« Jean Castex » : différence entre les versions

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'''Jean Castex''' ({{MSAPI|/ʒɑ̃ kas.tɛks/}}{{Prononciation|LL-Q150 (fra)-Lepticed7-Jean Castex.wav}}), né le {{date de naissance|25 juin 1965}} à [[Vic-Fezensac]] ([[Gers (département)|Gers]]), est un [[Haute fonction publique française|haut fonctionnaire]] et [[homme d'État]] [[France|français]]. Il est [[Premier ministre français|Premier ministre]] du {{date-|3 juillet 2020}} au {{date-|16 mai 2022}}.
'''Jean Castex''' ({{MSAPI|/ʒɑ̃ kas.tɛks/}}{{Prononciation|LL-Q150 (fra)-Lepticed7-Jean Castex.wav}}), né le {{date de naissance|25 juin 1965}} à [[Vic-Fezensac]] ([[Gers (département)|Gers]]), est un [[Haute fonction publique française|haut fonctionnaire]] et [[homme d'État]] [[France|français]]. Il est [[Premier ministre français|Premier ministre]] du {{date|3 juillet 2020}} au {{date|16 mai 2022}}.


Membre de l'[[Union pour un mouvement populaire]] (UMP) puis des [[Les Républicains|Républicains]] (LR), il est [[Maire (France)|maire]] de [[Prades (Pyrénées-Orientales)|Prades]] ([[Pyrénées-Orientales]]) de 2008 à 2020, [[Cabinet du président de la République française|secrétaire général adjoint de la présidence de la République]] entre 2011 et 2012, [[Conseil régional du Languedoc-Roussillon|conseiller régional du Languedoc-Roussillon]] de 2010 à 2015 et [[Conseil départemental des Pyrénées-Orientales|conseiller départemental des Pyrénées-Orientales]] de 2015 à 2020.
Membre de l'[[Union pour un mouvement populaire]] (UMP) puis des [[Les Républicains|Républicains]] (LR), il est [[Maire (France)|maire]] de [[Prades (Pyrénées-Orientales)|Prades]] ([[Pyrénées-Orientales]]) de 2008 à 2020, [[Cabinet du président de la République française|secrétaire général adjoint de la présidence de la République]] entre 2011 et 2012, [[Conseil régional du Languedoc-Roussillon|conseiller régional du Languedoc-Roussillon]] de 2010 à 2015 et [[Conseil départemental des Pyrénées-Orientales|conseiller départemental des Pyrénées-Orientales]] de 2015 à 2020.
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Il est ensuite nommé Premier ministre par le président [[Emmanuel Macron]], succédant à [[Édouard Philippe]] ; il quitte alors LR. Son passage à l'[[hôtel de Matignon]] est principalement marqué par la crise sanitaire liée à la pandémie de [[Maladie à coronavirus 2019|Covid-19]]. À la suite de l'[[Élection présidentielle française de 2022|élection présidentielle de 2022]], il remet la démission de son gouvernement au chef de l'État, puis quitte Matignon où il est remplacé par [[Élisabeth Borne]].
Il est ensuite nommé Premier ministre par le président [[Emmanuel Macron]], succédant à [[Édouard Philippe]] ; il quitte alors LR. Son passage à l'[[hôtel de Matignon]] est principalement marqué par la crise sanitaire liée à la pandémie de [[Maladie à coronavirus 2019|Covid-19]]. À la suite de l'[[Élection présidentielle française de 2022|élection présidentielle de 2022]], il remet la démission de son gouvernement au chef de l'État, puis quitte Matignon où il est remplacé par [[Élisabeth Borne]].


Le {{date-|23 novembre 2022}}, par décret en [[Conseil des ministres (France)|Conseil des ministres]], il est nommé président-directeur général de la [[Régie autonome des transports parisiens]] (RATP).
Le {{date|23 novembre 2022}}, par décret en [[Conseil des ministres (France)|Conseil des ministres]], il est nommé président-directeur général de la [[Régie autonome des transports parisiens]] (RATP).


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=== Famille et origines ===
=== Famille et origines ===
[[Fichier:Vue générale de Vic-Fezensac Gers.jpg|vignette|gauche|redresse|[[Vic-Fezensac]], sa ville de naissance.]]
[[Fichier:Vue générale de Vic-Fezensac Gers.jpg|vignette|gauche|redresse|[[Vic-Fezensac]], sa ville de naissance.]]
Jean Castex naît le {{date de naissance|25 juin 1965}} à [[Vic-Fezensac]]<ref>{{Lien web|titre=Biographie Jean Castex Magistrat à la Cour des comptes, Homme politique|url=https://www.whoswho.fr/bio/jean-castex_34946|site=[[Who's Who in France|whoswho.fr]]|consulté le=29 juillet 2020}}.</ref>, dans le département du [[Gers (département)|Gers]], alors en [[Région française#1956 : Les programmes d'action régionale|région]] [[Midi-Pyrénées]] et depuis la [[Loi relative à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral|réforme territoriale de 2015]] en [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]].
Jean Castex naît le {{date de naissance|25 juin 1965}} à [[Vic-Fezensac]]<ref>{{Lien web|titre=Biographie Jean Castex Magistrat à la Cour des comptes, Homme politique|url=https://www.whoswho.fr/bio/jean-castex_34946|site=[[Who's Who in France|whoswho.fr]]|consulté le=29 juillet 2020}}.</ref>, dans le département du [[Gers (département)|Gers]], alors en [[Région française#Programmes d'action régionale (1955)|région]] [[Midi-Pyrénées]] et depuis la [[Loi relative à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral|réforme territoriale de 2015]] en [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]].


Fils de Claude Castex, instituteur<ref name=":0">{{Lien web |auteur1=Isabelle Ficek|auteur2=Solveig Godeluck|titre=Remaniement : Jean Castex, le « {{M.|Déconfinement}} », promu à Matignon |url=https://www.lesechos.fr/politique-societe/gouvernement/portrait-jean-castex-le-m-deconfinement-promu-a-matignon-1221049 |périodique=[[Les Échos]]|date=2020-07-03 |consulté le=2020-07-03}}.</ref>, et de Nicole Fontanier<ref name=cassetete>{{Lien web|auteur=[[Jean-Louis Beaucarnot]]|titre=Le casse-tête généalogique de Jean Castex|date=3 juillet 2020|url=https://www.rfgenealogie.com/s-informer/infos/celebrites/le-casse-tete-genealogique-de-jean-castex|périodique=[[La Revue française de généalogie]]|consulté le=4 juillet 2020}}.</ref>, également institutrice, décédée le {{date-|16 janvier 2020}}<ref>{{Lien web|titre=Nicole Castex-Fontanier : Décès|date=18 janvier 2020|url=https://avis-deces.midilibre.fr/avis/2020/01/18/nicole-castex-fontanier-castex-fontanier-776588.html|série=Avis de décès|périodique=[[Midi libre]]|consulté le=4 juillet 2020}}.</ref>, il est le petit-fils de [[Marc Castex]]<ref>{{Lien web |auteur1=Pierre Sabathié |auteur2=Jean-Charles Galiacy |titre=Jean Castex, du Gers à l'Élysée |url=https://www.sudouest.fr/politique/jean-castex-du-gers-a-l-elysee-10186609.php |date=24 novembre 2010 |périodique=[[Sud Ouest]]}}.</ref>{{,}}<ref name=depeche>{{lien web|url=https://www.ladepeche.fr/article/2011/04/17/1061142-le-gersois-jean-castex-un-des-piliers-de-l-elysee.html|titre=Le Gersois Jean Castex, un des piliers de l'Élysée|auteur=Jean-Pierre Bédéï|date=14 avril 2011|périodique=[[La Dépêche du Midi]]}}.</ref>, ingénieur, concessionnaire de machines agricoles, membre du groupe de l'Union des Républicains et des Indépendants, ancien sénateur du Gers et maire de Vic-Fezensac, et l'arrière-petit-fils d'un [[forgeron]] du côté paternel, et d'André Fontanier, instituteur issu d'une famille de paysans, syndicaliste, militant [[Communisme|communiste]] et [[Résistance intérieure française|résistant]]<ref name=maitron>{{Lien web|url=https://maitron.fr/spip.php?article24269|titre=Fontanier, André, Jean-Louis|site=[[Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français]]}}.</ref> du côté maternel<ref name=héritage>{{Lien web|url=https://www.rfgenealogie.com/s-informer/infos/celebrites/le-vrai-heritage-de-jean-castex|auteur=[[Jean-Louis Beaucarnot]]|titre=Le vrai héritage de Jean Castex|date=6 juillet 2020|périodique=[[La Revue française de généalogie]]}}.</ref>.
Fils de Claude Castex, instituteur<ref name=":0">{{Lien web |auteur1=Isabelle Ficek|auteur2=Solveig Godeluck|titre=Remaniement : Jean Castex, le « {{M.|Déconfinement}} », promu à Matignon |url=https://www.lesechos.fr/politique-societe/gouvernement/portrait-jean-castex-le-m-deconfinement-promu-a-matignon-1221049 |périodique=[[Les Échos]]|date=2020-07-03 |consulté le=2020-07-03}}.</ref>, et de Nicole Fontanier<ref name=cassetete>{{Lien web|auteur=[[Jean-Louis Beaucarnot]]|titre=Le casse-tête généalogique de Jean Castex|date=3 juillet 2020|url=https://www.rfgenealogie.com/s-informer/infos/celebrites/le-casse-tete-genealogique-de-jean-castex|périodique=[[La Revue française de généalogie]]|consulté le=4 juillet 2020}}.</ref>, également institutrice, décédée le {{date|16 janvier 2020}}<ref>{{Lien web|titre=Nicole Castex-Fontanier : Décès|date=18 janvier 2020|url=https://avis-deces.midilibre.fr/avis/2020/01/18/nicole-castex-fontanier-castex-fontanier-776588.html|série=Avis de décès|périodique=[[Midi libre]]|consulté le=4 juillet 2020}}.</ref>, il est le petit-fils de [[Marc Castex]]<ref>{{Lien web |auteur1=Pierre Sabathié |auteur2=Jean-Charles Galiacy |titre=Jean Castex, du Gers à l'Élysée |url=https://www.sudouest.fr/politique/jean-castex-du-gers-a-l-elysee-10186609.php |date=24 novembre 2010 |périodique=[[Sud Ouest]]}}.</ref>{{,}}<ref name=depeche>{{lien web|url=https://www.ladepeche.fr/article/2011/04/17/1061142-le-gersois-jean-castex-un-des-piliers-de-l-elysee.html|titre=Le Gersois Jean Castex, un des piliers de l'Élysée|auteur=Jean-Pierre Bédéï|date=14 avril 2011|périodique=[[La Dépêche du Midi]]}}.</ref>, ingénieur, concessionnaire de machines agricoles, membre du groupe de l'Union des Républicains et des Indépendants, ancien sénateur du Gers et maire de Vic-Fezensac, et l'arrière-petit-fils d'un [[forgeron]] du côté paternel, et d'André Fontanier, instituteur issu d'une famille de paysans, syndicaliste, militant [[Communisme|communiste]] et [[Résistance intérieure française|résistant]]<ref name=maitron>{{Lien web|url=https://maitron.fr/spip.php?article24269|titre=Fontanier, André, Jean-Louis|site=[[Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français]]}}.</ref> du côté maternel<ref name=héritage>{{Lien web|url=https://www.rfgenealogie.com/s-informer/infos/celebrites/le-vrai-heritage-de-jean-castex|auteur=[[Jean-Louis Beaucarnot]]|titre=Le vrai héritage de Jean Castex|date=6 juillet 2020|périodique=[[La Revue française de généalogie]]}}.</ref>.


Sa [[généalogie]], dont une partie a fait l'objet d'une communication en 1997 dans le bulletin de la [[Société archéologique du Gers|Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers]]<ref name=francis>{{Article|titre=Forgerons en Condomois au {{s-|XIX}}|auteur=Francis Castex|périodique=Bulletin de la [[Société archéologique du Gers|Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers]]|date={{4e|trimestre}} 1997|page=489-498}} {{Gallica|id=bpt6k65766913/f85}}.</ref> par l'un de ses grands-oncles, confirme, tant du côté paternel que du côté maternel, des origines exclusivement gersoises sur cinq générations, ses racines étant concentrées dans la circonscription d'[[Armagnac (province)|Armagnac]] de la [[Territoires du royaume de France#Liste des anciennes provinces de France|province historique]] de [[Gascogne]]<ref name=héritage/>.
Sa [[généalogie]], dont une partie a fait l'objet d'une communication en 1997 dans le bulletin de la [[Société archéologique du Gers|Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers]]<ref name=francis>{{Article|titre=Forgerons en Condomois au {{s-|XIX}}|auteur=Francis Castex|périodique=Bulletin de la [[Société archéologique du Gers|Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers]]|date={{4e|trimestre}} 1997|page=489-498}} {{Gallica|id=bpt6k65766913/f85}}.</ref> par l'un de ses grands-oncles, confirme, tant du côté paternel que du côté maternel, des origines exclusivement gersoises sur cinq générations, ses racines étant concentrées dans la circonscription d'[[Armagnac (province)|Armagnac]] de la [[Territoires du royaume de France#Listes|province historique]] de [[Gascogne]]<ref name=héritage/>.


Son [[nom de famille]], prononcé {{MSAPI|/kas.tɛks/}}{{Note|texte=Prononciation en [[français standard]] [[Transcription phonétique|retranscrite]] phonétiquement selon la norme [[Alphabet phonétique international|API]].|groupe=N}}, est issu du mot [[gascon]] ''{{langue|oc|Castèth(s)}}'' {{MSAPI|/kasˈtɛtʲ(s)/}} et signifie ''Château(x)''<ref>{{Lien web |url=http://www.gasconha.com/spip.php?nom62 |titre=Nom gascon Castex |site=gasconha.com |consulté le=3 juillet 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.nomdefamille.eu/index.php?sur=Castex |titre=La diffusion du nom de famille Castex|auteur=Ravara Stefano |année=2016 |site=nomdefamille.eu|consulté le=3 juillet 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Cite tweet |author=Lluís Gonzàlez |user=FocFollet |number=1279343211572584450 |date=4 juillet 2020 à 11:16 |title=El cognom del nou primer ministre francès […] |language=ca}}.</ref>.
Son [[nom de famille]], prononcé {{MSAPI|/kas.tɛks/}}{{Note|texte=Prononciation en [[français standard]] [[Transcription phonétique|retranscrite]] phonétiquement selon la norme [[Alphabet phonétique international|API]].|groupe=N}}, est issu du mot [[gascon]] ''{{langue|oc|Castèth(s)}}'' {{MSAPI|/kasˈtɛtʲ(s)/}} et signifie ''Château(x)''<ref>{{Lien web |url=http://www.gasconha.com/spip.php?nom62 |titre=Nom gascon Castex |site=gasconha.com |consulté le=3 juillet 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.nomdefamille.eu/index.php?sur=Castex |titre=La diffusion du nom de famille Castex|auteur=Ravara Stefano |année=2016 |site=nomdefamille.eu|consulté le=3 juillet 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Cite tweet |author=Lluís Gonzàlez |user=FocFollet |number=1279343211572584450 |date=4 juillet 2020 à 11:16 |title=El cognom del nou primer ministre francès […] |language=ca}}.</ref>.
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Jean Castex est interne, à sa demande<ref name=sudouest>{{Article|url=https://www.sudouest.fr/2010/11/24/castex-de-vic-a-l-elysee-247624-716.php|titre=Jean Castex, du Gers à l'Élysée|auteurs= Pierre Sabathié et Jean-Charles Galiacy|date=24 novembre 2010|périodique=[[Sud Ouest]]}}.</ref>, de 1979 à 1982 au [[Liberté d'enseignement|lycée privé]] de [[Sanctuaire de Notre-Dame de Garaison|Garaison]] à [[Monléon-Magnoac]] dans les [[Hautes-Pyrénées]], institution de l'enseignement catholique<ref name=garaison>{{Lien web|url=https://www.catholique65.fr/le-nouveau-1er-ministre-est-un-ancien-eleve-de-garaison|titre=Le nouveau {{1er}} ministre est un ancien élève de Garaison|site=catholique65.fr}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.garaison.com/|titre=Institution Notre-Dame de Garaison|site=garaison.com}}.</ref>. Il obtient son [[Baccalauréat en France|baccalauréat]] en 1982, puis une [[licence d'histoire]] à l'[[Université Toulouse-Jean-Jaurès|université de Toulouse-{{II}}-Le Mirail]]<ref name=SDR20200703/>. En 1986, il est diplômé de l'[[Institut d'études politiques de Paris]] et titulaire d'une [[Maîtrise (France)|maîtrise]] de [[droit public]] en 1987<ref>{{Lien web |titre=Jean Castex |url=https://www.sciences-po.asso.fr/profil/jean.castex86 |site=Sciences-Po asso}}.</ref>.
Jean Castex est interne, à sa demande<ref name=sudouest>{{Article|url=https://www.sudouest.fr/2010/11/24/castex-de-vic-a-l-elysee-247624-716.php|titre=Jean Castex, du Gers à l'Élysée|auteurs= Pierre Sabathié et Jean-Charles Galiacy|date=24 novembre 2010|périodique=[[Sud Ouest]]}}.</ref>, de 1979 à 1982 au [[Liberté d'enseignement|lycée privé]] de [[Sanctuaire de Notre-Dame de Garaison|Garaison]] à [[Monléon-Magnoac]] dans les [[Hautes-Pyrénées]], institution de l'enseignement catholique<ref name=garaison>{{Lien web|url=https://www.catholique65.fr/le-nouveau-1er-ministre-est-un-ancien-eleve-de-garaison|titre=Le nouveau {{1er}} ministre est un ancien élève de Garaison|site=catholique65.fr}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.garaison.com/|titre=Institution Notre-Dame de Garaison|site=garaison.com}}.</ref>. Il obtient son [[Baccalauréat en France|baccalauréat]] en 1982, puis une [[licence d'histoire]] à l'[[Université Toulouse-Jean-Jaurès|université de Toulouse-{{II}}-Le Mirail]]<ref name=SDR20200703/>. En 1986, il est diplômé de l'[[Institut d'études politiques de Paris]] et titulaire d'une [[Maîtrise (France)|maîtrise]] de [[droit public]] en 1987<ref>{{Lien web |titre=Jean Castex |url=https://www.sciences-po.asso.fr/profil/jean.castex86 |site=Sciences-Po asso}}.</ref>.


En 1989, il intègre l'[[École nationale d'administration (France)|École nationale d'administration]] (devenue l'[[Institut national du service public]] le {{date-|1 janvier 2022}}) au sein de la [[Liste d'élèves de l'École nationale d'administration|promotion Victor-Hugo]]<ref name="SDR20200703" />.
En 1989, il intègre l'[[École nationale d'administration (France)|École nationale d'administration]] (devenue l'[[Institut national du service public]] le {{date|1 janvier 2022}}) au sein de la [[Liste d'élèves de l'École nationale d'administration|promotion Victor-Hugo]]<ref name="SDR20200703" />.


=== Vie personnelle ===
=== Vie personnelle ===
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À sa sortie de l'ENA en 1991, Jean Castex rejoint la [[Cour des comptes (France)|Cour des comptes]] comme auditeur. Il est promu conseiller référendaire en 1994, puis conseiller-maître en 2008.
À sa sortie de l'ENA en 1991, Jean Castex rejoint la [[Cour des comptes (France)|Cour des comptes]] comme auditeur. Il est promu conseiller référendaire en 1994, puis conseiller-maître en 2008.


Il est nommé [[Direction départementale des Affaires sanitaires et sociales|directeur des Affaires sanitaires et sociales]] dans le [[Var (département)|Var]] en 1996, après la mise en examen de son prédécesseur, Jean-Pierre Malafosse pour "escroquerie et complicité d'escroquerie", en décembre 1995 <ref name=":0" />. Il occupe ensuite les postes de secrétaire général de la préfecture de [[Vaucluse (département)|Vaucluse]] (1999-2001) puis président de la [[Chambre régionale des comptes]] d'[[Alsace (ancienne région administrative)|Alsace]] de 2001 à 2005<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000629962 Décret du {{date-|11 mai 2005}} portant cessation de fonctions (Cour des comptes)], JORF, {{n°}}111, {{date-|14 mai 2005}}, texte {{n°}}82, [[Système NOR|NOR]] CPTE0500014D.</ref>.
En 1996, il est nommé [[Direction départementale des affaires sanitaires et sociales|directeur des Affaires sanitaires et sociales]] dans le [[Var (département)|Var]] en remplacement de Jean-Pierre Malafosse, qui a été mis en examen pour « escroquerie » et « complicité d'escroquerie » en décembre 1995<ref name=":0" />. Jean Castex occupe ensuite les postes de secrétaire général de la préfecture de [[Vaucluse (département)|Vaucluse]] (1999-2001) puis président de la [[Chambre régionale des comptes]] d'[[Alsace (ancienne région administrative)|Alsace]] de 2001 à 2005<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000629962 Décret du {{date|11 mai 2005}} portant cessation de fonctions (Cour des comptes)], JORF, {{n°}}111, {{date|14 mai 2005}}, texte {{n°}}82, [[Système NOR|NOR]] CPTE0500014D.</ref>.


=== Au sein de ministères et à l'Élysée ===
=== Au sein de ministères et à l'Élysée ===
De 2005 à 2006, Jean Castex est [[Direction générale de l'Offre de soins|directeur de l'Hospitalisation et de l'Organisation des soins]] au [[Ministère de la Santé (France)|ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale]], où il participe à l'introduction de la notion d'objectifs et de rentabilité dans l'hôpital et à une rationalisation des coûts<ref>{{Article|auteur1=Lucas Duvernet-Coppola |auteur2=Antoine Mestres |titre=Le déconfineur |périodique=[[Society (magazine)|Society]]|numéro=129 |date=16 avril 2020 }}.</ref> dans le cadre du plan [[hôpital 2007]], qui introduit notamment la [[tarification à l'activité]] (« T2A »).
De 2005 à 2006, Jean Castex est [[Direction générale de l'Offre de soins|directeur de l'Hospitalisation et de l'Organisation des soins]] au [[Ministère de la Santé (France)|ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale]], où il participe à l'introduction de la notion d'objectifs et de rentabilité dans l'hôpital et à une rationalisation des coûts<ref>{{Article|auteur1=Lucas Duvernet-Coppola |auteur2=Antoine Mestres |titre=Le déconfineur |périodique=[[Society (magazine)|Society]]|numéro=129 |date=16 avril 2020 }}.</ref> dans le cadre du [[plan hôpital 2007]], qui introduit notamment la [[tarification à l'activité]] (« T2A »).


Il est ensuite [[directeur de cabinet]] de [[Xavier Bertrand]] au [[Ministère de la Santé (France)|ministère de la Santé]] de 2006 à 2007, puis au [[Ministère du Travail (France)|ministère du Travail]] de 2007 à 2008<ref name="RTL">{{Lien web|url=https://www.rtl.fr/actu/politique/coronavirus-qui-est-jean-castex-le-monsieur-deconfinement-du-gouvernement-7800370214|titre=Coronavirus : qui est Jean Castex, le "Monsieur déconfinement" du gouvernement ? |date=7 avril 2020|auteur=Paul Turban |consulté le=7 avril 2020|éditeur=[[RTL]]}}.</ref>.
Il est ensuite [[Directeur de cabinet (France)|directeur de cabinet]] de [[Xavier Bertrand]] au [[Ministère de la Santé (France)|ministère de la Santé]] de 2006 à 2007, puis au [[Ministère du Travail (France)|ministère du Travail]] de 2007 à 2008<ref name="RTL">{{Lien web|url=https://www.rtl.fr/actu/politique/coronavirus-qui-est-jean-castex-le-monsieur-deconfinement-du-gouvernement-7800370214|titre=Coronavirus : qui est Jean Castex, le "Monsieur déconfinement" du gouvernement ? |date=7 avril 2020|auteur=Paul Turban |consulté le=7 avril 2020|éditeur=[[RTL]]}}.</ref>.


En {{date-|novembre 2010}}, il remplace [[Raymond Soubie]]<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000023123968 Arrêté du {{date-|22 novembre 2010}} portant cessation de fonctions et nomination à la présidence de la République], JORF, {{n°}}272, {{date-|24 novembre 2010}}, texte {{n°}}1, [[Système NOR|NOR]] PREX1029789A.</ref> au poste de conseiller aux affaires sociales au [[cabinet du président de la République française|cabinet du président de la République]] [[Nicolas Sarkozy]]. Le {{date-|28 février 2011}}, il est nommé secrétaire général adjoint de l'Élysée<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000023650899 Arrêté du {{date-|28 février 2011}} portant cessation de fonctions et nomination à la présidence de la République], JORF, {{n°}}51, {{date-|2 mars 2011}}, texte {{n°}}1, [[Système NOR|NOR]] PREX1106074A.</ref>, fonction qu'il occupe jusqu'à la fin du mandat du président Sarkozy, le {{date-|15 mai 2012}}<ref name=depeche/>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Zoé Cadiot |titre=Le Catalan Jean Castex conseille le Président |url=https://www.midilibre.fr/2011/11/13/le-catalan-jean-castex-conseille-le-president,416815.php |date=14 novembre 2011 |périodique=[[Midi libre]] }}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Grégoire Biseau |titre=Jean Castex tait son passé à l'Élysée |url=https://www.liberation.fr/france/2012/05/28/jean-castex-tait-son-passe-a-l-elysee_822044 |date=28 mai 2012 |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] }}.</ref>.
En {{date|novembre 2010}}, il remplace [[Raymond Soubie]]<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000023123968 Arrêté du {{date|22 novembre 2010}} portant cessation de fonctions et nomination à la présidence de la République], JORF, {{n°}}272, {{date|24 novembre 2010}}, texte {{n°}}1, [[Système NOR|NOR]] PREX1029789A.</ref> au poste de conseiller aux affaires sociales au [[cabinet du président de la République française|cabinet du président de la République]] [[Nicolas Sarkozy]]. Le {{date|28 février 2011}}, il est nommé secrétaire général adjoint de l'Élysée<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000023650899 Arrêté du {{date|28 février 2011}} portant cessation de fonctions et nomination à la présidence de la République], JORF, {{n°}}51, {{date|2 mars 2011}}, texte {{n°}}1, [[Système NOR|NOR]] PREX1106074A.</ref>, fonction qu'il occupe jusqu'à la fin du mandat du président Sarkozy, le {{date|15 mai 2012}}<ref name=depeche/>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Zoé Cadiot |titre=Le Catalan Jean Castex conseille le Président |url=https://www.midilibre.fr/2011/11/13/le-catalan-jean-castex-conseille-le-president,416815.php |date=14 novembre 2011 |périodique=[[Midi libre]] }}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Grégoire Biseau |titre=Jean Castex tait son passé à l'Élysée |url=https://www.liberation.fr/france/2012/05/28/jean-castex-tait-son-passe-a-l-elysee_822044 |date=28 mai 2012 |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] }}.</ref>.


== Parcours politique ==
== Parcours politique ==
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En 2008, Jean Castex est élu [[Maire (France)|maire]] de [[Prades (Pyrénées-Orientales)|Prades]]. En 2010, il est élu [[Conseil régional du Languedoc-Roussillon|conseiller régional du Languedoc-Roussillon]], après avoir mené la liste [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]-[[Les Centristes - Le Nouveau Centre|NC]] de [[Raymond Couderc]] dans les Pyrénées-Orientales ; il exerce ce mandat jusqu'à son élection au conseil départemental des Pyrénées-Orientales en 2015<ref name="RTL"/>. Après les [[Élections municipales françaises de 2014|élections municipales de 2014]], il est réélu maire de Prades, sa liste l'ayant emporté dès le premier tour avec 70,2 % des suffrages<ref name=":2014">{{Lien web|auteur=Ministère de l'Intérieur|titre=Résultats des élections municipales et communautaires 2014|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/066/066149.html|site=interieur.gouv.fr|consulté le=4 juillet 2020}}.</ref>.
En 2008, Jean Castex est élu [[Maire (France)|maire]] de [[Prades (Pyrénées-Orientales)|Prades]]. En 2010, il est élu [[Conseil régional du Languedoc-Roussillon|conseiller régional du Languedoc-Roussillon]], après avoir mené la liste [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]-[[Les Centristes - Le Nouveau Centre|NC]] de [[Raymond Couderc]] dans les Pyrénées-Orientales ; il exerce ce mandat jusqu'à son élection au conseil départemental des Pyrénées-Orientales en 2015<ref name="RTL"/>. Après les [[Élections municipales françaises de 2014|élections municipales de 2014]], il est réélu maire de Prades, sa liste l'ayant emporté dès le premier tour avec 70,2 % des suffrages<ref name=":2014">{{Lien web|auteur=Ministère de l'Intérieur|titre=Résultats des élections municipales et communautaires 2014|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/066/066149.html|site=interieur.gouv.fr|consulté le=4 juillet 2020}}.</ref>.


Il est élu en {{date-|mars 2015}} [[conseiller départemental]] dans le [[canton des Pyrénées catalanes]] en binôme avec Hélène Josende<ref>{{Lien web |titre=PYRÉNÉES-CATALANES : Le duo Castex-Josende atteint des sommets |url=https://www.lindependant.fr/2015/03/23/pyrenees-catalanes-le-duo-castex-josende-atteint-des-sommets,2007551.php |date=24 mars 2015 |périodique=[[L'Indépendant (Pyrénées-Orientales)|L'Indépendant]] }}.</ref>, obtenant 58,3 % des suffrages exprimés au second tour<ref name=":2015">{{Lien web|titre=Résultats des élections départementales 2015|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Departementales/elecresult__departementales-2015/(path)/departementales-2015/066/06613.html|site=interieur.gouv.fr|consulté le=23 juillet 2020}}.</ref>. Candidat à la présidence du [[conseil départemental des Pyrénées-Orientales]], le {{date-|2 avril 2015-}} suivant, il obtient douze voix contre vingt-deux pour [[Hermeline Malherbe]] (PS)<ref>{{Lien web|auteur=Baptiste Guiet|titre=Hermeline Malherbe de nouveau à la tête des Pyrénées-Orientales|date=2 avril 2015|url=https://www.francebleu.fr/infos/politique/hermeline-malherbe-de-nouveau-la-tete-des-pyrenees-orientales-1427979036|éditeur=[[France Bleu Roussillon]]|consulté le= 3 août 2020}}.</ref>.
Il est élu en {{date|mars 2015}} [[conseiller départemental]] dans le [[canton des Pyrénées catalanes]] en binôme avec Hélène Josende<ref>{{Lien web |titre=PYRÉNÉES-CATALANES : Le duo Castex-Josende atteint des sommets |url=https://www.lindependant.fr/2015/03/23/pyrenees-catalanes-le-duo-castex-josende-atteint-des-sommets,2007551.php |date=24 mars 2015 |périodique=[[L'Indépendant (Pyrénées-Orientales)|L'Indépendant]] }}.</ref>, obtenant 58,3 % des suffrages exprimés au second tour<ref name=":2015">{{Lien web|titre=Résultats des élections départementales 2015|url=https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Departementales/elecresult__departementales-2015/(path)/departementales-2015/066/06613.html|site=interieur.gouv.fr|consulté le=23 juillet 2020}}.</ref>. Candidat à la présidence du [[conseil départemental des Pyrénées-Orientales]], le {{date|2 avril 2015-}} suivant, il obtient douze voix contre vingt-deux pour [[Hermeline Malherbe]] (PS)<ref>{{Lien web|auteur=Baptiste Guiet|titre=Hermeline Malherbe de nouveau à la tête des Pyrénées-Orientales|date=2 avril 2015|url=https://www.francebleu.fr/infos/politique/hermeline-malherbe-de-nouveau-la-tete-des-pyrenees-orientales-1427979036|éditeur=[[France Bleu Roussillon]]|consulté le= 3 août 2020}}.</ref>.


Le {{date-|6 octobre 2017}}, lors de la réunion du conseil communautaire de la [[communauté de communes Conflent Canigó]], dont il est le président, Jean Castex affirme son soutien aux [[Catalan]]s victimes de violences de l'[[Espagne|État espagnol]] une semaine plus tôt lors du [[Référendum de 2017 sur l'indépendance de la Catalogne|référendum sur l'indépendance de la Catalogne]], sans toutefois se prononcer pour ou contre l'indépendance. La motion, votée à l'unanimité des élus présents, s'est notamment {{citation|[indignée] des violences policières contre les électeurs catalans rassemblés pacifiquement pour exercer leur droit de vote}}, violences qu'elle a qualifiées d'{{citation|indignes d'une démocratie}}.
Le {{date|6 octobre 2017}}, lors de la réunion du conseil communautaire de la [[communauté de communes Conflent Canigó]], dont il est le président, Jean Castex affirme son soutien aux [[Catalan]]s victimes de violences de l'[[Espagne|État espagnol]] une semaine plus tôt lors du [[Référendum de 2017 sur l'indépendance de la Catalogne|référendum sur l'indépendance de la Catalogne]], sans toutefois se prononcer pour ou contre l'indépendance. La motion, votée à l'unanimité des élus présents, s'est notamment {{citation|[indignée] des violences policières contre les électeurs catalans rassemblés pacifiquement pour exercer leur droit de vote}}, violences qu'elle a qualifiées d'{{citation|indignes d'une démocratie}}.


En tant que maire, il manifeste peu d'intérêt pour les questions environnementales selon le journal ''[[Reporterre]]''<ref>{{Lien web |titre=Jean Castex premier ministre : « Une mauvaise nouvelle pour l'écologie »|auteur1=Alexandre-Reza Kokabi|auteur2=Lorène Lavocat|url=https://reporterre.net/Jean-Castex-premier-ministre-Une-mauvaise-nouvelle-pour-l-ecologie |site=[[Reporterre]]|date=2020-07-04}}.</ref>.
En tant que maire, il manifeste peu d'intérêt pour les questions environnementales selon le journal ''[[Reporterre]]''<ref>{{Lien web |titre=Jean Castex premier ministre : « Une mauvaise nouvelle pour l'écologie »|auteur1=Alexandre-Reza Kokabi|auteur2=Lorène Lavocat|url=https://reporterre.net/Jean-Castex-premier-ministre-Une-mauvaise-nouvelle-pour-l-ecologie |site=[[Reporterre]]|date=2020-07-04}}.</ref>.


Lors des [[élections municipales françaises de 2020|élections municipales de 2020]], il l'emporte dès le premier tour, obtenant 76 % des voix<ref name="RTL"/>, puis est reconduit dans ses fonctions par le [[Conseil municipal (France)|conseil municipal]] du {{Date-|23 mai 2020}} par {{nobr|25 voix}} sur 29<ref>{{Lien web |format=pdf |auteur institutionnel=Ville de Prades |titre=Compte rendu seance du 23 mai 2020 |url=http://www.prades.com/download/dl.php?ID=724&CatID=377 |site=prades.com |date=23 mai 2020 |consulté le=3 juillet 2020}}.</ref>.
Lors des [[élections municipales françaises de 2020|élections municipales de 2020]], il l'emporte dès le premier tour, obtenant 76 % des voix<ref name="RTL"/>, puis est reconduit dans ses fonctions par le [[Conseil municipal (France)|conseil municipal]] du {{Date|23 mai 2020}} par {{nobr|25 voix}} sur 29<ref>{{Lien web |format=pdf |auteur institutionnel=Ville de Prades |titre=Compte rendu seance du 23 mai 2020 |url=http://www.prades.com/download/dl.php?ID=724&CatID=377 |site=prades.com |date=23 mai 2020 |consulté le=3 juillet 2020}}.</ref>.


Le {{date-|6 septembre 2020}}, ''[[Mediapart]]'' dévoile des photographies révélant que des agents de la commune de Prades et de la communauté de communes Conflent Canigó, alors dirigées par Jean Castex, ont travaillé en {{date-|mars 2020}} dans une casse visée par une enquête pour des soupçons d'infractions au [[Code de l'environnement (France)|Code de l'environnement]] et au [[Code du travail (France)|Code du travail]]. Ces photographies ont été versées au printemps 2020 à une enquête judiciaire conduite par le parquet de [[Perpignan]]. Le {{date-|6 juillet 2020-}} suivant, soit trois jours après la nomination de Jean Castex comme Premier ministre, le [[Procureur de la République (France)|procureur de la République]] de Perpignan cesse toutes les investigations dans ce dossier<ref>{{Lien web|auteur=Antton Rouget|titre=Décharges sauvages: les photos qui polluent la défense de Jean Castex|date=6 septembre 2020|url=https://www.mediapart.fr/journal/france/060920/decharges-sauvages-les-photos-qui-polluent-la-defense-de-jean-castex|site=[[Mediapart]]|consulté le=6 septembre 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Une enquête gênante pour Castex stoppée après sa nomination à Matignon, selon Mediapart |url=https://www.lexpress.fr/actualite/politique/une-enquete-genante-pour-castex-stoppee-apres-sa-nomination-a-matignon-selon-mediapart_2133431.html |périodique=[[L'Express]] |date=2020-08-25 |consulté le=2020-11-07}}.</ref>.
Le {{date|6 septembre 2020}}, ''[[Mediapart]]'' dévoile des photographies révélant que des agents de la commune de Prades et de la communauté de communes Conflent Canigó, alors dirigées par Jean Castex, ont travaillé en {{date|mars 2020}} dans une casse visée par une enquête pour des soupçons d'infractions au [[Code de l'environnement (France)|Code de l'environnement]] et au [[Code du travail (France)|Code du travail]]. Ces photographies ont été versées au printemps 2020 à une enquête judiciaire conduite par le parquet de [[Perpignan]]. Le {{date|6 juillet 2020-}} suivant, soit trois jours après la nomination de Jean Castex comme Premier ministre, le [[Procureur de la République (France)|procureur de la République]] de Perpignan cesse toutes les investigations dans ce dossier<ref>{{Lien web|auteur=Antton Rouget|titre=Décharges sauvages: les photos qui polluent la défense de Jean Castex|date=6 septembre 2020|url=https://www.mediapart.fr/journal/france/060920/decharges-sauvages-les-photos-qui-polluent-la-defense-de-jean-castex|site=[[Mediapart]]|consulté le=6 septembre 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Une enquête gênante pour Castex stoppée après sa nomination à Matignon, selon Mediapart |url=https://www.lexpress.fr/actualite/politique/une-enquete-genante-pour-castex-stoppee-apres-sa-nomination-a-matignon-selon-mediapart_2133431.html |périodique=[[L'Express]] |date=2020-08-25 |consulté le=2020-11-07}}.</ref>.


=== Candidat aux élections législatives de 2012 ===
=== Candidat aux élections législatives de 2012 ===
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{{article connexe|Jeux olympiques d'été de 2024#Gouvernement}}
{{article connexe|Jeux olympiques d'été de 2024#Gouvernement}}


En {{date-|septembre 2017}}, il est nommé délégué interministériel aux [[Jeux olympiques d'été de 2024|Jeux olympiques et paralympiques de 2024 à Paris]]<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000035563073 Décret du {{date-|14 septembre 2017}} portant nomination du délégué interministériel aux jeux Olympiques et Paralympiques 2024 - {{M.|CASTEX}} (Jean)], JORF, {{n°}}216, {{date-|15 septembre 2017}}, texte {{n°}}19, [[Système NOR|NOR]] PRMX1725868D.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://www.lequipe.fr/Tous-sports/Article/Jeux-olympiques-de-paris-2024-jean-castex-l-indispensable/1125226|périodique=[[L'Équipe]]|date=6 avril 2020|auteur=Marc Ventouillac|titre=Jeux Olympiques de Paris 2024 : Jean Castex l'indispensable}}.</ref>. Le {{date-|24 janvier 2018}}, il est en outre nommé délégué interministériel aux grands événements sportifs<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000036538459 Décret du {{date-|24 janvier 2018}} portant nomination d'un délégué interministériel aux grands événements sportifs - {{M.|CASTEX}} (Jean)], JORF, {{n°}}20, {{date-|25 janvier 2018}}, texte {{n°}}62, [[Système NOR|NOR]] SPOC1802090D.</ref>. Le {{date-|20 avril 2019}}, il est nommé président de l'[[Agence nationale du sport]], créée par un arrêté paru le jour même<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000038397004 Arrêté du {{date-|20 avril 2019}} portant approbation de la convention constitutive du groupement d'intérêt public dénommé « Agence nationale du sport »], JORF, {{n°}}95, {{date-|21 avril 2019}}, texte {{n°}}32, [[Système NOR|NOR]] SPOV1911890A.</ref>.
En {{date|septembre 2017}}, il est nommé délégué interministériel aux [[Jeux olympiques d'été de 2024|Jeux olympiques et paralympiques de 2024 à Paris]]<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000035563073 Décret du {{date|14 septembre 2017}} portant nomination du délégué interministériel aux jeux Olympiques et Paralympiques 2024 - {{M.|CASTEX}} (Jean)], JORF, {{n°}}216, {{date|15 septembre 2017}}, texte {{n°}}19, [[Système NOR|NOR]] PRMX1725868D.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://www.lequipe.fr/Tous-sports/Article/Jeux-olympiques-de-paris-2024-jean-castex-l-indispensable/1125226|périodique=[[L'Équipe]]|date=6 avril 2020|auteur=Marc Ventouillac|titre=Jeux Olympiques de Paris 2024 : Jean Castex l'indispensable}}.</ref>. Le {{date|24 janvier 2018}}, il est en outre nommé délégué interministériel aux grands événements sportifs<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000036538459 Décret du {{date|24 janvier 2018}} portant nomination d'un délégué interministériel aux grands événements sportifs - {{M.|CASTEX}} (Jean)], JORF, {{n°}}20, {{date|25 janvier 2018}}, texte {{n°}}62, [[Système NOR|NOR]] SPOC1802090D.</ref>. Le {{date|20 avril 2019}}, il est nommé président de l'[[Agence nationale du sport]], créée par un arrêté paru le jour même<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000038397004 Arrêté du {{date|20 avril 2019}} portant approbation de la convention constitutive du groupement d'intérêt public dénommé « Agence nationale du sport »], JORF, {{n°}}95, {{date|21 avril 2019}}, texte {{n°}}32, [[Système NOR|NOR]] SPOV1911890A.</ref>.


Les revenus de Jean Castex ont été déclarés auprès de la [[Haute Autorité pour la transparence de la vie publique]] (HATVP) le {{date-|14 janvier 2020}}. Selon ''[[L'Obs]]'', jusqu'à sa nomination à Matignon, il a perçu plus de {{unité|200000 euros}} par an au titre des diverses fonctions politiques et administratives qu'il occupait, ce qui faisait de lui l'un des fonctionnaires les mieux payés de France<ref>{{Lien web |auteur1=Vincent Jauvert|titre=INFO OBS. « Monsieur Déconfinement » perçoit plus de {{unité|200000 euros}} par an d'argent public |url=https://www.nouvelobs.com/politique/20200407.OBS27192/info-obs-monsieur-deconfinement-percoit-plus-de-200-000-euros-par-an-d-argent-public.html |périodique=[[L'Obs]]|date=7 avril 2020 |consulté le=2020-07-03}}.</ref>. Comme délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques de [[Jeux olympiques d'été de 2024|Paris 2024]], il a perçu {{unité|160000 euros}} nets par an. À cette rémunération s'ajouteraient les indemnités liées à ses mandats électifs : maire de Prades depuis 2008 ({{unité|22000 euros}} bruts par an) et conseiller départemental depuis 2015 ({{unité|25600 euros}} bruts par an)<ref>{{Lien web |auteur1=Claire Domenech |titre=Les confortables revenus annexes du "Monsieur Déconfinement" du gouvernement |url=https://www.capital.fr/economie-politique/les-confortables-revenus-annexes-du-monsieur-deconfinement-du-gouvernement-1367116 |périodique=[[Capital (magazine)|Capital]] |date=2020-04-08 |consulté le=2020-07-03}}.</ref>.
Les revenus de Jean Castex ont été déclarés auprès de la [[Haute Autorité pour la transparence de la vie publique]] (HATVP) le {{date|14 janvier 2020}}. Selon ''[[L'Obs]]'', jusqu'à sa nomination à Matignon, il a perçu plus de {{unité|200000 euros}} par an au titre des diverses fonctions politiques et administratives qu'il occupait, ce qui faisait de lui l'un des fonctionnaires les mieux payés de France<ref>{{Lien web |auteur1=Vincent Jauvert|titre=INFO OBS. « Monsieur Déconfinement » perçoit plus de {{unité|200000 euros}} par an d'argent public |url=https://www.nouvelobs.com/politique/20200407.OBS27192/info-obs-monsieur-deconfinement-percoit-plus-de-200-000-euros-par-an-d-argent-public.html |périodique=[[L'Obs]]|date=7 avril 2020 |consulté le=2020-07-03}}.</ref>. Comme délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques de [[Jeux olympiques d'été de 2024|Paris 2024]], il a perçu {{unité|160000 euros}} nets par an. À cette rémunération s'ajouteraient les indemnités liées à ses mandats électifs : maire de Prades depuis 2008 ({{unité|22000 euros}} bruts par an) et conseiller départemental depuis 2015 ({{unité|25600 euros}} bruts par an)<ref>{{Lien web |auteur1=Claire Domenech |titre=Les confortables revenus annexes du "Monsieur Déconfinement" du gouvernement |url=https://www.capital.fr/economie-politique/les-confortables-revenus-annexes-du-monsieur-deconfinement-du-gouvernement-1367116 |périodique=[[Capital (magazine)|Capital]] |date=2020-04-08 |consulté le=2020-07-03}}.</ref>.


=== Responsabilités nationales ===
=== Responsabilités nationales ===
Le {{date-|2 avril 2020}}, il est chargé par le [[Premier ministre français|Premier ministre]], [[Édouard Philippe]], de coordonner le travail de réflexion du gouvernement sur les stratégies de sortie progressive du [[Confinement de 2020 en France|premier confinement]] de la population française dû à la [[Pandémie de Covid-19 en France|pandémie de Covid-19]]<ref>{{Article |auteur1=Olivier Faye |titre=Jean Castex, le “{{M.|Déconfinement}}” du gouvernement |périodique=[[Le Monde]] |numéro=23402 |date=5 avril 2020 |pages=12 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/04/03/covid-19-jean-castex-m-deconfinement-du-gouvernement-et-homme-de-confiance-d-edouard-philippe_6035493_823448.html |consulté le= 5 avril 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur= Gauthier Vaillant |titre=Jean Castex, l'homme du déconfinement |url=https://www.la-croix.com/France/Politique/Jean-Castex-lhomme-deconfinement-2020-04-03-1201087701 |date=3 avril 2020 |périodique=[[La Croix]] |consulté le= 5 avril 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|auteur1=Jérôme Cordelier |auteur2=Géraldine Woessner|titre=Déconfinement : la très discrète “cellule Castex”|url=https://www.lepoint.fr/politique/deconfinement-la-tres-discrete-cellule-castex-05-05-2020-2374273_20.php|périodique=[[Le Point]]|date=2020-05-06}}.</ref>. Il y gagne les surnoms de « Monsieur Déconfinement » ou de « [[couteau suisse]] » du gouvernement<ref>{{Lien web|auteur=Gaëlle Macke|titre=Qui est Jean Castex, le Monsieur Déconfinement du gouvernement, nommé Premier ministre|date=31 mai 2020|url=https://www.challenges.fr/economie/qui-est-jean-ccastex-le-monsieur-deconfinement-du-gouvernement-nomme-premier-ministre_712097|périodique=[[Challenges]]|consulté le=4 juillet 2020}}.</ref>.
Le {{date|2 avril 2020}}, il est chargé par le [[Premier ministre français|Premier ministre]], [[Édouard Philippe]], de coordonner le travail de réflexion du gouvernement sur les stratégies de sortie progressive du [[Confinement de 2020 en France|premier confinement]] de la population française dû à la [[Pandémie de Covid-19 en France|pandémie de Covid-19]]<ref>{{Article |auteur1=Olivier Faye |titre=Jean Castex, le “{{M.|Déconfinement}}” du gouvernement |périodique=[[Le Monde]] |numéro=23402 |date=5 avril 2020 |pages=12 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/04/03/covid-19-jean-castex-m-deconfinement-du-gouvernement-et-homme-de-confiance-d-edouard-philippe_6035493_823448.html |consulté le= 5 avril 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur= Gauthier Vaillant |titre=Jean Castex, l'homme du déconfinement |url=https://www.la-croix.com/France/Politique/Jean-Castex-lhomme-deconfinement-2020-04-03-1201087701 |date=3 avril 2020 |périodique=[[La Croix]] |consulté le= 5 avril 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|auteur1=Jérôme Cordelier |auteur2=Géraldine Woessner|titre=Déconfinement : la très discrète “cellule Castex”|url=https://www.lepoint.fr/politique/deconfinement-la-tres-discrete-cellule-castex-05-05-2020-2374273_20.php|périodique=[[Le Point]]|date=2020-05-06}}.</ref>. Il y gagne les surnoms de « Monsieur Déconfinement » ou de « [[couteau suisse]] » du gouvernement<ref>{{Lien web|auteur=Gaëlle Macke|titre=Qui est Jean Castex, le Monsieur Déconfinement du gouvernement, nommé Premier ministre|date=31 mai 2020|url=https://www.challenges.fr/economie/qui-est-jean-ccastex-le-monsieur-deconfinement-du-gouvernement-nomme-premier-ministre_712097|périodique=[[Challenges]]|consulté le=4 juillet 2020}}.</ref>.


=== Premier ministre ===
=== Premier ministre ===
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==== Nomination ====
==== Nomination ====
[[Fichier:Alain Chrétien et Jean Castex.jpg|gauche|vignette|Jean Castex (droite) et [[Alain Chrétien]] à [[Vesoul]] en 2021.]]
[[Fichier:Alain Chrétien et Jean Castex.jpg|gauche|vignette|Jean Castex (droite) et [[Alain Chrétien]] à [[Vesoul]] en 2021.]]
Le {{date-|3 juillet 2020}}, Jean Castex est nommé [[Premier ministre français|Premier ministre]] par le président de la République [[Emmanuel Macron]], à la suite de la démission du [[Gouvernement Édouard Philippe (2)|second gouvernement Édouard Philippe]], pour former un [[Gouvernement Jean Castex|nouveau gouvernement]]<ref>{{Lien web |auteur1=Maël Thierry|auteur2=Alexandre Le Drollec|auteur3=Cécile Amar|titre=Qui est Jean Castex, le nouveau Premier ministre ? |url=https://www.nouvelobs.com/politique/20200703.OBS30851/qui-est-jean-castex-le-nouveau-premier-ministre.html |périodique=[[L'Obs]] |consulté le=2020-07-03}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Jean Castex nommé Premier ministre |url=https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2020/07/03/jean-castex-nomme-premier-ministre |site=elysee.fr |date=2020-07-03 |consulté le=2020-07-03}}.</ref>. Il quitte [[Les Républicains]] le jour même<ref>{{Lien web |titre=Remaniement : nouveau Premier ministre, Jean Castex a démissionné de LR |url=https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6036733/remaniement-nouveau-premier-ministre-jean-castex-a-demissionne-de-lr.html |périodique=[[La Provence]]|date=2020-07-03 |consulté le=2020-07-03}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Jean Castex a quitté LR juste avant d'être nommé Premier ministre |url=https://www.nouvelobs.com/politique/20200703.OBS30868/jean-castex-a-quitte-lr-juste-avant-d-etre-nomme-premier-ministre.html |périodique=[[L'Obs]]|date=2020-07-03 |consulté le=2020-07-05}}.</ref> puis annonce s'inscrire dans le {{citation|mouvement majoritaire}}<ref>{{Lien web |auteur1=Hervé Gattegno |auteur2=Sarah Paillou |auteur3=David Revault d'Allonnes |auteur4=Emmanuelle Souffi|titre=Jean Castex au JDD : "Vous verrez que ma personnalité n'est pas soluble dans le terme de "collaborateur'" |url=https://www.lejdd.fr/Politique/jean-castex-au-jdd-vous-verrez-que-ma-personnalite-nest-pas-soluble-dans-le-terme-de-collaborateur-3979279 |périodique=[[Le Journal du dimanche]]|date=4 juillet 2020|consulté le=2020-07-05}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur1=Mathilde Siraud|titre=Jean Castex prend ses marques avec LREM |url=https://www.lefigaro.fr/politique/jean-castex-prend-ses-marques-avec-lrem-20200720 |date=20 juillet 2020 |périodique=[[Le Figaro]]|consulté le=21 juillet 2020}}.</ref>. Nommé le même jour, son directeur de cabinet est [[Nicolas Revel]], un proche d'Emmanuel Macron<ref>{{Lien web|auteur1=Élodie Lepage|titre=Qui est Nicolas Revel, le directeur de cabinet de Jean Castex à Matignon ? |url=https://www.nouvelobs.com/politique/20200703.OBS30858/qui-est-nicolas-revel-le-directeur-de-cabinet-de-jean-castex-a-matignon.html |périodique=[[L'Obs]]|date=3 juillet 2020 }}.</ref>.
Le {{date|3 juillet 2020}}, Jean Castex est nommé [[Premier ministre français|Premier ministre]] par le président de la République [[Emmanuel Macron]], à la suite de la démission du [[Gouvernement Édouard Philippe (2)|second gouvernement Édouard Philippe]], pour former un [[Gouvernement Jean Castex|nouveau gouvernement]]<ref>{{Lien web |auteur1=Maël Thierry|auteur2=Alexandre Le Drollec|auteur3=Cécile Amar|titre=Qui est Jean Castex, le nouveau Premier ministre ? |url=https://www.nouvelobs.com/politique/20200703.OBS30851/qui-est-jean-castex-le-nouveau-premier-ministre.html |périodique=[[L'Obs]] |consulté le=2020-07-03}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Jean Castex nommé Premier ministre |url=https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2020/07/03/jean-castex-nomme-premier-ministre |site=elysee.fr |date=2020-07-03 |consulté le=2020-07-03}}.</ref>. Il quitte [[Les Républicains]] le jour même<ref>{{Lien web |titre=Remaniement : nouveau Premier ministre, Jean Castex a démissionné de LR |url=https://www.laprovence.com/actu/en-direct/6036733/remaniement-nouveau-premier-ministre-jean-castex-a-demissionne-de-lr.html |périodique=[[La Provence]]|date=2020-07-03 |consulté le=2020-07-03}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Jean Castex a quitté LR juste avant d'être nommé Premier ministre |url=https://www.nouvelobs.com/politique/20200703.OBS30868/jean-castex-a-quitte-lr-juste-avant-d-etre-nomme-premier-ministre.html |périodique=[[L'Obs]]|date=2020-07-03 |consulté le=2020-07-05}}.</ref> puis annonce s'inscrire dans le {{citation|mouvement majoritaire}}<ref>{{Lien web |auteur1=Hervé Gattegno |auteur2=Sarah Paillou |auteur3=David Revault d'Allonnes |auteur4=Emmanuelle Souffi|titre=Jean Castex au JDD : "Vous verrez que ma personnalité n'est pas soluble dans le terme de "collaborateur'" |url=https://www.lejdd.fr/Politique/jean-castex-au-jdd-vous-verrez-que-ma-personnalite-nest-pas-soluble-dans-le-terme-de-collaborateur-3979279 |périodique=[[Le Journal du dimanche]]|date=4 juillet 2020|consulté le=2020-07-05}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur1=Mathilde Siraud|titre=Jean Castex prend ses marques avec LREM |url=https://www.lefigaro.fr/politique/jean-castex-prend-ses-marques-avec-lrem-20200720 |date=20 juillet 2020 |périodique=[[Le Figaro]]|consulté le=21 juillet 2020}}.</ref>. Nommé le même jour, son directeur de cabinet est [[Nicolas Revel]], un proche d'Emmanuel Macron<ref>{{Lien web|auteur1=Élodie Lepage|titre=Qui est Nicolas Revel, le directeur de cabinet de Jean Castex à Matignon ? |url=https://www.nouvelobs.com/politique/20200703.OBS30858/qui-est-nicolas-revel-le-directeur-de-cabinet-de-jean-castex-a-matignon.html |périodique=[[L'Obs]]|date=3 juillet 2020 }}.</ref>.


Après avoir un temps annoncé rejoindre [[Renaissance (parti)|La République en marche]] (LREM), Jean Castex n'est finalement pas membre du parti<ref>{{Lien web |titre=LREM : traversé par les doutes, le parti souhaite « retrouver l'inspiration » |url=https://www.lepoint.fr/politique/lrem-traverse-par-les-doutes-le-parti-souhaite-retrouver-l-inspiration-11-09-2020-2391516_20.php |périodique=[[Le Point]] |date=2020-09-11 |consulté le=2020-09-12}}.</ref>. À la mairie de Prades, il est remplacé par Yves Delcor tout en restant conseiller municipal<ref>{{Lien web|auteur1=T. B.|titre=Le Premier ministre Jean Castex à Prades : "Je tiens à rester conseiller municipal"|date=18 juillet 2020|url=https://www.midilibre.fr/2020/07/18/le-premier-ministre-jean-castex-a-prades-je-tiens-a-rester-conseiller-municipal-8984936.php|périodique=[[Midi libre]]|consulté le=19 juillet 2020}}.</ref>, au conseil départemental par Pierre Bataille<ref>{{Lien web|auteur1=Frédérique Berlic|titre= P.-O. - Conflent, Cerdagne, Capcir : Pierre Bataille devient le conseiller du canton Pyrénées catalanes|url=https://www.lindependant.fr/2020/07/08/p-bataille-devient-le-conseiller-du-canton-pyrenees-catalanes-8971283.php|périodique=[[L'Indépendant (Pyrénées-Orientales)|L'Indépendant]]|date=8 juillet 2020|consulté le=18 juillet 2020}}.</ref> et à la communauté de communes Conflent Canigó par Jean-Louis Jallat<ref>{{Lien web|auteur1=Émile Claverie|titre=Jean-Louis Jallat, nouveau président de la communauté de communes Conflent-Canigó|date=19 juillet 2020|url=https://www.lindependant.fr/2020/07/19/jean-louis-jallat-nouveau-president-de-la-communaute-de-communes-conflent-canigo-8986084.php|périodique=[[L'Indépendant (Pyrénées-Orientales)|L'Indépendant]]|consulté le=22 juillet 2020}}.</ref>.
Après avoir un temps annoncé rejoindre [[Renaissance (parti)|La République en marche]] (LREM), Jean Castex n'est finalement pas membre du parti<ref>{{Lien web |titre=LREM : traversé par les doutes, le parti souhaite « retrouver l'inspiration » |url=https://www.lepoint.fr/politique/lrem-traverse-par-les-doutes-le-parti-souhaite-retrouver-l-inspiration-11-09-2020-2391516_20.php |périodique=[[Le Point]] |date=2020-09-11 |consulté le=2020-09-12}}.</ref>. À la mairie de Prades, il est remplacé par Yves Delcor tout en restant conseiller municipal<ref>{{Lien web|auteur1=T. B.|titre=Le Premier ministre Jean Castex à Prades : "Je tiens à rester conseiller municipal"|date=18 juillet 2020|url=https://www.midilibre.fr/2020/07/18/le-premier-ministre-jean-castex-a-prades-je-tiens-a-rester-conseiller-municipal-8984936.php|périodique=[[Midi libre]]|consulté le=19 juillet 2020}}.</ref>, au conseil départemental par Pierre Bataille<ref>{{Lien web|auteur1=Frédérique Berlic|titre= P.-O. - Conflent, Cerdagne, Capcir : Pierre Bataille devient le conseiller du canton Pyrénées catalanes|url=https://www.lindependant.fr/2020/07/08/p-bataille-devient-le-conseiller-du-canton-pyrenees-catalanes-8971283.php|périodique=[[L'Indépendant (Pyrénées-Orientales)|L'Indépendant]]|date=8 juillet 2020|consulté le=18 juillet 2020}}.</ref> et à la communauté de communes Conflent Canigó par Jean-Louis Jallat<ref>{{Lien web|auteur1=Émile Claverie|titre=Jean-Louis Jallat, nouveau président de la communauté de communes Conflent-Canigó|date=19 juillet 2020|url=https://www.lindependant.fr/2020/07/19/jean-louis-jallat-nouveau-president-de-la-communaute-de-communes-conflent-canigo-8986084.php|périodique=[[L'Indépendant (Pyrénées-Orientales)|L'Indépendant]]|consulté le=22 juillet 2020}}.</ref>.
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==== Pandémie de Covid-19 ====
==== Pandémie de Covid-19 ====
[[Fichier:20211217 - Déclaration du Premier ministre Jean Castex. Mesures contre la Covid-19.webm|vignette|Déclaration de Jean Castex sur la pandémie de Covid-19, en {{date-|décembre 2021}}.]]
[[Fichier:20211217 - Déclaration du Premier ministre Jean Castex. Mesures contre la Covid-19.webm|vignette|Déclaration de Jean Castex sur la pandémie de Covid-19, en {{date|décembre 2021}}.]]


{{Article connexe|Pandémie de Covid-19 en France|Passe sanitaire français}}
{{Article connexe|Pandémie de Covid-19 en France|Passe sanitaire français}}


Durant le restant de l'année, Jean Castex continue de gérer avec son gouvernement la crise sanitaire et fait face à la [[Manifestations contre les mesures vaccinales de 2021-2022|défiance de Français]] contre l'instauration d'un [[Passe sanitaire français|passe sanitaire]], initialement mis en place jusqu'au {{date-|15 novembre 2021}}. En {{date-|septembre 2021-}} suivant, le [[Liste des porte-parole du gouvernement français|porte-parole du gouvernement]] annonce que le gouvernement souhaite finalement pouvoir avoir recours au pass sanitaire {{citation|jusqu'à l'été 2022}}<ref>{{Lien web |auteur1=N. M.|titre=Pass sanitaire - Le gouvernement veut pouvoir l'utiliser jusqu'à l'été 2022 |url=https://www.lindependant.fr/2021/09/29/pass-sanitaire-vers-une-prolongation-jusqua-lete-2022-9820702.php |périodique=[[L'Indépendant (Pyrénées-Orientales)|L'Indépendant]]|date=29 septembre 2021 |consulté le=2021-10-02}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Pass sanitaire : les opposants se mobilisent pour le douzième samedi consécutif |url=https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/pass-sanitaire/pass-sanitaire-les-opposants-se-mobilisent-pour-le-douzieme-samedi-consecutif_4792321.html |éditeur=[[France Info (offre globale)|France Info]]|date=2021-10-02 |consulté le=2021-10-02}}.</ref>.
Durant le restant de l'année, Jean Castex continue de gérer avec son gouvernement la crise sanitaire et fait face à la [[Manifestations contre les mesures vaccinales de 2021-2022|défiance de Français]] contre l'instauration d'un [[Passe sanitaire français|passe sanitaire]], initialement mis en place jusqu'au {{date|15 novembre 2021}}. En {{date|septembre 2021-}} suivant, le [[Liste des porte-parole du gouvernement français|porte-parole du gouvernement]] annonce que le gouvernement souhaite finalement pouvoir avoir recours au pass sanitaire {{citation|jusqu'à l'été 2022}}<ref>{{Lien web |auteur1=N. M.|titre=Pass sanitaire - Le gouvernement veut pouvoir l'utiliser jusqu'à l'été 2022 |url=https://www.lindependant.fr/2021/09/29/pass-sanitaire-vers-une-prolongation-jusqua-lete-2022-9820702.php |périodique=[[L'Indépendant (Pyrénées-Orientales)|L'Indépendant]]|date=29 septembre 2021 |consulté le=2021-10-02}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Pass sanitaire : les opposants se mobilisent pour le douzième samedi consécutif |url=https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/pass-sanitaire/pass-sanitaire-les-opposants-se-mobilisent-pour-le-douzieme-samedi-consecutif_4792321.html |éditeur=[[France Info (offre globale)|France Info]]|date=2021-10-02 |consulté le=2021-10-02}}.</ref>.


==== Politique sociale ====
==== Politique sociale ====
Dans le contexte de la [[Crise énergétique mondiale de 2021-2022|crise énergétique mondiale de 2021]], le gouvernement promet, mi-{{date-|septembre 2021}}, un « chèque énergie » exceptionnel de {{nobr|100 euros}}<ref>{{lien web|auteur1=Muryel Jacque|url=https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/le-gouvernement-annonce-un-cheque-energie-exceptionnel-de-100-euros-1346499|titre=Le gouvernement annonce un « chèque énergie » exceptionnel de {{nobr|100 euros}}|périodique=[[Les Échos]]|date=15 septembre 2021}}.</ref>. Le {{date-|30 septembre 2021}}, Jean Castex annonce, alors qu'une très forte augmentation des prix du gaz, de l'électricité et du carburant suscitent la polémique depuis plusieurs jours, qu'il {{citation|n'y aura plus d'augmentation du prix du gaz}} et que la hausse des prix de l'électricité sera limitée à 4 % en {{date-|février 2022}}, grâce à une baisse de taxes<ref>{{Lien web |titre=Le gouvernement va «bloquer les prix du gaz» jusqu'en avril, annonce Castex |url=https://www.20minutes.fr/politique/3137367-20210930-gouvernement-va-bloquer-prix-gaz-jusqu-avril-annonce-jean-castex|périodique={{lnobr|20 Minutes (France)|20 Minutes}}|date=30-09-2021|consulté le=2021-09-30}}.</ref>.
Dans le contexte de la [[Crise énergétique mondiale de 2021-2022|crise énergétique mondiale de 2021]], le gouvernement promet, mi-{{date|septembre 2021}}, un « chèque énergie » exceptionnel de {{nobr|100 euros}}<ref>{{lien web|auteur1=Muryel Jacque|url=https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/le-gouvernement-annonce-un-cheque-energie-exceptionnel-de-100-euros-1346499|titre=Le gouvernement annonce un « chèque énergie » exceptionnel de {{nobr|100 euros}}|périodique=[[Les Échos]]|date=15 septembre 2021}}.</ref>. Le {{date|30 septembre 2021}}, Jean Castex annonce, alors qu'une très forte augmentation des prix du gaz, de l'électricité et du carburant suscitent la polémique depuis plusieurs jours, qu'il {{citation|n'y aura plus d'augmentation du prix du gaz}} et que la hausse des prix de l'électricité sera limitée à 4 % en {{date|février 2022}}, grâce à une baisse de taxes<ref>{{Lien web |titre=Le gouvernement va «bloquer les prix du gaz» jusqu'en avril, annonce Castex |url=https://www.20minutes.fr/politique/3137367-20210930-gouvernement-va-bloquer-prix-gaz-jusqu-avril-annonce-jean-castex|périodique={{lnobr|20 Minutes (France)|20 Minutes}}|date=30-09-2021|consulté le=2021-09-30}}.</ref>.


==== Politique des transports ====
==== Politique des transports ====
Sur la question des transports, Jean Castex relance de nombreux projets routiers controversés, certains étant jugés très polluants, pour un coût de plus de {{nobr|18 milliards}} d'euros. D'après le site d'actualité ''[[Reporterre]]'', {{citation|Jean Castex est devenu le meilleur émissaire en la matière, multipliant les déplacements pour relancer des projets à l'arrêt depuis des années et balayant au passage les arguments des opposants}}
Sur la question des transports, Jean Castex relance de nombreux projets routiers controversés, certains étant jugés très polluants, pour un coût de plus de {{nobr|18 milliards}} d'euros. D'après le site d'actualité ''[[Reporterre]]'', {{citation|Jean Castex est devenu le meilleur émissaire en la matière, multipliant les déplacements pour relancer des projets à l'arrêt depuis des années et balayant au passage les arguments des opposants}}


Concernant le ferroviaire, il multiplie les réouvertures de trains de nuit et signe en {{date-|avril 2022}} un contrat de performance entre l'État et [[SNCF Réseau]], bien que celui-ci soit contesté par des élus de tous bords et des experts en raison de l'insuffisance des moyens mis en œuvre pour l'entretien des rails<ref>{{Lien web |titre=Recasé, Jean Castex pourra soutenir ses autoroutes |url=https://reporterre.net/Recase-Jean-Castex-pourra-soutenir-ses-autoroutes |site=[[Reporterre]] |date=11 juillet 2022 }}.</ref>.
Concernant le ferroviaire, il multiplie les réouvertures de trains de nuit et signe en {{date|avril 2022}} un contrat de performance entre l'État et [[SNCF Réseau]], bien que celui-ci soit contesté par des élus de tous bords et des experts en raison de l'insuffisance des moyens mis en œuvre pour l'entretien des rails<ref>{{Lien web |titre=Recasé, Jean Castex pourra soutenir ses autoroutes |url=https://reporterre.net/Recase-Jean-Castex-pourra-soutenir-ses-autoroutes |site=[[Reporterre]] |date=11 juillet 2022 }}.</ref>.


==== Tourisme ====
==== Tourisme ====
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==== Démission ====
==== Démission ====
Le {{date-|16 mai 2022}}, trois semaines après la victoire d'Emmanuel Macron à l'[[Élection présidentielle française de 2022|élection présidentielle de 2022]], Jean Castex remet la démission de son gouvernement au président Emmanuel Macron, qui l'accepte<ref>{{lien web|langue=fr|titre=Jean Castex remet sa démission à Emmanuel Macron, Elisabeth Borne nommée à Matignon pour lui succéder : l'actualité politique du {{date-|16 mai 2022-}}|périodique=[[Le Monde]]|date=16 mai 2022|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/live/2022/05/16/en-direct-elisabeth-borne-accueillie-par-jean-castex-a-matignon-pour-la-passation-des-pouvoirs_6126279_823448.html|consulté le=2022-05-16}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Élisabeth Borne dédie sa nomination à Matignon à "toutes les petites filles"|url=https://www.bfmtv.com/politique/elections/legislatives/en-direct-la-demission-de-jean-castex-imminente-vers-la-nomination-d-un-nouveau-premier-ministre_LN-202205160051.html |éditeur=[[BFM TV]] |date=16 mai 2022|consulté le=2022-05-16}}.</ref>. Il est remplacé par [[Élisabeth Borne]].
Le {{date|16 mai 2022}}, trois semaines après la victoire d'Emmanuel Macron à l'[[Élection présidentielle française de 2022|élection présidentielle de 2022]], Jean Castex remet la démission de son gouvernement au président Emmanuel Macron, qui l'accepte<ref>{{lien web|langue=fr|titre=Jean Castex remet sa démission à Emmanuel Macron, Elisabeth Borne nommée à Matignon pour lui succéder : l'actualité politique du {{date|16 mai 2022-}}|périodique=[[Le Monde]]|date=16 mai 2022|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/live/2022/05/16/en-direct-elisabeth-borne-accueillie-par-jean-castex-a-matignon-pour-la-passation-des-pouvoirs_6126279_823448.html|consulté le=2022-05-16}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Élisabeth Borne dédie sa nomination à Matignon à "toutes les petites filles"|url=https://www.bfmtv.com/politique/elections/legislatives/en-direct-la-demission-de-jean-castex-imminente-vers-la-nomination-d-un-nouveau-premier-ministre_LN-202205160051.html |éditeur=[[BFM TV]] |date=16 mai 2022|consulté le=2022-05-16}}.</ref>. Il est remplacé par [[Élisabeth Borne]].


=== Après Matignon ===
=== Après Matignon ===
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==== Président de l'AFITF ====
==== Président de l'AFITF ====
Le {{date-|7 juillet 2022}}, le président de la République Emmanuel Macron propose le nom de Jean Castex à la présidence de l'[[Agence de financement des infrastructures de transport de France]] (AFITF)<ref>{{Lien web |titre=Jean Castex proposé comme président de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France |url=https://www.ladepeche.fr/2022/07/07/jean-castex-propose-comme-president-de-lagence-de-financement-des-infrastructures-de-transport-de-france-10422217.php |périodique=[[La Dépêche du Midi]]|date=7 juillet 2022|consulté le=2022-07-07}}.</ref>. Il est officiellement nommé à ce poste par un décret en date du {{date-|18 août 2022}}<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046197959 Décret du {{date-|17 août 2022}} portant nomination du président du conseil d'administration de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France - {{M.|CASTEX}} (Jean)], JORF, {{n°}}190, {{date-|18 août 2022}}, texte {{n°}}67, [[Système NOR|NOR]] TRET2223203D.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|auteur1=Lou Fritel|url=https://www.marianne.net/politique/gouvernement/bourguignon-parly-montchalin-ces-anciens-ministres-recases-par-macron|titre=Bourguignon, Parly, Montchalin,… Ces anciens ministres recasés par Macron|périodique=[[Marianne (magazine)|Marianne]]|date=31 août 2022}}.</ref>. Il est mis fin à ses fonctions dans cette agence à compter du {{date-|10 novembre 2022}}<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046542402 Décret du {{date-|9 novembre 2022}} mettant fin aux fonctions de président et de membre du conseil d'administration de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France - {{M.|CASTEX}} (Jean)], JORF, {{n°}}261, {{Date-|10 novembre 2022}}, texte {{n°}}53, [[Système NOR|NOR]] TRET2231690D.</ref>.
Le {{date|7 juillet 2022}}, le président de la République Emmanuel Macron propose le nom de Jean Castex à la présidence de l'[[Agence de financement des infrastructures de transport de France]] (AFITF)<ref>{{Lien web |titre=Jean Castex proposé comme président de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France |url=https://www.ladepeche.fr/2022/07/07/jean-castex-propose-comme-president-de-lagence-de-financement-des-infrastructures-de-transport-de-france-10422217.php |périodique=[[La Dépêche du Midi]]|date=7 juillet 2022|consulté le=2022-07-07}}.</ref>. Il est officiellement nommé à ce poste par un décret en date du {{date|18 août 2022}}<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046197959 Décret du {{date|17 août 2022}} portant nomination du président du conseil d'administration de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France - {{M.|CASTEX}} (Jean)], JORF, {{n°}}190, {{date|18 août 2022}}, texte {{n°}}67, [[Système NOR|NOR]] TRET2223203D.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|auteur1=Lou Fritel|url=https://www.marianne.net/politique/gouvernement/bourguignon-parly-montchalin-ces-anciens-ministres-recases-par-macron|titre=Bourguignon, Parly, Montchalin,… Ces anciens ministres recasés par Macron|périodique=[[Marianne (magazine)|Marianne]]|date=31 août 2022}}.</ref>. Il est mis fin à ses fonctions dans cette agence à compter du {{date|10 novembre 2022}}<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046542402 Décret du {{date|9 novembre 2022}} mettant fin aux fonctions de président et de membre du conseil d'administration de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France - {{M.|CASTEX}} (Jean)], JORF, {{n°}}261, {{Date|10 novembre 2022}}, texte {{n°}}53, [[Système NOR|NOR]] TRET2231690D.</ref>.


==== PDG de la RATP ====
==== PDG de la RATP ====
En {{Date-|octobre 2022}}, il est pressenti pour succéder à [[Catherine Guillouard]] comme [[Liste des présidents de la RATP|président-directeur général]] de la [[Régie autonome des transports parisiens]]<ref>{{Lien web |auteur1=Denis Fainsilber|titre=RATP : l'arrivée de l'ex-Premier ministre Jean Castex validée |url=https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/lex-premier-ministre-jean-castex-pressenti-pour-piloter-la-ratp-1870660 |périodique=[[Les Échos]] |date=2022-10-18 |consulté le=2022-10-18}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Emmanuel Macron choisit Jean Castex comme PDG de la RATP |url=https://www.20minutes.fr/societe/4006190-20221019-emmanuel-macron-choisit-jean-castex-comme-pdg-ratp |périodique={{lnobr|20 Minutes (France)|20 Minutes}} |consulté le=2022-10-19}}.</ref>.
En {{Date|octobre 2022}}, il est pressenti pour succéder à [[Catherine Guillouard]] comme [[Liste des présidents de la RATP|président-directeur général]] de la [[Régie autonome des transports parisiens]]<ref>{{Lien web |auteur1=Denis Fainsilber|titre=RATP : l'arrivée de l'ex-Premier ministre Jean Castex validée |url=https://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/lex-premier-ministre-jean-castex-pressenti-pour-piloter-la-ratp-1870660 |périodique=[[Les Échos]] |date=2022-10-18 |consulté le=2022-10-18}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Emmanuel Macron choisit Jean Castex comme PDG de la RATP |url=https://www.20minutes.fr/societe/4006190-20221019-emmanuel-macron-choisit-jean-castex-comme-pdg-ratp |périodique={{lnobr|20 Minutes (France)|20 Minutes}} |consulté le=2022-10-19}}.</ref>.


Les {{date-|8 novembre- 2022-}} et {{Date-|9 novembre 2022}}, il est auditionné par les commissions compétentes du [[Sénat (France)|Sénat]] (le {{date-|8 novembre 2022-}}) et de l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]] (le {{date-|9 novembre 2022-}}), afin de satisfaire aux obligations prévues par l'[[Article 13 de la Constitution de la Cinquième République française|article 13 de la Constitution]]<ref>{{Lien web |auteur=Benoît Hasse |url=https://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/pecresse-attend-beaucoup-du-futur-patron-de-la-ratp-castex-va-devoir-se-retrousser-les-manches-06-11-2022-MDLUES2LEBAHHFHFEWMEMND3Y4.php |titre=Pécresse attend beaucoup du futur patron de la RATP : «Castex va devoir se retrousser les manches» |périodique=[[Le Parisien]] |citation=[il] est auditionné ce mardi {{date-|8 novembre 2022-}} au Sénat et le lendemain à l'Assemblée nationale… |date=6 novembre 2022 |consulté le=7 novembre 2022}}.</ref>. Après cette audition, les parlementaires ont émis un avis favorable à sa future nomination à ce poste<ref>{{Lien web |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/11/09/ratp-le-parlement-valide-la-nomination-de-jean-castex_6149197_823448.html |titre=RATP : la nomination de Jean Castex à la présidence du groupe approuvée à l'Assemblée et au Sénat |périodique=[[Le Monde]] |date=9 novembre 2022 |consulté le=10 novembre 2022}}.</ref>.
Les {{date|8 novembre- 2022-}} et {{Date|9 novembre 2022}}, il est auditionné par les commissions compétentes du [[Sénat (France)|Sénat]] (le {{date|8 novembre 2022-}}) et de l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]] (le {{date|9 novembre 2022-}}), afin de satisfaire aux obligations prévues par l'[[Article 13 de la Constitution de la Cinquième République française|article 13 de la Constitution]]<ref>{{Lien web |auteur=Benoît Hasse |url=https://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/pecresse-attend-beaucoup-du-futur-patron-de-la-ratp-castex-va-devoir-se-retrousser-les-manches-06-11-2022-MDLUES2LEBAHHFHFEWMEMND3Y4.php |titre=Pécresse attend beaucoup du futur patron de la RATP : «Castex va devoir se retrousser les manches» |périodique=[[Le Parisien]] |citation=[il] est auditionné ce mardi {{date|8 novembre 2022-}} au Sénat et le lendemain à l'Assemblée nationale… |date=6 novembre 2022 |consulté le=7 novembre 2022}}.</ref>. Après cette audition, les parlementaires ont émis un avis favorable à sa future nomination à ce poste<ref>{{Lien web |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/11/09/ratp-le-parlement-valide-la-nomination-de-jean-castex_6149197_823448.html |titre=RATP : la nomination de Jean Castex à la présidence du groupe approuvée à l'Assemblée et au Sénat |périodique=[[Le Monde]] |date=9 novembre 2022 |consulté le=10 novembre 2022}}.</ref>.


Le {{Date-|23 novembre 2022}}, il est nommé président-directeur général de la Régie autonome des transports parisiens<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046591884 Décret du {{date-|23 novembre 2022}} portant nomination du président-directeur général de la Régie autonome des transports parisiens - {{M.|CASTEX}} (Jean)], JORF, {{n°}}272, {{date-|24 novembre 2022}}, texte {{n°}}68, [[Système NOR|NOR]] TREC2232549D.</ref> et prend ses fonctions cinq jours après, le {{Date-|28 novembre 2022-}}.
Le {{Date|23 novembre 2022}}, il est nommé président-directeur général de la Régie autonome des transports parisiens<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046591884 Décret du {{date|23 novembre 2022}} portant nomination du président-directeur général de la Régie autonome des transports parisiens - {{M.|CASTEX}} (Jean)], JORF, {{n°}}272, {{date|24 novembre 2022}}, texte {{n°}}68, [[Système NOR|NOR]] TREC2232549D.</ref> et prend ses fonctions cinq jours après, le {{Date|28 novembre 2022-}}.


== Détail des mandats et fonctions ==
== Détail des mandats et fonctions ==
=== Au gouvernement ===
=== Au gouvernement ===
* {{date-|3 juillet 2020}} – {{date-|16 mai 2022}} : [[Premier ministre français]].
* {{date|3 juillet 2020}} – {{date|16 mai 2022}} : [[Premier ministre français]].


=== Au niveau local ===
=== Au niveau local ===
* {{date-|18 mars 2008}} – {{date-|3 juillet 2020}} : [[Maire (France)|maire]] de [[Prades (Pyrénées-Orientales)|Prades]].
* {{date|18 mars 2008}} – {{date|3 juillet 2020}} : [[Maire (France)|maire]] de [[Prades (Pyrénées-Orientales)|Prades]].
* {{date-|26 mars 2010}} – {{date-|22 avril 2015}} : [[Conseil régional du Languedoc-Roussillon|conseiller régional du Languedoc-Roussillon]].
* {{date|26 mars 2010}} – {{date|22 avril 2015}} : [[Conseil régional du Languedoc-Roussillon|conseiller régional du Languedoc-Roussillon]].
* {{date-|7 janvier 2015}} – {{date-|3 juillet 2020}} : président de la [[communauté de communes Conflent Canigó]].
* {{date|7 janvier 2015}} – {{date|3 juillet 2020}} : président de la [[communauté de communes Conflent Canigó]].
* {{date-|2 avril 2015}} – {{date-|3 juillet 2020}} : [[conseiller départemental]] des [[Pyrénées-Orientales]] (élu dans le [[canton des Pyrénées catalanes]]).
* {{date|2 avril 2015}} – {{date|3 juillet 2020}} : [[conseiller départemental]] des [[Pyrénées-Orientales]] (élu dans le [[canton des Pyrénées catalanes]]).


=== Autres ===
=== Autres ===
* {{date-|28 février 2011}} – {{date-|15 mai 2012}} : [[Cabinet du président de la République française|secrétaire général adjoint de la présidence de la République]].
* {{date|28 février 2011}} – {{date|15 mai 2012}} : [[Cabinet du président de la République française|secrétaire général adjoint de la présidence de la République]].
* {{date-|15 septembre 2017}} – {{date-|3 juillet 2020}} : délégué interministériel aux [[Jeux olympiques d'été de 2024|Jeux olympiques]] et [[Jeux paralympiques d'été de 2024|paralympiques de 2024]].
* {{date|15 septembre 2017}} – {{date|3 juillet 2020}} : délégué interministériel aux [[Jeux olympiques d'été de 2024|Jeux olympiques]] et [[Jeux paralympiques d'été de 2024|paralympiques de 2024]].
* {{date-|25 janvier 2018}} – {{date-|3 juillet 2020}} : délégué interministériel aux grands événements sportifs.
* {{date|25 janvier 2018}} – {{date|3 juillet 2020}} : délégué interministériel aux grands événements sportifs.
* {{date-|20 avril 2019}} – {{date-|3 juillet 2020}} : président de l'[[Agence nationale du sport]].
* {{date|20 avril 2019}} – {{date|3 juillet 2020}} : président de l'[[Agence nationale du sport]].
* {{date-|2 avril 2020-}} – {{date-|3 juillet 2020}} : coordinateur interministériel chargé de la stratégie de [[déconfinement]].
* {{date|2 avril 2020-}} – {{date|3 juillet 2020}} : coordinateur interministériel chargé de la stratégie de [[déconfinement]].


== Synthèse des résultats électoraux ==
== Synthèse des résultats électoraux ==
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== Distinctions ==
== Distinctions ==


Le {{date-|13 juillet 2022}}, il est promu au grade de commandeur dans l'[[ordre national de la Légion d'honneur]] au titre d'{{citation|ancien Premier ministre, ancien maire de Prades, conseiller maître à la Cour des Comptes ; {{nobr|34 ans}} de services}}<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046045263 Décret du {{date-|13 juillet 2022}} portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur], JORF, {{n°}}162, {{date-|14 juillet 2022}}, texte {{n°}}3, [[Système NOR|NOR]] PRER2216131D.</ref>. Il est décoré le 8 décembre 2022 au [[palais de l'Élysée]] par [[Emmanuel Macron]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Mathilde |nom=Siraud |titre=Macron décore Castex : « Vous n’avez jamais triché » |url=https://www.lepoint.fr/politique/macron-decore-castex-vous-n-avez-jamais-triche-09-12-2022-2501028_20.php |site=Le Point |date=2022-12-09 |consulté le=2022-12-09}}</ref>.
Le {{date|13 juillet 2022}}, il est promu au grade de commandeur dans l'[[ordre national de la Légion d'honneur]] au titre d'{{citation|ancien Premier ministre, ancien maire de Prades, conseiller maître à la Cour des comptes ; {{nobr|34 ans}} de services}}<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046045263 Décret du {{date|13 juillet 2022}} portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur], JORF, {{n°}}162, {{date|14 juillet 2022}}, texte {{n°}}3, [[Système NOR|NOR]] PRER2216131D.</ref>. Il est décoré le 8 décembre 2022 au [[palais de l'Élysée]] par [[Emmanuel Macron]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Mathilde |nom=Siraud |titre=Macron décore Castex : « Vous n’avez jamais triché » |url=https://www.lepoint.fr/politique/macron-decore-castex-vous-n-avez-jamais-triche-09-12-2022-2501028_20.php |site=Le Point |date=2022-12-09 |consulté le=2022-12-09}}</ref>.


Il est nommé au grade de chevalier dans l'[[ordre national du Mérite (France)|ordre national du Mérite]] le {{date-|15 mai 2006}} au titre de {{citation|conseiller référendaire à la Cour des comptes ; {{nobr|15 ans}} de services civils et militaires}}<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000425684 Décret du {{date-|15 mai 2006}} portant promotion et nomination], JORF, {{n°}}113, {{date-|16 mai 2006}}, texte {{n°}}2, [[Système NOR|NOR]] PREX0609304D.</ref>, puis en 2021, en tant que Premier ministre ayant exercé ses fonctions pendant plus de six mois, il est ''[[wikt:ex officio|ex officio]]'' élevé à la [[Liste des grands-croix de l'ordre national du Mérite|dignité de grand-croix]]<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/LEGIARTI000006534376/ {{nobr|Article 5}} du décret {{n°|63-1196}} du {{date-|3 décembre 1963}} portant création d'un ordre national du Mérite], dans sa rédaction résultant du [https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000497713/ décret {{n°}}74-1119 du {{date-|24 décembre 1974}}], JORF, {{n°}}303, {{date-|28 décembre 1974}}, {{p.}}13125 ; codifié en 2018 à l'[https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000037673449 {{nobr|article R164}}] du [[Code de la Légion d'honneur, de la médaille militaire et de l'ordre national du Mérite]].</ref>, décoration remise par le président de la République le {{date-|6 janvier 2021}}<ref>{{Lien web|url=https://www.lefigaro.fr/politique/emmanuel-macron-a-jean-castex-restez-cet-homme-indifferent-aux-commentaires-et-aux-sondages-20210107|titre=Emmanuel Macron à Jean Castex : «Restez cet homme indifférent aux commentaires et aux sondages»|date=7 janvier 2021|périodique=[[Le Figaro]]|consulté le=26 juillet 2022}}.</ref>.
Il est nommé au grade de chevalier dans l'[[ordre national du Mérite (France)|ordre national du Mérite]] le {{date|15 mai 2006}} au titre de {{citation|conseiller référendaire à la Cour des comptes ; {{nobr|15 ans}} de services civils et militaires}}<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000425684 Décret du {{date|15 mai 2006}} portant promotion et nomination], JORF, {{n°}}113, {{date|16 mai 2006}}, texte {{n°}}2, [[Système NOR|NOR]] PREX0609304D.</ref>, puis en 2021, en tant que Premier ministre ayant exercé ses fonctions pendant plus de six mois, il est ''[[wikt:ex officio|ex officio]]'' élevé à la [[Liste des grands-croix de l'ordre national du Mérite|dignité de grand-croix]]<ref group="alpha">[https://www.legifrance.gouv.fr/loda/article_lc/LEGIARTI000006534376/ {{nobr|Article 5}} du décret {{n°|63-1196}} du {{date|3 décembre 1963}} portant création d'un ordre national du Mérite], dans sa rédaction résultant du [https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000497713/ décret {{n°}}74-1119 du {{date|24 décembre 1974}}], JORF, {{n°}}303, {{date|28 décembre 1974}}, {{p.}}13125 ; codifié en 2018 à l'[https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000037673449 {{nobr|article R164}}] du [[Code de la Légion d'honneur, de la médaille militaire et de l'ordre national du Mérite]].</ref>, décoration remise par le président de la République le {{date|6 janvier 2021}}<ref>{{Lien web|url=https://www.lefigaro.fr/politique/emmanuel-macron-a-jean-castex-restez-cet-homme-indifferent-aux-commentaires-et-aux-sondages-20210107|titre=Emmanuel Macron à Jean Castex : «Restez cet homme indifférent aux commentaires et aux sondages»|date=7 janvier 2021|périodique=[[Le Figaro]]|consulté le=26 juillet 2022}}.</ref>.


== Publication ==
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[[Catégorie:Personnalité des Républicains]]
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[[Catégorie:Personnalité de La République en marche]]
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[[Catégorie:Membre du gouvernement Jean Castex|*]]
[[Catégorie:Présidence de Nicolas Sarkozy]]
[[Catégorie:Présidence de Nicolas Sarkozy]]
[[Catégorie:Candidat aux élections législatives françaises de 2012]]
[[Catégorie:Candidat aux élections législatives françaises de 2012]]

Dernière version du 4 avril 2024 à 15:24

Jean Castex
Illustration.
Jean Castex en 2020.
Fonctions
Président-directeur général de la Régie autonome des transports parisiens
En fonction depuis le
(1 an, 6 mois et 3 jours)
Prédécesseur Catherine Guillouard
Président de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France

(2 mois et 22 jours)
Prédécesseur Christophe Béchu
Successeur Patrice Vergriete
Premier ministre français

(1 an, 10 mois et 13 jours)
Président Emmanuel Macron
Gouvernement Castex
Législature XVe (Cinquième République)
Coalition Majorité présidentielle
LREM-MoDem-TDP-EC-PRV-Agir
Prédécesseur Édouard Philippe
Successeur Élisabeth Borne
Président de l'Agence nationale du sport

(1 an, 2 mois et 9 jours)
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Michel Cadot
Conseiller départemental des Pyrénées-Orientales

(5 ans, 3 mois et 1 jour)
Avec Hélène Josende
Élection 29 mars 2015
Circonscription Canton des Pyrénées catalanes
Prédécesseur Canton créé
Successeur Pierre Bataille
Président de la communauté de communes Conflent Canigó

(5 ans, 5 mois et 26 jours)
Élection
Prédécesseur Fonction créée
Successeur Jean-Louis Jallat
Secrétaire général adjoint de la présidence de la République

(1 an, 2 mois et 17 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Prédécesseur Xavier Musca
Successeur Emmanuel Macron
Nicolas Revel
Conseiller régional du Languedoc-Roussillon

(5 ans et 27 jours)
Élection 21 mars 2010
Circonscription Pyrénées-Orientales
Successeur Béatrice Parès
Maire de Prades

(12 ans, 3 mois et 15 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Jean-François Denis
Successeur Yves Delcor
Biographie
Date de naissance (58 ans)
Lieu de naissance Vic-Fezensac (France)
Nationalité Français
Parti politique UMP (jusqu'en 2015)
LR (2015-2020)
Grand-père paternel Marc Castex
Diplômé de Université Toulouse-II
IEP de Paris
ENA
Profession Haut fonctionnaire

Signature de Jean Castex

Jean Castex Jean Castex
Maires de Prades
Premiers ministres français

Jean Castex (/ʒɑ̃ kas.tɛks/Écouter), né le à Vic-Fezensac (Gers), est un haut fonctionnaire et homme d'État français. Il est Premier ministre du au .

Membre de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) puis des Républicains (LR), il est maire de Prades (Pyrénées-Orientales) de 2008 à 2020, secrétaire général adjoint de la présidence de la République entre 2011 et 2012, conseiller régional du Languedoc-Roussillon de 2010 à 2015 et conseiller départemental des Pyrénées-Orientales de 2015 à 2020.

En 2017, Jean Castex est chargé de superviser pour l'État l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 en tant que délégué interministériel, puis est nommé président de la nouvelle structure faîtière du sport de haut niveau français, l'Agence nationale du sport. En 2020, il est chargé de coordonner la sortie progressive du premier confinement mis en place dans le cadre de la pandémie de Covid-19.

Il est ensuite nommé Premier ministre par le président Emmanuel Macron, succédant à Édouard Philippe ; il quitte alors LR. Son passage à l'hôtel de Matignon est principalement marqué par la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. À la suite de l'élection présidentielle de 2022, il remet la démission de son gouvernement au chef de l'État, puis quitte Matignon où il est remplacé par Élisabeth Borne.

Le , par décret en Conseil des ministres, il est nommé président-directeur général de la Régie autonome des transports parisiens (RATP).

Situation personnelle[modifier | modifier le code]

Famille et origines[modifier | modifier le code]

Vic-Fezensac, sa ville de naissance.

Jean Castex naît le à Vic-Fezensac[1], dans le département du Gers, alors en région Midi-Pyrénées et depuis la réforme territoriale de 2015 en Occitanie.

Fils de Claude Castex, instituteur[2], et de Nicole Fontanier[3], également institutrice, décédée le [4], il est le petit-fils de Marc Castex[5],[6], ingénieur, concessionnaire de machines agricoles, membre du groupe de l'Union des Républicains et des Indépendants, ancien sénateur du Gers et maire de Vic-Fezensac, et l'arrière-petit-fils d'un forgeron du côté paternel, et d'André Fontanier, instituteur issu d'une famille de paysans, syndicaliste, militant communiste et résistant[7] du côté maternel[8].

Sa généalogie, dont une partie a fait l'objet d'une communication en 1997 dans le bulletin de la Société archéologique, historique, littéraire et scientifique du Gers[9] par l'un de ses grands-oncles, confirme, tant du côté paternel que du côté maternel, des origines exclusivement gersoises sur cinq générations, ses racines étant concentrées dans la circonscription d'Armagnac de la province historique de Gascogne[8].

Son nom de famille, prononcé /kas.tɛks/[N 1], est issu du mot gascon Castèth(s) /kasˈtɛtʲ(s)/ et signifie Château(x)[10],[11],[12].

Études et formation[modifier | modifier le code]

Jean Castex est interne, à sa demande[13], de 1979 à 1982 au lycée privé de Garaison à Monléon-Magnoac dans les Hautes-Pyrénées, institution de l'enseignement catholique[14],[15]. Il obtient son baccalauréat en 1982, puis une licence d'histoire à l'université de Toulouse-II-Le Mirail[16]. En 1986, il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et titulaire d'une maîtrise de droit public en 1987[17].

En 1989, il intègre l'École nationale d'administration (devenue l'Institut national du service public le ) au sein de la promotion Victor-Hugo[16].

Vie personnelle[modifier | modifier le code]

Pour des raisons de santé liées à des problèmes d'asthme, Jean Castex suit des cures thermales à Font-Romeu dès l'âge de cinq ans et revient régulièrement dans les Pyrénées-Orientales par la suite. C'est là qu'il rencontre sa future épouse[16], Sandra Ribelaygue, par ailleurs conseillère municipale de Valcebollère[18]. Ensemble, ils ont quatre filles[19], dont il se dit fier qu'elles soient « mi-gasconnes, mi-catalanes ». Il parle le catalan[18],[20].

Peu sportif[13], il est cependant amateur de rugby. Jeune, il jouait avec son père qui était président de l'Union athlétique vicoise[21]. Il s'occupait également pendant ses vacances de l'organisation du tournoi de tennis de Vic[22].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Premiers postes[modifier | modifier le code]

À sa sortie de l'ENA en 1991, Jean Castex rejoint la Cour des comptes comme auditeur. Il est promu conseiller référendaire en 1994, puis conseiller-maître en 2008.

En 1996, il est nommé directeur des Affaires sanitaires et sociales dans le Var en remplacement de Jean-Pierre Malafosse, qui a été mis en examen pour « escroquerie » et « complicité d'escroquerie » en décembre 1995[2]. Jean Castex occupe ensuite les postes de secrétaire général de la préfecture de Vaucluse (1999-2001) puis président de la Chambre régionale des comptes d'Alsace de 2001 à 2005[a].

Au sein de ministères et à l'Élysée[modifier | modifier le code]

De 2005 à 2006, Jean Castex est directeur de l'Hospitalisation et de l'Organisation des soins au ministère des Solidarités et de la Cohésion sociale, où il participe à l'introduction de la notion d'objectifs et de rentabilité dans l'hôpital et à une rationalisation des coûts[23] dans le cadre du plan hôpital 2007, qui introduit notamment la tarification à l'activité (« T2A »).

Il est ensuite directeur de cabinet de Xavier Bertrand au ministère de la Santé de 2006 à 2007, puis au ministère du Travail de 2007 à 2008[24].

En , il remplace Raymond Soubie[b] au poste de conseiller aux affaires sociales au cabinet du président de la République Nicolas Sarkozy. Le , il est nommé secrétaire général adjoint de l'Élysée[c], fonction qu'il occupe jusqu'à la fin du mandat du président Sarkozy, le [6],[25],[26].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Élu local des Pyrénées[modifier | modifier le code]

Jean Castex en 2011.

En 2008, Jean Castex est élu maire de Prades. En 2010, il est élu conseiller régional du Languedoc-Roussillon, après avoir mené la liste UMP-NC de Raymond Couderc dans les Pyrénées-Orientales ; il exerce ce mandat jusqu'à son élection au conseil départemental des Pyrénées-Orientales en 2015[24]. Après les élections municipales de 2014, il est réélu maire de Prades, sa liste l'ayant emporté dès le premier tour avec 70,2 % des suffrages[27].

Il est élu en conseiller départemental dans le canton des Pyrénées catalanes en binôme avec Hélène Josende[28], obtenant 58,3 % des suffrages exprimés au second tour[29]. Candidat à la présidence du conseil départemental des Pyrénées-Orientales, le suivant, il obtient douze voix contre vingt-deux pour Hermeline Malherbe (PS)[30].

Le , lors de la réunion du conseil communautaire de la communauté de communes Conflent Canigó, dont il est le président, Jean Castex affirme son soutien aux Catalans victimes de violences de l'État espagnol une semaine plus tôt lors du référendum sur l'indépendance de la Catalogne, sans toutefois se prononcer pour ou contre l'indépendance. La motion, votée à l'unanimité des élus présents, s'est notamment « [indignée] des violences policières contre les électeurs catalans rassemblés pacifiquement pour exercer leur droit de vote », violences qu'elle a qualifiées d'« indignes d'une démocratie ».

En tant que maire, il manifeste peu d'intérêt pour les questions environnementales selon le journal Reporterre[31].

Lors des élections municipales de 2020, il l'emporte dès le premier tour, obtenant 76 % des voix[24], puis est reconduit dans ses fonctions par le conseil municipal du par 25 voix sur 29[32].

Le , Mediapart dévoile des photographies révélant que des agents de la commune de Prades et de la communauté de communes Conflent Canigó, alors dirigées par Jean Castex, ont travaillé en dans une casse visée par une enquête pour des soupçons d'infractions au Code de l'environnement et au Code du travail. Ces photographies ont été versées au printemps 2020 à une enquête judiciaire conduite par le parquet de Perpignan. Le suivant, soit trois jours après la nomination de Jean Castex comme Premier ministre, le procureur de la République de Perpignan cesse toutes les investigations dans ce dossier[33],[34].

Candidat aux élections législatives de 2012[modifier | modifier le code]

Candidat dans la 3e circonscription des Pyrénées-Orientales, Jean Castex est battu par la candidate PS Ségolène Neuville lors des élections législatives de 2012[24]. Il soutient ensuite la candidature de François Fillon pour la présidence de l'UMP lors du congrès d'automne 2012[24], puis lors de la primaire ouverte de la droite et du centre de 2016[35].

Délégué chargé des Jeux olympiques de 2024[modifier | modifier le code]

En , il est nommé délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 à Paris[d],[36]. Le , il est en outre nommé délégué interministériel aux grands événements sportifs[e]. Le , il est nommé président de l'Agence nationale du sport, créée par un arrêté paru le jour même[f].

Les revenus de Jean Castex ont été déclarés auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) le . Selon L'Obs, jusqu'à sa nomination à Matignon, il a perçu plus de 200 000 euros par an au titre des diverses fonctions politiques et administratives qu'il occupait, ce qui faisait de lui l'un des fonctionnaires les mieux payés de France[37]. Comme délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, il a perçu 160 000 euros nets par an. À cette rémunération s'ajouteraient les indemnités liées à ses mandats électifs : maire de Prades depuis 2008 (22 000 euros bruts par an) et conseiller départemental depuis 2015 (25 600 euros bruts par an)[38].

Responsabilités nationales[modifier | modifier le code]

Le , il est chargé par le Premier ministre, Édouard Philippe, de coordonner le travail de réflexion du gouvernement sur les stratégies de sortie progressive du premier confinement de la population française dû à la pandémie de Covid-19[39],[40],[41]. Il y gagne les surnoms de « Monsieur Déconfinement » ou de « couteau suisse » du gouvernement[42].

Premier ministre[modifier | modifier le code]

Nomination[modifier | modifier le code]

Jean Castex (droite) et Alain Chrétien à Vesoul en 2021.

Le , Jean Castex est nommé Premier ministre par le président de la République Emmanuel Macron, à la suite de la démission du second gouvernement Édouard Philippe, pour former un nouveau gouvernement[43],[44]. Il quitte Les Républicains le jour même[45],[46] puis annonce s'inscrire dans le « mouvement majoritaire »[47],[48]. Nommé le même jour, son directeur de cabinet est Nicolas Revel, un proche d'Emmanuel Macron[49].

Après avoir un temps annoncé rejoindre La République en marche (LREM), Jean Castex n'est finalement pas membre du parti[50]. À la mairie de Prades, il est remplacé par Yves Delcor tout en restant conseiller municipal[51], au conseil départemental par Pierre Bataille[52] et à la communauté de communes Conflent Canigó par Jean-Louis Jallat[53].

Sa désignation suscite des réactions contrastées. À droite, plusieurs personnalités comme Franck Louvrier, Valérie Pécresse ou Xavier Bertrand lui reconnaissent des « qualités de serviteur de l'État », mais à gauche, la nomination du nouveau Premier ministre, présenté surtout comme un « technocrate », est perçue comme la manifestation d'un pouvoir personnel du chef de l'État qui voudrait supprimer de facto le rôle politique du chef du gouvernement dans la perspective de l'élection présidentielle de 2022[54].

Lors de la passation des pouvoirs, s'il revendique une « communauté de valeurs » avec Édouard Philippe, il assure qu'en raison de la crise sanitaire « les priorités devront évoluer, les méthodes devront donc être adaptées »[55]. Le jour de sa nomination, sur le plateau du Journal de 20 heures de TF1, il se définit comme un « gaulliste social »[56].

Après la défaite de la majorité présidentielle aux élections régionales et départementales de 2021, des rumeurs évoquent son possible remplacement par le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand[57]. Mais le président de la République assure qu'il « n'a pas pour ambition de remplacer le Premier ministre dans les prochains mois »[58].

Pandémie de Covid-19[modifier | modifier le code]

Déclaration de Jean Castex sur la pandémie de Covid-19, en .

Durant le restant de l'année, Jean Castex continue de gérer avec son gouvernement la crise sanitaire et fait face à la défiance de Français contre l'instauration d'un passe sanitaire, initialement mis en place jusqu'au . En suivant, le porte-parole du gouvernement annonce que le gouvernement souhaite finalement pouvoir avoir recours au pass sanitaire « jusqu'à l'été 2022 »[59],[60].

Politique sociale[modifier | modifier le code]

Dans le contexte de la crise énergétique mondiale de 2021, le gouvernement promet, mi-, un « chèque énergie » exceptionnel de 100 euros[61]. Le , Jean Castex annonce, alors qu'une très forte augmentation des prix du gaz, de l'électricité et du carburant suscitent la polémique depuis plusieurs jours, qu'il « n'y aura plus d'augmentation du prix du gaz » et que la hausse des prix de l'électricité sera limitée à 4 % en , grâce à une baisse de taxes[62].

Politique des transports[modifier | modifier le code]

Sur la question des transports, Jean Castex relance de nombreux projets routiers controversés, certains étant jugés très polluants, pour un coût de plus de 18 milliards d'euros. D'après le site d'actualité Reporterre, « Jean Castex est devenu le meilleur émissaire en la matière, multipliant les déplacements pour relancer des projets à l'arrêt depuis des années et balayant au passage les arguments des opposants »

Concernant le ferroviaire, il multiplie les réouvertures de trains de nuit et signe en un contrat de performance entre l'État et SNCF Réseau, bien que celui-ci soit contesté par des élus de tous bords et des experts en raison de l'insuffisance des moyens mis en œuvre pour l'entretien des rails[63].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Au cours de son mandat de Premier ministre, Jean Castex a prôné un « tourisme plus qualitatif », appelé aussi tourisme durable ou tourisme responsable, grâce à un plan s'élevant à 1,9 milliard d'euros et le souci de favoriser « les expériences à plus haute valeur ajoutée » et de développer « davantage de synergies entre les différentes formes de tourisme », en souhaitant faire de la France la première destination de tourisme durable d'ici 2030[64].

Démission[modifier | modifier le code]

Le , trois semaines après la victoire d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle de 2022, Jean Castex remet la démission de son gouvernement au président Emmanuel Macron, qui l'accepte[65],[66]. Il est remplacé par Élisabeth Borne.

Après Matignon[modifier | modifier le code]

Peu avant son départ de Matignon, l'ancien Premier ministre dit vouloir s'écarter de la vie politique nationale, estimant avoir besoin d'une « pause », mais continuer de faire de la politique « autrement »[67]. Dans les mois qui suivent son départ de la tête du gouvernement, il adopte un style de vie ordinaire et refuse tous les avantages accordés habituellement aux anciens Premiers ministres (voiture de fonction, gardes du corps…), préférant se déplacer fréquemment dans la capitale en transports en commun, notamment le métro ou encore l'autobus[68].

Président de l'AFITF[modifier | modifier le code]

Le , le président de la République Emmanuel Macron propose le nom de Jean Castex à la présidence de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF)[69]. Il est officiellement nommé à ce poste par un décret en date du [g],[70]. Il est mis fin à ses fonctions dans cette agence à compter du [h].

PDG de la RATP[modifier | modifier le code]

En , il est pressenti pour succéder à Catherine Guillouard comme président-directeur général de la Régie autonome des transports parisiens[71],[72].

Les et , il est auditionné par les commissions compétentes du Sénat (le ) et de l'Assemblée nationale (le ), afin de satisfaire aux obligations prévues par l'article 13 de la Constitution[73]. Après cette audition, les parlementaires ont émis un avis favorable à sa future nomination à ce poste[74].

Le , il est nommé président-directeur général de la Régie autonome des transports parisiens[75] et prend ses fonctions cinq jours après, le .

Détail des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Au gouvernement[modifier | modifier le code]

Au niveau local[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Synthèse des résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour
Voix % Rang Voix % Issue
2012[76] UMP 3e des Pyrénées-Orientales 14 743 30,52 2e 22 550 46,97 Battu

Élections départementales[modifier | modifier le code]

Année Parti Canton Colistière 1er tour 2d tour
Voix % Rang Voix % Issue
2015[29] LR Les Pyrénées catalanes Hélène Josende 5 075 42,77 1er 6 566 58,30 Élu

Élections municipales[modifier | modifier le code]

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Parti Commune 1er tour 2d tour Sièges (CM)
Voix % Rang Voix % Rang
2008[77] UMP Prades 1 342 42,64 1er 1 654 50,37 1er
22  /  29
2014[27] 2 122 70,19 1er
25  /  29
2020[78] LR 1 756 75,72 1er
26  /  29

Distinctions[modifier | modifier le code]

Le , il est promu au grade de commandeur dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre d'« ancien Premier ministre, ancien maire de Prades, conseiller maître à la Cour des comptes ; 34 ans de services »[i]. Il est décoré le 8 décembre 2022 au palais de l'Élysée par Emmanuel Macron[79].

Il est nommé au grade de chevalier dans l'ordre national du Mérite le au titre de « conseiller référendaire à la Cour des comptes ; 15 ans de services civils et militaires »[j], puis en 2021, en tant que Premier ministre ayant exercé ses fonctions pendant plus de six mois, il est ex officio élevé à la dignité de grand-croix[k], décoration remise par le président de la République le [80].

Publication[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en français standard retranscrite phonétiquement selon la norme API.

Références[modifier | modifier le code]

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  2. a et b Isabelle Ficek et Solveig Godeluck, « Remaniement : Jean Castex, le « M. Déconfinement », promu à Matignon », Les Échos, (consulté le ).
  3. Jean-Louis Beaucarnot, « Le casse-tête généalogique de Jean Castex », La Revue française de généalogie, (consulté le ).
  4. « Nicole Castex-Fontanier : Décès », Avis de décès, Midi libre, (consulté le ).
  5. Pierre Sabathié et Jean-Charles Galiacy, « Jean Castex, du Gers à l'Élysée », Sud Ouest, .
  6. a et b Jean-Pierre Bédéï, « Le Gersois Jean Castex, un des piliers de l'Élysée », La Dépêche du Midi, .
  7. « Fontanier, André, Jean-Louis », sur Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français.
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  11. Ravara Stefano, « La diffusion du nom de famille Castex », sur nomdefamille.eu, (consulté le ).
  12. (ca) Lluís Gonzàlez (@FocFollet), « El cognom del nou primer ministre francès […] », sur Twitter, 4 juillet 2020 à 11:16.
  13. a et b Pierre Sabathié et Jean-Charles Galiacy, « Jean Castex, du Gers à l'Élysée », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).
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  15. « Institution Notre-Dame de Garaison », sur garaison.com.
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  17. « Jean Castex », sur Sciences-Po asso.
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  19. « CV de M. le Maire », sur prades.com.
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Dans le Journal officiel de la République française (JORF), sur Légifrance :

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  2. Arrêté du portant cessation de fonctions et nomination à la présidence de la République, JORF, no 272, , texte no 1, NOR PREX1029789A.
  3. Arrêté du portant cessation de fonctions et nomination à la présidence de la République, JORF, no 51, , texte no 1, NOR PREX1106074A.
  4. Décret du portant nomination du délégué interministériel aux jeux Olympiques et Paralympiques 2024 - M. CASTEX (Jean), JORF, no 216, , texte no 19, NOR PRMX1725868D.
  5. Décret du portant nomination d'un délégué interministériel aux grands événements sportifs - M. CASTEX (Jean), JORF, no 20, , texte no 62, NOR SPOC1802090D.
  6. Arrêté du portant approbation de la convention constitutive du groupement d'intérêt public dénommé « Agence nationale du sport », JORF, no 95, , texte no 32, NOR SPOV1911890A.
  7. Décret du portant nomination du président du conseil d'administration de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France - M. CASTEX (Jean), JORF, no 190, , texte no 67, NOR TRET2223203D.
  8. Décret du mettant fin aux fonctions de président et de membre du conseil d'administration de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France - M. CASTEX (Jean), JORF, no 261, , texte no 53, NOR TRET2231690D.
  9. Décret du portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur, JORF, no 162, , texte no 3, NOR PRER2216131D.
  10. Décret du portant promotion et nomination, JORF, no 113, , texte no 2, NOR PREX0609304D.
  11. Article 5 du décret no 63-1196 du portant création d'un ordre national du Mérite, dans sa rédaction résultant du décret no 74-1119 du , JORF, no 303, , p. 13125 ; codifié en 2018 à l'article R164 du Code de la Légion d'honneur, de la médaille militaire et de l'ordre national du Mérite.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]