« Université du Québec à Montréal » : différence entre les versions

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{{voir paronymes|Université de Montréal}}
{{Confusion|Université de Montréal}}
{{Infobox Université
{{Infobox Université
| nom = Université du Québec à Montréal
| nom = Université du Québec à Montréal
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| blason = Université du Québec à Montréal Logo.svg
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| taille blason = 175
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| image = Pavillon Judith-Jasmin UQAM 26.JPG
| image = Pavillon Judith-Jasmin UQAM 26.JPG
| fondation = {{date|9 avril 1968|au Québec}}
| fondation = {{date|9 avril 1969|au Québec}}
| type = [[Université publique]]
| type = [[Université publique]]
<!--| affiliation=[[Université du Québec]]-->
| budget = {{nombre|395|millions [[Dollar canadien|$]]}} <small>(2012)</small><ref>{{lien web|url=http://www.salledepresse.uqam.ca/communiques-de-presse-2011/1375-luqam-adopte-son-budget-pour-lannee-2011-2012.html |titre=L’UQAM adopte son budget pour l’année 2011-2012 |website=salledepresse.uqam.ca |consulté le=5 août 2021}}.</ref> et {{nombre|171|millions $}} de dotation (2014)
| dotation =
| ville = [[Montréal]], [[Québec]]
| ville = [[Montréal]], [[Québec]]
| budget = 445,1 millions [[Dollar canadien|CA$]] <ref name=rapport2021>{{Lien web |langue=fr |titre=Résultats financiers 2020-2021 |url=https://rapports-annuels.uqam.ca/2020-2021-resultats-financiers.html |date= |site=uqam.ca }}. </ref>
| campus = Urbain
| pays = {{Canada}}
| pays = {{Canada}}
| langue = [[Français]]
| langue = [[Français]]
| devise = Prenez position
| recteur = [[Stéphane Pallage]]
| rectrice = [[Magda Fusaro]] (en poste depuis le {{date|8 janvier 2018}})
| devise = Au centre de tout.
| personnel enseignant = {{formatnum:2785}}
| étudiants = {{formatnum:39427}} (2020-2021) <ref name=rapport2021/>
| enseignants = {{Formatnum:3276}} ({{Formatnum:1143}} professeurs et {{Formatnum:2124}} chargés de cours (2020-2021)
| étudiants = {{formatnum:37600}} (Hiver 2019)
| premier cycle = {{formatnum:33972}} <small>(2006)</small>
| deuxième cycle = {{formatnum:5075}} <small>(2006)</small>
| troisième cycle = {{formatnum:1479}} <small>(2006)</small>
| affiliation = [[Association des bibliothèques de recherche du Canada]]
| affiliation = [[Association des bibliothèques de recherche du Canada]]
| mascotte =
| équipe sportive = [[UQAM Citadins]]
| web = https://www.uqam.ca
| web = https://www.uqam.ca
| weblabel = www.uqam.ca
| latitude =
| latitude =
| longitude =
| longitude =
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[[Fichier:UQAM-Judith-Jasmin.jpg|vignette|droite|<center>Vue générale du campus central de l'UQAM.</center>]]
[[Fichier:UQAM-Judith-Jasmin.jpg|vignette|droite|<center>Vue générale du campus central de l'UQAM.</center>]]
[[Fichier:UQAM.jpg|vignette|La vue des résidences de l'UQAM.]]
L’'''Université du Québec à Montréal''' ('''UQAM'''<ref>L'institution écrit : « L'acronyme UQAM coiffé de l'accent grave est la signature promotionnelle de l'Université du Québec à Montréal. Il s'agit donc d'un logo et non d'une règle d'écriture. Ainsi, lorsque l'acronyme UQAM est utilisé dans des textes courants, il doit être écrit sans accent. » – [https://servicecom.uqam.ca/normes-et-directives/logo-uqam-et-normes-graphiques.html Utilisation de l'acronyme et du logo UQAM].</ref>) est un établissement d'[[enseignement]] universitaire fondé en [[1969 au Québec|1969]] à [[Montréal]], au Canada. Elle est affiliée à l'[[Université du Québec]] (UQ).


À l'automne 2018, l'université accueillait quelque {{nombre|38883|étudiants}} dans {{nombre|310|programmes}} d'études, dont {{nombre|3859|étudiants}} étrangers provenant de {{nombre|95|pays}}<ref name=uqam>{{Lien web |titre=L'UQAM en chiffres |url=https://uqam.ca/information/chiffres/ |site=www.uqam.ca |date= |consulté le=2019-07-27 }}.</ref>.
L’'''Université du Québec à Montréal''' ('''UQAM'''<ref>L'institution écrit : « L'acronyme UQAM coiffé de l'accent grave est la signature promotionnelle de l'Université du Québec à Montréal. Il s'agit donc d'un logo et non d'une règle d'écriture. Ainsi, lorsque l'acronyme UQAM est utilisé dans des textes courants, il doit être écrit sans accent. » – [https://servicecom.uqam.ca/normes-et-directives/logo-uqam-et-normes-graphiques.html Utilisation de l'acronyme et du logo UQAM].</ref>) est un établissement d'[[enseignement]] universitaire fondé en [[1969 au Québec|1969]] à [[Montréal]], au Canada. Elle est affiliée à l'[[Université du Québec]] (UQ).

À l'automne 2018, l'université accueillait quelque {{nombre|38883|étudiants}} dans {{nombre|310|programmes}} d'études, dont {{nombre|3859|étudiants}} étrangers provenant de {{nombre|95|pays}}<ref name=uqam>{{Lien web |langue= |nom1= |prénom1= |titre=L'UQAM en chiffres |url=https://uqam.ca/information/chiffres/ |site=www.uqam.ca |périodique= |date= |consulté le=2019-07-27 }}.</ref>.


== Histoire ==
== Histoire ==
L'université a été créée le {{date|9 avril 1968|au Québec}} par le [[gouvernement du Québec]]. Elle résulte de la fusion de l'[[École des beaux-arts de Montréal]], du [[Collège Sainte-Marie de Montréal|Collège Sainte-Marie]] et de trois écoles normales<ref>{{Lien web|langue= |auteur1= |titre=UQAM {{!}} À propos de l'UQAM {{!}} Historique |url=https://uqam.ca/information/historique/ |site=www.uqam.ca |périodique= |date= |consulté le=2016-01-12}}.</ref>. « Créée dans la turbulence de la fin des années 1960, elle est l'une des manifestations les plus tangibles des valeurs de la [[Révolution tranquille]]<ref>[[Éric Bédard]], ''Chronique d'une insurrection appréhendée'', Québec, Septentrion, 2020, p. 84.</ref>. »
L'université a été créée le {{date|9 avril 1968|au Québec}} par le [[gouvernement du Québec]]. Elle résulte de la fusion de l'[[École des beaux-arts de Montréal]], du [[Collège Sainte-Marie de Montréal|Collège Sainte-Marie]] et de trois [[École normale (Québec)|écoles normales]]<ref>{{Lien web|titre=UQAM {{!}} À propos de l'UQAM {{!}} Historique |url=https://uqam.ca/information/historique/ |site=www.uqam.ca |date= |consulté le=2016-01-12}}.</ref>. « Créée dans la turbulence de la fin des années 1960, elle est l'une des manifestations les plus tangibles des valeurs de la [[Révolution tranquille]]<ref>[[Éric Bédard (historien)|Éric Bédard]], ''Chronique d'une insurrection appréhendée'', Québec, Septentrion, 2020, p. 84.</ref>. »


=== Démocratisation de l'enseignement supérieur ===
=== Démocratisation de l'enseignement supérieur ===
Avant l'arrivée de l'Université du Québec à Montréal, l'accès à l'éducation supérieure était limité pour les classes populaires francophones. En 1964, la [[commission Parent]] constate un écart important entre le taux de fréquentation universitaire des jeunes anglophones (11 %) et des jeunes francophones (4 %) au Québec. « L'UQAM est donc créée expressément pour venir hausser le taux de diplomation universitaire chez les francophones à Montréal<ref>Frédéric Lacroix, ''Pourquoi la loi 101 est un échec'', Boréal, 2020, p. 109.</ref>. »
Avant l'arrivée de l'Université du Québec à Montréal, l'accès à l'éducation supérieure était limité pour les classes populaires francophones. En 1964, la [[commission Parent]] constate un écart important entre le taux de fréquentation universitaire des jeunes anglophones (11 %) et des jeunes francophones (4 %) au Québec. « L'UQAM est donc créée expressément pour venir hausser le taux de diplomation universitaire chez les francophones à Montréal<ref>Frédéric Lacroix, ''Pourquoi la loi 101 est un échec'', Boréal, 2020, p. 109.</ref>. »


De plus, grâce à la politique d'admission des adultes disposant d'une expérience professionnelle pertinente, la population étudiante a pu s'élargir aux catégories sociales préalablement exclues de l'éducation supérieure, créant ainsi un climat d'ouverture<ref>{{Lien web|langue=fr |titre=UQAM: {{nombre|50|ans}} de démocratisation de l’éducation universitaire |url=https://www.ledevoir.com/societe/education/563910/uqamuqam-50-ans-de-democratisation-de-l-education-universitaire |site=Le Devoir |consulté le=2019-11-01}}.</ref>.
De plus, grâce à la politique d'admission des adultes disposant d'une expérience professionnelle pertinente, la population étudiante a pu s'élargir aux catégories sociales préalablement exclues de l'éducation supérieure, créant ainsi un climat d'ouverture<ref>{{Lien web|langue=fr |titre=UQAM: {{nombre|50|ans}} de démocratisation de l’éducation universitaire |url=https://www.ledevoir.com/societe/education/563910/uqamuqam-50-ans-de-democratisation-de-l-education-universitaire |site=Le Devoir |consulté le=2019-11-01}}.</ref>.


=== Naissance du syndicalisme universitaire ===
=== Naissance du syndicalisme universitaire ===
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=== Patrimoine bâti ===
=== Patrimoine bâti ===
Au milieu des {{lnobr|années 1970}}, la construction du campus de l'Université du Québec à Montréal se confirme dans le quartier Saint-Jacques. La vieille [[église Saint-Jacques de Montréal]] est condamnée et les fidèles sont déplacés vers la [[chapelle Notre-Dame-de-Lourdes de Montréal]]. L'architecte de l'université, [[Dimitri Dimakopoulos]], choisit de respecter les plans de [[John Ostell]] et de [[Victor Bourgeau]] en décidant de greffer la nouvelle construction autour du mur de la nef de l'église donnant sur la [[rue Sainte-Catherine (Montréal)|rue Sainte-Catherine]] et en mettant en relief le clocher et son portail. Ces vestiges sont classés monuments historiques par le gouvernement du Québec. Les pavillons Hubert-Aquin et Judith-Jasmin sont inaugurés en {{date-|septembre 1979}}, marquant les débuts du nouveau campus de l'UQAM<ref>{{Lien web|titre=UQAM {{!}} Service des archives et de gestion des documents {{!}} Ligne du temps (1969 - 1980) |url=https://archives.uqam.ca/histoire-uqam/ligne-temps/15-histoire-uqam/80-ligne-du-temps-1969-1980.html |site=archives.uqam.ca |consulté le=2019-11-01}}.</ref>. Ce campus prendra de l'ampleur au fil des années : le pavillon Thérèse-Casgrain est inauguré à l'automne 1989<ref name="archives.uqam.ca">{{Lien web|titre=UQAM {{!}} Service des archives et de gestion des documents {{!}} Ligne du temps (1981 - 1990) |url=https://archives.uqam.ca/histoire-uqam/ligne-temps/15-histoire-uqam/81-ligne-du-temps-1981-1990.html |site=archives.uqam.ca |consulté le=2019-11-01}}.</ref>. Le pavillon de Danse (ancien pavillon Latourelle), qui sied sur la rue Cherrier, s'ajoute en 1991<ref name="archives.uqam.ca" />. Le pavillon des Sciences de la gestion est inauguré en 1990, et prend le nom J.A. De Sève à partir de 1995<ref>{{Lien web|titre=Pavillon DS - Carte du campus - UQAM |url=https://carte.uqam.ca/pavillon-ds |site=carte.uqam.ca |consulté le=2019-11-01}}.</ref>, il est inauguré officiellement sous cette appellation en 1999<ref>{{Article |langue= |auteur1= |titre=Legault souhaite rencontrer Pettigrew |périodique=Le Devoir |date=16 février 1999 |issn= |lire en ligne=http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2806691 |pages=A3 }}.</ref>. Le pavillon de Mode est inauguré le {{date-|11 mars 2015}} afin d'accueillir l'École supérieure de mode. L'architecte Julia Lianis, signe la modernisation du bâtiment, situé sur la rue Sainte-Catherine<ref>{{Lien web|langue=fr |titre=Inauguration du nouveau pavillon de Mode {{!}} UQAM |url=http://actualites.uqam.ca/2015/inauguration-nouveau-pavillon-ecole-superieure-de-mode-esg-uqam |site=Actualités UQAM |consulté le=2019-11-01}}.</ref>.
Au milieu des {{lnobr|années 1970}}, la construction du campus de l'Université du Québec à Montréal se confirme dans le quartier Saint-Jacques. La vieille [[église Saint-Jacques de Montréal]] est condamnée et les fidèles sont déplacés vers la [[chapelle Notre-Dame-de-Lourdes de Montréal]]. L'architecte de l'université, [[Dimitri Dimakopoulos]], choisit de respecter les plans de [[John Ostell]] et de [[Victor Bourgeau]] en décidant de greffer la nouvelle construction autour du mur de la nef de l'église donnant sur la [[rue Sainte-Catherine (Montréal)|rue Sainte-Catherine]] et en mettant en relief le clocher et son portail. Ces vestiges sont classés monuments historiques par le gouvernement du Québec. Les pavillons Hubert-Aquin et Judith-Jasmin sont inaugurés en {{date-|septembre 1979}}, marquant les débuts du nouveau campus de l'UQAM<ref>{{Lien web|titre=UQAM {{!}} Service des archives et de gestion des documents {{!}} Ligne du temps (1969 - 1980) |url=https://archives.uqam.ca/histoire-uqam/ligne-temps/15-histoire-uqam/80-ligne-du-temps-1969-1980.html |site=archives.uqam.ca |consulté le=2019-11-01}}.</ref>. Ce campus prendra de l'ampleur au fil des années : le pavillon Thérèse-Casgrain est inauguré à l'automne 1989<ref name="archives.uqam.ca">{{Lien web|titre=UQAM {{!}} Service des archives et de gestion des documents {{!}} Ligne du temps (1981 - 1990) |url=https://archives.uqam.ca/histoire-uqam/ligne-temps/15-histoire-uqam/81-ligne-du-temps-1981-1990.html |site=archives.uqam.ca |consulté le=2019-11-01}}.</ref>. Le pavillon de Danse (ancien pavillon Latourelle), qui sied sur la rue Cherrier, s'ajoute en 1991<ref name="archives.uqam.ca" />. Le pavillon des Sciences de la gestion est inauguré en 1990, et prend le nom J.A. De Sève à partir de 1995<ref>{{Lien web|titre=Pavillon DS - Carte du campus - UQAM |url=https://carte.uqam.ca/pavillon-ds |site=carte.uqam.ca |consulté le=2019-11-01}}.</ref>, il est inauguré officiellement sous cette appellation en 1999<ref>{{Article |auteur1= |titre=Legault souhaite rencontrer Pettigrew |périodique=Le Devoir |date=16 février 1999 |lire en ligne=http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2806691 |pages=A3 }}.</ref>. Le pavillon de Mode est inauguré le {{date-|11 mars 2015}} afin d'accueillir l'École supérieure de mode. L'architecte Julia Lianis, signe la modernisation du bâtiment, situé sur la rue Sainte-Catherine<ref>{{Lien web|langue=fr |titre=Inauguration du nouveau pavillon de Mode {{!}} UQAM |url=http://actualites.uqam.ca/2015/inauguration-nouveau-pavillon-ecole-superieure-de-mode-esg-uqam |site=Actualités UQAM |consulté le=2019-11-01}}.</ref>.


== Gouvernance ==
== Gouvernance ==
L'originalité de l'UQAM fut d'abord l'existence d'une double structure séparant la gestion des programmes de premier cycle de celle de ressources professorales. Cela s'est traduit, d'un côté, par l'existence de familles regroupant des modules administrant des programmes de premier cycle et, de l'autre, par la présence de départements chargés de l'encadrement des ressources professorales et des programmes d'études supérieures. L'avantage de cette double structure a été de favoriser l'interdisciplinarité dans les programmes de premier cycle et l'autonomie de gestion des programmes et des ressources<ref>{{Ouvrage|nom1=Bertrand, Denis|titre=Profil organisationnel de l'UQAM|sous-titre=approche théorique et étude comparée|éditeur=[[Presses de l'Université du Québec]]|année=1987|isbn=978-1-4356-8205-4|isbn2=1-4356-8205-X|oclc=289013336|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/289013336|consulté le=2019-11-01}}.</ref>.
L'originalité de l'UQAM fut d'abord l'existence d'une double structure séparant la gestion des programmes de premier cycle de celle de ressources professorales. Cela s'est traduit, d'un côté, par l'existence de familles regroupant des modules administrant des programmes de premier cycle et, de l'autre, par la présence de départements chargés de l'encadrement des ressources professorales et des programmes d'études supérieures. L'avantage de cette double structure a été de favoriser l'interdisciplinarité dans les programmes de premier cycle et l'autonomie de gestion des programmes et des ressources<ref>{{Ouvrage|nom1=Bertrand, Denis|titre=Profil organisationnel de l'UQAM|sous-titre=approche théorique et étude comparée|éditeur=[[Presses de l'Université du Québec]]|année=1987|isbn=978-1-4356-8205-4|isbn2=1-4356-8205-X|oclc=289013336|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/289013336|consulté le=2019-11-01}}.</ref>. En fonction depuis le 27 avril 2023, le recteur actuel est [[Stéphane Pallage]]. Il a auparavant été recteur de l'[[Université du Luxembourg]]<ref>{{Article|langue=fr-CA|titre=UQAM: Le nouveau recteur Stéphane Pallage entre en poste|périodique=La Presse|date=2023-04-27|lire en ligne=https://www.lapresse.ca/actualites/education/2023-04-27/uqam/le-nouveau-recteur-stephane-pallage-entre-en-poste.php|consulté le=2023-08-21}}</ref>.


=== Recteurs de l'Université du Québec à Montréal ===
=== Recteurs de l'Université du Québec à Montréal ===
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|Robert Proulx
|Robert Proulx
|-
|-
|2018-
|2018-2023
|Magda Fusaro
|Magda Fusaro
|-
|2023 (intérim)
|Louis Baron
|-
|Depuis 2023
|[[Stéphane Pallage]]
|}
|}


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==== Commission des études ====
==== Commission des études ====
La commission des études prépare et soumet à l'approbation du conseil d'administration les règlements relatifs à l'enseignement et à la recherche et notamment ceux concernant les procédures régissant les domaines suivants : la structure académique des départements et des facultés ; la création et la modification des programmes ; l'émission des diplômes ; l'attribution des postes de professeurs et l'admission, l'inscription et la gestion des dossiers étudiants<ref name=":0">{{Lien web|langue= |auteur1= |titre=Règlement {{nobr|no. 2}} de régie interne de l'UQAM |url=https://instances.uqam.ca/wp-content/uploads/sites/47/2018/02/REGLEMENT_NO_2.pdf |format=pdf |site= |périodique= |date= |consulté le=}}.</ref>.
La commission des études prépare et soumet à l'approbation du conseil d'administration les règlements relatifs à l'enseignement et à la recherche et notamment ceux concernant les procédures régissant les domaines suivants : la structure académique des départements et des facultés ; la création et la modification des programmes ; l'émission des diplômes ; l'attribution des postes de professeurs et l'admission, l'inscription et la gestion des dossiers étudiants<ref name=":0">{{Lien web|titre=Règlement {{nobr|no. 2}} de régie interne de l'UQAM |url=https://instances.uqam.ca/wp-content/uploads/sites/47/2018/02/REGLEMENT_NO_2.pdf |format=pdf |date= }}.</ref>.


La commission des études se compose des membres suivants nommés par le conseil d’administration : recteur ; vice-recteur à la vie académique ; vice-recteur à la recherche, à la création et à la diffusion ; professeurs (7) ; étudiants (7) ; chargés de cours (3) ; employés de soutien (2) ; registraire<ref name=":0" />.
La commission des études se compose des membres suivants nommés par le conseil d’administration : recteur ; vice-recteur à la vie académique ; vice-recteur à la recherche, à la création et à la diffusion ; professeurs (7) ; étudiants (7) ; chargés de cours (3) ; employés de soutien (2) ; registraire<ref name=":0" />.
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== Cadre urbain ==
== Cadre urbain ==
[[Fichier:Université du Québec à Montréal - tower.JPG|gauche|vignette|<center>Campus de l'université.</center>]]
[[Fichier:Université du Québec à Montréal - tower.JPG|vignette|<center>Campus de l'université.</center>]]
L'UQAM est située au centre-ville de Montréal : le campus central est près de la station de métro à laquelle il donne partiellement son nom ([[Berri-UQAM]]), alors que le Complexe des sciences Pierre-Dansereau est près de la station [[Place-des-Arts (métro de Montréal)|Place-des-Arts]] (où la construction d'un nouveau pavillon a débuté en [[2004]]). Le secteur de l'UQAM et de l'[[Université de Montréal]], à proximité, est appelé « [[Quartier latin de Montréal|Quartier latin]] ».
L'UQAM est située au centre-ville de Montréal : le campus central est près de la station de métro à laquelle il donne partiellement son nom ([[Berri-UQAM]]), alors que le Complexe des sciences Pierre-Dansereau est près de la station [[Place-des-Arts (métro de Montréal)|Place-des-Arts]] (où la construction d'un nouveau pavillon a débuté en [[2004]]). Le secteur de l'UQAM et de l'[[Université de Montréal]], à proximité, est appelé « [[Quartier latin de Montréal|Quartier latin]] ».


L'Université offre de la formation sur son campus montréalais ainsi que dans ses quatre campus en région métropolitaine : Campus de Lanaudière, Campus de Laval, Campus de Longueuil et Campus de l'Ouest-de-l'île.
L'Université offre de la formation sur son campus montréalais ainsi que dans ses quatre campus en région métropolitaine : Campus de Lanaudière, Campus de Laval, Campus de Longueuil et Campus de l'Ouest-de-l'île.
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L'aménagement des bâtiments est tel qu'il permet la coexistence d'une piste cyclable et de plusieurs stations de vélo libre-service [[BIXI (Montréal)|Bixi]] près de tous les pavillons<ref>[http://www.universitesquebecoises.ca/show_section.php?L=fr&Niveau1=10&Niveau2=31&Niveau3=66&Niveau4=74&ContenuID=74/ Présentation de l'UQAM - Université du Québec à Montréal].</ref>. Une exposition virtuelle<ref>[http://www.archives.uqam.ca/expositions/UQAM Se laisser raconter l'UQAM - 1960 à 2001].</ref> permet de découvrir l'université sur trois volets.
L'aménagement des bâtiments est tel qu'il permet la coexistence d'une piste cyclable et de plusieurs stations de vélo libre-service [[BIXI (Montréal)|Bixi]] près de tous les pavillons<ref>[http://www.universitesquebecoises.ca/show_section.php?L=fr&Niveau1=10&Niveau2=31&Niveau3=66&Niveau4=74&ContenuID=74/ Présentation de l'UQAM - Université du Québec à Montréal].</ref>. Une exposition virtuelle<ref>[http://www.archives.uqam.ca/expositions/UQAM Se laisser raconter l'UQAM - 1960 à 2001].</ref> permet de découvrir l'université sur trois volets.


== Effectif, distinctions et partenariats ==
== Effectif et partenariats ==


À l'automne 2018, l'université accueillait quelque {{nombre|38883|étudiants}} dont {{nombre|3859|étudiants}} étrangers provenant de {{nombre|95pays}}, et ce, dans un total de {{nombre|310|programmes}} d'études distincts<ref name=uqam/>.
À l'automne 2022, l'université accueillait quelque {{nombre|35212|étudiants et étudiantes}} dont {{nombre|4876|étudiants et étudiantes}} étrangers provenant de {{nombre|95pays}}, et ce, dans un total de {{nombre|335|programmes}} d'études distincts<ref name="uqam" />.


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{| class="wikitable"
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!2020
!2020
!2021
!2021
!2022
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|{{formatnum:38017}}<ref>Frédéric Lacroix, ''Pourquoi la loi 101 est un échec'', Boréal, 2020, p. 112.</ref>
|{{formatnum:38017}}<ref>Frédéric Lacroix, ''Pourquoi la loi 101 est un échec'', Boréal, 2020, p. 112.</ref>
|{{formatnum:39403}}<ref>https://uqam.ca/information/chiffres/</ref>
|{{formatnum:39403}}<ref>{{lien web |titre=L’UQAM en chiffres |url=https://uqam.ca/information/chiffres/ |site=Université du Québec à Montréal |consulté le=30-10-2023}}.</ref>
| -
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|35 212<ref>{{Lien web |langue=fr-CA |titre=L’UQAM en chiffres - UQAM |url=https://uqam.ca/information/chiffres/ |site=Université du Québec à Montréal |consulté le=2023-09-06}}</ref>
|}
|}
{{clr|left}}
{{clr|left}}

En 2015, selon les classements du [[QS World University Ranking|''{{lang|en|QS World University Rankings}}'']] et du ''{{lang|en|[[Times Higher Education]]}}'', l'UQAM figurait parmi les {{nombre|100|meilleures}} universités au monde ayant été créées ces {{nombre|50|dernières}} années<ref>{{Lien web|titre=Université du Québec |url=http://www.topuniversities.com/universities/universit%C3%A9-du-qu%C3%A9bec |site={{lang|en|Top Universities}} |date=2015-07-16 |consulté le=2016-05-16}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre = Université du Québec à Montréal |url = https://www.timeshighereducation.co.uk/world-university-rankings/universite-du-quebec-a-montreal?ranking-dataset=128777 |consulté le = 2015-08-03}}.</ref>. Elle s’est vu décerner à neuf reprises au cours des onze dernières années le prix le plus prestigieux de la simulation des Nations unies à New York (NMUN), soit le ''{{lang|en|Outstanding Delegation Award}}''<ref>{{Lien web|nom1= |prénom1= |titre=UQAM {{!}} FSPD {{!}} Simulation des Nations Unies |url=http://www.actualites.uqam.ca/2016/delegations-uqamiennes-de-nouveau-au-sommet-a-la-simulation-onu-ny |site=actualités.uqam.ca |consulté le=2016-04-05}}.</ref>.


L'UQAM gère plus de {{nombre|714|ententes}} avec plus de {{nombre|417|partenaires}} ([[Université Panthéon-Sorbonne|{{nobr|Paris 1}} Panthéon-Sorbonne]], [[Institut d'études politiques de Paris|Sciences Po Paris]], [[University College de Londres|{{lang|en|University College London}}]]…), dans {{nombre|63|pays}} et dans une centaine de domaines.
L'UQAM gère plus de {{nombre|714|ententes}} avec plus de {{nombre|417|partenaires}} ([[Université Panthéon-Sorbonne|{{nobr|Paris 1}} Panthéon-Sorbonne]], [[Institut d'études politiques de Paris|Sciences Po Paris]], [[University College de Londres|{{lang|en|University College London}}]]…), dans {{nombre|63|pays}} et dans une centaine de domaines.


== Facultés, départements, écoles et instituts ==
== Facultés, départements, écoles et instituts ==
En 2020, l'UQAM compte six facultés et une école, subdivisées en {{nombre|40|départements}} et écoles ainsi que {{nombre|6|instituts}}<ref>{{Lien web |langue=fr-CA |titre=Facultés, écoles, départements et instituts |url=https://uqam.ca/facultes/ |site=Université du Québec à Montréal |consulté le=2021-08-05 |éditeur=UQAM}}.</ref> :
En 2020, l'UQAM compte six facultés et une école, subdivisées en {{nombre|40|départements}} et écoles ainsi que {{nombre|6|instituts}}<ref>{{Lien web |langue=fr-CA |titre=Facultés, écoles, départements et instituts |url=https://uqam.ca/facultes/ |site=Université du Québec à Montréal |consulté le=2021-08-05 |éditeur=UQAM}}.</ref> :[[Fichier:Berri-UQAM 17.JPG|vignette|La station de métro [[Berri-UQAM (métro de Montréal)|Berri-UQAM]] à [[Montréal]], au [[Québec]].]]

=== Faculté des arts ===
=== Faculté des arts ===
* Département de danse
* Département de danse
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* École des médias
* École des médias


=== Faculté de science politique et droit ===
=== [[Faculté de science politique et de droit de l'Université du Québec à Montréal|Faculté de science politique et de droit]] ===
* Département de science politique
* Département de science politique
* Département des sciences juridiques
* [[Département des sciences juridiques de l'Université du Québec à Montréal|Département des sciences juridiques]]
* Institut d'études internationales de Montréal
* Institut d'études internationales de Montréal


=== Faculté des sciences ===
=== Faculté des sciences ===
* Département de chimie
* Département de chimie
* Département d'informatique
* Département d'informatique
* Département de mathématiques
* Département de mathématiques
* Département des sciences biologiques
* Département des sciences biologiques
Ligne 204 : Ligne 200 :
* Département d'éducation et pédagogie
* Département d'éducation et pédagogie


=== École des sciences de la gestion ===
=== [[École des sciences de la gestion de l'Université du Québec à Montréal|École des sciences de la gestion]] ===
{{Article détaillé|École des sciences de la gestion de l'Université du Québec à Montréal}}
{{Article détaillé|École des sciences de la gestion de l'Université du Québec à Montréal}}
* Département d'études urbaines et touristiques
* Département d'études urbaines et touristiques
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En {{date-|août 2015}}, l’UQAM accueillait, le {{6e|Congrès}} international des recherches féministes dans la francophonie. L’IREF et le RéQEF assumaient la coresponsabilité de cet événement auquel ont participé plus de {{nombre|1200|chercheuses}} francophones du monde entier<ref>{{Lien web|titre={{7e|Congrès}} international des recherches féministes dans la francophonie {{!}} Erreur 404 - Page introuvable |url=https://cirff2015.uqam.ca/erreur404 |site=cirff2015.uqam.ca |consulté le=2019-11-01}}.</ref>{{refins}}<!-- fournir en référence une page avec erreur 404, c’est une blague ? il faudrait probablement rechercher dans l’historique l’ancien lien, avant erreur 404, puis rechercher sur internet archives ou wikiwix, etc. un lien valide proposant le contenu désiré ! -->.
En {{date-|août 2015}}, l’UQAM accueillait, le {{6e|Congrès}} international des recherches féministes dans la francophonie. L’IREF et le RéQEF assumaient la coresponsabilité de cet événement auquel ont participé plus de {{nombre|1200|chercheuses}} francophones du monde entier<ref>{{Lien web|titre={{7e|Congrès}} international des recherches féministes dans la francophonie {{!}} Erreur 404 - Page introuvable |url=https://cirff2015.uqam.ca/erreur404 |site=cirff2015.uqam.ca |consulté le=2019-11-01}}.</ref>{{refins}}<!-- fournir en référence une page avec erreur 404, c’est une blague ? il faudrait probablement rechercher dans l’historique l’ancien lien, avant erreur 404, puis rechercher sur internet archives ou wikiwix, etc. un lien valide proposant le contenu désiré ! -->.


Ce rapide survol pourrait être complété par l’évocation de nombreuses autres initiatives et réalisations<ref name=":3">IREF (2019). ''Panorama de la recherche et de l’enseignement à l’IREF'', deuxième édition, Montréal, IREF, mai, [coordination : Thérèse St-Gelais, Caroline Désy et Alice van der Klei] <nowiki>https://iref.uqam.ca/publications/panorama-de-la-recherche-et-de-lenseignement.html</nowiki>.</ref>. Il permet néanmoins de constater que la contribution de nombreuses professeures et chargées de cours de l’UQAM et l’accueil de l’institution à leurs propositions, ont favorisé, au fil des années le développement d’un champ d’études qui traverse plusieurs disciplines et thématiques, et mobilise un nombre de plus en plus important de ressources professorales et d’étudiantes et d’étudiants. Pionnière de l’institutionnalisation des études féministes dans la francophonie, l’UQAM, particulièrement à travers l’IREF<ref name=":3" />, s’est en conséquence positionnée comme chef de fil du développement universitaire des savoirs et de la création féministes au Québec.
Ce rapide survol pourrait être complété par l’évocation de nombreuses autres initiatives et réalisations<ref name=":3">IREF (2019). ''Panorama de la recherche et de l’enseignement à l’IREF'', deuxième édition, Montréal, IREF, mai, [coordination : Thérèse St-Gelais, Caroline Désy et Alice van der Klei] <nowiki>https://iref.uqam.ca/publications/panorama-de-la-recherche-et-de-lenseignement.html</nowiki>.</ref>. Il permet néanmoins de constater que la contribution de nombreuses professeures et chargées de cours de l’UQAM et l’accueil de l’institution à leurs propositions, ont favorisé, au fil des années le développement d’un champ d’études qui traverse plusieurs disciplines et thématiques, et mobilise un nombre de plus en plus important de ressources professorales et d’étudiantes et d’étudiants. Pionnière de l’institutionnalisation des études féministes dans la francophonie, l’UQAM, particulièrement à travers l’IREF<ref name=":3" />, s’est en conséquence positionnée comme chef de file du développement universitaire des savoirs et de la création féministes au Québec.


=== Études sur l'environnement ===
=== Études sur l'environnement ===
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==== Logiciels d'analyse de texte par Ordinateur ====
==== Logiciels d'analyse de texte par Ordinateur ====
L'UQAM a donné naissance au Centre d’ATO<ref>{{Lien web|langue=fr-CA |titre=Centre d'Analyse de Texte [assistée] par Ordinateur (ATO) : service, formation et développement pour des analyses langagières {{!}} Forum numérique {{!}} UQAM |url=https://forumnumerique.uqam.ca/2016/presentations-interactives-simultanees-1/centre-danalyse-de-texte-assistee-par-ordinateur-ato-service-formation-et-developpement-pour-des-analyses-langagieres/ |site=Forum numérique |date=2016-03-23 |consulté le=2019-11-01}}.</ref> qui, depuis sa fondation en 1983, est un lieu pionnier d’expertise en analytique avancée, en formation universitaire et en développement de méthodes informatiques pour l’analyse de données langagières assistée par ordinateur, que l’analyse soit quantitative, qualitative ou mixte<ref>{{Article |langue=Français |auteur1=Jules Duchastel |titre=SATO-XML: une plateforme Internet ouverte pour l'analyse de texte assistée par ordinateur |périodique=JADT |année=2004 |issn= |lire en ligne=http://dimitri.sciences-sociales.info/wp-content/uploads/2014/04/2004_duchastel_daoust_della_faille_-_sato_xml.pdf |pages= }}.</ref>. Le Centre est devenu au Québec un véritable chef de file dans son domaine, établissant de nombreuses alliances productives avec les secteurs privé et public. Le Centre s'est particulièrement fait connaître grâce aux logiciels '''[[SATO (logiciel)|{{abréviation discrète|SATO|Système d'analyse de texte par ordinateur}}]]''' et '''[[Sémato]]'''<ref>{{Lien web|titre=ATO : Bienvenue |url=http://www.ling.uqam.ca/ato/ |site=www.ling.uqam.ca |consulté le=2019-11-01}}.</ref>
L'UQAM a donné naissance au Centre d’ATO<ref>{{Lien web|langue=fr-CA |titre=Centre d'Analyse de Texte [assistée] par Ordinateur (ATO) : service, formation et développement pour des analyses langagières {{!}} Forum numérique {{!}} UQAM |url=https://forumnumerique.uqam.ca/2016/presentations-interactives-simultanees-1/centre-danalyse-de-texte-assistee-par-ordinateur-ato-service-formation-et-developpement-pour-des-analyses-langagieres/ |site=Forum numérique |date=2016-03-23 |consulté le=2019-11-01}}.</ref> qui, depuis sa fondation en 1983, est un lieu pionnier d’expertise en analytique avancée, en formation universitaire et en développement de méthodes informatiques pour l’analyse de données langagières assistée par ordinateur, que l’analyse soit quantitative, qualitative ou mixte<ref>{{Article |langue=Français |auteur1=Jules Duchastel |titre=SATO-XML: une plateforme Internet ouverte pour l'analyse de texte assistée par ordinateur |périodique=JADT |année=2004 |lire en ligne=http://dimitri.sciences-sociales.info/wp-content/uploads/2014/04/2004_duchastel_daoust_della_faille_-_sato_xml.pdf |pages= }}.</ref>. Le Centre est devenu au Québec un véritable chef de file dans son domaine, établissant de nombreuses alliances productives avec les secteurs privé et public. Le Centre s'est particulièrement fait connaître grâce aux logiciels '''[[SATO (logiciel)|{{abréviation discrète|SATO|Système d'analyse de texte par ordinateur}}]]''' et '''[[Sémato]]'''<ref>{{Lien web|titre=ATO : Bienvenue |url=http://www.ling.uqam.ca/ato/ |site=www.ling.uqam.ca |consulté le=2019-11-01}}.</ref>


== Exemples de centres de recherches associés à l'université ==
== Centres de recherches associés à l'université ==


=== Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques ===
=== Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques ===
La Chaire Raoul-Dandurand de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), est une des chaires en études stratégiques et diplomatiques les plus prestigieuses au Canada. Fondée en 1996 par le professeur [[Charles-Philippe David]]<ref>{{Article|langue=fr |auteur1= |titre=La Chaire Raoul-Dandurand célèbre son {{20e|anniversaire}} UQAM |périodique=Actualités UQAM |date=2016-04-05 |issn= |lire en ligne=https://www.actualites.uqam.ca/2016/chaire-raoul-dandurand-celebre-20e-anniversaire |consulté le=2017-07-24 |pages=}}.</ref>, elle a une mission d'analyse, de formation et de diffusion auprès des étudiants, des chercheurs, des médias, des décideurs politiques et économiques ainsi qu'auprès du public. Dirigée depuis {{date-|juillet 2016}} par le professeur [[Frédérick Gagnon]]<ref>{{Article|langue=fr |auteur1= |titre=Frédérick Gagnon, nouveau titulaire de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques UQAM |périodique=Actualités UQAM |date=2016-06-14 |issn= |lire en ligne=https://www.actualites.uqam.ca/2016/Frederick-Gagnon-nouveau-titulaire-de-la-Chaire-Raoul-Dandurand |consulté le=2017-07-24 |pages=}}.</ref>, elle rassemble une trentaine de chercheurs en résidence, environ {{nombre|70|chercheurs}} et membres associés et une trentaine de membres externes<ref>{{Lien web|langue=fr-CA |titre=Chercheurs - Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques UQAM |url=https://dandurand.uqam.ca/chercheur/ |site=Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques |date= |consulté le=2017-07-24}}.</ref>. Elle est constituée de quatre observatoires<ref>{{Lien web|langue=fr-CA |titre=Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques {{!}} UQAM |url=https://dandurand.uqam.ca/ |site=Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques |consulté le=2017-07-24}}.</ref> :
La Chaire Raoul-Dandurand de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), est une des chaires en études stratégiques et diplomatiques les plus prestigieuses au Canada. Fondée en 1996 par le professeur [[Charles-Philippe David]]<ref>{{Article|langue=fr |auteur1= |titre=La Chaire Raoul-Dandurand célèbre son {{20e|anniversaire}} UQAM |périodique=Actualités UQAM |date=2016-04-05 |lire en ligne=https://www.actualites.uqam.ca/2016/chaire-raoul-dandurand-celebre-20e-anniversaire |consulté le=2017-07-24 |pages=}}.</ref>, elle a une mission d'analyse, de formation et de diffusion auprès des étudiants, des chercheurs, des médias, des décideurs politiques et économiques ainsi qu'auprès du public. Dirigée depuis {{date-|juillet 2016}} par le professeur [[Frédérick Gagnon]]<ref>{{Article|langue=fr |auteur1= |titre=Frédérick Gagnon, nouveau titulaire de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques UQAM |périodique=Actualités UQAM |date=2016-06-14 |lire en ligne=https://www.actualites.uqam.ca/2016/Frederick-Gagnon-nouveau-titulaire-de-la-Chaire-Raoul-Dandurand |consulté le=2017-07-24 |pages=}}.</ref>, elle rassemble une trentaine de chercheurs en résidence, environ {{nombre|70|chercheurs}} et membres associés et une trentaine de membres externes<ref>{{Lien web|langue=fr-CA |titre=Chercheurs - Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques UQAM |url=https://dandurand.uqam.ca/chercheur/ |site=Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques |date= |consulté le=2017-07-24}}.</ref>. Elle est constituée de quatre observatoires<ref>{{Lien web|langue=fr-CA |titre=Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques {{!}} UQAM |url=https://dandurand.uqam.ca/ |site=Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques |consulté le=2017-07-24}}.</ref> :


L’observatoire sur les États-Unis (OSEU) est coprésidé par [[Ginette Chenard]], ex-déléguée du Québec à Atlanta et [[Charles-Philippe David]], diplômé de Princeton et professeur titulaire au Département de science politique de l'UQAM. Il est dirigé par [[Frédérick Gagnon]], titulaire de la Chaire Raoul-Dandurand et professeur au Département de science politique de l'UQAM. Cet observatoire analyse, depuis 2002, les débats de société aux États-Unis et la politique étrangère américaine. Il rassemble les experts de la recherche canadienne sur les États-Unis et un réseau international d'américanistes provenant de diverses disciplines.
L’observatoire sur les États-Unis (OSEU) est coprésidé par [[Ginette Chenard]], ex-déléguée du Québec à Atlanta et [[Charles-Philippe David]], diplômé de Princeton et professeur titulaire au Département de science politique de l'UQAM. Il est dirigé par [[Frédérick Gagnon]], titulaire de la Chaire Raoul-Dandurand et professeur au Département de science politique de l'UQAM. Cet observatoire analyse, depuis 2002, les débats de société aux États-Unis et la politique étrangère américaine. Il rassemble les experts de la recherche canadienne sur les États-Unis et un réseau international d'américanistes provenant de diverses disciplines.


L’observatoire de géopolitique (OG) est présidé par [[Yann Roche]], professeur titulaire au Département de géographie de l'UQAM et dirigé par [[Elisabeth Vallet]], directrice scientifique de la Chaire Raoul-Dandurand et professeure associée au Département de géographie de l'UQAM. Fruit d'un partenariat entre la Chaire Raoul-Dandurand et le Département de géographie de l'UQAM depuis 2006, cet Observatoire s'intéresse aux enjeux géopolitiques internes et externes des États et des grands ensembles géopolitiques, aux frontières et murs frontaliers<ref>{{Article|langue=fr-CA |auteur1= |titre=Frontières, murs et violence : fortification des frontières, coûts et alternatives - Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques UQAM |périodique=Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques |date=2016-06-02 |issn= |lire en ligne=https://dandurand.uqam.ca/evenement/681/ |consulté le=2017-07-24 |pages=}}.</ref>, aux migrations, aux questions de cyberguerre, de drones et de robotisation de la guerre.
L’observatoire de géopolitique (OG) est présidé par [[Yann Roche]], professeur titulaire au Département de géographie de l'UQAM et dirigé par [[Elisabeth Vallet]], directrice scientifique de la Chaire Raoul-Dandurand et professeure associée au Département de géographie de l'UQAM. Fruit d'un partenariat entre la Chaire Raoul-Dandurand et le Département de géographie de l'UQAM depuis 2006, cet Observatoire s'intéresse aux enjeux géopolitiques internes et externes des États et des grands ensembles géopolitiques, aux frontières et murs frontaliers<ref>{{Article|langue=fr-CA |auteur1= |titre=Frontières, murs et violence : fortification des frontières, coûts et alternatives - Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques UQAM |périodique=Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques |date=2016-06-02 |lire en ligne=https://dandurand.uqam.ca/evenement/681/ |consulté le=2017-07-24 |pages=}}.</ref>, aux migrations, aux questions de cyberguerre, de drones et de robotisation de la guerre.


L’observatoire sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (OMAN) est présidé par [[Jean-François Lépine]], journaliste québécois et depuis 2015, « Représentant du Québec en Chine »<ref>{{Article|langue=fr-CA |titre=Jean-François Lépine nommé représentant du Québec en Chine {{!}} Jocelyne Richer {{!}} Actualités |périodique=La Presse |date=2015-08-25|lire en ligne=http://www.lapresse.ca/actualites/201508/25/01-4895196-jean-francois-lepine-nomme-representant-du-quebec-en-chine.php |consulté le=2017-07-24}}.</ref>, et dirigé par Sami Aoun, professeur à l'École de politique appliquée de l'[[Université de Sherbrooke]]. L'observatoire développe, depuis 2008, ses recherches autour de deux grands axes, soit la violence et la mondialisation. Ses travaux ont pour objectif de nourrir les débats théoriques autour de ces thèmes, tout en produisant des connaissances concrètes sur la région.
L’observatoire sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (OMAN) est présidé par [[Jean-François Lépine]], journaliste québécois et depuis 2015, « Représentant du Québec en Chine »<ref>{{Article|langue=fr-CA |titre=Jean-François Lépine nommé représentant du Québec en Chine {{!}} Jocelyne Richer {{!}} Actualités |périodique=La Presse |date=2015-08-25|lire en ligne=http://www.lapresse.ca/actualites/201508/25/01-4895196-jean-francois-lepine-nomme-representant-du-quebec-en-chine.php |consulté le=2017-07-24}}.</ref>, et dirigé par Sami Aoun, professeur à l'École de politique appliquée de l'[[Université de Sherbrooke]]. L'observatoire développe, depuis 2008, ses recherches autour de deux grands axes, soit la violence et la mondialisation. Ses travaux ont pour objectif de nourrir les débats théoriques autour de ces thèmes, tout en produisant des connaissances concrètes sur la région.
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Le CRISE dispose d’un centre de documentation répertoriant plus de {{nombre|30000|documents}} : revues savantes, monographies, actes de congrès, rapports, manuscrits, statistiques, mémoires, thèses, programmes de prévention et ressources audiovisuelles<ref name="Centre de documentation du CRISE">[http://www.crise.ca/fr/cdd_intro.asp?section=cdd Centre de documentation].</ref>.
Le CRISE dispose d’un centre de documentation répertoriant plus de {{nombre|30000|documents}} : revues savantes, monographies, actes de congrès, rapports, manuscrits, statistiques, mémoires, thèses, programmes de prévention et ressources audiovisuelles<ref name="Centre de documentation du CRISE">[http://www.crise.ca/fr/cdd_intro.asp?section=cdd Centre de documentation].</ref>.


Le CRISE sera l'hôte du {{28e|congrès}} mondial de l'[[Association internationale pour la prévention du suicide]] (IASP), qui aura lieu à Montréal du 16 au {{date-|20 juin 2015}}<ref>{{Lien web|langue = |url = http://iasp2015.com/fr/ |titre = Accueil - {{28e|congrès}} mondial de l'Association international de prévention du suicide (IASP) |année = 2014 |site = |consulté le = }}.</ref>.
Le CRISE sera l'hôte du {{28e|congrès}} mondial de l'[[Association internationale pour la prévention du suicide]] (IASP), qui aura lieu à Montréal du 16 au {{date-|20 juin 2015}}<ref>{{Lien web|url = http://iasp2015.com/fr/ |titre = Accueil - {{28e|congrès}} mondial de l'Association international de prévention du suicide (IASP) |année = 2014 }}.</ref>.


=== L'institut de recherche et d'études féministes ===
=== Institut de recherche et d'études féministes ===
L’Institut de recherches et d’études féministes, communément appelé IREF, est voué à la formation et à la recherche féministes dans une perspective interdisciplinaire. À travers l’enseignement et les recherches de ses membres, il participe à la production, la transmission et la mobilisation des savoirs féministes.
L’Institut de recherches et d’études féministes, communément appelé IREF, est voué à la formation et à la recherche féministes dans une perspective interdisciplinaire. À travers l’enseignement et les recherches de ses membres, il participe à la production, la transmission et la mobilisation des savoirs féministes.


=== Le Laboratoire sur la communication et le numérique ===
=== Laboratoire sur la communication et le numérique ===
Le LabCMO<ref>{{Lien web|langue=fr-FR |titre=Le LabCMO fait peau neuve {{!}} Trait d’union {{!}} UQAM |url=https://traitdunion.uqam.ca/recherche/le-labcmo-fait-peau-neuve/ |site=Trait d’union |date=2018-10-16 |consulté le=2020-01-31}}.</ref> – Laboratoire sur la communication et le numérique (anciennement appelé le Laboratoire de communication médiatisée par ordinateur) regroupe des chercheur.e.s s’intéressant aux usages des technologies et médias numériques sous l’angle des mutations qu’ils suscitent dans la société.
Le LabCMO<ref>{{Lien web|langue=fr-FR |titre=Le LabCMO fait peau neuve {{!}} Trait d’union {{!}} UQAM |url=https://traitdunion.uqam.ca/recherche/le-labcmo-fait-peau-neuve/ |site=Trait d’union |date=2018-10-16 |consulté le=2020-01-31}}.</ref> – Laboratoire sur la communication et le numérique (anciennement appelé le Laboratoire de communication médiatisée par ordinateur) regroupe des chercheur.e.s s’intéressant aux usages des technologies et médias numériques sous l’angle des mutations qu’ils suscitent dans la société.


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Le LabCMO est soutenu par le [[Fonds de recherche du Québec]] – Société et culture<ref>{{Lien web|titre=Accueil - Fonds Société et culture |url=http://www.frqsc.gouv.qc.ca/ |site=www.frqsc.gouv.qc.ca<!-- Wikidata : Fonds de Recherche du Québec Société et Culture (Q30293391) --> |consulté le=2020-01-31}}.</ref> et affilié au Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST)<ref>{{Lien web|langue=fr-CA |titre=Fonds Nature et technologies - Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST) |url=http://www.frqnt.gouv.qc.ca/fr/la-recherche/la-recherche-financee-par-le-frqnt/regroupements-de-chercheurs/groupe?id=r3xyjiop1570477647844& |site=www.frqnt.gouv.qc.ca |consulté le=2020-01-31}}.</ref>. Actuellement, ses trois axes de recherche portent sur les mutations de la sociabilité et de l’agir politique ({{nobr|axe 1}}), les mutations du travail et de l’activité contributive ({{nobr|axe 2}}) et les méthodes de recherche sur les usages ({{nobr|axe 3}})<ref>{{Lien web|langue=fr-FR |titre=Axes de recherche |url=https://labcmo.ca/research-axes/ |site=labcmo.ca |consulté le=2020-01-31}}.</ref>. Le LabCMO a notamment organisé une série d'activités consacrées à Wikipédia en 2019-2020, à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'UQAM<ref>{{Lien web|langue=fr |titre=Accroître la présence de l'UQAM sur Wikipédia {{!}} UQAM |url=http://actualites.uqam.ca/2019/accroitre-presence-uqam-wikipedia |site=Actualités UQAM |consulté le=2020-01-31}}.</ref>.
Le LabCMO est soutenu par le [[Fonds de recherche du Québec]] – Société et culture<ref>{{Lien web|titre=Accueil - Fonds Société et culture |url=http://www.frqsc.gouv.qc.ca/ |site=www.frqsc.gouv.qc.ca<!-- Wikidata : Fonds de Recherche du Québec Société et Culture (Q30293391) --> |consulté le=2020-01-31}}.</ref> et affilié au Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST)<ref>{{Lien web|langue=fr-CA |titre=Fonds Nature et technologies - Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST) |url=http://www.frqnt.gouv.qc.ca/fr/la-recherche/la-recherche-financee-par-le-frqnt/regroupements-de-chercheurs/groupe?id=r3xyjiop1570477647844& |site=www.frqnt.gouv.qc.ca |consulté le=2020-01-31}}.</ref>. Actuellement, ses trois axes de recherche portent sur les mutations de la sociabilité et de l’agir politique ({{nobr|axe 1}}), les mutations du travail et de l’activité contributive ({{nobr|axe 2}}) et les méthodes de recherche sur les usages ({{nobr|axe 3}})<ref>{{Lien web|langue=fr-FR |titre=Axes de recherche |url=https://labcmo.ca/research-axes/ |site=labcmo.ca |consulté le=2020-01-31}}.</ref>. Le LabCMO a notamment organisé une série d'activités consacrées à Wikipédia en 2019-2020, à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'UQAM<ref>{{Lien web|langue=fr |titre=Accroître la présence de l'UQAM sur Wikipédia {{!}} UQAM |url=http://actualites.uqam.ca/2019/accroitre-presence-uqam-wikipedia |site=Actualités UQAM |consulté le=2020-01-31}}.</ref>.


=== LabFluens - Laboratoire sur la communication et l'influence ===
== Identité visuelle ==
Le '''Laboratoire sur l’influence et la communication''' étudie les pratiques communicationnelles qui permettent à l’influence de s’exercer dans un contexte donné, et de générer ainsi des effets ou affects quantifiables, d’être un objet quantifiable, manipulable, qui suscite l’adhésion (ou l’acceptation), l’engagement ou encore la mobilisation<ref>{{Lien web |auteur=LabFluens |titre=Accueil |url=https://labfluens.uqam.ca/}}</ref>. Plus particulièrement, '''Labfluens''' vise à développer des recherches collectives, des productions (rapports, analyses) et événements scientifiques se concentrant sur les actions organisationnelles génératrices d’influence : relations publiques, gestion de communautés en ligne, mobilisation « d’influenceurs numériques », ''astroturfing'', lobbying, mécénat, publicité, ''agnotologie'' ou encore relations de presse.
Le logotype de l'Université du Québec à Montréal a été créé en 1997 par le designer [[Frédéric Metz]]<ref>{{Lien web|langue=fr-ca |auteur institutionnel=Radio Canada |titre=Frédéric Metz, figure marquante du design au Québec, est décédé |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/679667/mort-frederic-metz-designer |site=Radio-Canada.ca |consulté le=2019-02-20}}.</ref>, professeur associé au département de Design graphique de l'[[École de design de l'UQAM]].


Fondé en 2021, il regroupe une vingtaine de membres professeurs et étudiants en communication, en provenance de l'UQAM, de l'[[Université Laval]] et de l'[[Université de Sherbrooke]]. Il est actuellement dirigé par le professeur Camille Alloing, PhD.
Lors du dévoilement de l'identité visuelle de l'université, un tollé est soulevé quant à l'utilisation de l'accent grave (À) dans le logotype. En effet, un acronyme (qu'il soit en majuscules ou en minuscules) ne doit pas contenir de caractères accentués<ref>[http://www.communications.uqam.ca/normes-et-directives/logo-uqam-et-normes-graphiques.html Logo UQAM, acronyme et normes graphiques].</ref>.


Le LabFluens a repris la structure de l'ancienne Chaire en relations publiques de l'UQAM, alors dirigée par [[Bernard Motulsky]].
Enfin, les normes graphiques de l'UQAM<ref>[http://servicecom.uqam.ca/normes-et-directives/logo-uqam-et-normes-graphiques.html À propos de l'acronyme UQAM].</ref> stipulent clairement que son logotype contient un ''À'' mais que son acronyme ne devrait jamais inclure d'accent. Le ''À'' est donc uniquement considéré comme un dessin stylisé.


== Campus et pavillons ==
== Campus et pavillons ==
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* Maisonneuve
* Maisonneuve
* [[Centre sportif de l'UQAM]]
* [[Centre sportif de l'UQAM]]
* Athanase-David
* [[Institut des Arts appliqués|Athanase-David]]
* Du Faubourg
* Du Faubourg
* Design
* Design
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* Centre de documentation de l'École de médias
* Centre de documentation de l'École de médias


== Personnalités liées ==
== Identité visuelle ==
Le logotype de l'Université du Québec à Montréal a été créé en 1997 par le designer [[Frédéric Metz]]<ref>{{Lien web|langue=fr-ca |auteur institutionnel=Radio Canada |titre=Frédéric Metz, figure marquante du design au Québec, est décédé |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/679667/mort-frederic-metz-designer |site=Radio-Canada.ca |consulté le=2019-02-20}}.</ref>, professeur associé au département de Design graphique de l'[[École de design de l'UQAM]].
=== Anciens étudiants ===

{{Catégorie détaillée|Étudiant de l'Université du Québec à Montréal}}
Lors du dévoilement de l'identité visuelle de l'université, un tollé est soulevé quant à l'utilisation de l'accent grave (À) dans le logotype. En effet, un acronyme (qu'il soit en majuscules ou en minuscules) ne doit pas contenir de caractères accentués<ref>[http://www.communications.uqam.ca/normes-et-directives/logo-uqam-et-normes-graphiques.html Logo UQAM, acronyme et normes graphiques].</ref>.
* [[Nelly Arcan]], [[Baccalauréat universitaire ès lettres|{{abréviation discrète|B.A.|Bachelor of Arts|en}}]] et [[Maîtrise universitaire ès lettres|{{abréviation discrète|M.A.|Master of Arts|en}}]] études littéraires 2003, écrivaine

* [[David Altmejd]], B.A. arts visuels 1998, artiste contemporain
Enfin, les normes graphiques de l'UQAM<ref>[http://servicecom.uqam.ca/normes-et-directives/logo-uqam-et-normes-graphiques.html À propos de l'acronyme UQAM].</ref> stipulent clairement que son logotype contient un ''À'' mais que son acronyme ne devrait jamais inclure d'accent. Le ''À'' est donc uniquement considéré comme un dessin stylisé.
* [[François Avard]], {{lien|lang=en|trad=Bachelor of Education|texte={{abréviation discrète|B.Ed.|Bachelor of Education|en}}}} enseignement du français, langue première 1991 et Certificat en création littéraire 1996, auteur et scénariste
* [[Marie-France Bazzo]], B.A. sociologie 1982 et M.A. sociologie 1986, animatrice d'[[Indicatif Présent]] et de [[BazzoTV|Bazzo.tv]]
* [[Rémy Bélanger de Beauport]], musicien d'improvisation libre
* [[Maxime Bernier]], B.A. administration 1985, ministre canadien des Affaires étrangères
* [[Sylvie Bernier]] {{lien|lang=en|trad=Bachelor of Applied Arts|texte={{abréviation discrète|B.A.A.|Bachelor of Applied Arts|en}}}} 2003 ([[Université TÉLUQ|TÉLUQ]]), plongeuse olympique
* [[Pierre-Luc Brillant]], B.A. philosophie 2000, acteur
* [[Sylvain Charlebois]], [[Maîtrise en administration des affaires|{{abréviation discrète|M.B.A.|Master of Business Administration|en}}]] 2002, auteur, économiste canadien spécialisé en politiques agroalimentaires<ref>{{Lien web |lang=en |titre=Sylvain Charlebois |url=https://www.dal.ca/faculty/management/school-of-public-administration/faculty-staff/our-faculty/sylvain-charlebois.html |site=[[Université Dalhousie|{{lang|en|Dalhousie University}}]] |consulté le=2021-03-17}}.</ref>
* [[Alexis Cossette-Trudel]], vidéaste web de la chaîne [[Radio-Québec]]
* [[Sophie Dupuis]], réalisatrice
* [[Joseph Facal]], B.A. science politique 1983, ancien député de [[Fabre (circonscription provinciale)|Fabre]]
* [[Suzanne FerlandL]], B.A. en arts visuels en 2004, artiste contemporaine
* [[Nicolas Gill]], Certificat en administration ([[Université TÉLUQ|TÉLUQ]]), médaillé olympique de [[judo]]
* [[Émilie Heymans]], B.A. gestion et design de la mode 2011, médaillée olympique de [[plongeon]]
* [[Daniel Langlois]], B.A. design graphique 1979, homme d'affaires et mécène
* [[Guy A. Lepage]], B.A. communication 1983, animateur et producteur
* [[Jean-François Lépine]], M.A. science politique 1979, journaliste à [[Société Radio-Canada|Radio-Canada]]
* [[Catherine Major]], B.A musique 2003, auteure-compositeure-interprète
* [[Sylvie Moreau (actrice québécoise)|Sylvie Moreau]], B.A. art dramatique 1989, comédienne
* [[Pierre Karl Péladeau]], B.A. philosophie 1982, {{abréviation discrète|PDG|Président-directeur général}} de [[Québecor]]
* [[Luc Picard]], B.A.A. 1984, acteur, réalisateur et producteur
* [[Patrick Pichette]], B.A. administration 1987, premier vice-président et directeur financier de [[Google]]
* [[Danny Plourde]], B.A. et M.A. études littéraires 2008, poète, romancier
* [[Léa Pool]], B.A. communication 1978, cinéaste
* [[Sébastien Proulx]], [[Bachelor of Laws|{{abréviation discrète||L.L.B.|Bachelor of Laws|en}}]] droit 1998, ministre québécois de l'[[Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur|Éducation, du Loisir et du Sport]]
* [[Réal Raymond]], M.B.A. 1986, {{abréviation discrète|PDG|Président-directeur général}} de la [[Banque nationale du Canada]]
* [[Caroline St-Hilaire]], B.A. administration 1992, députée fédérale de [[Longueuil—Pierre-Boucher|Longueuil-Pierre-Boucher]] et mairesse de [[Longueuil]]
* [[Julien Vallée]], B.A. design graphique{{quand}}, [[designer graphique]] et [[directeur artistique]]
* [[Liette Vasseur]], [[Maîtrise universitaire ès sciences|{{abréviation discrète|M.Sc.|Master of Science|en}}]] biologie 1987, présidente de la Commission canadienne de l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|UNESCO]]
* [[Michel Venne]], B.A. communication 1989, journaliste et éditorialiste au journal [[Le Devoir]] et fondateur de l'[[Institut du Nouveau Monde]]
* [[Denis Villeneuve]], B.A. communication 1992, scénariste et réalisateur
* [[Martin Villeneuve]], B.A. design graphique 2002, cinéaste et premier Québécois à avoir donné une [[Conférence TED]]
* [[Laure Waridel]], Certificat en communication 1997, cofondatrice et présidente d'[[Équiterre (association québécoise)|Équiterre]]


== Personnalités liées à l'université ==
=== Professeurs renommés ===
=== Professeurs ===
{{Catégorie détaillée|Professeur à l'Université du Québec à Montréal}}
{{Catégorie détaillée|Professeur à l'Université du Québec à Montréal}}
* [[Hubert Aquin]], professeur de littérature de 1969 à 1970<ref>{{Lien web<!-- brisé ? ou problème temporaire ? --> |titre=UQAM |url=https://archives.uqam.ca/fonds-archives/archives-privees/11-gestion-archives-historiques/46-fonds-archives.html?varcote=192P |site=archives.uqam.ca |consulté le=2021-08-05 |<!-- non affiché… quels paramètres ? -->Service des archives et de gestion des documents |<!-- non affiché… quels paramètres ? -->Fonds d'archives privées}}.</ref>, également écrivain et militant.
* [[Hubert Aquin]], professeur de littérature de 1969 à 1970<ref>{{Lien web<!-- brisé ? ou problème temporaire ? --> |titre=UQAM |url=https://archives.uqam.ca/fonds-archives/archives-privees/11-gestion-archives-historiques/46-fonds-archives.html?varcote=192P |site=archives.uqam.ca |consulté le=2021-08-05 |<!-- non affiché… quels paramètres ? -->Service des archives et de gestion des documents |<!-- non affiché… quels paramètres ? -->Fonds d'archives privées}}.</ref>, également écrivain et militant.
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* [[Pierre Bourgault]], professeur au département de communications ;
* [[Pierre Bourgault]], professeur au département de communications ;
* [[Gaétan Breton]], professeur titulaire de comptabilité, militant politique et membre du comité de rédaction de la revue ''[[À bâbord !]]'' ;
* [[Gaétan Breton]], professeur titulaire de comptabilité, militant politique et membre du comité de rédaction de la revue ''[[À bâbord !]]'' ;
* [[Pascale Brillon]], psychologue ;
* [[Grégory Chatonsky]], professeur à l'École des arts visuels et médiatiques ;
* [[Grégory Chatonsky]], professeur à l'École des arts visuels et médiatiques ;
* [[Pierre Dansereau]], professeur en sciences de l’environnement, un des fondateurs de l'écologie moderne ;
* [[Pierre Dansereau]], professeur en sciences de l’environnement, un des fondateurs de l'écologie moderne ;
* [[Charles-Philippe David]], professeur de science politique et titulaire de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques ;
* [[Charles-Philippe David]], professeur de science politique et titulaire de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques ;
* [[Christian Deblock]], professeur au département de science politique, spécialiste en [[Économie politique internationale]], cofondateur de la revue ''Interventions Économiques'' ;
* [[Christian Deblock]], professeur au département de science politique, spécialiste en [[Économie politique internationale]], cofondateur de la revue ''Interventions Économiques'' ;
* [[Koen De Winter]]<!-- Wikidata : Q64866065, Q52821037 ou autre homonyme ? -->, professeur à l’École de design ;
* [[Koen de Winter]], professeur à l’École de design ;
* [[Anna Maria Di Sciullo]], professeure au Département de linguistique et professeure associée au programme de Doctorat en informatique cognitive ;
* [[Anna Maria Di Sciullo]], professeure au Département de linguistique et professeure associée au programme de Doctorat en informatique cognitive ;
* [[André Donneur]], professeur associé au Département de science politique, spécialiste de la politique étrangère canadienne, politique internationale du Québec et sécurité régionale comparée ;
* [[André Donneur]], professeur associé au Département de science politique, spécialiste de la politique étrangère canadienne, politique internationale du Québec et sécurité régionale comparée ;
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* [[France Vanlaethem]]<!-- Wikidata : Q105962685 ou homonyme ? -->, professeure émérite à l’École de design ;
* [[France Vanlaethem]]<!-- Wikidata : Q105962685 ou homonyme ? -->, professeure émérite à l’École de design ;
* [[Karelle Vignon-Vullierme]] (1987-), blogueuse culinaire.
* [[Karelle Vignon-Vullierme]] (1987-), blogueuse culinaire.

=== Étudiants ===
{{Catégorie détaillée|Étudiant de l'Université du Québec à Montréal}}
* [[Nelly Arcan]], baccalauréat universitaire ès lettres et [[Maîtrise (Québec)|maîtrise universitaire ès lettres]] études littéraires 2003, écrivaine
* [[David Altmejd]], B.A. arts visuels 1998, artiste contemporain
* [[François Avard]], [[Baccalauréat (Québec)|baccalauréat]] en enseignement du français, langue première 1991 et Certificat en création littéraire 1996, auteur et scénariste
* [[Marie-France Bazzo]], B.A. sociologie 1982 et M.A. sociologie 1986, animatrice d'[[Indicatif Présent]] et de [[BazzoTV|Bazzo.tv]]
* [[Rémy Bélanger de Beauport]], musicien d'improvisation libre
* [[Maxime Bernier]], B.A. administration 1985, ministre canadien des Affaires étrangères
* [[Sylvie Bernier]] [[Baccalauréat (Québec)|baccalauréat]] en administration des affaires 2003 ([[Université TÉLUQ|TÉLUQ]]), plongeuse olympique
* [[Pierre-Luc Brillant]], B.A. philosophie 2000, acteur
* [[Sylvain Charlebois]], [[Maîtrise (Québec)|Maîtrise en administration des affaires]] 2002, auteur, économiste canadien spécialisé en politiques agroalimentaires<ref>{{Lien web |lang=en |titre=Sylvain Charlebois |url=https://www.dal.ca/faculty/management/school-of-public-administration/faculty-staff/our-faculty/sylvain-charlebois.html |site=[[Université Dalhousie|{{lang|en|Dalhousie University}}]] |consulté le=2021-03-17}}.</ref>
* [[Alexis Cossette-Trudel]], vidéaste web de la chaîne [[Radio-Québec]]
* [[Sophie Dupuis]], réalisatrice
* [[Marie-Louise Eteki-Otabela|Marie-Louise Eteki Otabela]], PH.D 1996, sociologue et femme politique camerounaise
* [[Joseph Facal]], B.A. science politique 1983, ancien député de [[Fabre (circonscription provinciale)|Fabre]]
* [[Suzanne FerlandL]], B.A. en arts visuels en 2004, artiste contemporaine
* [[Nicolas Gill]], Certificat en administration ([[Université TÉLUQ|TÉLUQ]]), médaillé olympique de [[judo]]
* [[Émilie Heymans]], B.A. gestion et design de la mode 2011, médaillée olympique de [[plongeon]]
* [[Daniel Langlois]], B.A. design graphique 1979, homme d'affaires et mécène
* [[Guy A. Lepage]], B.A. communication 1983, animateur et producteur
* [[Jean-François Lépine]], M.A. science politique 1979, journaliste à [[Société Radio-Canada|Radio-Canada]]
* [[Catherine Major]], B.A musique 2003, auteure-compositeure-interprète
* [[Sylvie Moreau (actrice québécoise)|Sylvie Moreau]], B.A. art dramatique 1989, comédienne
* [[Pierre Karl Péladeau]], B.A. philosophie 1982, {{abréviation discrète|PDG|Président-directeur général}} de [[Québecor]]
* [[Luc Picard]], B.A.A. 1984, acteur, réalisateur et producteur
* [[Patrick Pichette]], B.A. administration 1987, premier vice-président et directeur financier de [[Google]]
* [[Danny Plourde]], B.A. et M.A. études littéraires 2008, poète, romancier
* [[Léa Pool]], B.A. communication 1978, cinéaste
* [[Sébastien Proulx]], [[Baccalauréat (Québec)|baccalauréat]] en droit 1998, ministre québécois de l'[[Ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur|Éducation, du Loisir et du Sport]]
* [[Réal Raymond]], M.B.A. 1986, {{abréviation discrète|PDG|Président-directeur général}} de la [[Banque nationale du Canada]]
* [[Caroline St-Hilaire]], B.A. administration 1992, députée fédérale de [[Longueuil—Pierre-Boucher|Longueuil-Pierre-Boucher]] et mairesse de [[Longueuil]]
* [[Seynabou Sonko]], écrivaine franco-sénégalaise
* [[Nancy Thomas]], auteure québécoise
* [[Julien Vallée]], B.A. design graphique{{quand}}, [[designer graphique]] et [[directeur artistique]]
* [[Liette Vasseur]], [[Maîtrise (Québec)|Maîtrise universitaire ès sciences]] biologie 1987, présidente de la Commission canadienne de l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|UNESCO]]
* [[Michel Venne]], B.A. communication 1989, journaliste et éditorialiste au journal [[Le Devoir]] et fondateur de l'[[Institut du Nouveau Monde]]
* [[Denis Villeneuve]], B.A. communication 1992, scénariste et réalisateur
* [[Martin Villeneuve]], B.A. design graphique 2002, cinéaste et premier Québécois à avoir donné une [[Conférence TED]]
* [[Laure Waridel]], Certificat en communication 1997, cofondatrice et présidente d'[[Équiterre (association québécoise)|Équiterre]]


== Équipes sportives ==
== Équipes sportives ==
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== Controverse ==
== Controverse ==
En février 2021, l'université est au coeur d'une controverse après qu'une étudiante ait posté sa photo de finissante montrant ses seins presque nu avec le logo<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Photos jugées « indécentes ou pornographiques » {{!}} L’UQAM réclame 125 000 $ à une étudiante |url=https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2021-03-31/photos-jugees-indecentes-ou-pornographiques/l-uqam-reclame-125-000-a-une-etudiante.php |site=La Presse |date=2021-03-31 |consulté le=2022-07-11}}</ref>. L'étudiante en question, qui est travailleuse du sexe, avait publié cette photo sur son compte [[Instagram]], [[Facebook]],[[Twitter]] et [[OnlyFans]]. L'université a demandé à l'étudiante de retirer la photo de ses réseaux sociaux, ce qu'elle fait sauf pour son compte Onlyfans.
En février 2021, l'université est au coeur d'une controverse après qu'une étudiante ait publié une photo montrant ses seins presque nus et le logo de l'UQAM<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Photos jugées « indécentes ou pornographiques » {{!}} L’UQAM réclame 125 000 $ à une étudiante |url=https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2021-03-31/photos-jugees-indecentes-ou-pornographiques/l-uqam-reclame-125-000-a-une-etudiante.php |site=La Presse |date=2021-03-31 |consulté le=2022-07-11}}</ref>. L'étudiante en question, [[Hélène Boudreau (actrice)|Hélène Boudreau]], qui est travailleuse du sexe, avait publié cette photo sur ses comptes [[Instagram]], [[Facebook]], [[Twitter]] et [[OnlyFans]]. L'université a demandé de retirer la photo, ce qu'elle fait, sauf pour son compte Onlyfans.


Le conflit s'est prolongé quand elle a publié une nouvelle photo montrant cette dernière faisant un doigt devant un logo de l'UQÀM en montrant ses fesses. Quand l'université s'est rendu compte qu'elle n'avait pas retiré ses photos de toute ses réseaux et qu'elle a publié une autre photo dénigrant l'établissement, ils ont poursuivis l'étudiante pour 125 000 $ pour atteinte à sa réputation et jugeaient les photos comme étant "pornographique et indécentes".
Le conflit s'est prolongé quand elle a publié une nouvelle photo montrant cette dernière faisant un doigt devant un logo de l'UQÀM en montrant ses fesses. Quand l'université s'est rendu compte qu'elle n'avait pas retiré ses photos de tous ses réseaux et qu'elle a publié une autre photo dénigrant l'établissement, ils ont poursuivi l'étudiante pour 125 000 $ pour atteinte à sa réputation, car ils jugeaient les photos comme étant "pornographique et indécentes".


L'histoire fut médiatisé au [[Québec]] et un mouvement de soutiens pour l'étudiante a commencé accompagné du mot-clic ''#papaUQAM''<ref name=":4">{{Lien web |langue=fr-ca |prénom=Zone Société- |nom=ICI.Radio-Canada.ca |titre=Photos de finissante osées : entente à l'amiable entre l'UQAM et Hélène Boudreau |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1782983/universite-quebec-montreal-image-reseaux-sociaux-etudiante-poursuite |site=Radio-Canada.ca |consulté le=2022-07-11}}</ref>''.'' Les gens ont pointé du doigt l'université qui agissait de manière paternaliste et à l'encontre de la liberté d'expression. L'université quant à elle s'est justifié en disant:<blockquote>En aucun cas, l'UQAM n'a souhaité, ni ne souhaite limiter la liberté d'expression, une valeur qui lui est chère, Elle nourrit pas plus au préjugé à l'endroit du travail du sexe comme certaines personnes l'ont prétendu. Le coeur de sa démarche est l'utilisation de son nom et de son logo dans un contexte inapproprié et la commercialisation de ceux-ci pour promouvoir un site Web payant de photos intimes.<ref>{{Lien web |langue=fr |nom=audiovisuel_admin |titre=Utilisation inappropriée du nom et du logo de l'Université du Québec à Montréal : une entente est intervenue entre les parties - Salle de presse - UQAM |url=https://salledepresse.uqam.ca/communiques-de-presse/utilisation-inappropriee-du-nom-et-du-logo-de-l-universite-du-quebec-a-montreal-une-entente-est-intervenue-entre-les-parties/ |site=Salle de presse |date=2021-04-07 |consulté le=2022-07-11}}</ref></blockquote>En avril 2021, l'université et la finissante se sont arrangé par une arrangement à l'amiable à condition que cette dernière ne republier plus sa photo de finissante<ref name=":4" />.
L'histoire fut médiatisée au [[Québec]] et un mouvement de soutiens pour l'étudiante a commencé accompagné du mot-clic ''#papaUQAM''<ref name=":4">{{Lien web |langue=fr-ca |prénom=Zone Société- |nom=ICI.Radio-Canada.ca |titre=Photos de finissante osées : entente à l'amiable entre l'UQAM et Hélène Boudreau |url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1782983/universite-quebec-montreal-image-reseaux-sociaux-etudiante-poursuite |site=Radio-Canada.ca |consulté le=2022-07-11}}</ref>''.'' Les gens ont pointé du doigt l'université qui agissait de manière paternaliste et à l'encontre de la liberté d'expression. L'université quant à elle s'est justifiée en disant:<blockquote>En aucun cas, l'UQAM n'a souhaité, ni ne souhaite limiter la liberté d'expression, une valeur qui lui est chère, Elle nourrit pas plus au préjugé à l'endroit du travail du sexe comme certaines personnes l'ont prétendu. Le coeur de sa démarche est l'utilisation de son nom et de son logo dans un contexte inapproprié et la commercialisation de ceux-ci pour promouvoir un site Web payant de photos intimes<ref>{{Lien web |langue=fr |nom=audiovisuel_admin |titre=Utilisation inappropriée du nom et du logo de l'Université du Québec à Montréal : une entente est intervenue entre les parties - Salle de presse - UQAM |url=https://salledepresse.uqam.ca/communiques-de-presse/utilisation-inappropriee-du-nom-et-du-logo-de-l-universite-du-quebec-a-montreal-une-entente-est-intervenue-entre-les-parties/ |site=Salle de presse |date=2021-04-07 |consulté le=2022-07-11}}</ref>.</blockquote>En avril 2021, l'université et la finissante ont signé une entente hors cours avec comme condition que cette dernière ne republie plus ses photos de finissante<ref name=":4" />.

== Prix et distinctions ==
En 2015, selon les classements du [[QS World University Ranking|''{{lang|en|QS World University Rankings}}'']] et du ''{{lang|en|[[Times Higher Education]]}}'', l'UQAM figurait parmi les {{nombre|100|meilleures}} universités au monde ayant été créées ces {{nombre|50|dernières}} années<ref>{{Lien web |titre=Université du Québec |url=http://www.topuniversities.com/universities/universit%C3%A9-du-qu%C3%A9bec |site={{lang|en|Top Universities}} |date=2015-07-16 |consulté le=2016-05-16}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Université du Québec à Montréal |url=https://www.timeshighereducation.co.uk/world-university-rankings/universite-du-quebec-a-montreal?ranking-dataset=128777 |consulté le=2015-08-03}}.</ref>. Elle s’est vu décerner à neuf reprises au cours des onze dernières années le prix le plus prestigieux de la simulation des Nations unies à New York (NMUN), soit le ''{{lang|en|Outstanding Delegation Award}}''<ref>{{Lien web |titre=UQAM {{!}} FSPD {{!}} Simulation des Nations Unies |url=http://www.actualites.uqam.ca/2016/delegations-uqamiennes-de-nouveau-au-sommet-a-la-simulation-onu-ny |site=actualités.uqam.ca |consulté le=2016-04-05}}.</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
{{Autres projets
| commons = Université du Québec à Montréal
}}

=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Liste des institutions du Québec]]
* [[Liste des institutions du Québec]]
Ligne 533 : Ligne 547 :
* [[Prix Reconnaissance UQAM]]
* [[Prix Reconnaissance UQAM]]
* [[Orbicom]]
* [[Orbicom]]
* [[Société des études médiévales du Québec]]


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* {{Site officiel|url=https://www.uqam.ca}}
* {{Site officiel|url=https://www.uqam.ca}}
* [http://www.imtl.org/montreal.php?vsearch=1&expo=UQAM Photos des pavillons de l’UQAM] sur Images Montréal
* [https://imtl.org/montreal.php?vsearch=1&expo=UQAM Photos des pavillons de l’UQAM] sur Images Montréal


{{Palette|Universités à Montréal|Université du Québec|Universités canadiennes}}
{{Palette|Universités à Montréal|Université du Québec|Universités canadiennes}}
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{{Portail|Montréal|éducation au Québec|université}}


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[[Catégorie:Université du Québec à Montréal|*]]
[[Catégorie:Université du Québec|Montréal]]
[[Catégorie:Université du Québec|Montréal]]
[[Catégorie:Université à Montréal]]
[[Catégorie:École de musique au Québec]]
[[Catégorie:École de musique au Québec]]

Dernière version du 26 mars 2024 à 03:50

Université du Québec à Montréal
Histoire
Fondation
Statut
Type
Régime linguistique
Recteur
Devise
Au centre de tout.
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
39 427 (2020-2021) [1]
Effectif
5 641Voir et modifier les données sur Wikidata
Enseignants
3 276 (1 143 professeurs et 2 124 chargés de cours (2020-2021)
Budget
445,1 millions CA$ [1]
Localisation
Pays
Ville
Localisation sur la carte du Montréal
voir sur la carte du Montréal
Vue générale du campus central de l'UQAM.
La vue des résidences de l'UQAM.

L’Université du Québec à Montréal (UQAM[2]) est un établissement d'enseignement universitaire fondé en 1969 à Montréal, au Canada. Elle est affiliée à l'Université du Québec (UQ).

À l'automne 2018, l'université accueillait quelque 38 883 étudiants dans 310 programmes d'études, dont 3 859 étudiants étrangers provenant de 95 pays[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'université a été créée le par le gouvernement du Québec. Elle résulte de la fusion de l'École des beaux-arts de Montréal, du Collège Sainte-Marie et de trois écoles normales[4]. « Créée dans la turbulence de la fin des années 1960, elle est l'une des manifestations les plus tangibles des valeurs de la Révolution tranquille[5]. »

Démocratisation de l'enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

Avant l'arrivée de l'Université du Québec à Montréal, l'accès à l'éducation supérieure était limité pour les classes populaires francophones. En 1964, la commission Parent constate un écart important entre le taux de fréquentation universitaire des jeunes anglophones (11 %) et des jeunes francophones (4 %) au Québec. « L'UQAM est donc créée expressément pour venir hausser le taux de diplomation universitaire chez les francophones à Montréal[6]. »

De plus, grâce à la politique d'admission des adultes disposant d'une expérience professionnelle pertinente, la population étudiante a pu s'élargir aux catégories sociales préalablement exclues de l'éducation supérieure, créant ainsi un climat d'ouverture[7].

Naissance du syndicalisme universitaire[modifier | modifier le code]

L'UQAM est la première université canadienne où se développe le syndicalisme professoral[8]. Le syndicat des professeurs de l'Université du Québec, qui est affilié dès sa naissance en 1970 à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), a participé à l'effort de démocratisation du fonctionnement des instances universitaires.

Patrimoine bâti[modifier | modifier le code]

Au milieu des années 1970, la construction du campus de l'Université du Québec à Montréal se confirme dans le quartier Saint-Jacques. La vieille église Saint-Jacques de Montréal est condamnée et les fidèles sont déplacés vers la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes de Montréal. L'architecte de l'université, Dimitri Dimakopoulos, choisit de respecter les plans de John Ostell et de Victor Bourgeau en décidant de greffer la nouvelle construction autour du mur de la nef de l'église donnant sur la rue Sainte-Catherine et en mettant en relief le clocher et son portail. Ces vestiges sont classés monuments historiques par le gouvernement du Québec. Les pavillons Hubert-Aquin et Judith-Jasmin sont inaugurés en , marquant les débuts du nouveau campus de l'UQAM[9]. Ce campus prendra de l'ampleur au fil des années : le pavillon Thérèse-Casgrain est inauguré à l'automne 1989[10]. Le pavillon de Danse (ancien pavillon Latourelle), qui sied sur la rue Cherrier, s'ajoute en 1991[10]. Le pavillon des Sciences de la gestion est inauguré en 1990, et prend le nom J.A. De Sève à partir de 1995[11], il est inauguré officiellement sous cette appellation en 1999[12]. Le pavillon de Mode est inauguré le afin d'accueillir l'École supérieure de mode. L'architecte Julia Lianis, signe la modernisation du bâtiment, situé sur la rue Sainte-Catherine[13].

Gouvernance[modifier | modifier le code]

L'originalité de l'UQAM fut d'abord l'existence d'une double structure séparant la gestion des programmes de premier cycle de celle de ressources professorales. Cela s'est traduit, d'un côté, par l'existence de familles regroupant des modules administrant des programmes de premier cycle et, de l'autre, par la présence de départements chargés de l'encadrement des ressources professorales et des programmes d'études supérieures. L'avantage de cette double structure a été de favoriser l'interdisciplinarité dans les programmes de premier cycle et l'autonomie de gestion des programmes et des ressources[14]. En fonction depuis le 27 avril 2023, le recteur actuel est Stéphane Pallage. Il a auparavant été recteur de l'Université du Luxembourg[15].

Recteurs de l'Université du Québec à Montréal[modifier | modifier le code]

Années Recteur, rectrice
1969-1974 Léo-A. Dorais
1974-1977 Maurice Brossard
1977-1986 Claude Pichette
1986 (intérim) Pierre Brossard
1986-1996 Claude Corbo
1996 (intérim) Gilbert Dionne
1996-2000 Paule Leduc
2000-2001 Gilbert Dionne
2001-2006 Roch Denis
2006-2008 (intérim) Danielle Laberge
2008-2013 Claude Corbo
2013-2018 Robert Proulx
2018-2023 Magda Fusaro
2023 (intérim) Louis Baron
Depuis 2023 Stéphane Pallage

Instances[modifier | modifier le code]

L'Université du Québec à Montréal est une institution fondée sur un mode de participation décisionnelle. Depuis sa création, elle s'appuie sur un ensemble d'instances dont une des caractéristiques est d'être composée des différentes parties prenantes de l'université : des administrateurs, des professeurs et des étudiants. Ces instances ont juridiction aussi bien en matière de développement académique (programmes d'enseignement et recherche) et de gestion des ressources.

Dès sa fondation, comme les autres composantes de l'UQ, l'UQAM se voyait dotée d'instances prévues par la loi constitutive de l'UQ : la commission des études et le conseil d'administration. En plus de ces instances, l'UQAM était aussi dotée de trois sous-commissions se rapportant à la commission des études : la sous-commission du premier cycle, la sous-commission des études avancées et de la recherche et la sous-commission de la gestion des ressources. La commission des études se rapporte au conseil d'administration pour toute question ayant des impacts financiers sur le budget de l'université.

Au début des années 2000, des prérogatives ont été dévolues aux facultés, créant les conseils académiques facultaires qui se rapportent à la commission des études pour un certain nombre de questions. Du même souffle, la sous-commission du premier cycle et la sous-commission des études avancées et de la recherche ont été abolies.

Commission des études[modifier | modifier le code]

La commission des études prépare et soumet à l'approbation du conseil d'administration les règlements relatifs à l'enseignement et à la recherche et notamment ceux concernant les procédures régissant les domaines suivants : la structure académique des départements et des facultés ; la création et la modification des programmes ; l'émission des diplômes ; l'attribution des postes de professeurs et l'admission, l'inscription et la gestion des dossiers étudiants[16].

La commission des études se compose des membres suivants nommés par le conseil d’administration : recteur ; vice-recteur à la vie académique ; vice-recteur à la recherche, à la création et à la diffusion ; professeurs (7) ; étudiants (7) ; chargés de cours (3) ; employés de soutien (2) ; registraire[16].

Conseil d'administration[modifier | modifier le code]

Le conseil d'administration se compose des membres suivants, nommés par le conseil des ministres du gouvernement du Québec : recteur ; vice-recteurs (2) ; professeurs (3), étudiants (2), chargé de cours ; une personne représentant les collèges d’enseignement général et professionnel (cégep) ; personnes représentant les milieux sociaux, culturels, des affaires et du travail (5), diplômé de l'université[16].

Le conseil d'administration exerce les droits et pouvoirs de l'université selon la Loi sur l'Université du Québec (RLRQ C.U-1). Il peut faire des règlements concernant la régie interne de l'Université, la nomination et les fonctions des membres du personnel de l'Université, la gestion des biens de l'Université, l'étendue des pouvoirs du comité exécutif et la durée du mandat de ses membres. Il approuve les budgets de l'université. Les comités qui relèvent du conseil d'administration sont : le comité exécutif, le comité d'audit, le comité de la vie étudiante, le comité conseil sur les technologies de l'information et de la communication, le comité de discipline et comité de révision et le comité sur les infractions de nature académique.

Cadre urbain[modifier | modifier le code]

Campus de l'université.

L'UQAM est située au centre-ville de Montréal : le campus central est près de la station de métro à laquelle il donne partiellement son nom (Berri-UQAM), alors que le Complexe des sciences Pierre-Dansereau est près de la station Place-des-Arts (où la construction d'un nouveau pavillon a débuté en 2004). Le secteur de l'UQAM et de l'Université de Montréal, à proximité, est appelé « Quartier latin ».

L'Université offre de la formation sur son campus montréalais ainsi que dans ses quatre campus en région métropolitaine : Campus de Lanaudière, Campus de Laval, Campus de Longueuil et Campus de l'Ouest-de-l'île.

L'aménagement des bâtiments est tel qu'il permet la coexistence d'une piste cyclable et de plusieurs stations de vélo libre-service Bixi près de tous les pavillons[17]. Une exposition virtuelle[18] permet de découvrir l'université sur trois volets.

Effectif et partenariats[modifier | modifier le code]

À l'automne 2022, l'université accueillait quelque 35 212 étudiants et étudiantes dont 4 876 étudiants et étudiantes étrangers provenant de 95 pays, et ce, dans un total de 335 programmes d'études distincts[3].

Évolution du nombre d'étudiants au trimestre d'automne[19]
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
39 018 40 265 41 500 41 320 42 935 43 945 43 180 42 617 41 609 40 738 38 017[20] 39 403[21] - 35 212[22]

L'UQAM gère plus de 714 ententes avec plus de 417 partenaires (Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Sciences Po Paris, University College London…), dans 63 pays et dans une centaine de domaines.

Facultés, départements, écoles et instituts[modifier | modifier le code]

En 2020, l'UQAM compte six facultés et une école, subdivisées en 40 départements et écoles ainsi que 6 instituts[23] :

La station de métro Berri-UQAM à Montréal, au Québec.

Faculté des arts[modifier | modifier le code]

  • Département de danse
  • Département d'études littéraires
  • Département d'histoire de l'art
  • Département de musique
  • École des arts visuels et médiatiques
  • École de design
  • École supérieure de théâtre
  • Institut du patrimoine

Faculté de communication[modifier | modifier le code]

  • Département de communication sociale et publique
  • École de langues
  • École des médias

Faculté de science politique et de droit[modifier | modifier le code]

Faculté des sciences[modifier | modifier le code]

  • Département de chimie
  • Département d'informatique
  • Département de mathématiques
  • Département des sciences biologiques
  • Département des sciences de l'activité physique
  • Département des sciences de la Terre et de l'atmosphère
  • Institut des sciences de l'environnement (ISE)

Faculté des sciences de l'éducation[modifier | modifier le code]

  • Département de didactique
  • Département de didactique des langues
  • Département d'éducation et formation spécialisées
  • Département d'éducation et pédagogie

École des sciences de la gestion[modifier | modifier le code]

  • Département d'études urbaines et touristiques
  • Département de finance
  • Département de management et technologie
  • Département de marketing (commerce international)
  • Département d'organisation et ressources humaines
  • Département de sciences comptables
  • Département des sciences économiques
  • Département de stratégie, responsabilité sociale et environnementale
  • École supérieure de mode

Faculté des sciences humaines[modifier | modifier le code]

  • Département de géographie
  • Département d'histoire
  • Département de linguistique
  • Département de philosophie
  • Département de psychologie
  • Département de sciences des religions
  • Département de sexologie
  • Département de sociologie
  • École de travail social
  • Institut de recherches et d'études féministes (IREF)
  • Institut Santé et société (ISS)
  • Institut des sciences cognitives

Domaines de pointe[modifier | modifier le code]

Au fil des années, l'UQAM a développé des domaines d'étude et de recherche qui mettent l'accent sur l'interdisciplinarité et l'ouverture sur les questions sociales.

Études féministes[modifier | modifier le code]

Les études féministes, comme champ pluridisciplinaire de production de savoirs engagés dans la transformation des rapports sociaux de sexe, se sont développées à l’UQAM, à partir du début des années 1970, en lien étroit avec le mouvement des femmes sur fond d’une mouvance sociopolitique sans précédent au Québec[24]. Leur émergence résulte de la volonté de jeunes professeures et chargées de cours de l’UQAM de remettre en cause le caractère partiel et partial des savoirs académiques et scientifiques traditionnel[25] et de mettre un terme à leur exclusion des lieux de production du savoir.

L’amorçage

Fortes de la conviction que les femmes doivent participer à la construction et à la transmission des savoirs qui les concernent, une vingtaine de ces jeunes universitaires, dont deux hommes et trois chargées de cours, organisent en 1972 un cours collectif et multidisciplinaire sur l’histoire des femmes. Selon les sources consultées, plus de 200 étudiantes et une dizaine d’étudiants suivent le cours. Le succès rencontré par cette première initiative en milieu universitaire francophone montrait bien que celle-ci répondait à des attentes et appelait au développement d’une programmation ayant pour objet « la condition des femmes[26] ».

Les débuts

Dès l’année suivante, des cours adoptant une approche féministe apparaissent aux programmes des départements d’histoire, de sociologie, de sciences religieuses et de biologie. Ceux-ci constituent l’assise sur laquelle se construira au fil des décennies une programmation structurée, diversifiée et multidisciplinaire qui établira au sein de l’UQAM une véritable pratique et traditions d’études et de recherche féministes[27].

La croissance

Rapidement, les professeures impliquées dans cette initiative réalisent qu’elles doivent présenter un front concerté pour que les études féministes soient reconnues comme champ académique légitime et compatible avec l’esprit scientifique. C’est donc en 1976, avec la création du Groupe interdisciplinaire d'études et de recherches féministes (GIERF), que les études féministes prennent leur véritable essor à l’UQAM. L'approche à l'enseignement et à la recherche qui est alors privilégiée est volontairement distincte de celle des Women's Studies, davantage pratiquée en Amérique du Nord. Les membres du GIERF, s’appuyant sur une définition des études féministes comme champ pluridisciplinaire de production de savoirs engagés dans la transformation des rapports sociaux de sexe, décident de ne pas demander la création d’un programme ou d’un département d’études sur les femmes, mais plutôt de favoriser le développement de cours et de projets de recherche dans le plus grand nombre possible de départements, comme le souligne la sociologue Francine Descarries[28]. « Les féministes n’ont pas voulu d’un savoir "à part" mais d’un savoir qui bouscule le sexisme et l’androcentrisme des disciplines traditionnelles jusque dans leurs fondements. Elles n’ont pas quémandé une petite place pour "la femme" ou le féminin à l’orée des connaissances, mais revendiqué d’inscrire la question féministe dans les trames paradigmatiques pour que l’on pense et produise différemment le savoir en intégrant pleinement les genres et les rapports sociaux de sexe[29] » selon Marie-Andrée Roy, ancienne directrice de l'Institut de recherche et d'études féministes (IREF).

La maturité

C’est sur la base de cette première expérience et de la reconnaissance de l’expertise développée par un noyau de plus en plus important de professeures dynamiques et engagées que l’UQAM, le , donne son aval à la création de l’Institut de recherche et d’études féministes (IREF). Dans la continuité du mandat accordé au GIERF, l’IREF a pour principal mission de promouvoir, développer et coordonner la formation et la recherche féministe dans une perspective inter et multidisciplinaire, et d’intensifier la collaboration avec les groupes de femmes, notamment dans le cadre du Protocole UQAM-Relais-femmes[30]. L’IREF regroupe en 2020 environ 660 membres professeures, chercheuses, chargées de cours, professionnelles, étudiantes et étudiants de l’UQAM[31] ainsi que des professeures et des membres associées d’autres milieux universitaires et communautaires.

Direction

Se sont succédé à la direction de l'IREF :

Enseignement

Au-delà des activités de diffusion et de transfert des connaissances inscrites à sa programmation, l’IREF, depuis sa création, a présidé à l’implantation d’un programme de concentration en études féministes, amorcé dès 1990 au premier cycle, et offert maintenant aux trois cycles d’enseignement. S’ajoute à cette offre d’enseignement, un programme de certificat largement fréquenté par des intervenantes des milieux de pratique. Au moins une soixantaine de cours, dont une dizaine aux cycles supérieurs, sont offerts chaque année en collaboration avec plusieurs départements de l’UQAM. Au cours des dernières années, ces cours ont attiré annuellement environ 1500 étudiantes et étudiants[31].

Recherche

Plusieurs équipes de recherche sont également accueillies au sein de l’IREF. Leurs travaux se déploient sur un vaste continuum de thématiques et de disciplines à travers lesquelles sont abordés des questions relatives à la dynamique des rapports sociaux de sexe, la diversité des expériences des femmes, les genres, l’identité, les représentations et les théories féministes[31].

Le développement de la recherche féministe à l’UQAM a aussi fortement profité de l’intégration d’une approche partenariale dans les pratiques de recherche de ses professeures et de la volonté de ces dernières de maintenir un lien privilégié et solidaire avec les groupes de femmes du Québec. Cette conception de la recherche reçoit l’aval institutionnel et mène, en 1982, à la signature d’un protocole de partenariat entre les groupes de femmes et les chercheuses universitaires[16]. Connu sous le nom de Protocole UQAM/Relais-femmes[30], ce partenariat continue, à ce jour, de favoriser l’accès des groupes de femmes aux ressources universitaires et, par effet de retour, le contact des chercheuses avec la pratique et les champs d’action sociale développés par les groupes.

Réalisations

Grâce à son expertise et la présence d’une masse critique de chercheuses féministes, l’IREF a également été en mesure d’être à l’initiative de la création d’un Réseau québécois en études féministes (RéQEF) reconnu par le Fonds de recherche du Québec - Société et culture (FRQSC) depuis 2011. Le RéQEF œuvre à fédérer l’ensemble des ressources en recherche féministe au Québec, de promouvoir la recherche dans ce champ et de faire émerger des savoirs et des pratiques socialement ciblés. Aujourd’hui le RéQEF représente le plus important réseau d’universitaires féministes de la francophonie[32] au carrefour des universités, des disciplines et des perspectives théoriques. Près de 100 professeures affiliées à 11 différentes universités en sont membres régulières et collaboratrices, auxquelles s’ajoutent une quinzaine de chercheuses des milieux de pratique représentant autant de groupes membres.

En , l’UQAM accueillait, le 6e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie. L’IREF et le RéQEF assumaient la coresponsabilité de cet événement auquel ont participé plus de 1 200 chercheuses francophones du monde entier[33][source insuffisante].

Ce rapide survol pourrait être complété par l’évocation de nombreuses autres initiatives et réalisations[34]. Il permet néanmoins de constater que la contribution de nombreuses professeures et chargées de cours de l’UQAM et l’accueil de l’institution à leurs propositions, ont favorisé, au fil des années le développement d’un champ d’études qui traverse plusieurs disciplines et thématiques, et mobilise un nombre de plus en plus important de ressources professorales et d’étudiantes et d’étudiants. Pionnière de l’institutionnalisation des études féministes dans la francophonie, l’UQAM, particulièrement à travers l’IREF[34], s’est en conséquence positionnée comme chef de file du développement universitaire des savoirs et de la création féministes au Québec.

Études sur l'environnement[modifier | modifier le code]

Recherche-création[modifier | modifier le code]

L'UQAM est pionnière sur les formations au niveau doctoral de recherche-création[35]. La première thèse soutenue en recherche-création est celle de Diane Poitras[36], en 2014[37], sous la direction de Gilles Coutlée[36].

Développement Logiciel[modifier | modifier le code]

Logiciels d'analyse de texte par Ordinateur[modifier | modifier le code]

L'UQAM a donné naissance au Centre d’ATO[38] qui, depuis sa fondation en 1983, est un lieu pionnier d’expertise en analytique avancée, en formation universitaire et en développement de méthodes informatiques pour l’analyse de données langagières assistée par ordinateur, que l’analyse soit quantitative, qualitative ou mixte[39]. Le Centre est devenu au Québec un véritable chef de file dans son domaine, établissant de nombreuses alliances productives avec les secteurs privé et public. Le Centre s'est particulièrement fait connaître grâce aux logiciels SATO et Sémato[40]

Centres de recherches associés à l'université[modifier | modifier le code]

Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques[modifier | modifier le code]

La Chaire Raoul-Dandurand de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), est une des chaires en études stratégiques et diplomatiques les plus prestigieuses au Canada. Fondée en 1996 par le professeur Charles-Philippe David[41], elle a une mission d'analyse, de formation et de diffusion auprès des étudiants, des chercheurs, des médias, des décideurs politiques et économiques ainsi qu'auprès du public. Dirigée depuis par le professeur Frédérick Gagnon[42], elle rassemble une trentaine de chercheurs en résidence, environ 70 chercheurs et membres associés et une trentaine de membres externes[43]. Elle est constituée de quatre observatoires[44] :

L’observatoire sur les États-Unis (OSEU) est coprésidé par Ginette Chenard, ex-déléguée du Québec à Atlanta et Charles-Philippe David, diplômé de Princeton et professeur titulaire au Département de science politique de l'UQAM. Il est dirigé par Frédérick Gagnon, titulaire de la Chaire Raoul-Dandurand et professeur au Département de science politique de l'UQAM. Cet observatoire analyse, depuis 2002, les débats de société aux États-Unis et la politique étrangère américaine. Il rassemble les experts de la recherche canadienne sur les États-Unis et un réseau international d'américanistes provenant de diverses disciplines.

L’observatoire de géopolitique (OG) est présidé par Yann Roche, professeur titulaire au Département de géographie de l'UQAM et dirigé par Elisabeth Vallet, directrice scientifique de la Chaire Raoul-Dandurand et professeure associée au Département de géographie de l'UQAM. Fruit d'un partenariat entre la Chaire Raoul-Dandurand et le Département de géographie de l'UQAM depuis 2006, cet Observatoire s'intéresse aux enjeux géopolitiques internes et externes des États et des grands ensembles géopolitiques, aux frontières et murs frontaliers[45], aux migrations, aux questions de cyberguerre, de drones et de robotisation de la guerre.

L’observatoire sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (OMAN) est présidé par Jean-François Lépine, journaliste québécois et depuis 2015, « Représentant du Québec en Chine »[46], et dirigé par Sami Aoun, professeur à l'École de politique appliquée de l'Université de Sherbrooke. L'observatoire développe, depuis 2008, ses recherches autour de deux grands axes, soit la violence et la mondialisation. Ses travaux ont pour objectif de nourrir les débats théoriques autour de ces thèmes, tout en produisant des connaissances concrètes sur la région.

Le Centre FrancoPaix en résolution des conflits et missions de paix est présidé par Michel Duval, ancien ambassadeur canadien à l'ONU de 1997 à 2002 et dirigé par Bruno Charbonneau, professeur agrégé au département de science politique de l'Université Laurentienne. Dans le cadre des efforts et des objectifs stratégiques de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en matière de prévention et gestion des conflits, le Centre FrancoPaix s'intéresse, depuis 2016, à la prévention des conflits, aux missions de paix et aux opérations humanitaires[47]. Suivant une approche multidisciplinaire, ses travaux ont notamment pour objectif de faire le lien entre la recherche et la pratique sur le terrain. Chaque printemps, le Centre FrancoPaix organise également des écoles d'été sur les missions de paix, les opérations humanitaires et la consolidation de la paix.

La Chaire Raoul-Dandurand et ses observatoires travaillent collectivement sur des thèmes transversaux comme la sécurité, le terrorisme et les conflits armés.

Centre de recherche et d’intervention sur le suicide et l’euthanasie[modifier | modifier le code]

Le Centre de recherche et d’intervention sur le suicide et l’euthanasie (CRISE) est un organisme pluridisciplinaire voué à l’étude des questions relatives au suicide et à l’euthanasie. Il est rattaché à la Faculté des sciences humaines de l’UQAM.

Fondé en 1997, le CRISE est l’initiative de professeurs et d'étudiants au doctorat en psychologie communautaire à l’UQAM désireux de mettre au point une approche écologique et interdisciplinaire des problèmes liés au suicide et à l’euthanasie. Le but visé est de profiter de l’expertise de chercheurs issus d’institutions et d’associations diverses, dont l’Association québécoise de prévention du suicide, pour mieux comprendre la problématique du suicide et de sa prévention. Auparavant, les spécialistes du domaine ne disposaient d’aucune plateforme d’échange et demeuraient isolés[48].

Le CRISE poursuit quatre objectifs ayant comme finalité la diminution du nombre de suicides et des comportements suicidaires. À savoir :

  • développer la recherche sur le suicide et l’euthanasie ;
  • améliorer le transfert et l’application des connaissances sur le sujet ;
  • soutenir le développement de l’expertise en recherche ;
  • accroître le partenariat entre les chercheurs, les milieux de pratique et les gestionnaires pour favoriser l’avancement des connaissances[49].

La direction du CRISE se compose d’un directeur général, d’un directeur adjoint, d’un coordonnateur de recherche, d’un bibliothécaire de recherche, d’un secrétaire et d’un agent de communication. L’ensemble des membres se rencontre quatre fois par semestre pour faire connaître les résultats de recherche, discuter de problèmes variés et planifier des projets. Un comité de direction constitué de professionnels, de chercheurs et d’étudiants assiste le directeur général dans ses fonctions[50].

Le CRISE regroupe une soixantaine de professeurs, chercheurs, étudiants et intervenants provenant d’universités, d’hôpitaux, de centres de recherche, de centres de santé et de services sociaux (CSSS) ainsi que de l’Institut national de santé publique du Québec. De nombreux organismes sont des partenaires du CRISE, notamment l’Association des centres jeunesse du Québec, l’Association québécoise de prévention du suicide, l’Association québécoise de schizophrénie, les centres de prévention du suicide (CPS) et quelques centres locaux de services communautaires (CLSC)[51].

Depuis sa création, le CRISE accueille des stagiaires postdoctoraux grâce à des subventions octroyées par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et par le Fonds de recherche en santé du Québec (FRSQ). Les stages visent à développer des habiletés en recherche de pointe chez des chercheurs spécialisés dans des disciplines différentes : psychiatrie, psychologie, anthropologie, épidémiologie, santé publique, neurosciences et disciplines connexes[52]. Le Centre offre aussi des instituts d’été pour mettre à jour les connaissances et trouver de nouvelles méthodes de recherche[53].

Le CRISE dispose d’un centre de documentation répertoriant plus de 30 000 documents : revues savantes, monographies, actes de congrès, rapports, manuscrits, statistiques, mémoires, thèses, programmes de prévention et ressources audiovisuelles[54].

Le CRISE sera l'hôte du 28e congrès mondial de l'Association internationale pour la prévention du suicide (IASP), qui aura lieu à Montréal du 16 au [55].

Institut de recherche et d'études féministes[modifier | modifier le code]

L’Institut de recherches et d’études féministes, communément appelé IREF, est voué à la formation et à la recherche féministes dans une perspective interdisciplinaire. À travers l’enseignement et les recherches de ses membres, il participe à la production, la transmission et la mobilisation des savoirs féministes.

Laboratoire sur la communication et le numérique[modifier | modifier le code]

Le LabCMO[56] – Laboratoire sur la communication et le numérique (anciennement appelé le Laboratoire de communication médiatisée par ordinateur) regroupe des chercheur.e.s s’intéressant aux usages des technologies et médias numériques sous l’angle des mutations qu’ils suscitent dans la société.

Fondé en 2001 par Serge Proulx, le LabCMO regroupe une vingtaine de professeures et professeurs et plus de 70 étudiants, et postdocs en communication, sociologie, STS (science, technologie et société) et disciplines connexes, dans cinq universités. Il est basé à l’UQAM et à l’Université Laval, où il est codirigé respectivement par Florence Millerand[57] (Département de communication sociale et publique) et Guillaume Latzko-Toth[58] (ULaval).

Le LabCMO est soutenu par le Fonds de recherche du Québec – Société et culture[59] et affilié au Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST)[60]. Actuellement, ses trois axes de recherche portent sur les mutations de la sociabilité et de l’agir politique (axe 1), les mutations du travail et de l’activité contributive (axe 2) et les méthodes de recherche sur les usages (axe 3)[61]. Le LabCMO a notamment organisé une série d'activités consacrées à Wikipédia en 2019-2020, à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'UQAM[62].

LabFluens - Laboratoire sur la communication et l'influence[modifier | modifier le code]

Le Laboratoire sur l’influence et la communication étudie les pratiques communicationnelles qui permettent à l’influence de s’exercer dans un contexte donné, et de générer ainsi des effets ou affects quantifiables, d’être un objet quantifiable, manipulable, qui suscite l’adhésion (ou l’acceptation), l’engagement ou encore la mobilisation[63]. Plus particulièrement, Labfluens vise à développer des recherches collectives, des productions (rapports, analyses) et événements scientifiques se concentrant sur les actions organisationnelles génératrices d’influence : relations publiques, gestion de communautés en ligne, mobilisation « d’influenceurs numériques », astroturfing, lobbying, mécénat, publicité, agnotologie ou encore relations de presse.

Fondé en 2021, il regroupe une vingtaine de membres professeurs et étudiants en communication, en provenance de l'UQAM, de l'Université Laval et de l'Université de Sherbrooke. Il est actuellement dirigé par le professeur Camille Alloing, PhD.

Le LabFluens a repris la structure de l'ancienne Chaire en relations publiques de l'UQAM, alors dirigée par Bernard Motulsky.

Campus et pavillons[modifier | modifier le code]

UQAM Pavillon Athanase-David.

Le campus principal de l'UQAM est composé des pavillons suivants[64]

  • Hubert-Aquin
  • Hubert-Aquin Annexe
  • Saint-Denis
  • Berri
  • Maisonneuve
  • Centre sportif de l'UQAM
  • Athanase-David
  • Du Faubourg
  • Design
  • Mode
  • J.-A.-DeSève
  • Design, Annexe
  • Musique
  • Judith-Jasmin
  • Judith-Jasmin Annexe
  • Danse
  • 1001 de Maisonneuve Est
  • Paul-Gérin-Lajoie
  • Centre Pierre-Péladeau
  • Sciences de la gestion
  • Résidences universitaires
  • Sainte-Catherine Est
  • Hôtel-de-ville
  • Thérèse-Casgrain

Complexe des sciences Pierre-Dansereau (métro Place-des-Arts)

  • Chimie et biochimie
  • Cœur des sciences
  • Bibliothèque des sciences
  • Président-Kennedy
  • Résidences universitaires Saint-Urbain
  • Sciences biologiques
  • Sherbrooke
  • Adrien-Pinard

Et des pavillons situés à proximité :

  • Centre des sciences de Montréal
  • 1001 Sherbrooke Est

Bibliothèques[modifier | modifier le code]

Le Service des bibliothèques de l'UQAM est composé de neuf bibliothèques distinctes et sont dirigées par Frédéric Guiliano à titre de directeur général depuis 2020 :

  • Audiovidéothèque et microthèque
  • Bibliothèque centrale
  • Bibliothèque des arts
  • Bibliothèque de musique
  • Bibliothèque des sciences
  • Bibliothèque des sciences de l'éducation
  • Bibliothèque des sciences juridiques et politiques
  • Cartothèque
  • Livres rares et collections spéciales

On retrouve également plusieurs centres de documentation au sein de l'UQAM :

  • Centre de documentation de l'École supérieure de mode
  • Centre de documentation de l'École supérieure de théâtre (CEDEST)
  • Centre de documentation du CRISE
  • Centre de documentation de documentation du CARPH
  • Bibliothèque d’histoire moderne du GRHS
  • Centre de documentation de l'École de médias

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

Le logotype de l'Université du Québec à Montréal a été créé en 1997 par le designer Frédéric Metz[65], professeur associé au département de Design graphique de l'École de design de l'UQAM.

Lors du dévoilement de l'identité visuelle de l'université, un tollé est soulevé quant à l'utilisation de l'accent grave (À) dans le logotype. En effet, un acronyme (qu'il soit en majuscules ou en minuscules) ne doit pas contenir de caractères accentués[66].

Enfin, les normes graphiques de l'UQAM[67] stipulent clairement que son logotype contient un À mais que son acronyme ne devrait jamais inclure d'accent. Le À est donc uniquement considéré comme un dessin stylisé.

Personnalités liées à l'université[modifier | modifier le code]

Professeurs[modifier | modifier le code]

Étudiants[modifier | modifier le code]

Équipes sportives[modifier | modifier le code]

L'UQAM possède des équipes (Citadins) dans 9 disciplines sportives :

  • Badminton
  • Basketball féminin
  • Basketball masculin
  • Cheerleading
  • Cross-country
  • Golf
  • Soccer féminin
  • Soccer masculin
  • Volley-ball féminin

L'UQAM permet aussi à plusieurs athlètes d'évoluer, dans plusieurs disciplines, sur les différents circuits d'excellence :

  • Athlétisme
  • Escrime
  • Natation
  • Karaté

Réseau Orbicom[modifier | modifier le code]

L'Université du Québec à Montréal est à l'origine de la création, en , conjointement avec l'Unesco, du réseau Orbicom, réseau mondial associant des universitaires et des professionnels de la communication et des médias, ayant pour objet de stimuler l'échange d'informations et le développement de projets conjoints, afin d'examiner comment ce domaine en constante évolution peut contribuer à promouvoir la démocratie et un développement durable. Situé au carrefour de l’enseignement, de la recherche et des pratiques professionnelles, il s'est fixé pour mission première de « développer et promouvoir le partage de savoir et d'expertise en communication par l'éducation, la recherche et l'action concrète[70] ».

Controverse[modifier | modifier le code]

En février 2021, l'université est au coeur d'une controverse après qu'une étudiante ait publié une photo montrant ses seins presque nus et le logo de l'UQAM[71]. L'étudiante en question, Hélène Boudreau, qui est travailleuse du sexe, avait publié cette photo sur ses comptes Instagram, Facebook, Twitter et OnlyFans. L'université a demandé de retirer la photo, ce qu'elle fait, sauf pour son compte Onlyfans.

Le conflit s'est prolongé quand elle a publié une nouvelle photo montrant cette dernière faisant un doigt devant un logo de l'UQÀM en montrant ses fesses. Quand l'université s'est rendu compte qu'elle n'avait pas retiré ses photos de tous ses réseaux et qu'elle a publié une autre photo dénigrant l'établissement, ils ont poursuivi l'étudiante pour 125 000 $ pour atteinte à sa réputation, car ils jugeaient les photos comme étant "pornographique et indécentes".

L'histoire fut médiatisée au Québec et un mouvement de soutiens pour l'étudiante a commencé accompagné du mot-clic #papaUQAM[72]. Les gens ont pointé du doigt l'université qui agissait de manière paternaliste et à l'encontre de la liberté d'expression. L'université quant à elle s'est justifiée en disant:

En aucun cas, l'UQAM n'a souhaité, ni ne souhaite limiter la liberté d'expression, une valeur qui lui est chère, Elle nourrit pas plus au préjugé à l'endroit du travail du sexe comme certaines personnes l'ont prétendu. Le coeur de sa démarche est l'utilisation de son nom et de son logo dans un contexte inapproprié et la commercialisation de ceux-ci pour promouvoir un site Web payant de photos intimes[73].

En avril 2021, l'université et la finissante ont signé une entente hors cours avec comme condition que cette dernière ne republie plus ses photos de finissante[72].

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

En 2015, selon les classements du QS World University Rankings et du Times Higher Education, l'UQAM figurait parmi les 100 meilleures universités au monde ayant été créées ces 50 dernières années[74],[75]. Elle s’est vu décerner à neuf reprises au cours des onze dernières années le prix le plus prestigieux de la simulation des Nations unies à New York (NMUN), soit le Outstanding Delegation Award[76].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Résultats financiers 2020-2021 », sur uqam.ca.
  2. L'institution écrit : « L'acronyme UQAM coiffé de l'accent grave est la signature promotionnelle de l'Université du Québec à Montréal. Il s'agit donc d'un logo et non d'une règle d'écriture. Ainsi, lorsque l'acronyme UQAM est utilisé dans des textes courants, il doit être écrit sans accent. » – Utilisation de l'acronyme et du logo UQAM.
  3. a et b « L'UQAM en chiffres », sur www.uqam.ca (consulté le ).
  4. « UQAM | À propos de l'UQAM | Historique », sur www.uqam.ca (consulté le ).
  5. Éric Bédard, Chronique d'une insurrection appréhendée, Québec, Septentrion, 2020, p. 84.
  6. Frédéric Lacroix, Pourquoi la loi 101 est un échec, Boréal, 2020, p. 109.
  7. « UQAM: 50 ans de démocratisation de l’éducation universitaire », sur Le Devoir (consulté le ).
  8. Louis Gill, « Quelques éléments d’histoire du syndicalisme professoral universitaire au Québec », Bulletin d'histoire politique, vol. 25, no 3,‎ , p. 245–257 (ISSN 1201-0421 et 1929-7653, DOI https://doi.org/10.7202/1039754ar, lire en ligne, consulté le ).
  9. « UQAM | Service des archives et de gestion des documents | Ligne du temps (1969 - 1980) », sur archives.uqam.ca (consulté le ).
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  13. « Inauguration du nouveau pavillon de Mode | UQAM », sur Actualités UQAM (consulté le ).
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  22. « L’UQAM en chiffres - UQAM », sur Université du Québec à Montréal (consulté le )
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  49. Mission, objectifs et actions.
  50. Fonctionnement du CRISE.
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]