels]] remarquables et leur [[biodiversité]] associée<ref>{{Lien web|url=https://inpn.mnhn.fr/programme/espaces-proteges/presentation|titre=Les espaces protégés.|site =le site de l'INPN|consulté le=10 mai 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/46240/tab/espaces |titre= Liste des espaces protégés sur la commune |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 2 septembre 2021}}.</ref>.


La commune fait partie du [[parc naturel régional des Causses du Quercy]], un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de {{Unité|183039|ha}}, qui s'étend sur {{Unité|102|communes}} du département du [[Lot (département)|Lot]]<ref>{{Lien web |url=https://www.parc-causses-du-quercy.fr/le-parc-en-action/presentation/la-charte| titre=Le parc naturel régional des Causses du Quercy – charte 2012-2024 |site= https://www.parc-causses-du-quercy.fr |consulté le= 8 mai 2021}}</ref>. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels<ref>{{pdf}}{{Lien web |url=https://www.parc-causses-du-quercy.fr/files/pnr-quercy/files/documentation/charte_2012_2014_final.pdf| titre=Le parc naturel régional des Causses du Quercy – charte 2012-2024 - le rapport |site= https://www.parc-causses-du-quercy.fr |consulté le= 8 mai 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/espace/protege/FR8000039 |titre= - fiche descriptive |site=le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 1 septembre 2021}}.</ref>. Ce parc a été classé [[Géoparc]] en mai 2017 sous la dénomination « géoparc des causses du Quercy », faisant dès lors partie du [[réseau mondial des Géoparcs]], soutenu par l’[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|UNESCO]]<ref>{{Lien web |url=http://www.unesco.org/new/fr/natural-sciences/environment/earth-sciences/unesco-global-geoparks/list-of-unesco-global-geoparks/france/causses-du-quercy/ |titre=le géoparc des Causses du Quercy |site=le [http://www.unesco.org/new/fr/natural-sciences/environment/earth-sciences/unesco-global-geoparks site des Géoparks de l'Unesco]|consulté le= 26 août 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/espace/protege/FR0200001 |titre=Géoparc des Causses du Quercy - fiche descriptive |site=le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 1 septembre 2021}}.</ref>.
La commune fait partie du [[parc naturel régional des Causses du Quercy]], un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de {{Unité|183039|ha}}, qui s'étend sur {{Unité|102|communes}} du département du [[Lot (département)|Lot]]<ref>{{Lien web |url=https://www.parc-causses-du-quercy.fr/le-parc-en-action/presentation/la-charte| titre=Le parc naturel régional des Causses du Quercy – charte 2012-2024 |site= parc-causses-du-quercy.fr |consulté le= 8 mai 2021|brisé le = 2023-12-01}}.</ref>. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels<ref>{{pdf}}{{Lien web |url=https://www.parc-causses-du-quercy.fr/files/pnr-quercy/files/documentation/charte_2012_2014_final.pdf| titre=Le parc naturel régional des Causses du Quercy – charte 2012-2024 - le rapport |site= parc-causses-du-quercy.fr |consulté le= 8 mai 2021|brisé le = 2023-12-01}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/espace/protege/FR8000039 |titre= - fiche descriptive |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 1 septembre 2021}}.</ref>. Ce parc a été classé [[Géoparc]] en mai 2017 sous la dénomination « géoparc des causses du Quercy », faisant dès lors partie du [[réseau mondial des Géoparcs]], soutenu par l’[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|UNESCO]]<ref>{{Lien web |url=http://www.unesco.org/new/fr/natural-sciences/environment/earth-sciences/unesco-global-geoparks/list-of-unesco-global-geoparks/france/causses-du-quercy/ |titre=le géoparc des Causses du Quercy |site=le site des Géoparks de l'Unesco|consulté le= 26 août 2021|brisé le = 2023-12-01}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/espace/protege/FR0200001 |titre=Géoparc des Causses du Quercy - fiche descriptive |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 1 septembre 2021}}.</ref>.


La commune fait également partie de la zone de transition du [[bassin de la Dordogne]], un territoire d'une superficie de {{Unité|1880258|ha}} reconnu [[réserve de biosphère]] par l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|UNESCO]] en juillet 2012<ref>{{Lien web |url=https://mab-france.org/fr/reserve-de-biosphere/bassin-de-la-dordogne/ |titre= Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne |site=mab-france.org |consulté le=2 septembre 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/espace/protege/FR6500011 |titre= Bassin de la Dordogne - zone de transition - fiche descriptive |site=le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 1 septembre 2021}}.</ref>.
La commune fait également partie de la zone de transition du [[bassin de la Dordogne]], un territoire d'une superficie de {{Unité|1880258|ha}} reconnu [[réserve de biosphère]] par l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|UNESCO]] en juillet 2012<ref>{{Lien web |url=https://mab-france.org/fr/reserve-de-biosphere/bassin-de-la-dordogne/ |titre= Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne |site=mab-france.org |consulté le=2 septembre 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/espace/protege/FR6500011 |titre= Bassin de la Dordogne - zone de transition - fiche descriptive |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 1 septembre 2021}}.</ref>.


Un autre espace protégé est présent sur la commune :
Un autre espace protégé est présent sur la commune :
les « falaises lotoises (rapaces) », objet d'un [[arrêté préfectoral de protection de biotope|arrêté de protection de biotope]], d'une superficie de {{Unité|6.6|ha}}<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/espace/protege/FR3801009 |titre= les « falaises lotoises (rapaces) » - fiche descriptive |site=le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 2 septembre 2021}}.</ref>.
les « falaises lotoises (rapaces) », objet d'un [[arrêté préfectoral de protection de biotope|arrêté de protection de biotope]], d'une superficie de {{Unité|6.6|ha}}<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/espace/protege/FR3801009 |titre= les « falaises lotoises (rapaces) » - fiche descriptive |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 2 septembre 2021}}.</ref>.


==== Réseau Natura 2000 ====
==== Réseau Natura 2000 ====
[[Fichier:46240-Rocamadour-Natura2000b.png|vignette|Site Natura 2000 sur le territoire communal.]]
[[Fichier:46240-Rocamadour-Natura2000b.png|vignette|Site Natura 2000 sur le territoire communal.]]
Le [[réseau Natura 2000]] est un [[réseau écologique]] européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des [[Directive de l'Union européenne|directives]] [[directive habitats|habitats]] et [[directive oiseaux|oiseaux]], constitué de [[Zone spéciale de conservation|zones spéciales de conservation]] (ZSC) et de [[Zone de protection spéciale|zones de protection spéciale]] (ZPS){{note|texte= Dans les sites Natura 2000, les [[États membres de l'Union européenne|États membres]] s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles{{note|texte= [https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/reseau-europeen-natura-2000-0 Réseau européen Natura 2000], Ministère de la transition écologique et solidaire }}.|groupe=Note}}.
Le [[réseau Natura 2000]] est un [[réseau écologique]] européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des [[Directive de l'Union européenne|directives]] [[directive habitats|habitats]] et [[directive oiseaux|oiseaux]], constitué de [[Zone spéciale de conservation|zones spéciales de conservation]] (ZSC) et de [[Zone de protection spéciale|zones de protection spéciale]] (ZPS){{note|texte= Dans les sites Natura 2000, les [[États membres de l'Union européenne|États membres]] s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles{{note|texte= [https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/reseau-europeen-natura-2000-0 Réseau européen Natura 2000], Ministère de la transition écologique et solidaire }}.|groupe=Note}}.
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « vallées de l'Ouysse et de l'Alzou »<ref name=Natura>{{Lien web |url= https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/46240/tab/natura2000 |titre=Liste des zones Natura 2000 de la commune de Rocamadour |site=le [https://inpn.mnhn.fr/accueil/index site de l'Inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le=2 septembre 2021}}.</ref>, d'une superficie de {{Unité|3009|ha}}, un territoire très riche en entomofaune, comprenant notamment, outre les insectes répertoriés de l'annexe II, nombre d'espèces remarquables d'orthoptères ([[Omocestus raymondi]], [[Sphingonotus caerulans]]), de lépidoptères ([[Brenthis hecate]], Chazara briseis, Euchloe tagis) et de coléoptères ([[Acmaedora pilosellae]], [[Barypeithes pyreneus]], [[Carabus hispanus]], [[Sphenoptera parvula]])<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR7300902 |titre= site Natura 2000 FR7300902 - fiche descriptive |site=le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 2 septembre 2021}}</ref>.
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « vallées de l'Ouysse et de l'Alzou »<ref name=Natura>{{Lien web |url= https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/46240/tab/natura2000 |titre=Liste des zones Natura 2000 de la commune de Rocamadour |site=le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel |consulté le=2 septembre 2021}}.</ref>, d'une superficie de {{Unité|3009|ha}}, un territoire très riche en entomofaune, comprenant notamment, outre les insectes répertoriés de l'annexe II, nombre d'espèces remarquables d'orthoptères ([[Omocestus raymondi]], [[Sphingonotus caerulans]]), de lépidoptères ([[Brenthis hecate]], Chazara briseis, Euchloe tagis) et de coléoptères ([[Acmaedora pilosellae]], [[Barypeithes pyreneus]], [[Carabus hispanus]], [[Sphenoptera parvula]])<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/site/natura2000/FR7300902 |titre= site Natura 2000 FR7300902 - fiche descriptive |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 2 septembre 2021}}.</ref>.


==== Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique ====
==== Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique ====
L’inventaire des [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique]] (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
L’inventaire des [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique]] (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Cinq ZNIEFF de {{nobr|type 1}}<ref group="Note">Les ZNIEFF de {{nobr|type 1}} sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/46240/tab/znieff |titre=Liste des ZNIEFF de la commune de Rocamadour |site=le [https://inpn.mnhn.fr/accueil/index site de l'Inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le=2 septembre 2021}}.</ref> :
Cinq ZNIEFF de {{nobr|type 1}}<ref group="Note">Les ZNIEFF de {{nobr|type 1}} sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/46240/tab/znieff |titre=Liste des ZNIEFF de la commune de Rocamadour |site=le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel |consulté le=2 septembre 2021}}.</ref> :
* les « coteaux et pech de Lacave à Rocamadour » ({{Unité|517|ha}}), couvrant {{Unité|2|communes}} du département<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730011023 |titre= ZNIEFF les « coteaux et pech de Lacave à Rocamadour » - fiche descriptive |site=le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 2 septembre 2021}}.</ref> ;
* les « coteaux et pech de Lacave à Rocamadour » ({{Unité|517|ha}}), couvrant {{Unité|2|communes}} du département<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730011023 |titre= ZNIEFF les « coteaux et pech de Lacave à Rocamadour » - fiche descriptive |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 2 septembre 2021}}.</ref> ;
* les « pelouses sèches du Pouillou, des Alix et de la Bouriane » ({{Unité|466|ha}})<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730014501 |titre= ZNIEFF les « pelouses sèches du Pouillou, des Alix et de la Bouriane » - fiche descriptive |site=le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 2 septembre 2021}}.</ref> ;
* les « pelouses sèches du Pouillou, des Alix et de la Bouriane » ({{Unité|466|ha}})<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730014501 |titre= ZNIEFF les « pelouses sèches du Pouillou, des Alix et de la Bouriane » - fiche descriptive |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 2 septembre 2021}}.</ref> ;
* les « pelouses sèches et bois de la partie Nord du causse de Gramat et rivière souterraine de Padirac » ({{Unité|3605|ha}}), couvrant {{Unité|10|communes}} du département<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730010337 |titre= ZNIEFF les « pelouses sèches et bois de la partie Nord du causse de Gramat et rivière souterraine de Padirac » - fiche descriptive |site=le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 2 septembre 2021}}.</ref> ;
* les « pelouses sèches et bois de la partie Nord du causse de Gramat et rivière souterraine de Padirac » ({{Unité|3605|ha}}), couvrant {{Unité|10|communes}} du département<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730010337 |titre= ZNIEFF les « pelouses sèches et bois de la partie Nord du causse de Gramat et rivière souterraine de Padirac » - fiche descriptive |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 2 septembre 2021}}.</ref> ;
* les « prairies naturelles des ruisseaux de Rignac et du Paillé » ({{Unité|32|ha}}), couvrant {{Unité|2|communes}} du département<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730030309 |titre= ZNIEFF les « prairies naturelles des ruisseaux de Rignac et du Paillé » - fiche descriptive |site=le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 2 septembre 2021}}.</ref> ;
* les « prairies naturelles des ruisseaux de Rignac et du Paillé » ({{Unité|32|ha}}), couvrant {{Unité|2|communes}} du département<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730030309 |titre= ZNIEFF les « prairies naturelles des ruisseaux de Rignac et du Paillé » - fiche descriptive |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 2 septembre 2021}}.</ref> ;
* les « vallées de l'Ouysse et de l'Alzou » ({{Unité|3030|ha}}), couvrant {{Unité|5|communes}} du département<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730011015 |titre= ZNIEFF les « vallées de l'Ouysse et de l'Alzou » - fiche descriptive |site=le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 2 septembre 2021}}.</ref> ;
* les « vallées de l'Ouysse et de l'Alzou » ({{Unité|3030|ha}}), couvrant {{Unité|5|communes}} du département<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730011015 |titre= ZNIEFF les « vallées de l'Ouysse et de l'Alzou » - fiche descriptive |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 2 septembre 2021}}.</ref> ;
et une ZNIEFF de {{nobr|type 2}}<ref group="Note">Les ZNIEFF de {{nobr|type 2}} sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>{{,}}<ref name=INPN1/> :
et une ZNIEFF de {{nobr|type 2}}<ref group="Note">Les ZNIEFF de {{nobr|type 2}} sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>{{,}}<ref name=INPN1/> :
le « plateau et bassin d'alimentation du système karstique de Padirac » ({{Unité|10133|ha}}), couvrant {{Unité|11|communes}} du département<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730030127 |titre= ZNIEFF le « plateau et bassin d'alimentation du système karstique de Padirac » - fiche descriptive |site=le [https://inpn.mnhn.fr site de l'inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le= 2 septembre 2021}}.</ref>.
le « plateau et bassin d'alimentation du système karstique de Padirac » ({{Unité|10133|ha}}), couvrant {{Unité|11|communes}} du département<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/zone/znieff/730030127 |titre= ZNIEFF le « plateau et bassin d'alimentation du système karstique de Padirac » - fiche descriptive |site=le site de l'inventaire national du patrimoine naturel |consulté le= 2 septembre 2021}}.</ref>.
<gallery mode="packed" heights=200px caption="Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 à Rocamadour.">
<gallery mode="packed" heights="200px" caption="Cartes des ZNIEFF de type 1 et 2 à Rocamadour.">
46240-Rocamadour-ZNIEFF1.jpg|Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
46240-Rocamadour-ZNIEFF1.jpg|Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
46240-Rocamadour-ZNIEFF2.png|Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
46240-Rocamadour-ZNIEFF2.png|Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
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== Urbanisme ==
== Urbanisme ==
=== Typologie ===
=== Typologie ===
Rocamadour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural |titre=Typologie urbain / rural |site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=I>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1902|titre=Commune rurale - définition |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>.
Rocamadour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural |titre=Typologie urbain / rural |site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=I>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1902|titre=Commune rurale - définition |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/methode-comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>.
La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020 |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=I name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>.
La commune est en outre hors attraction des villes<ref group=I name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020 |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=I name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |consulté le= 29 mars 2021}}.</ref>.


=== Occupation des sols ===
=== Occupation des sols ===
[[Fichier:46240-Rocamadour-Sols.png|vignette|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (28,9 %), forêts (24,6 %), prairies (12,2 %), zones urbanisées (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 14 avril 2021}}</ref>.
milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (28,9 %), forêts (24,6 %), prairies (12,2 %), zones urbanisées (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 14 avril 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=1.618612&y=44.800278&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=16 juillet 2023}}.</ref>.
[[Fichier:46240-Rocamadour-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]

=== Risques majeurs ===
Le territoire de la commune de Rocamadour est vulnérable à différents [[aléa naturel|aléas naturels]] : [[météorologie|météorologiques]] ([[tempête]], [[orage]], [[neige]], grand froid, [[canicule en France|canicule]] ou [[sécheresse en France|sécheresse]]), [[Inondation en France|inondations]], [[feu de forêt|feux de forêts]], mouvements de terrains et [[Risque sismique dans le Lot|séisme]] (sismicité très faible). Il est également exposé à deux [[Risque#Dans l'industrie|risques technologiques]], le [[transport de matières dangereuses]] et la [[rupture de barrage|rupture d'un barrage]]<ref name=Géorisques>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/mes-risques/connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi/rapport2?city=Rocamadour&typeForm=adresse&codeInsee=46240&lon=1.617777&lat=44.799444&go_back=%2F&adresse=Rocamadour|titre=Les risques près de chez moi - commune de Rocamadour|site=Géorisques|consulté le=17 octobre 2022}}.</ref>. Un site publié par le [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]] permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>{{Lien web|url= https://errial.georisques.gouv.fr/#/ |titre= Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien|site=Géorisques|auteur=BRGM|consulté le=13 septembre 2022}}.</ref>.

==== Risques naturels ====
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le [[risque d'inondation en France|risque d’inondation]] par débordement de cours d'eau, notamment l'[[Ouysse]], l'[[Alzou (Ouysse)|Alzou]] et le ruisseau de Rignac. La cartographie des zones inondables en ex-[[Midi-Pyrénées]] réalisée dans le cadre du {{XIe}} [[Contrat de plan État-région]], visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la [[Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement|DREAL]] Occitanie<ref>{{Lien web|url= https://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/cizi-r9236.html |titre=CIZI|site= occitanie.developpement-durable.gouv.fr |auteur=DREAL Occitanie|consulté le=13 septembre 2022}}.</ref>. La commune a été reconnue en [[état de catastrophe naturelle]] au titre des dommages causés par les inondations et [[coulée de boue|coulées de boue]] survenues en 1982, 1989, 1994, 1999 et 2001<ref>{{Lien web|url=https://www.lot.gouv.fr/dossier-departemental-des-risques-majeurs-ddrm-a9202.html|titre=Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot|site=lot.gouv.fr|consulté le=13 septembre 2022}}, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>{{,}}<ref name=Géorisques/>.

Rocamadour est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le {{date-|30 novembre 2015}} pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de {{Unité|50 mètres}}, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de {{Unité|200 mètres}} de terrains en nature
de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’[[écobuage]] est également interdit, ainsi que les feux de type [[méchoui]]s et [[barbecue]]s, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation<ref>{{Lien web|url=https://www.lot.gouv.fr/dossier-departemental-des-risques-majeurs-ddrm-a9202.html|titre=Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot|site=lot.gouv.fr|consulté le=13 septembre 2022}}.</ref>.

[[Fichier:46240-Rocamadour-argile.png|vignette|upright=1.2|Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rocamadour.]]
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels<ref>{{Lien web|url=https://www.lot.gouv.fr/dossier-departemental-des-risques-majeurs-ddrm-a9202.html|titre=Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot|site=lot.gouv.fr|consulté le=13 septembre 2022}}, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des [[cavité souterraine|cavités souterraines]] permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">{{Lien web |url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/cavites-souterraines/donnees#/dpt/46/com/46240/page/1 |titre= Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Rocamadour |site =georisques.gouv.fr |consulté le= 13 septembre 2022}}.</ref>.

Le [[retrait-gonflement des argiles|retrait-gonflement des sols argileux]] est susceptible d'engendrer des [[endommagement|dommages]] importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de [[sécheresse en France|sécheresse]] et de pluie. 62,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les {{Unité|442 bâtiments}} dénombrés sur la commune en 2019, {{formatnum:234}} sont en aléa moyen ou fort, soit 53 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au [[retrait-gonflement des argiles|retrait gonflement des sols argileux]] est disponible sur le site du [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]]<ref>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/retrait-gonflement-des-argiles|titre=Retrait-gonflement des argiles|site =le site de l'observatoire national des risques naturels|consulté le=13 septembre 2022}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Lien web|url=https://infoterre.brgm.fr/actualites/exposition-au-retrait-gonflement-argiles|titre=Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles|site=infoterre.brgm.fr|consulté le=13 septembre 2022}}.</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des [[cavité souterraine|cavités souterraines]] permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS"/>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1993 et 1999<ref name=Géorisques/>.

==== Risques technologiques ====
Le risque de [[transport de matières dangereuses]] sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>{{Lien web|url=https://www.lot.gouv.fr/dossier-departemental-des-risques-majeurs-ddrm-a9202.html|titre=Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot|site=lot.gouv.fr|consulté le=13 septembre 2022}}, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.


La commune est en outre située en aval du [[barrage de Bort-les-Orgues]], un ouvrage de classe A{{note|texte=Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu{{note|texte=[https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000044937973/ Article R214-112 du code de l’environnement]}}. |groupe=Note}} disposant d'une retenue de {{Unité|477 millions}} de mètres cubes<ref>{{Lien web|url=https://www.barrages-cfbr.eu/Bort-les-Orgues.html |titre=barrage de Bort-les-Orgues|site=barrages-cfbr.eu |consulté le=13 septembre 2022}}.</ref>. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la [[rupture de barrage|rupture de cet ouvrage]]<ref>{{Lien web|url=https://www.lot.gouv.fr/dossier-departemental-des-risques-majeurs-ddrm-a9202.html|titre=Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot|site=lot.gouv.fr|consulté le=13 septembre 2022}}, chapitre Risque rupture de barrage.</ref>.
L'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII|e}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x= 1.618612&y= 44.800278&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN-EXPRESS.STANDARD&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.MAPS.SCAN50.1950&mode=vSlider|titre=Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.|auteur =[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] |site= remonterletemps.ign.fr |consulté le= 14 avril 2021}}. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.


== Toponymie ==
== Toponymie ==
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Le lieu-dit l'''Hospitalet'', surplombant Rocamadour, a un nom issu de ''espitalet'' qui signifie ''petit hôpital'' en occitan et a pour origine [[latin]]e ''hospitalis''. Ce lieu d'accueil fut fondé en 1095 par dame Hélène de Castelnau<ref name="Bazalgues"/>.
Le lieu-dit l'''Hospitalet'', surplombant Rocamadour, a un nom issu de ''espitalet'' qui signifie ''petit hôpital'' en occitan et a pour origine [[latin]]e ''hospitalis''. Ce lieu d'accueil fut fondé en 1095 par dame Hélène de Castelnau<ref name="Bazalgues"/>.


La commune reçoit d'autres appellations : en [[occitan]] ''Ròcamador''<ref>{{Langue|oc|Loïs Alibèrt, ''Gramatica occitana segon los parlars lengadocians'', Segonda edicion, Centre d'Estudis occitans, Montpelhièr, 1976, Vocabulari ortografic, pagina 471, «Ròcamador»}}.</ref> ou ''Ròc Amadori''.
La commune reçoit d'autres appellations : en [[occitan]] ''Ròcamador''<ref>{{Langue|oc|Loïs Alibèrt, ''Gramatica occitana segon los parlars lengadocians'', Segonda edicion, Centre d'Estudis occitans, Montpelhièr, 1976, Vocabulari ortografic, pagina 471, «Ròcamador»}}.</ref> ou ''Ròc Amadori''.


Sur la planète [[Mars (planète)|Mars]], en {{date-|mars 2021}}, l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile [[Curiosity (rover)|Curiosity]] de la [[National Aeronautics and Space Administration|NASA]], est baptisée d'après la commune<ref>{{en}} Susanne Schwenzer, ''[https://mars.nasa.gov/msl/mission-updates/8887/sol-3056-3057-perched-on-top/]'', [[National Aeronautics and Space Administration|NASA]] Science, Mars Exploration Program, {{date-|10 mars 2021}}, consulté le {{date-|13 mars 2021}}.</ref>.
Sur la planète [[Mars (planète)|Mars]], en {{date-|mars 2021}}, l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile [[Curiosity (rover)|Curiosity]] de la [[National Aeronautics and Space Administration|NASA]], est baptisée d'après la commune<ref>{{en}} Susanne Schwenzer, ''[https://mars.nasa.gov/msl/mission-updates/8887/sol-3056-3057-perched-on-top/]'', [[National Aeronautics and Space Administration|NASA]] Science, Mars Exploration Program, {{date-|10 mars 2021}}, consulté le {{date-|13 mars 2021}}.</ref>.
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Rocamadour et ses nombreuses [[grotte]]s abritaient déjà des hommes au [[Paléolithique]] comme le montrent les dessins de la [[grotte des Merveilles]]. La [[grotte de Linars]] et son porche ont servi de nécropole souterraine et d'habitat à l'[[âge du bronze]]. Les vestiges sont déposés au musée de [[Cabrerets]] et dans le hall de la mairie de Rocamadour.
Rocamadour et ses nombreuses [[grotte]]s abritaient déjà des hommes au [[Paléolithique]] comme le montrent les dessins de la [[grotte des Merveilles]]. La [[grotte de Linars]] et son porche ont servi de nécropole souterraine et d'habitat à l'[[âge du bronze]]. Les vestiges sont déposés au musée de [[Cabrerets]] et dans le hall de la mairie de Rocamadour.


À l'[[âge du fer]], la région était habitée par le peuple des [[Cadurques]] Les restes d'un village, dans la vallée de la Salvate près de [[Couzou]], ont été retrouvés lors de travaux. Un [[oppidum]] perché sur les hauteurs de la vallée de l'Alzou, en aval de Tournefeuille, est peut-être lié à la lutte des Gaulois contre les [[Armée romaine|troupes romaines]] lors de la [[guerre des Gaules]]<ref name="Cheveau">
À l'[[âge du fer]], la région était habitée par le peuple des [[Cadurques]]. Les restes d'un village, dans la vallée de la Salvate près de [[Couzou]], ont été retrouvés lors de travaux. Un [[oppidum]] perché sur les hauteurs de la vallée de l'Alzou, en aval de Tournefeuille, est peut-être lié à la lutte des Gaulois contre les [[Armée romaine|troupes romaines]] lors de la [[guerre des Gaules]]<ref name="Cheveau">
{{Ouvrage
{{Ouvrage
| langue = fr
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=== Ancien Régime ===
=== Moyen Âge ===
==== Les débuts et le rayonnement ====
==== Les débuts et le rayonnement ====
[[Fichier:Rocam durandal 082005.jpg|thumb|L'épée [[Durandal]] plantée dans la muraille de Rocamadour.]]
[[Fichier:Rocam durandal 082005.jpg|vignette|L'épée [[Durandal]] plantée dans la muraille de Rocamadour.]]
Les trois étages du village de Rocamadour datent du [[Moyen Âge]], ils reflètent les trois ordres de la société : les chevaliers au-dessus, liés aux clercs religieux au milieu et les travailleurs laïcs en bas près de la rivière.
Les trois étages du village de Rocamadour datent du [[Moyen Âge]], ils reflètent les trois ordres de la société : les chevaliers au-dessus, liés aux clercs religieux au milieu et les travailleurs laïcs en bas près de la rivière.


De rares documents mentionnent qu'en 1105 une petite chapelle était bâtie dans un abri de la falaise au lieu-dit ''Rupis Amatoris'', à la limite des territoires des abbayes [[Ordre de Cluny|bénédictines]] Saint-Martin de [[Tulle]] et Saint-Pierre de [[Abbaye Saint-Pierre de Marcilhac-sur-Célé|Marcilhac]].
De rares documents mentionnent qu'en 1105, une petite chapelle était bâtie dans un abri de la falaise au lieu-dit ''Rupis Amatoris'', à la limite des territoires des abbayes [[Ordre de Cluny|bénédictines]] Saint-Martin de [[Tulle]] et Saint-Pierre de [[Abbaye Saint-Pierre de Marcilhac-sur-Célé|Marcilhac]].


En 1112, Eble de [[Turenne (Corrèze)|Turenne]], abbé de Tulle s'installa à Rocamadour. En 1119, une première donation est faite par Eudes, [[Liste des comtes de la Marche|comte de la Marche]]. En 1148, un premier [[miracle]] est annoncé. Le [[pèlerinage]] à [[Marie (mère de Jésus)|Marie]] attirait les foules. La statue de la [[Vierge noire#Vierge noire de Rocamadour|Vierge noire]] est datée du {{s-|XII|e}}. Géraud d'Escorailles, abbé de 1152 à 1188, fit construire les édifices religieux, financés par les dons des visiteurs. Les travaux furent terminés à la fin du {{s-|XII|e}}.
En 1112, Eble de [[Turenne (Corrèze)|Turenne]], abbé de Tulle, s'installe à Rocamadour. En 1119, une première donation est faite par Eudes, [[Liste des comtes de la Marche|comte de la Marche]]. En 1148, un premier [[miracle]] est annoncé. Le [[pèlerinage]] à [[Marie (mère de Jésus)|Marie]] attirait les foules. La statue de la [[Vierge noire#Vierge noire de Rocamadour|Vierge noire]] est datée du {{s-|XII}}. Géraud d'Escorailles, abbé de 1152 à 1188, fit construire les édifices religieux, financés par les dons des visiteurs. Les travaux furent terminés à la fin du {{s-|XII}}.


Rocamadour bénéficia déjà d'une renommée européenne comme l'atteste le Livre des Miracles du {{XIIe siècle}}<ref name="Miracle">{{Ouvrage
Rocamadour bénéficia déjà d'une renommée européenne comme l'atteste le ''Livre des Miracles'' du {{s-|XII}}<ref name="Miracle">{{Ouvrage
| langue = fr
| auteur1 = Moine du sanctuaire de Rocamadour
| auteur1 = Moine du sanctuaire de Rocamadour
| traducteur = [[Edmond Albe]]
| traducteur = [[Edmond Albe]]
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| éditeur = Le Pérégrinateur
| éditeur = Le Pérégrinateur
| collection = Monographie des villes et villages de France
| collection = Monographie des villes et villages de France
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| année première édition = 1172
| année première édition = 1172
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| réimpression = 1996
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| isbn = 978-2-910352-04-2
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}}.</ref> écrit par un moine du sanctuaire et reçut de nombreux [[Pèlerinage|pèlerins]]. En 1159, [[Henri II d'Angleterre]], époux d'[[Aliénor d'Aquitaine]] vint à Rocamadour remercier la [[Marie (mère de Jésus)|Vierge]] pour sa guérison.
}}.</ref> écrit par un moine du sanctuaire et reçut de nombreux pèlerins. En 1159, {{souverain2|Henri II (roi d'Angleterre)}}, époux d'[[Aliénor d'Aquitaine]] vint à Rocamadour remercier la [[Marie (mère de Jésus)|Vierge]] pour sa guérison.


En 1166, en voulant inhumer un habitant, on découvrit un corps intact, présenté comme celui de saint Amadour. Rocamadour avait trouvé son saint. Au moins quatre récits, plus ou moins teintés de légende, présentèrent saint Amadour comme un personnage proche de [[Jésus de Nazareth|Jésus]].
En 1166, en voulant inhumer un habitant, on découvrit un corps intact, présenté comme celui de saint Amadour. Rocamadour avait trouvé son saint. Au moins quatre récits, plus ou moins teintés de légende, présentèrent saint Amadour comme un personnage proche de [[Jésus de Nazareth|Jésus]]. En 1183, [[Henri le Jeune]] et son frère [[Geoffroy II de Bretagne|Geoffroy]], en rébellion contre leur propre frère [[Richard Cœur de Lion]], pénètrent en [[Poitou]] et saccagent tout sur leur passage. Henri pille alors le sanctuaire de Rocamadour et est emporté par une maladie foudroyante en quelques jours peu après son méfait<ref>{{Article |auteur1=Stéphane William Gondoin |titre=Richard Cœur de Lion |sous-titre=La jeunesse d'un prince rebelle |périodique=[[Patrimoine normand]] |numéro=119 |date=octobre-novembre-décembre 2021 |pages=53 |issn=1271-6006}}.</ref>.


En 1211, le [[légat pontifical]] pendant la [[croisade des Albigeois]], [[Arnaud Amaury|Arnaud Amalric]], vint passer l'hiver à Rocamadour. De plus, en 1291, le pape [[Nicolas IV]] accorda trois bulles d'[[Indulgence (catholicisme)|indulgence]] d'un an et quarante jours pour les visiteurs du site. La fin du {{s-|XIII|e}} voit l'apogée du rayonnement de Rocamadour et l'achèvement des constructions. Le château est protégé par trois tours, un large fossé et de nombreux guetteurs<ref name="Cheveau"/>.
En 1211, le [[légat pontifical]] pendant la [[croisade des Albigeois]], [[Arnaud Amaury|Arnaud Amalric]], vint passer l'hiver à Rocamadour. De plus, en 1291, le pape {{souverain2|Nicolas IV}} accorda trois bulles d'[[Indulgence (catholicisme)|indulgence]] d'un an et quarante jours aux visiteurs du site. La fin du {{s-|XIII}} voit l'apogée du rayonnement de Rocamadour et l'achèvement des constructions. Le château est protégé par trois tours, un large fossé et de nombreux guetteurs<ref name="Cheveau"/>.


==== Le déclin ====
==== Le déclin ====
En 1317, les moines quittèrent Rocamadour. Le site fut alors administré par un [[chapitre de chanoines]] nommés par l'[[évêque]].
En 1317, les moines quittent Rocamadour. Le site est alors administré par un [[chapitre de chanoines|chapître de chanoines]] nommés par l'[[évêque]].


Au {{s-|XIV|e}}, un [[Changement climatique|refroidissement climatique]], des [[famine]]s, des épidémies comme la [[peste noire]] ravagent l'Europe.
Au {{s-|XIV}}, un [[Changement climatique|refroidissement climatique]], des [[famine]]s, des épidémies comme la [[peste noire]] ravagent l'Europe.


En 1427, une reconstruction est amorcée, mais sans moyens financiers ni humains. Un énorme rocher écrase la chapelle Notre-Dame qui est reconstruite, en 1479, par Denys de Bar évêque de Tulle<ref>
En 1427, une reconstruction est amorcée mais sans moyens financiers ni humains. Un énorme rocher écrase la chapelle Notre-Dame qui est reconstruite, en 1479, par Denys de Bar, évêque de Tulle<ref>
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{{Lien web
| url = http://www.gireaud.net/files/histoire_escargot_midi_france.pdf
| url = http://www.gireaud.net/files/histoire_escargot_midi_france.pdf
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| année = 1997
| année = 1997
| éditeur = Société Archéologique du Midi de la France
| éditeur = Société Archéologique du Midi de la France
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| consulté le = 22/7/2009
| consulté le = 22/7/2009
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Par la suite, lors des [[Guerres de religion (France)|guerres de religion]], le passage iconoclaste de mercenaires [[Protestantisme|protestants]] en [[1562]] provoque la destruction des édifices religieux et de leurs reliques<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Eugène Rosary |titre=Les Pèlerinages de France |éditeur= |année=1864 |pages totales=192 |passage=99 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=asdMAAAAcAAJ&pg=PA99}}.</ref>. Les chanoines décrivent, dans une supplique au pape [[Pie IV]] en 1563, les dégâts causés : « Ils ont, ô douleur! tout saccagé; ils ont brûlé et pillé ses statues et ses tableaux, ses cloches, ses ornements et joyaux, tout ce qui était nécessaire au culte divin... ». Les reliques sont profanées et détruites, y compris le corps de saint Amadour. Selon les témoins, le capitaine protestant [[Jean Bessonias|Bessonie]] le rompt à coups de marteau de forgeron en disant : « Je vais te briser, puisque tu n'as pas voulu brûler ». Les capitaines [[Jean Bessonias|Bessonie]] et Duras tireront, au profit de l'armée du [[Louis II de Bourbon-Condé|prince de Condé]], la somme de {{nombre|20000|[[Livre (monnaie)|livres]]}} de tout ce qui composait le trésor de Notre-Dame depuis le {{s-|XII|e}}<ref>
Par la suite, lors des [[Guerres de religion (France)|guerres de Religion]], le passage iconoclaste de mercenaires [[Protestantisme|protestants]] en 1562 provoque la destruction des édifices religieux et de leurs reliques<ref>{{Ouvrage |auteur1=Eugène Rosary |titre=Les Pèlerinages de France |éditeur= |année=1864 |pages totales=192 |passage=99 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=asdMAAAAcAAJ&pg=PA99}}.</ref>. Les chanoines décrivent, dans une supplique au pape {{souverain2|Pie IV}} en 1563, les dégâts causés : « Ils ont, ô douleur ! tout saccagé ; ils ont brûlé et pillé ses statues et ses tableaux, ses cloches, ses ornements et joyaux, tout ce qui était nécessaire au culte divin… ». Les reliques sont profanées et détruites, y compris le corps de saint Amadour. Selon les témoins, le capitaine protestant [[Jean Bessonias|Bessonie]] le rompt à coups de marteau de forgeron en disant : « Je vais te briser, puisque tu n'as pas voulu brûler ». Les capitaines Bessonie et Duras tireront, au profit de l'armée du [[Louis II de Bourbon-Condé|prince de Condé]], la somme de {{unité|20000|[[Livre (monnaie)|livres]]}} de tout ce qui composait le trésor de Notre-Dame depuis le {{s-|XII}}<ref>
{{Ouvrage
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| prénom1=Henry
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=== Les reconstructions du {{s-|XIX|e}} ===
=== Les reconstructions du {{s-|XIX|e}} ===
[[Image:Rocamadour - sanctuaire 08.jpg|thumb|Édifices reconstruits au {{s-|XIX|e}}.]]
[[Image:Rocamadour - sanctuaire 08.jpg|thumb|Édifices reconstruits au {{s-|XIX|e}}.]]
Au début du {{s-|XIX|e}}, les sanctuaires de Rocamadour étaient dans un état de délabrement important, des arbres poussaient dans le grand escalier, la plupart des commerçants étaient partis<ref name="Cheveau"/>. Trois sanctuaires étaient en service (églises Saint-Sauveur et Saint-Amadour, chapelle Notre-Dame), deux sont en mauvais état (Saint-Michel et Saint-Blaise), les deux autres sont ruinés (Sainte Anne et Saint-Jean-Baptiste). La toiture de l'église Saint-Sauveur était à refaire, le mur extérieur de la face du midi accusait un surplomb de trente centimètres sous la poussée des voûtes surchargées de gravats<ref name="Rocacher">
Au début du {{s-|XIX|e}}, les sanctuaires de Rocamadour étaient dans un état de délabrement important, des arbres poussaient dans le grand escalier, la plupart des commerçants étaient partis<ref name="Cheveau"/>. Trois sanctuaires étaient en service (églises Saint-Sauveur et Saint-Amadour, chapelle Notre-Dame), deux étaient en mauvais état (Saint-Michel et Saint-Blaise), les deux autres étaient en ruines (Sainte-Anne et Saint-Jean-Baptiste). La toiture de l'église Saint-Sauveur était à refaire, le mur extérieur de la face du midi accusait un surplomb de trente centimètres sous la poussée des voûtes surchargées de gravats<ref name="Rocacher">
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{{Ouvrage
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| titre chapitre=De l'Église de l'abbaye de Rocamadour
| titre chapitre=De l'Église de l'abbaye de Rocamadour
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[[File:Sanctuaire de Rocamadour 2.jpg|thumb|le sanctuaire avant sa restauration]]


Une volonté politique naquit en France pour la conservation des [[Monument historique (France)|monuments historiques]]. Le {{Date|13|avril|1830}}, M. Baumes, préfet du Lot, écrivit une lettre pour demander une aide urgente au ministre de l'Intérieur. Il y joignit un devis, qui s'élevait à {{Nombre|8500|[[Franc français|francs]]}}, établi en 1822 par l'[[abbé]] Caillaux. Cette lettre resta sans réponse. Une liste des monuments fut dressée pour le [[Lot (département)|Lot]], la chapelle de Rocamadour y apparut prioritaire, mais aucun financement ne fut accordé par l'État ou par la municipalité de Rocamadour, ruinée par un procès.
Une volonté politique pour la conservation des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] se fit jour en France. Le {{Date|13|avril|1830}}, M. Baumes, préfet du Lot, écrivit une lettre pour demander une aide urgente au ministre de l'Intérieur. Il y joignit un devis, qui s'élevait à {{Nombre|8500|[[Franc français|francs]]}}, établi en 1822 par l'[[abbé]] Caillaux. Cette lettre resta sans réponse. Une liste des monuments fut dressée pour le [[Lot (département)|Lot]], la chapelle de Rocamadour y apparut prioritaire, mais aucun financement ne fut accordé par l'État ou par la municipalité de Rocamadour, ruinée par un procès.


Début 1855, monseigneur Jean-Jacques Bardou, [[évêque]] de [[Cahors]], eut l'idée de lancer une grande loterie pour rassembler des fonds. Le ministère de l'Intérieur imposa comme préalable l'établissement de plans et de devis pour les travaux. L'architecte départemental réalisa ces documents et évalua la dépense prévisible à {{Nombre|318819.71}} [[Franc français|francs]]. Trois tirages eurent lieu : {{Date|15|décembre|1856}}, {{Date|30|juin|1857}} et {{Date|31|décembre|1857}}. {{Nombre|600000|billets}} de 1 [[Franc français|franc]] sont émis, mais la loterie ne rapporta que {{Nombre|84624.63|francs}}, soit le quart de la somme nécessaire aux travaux.
Début 1855, Jean-Jacques Bardou, [[évêque]] de [[Cahors]], eut l'idée de lancer une grande loterie pour rassembler des fonds. Le ministère de l'Intérieur imposa comme préalable l'établissement de plans et de devis pour les travaux. L'architecte départemental réalisa ces documents et évalua la dépense prévisible à {{Nombre|318819.71}} [[Franc français|francs]]. Trois tirages eurent lieu : le {{Date|15|décembre|1856}}, le {{Date|30|juin|1857}} et le {{Date|31|décembre|1857}}. {{Nombre|600000|billets}} de 1 [[Franc français|franc]] furent émis mais la loterie ne rapporta que {{Nombre|84624.63|francs}}, soit le quart de la somme nécessaire aux travaux.


L'[[abbé]] [[Jean-Baptiste Chevalt]], [[prêtre catholique|prêtre]] [[architecte]] et [[archéologue]] du diocèse de [[Montauban]] fut chargé par monseigneur Bardou de la conduite des travaux qui débutèrent en 1858. En l'absence de financement public et pour éviter de nouveaux retards, l'évêque refusa de soumettre les travaux au contrôle de la [[Monument historique (France)|commission des monuments historiques]], d'où d'importantes tensions que tempéra le [[Préfet (France)|préfet]] du [[Lot (département)|Lot]].
L'[[abbé]] [[Jean-Baptiste Chevalt]], [[prêtre catholique|prêtre]] [[architecte]] et [[archéologue]] du diocèse de [[Montauban]], fut chargé par Jean-Jacques Bardou de la conduite des travaux, qui débutèrent en 1858. En l'absence de financement public et pour éviter de nouveaux retards, l'évêque refusa de soumettre les travaux au contrôle de la [[Monument historique (France)|commission des monuments historiques]], d'où d'importantes tensions que tempéra le [[Préfet (France)|préfet]] du [[Lot (département)|Lot]].


[[Image:Rocamadour - château 02.jpg|thumb|Le château de Rocamadour reconstruit au {{s-|XIX|e}}.]]
[[Image:Rocamadour - château 02.jpg|thumb|Le château de Rocamadour reconstruit au {{s-|XIX|e}}.]]
Les travaux concernèrent toute la cité religieuse et le château. L'abbé Chevalt dut faire face à de nombreuses difficultés pendant le déroulement du chantier :
Les travaux concernèrent toute la cité religieuse et le château. L'abbé Chevalt dut faire face à de nombreuses difficultés pendant le déroulement du chantier :
* terrain en forte pente (60 degrés) et d'accès difficile qui nécessita l'installation d'une [[Grue (engin)|grue]] et de deux [[Voie ferrée|voies ferrées]] en va-et-vient sur le plan incliné ;
* terrain en forte pente (60 degrés) et d'accès difficile, qui nécessita l'installation d'une [[Grue (engin)|grue]] et de deux [[Voie ferrée|voies ferrées]] en va-et-vient sur le plan incliné ;
* embauche d'[[ouvrier]]s et concurrence du chantier de [[chemin de fer]] ;
* embauche d'[[ouvrier]]s et concurrence du chantier de [[chemin de fer]] ;
* approvisionnement difficile de machines et produits provenant de [[Toulouse]] ;
* approvisionnement difficile en machines et produits provenant de [[Toulouse]] ;
* négociations houleuses avec les propriétaires et [[Commerce de détail|boutiquiers]] pour l'achat de terrains ;
* négociations houleuses avec les propriétaires et [[Commerce de détail|boutiquiers]] pour l'achat de terrains ;
* blessure d'un riverain et d'ouvriers ; l'abbé Chevalt fut lui-même blessé lors de l'effondrement d'un [[échafaudage]] élevé en août 1872 et qui coûta la vie à un de ses employés ;
* blessure d'un riverain et d'ouvriers ; l'abbé Chevalt fut lui-même blessé lors de l'effondrement d'un [[échafaudage]] élevé en août 1872 et qui coûta la vie à un de ses employés ;
* épuisement des revenus de la [[loterie]] le {{Date|4|septembre|1861}} ; les revenus provinrent alors du magasin de Marie (vente d'objet pieux), des offrandes des troncs et des donations ;
* épuisement des revenus de la [[loterie]] le {{Date|4|septembre|1861}} ; les revenus provinrent alors du magasin de Marie (vente d'objet pieux), des offrandes des troncs et des donations ;
* instabilité des terrains de la combe au nord des églises (actuel chemin de croix). En 1865, l'abbé Chevalt signala aux autorités des fissures importantes en haut de la combe au nord des églises. L'[[ingénieur]] Billard étudie la question et montre que les eaux de la [[Fontaine (bassin)|fontaine]] municipale ne sont plus [[Canalisation|canalisées]] et détrempent la couche de terrain [[argile]]use en aval. La municipalité de Rocamadour ne réagit pas jusqu'à l'[[Glissement de terrain|éboulement]] du {{Date|3|février|1865}} qui écrasa la grange et la cave de l'[[Auberge|aubergiste]] Lafon et entraîna le petit chemin de fer et les murs du chantier. Un procès fut engagé contre la municipalité et l'administration du pèlerinage. Le {{Date|3|mars|1868}}, malgré les arguments techniques, les religieux furent condamnés, à [[Gourdon (Lot)|Gourdon]], puis en appel à [[Agen]] le {{Date|28|décembre|1868}}, à indemniser la victime et à effectuer les travaux de [[Mur de soutènement|soutènement]].
* instabilité des terrains de la combe au nord des églises (actuel chemin de croix). En 1865, l'abbé Chevalt signala aux autorités des fissures importantes en haut de la combe au nord des églises. L'[[ingénieur]] Billard étudia la question et montra que les eaux de la [[Fontaine (bassin)|fontaine]] municipale n'étaient plus [[Canalisation|canalisées]] et détrempaient la couche de terrain [[argile]]use en aval. La municipalité de Rocamadour ne réagit pas jusqu'à l'[[Glissement de terrain|éboulement]] du {{Date|3|février|1865}} qui écrasa la grange et la cave de l'[[Auberge|aubergiste]] Lafon et entraîna le petit chemin de fer et les murs du chantier. Un procès fut engagé contre la municipalité et l'administration du pèlerinage. Le {{Date|3|mars|1868}}, malgré les arguments techniques, les religieux furent condamnés, à [[Gourdon (Lot)|Gourdon]] puis en appel à [[Agen]] le {{Date|28|décembre|1868}}, à indemniser la victime et à effectuer les travaux de [[Mur de soutènement|soutènement]].


À la fin de l'été 1872, les gros travaux de [[Restauration (art)|restauration]] furent terminés.
À la fin de l'été 1872, les gros travaux de [[Restauration (art)|restauration]] furent terminés.
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== Le pèlerinage de Rocamadour ==
== Le pèlerinage de Rocamadour ==
[[Fichier:ViergeNoire.jpg|thumb|right|La [[Vierge noire#Vierge noire de Rocamadour|Vierge noire de Rocamadour]]]]
[[Fichier:ViergeNoire.jpg|thumb|right|La [[Vierge noire#Vierge noire de Rocamadour|Vierge noire de Rocamadour]]]]
[[File:Pèlerinage de rocamadour.jpg|thumb| Pèlerinage de Rocamadour au début du XIXe siècle]]
[[File:Chapelle Notre Dame.jpg|thumb|La Chapelle Notre-Dame au XVIIIe siècle]]
L'épreuve finale du [[pèlerinage]] consistait à gravir à genoux les {{nombre|216|marches}} conduisant à la [[Cité religieuse de Rocamadour|cité religieuse]] (qui comprend sept [[Église (édifice)|églises]], et douze autres que les restaurations du {{XIXe siècle}} n'ont pu relever). Enfin parvenus à l'intérieur des sanctuaires après cette ascension, les pèlerins laissaient en ex-voto divers objets. Les plus connus restent les fers de condamnés libérés de leurs chaînes, les bateaux de marins sauvés et reconnaissants, ou les plaques de marbre gravées et accrochées au mur de la chapelle aux {{XIXe siècle}} et {{XXe siècle}}. L'insigne des pèlerins est la [[sportelle]].
L'épreuve finale du [[pèlerinage]] consistait à gravir à genoux les {{nombre|216|marches}} conduisant à la [[Cité religieuse de Rocamadour|cité religieuse]] (qui comprend sept [[Église (édifice)|églises]], et douze autres que les restaurations du {{XIXe siècle}} n'ont pu relever). Enfin parvenus à l'intérieur des sanctuaires après cette ascension, les pèlerins laissaient en ex-voto divers objets. Les plus connus restent les fers de condamnés libérés de leurs chaînes, les bateaux de marins sauvés et reconnaissants, ou les plaques de marbre gravées et accrochées au mur de la chapelle aux {{XIXe siècle}} et {{XXe siècle}}. L'insigne des pèlerins est la [[sportelle]].


Bien plus que présentant les reliques du corps d'Amadour, le succès du site vint des miracles de la [[Vierge noire]] dont la cloche miraculeuse signalait par son tintement le sauvetage en mer de marins. Cette reconnaissance du monde des marins valut à Notre Dame de Rocamadour d'être vénérée dans plusieurs chapelles comme au Finistère ou au Québec.
Bien plus que présentant les reliques du corps d'Amadour, le succès du site vint des miracles de la [[Vierge noire]] dont la cloche miraculeuse signalait par son tintement le sauvetage en mer de marins. Cette reconnaissance du monde des marins valut à Notre Dame de Rocamadour d'être vénérée dans plusieurs chapelles comme au Finistère ou au Québec.
L'Église encouragea également ce pèlerinage par l'attribution à perpétuité d'[[Indulgence (catholicisme)|indulgence]]s plénières aux personnes qui recevraient les sacrements de la pénitence et de la communion à Rocamadour. Les plus célèbres sont celles du [[Grand Pardon de Rocamadour]], lorsque la Fête-Dieu arrive, assez exceptionnellement, le jour de la Saint Jean-Baptiste (24 juin). Les jours de grands pardons où l'indulgence plénière est accordée, plus ou moins {{nombre|30000|personnes}} se pressent à Rocamadour.
L'Église encouragea également ce pèlerinage par l'attribution à perpétuité d'[[Indulgence (catholicisme)|indulgence]]s plénières aux personnes qui recevraient les sacrements de la pénitence et de la communion à Rocamadour. Les plus célèbres sont celles du [[Grand Pardon de Rocamadour]], lorsque la Fête-Dieu arrive, assez exceptionnellement, le jour de la Saint Jean-Baptiste (24 juin). Les jours de grands pardons où l'indulgence plénière est accordée, plus ou moins {{nombre|30000|personnes}} peuvent se presser à Rocamadour.


Outre les détails concernant le pèlerinage et les pèlerins, le ''Livre des Miracles de Notre-Dame de Rocamadour'', dont le manuscrit daterait de 1172, renferme nombre de renseignements sur la vie au Moyen Âge, mille traits de mœurs sur les hommes et les femmes de cette époque, tout un vécu populaire, qui font l'histoire. Outre les circonstances qui ont entouré l’essor tout à fait exceptionnel du pèlerinage, Jean Rocacher évoque les points essentiels que contient ce texte : signification du miracle dans la mentalité médiévale, aspects médicaux, spiritualité et doctrine mariale, intérêt historique signalé entre autres par des événements précis tels que l’ordalie imposée à l’infante de Navarre, Sancha, épouse de Gaston V de Béarn.
Outre les détails concernant le pèlerinage et les pèlerins, le ''Livre des Miracles de Notre-Dame de Rocamadour'', dont le manuscrit daterait de 1172, renferme nombre de renseignements sur la vie au Moyen Âge, mille traits de mœurs sur les hommes et les femmes de cette époque, tout un vécu populaire, qui font l'histoire. Outre les circonstances qui ont entouré l’essor tout à fait exceptionnel du pèlerinage, Jean Rocacher évoque les points essentiels que contient ce texte : signification du miracle dans la mentalité médiévale, aspects médicaux, spiritualité et doctrine mariale, intérêt historique signalé entre autres par des événements précis tels que l’ordalie imposée à l’infante de Navarre, Sancha, épouse de Gaston V de Béarn.
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C'est aussi ici que selon une version, l'épée de [[Roland]], [[Durandal]], aurait été transportée par l'archange [[Michel (archange)|saint Michel]].
C'est aussi ici que selon une version, l'épée de [[Roland]], [[Durandal]], aurait été transportée par l'archange [[Michel (archange)|saint Michel]].


En [[août 2016]], le sanctuaire fête les {{nombre|850|ans}} de la découverte du corps intact de [[Amadour du Quercy|saint Amadour]]. Après le pèlerinage annuel qui se tient du 22 au 25 août, les fidèles pourront de nouveau se recueillir devant les reliques du saint de façon permanente<ref>[http://fr.aleteia.org/2016/08/10/du-22-au-25-aout-participez-au-grand-pelerinage-de-rocamadour/ Du 22 au 25 août, participez au grand pèlerinage de Rocamadour !]</ref>.
En [[août 2016]], le sanctuaire fêta les {{nombre|850|ans}} de la découverte du corps intact de [[Amadour du Quercy|saint Amadour]]. Après le pèlerinage annuel qui se tient du 22 au 25 août, les fidèles pourront de nouveau se recueillir devant les reliques du saint de façon permanente<ref>[http://fr.aleteia.org/2016/08/10/du-22-au-25-aout-participez-au-grand-pelerinage-de-rocamadour/ Du 22 au 25 août, participez au grand pèlerinage de Rocamadour !]</ref>.


== Politique et administration ==
== Politique et administration ==
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|url=http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=7089
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|date=19 février 2011
|date=19 février 2011
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|site=Site francegenweb
|consulté le=18 juillet 2018}}.</ref>}}
|consulté le=18 juillet 2018}}.</ref>}}
{{Élu |Début=1801 |Fin= |Identité= Pierre Vidal |Parti= |Qualité= }}
{{Élu |Début=1801 |Fin= |Identité= Pierre Vidal |Parti= |Qualité= }}
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==== Budget général ====
==== Budget général ====
Pour l'exercice 2018, le compte administratif du [[budget]] municipal de Rocamadour s'établit à {{euro|1018730}} en [[Dépenses publiques|dépenses]] et {{euro|1179010}} en [[Recettes publiques|recettes]] :
Pour l'exercice 2018, le compte administratif du [[budget]] municipal de Rocamadour s'établit à {{euro|1018730}} en [[Dépenses publiques|dépenses]] et {{euro|1179010}} en [[Recettes publiques|recettes]] :
* les dépenses se répartissent en {{euro|848630}} de [[Charge (comptabilité)|charges]] de fonctionnement et {{euro|170100}} d'emplois d'[[investissement]] ;
* les dépenses se répartissent en {{euro|848630}} de [[Charge (comptabilité)|charges]] de fonctionnement et {{euro|170100}} d'emplois d'[[investissement]] ;
* les recettes proviennent des {{euro|951190}} de [[Produit (comptabilité)|produits]] de fonctionnement et de {{euro|227820}} de ressources d'investissement.
* les recettes proviennent des {{euro|951190}} de [[Produit (comptabilité)|produits]] de fonctionnement et de {{euro|227820}} de ressources d'investissement.
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{|class="wikitable right"
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|+T1p - Section de fonctionnement de Rocamadour en 2018
|+T1p - Section de fonctionnement de Rocamadour en 2018
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! scope="row" style="background-color: #ccfff2" | Autres impôts
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| colspan="4" |Écart par rapport à la moyenne de la strate :<br/>[[fichier:Button-White.svg|10px|alt=Picto disque blanc : écart nul|link=]] de 0 à 10 % ; [[fichier:Map-circle-grey.svg|10px|alt=Picto cercle bleu : écart moyen|link=]] de 10 à 30 % ; [[fichier:Button-Blue.svg|10px|alt=Picto disque bleu : écart fort|link=]] supérieur à 30 %
| colspan="4" |Écart par rapport à la moyenne de la strate :<br/>[[fichier:Button-White.svg|10px|alt=Picto disque blanc : écart nul|link=]] de 0 à 10 % ; [[fichier:Map-circle-grey.svg|10px|alt=Picto cercle bleu : écart moyen|link=]] de 10 à 30 % ; [[fichier:Button-Blue.svg|10px|alt=Picto disque bleu : écart fort|link=]] supérieur à 30 %
|}
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Pour Rocamadour en 2018, la section de fonctionnement<ref group="Note">La « section de fonctionnement » est constituée des [[Dépenses publiques|dépense]]s courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du [[Patrimoine (droit)|patrimoine]] de la commune. Y figure aussi le [[Plan de remboursement|remboursement]] des [[Intérêt (finance)|intérêt]]s des [[Emprunt (finance)|emprunt]]s. Elle enregistre également les [[Recettes publiques|recettes]] fiscales, les [[Dotation publique|dotation]]s et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.</ref> se répartit en {{euro|848630}} de charges ({{euro|1304}} par habitant) pour {{euro|951190}} de produits ({{euro|1461}} par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de {{euro|102560}} ({{euro|158}} par habitant) :
Pour Rocamadour en 2018, la section de fonctionnement<ref group="Note">La « section de fonctionnement » est constituée des [[Dépenses publiques|dépense]]s courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du [[Patrimoine (droit)|patrimoine]] de la commune. Y figure aussi le [[Plan de remboursement|remboursement]] des [[Intérêt (finance)|intérêt]]s des [[Emprunt (finance)|emprunt]]s. Elle enregistre également les [[Recettes publiques|recettes]] fiscales, les [[Dotation publique|dotation]]s et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.</ref> se répartit en {{euro|848630}} de charges ({{euro|1304}} par habitant) pour {{euro|951190}} de produits ({{euro|1461}} par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de {{euro|102560}} ({{euro|158}} par habitant) :


* le principal pôle de [[Dépenses publiques|dépenses]] de fonctionnement est celui des [[Charge (comptabilité)|charges]] de personnels<ref group="Note">Les « charges de personnel » regroupent les frais de [[rémunération]] des employés par la commune.</ref> pour {{euro|408000}} (48 %), soit {{euro|627}} par habitant, ratio supérieur de 129 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate ({{euro|274}} par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de {{euro|546}} par habitant en 2016 et un maximum de {{euro|627}} par habitant en 2018. Viennent ensuite les groupes des [[achats]] et charges externes<ref group="Note">Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures ([[Eau potable|eau]], [[énergie]]...), le petit matériel, les achats de [[Crédit-bail|crédits-bails]], les [[location]]s, [[Prime d'assurance|primes d'assurances]]...</ref> pour 24 %, des contingents<ref group="Note">Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux [[Pompier|sapeurs-pompiers]] du département.</ref> pour 19 %, des [[subventions]] versées<ref group="Note">Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des [[subvention]]s à des associations votées par le [[Conseil municipal (France)|conseil municipal]].</ref> pour 1 % et finalement celui des charges financières<ref group="Note">Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'[[Emprunt (finance)|emprunt]].</ref> pour 1 % ;
* le principal pôle de [[Dépenses publiques|dépenses]] de fonctionnement est celui des [[Charge (comptabilité)|charges]] de personnels<ref group="Note">Les « charges de personnel » regroupent les frais de [[rémunération]] des employés par la commune.</ref> pour {{euro|408000}} (48 %), soit {{euro|627}} par habitant, ratio supérieur de 129 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate ({{euro|274}} par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de {{euro|546}} par habitant en 2016 et un maximum de {{euro|627}} par habitant en 2018. Viennent ensuite les groupes des [[achats]] et charges externes<ref group="Note">Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures ([[Eau potable|eau]], [[énergie]]...), le petit matériel, les achats de [[Crédit-bail|crédits-bails]], les [[location]]s, [[Prime d'assurance|primes d'assurances]]...</ref> pour 24 %, des contingents<ref group="Note">Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux [[Pompier|sapeurs-pompiers]] du département.</ref> pour 19 %, des [[subventions]] versées<ref group="Note">Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des [[subvention]]s à des associations votées par le [[Conseil municipal (France)|conseil municipal]].</ref> pour 1 % et finalement celui des charges financières<ref group="Note">Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'[[Emprunt (finance)|emprunt]].</ref> pour 1 % ;
* la plus grande part des [[Recettes publiques|recettes]] est constituée des [[Impôts locaux en France|impôts locaux]]<ref group="Note">Les « [[Impôts locaux en France|impôts locaux]] » désignent les [[impôt]]s prélevés par les [[Collectivité territoriale|collectivités territoriales]] comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les [[Taxe foncière|impôts fonciers]], la [[taxe d'habitation]] ou encore, pour les [[entreprise]]s, les [[Cotisation foncière des entreprises|cotisations foncières]] ou sur la [[valeur ajoutée]].</ref> pour une valeur totale de {{euro|371000}} (39 %), soit {{euro|570}} par habitant, ratio supérieur de 86 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate ({{euro|307}} par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio augmente de façon continue de {{euro|492}} à {{euro|569}} par habitant. Viennent ensuite de la [[dotation globale de fonctionnement]] (DGF)<ref group="Note">Les « [[Finances locales en France#Dotations et subventions de l'État|dotations globales de fonctionnement]] » désignent, en [[France]], des concours financiers de l'[[État]] au [[budget]] des [[Collectivité territoriale|collectivités territoriales]].</ref> pour 16 % et des [[Impôts locaux en France|autres impôts]]<ref group="Note">Les « autres impôts » couvrent certains impôts et [[taxe]]s autres que les [[Impôts locaux en France|impôts locaux]].</ref> pour 19 %.
* la plus grande part des [[Recettes publiques|recettes]] est constituée des [[Impôts locaux en France|impôts locaux]]<ref group="Note">Les « [[Impôts locaux en France|impôts locaux]] » désignent les [[impôt]]s prélevés par les [[Collectivité territoriale|collectivités territoriales]] comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les [[Taxe foncière|impôts fonciers]], la [[taxe d'habitation]] ou encore, pour les [[entreprise]]s, les [[Cotisation foncière des entreprises|cotisations foncières]] ou sur la [[valeur ajoutée]].</ref> pour une valeur totale de {{euro|371000}} (39 %), soit {{euro|570}} par habitant, ratio supérieur de 86 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate ({{euro|307}} par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio augmente de façon continue de {{euro|492}} à {{euro|569}} par habitant. Viennent ensuite de la [[dotation globale de fonctionnement]] (DGF)<ref group="Note">Les « [[Finances locales en France#Dotations et subventions de l'État|dotations globales de fonctionnement]] » désignent, en [[France]], des concours financiers de l'[[État]] au [[budget]] des [[Collectivité territoriale|collectivités territoriales]].</ref> pour 16 % et des [[Impôts locaux en France|autres impôts]]<ref group="Note">Les « autres impôts » couvrent certains impôts et [[taxe]]s autres que les [[Impôts locaux en France|impôts locaux]].</ref> pour 19 %.


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{|class="wikitable right"
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|+T2p - Fiscalité de Rocamadour en 2018
|+T2p - Fiscalité de Rocamadour en 2018
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|+T4p - Endettement et capacité d'autofinancement de Rocamadour en 2018
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== Manifestations culturelles et festivités ==
== Manifestations culturelles et festivités ==
=== Festivals ===
=== Festivals ===
==== Festival "Les éclectiques". ====
==== Festival « Les éclectiques ». ====
Ce festival a été créé par [[Patrick de Carolis]] en 2001, dans le cadre de l'association Les Amis de Rocamadour<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Les Ecclectiques les 10, 12 et 14 juillet |url=https://www.ladepeche.fr/article/2001/07/08/224081-les-eclectiques-les-10-12-et-14-juillet.html |site=www.ladepeche.fr |date=08/07/2001 |consulté le=07 novembre 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Portrait : Patrick de Carolis |url=https://www.nouvelobs.com/medias/20050706.OBS2597/portrait-patrick-de-carolis.html |site=nouvelobs.com |date=6 juillet 2005 |consulté le=7 novembre 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Patrick de Carolis : un professionnel de la culture à la tête de France Télévisions |url=https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2005/07/06/patrick-de-carolis-un-professionel-de-la-culture-a-la-tete-de-france-televisions_669881_3236.html |site=lemonde.fr |date=06 juillet 2005 |consulté le=7 novembre 2020}}.</ref>. De nombreuses personnalités du monde musical, tous styles confondus, ont été invitées à Rocamadour.
Ce festival a été créé par [[Patrick de Carolis]] en 2001, dans le cadre de l'association « Les Amis de Rocamadour »<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Les Ecclectiques les 10, 12 et 14 juillet |url=https://www.ladepeche.fr/article/2001/07/08/224081-les-eclectiques-les-10-12-et-14-juillet.html |site=ladepeche.fr |date=08/07/2001 |consulté le=07 novembre 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Portrait : Patrick de Carolis |url=https://www.nouvelobs.com/medias/20050706.OBS2597/portrait-patrick-de-carolis.html |site=nouvelobs.com |date=6 juillet 2005 |consulté le=7 novembre 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Patrick de Carolis : un professionnel de la culture à la tête de France Télévisions |url=https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2005/07/06/patrick-de-carolis-un-professionel-de-la-culture-a-la-tete-de-france-televisions_669881_3236.html |site=lemonde.fr |date=06 juillet 2005 |consulté le=7 novembre 2020}}.</ref>.

* En 2001 : Edward Tipton, chef de chœur à la [[cathédrale américaine de Paris]], avec Suzan Miller (soprano), Alexandra Hugues (mezzo-soprano), Jean Delescluse (ténor) et D. Hoffman (baryton), Mary Dibbern (piano), Donald George (harmonium) ; [[Claire-Marie Le Guay|Claire-Marie Leguay]], pianiste révélation des Victoires de la Musique 1998.
* En 2004 : Orchestre de la Garde républicaine ; [[Wilhelmenia Wiggins Fernandez|Wilhelmenia Fernandez]] (soprano ayant joué dans le film [[Diva (film)|Diva]]) ; [[Golden Gate Quartet]] ; [[Jacques Weber]].
* En 2009 : [[Ophélie Gaillard]] joue en la basilique Saint-Sauveur ; le chanteur [[Christophe (chanteur)|Christophe]] (Amphithéâtre du Château).
* En 2010 : [[Orchestre de la Garde républicaine|Orchestre de la Garde Républicaine]].


==== Festival de Rocamadour ====
==== Festival de Rocamadour ====
Depuis 2006 a lieu chaque année pendant l'été le Festival de "Cantica Sacra de Rocamadour", devenu "Festival de Rocamadour" est consacré à la [[musique sacrée]]. Plusieurs concerts sont organisés à cette occasion au sein de la [[Basilique Saint-Sauveur de Rocamadour|basilique Saint-Sauveur]]<ref>[http://www.rocamadourfestival.com/ Site officiel du Festival de Musique Sacrée]</ref> ainsi que des visites musicales de la ville<ref>[http://fr.aleteia.org/2016/06/08/tous-au-festival-de-musique-sacree-de-rocamadour/ Tous au Festival de musique sacrée de Rocamadour !]</ref> et un stage de chant choral.
Depuis 2006 a lieu chaque année pendant l'été le « Festival de Cantica Sacra de Rocamadour », devenu « Festival de Rocamadour » et consacré à la [[musique sacrée]]. Plusieurs concerts sont organisés à cette occasion au sein de la [[Basilique Saint-Sauveur de Rocamadour|basilique Saint-Sauveur]]<ref>[http://www.rocamadourfestival.com/ Site officiel du Festival de Musique Sacrée]</ref> ainsi que des visites musicales de la ville<ref>[http://fr.aleteia.org/2016/06/08/tous-au-festival-de-musique-sacree-de-rocamadour/ Tous au Festival de musique sacrée de Rocamadour !]</ref> et un stage de chant choral.
* En 2006 : Les Arts en Ciel ; La Maîtrise Gabriel Fauré ; les Petits Chanteurs de Saint-Charles ; Jean-Miguel Aristizabal, clavecin ; Les Petits chanteurs de Saint-Charles de Versailles ; La Maîtrise Notre-Dame de Brive, dir. Christophe Loiseleur des Longchamps.
*En 2007 : Quatuor Baroque d'Olt ; Maîtrise des Bouches du Rhône, avec Chantal de Zeeuw (orgue)<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Jean Langlais 1907-2007 : l'année du centenaire |url=http://jeanlanglais.com/Manifestations.php?mois=08 |site=jeanlanglais.com |date=2007-2008 |consulté le=8 novembre 2010}}.</ref>; Père Naoum Khoury ; [[Sœur Marie Keyrouz|Sœur Keyrouz]] ; Ensemble vocal A Tempo et le Chœur Cantica Sacra.
*En 2008 : [[Marcel Pérès (musicien)|Marcel Pérès]]<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Cantica Sacra à Rocamadour |url=https://www.la-croix.com/Archives/2008-08-16/Cantica-Sacra-a-Rocamadour-_NP_-2008-08-16-326049 |site=la-croix.com |date=16.082008 |consulté le=8 novembre 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Festivals à foison |url=https://www.famillechretienne.fr/culture-loisirs/sorties/festivals-a-foison-43529 |site=famillechretienne.fr |date=12/07/2008 |consulté le=18 11 2020}}.</ref>
* En 2010 : Ensemble Dulcis Melodia, Ensemble Vocalita, Jacques Maes, direction, Marika Hofmeyr, piano.
*En 2011 : Ensemble polyphonique russe Kouban<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Le charme slave de l'Ensemble Kouban au Festival Cantica Sacra |url=https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/opera/le-charme-slave-de-l-039-ensemble-kouban-au-festival-cantica-sacra_3374579.html |site=francetvinfo.fr |date=2011 |consulté le=8 novembre 2020}}.</ref>.
* En 2012 : Paul Beynet ; [[Ensemble Antiphona]], dir. Rolandas Muleika ; John Hoyland en hommage à Mgr Gaidon<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Rocamadour. Lancement du VIIe festival Cantica Sacra |url=https://www.ladepeche.fr/article/2012/08/01/1410869-rocamadour-lancement-du-viie-festival-cantica-sacra.html |site=ladepenche.fr |date=01/08/2012 |consulté le=7 novembre 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=français |auteur=Philippe Viguié-Desplace |titre=Rocamadour, mille ans de piété |url=https://www.lefigaro.fr/voyages/2012/07/13/03007-20120713ARTFIG00334-rocamadour-mille-ans-de-piete.php |site=lefigaro.fr |date=12 juillet 2012 |consulté le=7 novembre 2020}}.</ref>


=== Santé ===
{{Section grille de programmes|date=15/6/2021}}
{{Section rédaction à revoir|date=15/6/2021}}
Ce festival voit le jour en 2006 grâce à l’initiative de mélomanes passionnés par l’histoire de Rocamadour et notamment par son héritage musical médiéval mais aussi plus récent avec le passage de [[Francis Poulenc]]. La vocation de la promotion de la musique sacrée fut une évidence pour cette ville-sanctuaire dont la Basilique Saint-Sauveur et la Crypte Saint Amadour sont classées au patrimoine mondial de [[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|l’Unesco]]. Une cité du vertige et un patrimoine exceptionnel pour une acoustique parfaite qui donne cette touche de magie unique à chaque concert. De quelques concerts, le festival a su, au fil des ans, créer son histoire, trouver son public et établir des liens pour devenir aujourd’hui le rendez-vous culturel incontournable lors d’un passage dans le pays de la [[Vallée de la Dordogne]].


En 2009 est lancé le projet de la construction d’un Grand orgue pour Rocamadour. Pendant, quatre ans l’équipe du festival va porter ce projet pour réaliser une œuvre d’art unique qui s’inscrit pleinement dans l’histoire de la cité. Rocamadour étant lié au monde des marins, cet orgue a pris la forme d’une proue de bateau jaillissant de la falaise et pour venir se poser dans des courbes raffinées et souples sur un des piliers porteurs.

2013 voit le festival changer de nom pour devenir le festival de Rocamadour mais aussi l’aboutissement du projet de l’orgue avec son inauguration financé exclusivement par des dons privés montrant ainsi la volonté et la passion de toute l’équipe de promouvoir la musique sacrée. En 2015, la dixième édition du festival de Rocamadour remporte un immense succès. Le festival a proposé des nouveautés : naissance du chœur Exosphère, création mondiale du Stabat Mater de Christopher Gibert, création du spectacle De Profundis au [[Gouffre de Padirac]]. Le festival a su innover et aller à la rencontre de son public.

En 2016, le festival tisse de nouveaux liens avec le territoire: concerts à Autoire, Loubressac et Carennac, production commune avec le festival de Saint-Céré. Le concert en hommage à Francis Poulenc pour les 80 ans de sa venue à Rocamadour fut une soirée inoubliable.

En 2017, il s’est hissé parmi les grands festivals du Lot et de la région Occitanie. 20 grandes soirées sont organisées dans l’écrin majestueux de la Basilique. En première place, des chefs d’œuvres intemporels de la musique sacrée : les Vêpres à la Vierge de Monteverdi données pour le grand concert du 15 août, le Requiem de Fauré, ainsi que les funérailles de la Reine Mary de Purcell avec l’ensemble Vox Luminis, et beaucoup d’autres encore.

En constante progression, le Festival de Rocamadour s’ouvre en 2018 avec des partenariats de renom : la [[Fondation Orange]] et France Musique notamment ont décidé d’accompagner sa {{13e}} édition, le plaçant ainsi parmi les festivals d’envergure nationale. Ce sont aussi des lieux de prestige qui font confiance au festival pour proposer des soirées d’exception dans leurs murs : les plus beaux villages de France, Loubressac, Carennac et Autoire, mais aussi les magnifiques châteaux de la Treyne et de Mercuès, Les jardins [[Groupe Sothys|Sothys]] et l’incroyable Gouffre de Padirac.

En 2019, la 14ème édition du Festival de Rocamadour a offert des sensations fortes. À l’image de [[Jean-François Zygel]] avec ses remarquables improvisations, ou de [[Lea Desandre]] avec ses interprétations explosives, le frisson était au rendez-vous. Le 7ème art était également de la partie avec un ciné-concert de [[Thierry Escaich]] sur le [[Jeanne d’Arc de Dreyer]] (1928). La plus belle salle de concert de l’Occitanie s'est déployéedans la Vallée de l’Alzou à l’occasion d’un concert en plein-air. Sur scène [[Renaud Capuçon]] et les Lausanne Soloists ont joué Bach et Tchaïkovski. En toile de fond, la cité de Rocamadour éclairée constituait le plus beau fond de scène que l’on puisse imaginer.

En 2020, c’est une édition anniversaire qui a été célébrée et surtout maintenue dans son intégralité malgré la crise sanitaire sans précédent de la Covid 19. La programmation de cette 15ème édition était un doux mélange de fougue et de maturité avec des artistes qui ont eu un impact sur nos éditions précédentes : [[Les Arts florissants (ensemble musical)|Les Arts Florissants]], [[Anne Queffélec]], [[Renaud Capuçon]]… 2020 a également été marquée par le lancement de la résidence pour grands ensembles. À l’issue d'un appel à projets, [[Le Concert Spirituel]] dirigé par [[Hervé Niquet]] a été retenu pour créer, enregistrer et proposer de l’inédit dans le cadre d’une collaboration de trois années. De l’inédit, il y en a eu également avec l’[[Ensemble Matheus]] ou [[William Christie]] dont les programmes semblent être taillés sur mesure pour une édition anniversaire. Pour cette édition pétillante, de nouvelles formules de concerts sont conçues avec notamment nos soirées sous les étoiles pour contempler le riche paysage stellaire du [[Triangle noir du Quercy|triangle noir]]. Dans les prestigieux [[Château de la Treyne]] et [[Château de Mercuès]], participez à nos dégustations artistiques où chaque saveur sera sublimée par une note de musique, par une lecture ou par une atmosphère.

En 2021, nous vous invitons à venir en nombre partager les authentiques héritages que nous ont légués la Nature et certains compositeurs remarquables. Des répertoires populaires seront mis en avant avec les voix corses de [[Barbara Furtuna]] ou le duo guitare-accordéon de [[Félicien Brut]] et [[Thibaut Garcia|Thibault Garcia]]. Contemplée par tous, la vallée de l’Alzou sera à nouveau investie à 2 reprises par Les Quatre Saisons de Vivaldi et un Stabat Mater interprété par [[Philippe Jaroussky]]. Bien entouré, Renaud Capuçon revient également faire raisonner Bach dans la magnifique acoustique de la Basilique Saint-Sauveur. Cette acoustique sublimera également les voix du Tenebrae Choir de Londres et le God Save the Queen du Concert Spirituel. Pour changer de paysage, nous vous donnons rendez-vous au Château de la Treyne, au Château de Mercuès et au Château de Haute-Serre où la musique se mêlera aux saveurs et aux étoiles. Depuis Rocamadour et ses alentours, nous vous proposons de partir bien loin avec cette programmation 2021 cultivant un héritage local et assumant des influences très diversifiées. En route pour cette 16ème édition, en route pour de nouvelles émotions !

=== Santé ===
== Économie ==
== Économie ==
=== Revenus ===
=== Revenus ===
En 2018, la commune compte {{unité|261|ménages}} fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des [[Foyer fiscal|foyers fiscaux]] répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la [[taxe d’habitation]].</ref>, regroupant {{Nombre|558 personnes}}. La [[Médiane (statistiques)|médiane]] du [[revenu disponible]] par [[Ménage|unité de consommation]] est de {{unité|21590 €}}<ref group=I>{{lien web|titre=REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Rocamadour|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5011970?geo=COM-46240#ancre-REV_T1 |consulté le=5 février 2022}}.</ref> ({{Unité|20740 €}} dans le département<ref group=I>{{lien web|titre=REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5011970?geo=DEP-46#ancre-REV_T1 |consulté le=5 février 2022}}.</ref>).
En 2018, la commune compte {{unité|261|ménages}} fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des [[Foyer fiscal|foyers fiscaux]] répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la [[taxe d’habitation]].</ref>, regroupant {{Nombre|558 personnes}}. La [[Médiane (statistiques)|médiane]] du [[revenu disponible]] par [[Ménage|unité de consommation]] est de {{unité|21590 €}}<ref group=I>{{lien web|titre=REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Rocamadour|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5011970?geo=COM-46240#ancre-REV_T1 |consulté le=5 février 2022}}.</ref> ({{Unité|20740 €}} dans le département<ref group=I>{{lien web|titre=REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5011970?geo=DEP-46#ancre-REV_T1 |consulté le=5 février 2022}}.</ref>).


=== Emploi ===
=== Emploi ===
{{Table
{{Tableau
|type=class="wikitable" align="right"
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|titre=Taux de chômage
|titre=Taux de chômage
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En 2018, la population âgée de {{unité|15 à 64 ans}} s'élève à {{nombre|374 personnes}}, parmi lesquelles on compte 74,3 % d'actifs (67,5 % ayant un emploi et 6,8 % de chômeurs) et 25,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>{{,}}<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le [[taux de chômage]] communal (au sens du recensement) des {{nobr|15-64 ans}} est inférieur à celui de la France et du département.
En 2018, la population âgée de {{unité|15 à 64 ans}} s'élève à {{nombre|374 personnes}}, parmi lesquelles on compte 74,3 % d'actifs (67,5 % ayant un emploi et 6,8 % de chômeurs) et 25,7 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>{{,}}<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le [[taux de chômage]] communal (au sens du recensement) des {{nobr|15-64 ans}} est inférieur à celui de la France et du département.


La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/outils/cartographie-interactive/#c=report&chapter=p01&report=r01&selgeo1=com2021.46240&selgeo2=fra.99|titre=Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes.|auteur =Agence nationale de la cohésion des territoires |site =l'observatoire des territoires |consulté le= 10 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=I>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020||site=site de l'Insee |consulté le= 10 avril 2021}}.</ref>. Elle compte {{unité|511|[[emploi]]s}} en 2018, contre 517 en 2013 et 536 en 2008. Le nombre d'[[Population active|actifs]] ayant un emploi résidant dans la commune est de 263, soit un [[indicateur de concentration d'emploi]] de 194,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,6 %<ref group=I>{{lien web|titre=Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Rocamadour|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=COM-46240#ancre-EMP_T5 |consulté le=5 février 2022}}.</ref>.
La commune est hors attraction des villes<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/outils/cartographie-interactive/#c=report&chapter=p01&report=r01&selgeo1=com2021.46240&selgeo2=fra.99|titre=Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes.|auteur =Agence nationale de la cohésion des territoires |site =l'observatoire des territoires |consulté le= 10 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=I>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020|site=site de l'Insee |consulté le= 10 avril 2021}}.</ref>. Elle compte {{unité|511|[[emploi]]s}} en 2018, contre 517 en 2013 et 536 en 2008. Le nombre d'[[Population active|actifs]] ayant un emploi résidant dans la commune est de 263, soit un [[indicateur de concentration d'emploi]] de 194,7 %, et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,6 %<ref group=I>{{lien web|titre=Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Rocamadour|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=COM-46240#ancre-EMP_T5 |consulté le=5 février 2022}}.</ref>.


Sur ces 263 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 190 travaillent dans la commune, soit 72 % des habitants<ref group=I>{{lien web|titre=ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397661?geo=COM-46240#ancre-ACT_T4 |consulté le=5 février 2022}}.</ref>. Pour se rendre au travail, 62,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 29,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>{{lien web|titre=ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397661?geo=COM-46240#ancre-ACT_G2 |consulté le=5 février 2022}}.</ref>.
Sur ces 263 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 190 travaillent dans la commune, soit 72 % des habitants<ref group=I>{{lien web|titre=ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397661?geo=COM-46240#ancre-ACT_T4 |consulté le=5 février 2022}}.</ref>. Pour se rendre au travail, 62,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,6 % s'y rendent à deux-roues, à vélo ou à pied et 29,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>{{lien web|titre=ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397661?geo=COM-46240#ancre-ACT_G2 |consulté le=5 février 2022}}.</ref>.


=== Activités hors agriculture ===
=== Activités hors agriculture ===
==== Secteurs d'activités ====
==== Secteurs d'activités ====
177 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Rocamadour au {{date-|31 décembre 2019}}. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>{{,}}<ref group=I>{{lien web|titre=DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Rocamadour|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-46240#ancre-DEN_T5 |consulté le=14 février 2022}}.</ref>.
177 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Rocamadour au {{date-|31 décembre 2019}}. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteurs d'activités et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>{{,}}<ref group=I>{{lien web|titre=DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Rocamadour|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-46240#ancre-DEN_T5 |consulté le=14 février 2022}}.</ref>.
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Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 60,5 % du nombre total d'établissements de la commune (107 sur les 177 entreprises implantées à Rocamadour), contre 29,9 % au niveau départemental<ref group=I>{{lien web|titre=DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=DEP-46#ancre-DEN_T5 |consulté le=14 février 2022}}.</ref>.
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 60,5 % du nombre total d'établissements de la commune (107 sur les 177 entreprises implantées à Rocamadour), contre 29,9 % au niveau départemental<ref group=I>{{lien web|titre=DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=DEP-46#ancre-DEN_T5 |consulté le=14 février 2022}}.</ref>.


==== Entreprises et commerces ====
==== Entreprises et commerces ====
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de [[chiffre d'affaires]] en 2020 sont<ref>{{lien web|titre=Entreprises à Rocamadour|url=https://entreprises.lefigaro.fr/rocamadour/ville-46240|site=entreprises.lefigaro.fr|Consulté le=14 février 2022}}.</ref> :
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal et qui génèrent le plus de [[chiffre d'affaires]] en 2020 sont<ref>{{lien web|titre=Entreprises à Rocamadour|url=https://entreprises.lefigaro.fr/rocamadour/ville-46240|site=entreprises.lefigaro.fr|Consulté le=14 février 2022}}.</ref> :
* Entreprise Luc Delnaud, travaux de menuiserie bois et PVC ({{Unité|2642|k€}})
* Entreprise Luc Delnaud : travaux de menuiserie bois et PVC ({{Unité|2642|k€}})
* B4Camp, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs ({{Unité|577|k€}})
* B4Camp : terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs ({{Unité|577|k€}})
* Biscuiterie Chocolaterie De Rocamadour, fabrication de biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation ({{Unité|548|k€}})
* Biscuiterie Chocolaterie De Rocamadour : fabrication de biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation ({{Unité|548|k€}})
* Etablissements Sirieys, commerce de voitures et de véhicules automobiles légers ({{Unité|268|k€}})
* Etablissements Sirieys : commerce de voitures et de véhicules automobiles légers ({{Unité|268|k€}})
* La Noyeraie, hôtels et hébergement similaire ({{Unité|20|k€}})
* La Noyeraie : hôtels et hébergement similaire ({{Unité|20|k€}})


{{...}}
{{...}}


=== Agriculture ===
=== Agriculture ===
La commune est dans les [[Causses]] », une [[région agricole française|petite région agricole]] occupant une grande partie centrale du département du Lot<ref>{{lien web|titre=Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 |url=https://agreste.agriculture.gouv.fr/agreste-web/methodon/Z.1/!searchurl/listeTypeMethodon/ |site=agreste.agriculture.gouv.fr|consulté le=14 février 2022}}.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la [[polyculture]] et/ou le polyélevage<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=otex_2020_1.otefdd20&selcodgeo=46240&t=A02&t2=A02&view=map11 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=14 février 2022}}.</ref>.
La commune est dans les [[causses]] », une [[région agricole française|petite région agricole]] occupant une grande partie centrale du département du Lot<ref>{{lien web|titre=Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 |url=https://agreste.agriculture.gouv.fr/agreste-web/methodon/Z.1/!searchurl/listeTypeMethodon/ |site=agreste.agriculture.gouv.fr|consulté le=14 février 2022}}.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la [[polyculture]] et/ou le polyélevage<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=otex_2020_1.otefdd20&selcodgeo=46240&t=A02&t2=A02&view=map11 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=14 février 2022}}.</ref>.
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Le nombre d'[[exploitation agricole|exploitations agricoles]] en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 46 lors du recensement agricole de 1988{{note|texte= Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne{{note|texte= [https://agriculture.gouv.fr/recensement-agricole-2020-julien-denormandie-presente-les-premiers-resultats-du-recensement-decennal Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020], Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021}}.|groupe=Note}} à 47 en 2000 puis à 30 en 2010<ref name=Agreste>{{Lien web |url=http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/index.php?module=fiche&metier=frontoffice&geo_id=21557&the_id=4&cha_id=1 |titre= Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Rocamadour - Données générales|site=recensement-agricole.agriculture.gouv.fr|consulté le=14 février 2022}}.</ref> et enfin à 26 en 2020<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=stru_2020_1.nbexpl20&i2=stru_2020_1.saumoy20&selcodgeo=46240&t=A02&t2=A02&view=map11 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=14 février 2022}}.</ref>, soit une baisse de 43 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations<ref>{{Lien web |url=http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/index.php?module=fiche&metier=frontoffice&geo_id=438&the_id=1&cha_id=1 |titre= Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Lot|consulté le=14 février 2022}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=stru_2020_1.sau20&i2=stru_2020_1.saumoy20&selcodgeo=46&t=A02&view=map13 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=14 février 2022}}.</ref>. La [[surface agricole utilisée]] sur la commune est restée relativement stable, passant de {{nobr|1364 ha}} en 1988 à {{nobr|2222 ha}} en 2020<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=stru_2020_1.sau20&i2=stru_2020_1.saumoy20&selcodgeo=46240&t=A02&t2=A02&view=map11 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=14 février 2022}}.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 30 à {{nobr|85 ha}}<ref name=Agreste/>.
Le nombre d'[[exploitation agricole|exploitations agricoles]] en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 46 lors du recensement agricole de 1988{{note|texte= Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne{{note|texte= [https://agriculture.gouv.fr/recensement-agricole-2020-julien-denormandie-presente-les-premiers-resultats-du-recensement-decennal Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020], Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021}}.|groupe=Note}} à 47 en 2000 puis à 30 en 2010<ref name=Agreste>{{Lien web |url=http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/index.php?module=fiche&metier=frontoffice&geo_id=21557&the_id=4&cha_id=1 |titre= Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Rocamadour - Données générales|site=recensement-agricole.agriculture.gouv.fr|consulté le=14 février 2022}}.</ref> et enfin à 26 en 2020<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=stru_2020_1.nbexpl20&i2=stru_2020_1.saumoy20&selcodgeo=46240&t=A02&t2=A02&view=map11 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=14 février 2022}}.</ref>, soit une baisse de 43 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations<ref>{{Lien web |url=http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/index.php?module=fiche&metier=frontoffice&geo_id=438&the_id=1&cha_id=1 |titre= Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Lot|consulté le=14 février 2022}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=stru_2020_1.sau20&i2=stru_2020_1.saumoy20&selcodgeo=46&t=A02&view=map13 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=14 février 2022}}.</ref>. La [[surface agricole utilisée]] sur la commune est restée relativement stable, passant de {{nobr|1 364 ha}} en 1988 à {{nobr|2 222 ha}} en 2020<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=stru_2020_1.sau20&i2=stru_2020_1.saumoy20&selcodgeo=46240&t=A02&t2=A02&view=map11 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=14 février 2022}}.</ref>. Parallèlement, la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 30 à {{nobr|85 ha}}<ref name=Agreste/>.


=== Gastronomie ===
=== Gastronomie ===
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==== Patrimoine religieux ====
==== Patrimoine religieux ====
'''L'ensemble des [[Cité religieuse de Rocamadour|édifices religieux]] de la Cité religieuse'''<ref>Jean Rocacher - ''La cité religieuse de Rocamadour'' - {{p.|437-456}}, dans ''Congrès archéologique de France. {{147e|session}}. Quercy. 1989'' - Société Française d'Archéologie - Paris - 1993</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Marguerite Vidal |auteur2=Jean Maury |auteur3=[[Jean Porcher]] |titre=Quercy roman |lieu=La Pierre-qui-vire |éditeur=[[Éditions Zodiaque]] |collection=La nuit des temps |numéro dans collection=10 |année=1979 |numéro édition=3 |année première édition=1959 |pages totales=336 |passage=165-194 |isbn=2-7369-0143-6 |issn=0768-0937 |oclc=489892065 |sudoc=011528664}}.</ref> ont été classés au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] le {{Date|14|décembre|2000}}<ref>{{Lien web |titre=Cité religieuse |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA46000020 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-09}}</ref>{{,}}<ref>Classement des édifices religieux sur le site {{lien brisé|consulté le=2017-09-24|url=http://www.patrimoine-de-france.org/richesses-68-19309-131849-M196051-317919.html|titre=Patrimoine de France}}.</ref> ;
'''L'ensemble des [[Cité religieuse de Rocamadour|édifices religieux]] de la Cité religieuse'''<ref>Jean Rocacher - ''La cité religieuse de Rocamadour'' - {{p.|437-456}}, dans ''Congrès archéologique de France. {{147e|session}}. Quercy. 1989'' - Société Française d'Archéologie - Paris - 1993</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Marguerite Vidal |auteur2=Jean Maury |auteur3=[[Jean Porcher]] |titre=Quercy roman |lieu=La Pierre-qui-vire |éditeur=[[Éditions Zodiaque]] |collection=La nuit des temps |numéro dans collection=10 |année=1979 |numéro édition=3 |année première édition=1959 |pages totales=336 |passage=165-194 |isbn=2-7369-0143-6 |issn=0768-0937 |oclc=489892065 |sudoc=011528664}}.</ref> ont été classés au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] le {{Date|14|décembre|2000}}<ref>{{Lien web |titre=Cité religieuse |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA46000020 |site=pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-09}}.</ref>{{,}}<ref>Classement des édifices religieux sur le site {{lien brisé|consulté le=2017-09-24|url=http://www.patrimoine-de-france.org/richesses-68-19309-131849-M196051-317919.html|titre=Patrimoine de France}}.</ref> ;
*La [[basilique Saint-Sauveur de Rocamadour]]<ref>{{Lien web |titre=Eglise Saint-Sauveur et crypte Saint-Amadour |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00095198 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-09}}</ref>. La basilique offre une représentation murale du [[Dit des trois morts et des trois vifs]] : trois jeunes gentilshommes sont interpelés dans un [[cimetière]] par trois morts, qui leur rappellent la brièveté de la vie et l'importance du salut de leur âme ;
*La [[basilique Saint-Sauveur de Rocamadour]]<ref>{{Lien web |titre=Eglise Saint-Sauveur et crypte Saint-Amadour |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00095198 |site=pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-09}}.</ref>. La basilique offre une représentation murale du [[Dit des trois morts et des trois vifs]] : trois jeunes gentilshommes sont interpelés dans un [[cimetière]] par trois morts, qui leur rappellent la brièveté de la vie et l'importance du salut de leur âme ;
*[[Chapelle Notre-Dame de Rocamadour]]<ref>{{Lien web |titre=Chapelle Notre-Dame ou Miraculeuse ou de la Vierge |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00095196 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-09}}</ref> ;
*[[Chapelle Notre-Dame de Rocamadour]]<ref>{{Lien web |titre=Chapelle Notre-Dame ou Miraculeuse ou de la Vierge |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00095196 |site=pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-09}}.</ref> ;
*Chapelle Saint-[[Michel (archange)|Michel]] de Rocamadour<ref>{{Lien web |titre=Chapelle Saint-Michel |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA46000013 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-09}}</ref> ;
*Chapelle Saint-[[Michel (archange)|Michel]] de Rocamadour<ref>{{Lien web |titre=Chapelle Saint-Michel |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA46000013 |site=pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-09}}.</ref> ;
*Chapelle Sainte-[[Anne (mère de Marie)|Anne]] de Rocamadour<ref>{{Lien web |titre=Chapelle Sainte-Anne |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA46000008 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-09}}</ref> ;
*Chapelle Sainte-[[Anne (mère de Marie)|Anne]] de Rocamadour<ref>{{Lien web |titre=Chapelle Sainte-Anne |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA46000008 |site=pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-09}}.</ref> ;
*Chapelle Saint-[[Blaise de Sébaste|Blaise]] de Rocamadour<ref>{{Lien web |titre=Chapelle Saint-Blaise |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA46000009 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-09}}</ref> ;
*Chapelle Saint-[[Blaise de Sébaste|Blaise]] de Rocamadour<ref>{{Lien web |titre=Chapelle Saint-Blaise |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA46000009 |site=pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-09}}.</ref> ;
*Chapelle Saint-[[Jean le Baptiste|Jean-Baptiste]] de Rocamadour<ref>{{Lien web |titre=Chapelle baptismale Saint-Jean-Baptiste |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA46000010 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-09}}</ref>.
*Chapelle Saint-[[Jean le Baptiste|Jean-Baptiste]] de Rocamadour<ref>{{Lien web |titre=Chapelle baptismale Saint-Jean-Baptiste |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA46000010 |site=pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-09}}.</ref>.
'''Autres édifices religieux :'''
'''Autres édifices religieux :'''


* Église Saint-[[Jean le Baptiste|Jean-Baptiste]] de l'Hospitalet. L'édifice a été classé au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 1912<ref>{{Lien web |titre=Eglise du hameau de l'Hospitalet |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00095199 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-09}}</ref>.
* Église Saint-[[Jean le Baptiste|Jean-Baptiste]] de l'Hospitalet. L'édifice a été classé au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 1912<ref>{{Lien web |titre=Eglise du hameau de l'Hospitalet |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00095199 |site=pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-09}}.</ref>.
* Église Saint-[[Martin de Tours|Martin]] de Mayrinhac-le-Francal. L'édifice a été inscrit au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 2003<ref name=":0">{{Lien web |titre=Eglise Saint-Martin de Mayrinhac-le-Francal |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA46000029 |site=www.pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-09}}</ref>. Plusieurs objets sont référencés dans la [[base Palissy]]<ref name=":0" />.
* Église Saint-[[Martin de Tours|Martin]] de Mayrinhac-le-Francal. L'édifice a été inscrit au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en 2003<ref name=":0">{{Lien web |titre=Eglise Saint-Martin de Mayrinhac-le-Francal |url=https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA46000029 |site=pop.culture.gouv.fr |consulté le=2021-06-09}}.</ref>. Plusieurs objets sont référencés dans la [[base Palissy]]<ref name=":0" />.


==== Patrimoine civil ====
==== Patrimoine civil ====
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Fichier:Rocamadour - Église Saint-Martin de Mayrinhac-le-Francal 03.JPG|Église Saint-Martin de Mayrinhac-le-Francal
Fichier:Rocamadour - Église Saint-Martin de Mayrinhac-le-Francal 03.JPG|Église Saint-Martin de Mayrinhac-le-Francal
Fichier:Porche gouffre saut pucelle.jpg|Le [[gouffre du Saut de la Pucelle]].
Fichier:Porche gouffre saut pucelle.jpg|Le [[gouffre du Saut de la Pucelle]].
Fichier:Os humain grotte alzou.jpg|Os humains calcifiés dans la [[grotte de Linars]].
Fichier:Os humain grotte alzou.jpg|Os humains calcifiés dans la [[grotte de Linars]].
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==== Sentiers de grande randonnée ====
==== Sentiers de grande randonnée ====
Rocamadour se situe sur quatre [[Sentier de grande randonnée|sentiers de grande randonnée]] :
Rocamadour se situe sur quatre [[Sentier de grande randonnée|sentiers de grande randonnée]] :
* le [[Sentier de grande randonnée 6|sentier de grande randonnée GR 6]] allant de [[Arcachon]] ([[Gironde (département)|Gironde]]) à [[Saint-Paul-sur-Ubaye]] ([[Alpes-de-Haute-Provence]]) ;
* le [[Sentier de grande randonnée 6|sentier de grande randonnée GR 6]] allant d'[[Arcachon]] ([[Gironde (département)|Gironde]]) à [[Saint-Paul-sur-Ubaye]] ([[Alpes-de-Haute-Provence]]) ;
* le [[Sentier de grande randonnée 46|sentier de grande randonnée GR 46]] allant de [[Tours]] ([[Indre-et-Loire]]) à [[Toulouse]] ([[Haute-Garonne]]);
* le [[Sentier de grande randonnée 46|sentier de grande randonnée GR 46]] allant de [[Tours]] ([[Indre-et-Loire]]) à [[Toulouse]] ([[Haute-Garonne]]);
* le [[Sentier de grande randonnée 64|sentier de grande randonnée GR 64]] démarrant près de Rocamadour et se terminant aux [[Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil|Eyzies]] ([[Dordogne (département)|Dordogne]]) ;
* le [[Sentier de grande randonnée 64|sentier de grande randonnée GR 64]] démarrant près de Rocamadour et se terminant aux [[Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil|Eyzies]] ([[Dordogne (département)|Dordogne]]) ;
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==== Musée La maison des abeilles ====
==== Musée La maison des abeilles ====
Lieu d'exposition sur la vie des abeilles domestiques et le métier d'apiculteur. Le musée présente les instruments et les techniques de l'apiculteur d'hier et d'aujourd'hui avec une exposition de ruches anciennes<ref>{{lien brisé|consulté le=2017-09-24|url=http://www.abeilles-rocamadour.com/mobile/musee-rocamadour.html|titre=Musée la maison des abeilles}}.</ref>.
Lieu d'exposition sur la vie des abeilles domestiques et le métier d'apiculteur. Le musée présente les instruments et les techniques de l'apiculteur d'hier et d'aujourd'hui avec une exposition de ruches anciennes<ref>{{lien brisé|consulté le=2017-09-24|url=http://www.abeilles-rocamadour.com/mobile/musee-rocamadour.html|titre=Musée la maison des abeilles}}.</ref>{{Référence à confirmer}}.


==== La Féerie Autour du Rail (disparu) ====
==== La Féerie Autour du Rail (disparu) ====
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| url = https://www.dropbox.com/s/w1ir1brt2j0mjhz/180424 Bilan Sites de Visites 2017.pdf
| url = https://www.dropbox.com/s/w1ir1brt2j0mjhz/180424 Bilan Sites de Visites 2017.pdf
| titre = Les activités de découverte culturelle ou de plein air dans le Lot
| titre = Les activités de découverte culturelle ou de plein air dans le Lot
| site = https://www.tourisme-lot-ressources.com
| site = tourisme-lot-ressources.com
| éditeur = Lot Tourisme
| éditeur = Lot Tourisme
| année = 2017
| année = 2017
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=== Salle de spectacle ===
=== Salle de spectacle ===
Le Café Théâtre Côté Rocher présente des spectacles d'[[humour]], des [[comédie]]s, des [[One-man-show]]s. Il est parrainé depuis 2008 par l'acteur [[Patrick Sébastien]] qui y joue régulièrement ses propres pièces<ref name="Théâtre Côté Rocher"/>.
Le Café Théâtre Côté Rocher présente des spectacles d'[[humour]], des [[comédie]]s, des [[One-man-show|seuls-en-scène (« One-man-shows »]]). Il est parrainé depuis 2008 par l'acteur [[Patrick Sébastien]] qui y joue régulièrement ses propres pièces<ref name="Théâtre Côté Rocher"/>.


=== Personnalités liées à la commune ===
=== Personnalités liées à la commune ===
* [[Georges-Émile Lebacq]] (1876-1950), [[artiste-peintre|peintre]] belge [[Impressionnisme|impressionniste]], [[Postimpressionnisme|post-impressionniste]] (1876-1950) illustra plusieurs Bulletins de Notre-Dame de Rocamadour par de nombreux dessins et bois. Il réalisa aussi de nombreuses peintures des personnages de l'histoire de France : Roland, Saint Louis, Jean le Bon, Charles le Bel, Philippe d'Alsace, Henri II, Blanche de Castille, Louis XI, Marie de Luxembourg, toujours visibles dans la basilique de Rocamadour. Sa palette de peintre est accrochée à la roche de la paroi de la Chapelle miraculeuse.
* [[Georges-Émile Lebacq]] (1876-1950), [[artiste-peintre|peintre]] belge [[Impressionnisme|impressionniste]], [[Postimpressionnisme|post-impressionniste]] (1876-1950) illustra plusieurs Bulletins de Notre-Dame de Rocamadour par de nombreux dessins et bois. Il réalisa aussi de nombreuses peintures des personnages de l'histoire de France : Roland, Saint Louis, Jean le Bon, Charles le Bel, Philippe d'Alsace, Henri II, Blanche de Castille, Louis XI, Marie de Luxembourg, toujours visibles dans la basilique de Rocamadour. Sa palette de peintre est accrochée à la roche de la paroi de la Chapelle miraculeuse.
* [[Francis Poulenc]] (1899-1963), [[compositeur]] et [[pianiste]] [[France|français]], vécut à Rocamadour sa célèbre conversion à la foi catholique. En 1936, après avoir appris le décès du compositeur Pierre-Octave Ferroud, il composa « Les Litanies à la Vierge Noire de Rocamadour » dont le texte était encore proposé aux pèlerins à cette époque. Chaque année, le festival de musique sacrée Cantica Sacra Rocamadour et sa session de [[chant liturgique]] lui rendent hommage en interprétant plusieurs de ses œuvres.
* [[Francis Poulenc]] (1899-1963), [[compositeur]] et [[pianiste]] [[France|français]], vécut à Rocamadour sa célèbre conversion à la foi catholique. En 1936, après avoir appris le décès du compositeur [[Pierre-Octave Ferroud]], il composa les ''[[Litanies à la Vierge noire|Litanies à la Vierge Noire de Rocamadour]]'' dont le texte était encore proposé aux pèlerins à cette époque. Chaque année, le festival de musique sacrée « Cantica Sacra Rocamadour » et sa session de [[chant liturgique]] lui rendent hommage en interprétant plusieurs de ses œuvres.
* [[Patrick de Carolis]], élu conseiller municipal en [[2001]] sans s'être présenté, avec le meilleur score de la commune. Il a refusé le mandat de maire mais, très impliqué dans la vie culturelle de cette cité, il y crée la même année le festival « les Éclectiques de Rocamadour ».
* [[Patrick de Carolis]], élu conseiller municipal en [[2001]] sans s'être présenté, avec le meilleur score de la commune. Il a refusé le mandat de maire mais, très impliqué dans la vie culturelle de cette cité, il y crée la même année le festival « les Éclectiques de Rocamadour ».
* Patrick Sébastien, [[imitateur]], [[humour|humoriste]], [[acteur]], [[réalisateur]], [[chanteur]], [[auteur-compositeur]], [[écrivain]], [[Producteur de télévision|producteur]]-[[Animateur de télévision|animateur]] d'émissions de divertissement de [[télévision]] [[France|français]], parraine le Café Théâtre Côté Rocher<ref name="Théâtre Côté Rocher"/>.
* Patrick Sébastien, [[imitateur]], [[humour|humoriste]], [[acteur]], [[réalisateur]], [[chanteur]], [[auteur-compositeur]], [[écrivain]], [[Producteur de télévision|producteur]]-[[Animateur de télévision|animateur]] d'émissions de divertissement de [[télévision]] [[France|français]], parraine le Café Théâtre Côté Rocher<ref name="Théâtre Côté Rocher"/>.
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=== Anecdote ===
=== Anecdote ===
[[Rock Amadour|Rocamadour]] est le titre d'une chanson écrite, composée et interprétée par [[Gérard Blanchard]], ayant connu un grand succès en 1982.
''[[Rock Amadour]]'' est le titre d'une chanson écrite, composée et interprétée par [[Gérard Blanchard]], ayant connu un grand succès en 1982.


=== Héraldique ===
=== Héraldique ===
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=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* {{Article|langue=fr|prénom1=Gaston |nom1=Vuillier|lien auteur1=Gaston Vuillier|titre=Rocamadour|périodique=Le Tour du monde|lien périodique=Le Tour du monde|volume=63|année=1892|pages=401-416|wikisource=Rocamadour}}
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Ernest Rupin]]|préface=Robert de Lasteyrie, membre de l'Institut|titre=Roc-Amadour|sous-titre=Étude historique et archéologique|lieu=Paris|éditeur=le Livre d'histoire|collection=Monographie des villes et villages de France|année=1904|réimpression=2001|pages totales=416|isbn=2-84373-076-7|issn=0993-7129}}
* {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Ernest Rupin]]|préface=Robert de Lasteyrie, membre de l'Institut|titre=Roc-Amadour|sous-titre=Étude historique et archéologique|lieu=Paris|éditeur=le Livre d'histoire|collection=Monographie des villes et villages de France|année=1904|réimpression=2001|pages totales=416|isbn=2-84373-076-7|issn=0993-7129}}
* ''Le Livre des miracles de Notre-Dame de Rocamadour au {{s-|XII}}'', traduit par Edmond Albe, présenté par Jean Rocacher et préfacé par [[Régine Pernoud]], Toulouse, 1994. [http://www.leperegrinateurediteur.com/leperegrinateurediteur.com/N-D_de_Rocamadour.html leperegrinateurediteur.com]
* ''Le Livre des miracles de Notre-Dame de Rocamadour au {{s-|XII}}'', traduit par Edmond Albe, présenté par Jean Rocacher et préfacé par [[Régine Pernoud]], Toulouse, 1994. [http://www.leperegrinateurediteur.com/leperegrinateurediteur.com/N-D_de_Rocamadour.html leperegrinateurediteur.com]
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Rocamadour
Rocamadour
La cité médiévale, campée sur une falaise abrupte, domine la vallée de l'Alzou.
Blason de Rocamadour
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne
Maire
Mandat
Dominique Lenfant
2020-2026
Code postal 46500
Code commune 46240
Démographie
Population
municipale
611 hab. (2021 en diminution de 2,71 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 48′ 01″ nord, 1° 37′ 07″ est
Altitude 279 m
Min. 110 m
Max. 364 m
Superficie 49,42 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gramat
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Rocamadour
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Rocamadour
Géolocalisation sur la carte : Lot
Voir sur la carte topographique du Lot
Rocamadour
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Rocamadour
Liens
Site web www.mairierocamadour.fr

Rocamadour est une commune du sud-ouest de la France, située dans le nord du département du Lot, en région Occitanie. Elle appartient à la micro-région touristique de la Vallée de la Dordogne. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ouysse, le ruisseau de Rignac et par deux autres cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne et le « géoparc des causses du Quercy », la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « vallées de l'Ouysse et de l'Alzou »), un espace protégé (les « falaises lotoises (rapaces) » et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Rocamadour est une commune rurale qui compte 611 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 695 habitants en 1800. Ses habitants sont appelés les Amadouriens et Amadouriennes[1].

Au cœur du Haut-Quercy, comme accrochée à une puissante falaise dominant de 150 mètres la vallée encaissée de l'Alzou, cette cité mariale est un lieu de pèlerinage réputé depuis le XIIe siècle, fréquenté depuis le Moyen Âge par de nombreux « roumieux », anonymes ou célèbres (Henri II d'Angleterre, Simon de Montfort, Blanche de Castille et Louis IX de France, saint Dominique et saint Bernard, entre autres figures illustres)[2], qui viennent y vénérer la Vierge noire et le tombeau de saint Amadour.

Rocamadour, « citadelle de la Foi », est également un site touristique naturel réputé du causse de Gramat.

La cité médiévale, aux ruelles tortueuses, est gardée par une série de portes fortifiées (portes Salmon, Cabilière, de l'Hôpital, du Figuier). Un escalier monumental, que les pèlerins gravissaient (et gravissent parfois encore) à genoux, conduit à l'esplanade des sanctuaires, où se côtoient la basilique Saint-Sauveur, la crypte Saint-Amadour (classées au patrimoine mondial de l'humanité[3]), les chapelles Sainte-Anne, Saint-Blaise, Saint-Jean-Baptiste, Notre-Dame – où se trouve la Vierge noire – Saint-Louis et Saint-Michel. L'ensemble est dominé par le palais des Évêques de Tulle[2]. Un chemin de croix conduit au château et à la croix de Jérusalem, où a été aménagé un belvédère.

La commune fait partie de l'association Les Plus Beaux Villages de France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et accès[modifier | modifier le code]

Rocamadour est située dans le département du Lot à l'extrême nord de la région Occitanie. Proche du Périgord et de la vallée de la Dordogne, Rocamadour s'inscrit au cœur du parc naturel régional des Causses du Quercy.

On y accède en voiture, par l'autoroute A20, ou par le train : gare de Rocamadour - Padirac sur la ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac.

Hameaux[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Rocamadour regroupe plusieurs hameaux : l'Hospitalet, les Alix, Blanat, Varagne, Mas de Douze, Fouysselaze, Magès, la Fage, la Gardelle, Chez Langle, la Vitalie, Mayrinhac-le-Francal[4].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Rocamadour[4]
Meyronne Montvalent Alvignac
Lacave Rocamadour[4] Rignac
Calès Couzou Gramat

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 925 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lunegarde à 13 km à vol d'oiseau[7], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 828,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11],[12].

La commune fait partie du parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'étend sur 102 communes du département du Lot[13]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[14],[15]. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination « géoparc des causses du Quercy », faisant dès lors partie du réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[16],[17].

La commune fait également partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[18],[19].

Un autre espace protégé est présent sur la commune : les « falaises lotoises (rapaces) », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 6,6 ha[20].

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « vallées de l'Ouysse et de l'Alzou »[22], d'une superficie de 3 009 ha, un territoire très riche en entomofaune, comprenant notamment, outre les insectes répertoriés de l'annexe II, nombre d'espèces remarquables d'orthoptères (Omocestus raymondi, Sphingonotus caerulans), de lépidoptères (Brenthis hecate, Chazara briseis, Euchloe tagis) et de coléoptères (Acmaedora pilosellae, Barypeithes pyreneus, Carabus hispanus, Sphenoptera parvula)[23].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[24] :

  • les « coteaux et pech de Lacave à Rocamadour » (517 ha), couvrant 2 communes du département[25] ;
  • les « pelouses sèches du Pouillou, des Alix et de la Bouriane » (466 ha)[26] ;
  • les « pelouses sèches et bois de la partie Nord du causse de Gramat et rivière souterraine de Padirac » (3 605 ha), couvrant 10 communes du département[27] ;
  • les « prairies naturelles des ruisseaux de Rignac et du Paillé » (32 ha), couvrant 2 communes du département[28] ;
  • les « vallées de l'Ouysse et de l'Alzou » (3 030 ha), couvrant 5 communes du département[29] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[24] : le « plateau et bassin d'alimentation du système karstique de Padirac » (10 133 ha), couvrant 11 communes du département[30].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Rocamadour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[31],[I 1],[32]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (28,9 %), forêts (24,6 %), prairies (12,2 %), zones urbanisées (1,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Rocamadour est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Ouysse, l'Alzou et le ruisseau de Rignac. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[36]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989, 1994, 1999 et 2001[37],[34].

Rocamadour est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[38].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Rocamadour.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[39]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[40].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 62,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 442 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 234 sont en aléa moyen ou fort, soit 53 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[41],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[40].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1993 et 1999[34].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[42].

La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 5] disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[44]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[45].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les sanctuaires.

Les formes anciennes de Rocamadour sont Rocamador en 968, Rupis Amatoris en 1186. D'après Dauzat, le toponyme viendrait du nom d'un saint, Amator[46].

Selon Gaston Bazalgues, le toponyme Rocamadour serait une forme médiévale qui a pour origine Rocamajor. Roca désignait un abri sous roche et major évoquait son importance. Ce nom aurait été christianisé à partir de 1166 avec l'invention du faux hagiotoponyme saint Amadour ou saint Amateur. En 1473, d'après la monographie d'Edmond Albe, le lieu fut nommé la roque de Saint Amadour. En 1618, sur une carte du diocèse de Cahors de Jean Tarde, apparut le nom de Roquemadour[47].

En 1166, les reliques de saint Amadour auraient été découvertes : un corps parfaitement conservé se trouvait enfoui au cœur du sanctuaire marial, devant l'entrée de la chapelle miraculeuse. Le corps de saint Amadour fut sorti de terre puis exposé aux pèlerins. Le corps fut brûlé durant les guerres de Religion et il ne subsiste aujourd'hui que des fragments d'os, bientôt réexposés dans la crypte Saint-Amadour.

Le lieu-dit l'Hospitalet, surplombant Rocamadour, a un nom issu de espitalet qui signifie petit hôpital en occitan et a pour origine latine hospitalis. Ce lieu d'accueil fut fondé en 1095 par dame Hélène de Castelnau[47].

La commune reçoit d'autres appellations : en occitan Ròcamador[48] ou Ròc Amadori.

Sur la planète Mars, en , l'une des cibles d'analyses poussées effectuées sur un affleurement rocheux par l'astromobile Curiosity de la NASA, est baptisée d'après la commune[49].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

Rocamadour et ses nombreuses grottes abritaient déjà des hommes au Paléolithique comme le montrent les dessins de la grotte des Merveilles. La grotte de Linars et son porche ont servi de nécropole souterraine et d'habitat à l'âge du bronze. Les vestiges sont déposés au musée de Cabrerets et dans le hall de la mairie de Rocamadour.

À l'âge du fer, la région était habitée par le peuple des Cadurques. Les restes d'un village, dans la vallée de la Salvate près de Couzou, ont été retrouvés lors de travaux. Un oppidum perché sur les hauteurs de la vallée de l'Alzou, en aval de Tournefeuille, est peut-être lié à la lutte des Gaulois contre les troupes romaines lors de la guerre des Gaules[50].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Les débuts et le rayonnement[modifier | modifier le code]

L'épée Durandal plantée dans la muraille de Rocamadour.

Les trois étages du village de Rocamadour datent du Moyen Âge, ils reflètent les trois ordres de la société : les chevaliers au-dessus, liés aux clercs religieux au milieu et les travailleurs laïcs en bas près de la rivière.

De rares documents mentionnent qu'en 1105, une petite chapelle était bâtie dans un abri de la falaise au lieu-dit Rupis Amatoris, à la limite des territoires des abbayes bénédictines Saint-Martin de Tulle et Saint-Pierre de Marcilhac.

En 1112, Eble de Turenne, abbé de Tulle, s'installe à Rocamadour. En 1119, une première donation est faite par Eudes, comte de la Marche. En 1148, un premier miracle est annoncé. Le pèlerinage à Marie attirait les foules. La statue de la Vierge noire est datée du XIIe siècle. Géraud d'Escorailles, abbé de 1152 à 1188, fit construire les édifices religieux, financés par les dons des visiteurs. Les travaux furent terminés à la fin du XIIe siècle.

Rocamadour bénéficia déjà d'une renommée européenne comme l'atteste le Livre des Miracles du XIIe siècle[51] écrit par un moine du sanctuaire et reçut de nombreux pèlerins. En 1159, Henri II, époux d'Aliénor d'Aquitaine vint à Rocamadour remercier la Vierge pour sa guérison.

En 1166, en voulant inhumer un habitant, on découvrit un corps intact, présenté comme celui de saint Amadour. Rocamadour avait trouvé son saint. Au moins quatre récits, plus ou moins teintés de légende, présentèrent saint Amadour comme un personnage proche de Jésus. En 1183, Henri le Jeune et son frère Geoffroy, en rébellion contre leur propre frère Richard Cœur de Lion, pénètrent en Poitou et saccagent tout sur leur passage. Henri pille alors le sanctuaire de Rocamadour et est emporté par une maladie foudroyante en quelques jours peu après son méfait[52].

En 1211, le légat pontifical pendant la croisade des Albigeois, Arnaud Amalric, vint passer l'hiver à Rocamadour. De plus, en 1291, le pape Nicolas IV accorda trois bulles d'indulgence d'un an et quarante jours aux visiteurs du site. La fin du XIIIe siècle voit l'apogée du rayonnement de Rocamadour et l'achèvement des constructions. Le château est protégé par trois tours, un large fossé et de nombreux guetteurs[50].

Le déclin[modifier | modifier le code]

En 1317, les moines quittent Rocamadour. Le site est alors administré par un chapître de chanoines nommés par l'évêque.

Au XIVe siècle, un refroidissement climatique, des famines, des épidémies comme la peste noire ravagent l'Europe.

En 1427, une reconstruction est amorcée mais sans moyens financiers ni humains. Un énorme rocher écrase la chapelle Notre-Dame qui est reconstruite, en 1479, par Denys de Bar, évêque de Tulle[53].

Par la suite, lors des guerres de Religion, le passage iconoclaste de mercenaires protestants en 1562 provoque la destruction des édifices religieux et de leurs reliques[54]. Les chanoines décrivent, dans une supplique au pape Pie IV en 1563, les dégâts causés : « Ils ont, ô douleur ! tout saccagé ; ils ont brûlé et pillé ses statues et ses tableaux, ses cloches, ses ornements et joyaux, tout ce qui était nécessaire au culte divin… ». Les reliques sont profanées et détruites, y compris le corps de saint Amadour. Selon les témoins, le capitaine protestant Bessonie le rompt à coups de marteau de forgeron en disant : « Je vais te briser, puisque tu n'as pas voulu brûler ». Les capitaines Bessonie et Duras tireront, au profit de l'armée du prince de Condé, la somme de 20 000 livres de tout ce qui composait le trésor de Notre-Dame depuis le XIIe siècle[55].

Le site fut une nouvelle fois pillé sous la Révolution.

Les reconstructions du XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Édifices reconstruits au XIXe siècle.

Au début du XIXe siècle, les sanctuaires de Rocamadour étaient dans un état de délabrement important, des arbres poussaient dans le grand escalier, la plupart des commerçants étaient partis[50]. Trois sanctuaires étaient en service (églises Saint-Sauveur et Saint-Amadour, chapelle Notre-Dame), deux étaient en mauvais état (Saint-Michel et Saint-Blaise), les deux autres étaient en ruines (Sainte-Anne et Saint-Jean-Baptiste). La toiture de l'église Saint-Sauveur était à refaire, le mur extérieur de la face du midi accusait un surplomb de trente centimètres sous la poussée des voûtes surchargées de gravats[56]. En 1831, Jacques-Antoine Delpon écrivait : « Tout annonce que cet oratoire célèbre ne subsistera pas longtemps »[57].

le sanctuaire avant sa restauration

Une volonté politique pour la conservation des monuments historiques se fit jour en France. Le , M. Baumes, préfet du Lot, écrivit une lettre pour demander une aide urgente au ministre de l'Intérieur. Il y joignit un devis, qui s'élevait à 8 500 francs, établi en 1822 par l'abbé Caillaux. Cette lettre resta sans réponse. Une liste des monuments fut dressée pour le Lot, la chapelle de Rocamadour y apparut prioritaire, mais aucun financement ne fut accordé par l'État ou par la municipalité de Rocamadour, ruinée par un procès.

Début 1855, Jean-Jacques Bardou, évêque de Cahors, eut l'idée de lancer une grande loterie pour rassembler des fonds. Le ministère de l'Intérieur imposa comme préalable l'établissement de plans et de devis pour les travaux. L'architecte départemental réalisa ces documents et évalua la dépense prévisible à 318 819,71 francs. Trois tirages eurent lieu : le , le et le . 600 000 billets de 1 franc furent émis mais la loterie ne rapporta que 84 624,63 francs, soit le quart de la somme nécessaire aux travaux.

L'abbé Jean-Baptiste Chevalt, prêtre architecte et archéologue du diocèse de Montauban, fut chargé par Jean-Jacques Bardou de la conduite des travaux, qui débutèrent en 1858. En l'absence de financement public et pour éviter de nouveaux retards, l'évêque refusa de soumettre les travaux au contrôle de la commission des monuments historiques, d'où d'importantes tensions que tempéra le préfet du Lot.

Le château de Rocamadour reconstruit au XIXe siècle.

Les travaux concernèrent toute la cité religieuse et le château. L'abbé Chevalt dut faire face à de nombreuses difficultés pendant le déroulement du chantier :

  • terrain en forte pente (60 degrés) et d'accès difficile, qui nécessita l'installation d'une grue et de deux voies ferrées en va-et-vient sur le plan incliné ;
  • embauche d'ouvriers et concurrence du chantier de chemin de fer ;
  • approvisionnement difficile en machines et produits provenant de Toulouse ;
  • négociations houleuses avec les propriétaires et boutiquiers pour l'achat de terrains ;
  • blessure d'un riverain et d'ouvriers ; l'abbé Chevalt fut lui-même blessé lors de l'effondrement d'un échafaudage élevé en août 1872 et qui coûta la vie à un de ses employés ;
  • épuisement des revenus de la loterie le  ; les revenus provinrent alors du magasin de Marie (vente d'objet pieux), des offrandes des troncs et des donations ;
  • instabilité des terrains de la combe au nord des églises (actuel chemin de croix). En 1865, l'abbé Chevalt signala aux autorités des fissures importantes en haut de la combe au nord des églises. L'ingénieur Billard étudia la question et montra que les eaux de la fontaine municipale n'étaient plus canalisées et détrempaient la couche de terrain argileuse en aval. La municipalité de Rocamadour ne réagit pas jusqu'à l'éboulement du qui écrasa la grange et la cave de l'aubergiste Lafon et entraîna le petit chemin de fer et les murs du chantier. Un procès fut engagé contre la municipalité et l'administration du pèlerinage. Le , malgré les arguments techniques, les religieux furent condamnés, à Gourdon puis en appel à Agen le , à indemniser la victime et à effectuer les travaux de soutènement.

À la fin de l'été 1872, les gros travaux de restauration furent terminés.

Le pèlerinage de Rocamadour[modifier | modifier le code]

La Vierge noire de Rocamadour
Pèlerinage de Rocamadour au début du XIXe siècle
La Chapelle Notre-Dame au XVIIIe siècle

L'épreuve finale du pèlerinage consistait à gravir à genoux les 216 marches conduisant à la cité religieuse (qui comprend sept églises, et douze autres que les restaurations du XIXe siècle n'ont pu relever). Enfin parvenus à l'intérieur des sanctuaires après cette ascension, les pèlerins laissaient en ex-voto divers objets. Les plus connus restent les fers de condamnés libérés de leurs chaînes, les bateaux de marins sauvés et reconnaissants, ou les plaques de marbre gravées et accrochées au mur de la chapelle aux XIXe siècle et XXe siècle. L'insigne des pèlerins est la sportelle.

Bien plus que présentant les reliques du corps d'Amadour, le succès du site vint des miracles de la Vierge noire dont la cloche miraculeuse signalait par son tintement le sauvetage en mer de marins. Cette reconnaissance du monde des marins valut à Notre Dame de Rocamadour d'être vénérée dans plusieurs chapelles comme au Finistère ou au Québec. L'Église encouragea également ce pèlerinage par l'attribution à perpétuité d'indulgences plénières aux personnes qui recevraient les sacrements de la pénitence et de la communion à Rocamadour. Les plus célèbres sont celles du Grand Pardon de Rocamadour, lorsque la Fête-Dieu arrive, assez exceptionnellement, le jour de la Saint Jean-Baptiste (24 juin). Les jours de grands pardons où l'indulgence plénière est accordée, plus ou moins 30 000 personnes peuvent se presser à Rocamadour.

Outre les détails concernant le pèlerinage et les pèlerins, le Livre des Miracles de Notre-Dame de Rocamadour, dont le manuscrit daterait de 1172, renferme nombre de renseignements sur la vie au Moyen Âge, mille traits de mœurs sur les hommes et les femmes de cette époque, tout un vécu populaire, qui font l'histoire. Outre les circonstances qui ont entouré l’essor tout à fait exceptionnel du pèlerinage, Jean Rocacher évoque les points essentiels que contient ce texte : signification du miracle dans la mentalité médiévale, aspects médicaux, spiritualité et doctrine mariale, intérêt historique signalé entre autres par des événements précis tels que l’ordalie imposée à l’infante de Navarre, Sancha, épouse de Gaston V de Béarn. Il existe une réédition du Livre des Miracles de Notre-Dame de Rocamadour présentée et annotée par Jean Rocacher (professeur émérite à l’Institut catholique de Toulouse), avec une préface de Régine Pernoud, chez l'éditeur Le Pérégrinateur.

Les tribunaux ecclésiastiques, et parfois les tribunaux civils, ont fréquemment imposé le pèlerinage de Rocamadour. C'était une grande pénitence, infligée surtout aux hérétiques albigeois qui passaient pour haïr la Mère de Dieu. Mais les pèlerinages n'étaient pas toujours un but d'actions pieuses : les seigneurs, les consuls des villes aimaient à se placer sous la protection de Notre-Dame pour conclure un traité ou signer une charte.

Rocamadour possède un pèlerinage très ancien à la Vierge Marie sous l'apparence d'une Vierge noire dont le corps était autrefois couvert de plaques d'argent, puis d'un manteau, comme Notre Dame du Puy ou Notre Dame de la Daurade à Toulouse. Cette statue est dans l'une des chapelles dans les sanctuaires à pic, sur les gorges de l'Alzou

C'est aussi ici que selon une version, l'épée de Roland, Durandal, aurait été transportée par l'archange saint Michel.

En août 2016, le sanctuaire fêta les 850 ans de la découverte du corps intact de saint Amadour. Après le pèlerinage annuel qui se tient du 22 au 25 août, les fidèles pourront de nouveau se recueillir devant les reliques du saint de façon permanente[58].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Nouvelle mairie en construction

Depuis le 1er janvier 2015, la commune de Rocamadour a rejoint la Communauté de communes Causses et vallée de la Dordogne.

En mars 2001, la ville s'est singularisée en élisant au conseil municipal, en tête de tous les candidats, le producteur et présentateur de télévision Patrick de Carolis, qui a des attaches dans la commune, avec pour intention d'en faire son nouveau maire. Toutefois, Patrick de Carolis, qui n'était pas candidat à l'élection municipale, a décliné l'offre qui lui était faite mais fut conseiller municipal pendant quelques années.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[59]
Période Identité Étiquette Qualité
1801   Pierre Vidal    
1813   Bouzon    
1816   Joseph Bouson    
1825   Jean-pierre Bouzon    
10.08.1840   Charles Montmaur (de)    
27.06.1844   Claude Vitrac    
1847   Antoine Ortal    
18.02.1848   Antoine Delnaud    
14.05.1871   Raymond Jouclas    
19.02.1874   Antoine Delnaud    
27.06.1876   Antoine Atquie    
21.01.1879   Louis Montmaur (de)    
15.04.1899   Julien Vedrennes    
11.02.1906   Paul Delnaud    
19.05.1912   René Gautier    
10.10.1919   Henri Constant    
19.05.1929   André Niederlender    
31.03.1943   Edouard Delpech    
mars 1971 2001 André Jallet[60]    
mars 2001 2008 Annick Leymarie    
mars 2008 juillet 2020 Pascal Jallet    
octobre 2020 En cours Mme Dominique Lenfant[61]    
Les données manquantes sont à compléter.

Finances locales[modifier | modifier le code]

Cette section est consacrée aux finances locales de Rocamadour de 2000 à 2018[Note 6].

Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de 500 à 2 000 habitants de 500 à 2 000 hab appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la même strate fiscale.

Budget général[modifier | modifier le code]

Pour l'exercice 2018, le compte administratif du budget municipal de Rocamadour s'établit à 1 018 730  en dépenses et 1 179 010  en recettes :

  • les dépenses se répartissent en 848 630  de charges de fonctionnement et 170 100  d'emplois d'investissement ;
  • les recettes proviennent des 951 190  de produits de fonctionnement et de 227 820  de ressources d'investissement.

Fonctionnement[modifier | modifier le code]

T1p - Section de fonctionnement de Rocamadour en 2018
Rocamadour
(€/hab.)
Strate
(€/hab.)
Résultat comptable 158  146  Picto disque blanc : écart nul
Charges de personnels 627  274  Picto disque bleu : écart fort
Achats et charges ext. 308  198  Picto disque bleu : écart fort
contingents 242  45  Picto disque bleu : écart fort
subventions versées 17  26  Picto disque bleu : écart fort
charges financières 16  18  Picto cercle bleu : écart moyen
Impôts locaux 570  307  Picto disque bleu : écart fort
dotation globale de fonctionnement 237  147  Picto disque bleu : écart fort
Autres impôts 73  51  Picto disque bleu : écart fort
Écart par rapport à la moyenne de la strate :
Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

Pour Rocamadour en 2018, la section de fonctionnement[Note 7] se répartit en 848 630  de charges (1 304  par habitant) pour 951 190  de produits (1 461  par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 102 560  (158  par habitant) :

  • le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 8] pour 408 000  (48 %), soit 627  par habitant, ratio supérieur de 129 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (274  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 546  par habitant en 2016 et un maximum de 627  par habitant en 2018. Viennent ensuite les groupes des achats et charges externes[Note 9] pour 24 %, des contingents[Note 10] pour 19 %, des subventions versées[Note 11] pour 1 % et finalement celui des charges financières[Note 12] pour 1 % ;
  • la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 13] pour une valeur totale de 371 000  (39 %), soit 570  par habitant, ratio supérieur de 86 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (307  par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio augmente de façon continue de 492  à 569  par habitant. Viennent ensuite de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 14] pour 16 % et des autres impôts[Note 15] pour 19 %.

La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2017.

Évolution des produits et charges de fonctionnement de 2000 à 2018[modifier | modifier le code]
G1a - Évolution des produits de fonctionnement pour Rocamadour
Valeurs en millier d'euros (k€)
Rocamadour, Valeur totale : Point bleu Impôts Locaux Point rouge autres impôts et taxes Point noir dotation globale de fonctionnement
G1b1 - Évolution des charges de personnel et externes pour Rocamadour
Valeurs en millier d'euros (k€)
Rocamadour, Valeur totale : Point bleu Charges de personnel Point rouge achats et charges externes
G1b2 - Évolution des charges financières et des subventions versées pour Rocamadour
Valeurs en millier d'euros (k€)
Rocamadour, Valeur totale : Point vert charges financières Point noir subventions versées

Fiscalité communale[modifier | modifier le code]

T2p - Fiscalité de Rocamadour en 2018
Rocamadour
(%)
Strate
(%)
Taxe d'habitation 9,26 12,34 Picto cercle bleu : écart moyen
Taxe foncière sur le bâti 25,20 15,41 Picto disque bleu : écart fort
Taxe foncière sur le non bâti 149,04 43,70 Picto disque bleu : écart fort
Écart par rapport à la moyenne de la strate :
Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

Le tableau T2p compare les taux d'imposition locaux à ceux des autres communes de la même strate fiscale.

Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Rocamadour. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2017 :

Investissement[modifier | modifier le code]

T3p - Investissement de Rocamadour en 2018
Rocamadour
(€/hab.)
Strate
(€/hab.)
Remboursements d'emprunts 155  68  Picto disque bleu : écart fort
Dépenses d'équipement 102  307  Picto disque bleu : écart fort
Nouvelles dettes 42  70  Picto disque bleu : écart fort
fctva 20  36  Picto disque bleu : écart fort
subventions reçues 19  81  Picto disque bleu : écart fort
Écart par rapport à la moyenne de la strate :
Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

Cette section détaille les investissements[Note 16] réalisés par la commune de Rocamadour.

Les emplois d'investissement en 2018 comprenaient par ordre d'importance :

  • des remboursements d'emprunts[Note 17] pour une somme de 101 000  (59 %), soit 155  par habitant, ratio supérieur de 128 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (68  par habitant). Sur la période 2014 - 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 154  par habitant en 2018 et un maximum de 233  par habitant en 2015 ;
  • des dépenses d'équipement[Note 18] pour une valeur totale de 66 000  (39 %), soit 102  par habitant, ratio inférieur de 67 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (307  par habitant).

Les ressources en investissement de Rocamadour se répartissent principalement en :

  • nouvelles dettes pour une valeur de 27 000  (12 %), soit 42  par habitant, ratio inférieur de 40 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (70  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 41  par habitant en 2018 et un maximum de 185  par habitant en 2015 ;
  • fonds de Compensation pour la TVA pour un montant de 13 000  (6 %), soit 20  par habitant, ratio inférieur de 44 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (36  par habitant).
Évolution de l'investissement de 2000 à 2018[modifier | modifier le code]
G3a - Évolution des emplois d'investissement pour Rocamadour
Valeurs en millier d'euros (k€)
Rocamadour, Valeur totale : Point bleu Dépenses d'équipement Point vert Remboursements d'emprunts
G3b - Évolution des ressources d'investissement pour Rocamadour
Valeurs en millier d'euros (k€)
Rocamadour, Valeur totale : Point rouge Nouvelles dettes Point bleu subventions reçues Point vert Fonds de compensation pour la TVA

Endettement[modifier | modifier le code]

T4p - Endettement et capacité d'autofinancement de Rocamadour en 2018
Rocamadour
(€/hab.)
Strate
(€/hab.)
Encours de la dette 865  615  Picto disque bleu : écart fort
annuité de la dette 171  86  Picto disque bleu : écart fort
Capacité d'autofinancement 173  156  Picto cercle bleu : écart moyen
Écart par rapport à la moyenne de la strate :
Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ; Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ; Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

L'endettement de Rocamadour au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 19], l'annuité de la dette[Note 20] et sa capacité de désendettement[Note 21] :

  • l'encours de la dette pour une valeur de 563 000 , soit 865  par habitant, ratio supérieur de 41 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (615  par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio diminue de façon continue de 1 202  à 864  par habitant ;
  • l'annuité de la dette pour un montant de 111 000 , soit 171  par habitant, ratio supérieur de 99 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (86  par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 170  par habitant en 2018 et un maximum de 279  par habitant en 2015 ;
  • la capacité d'autofinancement (CAF) pour un montant de 112 000 , soit 173  par habitant, ratio supérieur de 11 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (156  par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 139  par habitant en 2014 et un maximum de 241  par habitant en 2017. La capacité de désendettement est d'environ 5 années en 2018. Sur une période de 19 années, ce ratio présente un minimum d'environ 3 années en 2017 et un maximum très élevé, de plus de 50 années en 2008.
Évolution de la capacité d'autofinancement (CAF) et de l'encours de la dette de 2000 à 2018[modifier | modifier le code]

Les courbes G4a et G4b présentent l'historique des dettes de Rocamadour.

G4a - Capacité d'autofinancement et encours total de la dette de Rocamadour
Valeurs en euros
Rocamadour, Par habitant : Point bleu CAF Point rouge Encours total de la dette
G4b - Nombre d'années pour rembourser la dette en fonction de la CAF de Rocamadour
Valeurs en années
Rocamadour, : Point bleu Ratio = Encours de la dette / CAF

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[63].

En 2021, la commune comptait 611 habitants[Note 22], en diminution de 2,71 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0551 6957721 3601 3141 3771 4821 5631 630
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6401 6461 6271 5731 6071 5451 5091 3881 246
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1791 1841 048838872800813744806
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
660625599627627614630633637
2017 2021 - - - - - - -
606611-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee à partir de 2006[65].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Festivals[modifier | modifier le code]

Festival « Les éclectiques ».[modifier | modifier le code]

Ce festival a été créé par Patrick de Carolis en 2001, dans le cadre de l'association « Les Amis de Rocamadour »[66],[67],[68].

Festival de Rocamadour[modifier | modifier le code]

Depuis 2006 a lieu chaque année pendant l'été le « Festival de Cantica Sacra de Rocamadour », devenu « Festival de Rocamadour » et consacré à la musique sacrée. Plusieurs concerts sont organisés à cette occasion au sein de la basilique Saint-Sauveur[69] ainsi que des visites musicales de la ville[70] et un stage de chant choral.

Santé[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 261 ménages fiscaux[Note 23], regroupant 558 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 590 [I 4] (20 740  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 4,6 % 6,2 % 6,8 %
Département[I 7] 7,3 % 8,9 % 9,6 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 374 personnes, parmi lesquelles on compte 74,3 % d'actifs (67,5 % ayant un emploi et 6,8 % de chômeurs) et 25,7 % d'inactifs[Note 24],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 511 emplois en 2018, contre 517 en 2013 et 536 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 263, soit un indicateur de concentration d'emploi de 194,7 %, et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,6 %[I 10].

Sur ces 263 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 190 travaillent dans la commune, soit 72 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 62,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 8,6 % s'y rendent à deux-roues, à vélo ou à pied et 29,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

177 établissements[Note 25] sont implantés à Rocamadour au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteurs d'activités et compare les ratios avec ceux du département[Note 26],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 177 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
22 12,4 % (14 %)
Construction 8 4,5 % (13,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
107 60,5 % (29,9 %)
Information et communication 1 0,6 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 2 1,1 % (2,8 %)
Activités immobilières 13 7,3 % (3,5 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
13 7,3 % (13,5 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
4 2,3 % (12 %)
Autres activités de services 7 4 % (8,7 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 60,5 % du nombre total d'établissements de la commune (107 sur les 177 entreprises implantées à Rocamadour), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal et qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[71] :

  • Entreprise Luc Delnaud : travaux de menuiserie bois et PVC (2 642 k€)
  • B4Camp : terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (577 k€)
  • Biscuiterie Chocolaterie De Rocamadour : fabrication de biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation (548 k€)
  • Etablissements Sirieys : commerce de voitures et de véhicules automobiles légers (268 k€)
  • La Noyeraie : hôtels et hébergement similaire (20 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans les causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[72]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 27] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 46 47 30 26
SAU[Note 28] (ha) 1 364 2 553 2 439 2 222

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 46 lors du recensement agricole de 1988[Note 29] à 47 en 2000 puis à 30 en 2010[74] et enfin à 26 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 43 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[75],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 1 364 ha en 1988 à 2 222 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement, la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 30 à 85 ha[74].

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Rocamadour a donné son nom à un petit fromage de chèvre, le rocamadour, AOC depuis 1996. Le rocamadour est également appellation d'origine protégée (AOP), l'équivalent européen de l'AOC, depuis 1999.

Secteur tertiaire ou activités de service[modifier | modifier le code]

Rocamadour possède un bureau de poste et de nombreux commerces.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'un des plus beaux villages de France ;
  • 2e site de France ;

Monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

L'ensemble des édifices religieux de la Cité religieuse[76],[77] ont été classés au titre des monuments historiques le [78],[79] ;

Autres édifices religieux :

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

  • Le moulin du Saut ;
  • Hameau de l'Hospitalet : ruines de l'ancien hôpital, chapelle ;
  • Hameau de Mayrinhac-le-Francal : ancienne possession de l'abbaye de Tulle où on peut voir l'église prieurale Saint-Martin et des maisons médiévales[88] ;
  • La vue de tout en haut de la falaise.

Dolmens[modifier | modifier le code]

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Sentiers de grande randonnée[modifier | modifier le code]

Rocamadour se situe sur quatre sentiers de grande randonnée :

Musées[modifier | modifier le code]

Musée d'art sacré Francis Poulenc[modifier | modifier le code]

Un premier musée consacré à la présentation des objets de culte du sanctuaire a ouvert en 1968 dans le palais épiscopal rénové au XIXe siècle. L'intérêt de la collection conservée a conduit à la décision de rénover le musée en 1990. Le musée rénové a ouvert en juin 1996. Le musée est un témoin de l'histoire du pèlerinage à la Vierge de Rocamadour. Il présente sur cinq niveaux une centaine d'œuvres d'art sacré offertes au sanctuaire et qui ont pu être sauvegardées malgré les pillages du sanctuaire[89].

Musée La maison des abeilles[modifier | modifier le code]

Lieu d'exposition sur la vie des abeilles domestiques et le métier d'apiculteur. Le musée présente les instruments et les techniques de l'apiculteur d'hier et d'aujourd'hui avec une exposition de ruches anciennes[90][réf. à confirmer].

La Féerie Autour du Rail (disparu)[modifier | modifier le code]

La Féerie Autour du Rail était un grand spectacle d'automates miniatures animés. Après 22 ans d'activité, un incendie ravagea les lieux et détruisit 30 années de travail.

Parcs zoologiques[modifier | modifier le code]

Salle de spectacle[modifier | modifier le code]

Le Café Théâtre Côté Rocher présente des spectacles d'humour, des comédies, des seuls-en-scène (« One-man-shows »). Il est parrainé depuis 2008 par l'acteur Patrick Sébastien qui y joue régulièrement ses propres pièces[93].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Quelques pèlerins célèbres : Roland de Roncevaux - Charles le Bel - Saint Louis - Blanche de Castille - Louis XI - Aliénor d'Aquitaine - Henri II Plantagenêt - Jacques Cartier - Sœur Emmanuelle.

Anecdote[modifier | modifier le code]

Rock Amadour est le titre d'une chanson écrite, composée et interprétée par Gérard Blanchard, ayant connu un grand succès en 1982.

Héraldique[modifier | modifier le code]


Blason de Rocamadour

Les armoiries se décrivent :

  • selon Malte-Brun : « De sinople, au rocher d'or coupé d'argent, et un autre rocher de sable. »[94] ;
  • selon Henry Montaigu : « Écu de gueules à trois rocs d'argent posée deux et un au chef de France (d'azur aux trois fleurs de lys d'or). »[95]

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[43].
  6. Cette section est réalisée à partir des données des données du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministère de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 3.0.0 : Yin Yang Sigma a effectué la synthèse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Rocamadour. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
  7. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
  8. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
  9. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
  10. Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
  11. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
  12. Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
  13. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
  14. Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
  15. Les « autres impôts » couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
  16. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
  17. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
  18. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
  19. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
  20. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
  21. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Rocamadour.
  22. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  23. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  24. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  25. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  26. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  27. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  28. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  29. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[73].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

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  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Rocamadour » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Rocamadour » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
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  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Rocamadour » (consulté le ).
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  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Rocamadour » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

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  4. a et b Carte IGN sous Géoportail
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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