« Jean-Pierre Elkabbach » : différence entre les versions

	Jean-Pierre Elkabbach
	; Jean-Pierre Elkabbach en 1991.
Nom de naissance	Haïm Jean-Pierre El Kabbach
Naissance	29 septembre 1937; Oran (Algérie française)
Décès	3 octobre 2023 (à 86 ans); Paris 15e (France)
Nationalité	française
Profession	Journaliste
Spécialité	Politique, interview
Distinctions honorifiques	Commandeur de la Légion d'honneur (2014),; Officier de la Légion d'honneur (2009)
Médias actuels
Pays	France
Média	Télévision, radio
Fonction principale	Dirigeant puis président de chaîne et de station; Conseiller auprès de dirigeants
Historique
Radio	France Inter, Europe 1
Télévision	ORTF, Première Chaîne, Deuxième chaîne, Antenne 2, La Cinq, France 3, France Télévisions, TF1, Public Sénat, France 4, CNews
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Haïm Jean-Pierre El Kabbach, dit Jean-Pierre Elkabbach, né le 29 septembre 1937 à Oran (Algérie) et mort le 3 octobre 2023 à Paris, est un journaliste, homme de médias, présentateur de radio et de télévision et éditorialiste français.

Après avoir débuté sur Radio Alger dans les années 1960, il devient présentateur de journaux télévisés et d'émissions politiques telles que Actuel 2 et Cartes sur tables, tout d'abord à l'ORTF puis sur Antenne 2. Il travaillera ensuite sur La Cinq, France 2 et France 3, TF1 ainsi que Public Sénat, où il anime Bibliothèque Médicis pendant dix-huit ans.

Il a aussi exercé sur France Inter, Radio France et Europe 1, où il a notamment animé le magazine Découvertes et Le Club de la presse.

Il a également occupé différents postes de direction, en étant directeur général de France Inter en 1987-1988, président de France Télévisions de 1993 à 1996, de Public Sénat de 2000 à 2009 et d'Europe 1 de 2005 à 2008 au sein du groupe Lagardère Media.

De janvier 2018 à l'été 2019, après être devenu conseiller du président de la chaîne d’information en continu CNews à plus de 80 ans, il intervient quotidiennement dans la matinale de la chaîne, pour y réaliser une interview politique d'une dizaine de minutes. Après une interruption pour raisons de santé, il reprend l’antenne sur la chaîne en animant une émission d’interviews chaque dimanche pendant une heure vers la fin d’après-midi. En août 2021, après la reprise d'Europe 1 par Vincent Bolloré, Jean-Pierre Elkabbach retrouve l'antenne de la radio jusqu'à sa mort.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et enfance[modifier | modifier le code]

Haïm Jean-Pierre El Kabbach, dit Jean-Pierre Elkabbach, est né le 29 septembre 1937 dans une famille juive d'Oran, en Algérie^[1]^,^[2]. Il a un frère et une sœur plus jeunes que lui. Son père, Charles Elkabbach, négociant en import-export, est passionné de football et sera notamment vice-président de l'Olympique de Marseille^[3] ; sa mère, Anne Sadok^[4], est femme au foyer.

Son enfance est marquée par la mort de son père le 3 octobre 1949, lors du Yom Kippour alors qu'il lisait une prière à la grande synagogue d'Oran. Depuis, il est devenu « juif laïc^[5] » et lui a fait la promesse de rendre son nom célèbre^[6].

Études et théâtre[modifier | modifier le code]

Après des études au lycée Lamoricière d'Oran, où il devient lauréat Zellidja, il décroche son baccalauréat et part pour Paris faire des études à l'Institut français de presse. Il étudie également à la faculté des lettres de l'université de Paris, et valide une première année d'études à l'Institut d'études politiques de Paris en 1959^[7]^,^[8].

En parallèle de ses études, Jean-Pierre Elkabbach suit des cours de théâtre, une passion acquise depuis son appartement à Oran, où il entendait de son balcon chanteurs et comédiens répéter dans le théâtre d'Oran^[9].

Débuts professionnels[modifier | modifier le code]

Au cours de ses vacances de l'été 1960 en Algérie, il entre à Radio Alger et, devant sa motivation, le rédacteur en chef le prend en stage. Journaliste à Oran, Alger et Constantine, il est arrêté, lors du putsch des généraux en 1961, par les militaires putschistes qui lui reprochent d'être un pied-noir traître à l'Algérie française^[10]. Il est alors nommé à Paris, où il travaille à l'Office de radiodiffusion télévision française jusqu'en 1968, quand, pour avoir fait grève, il est « mis au placard » et muté à Toulouse, puis envoyé comme correspondant à Bonn^[11].

Carrière médiatique[modifier | modifier le code]

En 1970, il devient présentateur du journal télévisé de la première chaîne. En 1972, il rejoint la deuxième chaîne pour y occuper la même fonction jusqu'en 1974, tout en animant le magazine Actuel 2. En 1974, il présente la tranche d'information de midi de France Inter, puis il est successivement, à partir de 1975, rédacteur en chef de France Inter, rédacteur en chef à la direction de l'information de Radio France et directeur de l'information d'Antenne 2 en 1977. En particulier, il commente le couronnement de Jean-Bedel Bokassa, empereur de Centrafrique en décembre 1977. En octobre 1979, il écarte Claude Sérillon de la présentation de la revue de presse de la chaîne, ce dernier y ayant traité de l'affaire des diamants de Bokassa^[12].

De 1977 à 1981, il anime différentes émissions, dont Cartes sur table, avec Alain Duhamel. Invention de l’humoriste Thierry Le Luron, la phrase que lui aurait lancée Georges Marchais, secrétaire du Parti communiste, « Taisez-vous, Elkabbach ! » connaît un certain succès public au point de devenir le titre d'un livre écrit par le journaliste avec son épouse, Nicole Avril, en 1982^[6]. Cette phrase semble être un raccourci d'une phrase — « me coupez pas la parole… » — que Georges Marchais avait pour habitude de lancer dans ses entretiens quand il était agacé par l'intervention hâtive d'un journaliste^[13].

Lors de la soirée électorale du 10 mai 1981 diffusée sur Antenne 2 et Europe 1, Jean-Pierre Elkabbach annonce, aux côtés d'Étienne Mougeotte, la victoire de François Mitterrand à l'élection présidentielle. Jugé proche de la majorité sortante, il est évincé de l'antenne à la suite de l'élection de ce dernier. La même année, il rejoint Europe 1^[11], où il est successivement animateur de Découvertes jusqu'en 1987, directeur d'antenne et présentateur du 8 h - 9 h de 1987 à 1988, puis directeur général adjoint en 1988.

En novembre 1990, il devient conseiller auprès du président et du directeur général de La Cinq, Yves Sabouret. Il conserve cependant à Europe 1 ses fonctions de directeur général adjoint, ainsi que ses émissions. En 1991, pour cette chaîne de télévision, il présente le magazine Pile et face et coanime avec Pierre Géraud l'émission dominicale Dimanche, 20 h 10, Elkabbach jusqu'au 5 avril 1992, une semaine avant la disparition de la chaîne privée.

Il anime ensuite l'émission politique Repères sur France 3 de septembre 1992 à décembre 1993. Entre avril 1993 et juin 1994, il s'entretient à plusieurs reprises avec François Mitterrand pour le documentaire François Mitterrand : Conversations avec un président, diffusé en cinq volets sur France 2, en 2001, cinq ans après la mort de l'ancien président de la République^[6].

Le 13 décembre 1993, Jean-Pierre Elkabbach est élu président de France Télévision (France 2 et France 3). Il prend ses fonctions le 20 décembre suivant, succédant à Hervé Bourges. Il lance alors le gimmick « Osons ! », qui sera moqué notamment par Les Guignols de l'info. Sous sa présidence, le service public voit les retours en 1994, sur France 2, des animateurs Michel Drucker, Jean-Luc Delarue et du journaliste Étienne Leenhardt, l'arrivée d'Arthur, les débuts à la télévision de Laurence Ferrari et Benjamin Castaldi ainsi que les départs de Laurent Ruquier, et de Charly et Lulu en 1995 (arrivés en 1994). Après être apparu sur France 3 en 1994, Jean-Luc Reichmann devient animateur sur France 2 en 1995. Elkabbach interviewe le président de la République François Mitterrand le 12 septembre 1994, en première partie de soirée et en direct sur France 2^{[à développer]}. À la suite de cet entretien (d'une durée d'1 heure et 25 minutes) a lieu le premier numéro du talk-show Ça se discute de Jean-Luc Delarue.

En 1996, Jean-Pierre Elkabbach est contraint de partir de la présidence de France Télévision, à la suite du scandale des contrats faits aux animateurs-producteurs, notamment Jean-Luc Delarue, Nagui et Arthur. Un rapport des dépenses de la télévision française révèle pour la première fois les montants de ces contrats (qui n'étaient alors jamais divulgués) et des avances versées aux-dits animateurs-producteurs. En effet, le coût des émissions produites et des avances versées était en décalage avec le coût apparent à l'écran. La polémique enfle, notamment à cause des Guignols qui décrivent Elkabbach et les animateurs comme des « voleurs de patates ». Un expert est accrédité par le tribunal de commerce de Paris pour juger du coût réel des programmes, plus particulièrement ceux produits par Réservoir Prod, la société de production de Jean-Luc Delarue, qui se lancera alors dans une bataille juridique contre la chaîne de télévision. Jean-Pierre Elkabbach devra s'expliquer devant les employés de France Télévision, à l'Assemblée nationale et au Sénat. Le personnel de la chaîne, suspicieux du lien qui le lie aux animateurs, votera pour la première fois la défiance contre son président. Acculé, il démissionne de son poste le 31 mai et Xavier Gouyou-Beauchamps lui succède le 2 juin 1996.

Par ailleurs, il est condamné en avril 1996 à une amende pour avoir tenu des propos manquant de mesure et d'objectivité, à la suite d'une plainte de Martine Aubry^[14].

En 1997, il refuse de prendre sa retraite, expliquant qu'il est impliqué sur plusieurs projets^{[réf. nécessaire]}.

Il revient alors à Europe 1 pour animer l'émission L'invité du matin à 8 h 20 et le Club de la presse jusqu'en juillet 2000. Nommé conseiller spécial pour la stratégie des médias du groupe en 1990 par Jean-Luc Lagardère, il devient en avril 2005 directeur général de l'antenne d’Europe 1 et administrateur de Lagardère Active Broadcast, tout en conservant son émission matinale. En 2005, il est nommé président d'Europe 1 par Arnaud Lagardère, président de Lagardère Media. Il est contesté au sein de sa rédaction, d'abord en février 2006, pour avoir demandé conseil à Nicolas Sarkozy avant de choisir un journaliste politique suivant le ministre de l'Intérieur^[15], puis, durant la campagne présidentielle de 2007, où il est accusé d'être partial en faveur du candidat de l'UMP. Après l'annonce erronée de la mort de Pascal Sevran, dans le journal de 19 heures d'Europe 1 du 21 avril 2008, qu'il considère d'abord comme « une erreur collective », il doit confirmer qu'il est l'auteur de l'information, et qu'il s'agit là d'une faute individuelle^[16]. En mai 2008, il doit s'expliquer devant le Conseil supérieur de l'audiovisuel, qui adresse une mise en demeure à la station^[17]. Un mois plus tard, début juin 2008, il est remplacé à la présidence d'Europe 1 par Alexandre Bompard^[6], qui dirigeait jusqu'alors le pôle sport de Canal+. Tout en restant à l'antenne pour son entretien matinal, Jean-Pierre Elkabbach est nommé à la tête de Lagardère News, une structure rassemblant les médias d'information du groupe Lagardère.

À partir de décembre 1999, parallèlement à ses activités sur Europe 1 et pendant trois mandats, il préside la chaîne parlementaire Public Sénat, où il anime l'émission littéraire Bibliothèque Médicis^[18]. En avril 2009, Gilles Leclerc lui succède à la présidence de la chaîne mais Jean-Pierre Elkabbach poursuit toutefois son émission littéraire Bibliothèque Médicis^[19] jusqu'à l'arrêt de l'émission en janvier 2018. En avril 2012, il fait partie du jury de l'émission Qui veut devenir président ? sur France 4^[20].

À partir de janvier 2017, il est remplacé par Fabien Namias à la tête de l'interview politique quotidienne de 8 h 20 en semaine sur Europe 1^[21] et par Antonin André pour le Grand Rendez-Vous.

Il rejoint CNews le 11 janvier 2017, et est nommé à 79 ans conseiller de l'actionnaire majoritaire Vincent Bolloré, qui dirige cette chaîne. En août 2021, après la reprise d'Europe 1 par Vincent Bolloré, Jean-Pierre Elkabbach retrouve l'antenne de la radio^[22]. Il est amené à effectuer les grands entretiens matinaux du week-end^[23].

Prises de position[modifier | modifier le code]

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En 2005, Jean-Pierre Elkabbach se déclare en faveur du « Oui » au référendum sur le traité établissant une constitution pour l'Union européenne^[24].

Dans la fiction[modifier | modifier le code]

Jean-Pierre Elkabbach joue son propre rôle dans la série télévisée Baron noir (2016), en interrogeant, en compagnie d'Arnaud Leparmentier et de Michaël Darmon, dans son émission Le Grand Rendez-vous diffusée par Europe 1, i-Télé et Le Monde, le président de la République fictif, Francis Laugier (incarné par Niels Arestrup).

Vie privée[modifier | modifier le code]

Marié le 31 mai 1974 à Nicole Avril^[25], Jean-Pierre Elkabbach est aussi le père de l'actrice Emmanuelle Bach^[26], de son vrai nom Elkabbach, issue d'une relation avec Holda Trinkle — dite Holda Fonteyn — en 1968.

Mort[modifier | modifier le code]

En 2019, Jean-Pierre Elkabbach subit une très lourde opération chirurgicale visant à lui retirer un sarcome^[27] de grande taille, et il est de nouveau opéré pendant l'été 2023^[28]. Le 1^er octobre 2023, Jean-Pierre Elkabbach est victime d'une chute accidentelle^[29], entraînant une aggravation de son état. Il meurt le surlendemain à l'âge de 86 ans^[30] dans le 15^e arrondissement de Paris^[31].

Ses obsèques, présidées par Haïm Korsia, grand rabbin de France, ont lieu le 6 octobre 2023^[32] au cimetière du Montparnasse (division 18)^[33] à Paris, en présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles Michel Drucker, Pascal Praud, François Hollande ou encore Arnaud Montebourg.

Critiques[modifier | modifier le code]

Jean-Pierre Elkabbach est accusé d'être trop proche du pouvoir, par exemple par l'émission satirique Les Guignols de l'info ou dans un essai intitulé Profession : Elkabbach, par Vincent Quivy, paru en 2009^[34]^,^[35]. Dans cet ouvrage, la longévité du journaliste est présentée comme liée à sa familiarité avec les dirigeants et ses concessions pour s'attirer leurs grâces^[36].

D'après le journaliste Paul Amar, Jean-Pierre Elkabbach aurait sollicité le soutien de Nicolas Sarkozy, ministre du Budget et de la Communication et porte-parole du gouvernement, pour une nomination comme président de France 2 et France 3 en échange d'un soutien à Édouard Balladur à l'élection présidentielle de 1995^[37]^,^[38].

Le chanteur Alex Beaupain cite « Elkabbach » et sa « mise au placard » après l'arrivée de François Mitterrand au pouvoir en 1981 dans sa chanson Au départ (album Pourquoi battait mon cœur, 2011).

L'absence supposée d'indépendance de Jean-Pierre Elkabbach est régulièrement pointée par des médias tels que le mensuel Le Monde diplomatique^[39]^,^[40], l'hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné ou encore le site de critique des médias Acrimed^[41], tandis que le magazine d'actualité Le Point le considère comme « proche de la droite »^[42].

Ségolène Royal a dénoncé à plusieurs reprises les méthodes de Jean-Pierre Elkabbach ; allant jusqu'à refuser plusieurs fois, pendant la campagne présidentielle française de 2007, d'être interrogée par ce dernier. Ils se reconcilient et le journaliste l'interviewe à nouveau en 2014^[43].

En 2020, Mediapart^[44], s'appuyant sur des écoutes téléphoniques réalisées en 2013 dans le cadre de l’enquête sur le supposé financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy, révèle que Jean-Pierre Elkabbach précisait les questions qu'il allait poser lors d'interview au ministre Brice Hortefeux, mais aussi les réponses que pouvait donner l'ex-ministre de l'Intérieur^[45].

Publications[modifier | modifier le code]

Jean-Pierre Elkabbach et Nicole Avril, Taisez-vous Elkabbach !, éditions Flammarion, 1982, 348 p. (ISBN 978-2-08-064421-3, LCCN 82153307)
Jean-Pierre Elkabbach avec Édouard Balladur, Passion et longueur de temps : dialogues avec Jean-Pierre Elkabbach, Paris, éditions Fayard, 1989 (ISBN 978-2-213-02330-4)
Jean-Pierre Elkabbach, 29 mois et quelques jours, Paris, éditions Grasset, 1997, 345 p. (ISBN 978-2-246-54341-1, LCCN 97169395)
Jean-Pierre Elkabbach (avec Martin Veber), Les Rives de la mémoire, Bouquins, coll. « Mémoires », 2022, 440 p. (ISBN 978-2-38292-140-1)

Distinctions[modifier | modifier le code]

Commandeur de la Légion d'honneur promu sur le contingent du Premier Ministre Manuel Valls en juillet 2014^[46] ; en mai 2009, l'ancien président français Jacques Chirac lui remet les insignes d'officier de la Légion d'honneur^[47]^,^[48].
Officier de l'ordre national du Mérite (Tunisie) en avril 2016^[49].
Citoyen d'honneur de sa ville natale d'Oran en avril 2011^[50].

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Bertrand de Saint-Vincent, Tout Paris, Grasset, 2011, 496 p. (ISBN 978-2-246-78513-2, lire en ligne), p. 175.
↑ (en) Alex Hughes et Keith Reader, Encyclopedia of Contemporary French Culture, Taylor & Francis, 2002, 618 p. (ISBN 978-0-415-26354-2, lire en ligne), p. 183.
↑ Jean-Pierre H. Elkabbach, Nicole Avril, Taisez-vous, Elkabbach !, Flammarion, 1982, p. 11.
↑ Who's Who in France, dictionnaire biographique, 1992-1993. Éditions Jacques Lafitte 1992
↑ Pascal Nivelle, « Cause toujours », sur liberation.fr, 28 avril 2001.
↑ ^{a b c et d} Josyane Savigneau, « Le journaliste Jean-Pierre Elkabbach est mort », sur lemonde.fr, 3 octobre 2023 (consulté le 26 octobre 2023).
↑ Marie Scot, Sciences Po, le roman vrai, Paris/01-Péronnas, Sciences Po, les presses, 2022, 291 p. (ISBN 978-2-7246-3915-5).
↑ Vincent Quivy, Profession, Elkabbach, Éditions du Moment, 2009, p. 213.
↑ Vincent Quivy, Profession : Elkabbach, Éditions du Moment, 2009, p. 36.
↑ Vincent Quivy, Profession : Elkabbach, Éditions du Moment, 2009, p. 47-53.
↑ ^{a et b} (fr) « Le CV de Jean-Pierre Elkabbach », sur Challenges.fr, 3 juin 2008 (consulté le 9 mai 2021).
↑ (fr) « L’homme du jour : Claude Sérillon », sur L'Humanité, 10 août 2001 (consulté le 9 mai 2021).
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↑ Olivier Cyran et Mehdi Ba, Almanach critique des médias, Édition des Arènes, 2005, p. 20.
↑ Francois Ouisse, « 5 infos sur… Jean-Pierre Elkabbach (Primaire, le débat décisif, France 2) », sur Télé 2 semaines, 17 novembre 2016 (consulté le 5 octobre 2023)
↑ Par Bruno Courtois Le 12 mai 2000 à 00h00, « La fille d'Elkabbach est inspecteur dans « PJ » », sur leparisien.fr, 11 mai 2000 (consulté le 5 octobre 2023)
↑ « Sarcome et soins intensifs : le journaliste Jean-Pierre Elkabbach raconte le soutien sans faille de son épouse », sur santemagazine.fr, 25 novembre 2022 (consulté le 4 octobre 2023).
↑ « Mort de Jean-Pierre Elkabbach : cette grave maladie contre laquelle il s’est battu », sur gala.fr, 4 octobre 2023 (consulté le 4 octobre 2023)
↑ Liane Lazaar, « Jean-Pierre Elkabbach mort à l'âge de 86 ans : les causes de son décès, deux graves événements survenus récemment », sur www.purepeople.com, 4 octobre 2023
↑ « Jean-Pierre Elkabbach est mort », sur parismatch.com, 3 octobre 2023 (consulté le 3 octobre 2023).
↑ État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
↑ « Mort de Jean-Pierre Elkabbach : ses obsèques au cimetière du Montparnasse en dix photos » , sur leparisien.fr, Le Parisien, 6 octobre 2023
↑ Cimetières de France et d'ailleurs
↑ Vincent Quivy, Profession : Elkabbach, Paris, éditions du Moment, février 2009, 219 p. (ISBN 978-2-35417-039-4, LCCN 2009402837).
↑ (fr) F. Dumas, « Toulon - Un Toulonnais s'attaque à Elkabbach », sur Var-Matin, 22 mars 2009.
↑ « Profession Elkabbach : une biographie à charge contre le journaliste politique », sur politique.net, 8 avril 2009.
↑ Confidence de Nicolas Sarkozy à Paul Amar, Blessures, 2014.
↑ « Paul Amar : « Elkabbach a proposé à Sarkozy de faire élire Balladur contre la direction de France Télévisions » », sur France Info, 11 septembre 2014.
↑ « La faute professionnelle de M. Elkabbach », sur Le Monde diplomatique, 30 avril 2008 (consulté le 5 octobre 2023)
↑ « L'indépendance, une anomalie ? », sur Le Monde diplomatique, 1^er décembre 2013 (consulté le 5 octobre 2023)
↑ Jean-Pierre Elkabbach sur Acrimed, Acrimed.
↑ « Europe 1 : Jean-Pierre Elkabbach sauvé par François Hollande », Le Point, 14 mai 2012
↑ « Ségolène Royal / Jean Pierre Elkabbach : la réconciliation » (consulté le 19 septembre 2014).
↑ Fabrice Arfi, Karl Laske, « Elkabbach-Hortefeux: écoutez la connivence », sur Mediapart (consulté le 5 octobre 2023)
↑ Ouest-France, « Elkabbach et Hortefeux : quand le journaliste soufflait questions et réponses à l’ex-ministre », sur Ouest-France.fr, 25 février 2020 (consulté le 5 octobre 2023)
↑ Décret du 11 juillet 2014.
↑ (fr) « Décoré par Chirac, Elkabbach fait un tabac », sur Le Parisien, 13 mai 2009.
↑ (fr) « Jean-Pierre Elkabbach décoré par Jacques Chirac », sur Leblogtvnews.com, 13 mai 2009.
↑ http://www.leaders.com.tn/article/19633-l-ordre-tunisien-du-merite-culturel-en-brillant-eclat-a-paris].
↑ (fr) Renaud Revel, « Les mots de Jean-Pierre Elkabbach », sur L'Express, 23 avril 2011.

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[1] Bertrand de Saint-Vincent, Tout Paris, Grasset, 2011, 496 p. (ISBN 978-2-246-78513-2, lire en ligne), p. 175.

[2] (en) Alex Hughes et Keith Reader, Encyclopedia of Contemporary French Culture, Taylor & Francis, 2002, 618 p. (ISBN 978-0-415-26354-2, lire en ligne), p. 183.

[3] Jean-Pierre H. Elkabbach, Nicole Avril, Taisez-vous, Elkabbach !, Flammarion, 1982, p. 11.

[4] Who's Who in France, dictionnaire biographique, 1992-1993. Éditions Jacques Lafitte 1992

[5] Pascal Nivelle, « Cause toujours », sur liberation.fr, 28 avril 2001.

[Le_Monde-6] {a b c et d} Josyane Savigneau, « Le journaliste Jean-Pierre Elkabbach est mort », sur lemonde.fr, 3 octobre 2023 (consulté le 26 octobre 2023).

[7] Marie Scot, Sciences Po, le roman vrai, Paris/01-Péronnas, Sciences Po, les presses, 2022, 291 p. (ISBN 978-2-7246-3915-5).

[8] Vincent Quivy, Profession, Elkabbach, Éditions du Moment, 2009, p. 213.

[9] Vincent Quivy, Profession : Elkabbach, Éditions du Moment, 2009, p. 36.

[10] Vincent Quivy, Profession : Elkabbach, Éditions du Moment, 2009, p. 47-53.

[Challenges-11] {a et b} (fr) « Le CV de Jean-Pierre Elkabbach », sur Challenges.fr, 3 juin 2008 (consulté le 9 mai 2021).

[12] (fr) « L’homme du jour : Claude Sérillon », sur L'Humanité, 10 août 2001 (consulté le 9 mai 2021).

[13] Georges le cathodique, de Yves Jeuland, de France 5 / France 2 / Lobster Films / INA, 2007 [présentation en ligne].

[14] « «La preuve par l'image»: Martine Aubry relaxée. », sur Libération.fr, 13 avril 1996 (consulté le 28 avril 2019).

[15] « Europe 1 prête pour 2007 », sur L'Humanité, 10 mars 2006.

[16] « Comment Elkabbach a tué Pascal Sevran », sur Libération, 22 avril 2008.

[17] « Affaire Sevran : Europe1 écope d'un carton jaune », sur Le Figaro, 6 mai 2008.

[18] Julien Lalande, « Gilles Leclerc nouveau PDG de Public Sénat », sur Ozap.com, 29 avril 2009.

[19] « La chaîne Public Sénat proposera à la rentrée une grille « plus dynamique » avec moins d'émissions », sur telesatellite.com, 8 juillet 2009.

[20] Kevin Boucher, « « Qui veut devenir président ? » sur France 4, à la recherche des futurs talents de la politique », sur PureMédias, 3 avril 2012.

[21] Julien Bellver, « Europe 1 : Jean-Pierre Elkabbach remplacé par Fabien Namias » sur PureMédias, 12 décembre 2016.

[22] « Europe 1 fait revenir Jean-Pierre Elkabbach, 83 ans, par la grande porte », sur SudOuest.fr (consulté le 21 août 2021).

[23] « Jean-Pierre Elkabbach revient par la grande porte chez Europe 1 », sur LEFIGARO (consulté le 21 août 2021).

[24] Olivier Cyran et Mehdi Ba, Almanach critique des médias, Édition des Arènes, 2005, p. 20.

[25] Francois Ouisse, « 5 infos sur… Jean-Pierre Elkabbach (Primaire, le débat décisif, France 2) », sur Télé 2 semaines, 17 novembre 2016 (consulté le 5 octobre 2023)

[26] Par Bruno Courtois Le 12 mai 2000 à 00h00, « La fille d'Elkabbach est inspecteur dans « PJ » », sur leparisien.fr, 11 mai 2000 (consulté le 5 octobre 2023)

[27] « Sarcome et soins intensifs : le journaliste Jean-Pierre Elkabbach raconte le soutien sans faille de son épouse », sur santemagazine.fr, 25 novembre 2022 (consulté le 4 octobre 2023).

[28] « Mort de Jean-Pierre Elkabbach : cette grave maladie contre laquelle il s’est battu », sur gala.fr, 4 octobre 2023 (consulté le 4 octobre 2023)

[29] Liane Lazaar, « Jean-Pierre Elkabbach mort à l'âge de 86 ans : les causes de son décès, deux graves événements survenus récemment », sur www.purepeople.com, 4 octobre 2023

[30] « Jean-Pierre Elkabbach est mort », sur parismatch.com, 3 octobre 2023 (consulté le 3 octobre 2023).

[31] État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970

[32] « Mort de Jean-Pierre Elkabbach : ses obsèques au cimetière du Montparnasse en dix photos » , sur leparisien.fr, Le Parisien, 6 octobre 2023

[33] Cimetières de France et d'ailleurs

[34] Vincent Quivy, Profession : Elkabbach, Paris, éditions du Moment, février 2009, 219 p. (ISBN 978-2-35417-039-4, LCCN 2009402837).

[35] (fr) F. Dumas, « Toulon - Un Toulonnais s'attaque à Elkabbach », sur Var-Matin, 22 mars 2009.

[36] « Profession Elkabbach : une biographie à charge contre le journaliste politique », sur politique.net, 8 avril 2009.

[37] Confidence de Nicolas Sarkozy à Paul Amar, Blessures, 2014.

[38] « Paul Amar : « Elkabbach a proposé à Sarkozy de faire élire Balladur contre la direction de France Télévisions » », sur France Info, 11 septembre 2014.

[39] « La faute professionnelle de M. Elkabbach », sur Le Monde diplomatique, 30 avril 2008 (consulté le 5 octobre 2023)

[40] « L'indépendance, une anomalie ? », sur Le Monde diplomatique, 1^er décembre 2013 (consulté le 5 octobre 2023)

[41] Jean-Pierre Elkabbach sur Acrimed, Acrimed.

[42] « Europe 1 : Jean-Pierre Elkabbach sauvé par François Hollande », Le Point, 14 mai 2012

[43] « Ségolène Royal / Jean Pierre Elkabbach : la réconciliation » (consulté le 19 septembre 2014).

[44] Fabrice Arfi, Karl Laske, « Elkabbach-Hortefeux: écoutez la connivence », sur Mediapart (consulté le 5 octobre 2023)

[45] Ouest-France, « Elkabbach et Hortefeux : quand le journaliste soufflait questions et réponses à l’ex-ministre », sur Ouest-France.fr, 25 février 2020 (consulté le 5 octobre 2023)

[46] Décret du 11 juillet 2014.

[47] (fr) « Décoré par Chirac, Elkabbach fait un tabac », sur Le Parisien, 13 mai 2009.

[48] (fr) « Jean-Pierre Elkabbach décoré par Jacques Chirac », sur Leblogtvnews.com, 13 mai 2009.

[49] ttp://www.leaders.com.tn/article/19633-l-ordre-tunisien-du-merite-culturel-en-brillant-eclat-a-paris].

[50] (fr) Renaud Revel, « Les mots de Jean-Pierre Elkabbach », sur L'Express, 23 avril 2011.

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  | lieu de naissance = [[Oran]] ([[Algérie française]])
  | date de décès     = 3 octobre 2023
- | lieu de décès     = [[Paris]] ([[France]])
+ | lieu de décès     = {{arrondissement|15|Paris}} ([[France]])
  | nationalité       = [[France|française]]
  | profession        = [[Journaliste]]
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 }}
-Haïm Jean-Pierre El Kabbach, dit '''Jean-Pierre Elkabbach''', né le {{date de naissance|29|septembre|1937}} à [[Oran]] ([[Algérie française|Algérie]]) et mort le {{date de décès|3|octobre|2023}} à [[Paris]], est un [[journaliste]], homme de médias, présentateur de radio et de télévision et [[éditorialiste]] [[France|français]].
+Haïm Jean-Pierre El Kabbach, dit '''Jean-Pierre Elkabbach''', né le {{date de naissance-|29|septembre|1937}} à [[Oran]] ([[Algérie française|Algérie]]) et mort le {{date de décès-|3|octobre|2023}} à [[Paris]], est un [[journaliste]], homme de médias, présentateur de radio et de télévision et [[éditorialiste]] [[France|français]].
-Après avoir débuté sur Radio Alger dans les années 1960, il devient présentateur de journaux télévisés et d'émissions politiques telles que ''Actuel 2'' et ''Cartes sur tables'', tout d'abord à l'[[ORTF]] puis sur [[Antenne 2]]. Il travaillera ensuite sur [[La Cinq]], [[France 2]] et [[France 3]], [[TF1]] ainsi que [[Public Sénat]] où il anime ''Bibliothèque Médicis'' pendant dix-huit ans.
+Après avoir débuté sur Radio Alger dans les années 1960, il devient présentateur de journaux télévisés et d'émissions politiques telles que ''Actuel 2'' et ''Cartes sur tables'', tout d'abord à l'[[ORTF]] puis sur [[Antenne 2]]. Il travaillera ensuite sur [[La Cinq]], [[France 2]] et [[France 3]], [[TF1]] ainsi que [[Public Sénat]], où il anime ''Bibliothèque Médicis'' pendant dix-huit ans.
-Il a aussi exercé sur [[France Inter]], [[Radio France]] et [[Europe 1]] où il a notamment animé le magazine ''Découvertes'' et ''Le Club de la presse''.
+Il a aussi exercé sur [[France Inter]], [[Radio France]] et [[Europe 1]], où il a notamment animé le magazine ''Découvertes'' et ''Le Club de la presse''.
 Il a également occupé différents postes de direction, en étant directeur général de [[France Inter]] en 1987-1988, président de [[France Télévisions]] de 1993 à 1996, de [[Public Sénat]] de 2000 à 2009 et d'[[Europe 1]] de 2005 à 2008 au sein du groupe [[Lagardère Media]].
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 == Biographie ==
 === Famille et enfance ===
-Haïm Jean-Pierre El Kabbach, dit Jean-Pierre Elkabbach, est né le 29 septembre 1937 dans une famille [[Histoire des Juifs à Oran|juive d'Oran]], en [[Algérie française|Algérie]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Bertrand de Saint-Vincent|titre=Tout Paris|éditeur=[[Éditions Grasset|Grasset]]|année=2011|pages totales=496|passage=175|isbn=978-2-246-78513-2|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=qHzkeviH4m4C&pg=PT175}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Alex Hughes|auteur2=Keith Reader|titre=Encyclopedia of Contemporary French Culture|éditeur=[[Taylor & Francis]]|année=2002|pages totales=618|passage=183|isbn=978-0-415-26354-2|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=TrhClZg65EsC&pg=PA183}}.</ref>. Il a un frère et une sœur plus jeunes que lui. Son père, Charles Elkabbach, négociant en [[import-export]], est passionné de football et sera notamment vice-président de l'[[Olympique de Marseille]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Jean-Pierre H. Elkabbach, Nicole Avril|titre=Taisez-vous, Elkabbach !|éditeur=[[Groupe Flammarion|Flammarion]]|année=1982|passage=11|isbn=}}.</ref>, sa mère, Anne Sadok<ref>Who's Who in France, dictionnaire biographique, 1992-1993. Éditions Jacques Lafitte 1992</ref>, est femme au foyer.
+Haïm Jean-Pierre El Kabbach, dit Jean-Pierre Elkabbach, est né le 29 septembre 1937 dans une famille [[Histoire des Juifs à Oran|juive d'Oran]], en [[Algérie française|Algérie]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Bertrand de Saint-Vincent|titre=Tout Paris|éditeur=[[Éditions Grasset|Grasset]]|année=2011|pages totales=496|passage=175|isbn=978-2-246-78513-2|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=qHzkeviH4m4C&pg=PT175}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Alex Hughes|auteur2=Keith Reader|titre=Encyclopedia of Contemporary French Culture|éditeur=[[Taylor & Francis]]|année=2002|pages totales=618|passage=183|isbn=978-0-415-26354-2|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=TrhClZg65EsC&pg=PA183}}.</ref>. Il a un frère et une sœur plus jeunes que lui. Son père, Charles Elkabbach, négociant en [[import-export]], est passionné de football et sera notamment vice-président de l'[[Olympique de Marseille]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Jean-Pierre H. Elkabbach, Nicole Avril|titre=Taisez-vous, Elkabbach !|éditeur=[[Groupe Flammarion|Flammarion]]|année=1982|passage=11|isbn=}}.</ref> ; sa mère, Anne Sadok<ref>Who's Who in France, dictionnaire biographique, 1992-1993. Éditions Jacques Lafitte 1992</ref>, est femme au foyer.
-Son enfance est marquée par la mort de son père le {{date-|3 octobre 1949}}, lors du [[Yom Kippour]] alors qu'il lisait une prière à la [[grande synagogue d'Oran]]. Depuis, il est devenu « juif laïc<ref>{{Lien web|url=http://www.liberation.fr/portrait/2001/04/28/cause-toujours_362743|titre=Cause toujours|auteur=Pascal Nivelle|date=28 avril 2001|site=liberation.fr}}.</ref> » et lui a fait la promesse de rendre son nom célèbre.
+Son enfance est marquée par la mort de son père le {{date-|3 octobre 1949}}, lors du [[Yom Kippour]] alors qu'il lisait une prière à la [[grande synagogue d'Oran]]. Depuis, il est devenu « juif laïc<ref>{{Lien web|url=http://www.liberation.fr/portrait/2001/04/28/cause-toujours_362743|titre=Cause toujours|auteur=Pascal Nivelle|date=28 avril 2001|site=liberation.fr}}.</ref> » et lui a fait la promesse de rendre son nom célèbre<ref name="Le Monde">{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2023/10/03/le-journaliste-jean-pierre-elkabbach-est-mort_6192276_3382.html |titre= Le journaliste Jean-Pierre Elkabbach est mort |date=3 octobre 2023|auteur=[[Josyane Savigneau]]|consulté le=26 octobre 2023|site=[[Le Monde|lemonde.fr]]}}.</ref>.
 === Études et théâtre ===
-Après des études au lycée Lamoricière d'[[Oran]], où il devient [[Bourses Zellidja|lauréat Zellidja]], il décroche son baccalauréat et part pour Paris faire des études à l'[[Institut français de presse]]. Il étudie également à la faculté des lettres de l'[[Université de Paris (1896-1970)|université de Paris]], et valide une première année d'études à l'[[Institut d'études politiques de Paris]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Vincent Quivy|titre=Profession, Elkabbach|éditeur=[[Éditions du Moment]]|année=2009|passage=213|isbn=}}.</ref> en 1959<ref>{{Ouvrage|prénom1=Marie|nom1=Scot|titre=Sciences Po, le roman vrai|éditeur=Sciences Po, les presses|date=2022|isbn=978-2-7246-3915-5|consulté le=2023-07-02}}.</ref>.
+Après des études au lycée Lamoricière d'[[Oran]], où il devient [[Bourses Zellidja|lauréat Zellidja]], il décroche son baccalauréat et part pour Paris faire des études à l'[[Institut français de presse]]. Il étudie également à la faculté des lettres de l'[[Université de Paris (1896-1970)|université de Paris]], et valide une première année d'études à l'[[Institut d'études politiques de Paris]] en 1959<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Marie|nom1=Scot|titre=Sciences Po, le roman vrai|lieu=Paris/01-Péronnas|éditeur=Sciences Po, les presses|année=2022|pages totales=291|isbn=978-2-7246-3915-5|consulté le=2023-07-02}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Vincent Quivy|titre=Profession, Elkabbach|éditeur=[[Éditions du Moment]]|année=2009|passage=213|isbn=}}.</ref>.
 En parallèle de ses études, Jean-Pierre Elkabbach suit des cours de théâtre, une passion acquise depuis son appartement à Oran, où il entendait de son balcon chanteurs et comédiens répéter dans le théâtre d'Oran<ref>{{Ouvrage|auteur1=Vincent Quivy|titre=Profession|sous-titre=Elkabbach|éditeur=[[Éditions du Moment]]|année=2009|passage=36|isbn=}}.</ref>.
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 En 1970, il devient présentateur du journal télévisé de [[Première chaîne de l'ORTF|la première chaîne]]. En 1972, il rejoint la [[Deuxième chaîne de l'ORTF|deuxième chaîne]] pour y occuper la même fonction jusqu'en 1974, tout en animant le magazine ''Actuel 2''. En 1974, il présente la tranche d'information de midi de [[France Inter]], puis il est successivement, à partir de 1975, rédacteur en chef de [[France Inter]], rédacteur en chef à la direction de l'information de [[Radio France]] et directeur de l'information d'[[Antenne 2]] en 1977. En particulier, il commente le couronnement de [[Jean-Bedel Bokassa]], empereur de [[République centrafricaine|Centrafrique]] en {{date-|décembre 1977}}. En octobre 1979, il écarte [[Claude Sérillon]] de la présentation de la revue de presse de la chaîne, ce dernier y ayant traité de l'[[affaire des diamants]] de Bokassa<ref>{{fr}} {{Lien web |titre=L’homme du jour : Claude Sérillon |url=https://www.humanite.fr/node/250586 |site=[[L'Humanité]] |date=10 août 2001 |consulté le=9 mai 2021}}.</ref>.
-De 1977 à 1981, il anime différentes émissions, dont ''[[Cartes sur table (émission de télévision)|Cartes sur table]]'', avec [[Alain Duhamel]]. Invention de l’humoriste [[Thierry Le Luron]], la phrase que lui aurait lancée [[Georges Marchais]], secrétaire du [[Parti communiste français|Parti communiste]], {{citation|Taisez-vous, Elkabbach !}} connaît un certain succès public au point de devenir le titre d'un livre écrit par le journaliste avec son épouse, [[Nicole Avril]], en 1982. Cette phrase semble être un raccourci d'une phrase — {{citation|me coupez pas la parole…}} — que Georges Marchais avait pour habitude de lancer dans ses entretiens quand il était agacé par l'intervention hâtive d'un journaliste<ref>{{Extrait vidéo|titre = Georges le cathodique|nom réalisateur = [[Yves Jeuland]]|présentation en ligne = http://www.france5.fr/programmes/articles/histoire/1303-georges-le-cathodique-parts-de-marchais-.php|nom producteur = France 5 / France 2 / [[Lobster Films]] / [[Institut national de l'audiovisuel|INA]]|année = 2007}}.</ref>.
+De 1977 à 1981, il anime différentes émissions, dont ''[[Cartes sur table (émission de télévision)|Cartes sur table]]'', avec [[Alain Duhamel]]. Invention de l’humoriste [[Thierry Le Luron]], la phrase que lui aurait lancée [[Georges Marchais]], secrétaire du [[Parti communiste français|Parti communiste]], {{citation|Taisez-vous, Elkabbach !}} connaît un certain succès public au point de devenir le titre d'un livre écrit par le journaliste avec son épouse, [[Nicole Avril]], en 1982<ref name="Le Monde"/>. Cette phrase semble être un raccourci d'une phrase — {{citation|me coupez pas la parole…}} — que Georges Marchais avait pour habitude de lancer dans ses entretiens quand il était agacé par l'intervention hâtive d'un journaliste<ref>{{Extrait vidéo|titre = Georges le cathodique|nom réalisateur = [[Yves Jeuland]]|présentation en ligne = http://www.france5.fr/programmes/articles/histoire/1303-georges-le-cathodique-parts-de-marchais-.php|nom producteur = France 5 / France 2 / [[Lobster Films]] / [[Institut national de l'audiovisuel|INA]]|année = 2007}}.</ref>.
 Lors de la soirée électorale du 10 mai 1981 diffusée sur [[Antenne 2]] et [[Europe 1]], Jean-Pierre Elkabbach annonce, aux côtés d'[[Étienne Mougeotte]], la victoire de [[François Mitterrand]] à l'[[Élection présidentielle française de 1981|élection présidentielle]]. Jugé proche de la majorité sortante, il est évincé de l'antenne à la suite de l'élection de ce dernier. La même année, il rejoint [[Europe 1]]<ref name="Challenges" />, où il est successivement animateur de ''Découvertes'' jusqu'en 1987, directeur d'antenne et présentateur du ''{{Nobr|8 h - 9 h}}'' de 1987 à 1988, puis directeur général adjoint en 1988.
-En {{Date||novembre|1990}}, il devient conseiller auprès du président et du directeur général de [[La Cinq]], [[Yves Sabouret]]. Il conserve cependant à [[Europe 1]] ses fonctions de directeur général adjoint, ainsi que ses émissions. En [[1991]], pour cette chaîne de télévision, il présente le magazine ''Pile et face'' et coanime avec [[Pierre Géraud]] l'émission dominicale ''Dimanche, 20 h 10, Elkabbach'' jusqu'au {{date-|5 avril 1992}} une semaine avant la mort de la chaîne privée.
+En {{Date||novembre|1990}}, il devient conseiller auprès du président et du directeur général de [[La Cinq]], [[Yves Sabouret]]. Il conserve cependant à [[Europe 1]] ses fonctions de directeur général adjoint, ainsi que ses émissions. En [[1991]], pour cette chaîne de télévision, il présente le magazine ''Pile et face'' et coanime avec [[Pierre Géraud]] l'émission dominicale ''Dimanche, 20 h 10, Elkabbach'' jusqu'au {{date-|5 avril 1992}}, une semaine avant la disparition de la chaîne privée.
-Il anime ensuite l'émission politique ''Repères'' sur [[France 3]] de {{date-|septembre 1992}} à {{date-|décembre 1993}}. Entre {{date-|avril 1993}} et {{date-|juin 1994}}, il s'entretient à plusieurs reprises avec François Mitterrand pour le documentaire ''[[Conversations avec un président|François Mitterrand : Conversations avec un président]]'', diffusé en cinq volets sur [[France 2]], en [[2001]], cinq ans après la mort de l'ancien président de la République.
+Il anime ensuite l'émission politique ''Repères'' sur [[France 3]] de {{date-|septembre 1992}} à {{date-|décembre 1993}}. Entre {{date-|avril 1993}} et {{date-|juin 1994}}, il s'entretient à plusieurs reprises avec François Mitterrand pour le documentaire ''[[Conversations avec un président|François Mitterrand : Conversations avec un président]]'', diffusé en cinq volets sur [[France 2]], en [[2001]], cinq ans après la mort de l'ancien président de la République<ref name="Le Monde" />.
-Le 13 décembre 1993, Jean-Pierre Elkabbach est élu président de [[France Télévisions|France Télévision]] (France 2 et France 3). Il prend ses fonctions le 20 décembre suivant, succédant à [[Hervé Bourges]]. Il lance alors le [[gimmick]] {{citation|Osons !}} qui sera moqué notamment par ''[[Les Guignols de l'info]]''. Sous sa présidence, le service public voit les retours en [[1994]], sur [[France 2]], des animateurs [[Michel Drucker]], [[Jean-Luc Delarue]] et du journaliste [[Étienne Leenhardt]], l'arrivée d'[[Arthur (animateur)|Arthur]], les débuts à la télévision de [[Laurence Ferrari]] et [[Benjamin Castaldi]] ainsi que les départs de [[Laurent Ruquier]], et de [[Charly et Lulu]] en [[1995]] (arrivés en 1994). Après être apparu sur France 3 en 1994, [[Jean-Luc Reichmann]] devient animateur sur France 2 en 1995.
+Le 13 décembre 1993, Jean-Pierre Elkabbach est élu président de [[France Télévisions|France Télévision]] (France 2 et France 3). Il prend ses fonctions le 20 décembre suivant, succédant à [[Hervé Bourges]]. Il lance alors le [[gimmick]] {{citation|Osons !}}, qui sera moqué notamment par ''[[Les Guignols de l'info]]''. Sous sa présidence, le service public voit les retours en [[1994]], sur [[France 2]], des animateurs [[Michel Drucker]], [[Jean-Luc Delarue]] et du journaliste [[Étienne Leenhardt]], l'arrivée d'[[Arthur (animateur)|Arthur]], les débuts à la télévision de [[Laurence Ferrari]] et [[Benjamin Castaldi]] ainsi que les départs de [[Laurent Ruquier]], et de [[Charly et Lulu]] en [[1995]] (arrivés en 1994). Après être apparu sur France 3 en 1994, [[Jean-Luc Reichmann]] devient animateur sur France 2 en 1995. Elkabbach interviewe le [[Président de la République française|président
+de la République]] François Mitterrand le 12 septembre 1994, en [[première partie de soirée]] et en direct sur France 2{{à développer}}. À la suite de cet entretien (d'une durée d'1 heure et 25 minutes) a lieu le premier numéro du [[talk-show]] ''[[Ça se discute]]'' de Jean-Luc Delarue.
+En 1996, Jean-Pierre Elkabbach est contraint de partir de la présidence de France Télévision, à la suite du scandale des contrats faits aux animateurs-producteurs, notamment Jean-Luc Delarue, [[Nagui]] et Arthur. Un rapport des dépenses de la télévision française révèle pour la première fois les montants de ces contrats (qui n'étaient alors jamais divulgués) et des avances versées aux-dits animateurs-producteurs. En effet, le coût des émissions produites et des avances versées était en décalage avec le coût apparent à l'écran. La polémique enfle, notamment à cause des ''[[Les Guignols de l'info|Guignols]]'' qui décrivent Elkabbach et les animateurs comme des « voleurs de patates ». Un expert est accrédité par le [[tribunal de commerce de Paris]] pour juger du coût réel des programmes, plus particulièrement ceux produits par [[Réservoir Prod]], la société de production de Jean-Luc Delarue, qui se lancera alors dans une bataille juridique contre la chaîne de télévision. Jean-Pierre Elkabbach devra s'expliquer devant les employés de France Télévision, à l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]] et au [[Sénat (France)|Sénat]]. Le personnel de la chaîne, suspicieux du lien qui le lie aux animateurs, votera pour la première fois la défiance contre son président. Acculé, il démissionne de son poste le 31 mai et [[Xavier Gouyou-Beauchamps]] lui succède le {{date-|2 juin 1996}}.
-Alors qu'il présente le [[Journal de 20 heures (France 2)|Journal de 20 heures de France 2]] (depuis septembre 1992), [[Paul Amar]] est mis à pied par Jean-Pierre Elkabbach après avoir animé le {{date|1|juin|1994}} un débat entre [[Jean-Marie Le Pen]] et [[Bernard Tapie]] dans le cadre de la campagne précédant les [[Élections européennes de 1994|élections européennes]]. Au début du débat, le présentateur avait proposé des [[gants de boxe]] rouges aux deux contradicteurs et déposé le sac siglé de la marque [[Décathlon (entreprise)|Décathlon]] sur la table<ref>[http://www.ina.fr/video/I00005876/ « Paul Amar propose des gants de boxe à Bernard Tapie et Jean-Marie Le Pen »], journal de 20 h de [[France 2]] du {{date|1|juin|1994}}, sur le site officiel de l'[[Institut national de l'audiovisuel]]</ref>. Les deux hommes politiques sont courroucés d'être comparés à {{citation|des pantins}} et Elkabbach renvoie le journaliste {{citation|pour des raisons d'éthique et de déontologie}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Vincent Quivy|titre=Profession, Elkabbach|éditeur=[[Éditions du Moment]]|année=2009|passage=27|isbn=}}</ref>. Paul Amar estime pour sa part {{citation|avoir subi des pressions de Jean-Pierre Elkabbach pour quitter le 20 heures bien avant}} le débat litigieux, le président de [[France Télévisions]] semblant souhaiter intervenir dans le choix des invités politiques du Journal<ref name="x1">{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Paul Amar - On n'est pas couché 19 mars 2016 #ONPC |url=https://www.youtube.com/watch?v=mK9tlIkze-o |consulté le=2022-02-10}}</ref> en vue de favoriser le futur candidat à la présidentielle [[Édouard Balladur]]<ref name="x1" /> et lui reprochant sa trop grande influence au sein de la rédaction<ref>{{Lien web |langue=fr |nom=telestar_video |titre=C à vous : Paul Amar tacle Jean-Pierre Elkabbach |url=https://video-streaming.orange.fr/tv/c-a-vous-paul-amar-tacle-jean-pierre-elkabbach-CNT000001a0wss.html |date=2015-02-10 |consulté le=2022-02-10}}</ref>. Paul Amar estimait que {{citation|ce débat ne pouvait être qu'un pugilat entre les deux hommes}}</ref>. À la fin de son dernier JT le 31 juillet 1994, il glisse un tacle subtil à sa hiérarchie en annonçant le film ''[[Van Gogh (film, 1991)|Van Gogh]]'' que la chaîne doit diffuser le soir même, dont « la passion et le regard sur le monde ont survécu à l'aveuglement et parfois la malveillance à son égard »<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=F2 Le Journal 20H : émission du 31 juillet 1994 {{!}} INA |url=https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cab94075540/f2-le-journal-20h-emission-du-31-juillet-1994 |consulté le=2022-02-10}}</ref>.
-Le 12 septembre 1994, Jean-Pierre Elkabbach interviewe, à [[Palais de l'Elysée|l'Élysée]], le [[Président de la République française|président
-de la République]] François Mitterrand le 12 septembre 1994{{à développer}}. À la suite de cet entretien diffusé en [[première partie de soirée]] sur France 2, et d'une durée d'1 heure et 25 minutes, a lieu le premier numéro du [[talk-show]] ''[[Ça se discute]]'' de Jean-Luc Delarue.
-En 1996, Jean-Pierre Elkabbach est contraint de partir de la présidence de France Télévision, à la suite du scandale des contrats faits aux animateurs-producteurs, notamment Jean-Luc Delarue, [[Nagui]] et Arthur. Un rapport des dépenses de la télévision française révèle pour la première fois les montants de ces contrats (qui n'étaient alors jamais divulgués) et des avances versées aux-dits animateurs-producteurs. En effet, le coût des émissions produites et des avances versées était en décalage avec le coût apparent à l'écran. La polémique enfle, notamment à cause des ''[[Les Guignols de l'info|Guignols]]'' qui décrivent Elkabbach et les animateurs comme des « voleurs de patates ». Un expert est accrédité par le [[tribunal de commerce de Paris]] pour juger du coût réel des programmes, plus particulièrement ceux produits par [[Réservoir Prod]], la société de production de Jean-Luc Delarue qui se lancera alors dans une bataille juridique contre la chaîne de télévision. Jean-Pierre Elkabbach devra s'expliquer devant les employés de France Télévision, à l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]] et au [[Sénat (France)|Sénat]]. Le personnel de la chaîne, suspicieux du lien qui le lie aux animateurs, votera pour la première fois la défiance contre son président. Acculé, il démissionne de son poste le 31 mai et [[Xavier Gouyou-Beauchamps]] lui succède le 2 juin 1996.
 Par ailleurs, il est condamné en {{date-|avril 1996}} à une amende pour avoir tenu des propos manquant de mesure et d'objectivité, à la suite d'une plainte de [[Martine Aubry]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=«La preuve par l'image»: Martine Aubry relaxée.|url=https://www.liberation.fr/france-archive/1996/04/13/la-preuve-par-l-image-martine-aubry-relaxee_168870|site=Libération.fr|date=1996-04-13|consulté le=2019-04-28}}.</ref>.
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 [[File:Jean-Pierre Elkabbach - Europe 1.jpg|thumb|Jean-Pierre Elkabbach lors de la matinale d'[[Europe 1]] à la [[Paris-Gare-de-Lyon|gare de Lyon]] (Paris), le {{Date-|21 mars 2014}}.]]
-Il revient alors à Europe 1 pour animer l'émission ''L'invité du matin'' à {{heure|8|20}} et le ''Club de la presse'' jusqu'en juillet [[2000]]. Nommé conseiller spécial pour la stratégie des médias du groupe en 1990 par [[Jean-Luc Lagardère]], il devient en {{Date||avril|2005}} directeur général de l'antenne d’Europe 1 et administrateur de [[Lagardère Active Broadcast]], tout en conservant son émission matinale. En 2005, il est nommé président d'[[Europe 1]] par [[Arnaud Lagardère]], président de [[Lagardère Media]]. Il est contesté au sein de sa rédaction, d'abord en {{date-|février 2006}}, pour avoir demandé conseil à [[Nicolas Sarkozy]] avant de choisir un journaliste politique suivant le [[Ministère de l'Intérieur (France)|ministre de l'Intérieur]]<ref>{{Lien web|url=https://www.humanite.fr/node/102429|titre=Europe 1 prête pour 2007|site=[[L'Humanité]]|date=10 mars 2006}}.</ref>, puis, durant la [[Élection présidentielle française de 2007|campagne présidentielle de 2007]], où il est accusé d'être partial en faveur du candidat de l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]]. Après l'annonce erronée de la mort de [[Pascal Sevran]], dans le journal de 19 heures d'[[Europe 1]] du {{date|21|avril|2008}}, qu'il considère d'abord comme « une erreur collective », il doit confirmer qu'il est l'auteur de l'information, et qu'il s'agit là d'une faute individuelle<ref>{{Lien web|url=http://www.liberation.fr/medias/2008/04/22/comment-elkabbach-a-tue-pascal-sevran_18084|titre=Comment Elkabbach a tué Pascal Sevran|site=[[Libération (journal)|Libération]]|date=22 avril 2008}}.</ref>. En {{date-|mai 2008}}, il doit s'expliquer devant le [[Conseil supérieur de l'audiovisuel (France)|Conseil supérieur de l'audiovisuel]], qui adresse une [[mise en demeure]] à la station<ref>{{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/medias/2008/05/06/04002-20080506ARTFIG00491-affaire-sevran-europe-ecope-d-un-carton-jaune.php|titre=Affaire Sevran : Europe1 écope d'un carton jaune|site=[[Le Figaro]]|date=6 mai 2008}}.</ref>. Un mois plus tard, début {{date-|juin 2008}}, il est remplacé à la présidence d'Europe 1 par [[Alexandre Bompard]], qui dirigeait jusqu'alors le pôle sport de [[Canal+]]. Tout en restant à l'antenne pour son [[Europe 1 Matin|entretien matinal]], Jean-Pierre Elkabbach est nommé à la tête de [[Lagardère News]], une structure rassemblant les médias d'information du [[groupe Lagardère]].
+Il revient alors à Europe 1 pour animer l'émission ''L'invité du matin'' à {{heure|8|20}} et le ''Club de la presse'' jusqu'en juillet [[2000]]. Nommé conseiller spécial pour la stratégie des médias du groupe en 1990 par [[Jean-Luc Lagardère]], il devient en {{Date||avril|2005}} directeur général de l'antenne d’Europe 1 et administrateur de [[Lagardère Active Broadcast]], tout en conservant son émission matinale. En 2005, il est nommé président d'[[Europe 1]] par [[Arnaud Lagardère]], président de [[Lagardère Media]]. Il est contesté au sein de sa rédaction, d'abord en {{date-|février 2006}}, pour avoir demandé conseil à [[Nicolas Sarkozy]] avant de choisir un journaliste politique suivant le [[Ministère de l'Intérieur (France)|ministre de l'Intérieur]]<ref>{{Lien web|url=https://www.humanite.fr/node/102429|titre=Europe 1 prête pour 2007|site=[[L'Humanité]]|date=10 mars 2006}}.</ref>, puis, durant la [[Élection présidentielle française de 2007|campagne présidentielle de 2007]], où il est accusé d'être partial en faveur du candidat de l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]]. Après l'annonce erronée de la mort de [[Pascal Sevran]], dans le journal de 19 heures d'[[Europe 1]] du {{date|21|avril|2008}}, qu'il considère d'abord comme « une erreur collective », il doit confirmer qu'il est l'auteur de l'information, et qu'il s'agit là d'une faute individuelle<ref>{{Lien web|url=http://www.liberation.fr/medias/2008/04/22/comment-elkabbach-a-tue-pascal-sevran_18084|titre=Comment Elkabbach a tué Pascal Sevran|site=[[Libération (journal)|Libération]]|date=22 avril 2008}}.</ref>. En {{date-|mai 2008}}, il doit s'expliquer devant le [[Conseil supérieur de l'audiovisuel (France)|Conseil supérieur de l'audiovisuel]], qui adresse une [[mise en demeure]] à la station<ref>{{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/medias/2008/05/06/04002-20080506ARTFIG00491-affaire-sevran-europe-ecope-d-un-carton-jaune.php|titre=Affaire Sevran : Europe1 écope d'un carton jaune|site=[[Le Figaro]]|date=6 mai 2008}}.</ref>. Un mois plus tard, début {{date-|juin 2008}}, il est remplacé à la présidence d'Europe 1 par [[Alexandre Bompard]]<ref name="Le Monde"/>, qui dirigeait jusqu'alors le pôle sport de [[Canal+]]. Tout en restant à l'antenne pour son [[Europe 1 Matin|entretien matinal]], Jean-Pierre Elkabbach est nommé à la tête de [[Lagardère News]], une structure rassemblant les médias d'information du [[groupe Lagardère]].
 À partir de {{date-|décembre 1999}}, parallèlement à ses activités sur [[Europe 1]] et pendant trois mandats, il préside la chaîne parlementaire [[Public Sénat]], où il anime l'émission littéraire ''Bibliothèque Médicis''<ref>{{Lien web|auteur=Julien Lalande|url=http://www.ozap.com/actu/gilles-leclerc-nouveau-pdg-public-senat/273498|titre=Gilles Leclerc nouveau PDG de Public Sénat|site=[[Ozap.com]]|date=29 avril 2009}}.</ref>. En {{date-|avril 2009}}, [[Gilles Leclerc (journaliste)|Gilles Leclerc]] lui succède à la présidence de la chaîne mais Jean-Pierre Elkabbach poursuit toutefois son émission littéraire ''Bibliothèque Médicis''<ref>{{Lien web|url=http://www.telesatellite.com/actu/tp.asp?tp=35688|titre=La chaîne Public Sénat proposera à la rentrée une grille « plus dynamique » avec moins d'émissions|site=telesatellite.com|date=8 juillet 2009}}.</ref> jusqu'à l'arrêt de l'émission en janvier 2018. En {{date-|avril 2012}}, il fait partie du jury de l'émission ''[[Qui veut devenir président ?]]'' sur [[France 4]]<ref>{{Lien web|auteur=Kevin Boucher|url=http://www.ozap.com/actu/video-qui-veut-devenir-president-sur-france-4-a-la-recherche-des-futurs-talents-de-la-politique/440203|titre=« Qui veut devenir président ? » sur France 4, à la recherche des futurs talents de la politique|site=[[PureMédias]]|date=3 avril 2012}}.</ref>.
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 === Prises de position ===
 {{À compléter}}
-En 2005, Jean-Pierre Elkabbach se déclare en faveur du {{citation|Oui}} au [[Référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe|référendum sur le traité établissant une constitution pour l'Union européenne]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Olivier Cyran, Mehdi Ba|titre=Almanach critique des médias|passage=20|éditeur=Édition des Arènes|date=2005}}.</ref>.
+En 2005, Jean-Pierre Elkabbach se déclare en faveur du {{citation|Oui}} au [[Référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe|référendum sur le traité établissant une constitution pour l'Union européenne]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Olivier Cyran|auteur2=Mehdi Ba|titre=Almanach critique des médias|éditeur=Édition des Arènes|année=2005|passage=20|isbn=}}.</ref>.
 === Dans la fiction ===
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 === Vie privée ===
-Marié le {{date-|31 mai 1974}} à [[Nicole Avril]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Francois |nom=Ouisse |titre=5 infos sur… Jean-Pierre Elkabbach (Primaire, le débat décisif, France 2) |url=https://www.programme.tv/news/actu/170425-5-infos-sur-jean-pierre-elkabbach-primaire-le-debat-decisif-france-2/ |site=Télé 2 semaines |date=2016-11-17 |consulté le=2023-10-05}}</ref>; Jean-Pierre Elkabbach est aussi le père de l'actrice [[Emmanuelle Bach]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Par Bruno Courtois Le 12 mai 2000 |nom=à 00h00 |titre=La fille d'Elkabbach est inspecteur dans « PJ » |url=https://www.leparisien.fr/la-fille-d-elkabbach-est-inspecteur-dans-pj-12-05-2000-2001368794.php |site=leparisien.fr |date=2000-05-11 |consulté le=2023-10-05}}</ref>, de son vrai nom Elkabbach, issue d'une relation avec Holda Trinkle — dite Holda Fonteyn — en 1968.
+Marié le {{date-|31 mai 1974}} à [[Nicole Avril]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Francois |nom=Ouisse |titre=5 infos sur… Jean-Pierre Elkabbach (Primaire, le débat décisif, France 2) |url=https://www.programme.tv/news/actu/170425-5-infos-sur-jean-pierre-elkabbach-primaire-le-debat-decisif-france-2/ |site=Télé 2 semaines |date=2016-11-17 |consulté le=2023-10-05}}</ref>, Jean-Pierre Elkabbach est aussi le père de l'actrice [[Emmanuelle Bach]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Par Bruno Courtois Le 12 mai 2000 |nom=à 00h00 |titre=La fille d'Elkabbach est inspecteur dans « PJ » |url=https://www.leparisien.fr/la-fille-d-elkabbach-est-inspecteur-dans-pj-12-05-2000-2001368794.php |site=leparisien.fr |date=2000-05-11 |consulté le=2023-10-05}}</ref>, de son vrai nom Elkabbach, issue d'une relation avec Holda Trinkle — dite Holda Fonteyn — en 1968.
 === Mort ===
+[[Fichier:Jean-Pierre Elkabbach tombe.jpg|thumb|redresse|Tombe de Jean-Pierre Elkabbach au [[cimetière du Montparnasse]] (division 18).]]
-En 2019, Jean-Pierre Elkabbach subit une très lourde [[opération chirurgicale]] visant à lui retirer un [[sarcome]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Sarcome et soins intensifs : le journaliste Jean-Pierre Elkabbach raconte le soutien sans faille de son épouse |url=https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/sarcome-et-soins-intensifs-le-journaliste-jean-pierre-elkabbach-raconte-le-soutien-sans-faille-de-son-epouse-947380 |site=santemagazine.fr |date=25 novembre 2022 |consulté le=4 octobre 2023}}.</ref> de grande taille, et il est de nouveau opéré pendant l'été 2023<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Mort de Jean-Pierre Elkabbach : cette grave maladie contre laquelle il s’est battu |url=https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/mort-de-jean-pierre-elkabbach-cette-grave-maladie-contre-laquelle-il-sest-battu_530283 |site=gala.fr |date=4 octobre 2023 |consulté le=4 octobre 2023}}</ref>. Le {{Date-|1|10|2023}}, Jean-Pierre Elkabbach est victime d'une chute accidentelle<ref>{{Lien web |auteur=Liane Lazaar |nom= |titre=Jean-Pierre Elkabbach mort à l'âge de 86 ans : les causes de son décès, deux graves événements survenus récemment |url=https://www.purepeople.com/article/jean-pierre-elkabbach-mort-a-l-age-de-86-ans-les-causes-de-son-deces-deux-graves-evenements-survenus-recemment_a514844/1 |site=www.purepeople.com |date=2023-10-04 |consulté le=}}</ref>, entraînant une aggravation de son état. Il meurt le surlendemain à l'âge de 86 ans<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Jean-Pierre Elkabbach est mort |url=https://www.parismatch.com/culture/medias/jean-pierre-elkabbach-est-mort-230122 |site=parismatch.com |date=2023-10-03 |consulté le=2023-10-03}}.</ref>.
+En 2019, Jean-Pierre Elkabbach subit une très lourde [[opération chirurgicale]] visant à lui retirer un [[sarcome]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Sarcome et soins intensifs : le journaliste Jean-Pierre Elkabbach raconte le soutien sans faille de son épouse |url=https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-sante/sarcome-et-soins-intensifs-le-journaliste-jean-pierre-elkabbach-raconte-le-soutien-sans-faille-de-son-epouse-947380 |site=santemagazine.fr |date=25 novembre 2022 |consulté le=4 octobre 2023}}.</ref> de grande taille, et il est de nouveau opéré pendant l'été 2023<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Mort de Jean-Pierre Elkabbach : cette grave maladie contre laquelle il s’est battu |url=https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/mort-de-jean-pierre-elkabbach-cette-grave-maladie-contre-laquelle-il-sest-battu_530283 |site=gala.fr |date=4 octobre 2023 |consulté le=4 octobre 2023}}</ref>. Le {{Date-|1|10|2023}}, Jean-Pierre Elkabbach est victime d'une chute accidentelle<ref>{{Lien web |auteur=Liane Lazaar |nom= |titre=Jean-Pierre Elkabbach mort à l'âge de 86 ans : les causes de son décès, deux graves événements survenus récemment |url=https://www.purepeople.com/article/jean-pierre-elkabbach-mort-a-l-age-de-86-ans-les-causes-de-son-deces-deux-graves-evenements-survenus-recemment_a514844/1 |site=www.purepeople.com |date=2023-10-04 |consulté le=}}</ref>, entraînant une aggravation de son état. Il meurt le surlendemain à l'âge de 86 ans<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Jean-Pierre Elkabbach est mort |url=https://www.parismatch.com/culture/medias/jean-pierre-elkabbach-est-mort-230122 |site=parismatch.com |date=2023-10-03 |consulté le=2023-10-03}}.</ref> dans le {{15e arrondissement de Paris}}<ref>[https://deces.matchid.io/id/Rq27-Mwo0sm4 État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970]</ref>.
-Ses obsèques, présidées par [[Haïm Korsia]], [[Grand-rabbin de France|grand rabbin de France]], ont lieu le {{Date-|6|octobre|2023}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom= |nom= |titre=Mort de Jean-Pierre Elkabbach : ses obsèques au cimetière du Montparnasse en dix photos |url=https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/mort-de-jean-pierre-elkabbach-ses-obseques-au-cimetiere-du-montparnasse-en-dix-photos-06-10-2023-667ADK73R5HGHMGC7L5NSJR2RM.php |accès url=libre |site=leparisien.fr |périodique=[[Le Parisien]] |date=2023-10-06 |consulté le=}}</ref> au [[cimetière du Montparnasse]] (division 13, caveau provisoire) à Paris, en présence de nombreuses personnalités.
+Ses obsèques, présidées par [[Haïm Korsia]], [[Grand-rabbin de France|grand rabbin de France]], ont lieu le {{Date-|6|octobre|2023}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom= |nom= |titre=Mort de Jean-Pierre Elkabbach : ses obsèques au cimetière du Montparnasse en dix photos |url=https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/mort-de-jean-pierre-elkabbach-ses-obseques-au-cimetiere-du-montparnasse-en-dix-photos-06-10-2023-667ADK73R5HGHMGC7L5NSJR2RM.php |accès url=libre |site=leparisien.fr |périodique=[[Le Parisien]] |date=2023-10-06 |consulté le=}}</ref> au [[cimetière du Montparnasse]] (division 18)<ref>[https://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article6765 Cimetières de France et d'ailleurs]</ref> à Paris, en présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles [[Michel Drucker]], [[Pascal Praud]], [[François Hollande]] ou encore [[Arnaud Montebourg]].
 == Critiques ==
 Jean-Pierre Elkabbach est accusé d'être trop proche du pouvoir, par exemple par l'émission satirique ''[[Les Guignols de l'info]]'' ou dans un essai intitulé ''Profession : Elkabbach'', par Vincent Quivy, paru en 2009<ref>{{Ouvrage | langue=fr | auteur1=Vincent Quivy | titre=Profession | sous-titre=Elkabbach | lieu=Paris | éditeur=éditions du Moment | année=2009 | mois=février | pages totales=219 | isbn=978-2-35417-039-4 | lccn=2009402837}}.</ref>{{,}}<ref>{{fr}} {{Lien web|auteur=F. Dumas|url=http://www.varmatin.com/ra/culture-loisirs/178843/toulon-un-toulonnais-s-attaque-a-elkabbach|titre=Toulon - Un Toulonnais s'attaque à Elkabbach|site=[[Var-Matin]]|date=22 mars 2009}}.</ref>. Dans cet ouvrage, la longévité du journaliste est présentée comme liée à sa familiarité avec les dirigeants et ses concessions pour s'attirer leurs grâces<ref>{{Lien web|url=http://www.politique.net/2009040804-profession-elkabbach-le-livre.htm|titre=Profession Elkabbach : une biographie à charge contre le journaliste politique|site=politique.net|date=8 avril 2009}}.</ref>.
 [[Fichier:Jean-Pierre Elkabbach.jpg|vignette|redresse|Jean-Pierre Elkabbach en 2022.]]
-D'après le journaliste [[Paul Amar]], Jean-Pierre Elkabbach aurait sollicité le soutien de [[Nicolas Sarkozy]], ministre du budget et de la communication et [[porte-parole du gouvernement]], pour une nomination comme président de [[France 2]] et [[France 3]] en échange d'un soutien à [[Édouard Balladur]] à l'[[Élection présidentielle française de 1995|élection présidentielle de 1995]]<ref>Confidence de Nicolas Sarkozy à Paul Amar, ''Blessures'', 2014.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.franceinfo.fr/emission/tout-et-son-contraire/2014-2015/paul-amar-elkabbach-propose-sarkozy-de-faire-elire-balladur-l-elysee-en-echange-de-la|titre=Paul Amar : « Elkabbach a proposé à Sarkozy de faire élire Balladur contre la direction de France Télévisions »|auteur=|date=11 septembre 2014|site=[[France Info]]}}.</ref>.
+D'après le journaliste [[Paul Amar]], Jean-Pierre Elkabbach aurait sollicité le soutien de [[Nicolas Sarkozy]], ministre du Budget et de la Communication et [[porte-parole du gouvernement]], pour une nomination comme président de [[France 2]] et [[France 3]] en échange d'un soutien à [[Édouard Balladur]] à l'[[Élection présidentielle française de 1995|élection présidentielle de 1995]]<ref>Confidence de Nicolas Sarkozy à Paul Amar, ''Blessures'', 2014.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.franceinfo.fr/emission/tout-et-son-contraire/2014-2015/paul-amar-elkabbach-propose-sarkozy-de-faire-elire-balladur-l-elysee-en-echange-de-la|titre=Paul Amar : « Elkabbach a proposé à Sarkozy de faire élire Balladur contre la direction de France Télévisions »|auteur=|date=11 septembre 2014|site=[[France Info]]}}.</ref>.
 Le chanteur [[Alex Beaupain]] cite « Elkabbach » et sa « mise au placard » après l'arrivée de [[François Mitterrand]] au pouvoir en 1981 dans sa chanson ''[[Au départ (chanson)|Au départ]]'' (album ''Pourquoi battait mon cœur'', 2011).
-L'absence supposée d'indépendance de Jean-Pierre Elkabbach est régulièrement pointée par des médias tels que le mensuel ''[[Le Monde diplomatique]]''<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=La faute professionnelle de M. Elkabbach |url=https://blog.mondediplo.net/2008-04-30-La-faute-professionnelle-de-M-Elkabbach |site=Le Monde diplomatique |date=2008-04-30 |consulté le=2023-10-05}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L'indépendance, une anomalie ? |url=https://www.monde-diplomatique.fr/2013/12/A/49917 |site=Le Monde diplomatique |date=2013-12-01 |consulté le=2023-10-05}}</ref>, l'hebdomadaire satirique ''[[Le Canard enchaîné]]'' ou encore le site de critique des médias [[Acrimed]]<ref>[http://www.acrimed.org/mot529.html Jean-Pierre Elkabbach sur Acrimed], [[Acrimed]].</ref> tandis que le magazine d'actualité ''[[Le Point]]'' le considère comme « proche de la droite »<ref>[http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/europe-1-jean-pierre-elkabbach-sauve-par-francois-hollande-14-05-2012-1461269_52.php « Europe 1 : Jean-Pierre Elkabbach sauvé par François Hollande »], ''Le Point'', 14 mai 2012</ref>.
+L'absence supposée d'indépendance de Jean-Pierre Elkabbach est régulièrement pointée par des médias tels que le mensuel ''[[Le Monde diplomatique]]''<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=La faute professionnelle de M. Elkabbach |url=https://blog.mondediplo.net/2008-04-30-La-faute-professionnelle-de-M-Elkabbach |site=Le Monde diplomatique |date=2008-04-30 |consulté le=2023-10-05}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L'indépendance, une anomalie ? |url=https://www.monde-diplomatique.fr/2013/12/A/49917 |site=Le Monde diplomatique |date=2013-12-01 |consulté le=2023-10-05}}</ref>, l'hebdomadaire satirique ''[[Le Canard enchaîné]]'' ou encore le site de critique des médias [[Acrimed]]<ref>[http://www.acrimed.org/mot529.html Jean-Pierre Elkabbach sur Acrimed], [[Acrimed]].</ref>, tandis que le magazine d'actualité ''[[Le Point]]'' le considère comme « proche de la droite »<ref>[http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/emmanuel-berretta/europe-1-jean-pierre-elkabbach-sauve-par-francois-hollande-14-05-2012-1461269_52.php « Europe 1 : Jean-Pierre Elkabbach sauvé par François Hollande »], ''Le Point'', 14 mai 2012</ref>.
 [[Ségolène Royal]] a dénoncé à plusieurs reprises les méthodes de Jean-Pierre Elkabbach ; allant jusqu'à refuser plusieurs fois, pendant la [[campagne présidentielle française de 2007]], d'être interrogée par ce dernier. Ils se reconcilient et le journaliste l'interviewe à nouveau en 2014<ref>{{Lien web | auteur =  | titre = Ségolène Royal / Jean Pierre Elkabbach : la réconciliation | jour =  | mois =  | année =  | url = http://www.jeanmarcmorandini.com/article-11459-segolene-royal-jean-pierre-elkabbach-la-reconciliation.html | site =  | en ligne le =  | consulté le = 19 septembre 2014}}.</ref>.
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 == Publications ==
 * {{Ouvrage | auteur1=Jean-Pierre Elkabbach | auteur2=[[Nicole Avril]] | titre=Taisez-vous Elkabbach ! | éditeur=[[Groupe Flammarion|éditions Flammarion]] | année=1982 | pages totales=348 | isbn=978-2-08-064421-3 | isbn10=2-08-064421-1 | lccn=82153307}}
-* {{Ouvrage | auteurs=Jean-Pierre Elkabbach avec [[Édouard Balladur]] | titre=Passion et longueur de temps : dialogues avec Jean-Pierre Elkabbach| lieu=Paris | éditeur=[[éditions Fayard]] | année=1989 | isbn=978-2-213-02330-4 | isbn10=2-213-02330-1}}
+* {{Ouvrage | auteurs=Jean-Pierre Elkabbach avec [[Édouard Balladur]] | titre=Passion et longueur de temps | sous-titre=dialogues avec Jean-Pierre Elkabbach | lieu=Paris | éditeur=[[éditions Fayard]] | année=1989 | isbn=978-2-213-02330-4 | isbn10=2-213-02330-1}}
-*{{Ouvrage | auteur1=Jean-Pierre Elkabbach | titre=29 mois et quelques jours | lieu=Paris | éditeur=[[éditions Grasset]] | année=1997 | pages totales=345 | isbn=978-2-246-54341-1 | isbn10=2-246-54341-X | lccn=97169395}}
+*{{Ouvrage | langue=fr | auteur1=Jean-Pierre Elkabbach | titre=29 mois et quelques jours | lieu=Paris | éditeur=[[éditions Grasset]] | année=1997 | pages totales=345 | isbn=978-2-246-54341-1 | isbn10=2-246-54341-X | lccn=97169395}}
-* {{Ouvrage | auteur1=Jean-Pierre Elkabbach | titre=Les Rives de la mémoire|champ libre=avec Martin Veber|éditeur=[[Éditions Bouquins|Bouquins]]|collection=Mémoires|année= 2022| pages totales=440|ISBN=978-2-38292-140-1}}
+* {{Ouvrage | auteur1=Jean-Pierre Elkabbach | champ libre=avec Martin Veber | titre=Les Rives de la mémoire | éditeur=[[Éditions Bouquins|Bouquins]] | collection=Mémoires | année=2022 | pages totales=440 | isbn=978-2-38292-140-1}}
 == Distinctions ==
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 [[Catégorie:Naissance en Algérie française]]
 [[Catégorie:Décès en octobre 2023]]
-[[Catégorie:Décès à Paris]]
+[[Catégorie:Décès dans le 15e arrondissement de Paris]]
 [[Catégorie:Décès à 86 ans]]
 [[Catégorie:Mort d'une maladie]]
 [[Catégorie:Mort causée par une chute accidentelle]]
-[[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière du Montparnasse (division 13)]]
+[[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière du Montparnasse (division 18)]]