« Josef Mayr-Nusser » : différence entre les versions

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'''Josef Mayr-Nusser'''<ref>En fait son nom est seulement Mayr, Nusser était celui de la ferme de sa famille selon une coutume tyrolienne</ref> (né le 27 décembre 1910 à [[Bolzano]], décédé le 24 février 1945 près d'[[Erlangen]]) est un [[province autonome de Bolzano|Tyrolien du Sud]] catholique qui fut victime de son refus de prêter le serment S.S. au national-socialisme. On voit en lui une des figures de proue de la résistance en Tyrol du Sud [[résistance allemande au nazisme|contre la domination illégale du nazisme]]. Il a été fait citoyen d'honneur de sa ville natale.
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'''Josef Mayr-Nusser'''<ref>En fait son nom est seulement Mayr, Nusser était celui de la ferme de sa famille selon une coutume tyrolienne</ref> (né le {{date|27 décembre 1910}} à [[Bolzano]], décédé le {{date|24 février 1945}} près d'[[Erlangen]]) est un militant catholique qui fut victime de son refus de prêter le serment S.S. au national-socialisme. On voit en lui une des figures de proue de la résistance en Tyrol du Sud [[résistance allemande au nazisme|contre la domination illégale du nazisme]]. Il a été fait citoyen d'honneur de sa ville natale. Il est vénéré comme [[bienheureux]] par l'[[Église catholique]].


[[File:Gedenktafel Lichtenstern 1-7 (Ritten) Josef Mayr-Nusser4.jpg|thumb|left|180px|Plaque commémorative en mémoire de Mayr-Nusser]]
== Biographie ==
== Biographie ==
Josef Mayr était né en 1910 dans la ferme du Nusserhof aux environs de Bolzano. Élevé dans un environnement religieux, il rejoignit les jeunesses catholiques de son diocèse (l'archiépiscopat de [[Trente (Italie)|Trente)]] dont il fut bientôt élu président. C’est à cette époque aussi que commença sa relation étroite avec [[Josef Ferrari]].


Josef Mayr était né en 1910 dans la ferme du Nusserhof aux environs de Bolzano. Élevé dans un environnement religieux, il rejoignit les jeunesses catholiques de son diocèse (l'archiépiscopat de [[Trente (Italie)|Trente)]] dont il fut bientôt élu président. C’est à cette époque aussi que commença sa relation étroite avec {{Lien|langue=de|Josef Ferrari}}.
À la suite des conventions d'[[Option dans le Tyrol du Sud|option]], Mayr-Nusser choisit de rester, en même temps que 90% des prêtres, et rejoignit l’[[Andreas-Hofer-Bund]], un cercle de résistance du Tyrol du Sud.

À la suite des {{Lien|langue=de|trad=Option in Südtirol|fr=Option dans le Tyrol du Sud|texte=conventions d'option}}, Mayr-Nusser choisit de rester, en même temps que 90 % des prêtres, et rejoignit l’{{Lien|langue=de|trad=Andreas-Hofer-Bund (Südtirol)|fr=Andreas-Hofer-Bund}}, un cercle de résistance du Tyrol du Sud.

Le {{date-|26 mai 1942}} il se maria avec Hildegard Straub (1907-1998) et en eut un fils, Albert Mayr.

En 1944, après l'entrée des [[Wehrmacht|forces armées allemandes]] et la création de la [[zone d'opérations des Préalpes]], Mayr-Nusser, ainsi que beaucoup d'autres Dableibers (ceux qui avaient choisi de rester), fut incorporé dans l’armée allemande (on avait déjà obligé ceux qui avaient opté pour l’Allemagne de le faire auparavant) et on l’affecta à la [[Waffen-SS]]. Après que, le {{date-|4 octobre 1944}}, il eut refusé à [[Chojnice|Konitz]] de prêter le serment S.S., il fut condamné à mort. En route vers le [[camp de concentration de Dachau]], il mourut près d'Erlangen le {{date-|24 février 1945}} dans un wagon à bestiaux des suites de sa détention.

== Béatification et canonisation ==

Josef Mayr-Nusser est enterré à Lichtenstern am Ritten. Sa dépouille est transféré en [[1958]] dans l'église Saint-Joseph à [[Renon]].


En 2005 le [[diocèse de Bolzano-Bressanone]] demanda sa béatification, le [[postulateur]] de sa cause était Josef Innerhofer. À Bolzanone, à Merano, à Ritten, à Truden, à Innsbruck et à Erlangen, des rues ont reçu son nom. Le collège de [[Vandoies]] dans le [[val Pusteria]] et la Fachakademie für Sozialpädagogik des Caritasverbandes pour l’[[archidiocèse de Bamberg]] à Erlangen portent son nom. En 2010 il a été nommé citoyen d'honneur par le conseil municipal de [[Bolzano]] en même temps que [[Franz Thaler]] encore vivant.
Le 26 mai 1942 il se maria avec Hildegard Straub (1907-1998) et en eut un fils, Albert Mayr.


Le {{date|8 juillet 2016}}, le [[pape]] [[François (pape)|François]] lui attribue le titre de martyr de la foi et autorise la [[Congrégation pour les causes des saints]] à publier le décret de [[béatification]]. La cérémonie a été célébrée le {{date|18 mars 2017}} à [[Bolzano]] par le [[Cardinal (religion)|cardinal]] [[Angelo Amato]], au nom du [[pape]].
En 1944, après l'entrée des [[Wehrmacht|forces armées allemandes]] et la création de la [[Zone d'opération des Préalpes]], Mayr-Nusser, ainsi que beaucoup d'autres Dableibers (ceux qui avaient choisi de rester), fut incorporé dans l’armée allemande (on avait déjà obligé ceux qui avaient opté pour l’Allemagne de le faire auparavant) et on l’affecta à la [[Waffen-SS]]. Après que, le 4 octobre 1944, il eut refusé à [[Chojnice|Konitz]] de prêter le serment S.S., il fut condamné à mort. En route vers le [[camp de concentration de Dachau]], il mourut près d'Erlangen le 24 février 1945 dans un wagon à bestiaux des suites de sa détention.


Du côté des historiens, on a critiqué le fait que la dimension politique de la résistance de Mayr-Nusser au régime nazi ait été occultée dans le processus de béatification, car cette question touche aussi à l'échec de sa propre Église face au fascisme et au nazisme<ref>{{Lien web |langue= de|auteur= Hannes Obermair, Heinrich Schwazer|titre= Josef Mayr-Nusser: Ärgernis für die Kirche|url= http://www.tageszeitung.it/2017/03/26/mayr-nusser-ist-aergernis-fuer-die-kirche/|date= 18 mars 2017|site= Neue Südtiroler Tageszeitung|consulté le=26 mars 2024}}</ref>.
Josef Mayr-Nusser est enterré à Lichtenstern am Ritten. En 2005 le [[Diocèse de Bolzano-Bressanone]] demanda sa béatification, le [[postulateur]] de sa cause était [[Josef Innerhofer]]. À Bolzanone, à Merano, à Ritten, à Truden, à Innsbruck et à Erlangen, des rues ont reçu son nom. Le collège de [[Vandoies]] dans le [[val Pusteria]] et la Fachakademie für Sozialpädagogik des Caritasverbandes pour l’[[archidiocèse de Bamberg]] à Erlangen portent son nom. En 2010 il a été nommé citoyen d'honneur par le conseil municipal de [[Bolzano]] en même temps que [[Franz Thaler]] encore vivant.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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* {{de}} Reinhold Iblacker: ''Keinen Eid auf diesen Führer: Josef Mayr-Nusser, ein Zeuge der Gewissensfreiheit in der NS-Zeit''. Tyrolia, Innsbruck 1979. {{ISBN|3-7022-1356-2}}.
* {{de}} Reinhold Iblacker: ''Keinen Eid auf diesen Führer: Josef Mayr-Nusser, ein Zeuge der Gewissensfreiheit in der NS-Zeit''. Tyrolia, Innsbruck 1979. {{ISBN|3-7022-1356-2}}.
* {{de}} {{BBKL|m/mayr_nusser_j|band=20|spalten=1002-1003|autor=[[Ekkart Sauser]]|artikel=MAYR-NUSSER, Josef}}
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* J{{de}} osef Innerhofer: ''Wir sollen Zeugen sein. Josef Mayr-Nusser (1910–1945)'', in ders.: ''Südtiroler Blutzeugen zur Zeit des Nationalsozialismus''. Athesia, Bolzano 1985, {{ISBN|88-7014-379-1}}.
* {{de}} Josef Innerhofer: ''Wir sollen Zeugen sein. Josef Mayr-Nusser (1910–1945)'', in ders.: ''Südtiroler Blutzeugen zur Zeit des Nationalsozialismus''. Athesia, Bolzano 1985, {{ISBN|88-7014-379-1}}.
* {{de}} Josef Innerhofer: ''Er blieb sich selber treu. Josef Mayr-Nusser 1910–1945''. Athesia, Bolzano 2005. {{ISBN|88-8266-338-8}}.
* {{de}} Josef Innerhofer: ''Er blieb sich selber treu. Josef Mayr-Nusser 1910–1945''. Athesia, Bolzano 2005. {{ISBN|88-8266-338-8}}.
* {{it}} Josef Innerhofer: ''Un santo scomodo. Josef Mayr-Nusser''. Edizioni Pro Sanctitate, Rome 2007. {{ISBN|978-88-7396-101-7}}.
* {{it}} Josef Innerhofer: ''Un santo scomodo. Josef Mayr-Nusser''. Edizioni Pro Sanctitate, Rome 2007. {{ISBN|978-88-7396-101-7}}.
* {{it}} [[Francesco Comina]]: ''Non giuro a Hitler: la testimonianza di Josef Mayr-Nusser''. San Paolo, Cinisello Balsamo 2000. {{ISBN|88-2154-272-6}}.
* {{it}} Francesco Comina: ''Non giuro a Hitler: la testimonianza di Josef Mayr-Nusser''. San Paolo, Cinisello Balsamo 2000. {{ISBN|88-2154-272-6}}.
* {{it}} Paolo Valente: ''Fedeltà e coraggio. La testimonianza di Josef Mayr-Nusser''. Alphabeta, Merano 2017. {{ISBN|978-88-7223-280-4}}.


== Liens externes ==
== Liens externes ==
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* {{de}} [http://www.bz-bx.net/jmn/00024362_JMN.html Josef Mayr-Nusser] sur le site Internet du [[diocèse de Bolzano-Bressanone]]
* {{de}} [http://www.bz-bx.net/jmn/00024362_JMN.html Josef Mayr-Nusser] sur le site Internet du [[diocèse de Bolzano-Bressanone]]


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[[Catégorie:Naissance à Bolzano]]
[[Catégorie:Naissance en décembre 1910]]
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[[Catégorie:Décès en février 1945]]
[[Catégorie:Décès en février 1945]]
[[Catégorie:Décès à 34 ans]]
[[Catégorie:Décès à 34 ans]]
[[Catégorie:Chrétien martyr victime du nazisme]]
[[Catégorie:Décès dans le Troisième Reich]]

Dernière version du 26 mars 2024 à 09:37

Josef Mayr-Nusser
Image illustrative de l’article Josef Mayr-Nusser
Plaque commémorative en mémoire de Josef Mayr-Nusser
Martyr, bienheureux
Naissance 27 décembre 1910, Bolzano, Italie
Décès 24 février 1945, Erlangen, Allemagne 
Nationalité Italien
Vénéré à l'église Saint-Joseph de Renon, Italie
Béatification 18 mars 2017 à Bolzano par le cardinal Angelo Amato
Vénéré par l'Église catholique
Fête 24 février

Josef Mayr-Nusser[1] (né le à Bolzano, décédé le près d'Erlangen) est un militant catholique qui fut victime de son refus de prêter le serment S.S. au national-socialisme. On voit en lui une des figures de proue de la résistance en Tyrol du Sud contre la domination illégale du nazisme. Il a été fait citoyen d'honneur de sa ville natale. Il est vénéré comme bienheureux par l'Église catholique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Josef Mayr était né en 1910 dans la ferme du Nusserhof aux environs de Bolzano. Élevé dans un environnement religieux, il rejoignit les jeunesses catholiques de son diocèse (l'archiépiscopat de Trente) dont il fut bientôt élu président. C’est à cette époque aussi que commença sa relation étroite avec Josef Ferrari (de).

À la suite des conventions d'option (de), Mayr-Nusser choisit de rester, en même temps que 90 % des prêtres, et rejoignit l’Andreas-Hofer-Bund (de), un cercle de résistance du Tyrol du Sud.

Le il se maria avec Hildegard Straub (1907-1998) et en eut un fils, Albert Mayr.

En 1944, après l'entrée des forces armées allemandes et la création de la zone d'opérations des Préalpes, Mayr-Nusser, ainsi que beaucoup d'autres Dableibers (ceux qui avaient choisi de rester), fut incorporé dans l’armée allemande (on avait déjà obligé ceux qui avaient opté pour l’Allemagne de le faire auparavant) et on l’affecta à la Waffen-SS. Après que, le , il eut refusé à Konitz de prêter le serment S.S., il fut condamné à mort. En route vers le camp de concentration de Dachau, il mourut près d'Erlangen le dans un wagon à bestiaux des suites de sa détention.

Béatification et canonisation[modifier | modifier le code]

Josef Mayr-Nusser est enterré à Lichtenstern am Ritten. Sa dépouille est transféré en 1958 dans l'église Saint-Joseph à Renon.

En 2005 le diocèse de Bolzano-Bressanone demanda sa béatification, le postulateur de sa cause était Josef Innerhofer. À Bolzanone, à Merano, à Ritten, à Truden, à Innsbruck et à Erlangen, des rues ont reçu son nom. Le collège de Vandoies dans le val Pusteria et la Fachakademie für Sozialpädagogik des Caritasverbandes pour l’archidiocèse de Bamberg à Erlangen portent son nom. En 2010 il a été nommé citoyen d'honneur par le conseil municipal de Bolzano en même temps que Franz Thaler encore vivant.

Le , le pape François lui attribue le titre de martyr de la foi et autorise la Congrégation pour les causes des saints à publier le décret de béatification. La cérémonie a été célébrée le à Bolzano par le cardinal Angelo Amato, au nom du pape.

Du côté des historiens, on a critiqué le fait que la dimension politique de la résistance de Mayr-Nusser au régime nazi ait été occultée dans le processus de béatification, car cette question touche aussi à l'échec de sa propre Église face au fascisme et au nazisme[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. En fait son nom est seulement Mayr, Nusser était celui de la ferme de sa famille selon une coutume tyrolienne
  2. (de) Hannes Obermair, Heinrich Schwazer, « Josef Mayr-Nusser: Ärgernis für die Kirche », sur Neue Südtiroler Tageszeitung, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Reinhold Iblacker: Keinen Eid auf diesen Führer: Josef Mayr-Nusser, ein Zeuge der Gewissensfreiheit in der NS-Zeit. Tyrolia, Innsbruck 1979. (ISBN 3-7022-1356-2).
  • (de) Ekkart Sauser, « MAYR-NUSSER, Josef », dans Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL), vol. 20, Nordhausen, (ISBN 3-88309-091-3, lire en ligne), col. 1002-1003
  • (de) Josef Innerhofer: Wir sollen Zeugen sein. Josef Mayr-Nusser (1910–1945), in ders.: Südtiroler Blutzeugen zur Zeit des Nationalsozialismus. Athesia, Bolzano 1985, (ISBN 88-7014-379-1).
  • (de) Josef Innerhofer: Er blieb sich selber treu. Josef Mayr-Nusser 1910–1945. Athesia, Bolzano 2005. (ISBN 88-8266-338-8).
  • (it) Josef Innerhofer: Un santo scomodo. Josef Mayr-Nusser. Edizioni Pro Sanctitate, Rome 2007. (ISBN 978-88-7396-101-7).
  • (it) Francesco Comina: Non giuro a Hitler: la testimonianza di Josef Mayr-Nusser. San Paolo, Cinisello Balsamo 2000. (ISBN 88-2154-272-6).
  • (it) Paolo Valente: Fedeltà e coraggio. La testimonianza di Josef Mayr-Nusser. Alphabeta, Merano 2017. (ISBN 978-88-7223-280-4).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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