« Jacques Perrin » : différence entre les versions

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| date de décès = 21 avril 2022
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| lieu de décès = {{Arrondissement|17|Paris}} ([[France]])
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| profession = [[Acteur]], [[réalisateur]], [[producteur de cinéma|producteur]]
| profession = [[Acteur]]<br/>[[Réalisateur]] de [[documentaire|documentaires]]<br/>[[Producteur de cinéma|Producteur]]
| films notables = <!-- 4 ou 5 max. ou renvoi vers § Filmographie--> ''[[#Filmographie|voir filmographie détaillée]]''
| films notables = <!-- 4 ou 5 max. ou renvoi vers § Filmographie--> ''[[#Filmographie|voir filmographie détaillée]]''
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'''Jacques Perrin''', né le {{date de naissance|13 juillet 1941}} à [[Paris]] et mort le {{date de décès|21 avril 2022}} dans la même ville, est un [[acteur]], [[réalisateur]] de [[documentaire|documentaires]] et [[producteur de cinéma|producteur]] [[France|français]].
'''Jacques Perrin''', né le {{date de naissance-|13 juillet 1941}} à {{Arrondissement|14|Paris}}, et mort le {{date de décès-|21 avril 2022}} à {{Arrondissement|17|Paris}}, est un [[acteur]], [[réalisateur]] de [[documentaire|documentaires]] et [[producteur de cinéma|producteur]] [[France|français]].


Actif dans le milieu du cinéma français pendant plus de sept décennies, il commence sa carrière comme figurant dans ''[[Les Portes de la nuit]]'' de [[Marcel Carné]], en 1946. Dernier grand acteur de l'[[Cinéma français|âge classique]]<ref>{{Lien web |titre=Ciné-club : Le cinéma français des origines à nos jours |url=https://www.cineclubdecaen.com/analyse/cinemafrancais.htm#:~:text=1%20-%20Les%20origines%20et%20le%20temps%20du%20muet%20:%201895%20-%201929&text=C'est%20le%20d%C3%A9but%20du,%C3%A0%20la%20main%20d%C3%A8s%201897. |site=www.cineclubdecaen.com |consulté le=2023-09-04}}</ref> il va rapidement devenir une des têtes incontournables de la [[nouvelle vague]] aux côtés d'acteurs modèles de l'époque comme [[Jean-Paul Belmondo]], [[Jean-Claude Brialy]], [[Marcello Mastroianni]], et [[Michel Piccoli]]. Artiste complet, il n'a eu de cesse de naviguer entre les différents genres aussi bien la [[comédie musicale]], que les [[Liste de films historiques|films historiques]], les [[Film de guerre|films de guerres]], les [[Drame (cinéma)|drames sociaux]], et les [[Documentaire|documentaires]].
Actif dans le milieu du cinéma français pendant plus de sept décennies, il commence sa carrière comme figurant dans ''[[Les Portes de la nuit]]'' de [[Marcel Carné]], en 1946. Dernier grand acteur de l'[[Cinéma français|âge classique]]<ref>{{Lien web |titre=Ciné-club : Le cinéma français des origines à nos jours |url=https://www.cineclubdecaen.com/analyse/cinemafrancais.htm#:~:text=1%20-%20Les%20origines%20et%20le%20temps%20du%20muet%20:%201895%20-%201929&text=C'est%20le%20d%C3%A9but%20du,%C3%A0%20la%20main%20d%C3%A8s%201897. |site=www.cineclubdecaen.com |consulté le=2023-09-04}}</ref> il va rapidement devenir une des têtes incontournables de la [[Nouvelle Vague]] aux côtés d'acteurs modèles de l'époque comme [[Jean-Paul Belmondo]], [[Jean-Claude Brialy]], [[Marcello Mastroianni]], et [[Michel Piccoli]]. Artiste complet, il n'a eu de cesse de naviguer entre les différents genres aussi bien la [[comédie musicale]], que les [[Liste de films historiques|films historiques]], les [[Film de guerre|films de guerres]], les [[Drame (cinéma)|drames sociaux]], et les [[Documentaire|documentaires]].


Sa filmographie compte certains des plus grands succès du cinéma français :''[[La Vérité (film, 1960)|La Vérité]] (1960), [[Et Satan conduit le bal]]'' , ''[[Journal intime (film, 1962)|Journal Intime]]'' (1962), [[La 317e Section (film)|''La 317e Section'']] (1964), ''[[Les Demoiselles de Rochefort]]'' (1967), ''[[Peau d'Âne (film, 1970)|Peau d'Âne]]'' (1970), ''[[L'Honneur d'un capitaine]]'' (1982), ''[[Cinema Paradiso]]'' (1989), ''[[Le Pacte des loups]]'' (2001), et ''[[Les Choristes (film)|Les Choristes]]'' (2004). Il a tourner sous la direction des plus grands cinéastes de son époque : [[Marcel Carné]], [[Pierre Schoendoerffer]], [[Costa-Gavras]], [[Henri-Georges Clouzot|Henri G. Clouzot]], [[Jacques Demy]], [[Marcel Camus]], [[Christophe Barratier]], [[Christophe Gans]], [[Agnès Varda]] et [[Valerio Zurlini]].
Sa filmographie compte certains des plus grands succès du cinéma français : ''[[La Vérité (film, 1960)|La Vérité]] (1960), [[Et Satan conduit le bal]]'' , ''[[Journal intime (film, 1962)|Journal Intime]]'' (1962), ''[[La 317e Section (film)|{{317e|section}}]]'' (1964), ''[[Les Demoiselles de Rochefort]]'' (1967), ''[[Peau d'Âne (film, 1970)|Peau d'Âne]]'' (1970), ''[[L'Honneur d'un capitaine]]'' (1982), ''[[Cinema Paradiso]]'' (1989), ''[[Le Pacte des loups]]'' (2001), et ''[[Les Choristes (film)|Les Choristes]]'' (2004). Il a tourné sous la direction des plus grands cinéastes de son époque : [[Marcel Carné]], [[Pierre Schoendoerffer]], [[Costa-Gavras]], [[Henri-Georges Clouzot|Henri G. Clouzot]], [[Jacques Demy]], [[Marcel Camus]], [[Christophe Barratier]], [[Christophe Gans]], [[Agnès Varda]] et [[Valerio Zurlini]].


Comme acteur il obtient la [[coupe Volpi|Coupe Volpi de la meilleure interprétation masculine]] à la Mostra de Venise en 1966 pour ''[[Un homme à moitié]].'' Comme producteur il obtient 3 [[César du cinéma|Césars]] en 1997 et 2011 pour deux films documentaires : ''[[Microcosmos : Le Peuple de l'herbe]]'' et ''[[Océans]]''.
Comme acteur il obtient la [[coupe Volpi|Coupe Volpi de la meilleure interprétation masculine]] à la Mostra de Venise en 1966 pour ''[[Un homme à moitié]].'' Comme producteur il obtient trois [[César du cinéma|Césars]] en 1997 et 2011 pour deux films documentaires : ''[[Microcosmos : Le Peuple de l'herbe]]'' et ''[[Océans]]''.


== Biographie ==
== Biographie ==
=== Jeunesse et débuts ===
=== Jeunesse et débuts ===
Jacques André Perrin Simonet naît sous le nom de Jacques André Simonet le {{Date de naissance|13 juillet 1941}} à {{Arrondissement|14|Paris}}<ref name="matchid">{{Lien web |auteur institutionnel=[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |titre=Extrait de l'acte de décès de Jacques-André Perrin-Simonet |url=https://deces.matchid.io/id/z_SwzCZjolYF |site=[[Fichier des personnes décédées#MatchID|MatchID]]}}</ref>{{,}}<ref name="JO">{{Lien web |titre=Journal officiel du 27 mars 2016 - Présidence de la République - Ordre national de la Légion d’honneur - Décret du 25 mars 2016 portant promotion |url=https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000032295673 |site=www.legifrance.gouv.fr |consulté le=2023-01-13 |extrait=Au grade de commandeur […] M. Perrin, né Simonet (Jacques, André), réalisateur et producteur de cinéma. Officier du 7 février 2008.}}</ref>{{,}}<ref>Autorisé à porter dorénavant le nom de : « PERRIN SIMONET », en application du décret du 28 novembre 2003 - Instruction du Procureur de la République de Paris {{n°|04/03146/SP}} du 26 juillet 2004.</ref>, cet « [[wikt:enfant de la balle|enfant de la balle]] » est le fils d'Alexandre Simonet, régisseur à la [[Comédie-Française]] puis souffleur au [[Théâtre national populaire|TNP]] de [[Jean Vilar]], et de la comédienne Marie Perrin<ref name="Lafitte">{{ouvrage|auteur=Jacques Lafitte, Stephen Taylor|titre=Who's Who in France|éditeur=J. Lafitte|date=2003|passage=1498|isbn=|lire en ligne=}}.</ref> (dont il adoptera le patronyme comme nom de scène).
Jacques André Perrin Simonet naît sous le nom de Jacques André Simonet le {{Date de naissance|13 juillet 1941}} à {{Arrondissement|14|Paris}}<ref name="matchid">{{Lien web |auteur institutionnel=[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] |titre=Extrait de l'acte de décès de Jacques-André Perrin-Simonet |url=https://deces.matchid.io/id/z_SwzCZjolYF |site=[[Fichier des personnes décédées#MatchID|MatchID]]}}</ref>{{,}}<ref name="JO">{{Lien web |titre=Journal officiel du {{date|27 mars 2016}} - Présidence de la République - Ordre national de la Légion d’honneur - Décret du {{date|25 mars 2016}} portant promotion |url=https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000032295673 |site=www.legifrance.gouv.fr |consulté le=2023-01-13 |extrait=Au grade de commandeur […] M. Perrin, né Simonet (Jacques, André), réalisateur et producteur de cinéma. Officier du {{date|7 février 2008}}.}}</ref>{{,}}<ref>Autorisé à porter dorénavant le nom de : « PERRIN SIMONET », en application du décret du {{date|28 novembre 2003}} - Instruction du Procureur de la République de Paris {{n°|04/03146/SP}} du {{date|26 juillet 2004}}.</ref>, cet « [[wikt:enfant de la balle|enfant de la balle]] » est le fils d'Alexandre Simonet, régisseur à la [[Comédie-Française]] puis souffleur au [[Théâtre national populaire|TNP]] de [[Jean Vilar]], et de la comédienne Marie Perrin<ref name="Lafitte">{{ouvrage|auteur=Jacques Lafitte, Stephen Taylor|titre=Who's Who in France|éditeur=J. Lafitte|date=2003|passage=1498|isbn=|lire en ligne=}}.</ref> (dont il adoptera le patronyme comme nom de scène).


Jusqu'à l'âge de 11 ans, il est placé en pension. Il obtient son certificat d'études à 14 ans puis occupe plusieurs emplois, comme [[wiktionary:télétypiste|télétypiste]] à [[Air France]] et commis d'épicerie<ref name="Le Monde">{{lien web|url=https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2022/04/21/mort-de-jacques-perrin-comedien-et-chevalier-blanc-de-la-production-independante_6123156_3382.html|titre=Mort de Jacques Perrin, comédien et chevalier blanc de la production indépendante|date=21 avril 2022|auteur=Véronique Cauhapé|site=lemonde.fr|consulté le=21 avril 2022}}.</ref>.
Jusqu'à l'âge de {{nobr|11 ans}}, il est placé en pension. Il obtient son certificat d'études à {{nobr|14 ans}} puis occupe plusieurs emplois, comme [[wiktionary:télétypiste|télétypiste]] à [[Air France]] et commis d'épicerie<ref name="Le Monde">{{lien web|url=https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2022/04/21/mort-de-jacques-perrin-comedien-et-chevalier-blanc-de-la-production-independante_6123156_3382.html|titre=Mort de Jacques Perrin, comédien et chevalier blanc de la production indépendante|date=21 avril 2022|auteur=Véronique Cauhapé|site=lemonde.fr|consulté le=21 avril 2022}}.</ref>.


Dès l’âge de 15 ans, il paraît à la scène puis entre avec une de ses sœurs{{Référence souhaitée|date=13 janvier 2023}}, Pierrette{{Référence souhaitée|date=13 janvier 2023}}, dite [[Eva Simonet]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Hommage à Jacques Perrin du 27 avril au 30 mai 2011 |description=version archivée |url=http://web.archive.org/web/20110516130748/http://www.cinematheque.fr/data/museo/cycles/fichiers/dossierpresse_5128974a-2065-4864-8d46-000000000297.pdf |site=cinematheque.fr |année=2011 |consulté le=3 mai 2022 |nature document=pdf}}</ref>, au [[Conservatoire national supérieur d'art dramatique|Conservatoire d'art dramatique]] dans la classe de [[Jean Yonnel]], qu'il quitte rapidement pour monter sur les planches<ref name="Cinér1">{{Lien web|titre=Jacques Perrin|url=http://cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr/index.php?pk=33536|site=Ciné-ressources}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Jacques Perrin|url=galateefilms.com/jacques-perrin/|site=[[Galatée Films]]}}.</ref>. À la fin des années 1950, il est mousse sur un chalutier en [[mer Méditerranée]]<ref name="Le Monde"/>.
Dès l'âge de {{nobr|15 ans}}, il paraît à la scène puis entre avec une de ses sœurs{{Référence souhaitée|date=13 janvier 2023}}, Pierrette{{Référence souhaitée|date=13 janvier 2023}}, dite [[Eva Simonet]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Hommage à Jacques Perrin du 27 avril au 30 mai 2011 |description=version archivée |url=http://web.archive.org/web/20110516130748/http://www.cinematheque.fr/data/museo/cycles/fichiers/dossierpresse_5128974a-2065-4864-8d46-000000000297.pdf |site=cinematheque.fr |année=2011 |consulté le=3 mai 2022 |nature document=pdf}}</ref>, au [[Conservatoire national supérieur d'art dramatique|Conservatoire d'art dramatique]] dans la classe de [[Jean Yonnel]], qu'il quitte rapidement pour monter sur les planches<ref name="Cinér1">{{Lien web|titre=Jacques Perrin|url=http://cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr/index.php?pk=33536|site=Ciné-ressources}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Jacques Perrin|url=galateefilms.com/jacques-perrin/|site=[[Galatée Films]]}}.</ref>. À la fin des années 1950, il est mousse sur un chalutier en [[mer Méditerranée]]<ref name="Le Monde"/>.


=== Carrière au cinéma ===
=== Carrière au cinéma ===
[[Fichier:C Cardinale et J Perrin film 1961.jpg|vignette|[[Claudia Cardinale]] et Jacques Perrin dans ''[[La Fille à la valise]]'', 1961, de [[Valerio Zurlini]].]]
[[Fichier:C Cardinale et J Perrin film 1961.jpg|vignette|[[Claudia Cardinale]] et Jacques Perrin dans ''[[La Fille à la valise]]'', 1961, de [[Valerio Zurlini]].]]
Si, dès 1958, on l'entrevoit sur une Vespa dans ''[[Les Tricheurs (film)|Les Tricheurs]]'' de [[Marcel Carné]], il obtient son premier rôle important au cinéma dans ''[[La Fille à la valise]]'' de [[Valerio Zurlini]] (1960), puis enchaîne des rôles variés dans des films de [[Henri-Georges Clouzot]] (''[[La Vérité (film, 1960)|La Vérité]]'' en 1960), [[Mauro Bolognini]] (''[[La Corruption]]'' en 1963), [[Costa-Gavras]] (''[[Compartiment tueurs]]'' en 1965). Il joue des rôles de premier plan dans quatre films de [[Pierre Schoendoerffer]] : ''[[La 317e Section (film)|La {{317e}} Section]]'' (1965), ''[[Le Crabe-Tambour (film)|Le Crabe-Tambour]]'' (1977), ''[[L'Honneur d'un capitaine]]'' (1982), et ''[[Là-haut, un roi au-dessus des nuages]]'' (2004). Il est aussi le partenaire principal de [[Catherine Deneuve]] dans ''[[Et Satan conduit le bal|Et Satan conduit de bal]]'' de [[Grisha Dabat]] et [[Roger Vadim]] (1962), comme dans deux films musicaux de [[Jacques Demy]] : ''[[Les Demoiselles de Rochefort]]'' (1967) et ''[[Peau d'Âne (film, 1970)|Peau d'Âne]]'' (1970).
Si, dès 1958, on l'entrevoit sur une Vespa dans ''[[Les Tricheurs (film)|Les Tricheurs]]'' de [[Marcel Carné]], il obtient son premier rôle important au cinéma dans ''[[La Fille à la valise]]'' de [[Valerio Zurlini]] (1960), puis enchaîne des rôles variés dans des films de [[Henri-Georges Clouzot]] (''[[La Vérité (film, 1960)|La Vérité]]'' en 1960), [[Mauro Bolognini]] (''[[La Corruption]]'' en 1963), [[Costa-Gavras]] (''[[Compartiment tueurs]]'' en 1965). Il joue des rôles de premier plan dans quatre films de [[Pierre Schoendoerffer]] : ''[[La 317e Section (film)|La {{317e|Section}}]]'' (1965), ''[[Le Crabe-Tambour (film)|Le Crabe-Tambour]]'' (1977), ''[[L'Honneur d'un capitaine]]'' (1982), et ''[[Là-haut, un roi au-dessus des nuages]]'' (2004). Il est aussi le partenaire principal de [[Catherine Deneuve]] dans ''[[Et Satan conduit le bal|Et Satan conduit de bal]]'' de [[Grisha Dabat]] et [[Roger Vadim]] (1962), comme dans deux films musicaux de [[Jacques Demy]] : ''[[Les Demoiselles de Rochefort]]'' (1967) et ''[[Peau d'Âne (film, 1970)|Peau d'Âne]]'' (1970).


[[Fichier:Cronacafamiliare-Perrin&Mastroianni.png|vignette|gauche|Jacques Perrin avec [[Marcello Mastroianni]] dans ''[[Journal intime (film, 1962)|Journal intime]]'' (1962), de [[Valerio Zurlini]].]]
[[Fichier:Cronacafamiliare-Perrin&Mastroianni.png|vignette|gauche|Jacques Perrin avec [[Marcello Mastroianni]] dans ''[[Journal intime (film, 1962)|Journal intime]]'' (1962), de [[Valerio Zurlini]].]]
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Il prête sa voix à de nombreux films et documentaires dont ''Diana, princesse du peuple''.
Il prête sa voix à de nombreux films et documentaires dont ''Diana, princesse du peuple''.


En {{date-|mars 2022}} sort ''[[Goliath (film)|Goliath]]'', film dans lequel il joue Vanec, un scientifique à la retraite. C'est sa dernière apparition à l'écran.
En {{date|mars 2022}} sort ''[[Goliath (film)|Goliath]]'', film dans lequel il joue Vanec, un scientifique à la retraite. C'est sa dernière apparition à l'écran.


=== Mort ===
=== Mort ===
[[Fichier:Corbillard Jacques Perrin.jpg|vignette|280px|Le corbillard de Jacques Perrin lors de l'hommage rendu à l'[[hôtel des Invalides]] le {{date-|29 avril 2022}}.]]
[[Fichier:Jacques Perrin tombe.jpg|vignette|redresse|Tombe de Jacques Perrin au [[cimetière du Père-Lachaise]] (division 44).]]
Jacques Perrin meurt le {{date-|21 avril 2022}} à {{Arrondissement|17|Paris}}<ref name="matchid"/>, à l'âge de 80 ans<ref name="Le Monde"/>.
Jacques Perrin meurt « paisiblement » le {{date|21 avril 2022}} à {{Arrondissement|17|Paris}}<ref name="matchid"/>, à l'âge de {{nobr|80 ans}}<ref name="Le Monde"/>.


En tant qu'officier dans la réserve citoyenne de la [[Marine nationale (France)|Marine nationale]], avec le grade de [[capitaine de frégate (France)|capitaine de frégate]]<ref>{{lien web|url=https://www.defense.gouv.fr/marine/au-fil-de-l-eau/le-film-oceans-diffuse-ce-soir-sur-france2#.UGH-p7IlAIM.twitter|auteur=Marine nationale|titre=Le film ''Océans'' diffusé ce soir sur France 2|date=25 septembre 2012|site=defense.gouv.fr/marine|consulté le=25 septembre 2012}}.</ref>, ses obsèques se déroulent à l'[[hôtel des Invalides]], dans l'intimité, l'après-midi du {{date-|29 avril 2022-}}. La cérémonie se tient en présence de quelques personnalités telles que la ministre des Armées [[Florence Parly]]<ref>{{lien web|url=https://www.bfmtv.com/people/cinema/hommage-funebre-a-jaques-perrin-vendredi-aux-invalides_AD-202204280601.html|auteur=J.L.|titre=Hommage funèbre à Jacques Perrin vendredi aux Invalides|date=28 avril 2022|site=bfmtv.com|consulté le=29 avril 2022}}.</ref>, les acteurs [[Gérard Jugnot]], [[Macha Méril]], [[François-Xavier Demaison]], [[Anthony Delon]], l'océanographe [[François Sarano]] ou encore le réalisateur [[Costa-Gavras]] et [[Brigitte Macron]]. Ses cendres sont par la suite dispersées en mer<ref>{{lien web|url=https://www.parismatch.com/Culture/Cinema/Olivier-de-Kersauson-Jacques-Perrin-savait-que-les-risques-sont-faits-pour-etre-pris-1804064|auteur=[[Olivier de Kersauson]]|titre=Olivier de Kersauson : “Jacques Perrin savait que les risques sont faits pour être pris”|date=7 mai 2022|site=parismatch.com|consulté le=8 mai 2022}}.</ref>.
En tant qu'officier dans la réserve citoyenne de la [[Marine nationale (France)|Marine nationale]], avec le grade de [[capitaine de frégate (France)|capitaine de frégate]]<ref>{{lien web|url=https://www.defense.gouv.fr/marine/au-fil-de-l-eau/le-film-oceans-diffuse-ce-soir-sur-france2#.UGH-p7IlAIM.twitter|auteur=Marine nationale|titre=Le film ''Océans'' diffusé ce soir sur France 2|date=25 septembre 2012|site=defense.gouv.fr/marine|consulté le=25 septembre 2012}}.</ref>, ses obsèques se déroulent à l'[[hôtel des Invalides]], dans l'intimité, l'après-midi du {{date|29 avril 2022-}}. La cérémonie se tient en présence de quelques personnalités telles que la ministre des Armées [[Florence Parly]]<ref>{{lien web|url=https://www.bfmtv.com/people/cinema/hommage-funebre-a-jaques-perrin-vendredi-aux-invalides_AD-202204280601.html|auteur=J.L.|titre=Hommage funèbre à Jacques Perrin vendredi aux Invalides|date=28 avril 2022|site=bfmtv.com|consulté le=29 avril 2022}}.</ref>, les acteurs [[Gérard Jugnot]], [[Macha Méril]], [[François-Xavier Demaison]], [[Anthony Delon]], l'océanographe [[François Sarano]] ou encore le réalisateur [[Costa-Gavras]] et [[Brigitte Macron]].
Il est ensuite incinéré au [[Crématorium-columbarium du Père-Lachaise|crématorium du Père-Lachaise]] dans la plus stricte intimité. Contrairement à ce qu'a déclaré son ami [[Olivier de Kersauson]], ses cendres ne sont pas dispersées en mer<ref>{{lien web|url=https://www.parismatch.com/Culture/Cinema/Olivier-de-Kersauson-Jacques-Perrin-savait-que-les-risques-sont-faits-pour-etre-pris-1804064|auteur=[[Olivier de Kersauson]]|titre=Olivier de Kersauson : “Jacques Perrin savait que les risques sont faits pour être pris”|date=7 mai 2022|site=parismatch.com|consulté le=8 mai 2022}}.</ref>, mais inhumées au [[cimetière du Père-Lachaise]] (division 44), à quelques mètres d'[[Yves Montand]] et de [[Michel Legrand]], avec lesquels il a œuvré.


=== Vie privée et engagements ===
=== Vie privée et engagements ===
En {{date|septembre 1961}}, pendant le tournage du film ''[[Le Soleil dans l'œil]]'', Jacques Perrin entame une liaison avec sa partenaire de jeu [[Anna Karina]], alors mariée à [[Jean-Luc Godard]]. Cette dernière envisage alors de quitter son époux pour le jeune acteur. Lorsque le réalisateur en est informé, il saccage leur appartement. Le soir même, Anna Karina tente de se suicider avec des barbituriques. Mais Jacques Perrin la découvre à temps et appelle une ambulance. Elle est hospitalisée et sort quelques jours plus tard. Alors que les journaux annoncent que Godard et Karina vont divorcer et que l'actrice va épouser Perrin, celle-ci restera finalement avec son mari pour quelques années encore<ref>{{Lien web|auteur=Ina|titre=1989 Anna Karina se livre aux confidences chez Thierry Ardisson|url=https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/1989-anna-karina-se-livre-aux-confidences-chez-thierry-ardisson|site=ina.fr|date=16-12-2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=France Inter|titre=Le génie de la nouvelle vague Jean-Luc Godard est mort |url=https://www.radiofrance.fr/franceinter/le-genie-de-la-nouvelle-vague-jean-luc-godard-est-mort-6797371|site=www.radiofrance.fr|date=13-09-2022|consulté le=2023-10-14}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur institutionnel = New Wave Film | titre = Anna Karina her life her films|url=http://www.newwavefilm.com/french-new-wave-encyclopedia/anna-karina.shtml|site=newwavefilm.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage|auteur=Antoine de Baecque|titre=Godard : Biographie|éditeur=Fayard/Plutiel|date=2011 ({{1re}} éd. 2010)|isbn=978-2-8185-0132-0}}.</ref>.

Marié à la réalisatrice et productrice Valentine Perrin, ils ont eu deux enfants ensemble : [[Maxence Perrin|Maxence]] (né en 1995) et Lancelot (né en 1999)<ref>{{Lien web|auteur=Gala|titre=Enfants de Jacques Perrin|url=https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/mort-de-jacques-perrin-qui-est-sa-femme-valentine_492111}}.</ref>. Jacques Perrin a eu d'une précédente union un enfant : [[Mathieu Simonet]] (né en 1975)<ref>{{Lien web |auteur=Catherine Balle |titre=Mathieu Simonet sur les traces de son père |url=https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/mathieu-simonet-sur-les-traces-de-son-pere-29-05-2007-2008073180.php |site=leparisien.fr |date=2007-05-28 |consulté le=2023-01-13}}</ref>.
Marié à la réalisatrice et productrice Valentine Perrin, ils ont eu deux enfants ensemble : [[Maxence Perrin|Maxence]] (né en 1995) et Lancelot (né en 1999)<ref>{{Lien web|auteur=Gala|titre=Enfants de Jacques Perrin|url=https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/mort-de-jacques-perrin-qui-est-sa-femme-valentine_492111}}.</ref>. Jacques Perrin a eu d'une précédente union un enfant : [[Mathieu Simonet]] (né en 1975)<ref>{{Lien web |auteur=Catherine Balle |titre=Mathieu Simonet sur les traces de son père |url=https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/mathieu-simonet-sur-les-traces-de-son-pere-29-05-2007-2008073180.php |site=leparisien.fr |date=2007-05-28 |consulté le=2023-01-13}}</ref>.


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== Théâtre ==
== Théâtre ==
* [[1957 au théâtre|1957]] : ''[[César et Cléopâtre (pièce de théâtre)|César et Cléopâtre]]'' de [[George Bernard Shaw]], mise en scène [[Jean Le Poulain]], [[Théâtre de la Ville|théâtre Sarah-Bernhardt]] : Ptolémée
* [[1957 au théâtre|1957]] : ''[[César et Cléopâtre (pièce de théâtre)|César et Cléopâtre]]'' de [[George Bernard Shaw]], mise en scène [[Jean Le Poulain]], [[Théâtre de la Ville - Sarah Bernhardt|théâtre Sarah-Bernhardt]] : Ptolémée
* 1957 : ''[[La Ville dont le prince est un enfant]]'' de [[Henry de Montherlant]] : Souplier (sous le nom de Jacques Simonet) {{commentaire biblio|Enregistrement discographique, grand prix du disque de l'[[Académie Charles-Cros]] 1958}}
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* [[1958 au théâtre|1958]] : ''L'Année du bac'' de [[José-André Lacour]], mise en scène [[Yves Robert (réalisateur)|Yves Robert]], [[théâtre Édouard-VII]]
* [[1958 au théâtre|1958]] : ''L'Année du bac'' de [[José-André Lacour]], mise en scène [[Yves Robert (réalisateur)|Yves Robert]], [[théâtre Édouard-VII]]
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* 1964 : ''[[Filles et Garçons (film)|Filles et Garçons]]'' (''Oltraggio al pudore'') de [[Silvio Amadio]] : Gabriele
* 1964 : ''[[Filles et Garçons (film)|Filles et Garçons]]'' (''Oltraggio al pudore'') de [[Silvio Amadio]] : Gabriele
* 1964 : ''[[La Chance et l'Amour]]'' de [[Claude Berri]], [[Charles Bitsch]] et [[Bertrand Tavernier]] : Marc Bizet
* 1964 : ''[[La Chance et l'Amour]]'' de [[Claude Berri]], [[Charles Bitsch]] et [[Bertrand Tavernier]] : Marc Bizet
* [[1965 au cinéma|1965]] : ''[[La 317e Section (film)|La {{317e}} Section]]'' de [[Pierre Schoendoerffer]] : le sous-lieutenant Torrens
* [[1965 au cinéma|1965]] : ''[[La 317e Section (film)|La {{317e|Section}}]]'' de [[Pierre Schoendoerffer]] : le sous-lieutenant Torrens
* 1965 : ''[[Compartiment tueurs]]'' de [[Costa-Gavras]] : Daniel
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* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[Le Chevalier à la rose rouge]]'' (''Rose rosse per Angelica'') de [[Steno (réalisateur)|Steno]] : Henri de Verlaine
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* 1967 : ''[[Le Grand Dadais]]'' de [[Pierre Granier-Deferre]] : Alain Quesnard
* 1967 : ''[[Le Grand Dadais]]'' de [[Pierre Granier-Deferre]] : Alain Quesnard
* 1967 : ''[[La busca]]'' d'[[Angelino Fons]] : Manuel
* 1967 : ''[[La busca]]'' d'[[Angelino Fons]] : Manuel
* [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Vivre la nuit]]'' de [[Marcel Camus]]
* [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Vivre la nuit]]'' de [[Marcel Camus]] : Philippe
* 1968 : ''[[La Petite Vertu]]'' de [[Serge Korber]] : Ferdinand/Freddy
* 1968 : ''[[La Petite Vertu]]'' de [[Serge Korber]] : Ferdinand/Freddy
* [[1969 au cinéma|1969]] : ''[[Z (film, 1969)|Z]]'' de Costa-Gavras : le photojournaliste
* [[1969 au cinéma|1969]] : ''[[Z (film, 1969)|Z]]'' de Costa-Gavras : le photojournaliste
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Années 2020
Années 2020
* [[2022 au cinéma|2022]] : ''[[Goliath (film)|Goliath]]'' de [[Frédéric Tellier]] : Richard Vannec
* [[2022 au cinéma|2022]] : ''[[Goliath (film)|Goliath]]'' de [[Frédéric Tellier]] : Richard Vannec
* [[2023 au cinéma|2023]] : ''[[Les Derniers Hommes (film)|Les Derniers Hommes]]'' de [[David Oelhoffen]] : narrateur
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* [[1983 à la télévision|1983]] : ''[[Pablo est mort]]'' : Maxime Blanchet
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* [[1985 à la télévision|1985]] : ''[[L'Herbe rouge (téléfilm)|L'Herbe rouge]]'' de [[Pierre Kast]] : M. Brul
* [[1985 à la télévision|1985]] : ''[[L'Herbe rouge (téléfilm)|L'Herbe rouge]]'' de [[Pierre Kast]] : M. Brul
* [[1985 à la télévision|1985]] : ''[[L'Ordre (1985)|L'Ordre]]'' : Justin
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* [[1987 à la télévision|1987]] : ''[[Top Kids]]'' : Émile Levassor
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* [[1989 à la télévision|1989]] : ''[[Manon Roland (téléfilm)|Manon Roland]]'' : [[Jean-Marie Roland de La Platière]]
* [[1989 à la télévision|1989]] : ''[[Manon Roland (téléfilm)|Manon Roland]]'' d'[[Édouard Molinaro]] : [[Jean-Marie Roland de La Platière]]
* [[1992 à la télévision|1992]] : ''[[La Mort au bout des doigts]]'' (''Touch and Die'') : Steuben
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* 1992 : ''[[La Femme de l'amant]]'' : Alain
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* 1992 : ''[[Oh pardon ! tu dormais]]'' : lui
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* [[1994 à la télévision|1994]] : ''[[Le Trajet de la foudre]]'' : Wens
* [[1994 à la télévision|1994]] : ''[[Le Trajet de la foudre]]'' de [[Jacques Bourton]] : Wens
* [[1995 à la télévision|1995]] : ''[[Une petite fille particulière]]'' : Della Santa
* [[1995 à la télévision|1995]] : ''[[Une petite fille particulière]]'' : Della Santa
* 1995 : ''[[Une page d'amour]]'' : le docteur Deberle
* 1995 : ''[[Une page d'amour]]'' de [[Serge Moati]] : le docteur Deberle
* [[1996 à la télévision|1996]] : ''[[Mafia rouge (téléfilm)|Mafia rouge]]'' de [[Michel Sibra]] : « Sitting Bull »
* [[1996 à la télévision|1996]] : ''[[Mafia rouge (téléfilm)|Mafia rouge]]'' de [[Jean-Michel Meurice]] : « Sitting Bull »
* 1996 : ''[[Hold-up en l'air]]'' : Dominique Sagglia
* 1996 : ''[[Hold-up en l'air]]'' : Dominique Sagglia
* [[1997 à la télévision|1997]] : ''[[In fondo a cuore]]'' : le professeur Silvestri
* [[1997 à la télévision|1997]] : ''[[In fondo a cuore]]'' : le professeur Silvestri
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* [[2016 au cinéma|2016]] : ''[[L'Outsider (film, 2016)|L'Outsider]]'' de Christophe Barratier (coproducteur)
* [[2016 au cinéma|2016]] : ''[[L'Outsider (film, 2016)|L'Outsider]]'' de Christophe Barratier (coproducteur)
* [[2018 au cinéma|2018]] : ''[[Mia et le Lion blanc]]'' (coproducteur)
* [[2018 au cinéma|2018]] : ''[[Mia et le Lion blanc]]'' (coproducteur)
* [[2018 au cinéma|2018]] : ''[[Népal, par-delà les nuages]]'', documentaire d'[[Éric Valli]]
* 2018 : ''[[Népal, par-delà les nuages]]'', documentaire d'[[Éric Valli]]
* [[2024 au cinéma|2024]] : ''[[Les Derniers Hommes (film)|Les Derniers Hommes]]'' (producteur) <small>Sorti à titre posthume</small>
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== Distinctions ==
== Distinctions ==
=== Décorations ===
=== Décorations ===
* {{Déco Commandeur de la Légion d'honneur}} (27 mars 2016)<ref name="JO"/> ; officier (décret du {{date-|7 février 2008}}<ref name="JO" />)
* {{Déco Commandeur de la Légion d'honneur}} ({{date|27 mars 2016}})<ref name="JO"/> ; officier (décret du {{date|7 février 2008}}<ref name="JO" />)
* {{Déco Commandeur de l'ordre national du Mérite}}
* {{Déco Commandeur de l'ordre national du Mérite}}
* {{Déco Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres}}
* {{Déco Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres}}
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=== Honneurs ===
=== Honneurs ===
* [[Doctorat honoris causa|Docteur ''honoris causa'']] de l'[[université de Liège]] en 2010<ref>{{Lien archive|titre=Séance de rentrée académique 2010|url=https://www.ulg.ac.be/cms/c_479443/fr/seance-de-rentree-academique-2010|site=Université de Liège|date=|horodatage archive=20160623094834}}.</ref>
* [[Doctorat honoris causa|Docteur ''honoris causa'']] de l'[[université de Liège]] en 2010<ref>{{Lien archive|titre=Séance de rentrée académique 2010|url=https://www.ulg.ac.be/cms/c_479443/fr/seance-de-rentree-academique-2010|site=Université de Liège|date=|horodatage archive=20160623094834}}.</ref>
* [[Peintre officiel de la Marine]] depuis le {{date-|12|mars|2015}} : il est nommé dans le corps des [[Peintre officiel de la Marine|peintres officiels de la Marine]] (POM)<ref>[http://www.colsbleus.fr/articles/4050 « Deux nouveaux POM »], ''Cols bleus'', 13 mars 2015.</ref>. Il est le premier homme d’images animées à faire son entrée dans le corps des POM.
* [[Peintre officiel de la Marine]] depuis le {{date|12|mars|2015}} : il est nommé dans le corps des [[Peintre officiel de la Marine|peintres officiels de la Marine]] (POM)<ref>[http://www.colsbleus.fr/articles/4050 « Deux nouveaux POM »], ''Cols bleus'', 13 mars 2015.</ref>. Il est le premier homme d’images animées à faire son entrée dans le corps des POM.
* [[Académie des beaux-arts (France)|Membre de l'Académie des beaux-arts]] : élu le {{date-|7 décembre 2016}}), dans la section VII : Créations artistiques dans le cinéma et l'audiovisuel. Il est intronisé le {{date-|6 février 2019}}, au fauteuil 5 précédemment occupé par [[Francis Girod]] (1944-2006). Ce fauteuil était resté vacant pendant dix ans<ref>{{Lien web|titre=Jacques Perrin, son installation à l’Académie des beaux-arts, sous la Coupole de l’Institut|url=https://www.nautesdeparis.fr/cinema-sous-la-coupole-de-lacademie-des-beaux-arts-pour-linstallation-de-jacques-perrin/|site=Les Nautes de Paris|date=février 2019}}.</ref>. [[Costa-Gavras]] lui remet son épée et [[Jean-Jacques Annaud]] prononce son discours de réception<ref name="Le Monde"/>.
* [[Académie des beaux-arts (France)|Membre de l'Académie des beaux-arts]] : élu le {{date|7 décembre 2016}}), dans la section VII : Créations artistiques dans le cinéma et l'audiovisuel. Il est intronisé le {{date|6 février 2019}}, au fauteuil 5 précédemment occupé par [[Francis Girod]] (1944-2006). Ce fauteuil était resté vacant pendant dix ans<ref>{{Lien web|titre=Jacques Perrin, son installation à l’Académie des beaux-arts, sous la Coupole de l’Institut|url=https://www.nautesdeparis.fr/cinema-sous-la-coupole-de-lacademie-des-beaux-arts-pour-linstallation-de-jacques-perrin/|site=Les Nautes de Paris|date=février 2019}}.</ref>. [[Costa-Gavras]] lui remet son épée et [[Jean-Jacques Annaud]] prononce son discours de réception<ref name="Le Monde"/>.


=== Récompenses ===
=== Récompenses ===
* [[Mostra de Venise 1966]] : [[coupe Volpi]] du meilleur acteur pour ''[[Un homme à moitié]]'' de [[Vittorio De Seta]]<ref name="Cinér1"/>
* [[Mostra de Venise 1966]] : [[coupe Volpi]] du meilleur acteur pour ''[[Un homme à moitié]]'' de [[Vittorio De Seta]]<ref name="Cinér1"/>
* [[22e cérémonie des César|César 1997]] : [[César du meilleur producteur|meilleur producteur]] pour ''[[Microcosmos : Le Peuple de l'herbe]]''
* [[22e cérémonie des César|César 1997]] : [[César du meilleur producteur|meilleur producteur]] pour ''[[Microcosmos : Le Peuple de l'herbe]]''
* [[7 d'or]] 1997 : meilleure émission culturelle pour ''[[La 25e Heure (émission de télévision)|La {{25e}} Heure]]''
* [[7 d'or]] 1997 : meilleure émission culturelle pour ''[[La 25e Heure (émission de télévision)|La {{25e|Heure}}]]''
* Prix spécial 1999 de l'aide à la création de la [[Fondation Gan pour le cinéma]] pour ''[[Le Peuple migrateur]]''
* Prix spécial 1999 de l'aide à la création de la [[Fondation Gan pour le cinéma]] pour ''[[Le Peuple migrateur]]''
* [[Prix Icare]] décerné en 2002 par l'Association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace (AJPAE)
* [[Prix Icare]] décerné en 2002 par l'Association des journalistes professionnels de l'aéronautique et de l'espace (AJPAE)
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=== Nominations ===
=== Nominations ===
{{…}}-->
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== Hommage ==
== Hommage ==
* En 2011, la [[Cinémathèque française]] lui rend hommage en diffusant plus d'une trentaine de ses films du 27 avril au 30 mai ; une rencontre a lieu le 30 avril<ref>{{Lien web|titre=Jacques Perrin, l'homme aux deux visages|url=https://www.lefigaro.fr/cinema/2011/04/16/03002-20110416ARTFIG00005-jacques-perrin-l-homme-aux-deux-visages.php|site=[[Le Figaro]]|date=16 avril 2011}}.</ref>.
* En 2011, la [[Cinémathèque française]] lui rend hommage en diffusant plus d'une trentaine de ses films du {{date|27 avril}} au {{date|30 mai}} ; une rencontre a lieu le {{date|30 avril}}<ref>{{Lien web|titre=Jacques Perrin, l'homme aux deux visages|url=https://www.lefigaro.fr/cinema/2011/04/16/03002-20110416ARTFIG00005-jacques-perrin-l-homme-aux-deux-visages.php|site=[[Le Figaro]]|date=16 avril 2011}}.</ref>.
* Le cinéma Jacques-Perrin à [[Tarare (Rhône)|Tarare]] porte son nom<ref>{{Lien web |titre=Page Allociné du cinéma Jacques Perrin |url=https://www.allocine.fr/seance/salle_gen_csalle=P0839.html}}</ref>.
* Le cinéma Jacques-Perrin à [[Tarare (Rhône)|Tarare]] porte son nom<ref>{{Lien web |titre=Page Allociné du cinéma Jacques Perrin |url=https://www.allocine.fr/seance/salle_gen_csalle=P0839.html}}</ref>.


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=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* Propos recueillis par Anne Michelet, « Jacques Perrin : “Sans passion, la vie me semblerait bien triste” », ''[[Version Femina]]'' {{numéro|721}}, {{date-|25 janvier 2016}}, {{p.|16-17}}
* Propos recueillis par Anne Michelet, « Jacques Perrin : “Sans passion, la vie me semblerait bien triste” », ''[[Version Femina]]'' {{numéro|721}}, {{date|25 janvier 2016}}, {{p.|16-17}}
* Marcos Uzal, « Jacques Perrin, l'ange de la mélancolie », ''[[Cahiers du cinéma]]'' n°787, mai 2022, p. 69
* Marcos Uzal, « Jacques Perrin, l'ange de la mélancolie », ''[[Cahiers du cinéma]]'' {{|787}}, {{date|mai 2022}}, {{p.|69}}


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
{{Liens}}
{{Liens}}


{{Palette|Coupe Volpi de la meilleure interprétation masculine}}
{{Palette|Coupe Volpi de la meilleure interprétation masculine|Membres de la section de création artistique dans le cinéma et l’audiovisuel de l'Académie des beaux-arts}}
{{Portail|cinéma français|théâtre|télévision française|réalisation audiovisuelle|Paris}}
{{Portail|cinéma français|théâtre|télévision française|réalisation audiovisuelle|Paris}}


{{CLEDETRI:Perrin, Jacques}}
{{CLEDETRI:Perrin, Jacques}}
[[Catégorie:Naissance en juillet 1941]]
[[Catégorie:Naissance dans le 14e arrondissement de Paris]]
[[Catégorie:Académie des beaux-arts (France)]]
[[Catégorie:Académie des beaux-arts (France)]]
[[Catégorie:Acteur ayant incarné Louis XI]]
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[[Catégorie:Acteur français du XXIe siècle]]
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[[Catégorie:Acteur français de cinéma]]
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[[Catégorie:Chevalier des Arts et des Lettres]]
[[Catégorie:Commandeur de l'ordre national du Mérite]]
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[[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur promu en 2016]]
[[Catégorie:Coupe Volpi pour la meilleure interprétation masculine]]
[[Catégorie:Coupe Volpi pour la meilleure interprétation masculine]]
[[Catégorie:Élève du Conservatoire national supérieur d'art dramatique]]
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[[Catégorie:Décès dans le 17e arrondissement de Paris]]
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[[Catégorie:Décès à 80 ans]]
[[Catégorie:Décès à 80 ans]]
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[[Catégorie:Personnalité française incinérée]]
[[Catégorie:Personnalité française incinérée]]
[[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 44)]]

Version du 23 mars 2024 à 10:36

Jacques Perrin
Description de cette image, également commentée ci-après
Jacques Perrin au Festival de Cannes 2009.
Nom de naissance Jacques-André Perrin Simonet
Naissance
Paris 14e (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 80 ans)
Paris 17e (France)
Profession Acteur
Réalisateur de documentaires
Producteur
Films notables voir filmographie détaillée

Jacques Perrin, né le à Paris 14e, et mort le à Paris 17e, est un acteur, réalisateur de documentaires et producteur français.

Actif dans le milieu du cinéma français pendant plus de sept décennies, il commence sa carrière comme figurant dans Les Portes de la nuit de Marcel Carné, en 1946. Dernier grand acteur de l'âge classique[1] il va rapidement devenir une des têtes incontournables de la Nouvelle Vague aux côtés d'acteurs modèles de l'époque comme Jean-Paul Belmondo, Jean-Claude Brialy, Marcello Mastroianni, et Michel Piccoli. Artiste complet, il n'a eu de cesse de naviguer entre les différents genres aussi bien la comédie musicale, que les films historiques, les films de guerres, les drames sociaux, et les documentaires.

Sa filmographie compte certains des plus grands succès du cinéma français : La Vérité (1960), Et Satan conduit le bal , Journal Intime (1962), 317e section (1964), Les Demoiselles de Rochefort (1967), Peau d'Âne (1970), L'Honneur d'un capitaine (1982), Cinema Paradiso (1989), Le Pacte des loups (2001), et Les Choristes (2004). Il a tourné sous la direction des plus grands cinéastes de son époque : Marcel Carné, Pierre Schoendoerffer, Costa-Gavras, Henri G. Clouzot, Jacques Demy, Marcel Camus, Christophe Barratier, Christophe Gans, Agnès Varda et Valerio Zurlini.

Comme acteur il obtient la Coupe Volpi de la meilleure interprétation masculine à la Mostra de Venise en 1966 pour Un homme à moitié. Comme producteur il obtient trois Césars en 1997 et 2011 pour deux films documentaires : Microcosmos : Le Peuple de l'herbe et Océans.

Biographie

Jeunesse et débuts

Jacques André Perrin Simonet naît sous le nom de Jacques André Simonet le à Paris 14e[2],[3],[4], cet « enfant de la balle » est le fils d'Alexandre Simonet, régisseur à la Comédie-Française puis souffleur au TNP de Jean Vilar, et de la comédienne Marie Perrin[5] (dont il adoptera le patronyme comme nom de scène).

Jusqu'à l'âge de 11 ans, il est placé en pension. Il obtient son certificat d'études à 14 ans puis occupe plusieurs emplois, comme télétypiste à Air France et commis d'épicerie[6].

Dès l'âge de 15 ans, il paraît à la scène puis entre avec une de ses sœurs[réf. souhaitée], Pierrette[réf. souhaitée], dite Eva Simonet[7], au Conservatoire d'art dramatique dans la classe de Jean Yonnel, qu'il quitte rapidement pour monter sur les planches[8],[9]. À la fin des années 1950, il est mousse sur un chalutier en mer Méditerranée[6].

Carrière au cinéma

Claudia Cardinale et Jacques Perrin dans La Fille à la valise, 1961, de Valerio Zurlini.

Si, dès 1958, on l'entrevoit sur une Vespa dans Les Tricheurs de Marcel Carné, il obtient son premier rôle important au cinéma dans La Fille à la valise de Valerio Zurlini (1960), puis enchaîne des rôles variés dans des films de Henri-Georges Clouzot (La Vérité en 1960), Mauro Bolognini (La Corruption en 1963), Costa-Gavras (Compartiment tueurs en 1965). Il joue des rôles de premier plan dans quatre films de Pierre Schoendoerffer : La 317e Section (1965), Le Crabe-Tambour (1977), L'Honneur d'un capitaine (1982), et Là-haut, un roi au-dessus des nuages (2004). Il est aussi le partenaire principal de Catherine Deneuve dans Et Satan conduit de bal de Grisha Dabat et Roger Vadim (1962), comme dans deux films musicaux de Jacques Demy : Les Demoiselles de Rochefort (1967) et Peau d'Âne (1970).

Jacques Perrin avec Marcello Mastroianni dans Journal intime (1962), de Valerio Zurlini.

Parallèlement, il fonde en 1968 sa propre société de production, Reggane Films, devenue par la suite Galatée Films. Il produit des films engagés comme ceux de Costa-Gavras, Z en 1968, État de siège en 1972, et Section spéciale en 1974[8]. Jacques Perrin est également le producteur du premier film de Benoît Lamy, La Fête à Jules (1973), sur la révolte des pensionnaires d'une maison de repos, dans lequel Claude Jade et lui interprètent le jeune couple principal.

Tout en continuant à jouer, comme dans Cinema Paradiso en 1989, c'est désormais à la production qu'il se consacre : Microcosmos : Le Peuple de l'herbe en 1995 qui lui vaut le César du meilleur producteur en 1997, Himalaya : L'Enfance d'un chef en 1999, Le Peuple migrateur en 2001, où il participe également à la réalisation.

Il prête sa voix à de nombreux films et documentaires dont Diana, princesse du peuple.

En sort Goliath, film dans lequel il joue Vanec, un scientifique à la retraite. C'est sa dernière apparition à l'écran.

Mort

Tombe de Jacques Perrin au cimetière du Père-Lachaise (division 44).

Jacques Perrin meurt « paisiblement » le à Paris 17e[2], à l'âge de 80 ans[6].

En tant qu'officier dans la réserve citoyenne de la Marine nationale, avec le grade de capitaine de frégate[10], ses obsèques se déroulent à l'hôtel des Invalides, dans l'intimité, l'après-midi du . La cérémonie se tient en présence de quelques personnalités telles que la ministre des Armées Florence Parly[11], les acteurs Gérard Jugnot, Macha Méril, François-Xavier Demaison, Anthony Delon, l'océanographe François Sarano ou encore le réalisateur Costa-Gavras et Brigitte Macron.

Il est ensuite incinéré au crématorium du Père-Lachaise dans la plus stricte intimité. Contrairement à ce qu'a déclaré son ami Olivier de Kersauson, ses cendres ne sont pas dispersées en mer[12], mais inhumées au cimetière du Père-Lachaise (division 44), à quelques mètres d'Yves Montand et de Michel Legrand, avec lesquels il a œuvré.

Vie privée et engagements

En , pendant le tournage du film Le Soleil dans l'œil, Jacques Perrin entame une liaison avec sa partenaire de jeu Anna Karina, alors mariée à Jean-Luc Godard. Cette dernière envisage alors de quitter son époux pour le jeune acteur. Lorsque le réalisateur en est informé, il saccage leur appartement. Le soir même, Anna Karina tente de se suicider avec des barbituriques. Mais Jacques Perrin la découvre à temps et appelle une ambulance. Elle est hospitalisée et sort quelques jours plus tard. Alors que les journaux annoncent que Godard et Karina vont divorcer et que l'actrice va épouser Perrin, celle-ci restera finalement avec son mari pour quelques années encore[13],[14],[15],[16].

Marié à la réalisatrice et productrice Valentine Perrin, ils ont eu deux enfants ensemble : Maxence (né en 1995) et Lancelot (né en 1999)[17]. Jacques Perrin a eu d'une précédente union un enfant : Mathieu Simonet (né en 1975)[18].

Il est également le neveu de l'acteur Antoine Balpêtré (1898-1963)[19] et l'oncle du réalisateur Christophe Barratier, fils de sa sœur Eva.

En 2011, il soutient officiellement le chef Raoni dans sa lutte contre le barrage de Belo Monte[20].

Théâtre

Filmographie

En tant qu'acteur

Cinéma

Années 1940

Années 1950

Années 1960

Années 1970

Années 1980

Années 1990

Années 2000

Années 2010

Années 2020

Documentaires

Télévision

Téléfilms
Séries télévisées

En tant que réalisateur

En tant que producteur

Cinéma

Télévision

Distinctions

Décorations

Honneurs

Récompenses

Hommage

  • En 2011, la Cinémathèque française lui rend hommage en diffusant plus d'une trentaine de ses films du au  ; une rencontre a lieu le [25].
  • Le cinéma Jacques-Perrin à Tarare porte son nom[26].

Notes et références

  1. « Ciné-club : Le cinéma français des origines à nos jours », sur www.cineclubdecaen.com (consulté le )
  2. a et b Insee, « Extrait de l'acte de décès de Jacques-André Perrin-Simonet », sur MatchID
  3. a b et c « Journal officiel du - Présidence de la République - Ordre national de la Légion d’honneur - Décret du portant promotion », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le ) : « Au grade de commandeur […] M. Perrin, né Simonet (Jacques, André), réalisateur et producteur de cinéma. Officier du . »
  4. Autorisé à porter dorénavant le nom de : « PERRIN SIMONET », en application du décret du - Instruction du Procureur de la République de Paris no 04/03146/SP du .
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Voir aussi

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Bibliographie

  • Propos recueillis par Anne Michelet, « Jacques Perrin : “Sans passion, la vie me semblerait bien triste” », Version Femina no 721, , p. 16-17
  • Marcos Uzal, « Jacques Perrin, l'ange de la mélancolie », Cahiers du cinéma no 787, , p. 69

Liens externes