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{{Infobox Conflit militaire

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| image = Crowds of French patriots line the Champs Elysees-edit2.jpg
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| légende = La [[libération de Paris]] : défilé du 26 août 1944.
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|issue=Victoire des Alliés ; fin du [[régime de Vichy]].
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*[[Fichier:Flag of Free France (1940-1944).svg|border|20px]] [[Forces françaises de l'intérieur]]
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*[[Fichier:Flag of France (1794–1815, 1830–1974).svg|border|20px]] [[Armée française de la Libération]]
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{{Royaume d'Italie (1861-1946)}}<ref>[[Libération de la Corse]]</ref>
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| combattants2 = {{Allemagne (1933)}}<br>{{République sociale italienne}}<br>[[Fichier:Flag of France (1794–1815, 1830–1974).svg|border|20px]] [[Régime de Vichy|État français (Vichy)]]
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{{Royaume d'Italie (1861-1946)}}<ref>[[Libération de la Corse]] </ref>
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*[[Fichier:Flag of the collaborationist French Militia.svg|border|20px]] [[Milice française]]
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| commandant1 = {{Drapeau|États-Unis|1912}} [[Dwight D. Eisenhower]]<br>{{Drapeau|États-Unis|1912}} [[George Patton]]<br>{{Drapeau|États-Unis|1912}} [[Omar Bradley]]<br>{{Drapeau|Royaume-Uni}} [[Bernard Montgomery]]<br>{{Drapeau|Royaume-Uni}} [[Miles Dempsey]]<br>{{Drapeau|Canada|1921}} [[Harry Crerar]]<br>{{Drapeau|Canada|1921}} [[Guy Simonds]]<br>{{Drapeau|Pologne|1927}} [[Stanisław Maczek]]<br>{{Drapeau|Pologne|1927}} [[Kazimierz Sosnkowski]]<br>[[Fichier:Flag of France (1794–1815, 1830–1974).svg|border|20px]] [[Charles de Gaulle]]<br>[[Fichier:Flag of France (1794–1815, 1830–1974).svg|border|20px]] [[Jean de Lattre de Tassigny]]<br>[[Fichier:Flag of France (1794–1815, 1830–1974).svg|border|20px]] [[Pierre Kœnig]]<br>[[Fichier:Flag of France (1794–1815, 1830–1974).svg|border|20px]] [[Philippe Leclerc de Hauteclocque]]<br>[[Fichier:Flag of Italy (1861-1946) crowned.svg|border|20px]] [[Giovanni Magli]]
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*[[Fichier:Flag of the collaborationist French Militia.svg|20px|border]] [[Milice française]]
| commandant2 = [[Fichier:Flag of German Reich (1935–1945).svg|20px|border]] [[Adolf Hitler]]<br>[[Fichier:Flag of German Reich (1935–1945).svg|20px|border]] [[Erwin Rommel]]<br>[[Fichier:Flag of German Reich (1935–1945).svg|20px|border]] [[Gerd von Rundstedt]]<br>[[Fichier:Flag of German Reich (1935–1945).svg|20px|border]] [[Walter Model]]<br>[[Fichier:Flag of German Reich (1935–1945).svg|20px|border]] [[Johannes Blaskowitz]]<br>[[Fichier:Flag of German Reich (1935–1945).svg|20px|border]] [[Heinrich Himmler]]<br>[[Fichier:Flag of German Reich (1935–1945).svg|20px|border]] [[Heinz Lammerding]]<br>[[Fichier:Flag of France (1794–1815, 1830–1974).svg|border|20px]] [[Joseph Darnand]]
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La '''libération de la France''', couramment appelée la '''Libération''', est la période qui voit, à la fin de la [[Seconde Guerre mondiale]], la reprise progressive par les [[Alliés de la Seconde Guerre mondiale|forces alliées]] des régions de la [[France métropolitaine]] occupées depuis [[1940 en France|1940]] par les armées du [[Troisième Reich]] et de l'[[Histoire de l'Italie fasciste|Italie fasciste]].
La '''libération de la France''', couramment appelée la '''Libération''', est la période qui voit, à la fin de la [[Seconde Guerre mondiale]], la reprise progressive par les [[Alliés de la Seconde Guerre mondiale|forces alliées]] des régions de la [[France métropolitaine]] occupées depuis [[1940 en France|1940]] par les armées du [[Troisième Reich]] et de l'[[Histoire de l'Italie fasciste|Italie fasciste]].


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{{article détaillé|Occupation de la France par l'Allemagne (Seconde Guerre mondiale)}}
{{article détaillé|Occupation de la France par l'Allemagne (Seconde Guerre mondiale)}}


Le {{date-|3 septembre 1939}} débute, du point de vue français, la [[Seconde Guerre mondiale]]. L'[[Plan Jaune|offensive allemande sur le front ouest]] (aux Pays-Bas, en Belgique et en France) commence le {{date-|10 mai 1940}} et, le {{date-|22 juin 1940-}}, le [[Gouvernement Philippe Pétain|gouvernement français]] signe l'[[Armistice du 22 juin 1940|armistice]] avec l'[[Troisième Reich|Allemagne nazie]]. Commence à partir de son entrée en vigueur, le {{date-|25 juin 1940-}}, une période appelée [[Europe sous domination nazie|Occupation]] :
Le {{date-|3 septembre 1939}} débute en France la [[Seconde Guerre mondiale]]. L'[[Plan Jaune|offensive allemande sur le front ouest]] (aux Pays-Bas, en Belgique et en France) commence le {{date-|10 mai 1940}} et, le {{date-|22 juin 1940-}}, le [[Gouvernement Philippe Pétain|gouvernement français]] signe l'[[Armistice du 22 juin 1940|armistice]] avec l'[[Troisième Reich|Allemagne nazie]]. Commence à partir de son entrée en vigueur, le {{date-|25 juin 1940-}}, une période appelée [[Europe sous domination nazie|Occupation]] :
* le Nord de la France est occupé par l'Armée allemande, c'est la [[zone occupée]] ;
* le Nord de la France est occupé par l'Armée allemande, c'est la [[zone occupée]] ;
* le Sud de la France reste libre, c'est la [[zone libre]], où s'installe le [[régime de Vichy|gouvernement de Vichy]] dirigé par [[Philippe Pétain]] ;
* le Sud de la France reste libre, c'est la [[zone libre]], où s'installe le [[régime de Vichy|gouvernement de Vichy]] dirigé par le maréchal [[Philippe Pétain]] ;
* l'[[Alsace]] et la [[Annexion de la Moselle (1940)|Moselle]] sont annexées par l'Allemagne ;
* l'[[Alsace]] et la [[Annexion de la Moselle (1940)|Moselle]] sont annexées par l'Allemagne ;
* les départements du [[Nord (département français)|Nord]] et du [[Pas-de-Calais]] sont [[annexion|annexés]] au [[Administration militaire de la Belgique et du Nord de la France|gouvernement allemand de Bruxelles]] ;
* les départements du [[Nord (département français)|Nord]] et du [[Pas-de-Calais]] sont [[annexion|annexés]] au [[Administration militaire de la Belgique et du Nord de la France|gouvernement allemand de Bruxelles]] ;
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Il se développe alors des mouvements de [[Résistance intérieure française|résistance intérieure]] et de résistance extérieure, dirigés en majeure partie par le [[Charles de Gaulle|général de Gaulle]] depuis [[Londres]]. L'objectif de cette Résistance est de libérer la France de l'occupation allemande avec l'aide des [[Alliés de la Seconde Guerre mondiale|Alliés]] (principalement le [[Royaume-Uni]] et les [[États-Unis]]), ou tout au moins de harceler les troupes du Reich.
Il se développe alors des mouvements de [[Résistance intérieure française|résistance intérieure]] et de résistance extérieure, dirigés en majeure partie par le [[Charles de Gaulle|général de Gaulle]] depuis [[Londres]]. L'objectif de cette Résistance est de libérer la France de l'occupation allemande avec l'aide des [[Alliés de la Seconde Guerre mondiale|Alliés]] (principalement le [[Royaume-Uni]] et les [[États-Unis]]), ou tout au moins de harceler les troupes du Reich.


À la suite du [[Opération Torch|débarquement des anglo-américains en Afrique du Nord]], les troupes allemandes et dans une moindre part italiennes envahissent la zone libre le {{date-|11 novembre 1942}}. La France métropolitaine est alors entièrement occupée.
À la suite du [[Opération Torch|débarquement des anglo-américains en Afrique du Nord]] le 8 novembre 1942, les troupes allemandes et dans une moindre part italiennes envahissent la zone libre le {{date-|11 novembre 1942}}. La France métropolitaine est alors entièrement occupée.


== Déroulement de la Libération ==
== Déroulement de la Libération ==
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La libération de la France commence par le [[Opération Torch|débarquement allié en Afrique du Nord française]].
La libération de la France commence par le [[Opération Torch|débarquement allié en Afrique du Nord française]].


=== Prélude : libération de la Corse en 1943 ===
=== Prélude : libération de la Corse en 1943 ===
{{Article détaillé|USS Corsica|Libération de la Corse}}
{{Article détaillé|USS Corsica|Libération de la Corse}}


*La [[libération de la Corse]] est le fruit d'une campagne lancée par l'Armée française, à l'initiative du [[Henri Giraud (militaire)|général Henri Giraud]], alors coprésident du [[Comité français de Libération nationale|CFLN]], contre l'avis défavorable du [[Charles de Gaulle|général de Gaulle]] qui voulait attendre une aide des [[Alliés]]. [[Ajaccio]] est la première ville française libérée le {{Date-|9|septembre|1943}}, la campagne s'est terminée avec la libération de Bastia, le {{Date-|4|octobre|1943}}, date également de la libération totale de la Corse, par les patriotes [[corses]] et avec l'aide des soldats italiens.
*La [[libération de la Corse]] est le fruit d'une campagne lancée par l'Armée française, à l'initiative du [[Henri Giraud (militaire)|général Henri Giraud]], alors coprésident du [[Comité français de Libération nationale|CFLN]], contre l'avis défavorable du [[Charles de Gaulle|général de Gaulle]] qui voulait attendre une aide des [[Alliés]]. [[Ajaccio]] est la première ville française libérée le {{Date-|9|septembre|1943}}, la campagne s'est terminée avec la libération de Bastia, le {{Date-|4|octobre|1943}}, date également de la libération totale de la Corse, par les patriotes [[corses]] et avec l'aide des soldats italiens.


:La [[Corse]], premier département libéré de la France métropolitaine, devient très vite un point stratégique de la [[Mer Méditerranée|Méditerranée]] où convergent les forces alliées. L'île compte jusqu'à 17 pistes d'aviation, construites rapidement, où transitent [[North American B-25 Mitchell|B25]], [[Lockheed P-38 Lightning|P38]], [[Curtiss P-40 Warhawk|P40]] ou [[Republic P-47 Thunderbolt|P47]] en partance pour le continent, ce qui lui vaut le surnom de {{USS|Corsica}} ou porte-avions immobile.
:La [[Corse]], premier département libéré de la France métropolitaine, devient très vite un point stratégique de la [[Mer Méditerranée|Méditerranée]] où convergent les forces alliées. L'île compte jusqu'à dix-sept pistes d'aviation, construites rapidement, où transitent [[North American B-25 Mitchell|B-25]], [[Lockheed P-38 Lightning|P-38]], [[Curtiss P-40 Warhawk|P-40]] ou [[Republic P-47 Thunderbolt|P-47]] en partance pour le continent, ce qui lui vaut le surnom de {{USS|Corsica}} ou porte-avions immobile.


=== 6 juin 1944 : le débarquement en Normandie ===
=== 6 juin 1944 : le débarquement en Normandie ===
{{Article détaillé|Débarquement de Normandie|Bataille de Normandie}}
{{Article détaillé|Débarquement de Normandie|Bataille de Normandie}}
Le {{Date|6|juin|1944}}, les troupes alliées ([[Royaume-Uni]], [[États-Unis]] et [[Canada]]) lancent une offensive amphibie sur la région de [[Caen]], en [[Normandie]]. Cette opération d'envergure est connue sous le nom d{{'}}opération ''Overlord'' et la date sous le nom de ''D-day'' (Jour J).
Le {{Date|6|juin|1944}}, les troupes alliées ([[Royaume-Uni]], [[États-Unis]] et [[Canada]]) lancent une offensive amphibie sur la région de [[Caen]], en [[Normandie]]. Cette opération d'envergure est connue sous le nom d{{'}}opération ''Overlord'' et la date sous le nom de ''D-day'' (Jour J).
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=== Tulle et Guéret libre ===
=== Tulle et Guéret libre ===
La [[Bataille de Tulle]] a lieu le 7 juin 1944. La ville est attaquée et en partie prise par les maquisards FTP et FFI de [[Jacques Chapou]] et de [[Louis Godefroy]]. Elle est cependant reprise le soir du 8 juin, à la suite de l'arrivée d'une colonne de la [[2e division SS Das Reich]]. Les maquisards se replient, laissant la ville aux SS qui le lendemain commettent le [[Massacre de Tulle]].
La [[bataille de Tulle]] a lieu le {{Date|7 juin 1944}}. La ville est attaquée et en partie prise par les maquisards FTP et FFI de [[Jacques Chapou]] et de [[Louis Godefroy]]. Elle est cependant reprise le soir du 8 juin, à la suite de l'arrivée d'une colonne de la [[2e division SS Das Reich]]. Les maquisards se replient, laissant la ville aux SS qui le lendemain commettent le [[massacre de Tulle]].
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[[Guéret]] est libérée par les forces de la Résistance Intérieure le 7 juin 1944. Après le retour des forces Allemandes le 9 juin 1944, il n’y a pas eu de représailles. La ville devra attendre le 25 août 1944 pour être définitivement libérée<ref>https://www.lamontagne.fr/gueret-23000/actualites/9-juin-1944-ce-jour-ou-gueret-evita-l-extermination_13577254/</ref>{{,}}<ref>https://www.reseau-canope.fr/cnrd/ephemeride/854</ref>{{,}}<ref>http://www.resistance-massif-central.fr/uploads/files/Chemins_Memoire_BAT%20V10.pdf</ref>.


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[[Guéret]] est libérée par les forces de la Résistance Intérieure le {{Date|7 juin 1944}}. Après le retour des forces allemandes le {{Date|9 juin 1944}}, il n’y a pas eu de représailles. La ville devra attendre le {{Date|25 août 1944}} pour être définitivement libérée<ref>{{Lien web |prénom=Centre |nom=France |titre=Histoire - Le 9 juin 1944, ce jour où Guéret évita l'extermination |url=https://www.lamontagne.fr/gueret-23000/actualites/9-juin-1944-ce-jour-ou-gueret-evita-l-extermination_13577254/ |site=www.lamontagne.fr |date=2019-06-07 |consulté le=2023-03-29}}</ref>{{,}}<ref>http://www.resistance-massif-central.fr/uploads/files/Chemins_Memoire_BAT%20V10.pdf</ref>.
=== Le Vercors libre en juillet ===
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{{Article détaillé|Maquis du Vercors#1944 : afflux de maquisards et instauration de la République libre du Vercors}}
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L'action des maquis français libres permet de constituer une zone {{citation|libérée}} dans le Vercors. Entre le {{date-|3 juillet- 1944-}} et le {{date-|21 juillet 1944}}, le verrouillage des accès au plateau du [[Massif du Vercors|Vercors]] par la Résistance ayant été entreprise dès le {{date-|9 juin 1944-}}. Cette libération provisoire dure jusqu'à l'offensive allemande, le {{date-|21 juillet 1944-}} ([[Maquis du Vercors#Juillet 1944 : l'assaut|Aktion Bettina]]).


=== 15 août 1944 : le débarquement en Provence ===
=== Le Vercors libre en juillet ===
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{{Article détaillé|Maquis du Vercors#1944 : afflux de maquisards et instauration de la République libre du Vercors}}
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L'action des maquis français libres permet de constituer une zone {{citation|libérée}} dans le Vercors. Entre le {{date-|3 juillet- 1944-}} et le {{date-|21 juillet 1944}}, le verrouillage des accès au plateau du [[Massif du Vercors|Vercors]] par la Résistance ayant été entreprise dès le {{date-|9 juin 1944-}}. Cette libération provisoire dure jusqu'à l'offensive allemande, le {{date-|21 juillet 1944-}} ([[Maquis du Vercors#Juillet 1944 : l'assaut|Aktion Bettina]]).

Ces faits sont partiellement relatés, selon une vision personnelle anti-résistance, par Monique Guyot, une habitante du plateau dans son journal intime dénommé ''[[Journal d'une pétainiste]]'', écrit entre janvier 1944 et août 1945 et publié aux [[Presses Universitaires de Grenoble]] avec les annotations de l'historien Philippe Laborie<ref>[https://www.babelio.com/livres/Guyot-Journal-dune-petainiste/1296789 Journal d'une pétainiste - Monique Guyot], ''babelio.com''.</ref>{{,}}<ref>[https://www.pug.fr/produit/1876/9782706147173/journal-d-une-petainiste-vercors-janvier-1944-mai-1945 Journal d’une pétainiste (Vercors, janvier 1944 - mai 1945) - Le Revers de la médaille], ''pug.fr''.</ref>..

=== 15 août 1944 : le débarquement en Provence ===
{{Article détaillé|Débarquement de Provence|Libération de Marseille|Libération de Toulon|Libération de Nice}}
{{Article détaillé|Débarquement de Provence|Libération de Marseille|Libération de Toulon|Libération de Nice}}


=== La progression en France ===
=== La progression en France ===

[[Image:Western Front - 1 Sep 1944.jpg|thumb|Le front occidental le {{date-|1 septembre 1944}}.]]
[[Image:Western Front - 1 Sep 1944.jpg|thumb|Le front occidental le {{date-|1 septembre 1944}}.]]
[[Image:German Front in Northeastern France - 5 Sep 1944.jpg|thumb|Le front dans l’Est de la France, le {{date-|5 septembre 1944}}.]]
[[Image:German Front in Northeastern France - 5 Sep 1944.jpg|thumb|Le front dans l’Est de la France, le {{date-|5 septembre 1944}}.]]
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Le débarquement en Provence conduit l'Armée allemande à évacuer à partir du {{date-|19 août 1944-}} un large quart sud-ouest de la France à l'exception de quelques ports de la côte atlantique, et ce pour tenter d'éviter à des unités d'être coupées de leurs arrières. Le {{date-|20 août 1944-}}, le maréchal [[Philippe Pétain|Pétain]] est transféré contre son gré par les Allemands de [[Vichy]] vers [[Belfort]]. Le reste du gouvernement suit le mouvement.
Le débarquement en Provence conduit l'Armée allemande à évacuer à partir du {{date-|19 août 1944-}} un large quart sud-ouest de la France à l'exception de quelques ports de la côte atlantique, et ce pour tenter d'éviter à des unités d'être coupées de leurs arrières. Le {{date-|20 août 1944-}}, le maréchal [[Philippe Pétain|Pétain]] est transféré contre son gré par les Allemands de [[Vichy]] vers [[Belfort]]. Le reste du gouvernement suit le mouvement.


Le {{date|12|septembre|1944}}, les troupes de la [[1re armée (France, 1944-1945)|{{1re|armée}}]] du général [[Jean de Lattre de Tassigny|de Lattre]], venant du sud, font jonction à [[Nod-sur-Seine]], avec celles de la [[2e division blindée (France)|{{2e|division}} blindée]] ([[12e régiment de cuirassiers|{{12e|régiment}} de cuirassiers]]) du général [[Philippe Leclerc de Hauteclocque|Leclerc]], venant du nord<ref>[http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=21455_1 Monument de la Jonction à Nod-sur-Seine].</ref>.
Le {{date|12|septembre|1944}}, les troupes de la [[1re armée (France, 1944-1945)|{{1re|armée}}]] du général [[Jean de Lattre de Tassigny|de Lattre]], venant du sud, font jonction à [[Nod-sur-Seine]], avec celles de la [[2e division blindée (France)|{{2e|division}} blindée]] ([[12e régiment de cuirassiers|{{12e|régiment}} de cuirassiers]]) du général [[Philippe Leclerc de Hauteclocque|Leclerc]], venant du nord<ref>{{Lien web |titre=Monument de la Jonction � #Nod-sur-Seine #21 #21400 |url=http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=21455_1 |site=www.petit-patrimoine.com |consulté le=2023-03-29}}</ref>.


Le général allemand [[Botho Henning Elster]] se rend à l'Armée américaine le {{date-|14 septembre 1944}} à [[Beaugency]].
Le général allemand [[Botho Henning Elster]] se rend à l'Armée américaine le {{date-|14 septembre 1944}} à [[Beaugency]].
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== Gouvernements provisoires, AMGOT et épuration ==
== Gouvernements provisoires, AMGOT et épuration ==
{{Article détaillé|Commission gouvernementale de Sigmaringen|Gouvernement Charles de Gaulle (1){{!}}Premier gouvernement de Gaulle|Gouvernement provisoire de la République française|Gouvernement militaire allié des territoires occupés|Épuration à la Libération en France}}Les États-Unis préparent dès 1943 un plan pour administrer la France à travers un [[gouvernement militaire de l'armée des États-Unis en France]]. Charles de Gaulle s'oppose toutefois à cette opération, et sa popularité dissuade les Américains de procéder à l'occupation militaire du pays.
{{Article détaillé|Commission gouvernementale de Sigmaringen|Gouvernement Charles de Gaulle (1){{!}}Premier gouvernement de Gaulle|Gouvernement provisoire de la République française|Gouvernement militaire allié des territoires occupés|Épuration à la Libération en France}}Les États-Unis préparent dès 1943 un plan pour administrer la France à travers un [[gouvernement militaire de l'armée des États-Unis en France]]. Charles de Gaulle s'oppose toutefois à cette opération, et sa popularité dissuade les Américains de procéder à l'occupation militaire du pays.


== La capitulation allemande ==
== Capitulation allemande ==
Paris libéré, le conflit continue. La Belgique est libérée en août-septembre, puis une tentative de percée anglo-américaine dans les Pays-Bas ([[Opération Market Garden|opération ''Market Garden'']]) échoue. Les Allemands lancent alors une contre-offensive à la faveur de l'hiver, pour éviter la chasse alliée gênée par le mauvais temps : ce sera la [[bataille des Ardennes]] en Ardenne belge et au Grand-Duché de Luxembourg. Ils ont aussi fortifié un certain nombre de poches (Brest, Royan, [[Poche de Saint-Nazaire|Saint-Nazaire]], [[Poche de Lorient|Lorient]]) dans lesquelles ils résistent plusieurs mois. Le {{date|7|mai|1945}}, à [[Reims]], le général allemand [[Alfred Jodl|Jodl]] signe les termes d’une reddition inconditionnelle. Le lendemain, le {{date|8|mai|1945-}}, à [[Berlin]] le maréchal [[Wilhelm Keitel|Keitel]] signe, à son tour, la capitulation sans condition de l’[[Troisième Reich|Allemagne nazie]], la [[Seconde Guerre mondiale]] prend fin en [[Europe]] mais la lutte continue dans le [[Guerre du Pacifique|Pacifique]].
Paris libéré, le conflit continue. La Belgique est libérée en août-septembre, puis une tentative de percée anglo-américaine dans les Pays-Bas ([[Opération Market Garden|opération ''Market Garden'']]) échoue. Les Allemands lancent alors une contre-offensive à la faveur de l'hiver, pour éviter la chasse alliée gênée par le mauvais temps : ce sera la [[bataille des Ardennes]] en Ardenne belge et au Grand-Duché de Luxembourg. Ils ont aussi fortifié un certain nombre de poches (Brest, Royan, [[Poche de Saint-Nazaire|Saint-Nazaire]], [[Poche de Lorient|Lorient]]) dans lesquelles ils résistent plusieurs mois. Le {{date|7|mai|1945}}, à [[Reims]], le général allemand [[Alfred Jodl|Jodl]] signe les termes d’une reddition inconditionnelle. Le lendemain, le {{date|8|mai|1945-}}, à [[Berlin]] le maréchal [[Wilhelm Keitel|Keitel]] signe, à son tour, la capitulation sans condition de l’[[Troisième Reich|Allemagne nazie]], la [[Seconde Guerre mondiale]] prend fin en [[Europe]] mais la lutte continue dans le [[Guerre du Pacifique|Pacifique]].


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* [http://www.crrl.com.fr/Ressources/expo1944/intro/testindexbis.htm Exposition virtuelle sur la Libération] - Site du Centre Régional ''Résistance et Liberté'' de [[Thouars]] (79)
* [http://www.crrl.com.fr/Ressources/expo1944/intro/testindexbis.htm Exposition virtuelle sur la Libération] - Site du Centre Régional ''Résistance et Liberté'' de [[Thouars]] (79)
* [http://www.glennsswingorchestra.com/liberation-france.html La libération de la France, dates de libération ville par ville.]
* [http://www.glennsswingorchestra.com/liberation-france.html La libération de la France, dates de libération ville par ville.]
* [http://www.filmsdocumentaires.com/films/2419-les-liberations-de-l-alsace Les libérations de l’Alsace 1944/45 (52 min)] Documentaire
* [http://www.filmsdocumentaires.com/films/2419-les-liberations-de-l-alsace Les libérations de l’Alsace 1944/45 (52 min)] - documentaire
{{Liens}}


{{Palette|Libération de la France|Résistance française}}
{{Palette|Libération de la France|Résistance française}}

Version du 29 mars 2024 à 22:19

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Libération.

Libération de la France
Description de cette image, également commentée ci-après
La libération de Paris : défilé du 26 août 1944.
Informations générales
Date juin 1944 à mai 1945
Lieu France
Issue Victoire des Alliés ; fin du régime de Vichy.
Belligérants
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau du Canada Canada
Drapeau de la Pologne Armée polonaise de l'Ouest
République française Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie[1]		 Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Drapeau de la République sociale italienne République sociale italienne
État français (Vichy)
Commandants
Drapeau des États-Unis Dwight D. Eisenhower
Drapeau des États-Unis George Patton
Drapeau des États-Unis Omar Bradley
Drapeau du Royaume-Uni Bernard Montgomery
Drapeau du Royaume-Uni Miles Dempsey
Drapeau du Canada Harry Crerar
Drapeau du Canada Guy Simonds
Drapeau de la Pologne Stanisław Maczek
Drapeau de la Pologne Kazimierz Sosnkowski
Charles de Gaulle
Jean de Lattre de Tassigny
Pierre Kœnig
Philippe Leclerc de Hauteclocque
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Seconde Guerre mondiale

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La libération de la France, couramment appelée la Libération, est la période qui voit, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la reprise progressive par les forces alliées des régions de la France métropolitaine occupées depuis 1940 par les armées du Troisième Reich et de l'Italie fasciste.

Sur le plan politique, elle se traduit par la fin de l'occupation allemande, la fin du régime de Vichy et la mise en place du Gouvernement provisoire de la République française.

Contexte historique

Article détaillé : Occupation de la France par l'Allemagne (Seconde Guerre mondiale).

Le débute en France la Seconde Guerre mondiale. L'offensive allemande sur le front ouest (aux Pays-Bas, en Belgique et en France) commence le et, le , le gouvernement français signe l'armistice avec l'Allemagne nazie. Commence à partir de son entrée en vigueur, le , une période appelée Occupation :

Il se développe alors des mouvements de résistance intérieure et de résistance extérieure, dirigés en majeure partie par le général de Gaulle depuis Londres. L'objectif de cette Résistance est de libérer la France de l'occupation allemande avec l'aide des Alliés (principalement le Royaume-Uni et les États-Unis), ou tout au moins de harceler les troupes du Reich.

À la suite du débarquement des anglo-américains en Afrique du Nord le 8 novembre 1942, les troupes allemandes et dans une moindre part italiennes envahissent la zone libre le . La France métropolitaine est alors entièrement occupée.

Déroulement de la Libération

Libération de l'Algérie en 1942

Article détaillé : Opération Torch.

La libération de la France commence par le débarquement allié en Afrique du Nord française.

Prélude : libération de la Corse en 1943

Articles détaillés : USS Corsica et Libération de la Corse.
  • La libération de la Corse est le fruit d'une campagne lancée par l'Armée française, à l'initiative du général Henri Giraud, alors coprésident du CFLN, contre l'avis défavorable du général de Gaulle qui voulait attendre une aide des Alliés. Ajaccio est la première ville française libérée le , la campagne s'est terminée avec la libération de Bastia, le , date également de la libération totale de la Corse, par les patriotes corses et avec l'aide des soldats italiens.
La Corse, premier département libéré de la France métropolitaine, devient très vite un point stratégique de la Méditerranée où convergent les forces alliées. L'île compte jusqu'à dix-sept pistes d'aviation, construites rapidement, où transitent B-25, P-38, P-40 ou P-47 en partance pour le continent, ce qui lui vaut le surnom de USS Corsica ou porte-avions immobile.

6 juin 1944 : le débarquement en Normandie

Articles détaillés : Débarquement de Normandie et Bataille de Normandie.

Le , les troupes alliées (Royaume-Uni, États-Unis et Canada) lancent une offensive amphibie sur la région de Caen, en Normandie. Cette opération d'envergure est connue sous le nom d'opération Overlord et la date sous le nom de D-day (Jour J).

L'objectif est de réussir à percer les lignes allemandes et de pénétrer sur le territoire français. L'opération est un succès, malgré une défense acharnée, surtout dans le secteur d'Omaha Beach. Le prix de la réussite des Alliés ne fut pas négligeable : des milliers de pertes, souvent de jeunes soldats inexpérimentés qui partaient au combat pour la première fois.

Tulle et Guéret libre

La bataille de Tulle a lieu le . La ville est attaquée et en partie prise par les maquisards FTP et FFI de Jacques Chapou et de Louis Godefroy. Elle est cependant reprise le soir du 8 juin, à la suite de l'arrivée d'une colonne de la 2e division SS Das Reich. Les maquisards se replient, laissant la ville aux SS qui le lendemain commettent le massacre de Tulle.

Guéret est libérée par les forces de la Résistance Intérieure le . Après le retour des forces allemandes le , il n’y a pas eu de représailles. La ville devra attendre le pour être définitivement libérée[2],[3].

Le Vercors libre en juillet

Article détaillé : Maquis du Vercors#1944 : afflux de maquisards et instauration de la République libre du Vercors.

L'action des maquis français libres permet de constituer une zone « libérée » dans le Vercors. Entre le et le , le verrouillage des accès au plateau du Vercors par la Résistance ayant été entreprise dès le . Cette libération provisoire dure jusqu'à l'offensive allemande, le (Aktion Bettina).

Ces faits sont partiellement relatés, selon une vision personnelle anti-résistance, par Monique Guyot, une habitante du plateau dans son journal intime dénommé Journal d'une pétainiste, écrit entre janvier 1944 et août 1945 et publié aux Presses Universitaires de Grenoble avec les annotations de l'historien Philippe Laborie[4],[5]..

15 août 1944 : le débarquement en Provence

Articles détaillés : Débarquement de Provence, Libération de Marseille, Libération de Toulon et Libération de Nice.

La progression en France

Le front occidental le .
Le front dans l’Est de la France, le .
Article détaillé : Chronologie de la Libération en France.
  • Libération du Sud-Ouest et du Centre de la France :
Articles détaillés : Crime de guerre de Laclotte, Tragédie de Saint-Pierre-de-Clairac, Massacre de Tulle, Massacre d'Oradour-sur-Glane, Libération de Guéret et Reddition de la colonne Elster.

Le débarquement en Provence conduit l'Armée allemande à évacuer à partir du un large quart sud-ouest de la France à l'exception de quelques ports de la côte atlantique, et ce pour tenter d'éviter à des unités d'être coupées de leurs arrières. Le , le maréchal Pétain est transféré contre son gré par les Allemands de Vichy vers Belfort. Le reste du gouvernement suit le mouvement.

Le , les troupes de la 1re armée du général de Lattre, venant du sud, font jonction à Nod-sur-Seine, avec celles de la 2e division blindée (12e régiment de cuirassiers) du général Leclerc, venant du nord[6].

Le général allemand Botho Henning Elster se rend à l'Armée américaine le à Beaugency.

  • Libération de Paris :
Article détaillé : Libération de Paris.

Le , les cheminots de Paris entament la grève. Le , la CGT appelle à la grève générale. Plusieurs corps d'administration y répondent. La grève des agents de police apporta un soutien armé à l'insurrection. L'état-major FFI est installé en sous-sol place Denfert-Rochereau. Le , alors que les alliés sont aux portes de la capitale, la police parisienne se met en grève à l'appel d'organisations policières résistantes. Elle participera au mouvement insurrectionnel qui démarre le et aboutit à la libération de Paris le 25 août. Cet engagement tardif d'une institution coupable d'avoir montré un zèle certain à seconder les Allemands durant l'occupation facilitera sa réhabilitation et le maintien, après guerre, de la plupart des policiers à leur poste.

  • La progression dans l'Est :
Articles détaillés : Bataille de Metz, Libération de Nancy, Bataille des Vosges (Seconde Guerre mondiale), Campagne de Lorraine, Bataille d'Alsace, Poche de Colmar et Libération de Bitche en 1945.

À la fin du mois d’, les forces allemandes réussissent momentanément à contrôler l’avance des Alliés, grâce à des positions défensives, sur l’ensemble du front occidental. Une ordonnance d’Hitler, de , ordonne aux commandants des différentes places fortes du Reich de tenir les positions jusqu’au bout.

  • Les poches de l'Ouest, libérées seulement après la capitulation allemande en  :
Articles détaillés : Poche de Lorient, Poche de Saint-Nazaire, Siège de Dunkerque (1944-1945), Poche de La Rochelle et Poche de Royan et de la pointe de Grave.

Gouvernements provisoires, AMGOT et épuration

Articles détaillés : Commission gouvernementale de Sigmaringen, Premier gouvernement de Gaulle, Gouvernement provisoire de la République française, Gouvernement militaire allié des territoires occupés et Épuration à la Libération en France.

Les États-Unis préparent dès 1943 un plan pour administrer la France à travers un gouvernement militaire de l'armée des États-Unis en France. Charles de Gaulle s'oppose toutefois à cette opération, et sa popularité dissuade les Américains de procéder à l'occupation militaire du pays.

Capitulation allemande

Paris libéré, le conflit continue. La Belgique est libérée en août-septembre, puis une tentative de percée anglo-américaine dans les Pays-Bas (opération Market Garden) échoue. Les Allemands lancent alors une contre-offensive à la faveur de l'hiver, pour éviter la chasse alliée gênée par le mauvais temps : ce sera la bataille des Ardennes en Ardenne belge et au Grand-Duché de Luxembourg. Ils ont aussi fortifié un certain nombre de poches (Brest, Royan, Saint-Nazaire, Lorient) dans lesquelles ils résistent plusieurs mois. Le , à Reims, le général allemand Jodl signe les termes d’une reddition inconditionnelle. Le lendemain, le , à Berlin le maréchal Keitel signe, à son tour, la capitulation sans condition de l’Allemagne nazie, la Seconde Guerre mondiale prend fin en Europe mais la lutte continue dans le Pacifique.

Notes et références

  1. ↑ Libération de la Corse
  2. ↑ Centre France, « Histoire - Le 9 juin 1944, ce jour où Guéret évita l'extermination », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
  3. ↑ http://www.resistance-massif-central.fr/uploads/files/Chemins_Memoire_BAT%20V10.pdf
  4. ↑ Journal d'une pétainiste - Monique Guyot, babelio.com.
  5. ↑ Journal d’une pétainiste (Vercors, janvier 1944 - mai 1945) - Le Revers de la médaille, pug.fr.
  6. ↑ « [http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=21455_1 Monument de la Jonction � #Nod-sur-Seine #21 #21400] », sur www.petit-patrimoine.com (consulté le )

Annexes

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Articles connexes

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