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'''Madeleine-Sophie Arnould''', née le {{Date de naissance-|13|février|1740|en musique classique}} à [[Paris]] où elle est morte le {{Date de décès-|22|octobre|1802|en musique classique}}, est une [[actrice]] et [[chanteur|cantatrice]] [[France|française]].
'''Madeleine-Sophie Arnould''', ou '''Sophie Arnould''', née le {{Date de naissance|13|février|1740|en musique classique}} à [[Paris]] où elle est morte le {{Date de décès|22|octobre|1802|en musique classique}}, est une [[acteur|actrice]] et [[chanteur|cantatrice]] [[France|française]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Elle débuta en 1757, et se retira en 1778. Elle se distinguait, selon ses contemporains, par la finesse de son jeu et l'agrément de sa voix<ref>[[Evelyne Lever]], ''Le crépuscule des rois - chronique 1757-1789'', Fayard 2013, {{p.|84}}</ref>. Elle acquit une grande célébrité par ses bons mots, dont [[Albéric Deville]] a fait un recueil intitulé ''Arnoldiana, ou Sophie Arnould et ses Contemporaines'' (1813), largement utilisé par les [[Frères Goncourt|Goncourt]].
Elle débuta en 1757, et se retira en 1778. Elle se distinguait, selon ses contemporains, par la finesse de son jeu et l'agrément de sa voix<ref>[[Évelyne Lever]], ''Le crépuscule des rois - chronique 1757-1789'', Fayard 2013, {{p.|84}}.</ref>. Elle acquit une grande célébrité par ses bons mots, dont [[Albéric Deville]] a fait un recueil intitulé ''Arnoldiana, ou Sophie Arnould et ses Contemporaines'' (1813), largement utilisé par les [[frères Goncourt]].


Selon [[Élisabeth Vigée Le Brun]], {{Citation bloc|Mademoiselle Arnould n’était pas très jolie ; sa bouche déparait son visage, ses yeux seulement lui donnaient une physionomie où se peignait l’esprit remarquable qui l’a rendue célèbre. On a répété et imprimé un nombre infini de ses bons mots.}}
Selon la peintre [[Élisabeth Vigée Le Brun]], {{Citation|Mademoiselle Arnould n’était pas très jolie ; sa bouche déparait son visage, ses yeux seulement lui donnaient une physionomie où se peignait l’esprit remarquable qui l’a rendue célèbre. On a répété et imprimé un nombre infini de ses bons mots.}}


Elle créa le rôle éponyme d’[[Iphigénie en Aulide (Gluck)|''Iphigénie en Aulide'']] de [[Christoph Willibald Gluck|Gluck]]<ref>{{ouvrage|langue=fr|prénom1=Piotr|nom1=Kaminski|lien auteur1=Piotr Kaminski|titre=Mille et un opéras|sous-titre=|lien titre=|numéro d'édition=|collection= Les indispensables de la musique|éditeur=Fayard|lien éditeur=Fayard (maison d'édition)|année=[[2003]]|volume=|tome=|pages totales=1819|passage=494|isbn=978-2-2136-0017-8|isbn2=}}</ref> ainsi que celui d'[[Iole]] dans [[Hercule mourant (tragédie lyrique)|Hercule mourant]] d'[[Antoine Dauvergne]].
Elle créa le rôle d'[[Iphigénie]] dans l'[[opéra]] [[Iphigénie en Aulide (Gluck)|''Iphigénie en Aulide'']] de [[Christoph Willibald Gluck|Gluck]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Piotr|nom1=Kaminski|lien auteur1=Piotr Kaminski|titre=Mille et un opéras|éditeur=[[Librairie Arthème Fayard|Fayard]]|collection=Les indispensables de la musique|année=2003|pages totales=1819|passage=494|isbn=978-2-213-60017-8}}.</ref> ainsi que celui d'[[Iole]] dans ''[[Hercule mourant (tragédie lyrique)|Hercule mourant]]'' d'[[Antoine Dauvergne]].


De sa relation tumultueuse avec Louis-Léon [[Famille de Brancas|de Brancas]], [[Louis-Léon de Brancas|duc de Lauragais]], elle eut quatre enfants, dont [[Antoine-Constant de Brancas]], colonel du [[Premier Empire]] mort [[bataille d’Essling|à Essling]]<ref>[http://roglo.eu/roglo?lang=fr&m=NG&n=Madeleine+Sophie+Arnould&t=PN ''Sophie Arnould'' sur roglo.eu]</ref>. Elle fut aussi très proche de [[Paul Barras]] et de [[François de Neufchâteau]].
De sa relation tumultueuse avec Louis-Léon [[Famille de Brancas|de Brancas]], [[Louis-Léon de Brancas|duc de Lauragais]], elle eut quatre enfants, dont [[Antoine-Constant de Brancas]], colonel du [[Premier Empire]] mort [[Bataille d'Essling|à Essling]]<ref>[http://roglo.eu/roglo?lang=fr&m=NG&n=Madeleine+Sophie+Arnould&t=PN ''Sophie Arnould'' sur roglo.eu].</ref>. Elle fut aussi très proche de [[Paul Barras]] et de [[Nicolas François de Neufchâteau]]. On lui prête autant de liaisons avec des femmes qu'avec des hommes, notamment [[Mademoiselle Raucourt |{{Mlle}} Raucourt]], [[Madeleine Angélique Neufville de Villeroy|{{Mme}} de Villeroy]], la princesse de Hénin<ref>{{Bibliographie|Q77717733}}.</ref>. Anne Bonnier, ancienne duchesse de Chaulnes qui avait perdu ses titres en épousant son amant (un bourgeois du nom de Giac), lui demanda un jour comment allait « [[Prostitution|le métier]] »<ref>Jean Haechler, ''Le règne des femmes - 1715-1792'' ; Grasset, 2001.</ref> ; Sophie Arnould répondit : {{"|''Assez mal, depuis que les duchesses s'en mêlent.''}}


Elle fit partie de la société chantante ''[[La Dominicale]]'' fondée par le célèbre chirurgien Louis et dont furent membres [[Jean-Joseph Vadé|Vadé]], [[Claude-Prosper Jolyot de Crébillon|Crébillon fils]], [[Pierre-Yves Barré]], [[Charles Coqueley de Chaussepierre|Coqueley de Chaussepierre]]<ref>Voir à ce propos ce qu’en rapporte Arthur Dinaux dans ''[https://archive.org/stream/lessocitsbad01dinauoft#page/234/mode/2up Les sociétés badines, bachiques, littéraires et chantantes, leur histoire et leurs travaux]'', Bachelin-Deflorenne, Paris 1867, {{p.|235}}.</ref>.
Elle fit partie de la société chantante ''La Dominicale'' fondée par le célèbre chirurgien Louis et dont furent membres [[Jean-Joseph Vadé]], [[Claude-Prosper Jolyot de Crébillon]], [[Pierre-Yves Barré]], [[Claude Coqueley de Chaussepierre]]<ref>Voir à ce propos ce qu'en rapporte [[Arthur Dinaux]] dans ''[https://archive.org/stream/lessocitsbad01dinauoft#page/234/mode/2up Les sociétés badines, bachiques, littéraires et chantantes, leur histoire et leurs travaux]'', Bachelin-Deflorenne, Paris 1867, {{p.|235}}.</ref>.


Elle s'installe en 1798 à l'[[hôtel d'Angiviller]], et y meurt en 1802<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Albéric Deville]]|titre=Arnoldiana|lieu=Paris|éditeur=Gérard|année=1813|passage=97|wikisource=Arnoldiana|lire en ligne=https://archive.org/details/arnoldianaousoph00devi/page/n8}}.</ref>.
== Bibliographie ==
* {{article | prénom1=Lucien| nom1=Augé de Lassus | lien auteur1= | titre=Sophie Arnould à Luzarches | périodique=Mémoires de la Société historique et archéologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin | lien périodique= | éditeur=Imprimerie Lucien Pâris | lieu=Pontoise | volume=17 | année=1895 | pages=75-86 | issn=1148-8107 | url texte=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214023j/f113.image | consulté le=28 octobre 2012 | id=}}
* Albéric Deville, ''Arnoldiana'', Paris, Gérard, 1813.
* [[Edmond de Goncourt]], ''Sophie Arnould : d’après sa correspondance et ses mémoires inédits'', Charpentier, Paris, 1893 ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1083446 texte en ligne sur Gallica]).
* Rodolphe Trouilleux, ''N’oubliez pas Iphigénie : biographie de la cantatrice et épistolière Sophie Arnould (1740-1802)'', Grenoble, Alzieu, 2002, 350{{nb p.}}, {{ISBN|978-2-91071-700-1}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Joëlle|nom1=Chevé|lien auteur=Joëlle Chevé|titre=Les grandes courtisanes|année=2012|éditeur=First|isbn=9782754039666|titre chapitre=|id=Chevé2012}}


== Iconographie ==
== Iconographie ==
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* Thomas Desangles, ''Sophie Arnould'' (1782), Portugal collection [http://olharfeliz.typepad.com/pastels/2006/08/portrait_de_sop.html L.O.F.]
* Thomas Desangles, ''Sophie Arnould'' (1782), Portugal collection [http://olharfeliz.typepad.com/pastels/2006/08/portrait_de_sop.html L.O.F.]
*[[Hélène Bertaux]], ''Sophie Arnould'' (1881), buste en marbre, [[Amiens]], [[musée de Picardie]]
*[[Hélène Bertaux]], ''Sophie Arnould'' (1881), buste en marbre, [[Amiens]], [[musée de Picardie]]
[[Fichier:Sophie Arnould pastel de Thomas Desangles 1782.jpg|vignette|Sophie Arnould, pastel de Thomas Desangles 1782 - ce pastel proviendrait de la collection du comte d'Artois à Bagatelle, cadre de Henri Letonné]]
[[Fichier:Sophie Arnould pastel de Thomas Desangles 1782.jpg|vignette|Sophie Arnould, [[pastel]] de Thomas Desangles, 1782 ; cadre d'Henri Letonné. Ce pastel proviendrait de la collection du [[Charles X|comte d'Artois]] à [[Château de Bagatelle (Paris)|Bagatelle]].]]

== Sophie Arnould dans la culture ==
Sophie Arnould a inspiré plusieurs œuvres.
* ''Sophie Arnould'', comédie en 3 actes de [[Dumanoir]], [[Adolphe de Leuven]] et [[Auguste Pittaud de Forges]], ({{Date-|||1833|au théâtre}})
* ''Sophie Arnould'', [[opéra-comique]] de [[Gabriel Pierné]] (1927).
* Sophie Arnould apparaît comme personnage dans la pièce ''Chagrin d’amour'' de [[Sacha Guitry]] (1931).


== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références}}
{{Références}}


== Voir aussi ==
== Annexes ==
{{Autres projets
* ''Sophie Arnould'', comédie en 3 actes de [[Dumanoir]], [[Adolphe de Leuven]] et [[Philippe-Auguste-Alfred Pittaud de Forges]], ({{Date-|||1833|au théâtre}})
|commons=Category:Sophie Arnould
* ''Sophie Arnould'', [[opéra-comique]] de [[Gabriel Pierné]] (1927).
|wikiquote=Sophie Arnould
* Le Personnage de Sophie Arnould apparaît dans la pièce ''Chagrin d’amour'' de [[Sacha Guitry]] (1931).
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=== Bibliographie ===
* {{article | prénom1=Lucien| nom1=Augé de Lassus | lien auteur1=Lucien Augé de Lassus| titre=Sophie Arnould à Luzarches | périodique=Mémoires de la Société historique et archéologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin | lien périodique= | éditeur=Imprimerie Lucien Pâris | lieu=Pontoise | volume=17 | année=1895 | pages=75-86 | issn=1148-8107 | url texte=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214023j/f113.image | consulté le=28 octobre 2012 | id=}}
* [[Albéric Deville]], ''Arnoldiana'', Paris, Gérard, 1813.
* [[Edmond de Goncourt]], ''Sophie Arnould : d’après sa correspondance et ses mémoires inédits'', Charpentier, Paris, 1893 ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1083446 texte en ligne sur Gallica]).
* [[Rodolphe Trouilleux]], ''N’oubliez pas Iphigénie : biographie de la cantatrice et épistolière Sophie Arnould (1740-1802)'', Grenoble, Alzieu, 2002, 350{{nb p.}}, {{ISBN|978-2-91071-700-1}}.
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Joëlle|nom1=Chevé|lien auteur1=Joëlle Chevé|titre=Les grandes courtisanes|lieu=Paris|éditeur=First|année=2012|pages totales=313|isbn=978-2-7540-3966-6|id=Chevé2012}}


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Sophie Arnould
Sophie Arnould vers 1773 par Jean-Baptiste Greuze, Wallace Collection, Londres.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Domicile
Activités
Période d'activité
Conjoint
Enfants
Antoine-Constant de Brancas
Alexandrine-Sophie de Brancas Lauraguais (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Tessiture

Madeleine-Sophie Arnould, ou Sophie Arnould, née le à Paris où elle est morte le , est une actrice et cantatrice française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle débuta en 1757, et se retira en 1778. Elle se distinguait, selon ses contemporains, par la finesse de son jeu et l'agrément de sa voix[1]. Elle acquit une grande célébrité par ses bons mots, dont Albéric Deville a fait un recueil intitulé Arnoldiana, ou Sophie Arnould et ses Contemporaines (1813), largement utilisé par les frères Goncourt.

Selon la peintre Élisabeth Vigée Le Brun, « Mademoiselle Arnould n’était pas très jolie ; sa bouche déparait son visage, ses yeux seulement lui donnaient une physionomie où se peignait l’esprit remarquable qui l’a rendue célèbre. On a répété et imprimé un nombre infini de ses bons mots. »

Elle créa le rôle d'Iphigénie dans l'opéra Iphigénie en Aulide de Gluck[2] ainsi que celui d'Iole dans Hercule mourant d'Antoine Dauvergne.

De sa relation tumultueuse avec Louis-Léon de Brancas, duc de Lauragais, elle eut quatre enfants, dont Antoine-Constant de Brancas, colonel du Premier Empire mort à Essling[3]. Elle fut aussi très proche de Paul Barras et de Nicolas François de Neufchâteau. On lui prête autant de liaisons avec des femmes qu'avec des hommes, notamment Mlle Raucourt, Mme de Villeroy, la princesse de Hénin[4]. Anne Bonnier, ancienne duchesse de Chaulnes qui avait perdu ses titres en épousant son amant (un bourgeois du nom de Giac), lui demanda un jour comment allait « le métier »[5] ; Sophie Arnould répondit : « Assez mal, depuis que les duchesses s'en mêlent. »

Elle fit partie de la société chantante La Dominicale fondée par le célèbre chirurgien Louis et dont furent membres Jean-Joseph Vadé, Claude-Prosper Jolyot de Crébillon, Pierre-Yves Barré, Claude Coqueley de Chaussepierre[6].

Elle s'installe en 1798 à l'hôtel d'Angiviller, et y meurt en 1802[7].

Iconographie[modifier | modifier le code]

Sophie Arnould, pastel de Thomas Desangles, 1782 ; cadre d'Henri Letonné. Ce pastel proviendrait de la collection du comte d'Artois à Bagatelle.

Sophie Arnould dans la culture[modifier | modifier le code]

Sophie Arnould a inspiré plusieurs œuvres.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Évelyne Lever, Le crépuscule des rois - chronique 1757-1789, Fayard 2013, p. 84.
  2. Piotr Kaminski, Mille et un opéras, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », , 1819 p. (ISBN 978-2-213-60017-8), p. 494.
  3. Sophie Arnould sur roglo.eu.
  4. Michel Larivière, Dictionnaire historique des homosexuel-le-s célèbres, (œuvre écrite), La Musardine, Voir et modifier les données sur Wikidata.
  5. Jean Haechler, Le règne des femmes - 1715-1792 ; Grasset, 2001.
  6. Voir à ce propos ce qu'en rapporte Arthur Dinaux dans Les sociétés badines, bachiques, littéraires et chantantes, leur histoire et leurs travaux, Bachelin-Deflorenne, Paris 1867, p. 235.
  7. Albéric Deville, Arnoldiana, Paris, Gérard, (lire sur Wikisource, lire en ligne), p. 97.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]