« Cohabitation (politique) » : différence entre les versions
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La '''cohabitation''' désigne la coexistence institutionnelle entre un chef de l'État et un chef du gouvernement (issu de la majorité parlementaire) politiquement antagonistes. |
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En [[France]], la cohabitation est un phénomène institutionnel qui s'est présenté à trois reprises sous la [[Cinquième République (France)|{{Ve|République}}]]. Dans ce système politique où le [[président de la République]] a habituellement un rôle actif, compte tenu du caractère [[Monisme et dualisme dans le régime parlementaire|dualiste du régime parlementaire]], il y a cohabitation lorsque les deux têtes de l'[[Pouvoir exécutif|exécutif]], président et [[gouvernement]], appartiennent respectivement à des [[Partis et mouvements politiques français|groupes politiques]] opposés. |
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La cohabitation est envisagée en France, sous la [[Cinquième République (France)|Cinquième République]], dès les [[années 1970]]. Elle ne devient effective toutefois qu'après les [[élections législatives françaises de 1986]], lorsque [[Jacques Chirac]] est nommé [[Premier ministre français|Premier ministre]] et achève le [[Première présidence de François Mitterrand|premier septennat de François Mitterrand]]. Deux autres cohabitations suivront, l'une sous François Mitterrand, et l'autre durant la [[présidence de Jacques Chirac]]. |
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D'après le discours du {{Date|27|août|1958}} de [[Michel Debré]]<ref>{{fr}} [http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/cohabitation/debre.shtml ''Discours de Michel Debré devant le Conseil d'État (27 août 1958) (extraits)'']</ref>, le président de la République est la {{citation|clef de voûte}} du régime. Lorsqu'il a le soutien de la majorité parlementaire il joue un rôle primordial mais si celle-ci lui fait défaut alors son rôle est nettement plus effacé. |
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Dans le système [[Finlande|finlandais]], la constitution prévoit un exécutif à deux têtes, avec un [[Président de la République de Finlande|président]] fort, chargé d'un {{Citation|domaine réservé}} (sécurité nationale et relations internationales), au-dessus des partis (en général il démissionne du parti dont il est issu pendant son mandat) et un [[Premier ministre de Finlande|Premier ministre]], chef du gouvernement, chargé des affaires courantes. La révision constitutionnelle de 2000 a restreint les pouvoirs du président : désormais, il ne nomme plus le Premier ministre, celui-ci l'est par le [[Eduskunta|Parlement]]. De plus, les mandats parlementaires et le mandat présidentiel n'ont pas la même durée (respectivement quatre et six ans). La cohabitation survient donc très fréquemment, d'autant plus que les partis politiques finlandais sont nombreux à pouvoir prétendre faire partie d'une coalition. |
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La cohabitation est envisagée très tôt dans l'histoire de la {{Ve|République}}. En décembre 1972, à la veille des [[élections législatives françaises de 1973|élections législatives]] <references /> |
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L'[[Ukraine]] est également dotée d'un régime semi-présidentiel, avec un exécutif à deux têtes. En août 2006, le président [[Viktor Iouchtchenko]] s'est vu contraint de nommer Premier ministre son rival [[Viktor Ianoukovytch]], dont le parti était arrivé en tête des élections législatives. |
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==Notes et références== |
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== Voir aussi == |
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=== Articles connexes === |
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* [[Pouvoir exécutif]] |
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* [[Gouvernement]] |
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* [[Chef d'État]] |
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* [[Premier ministre]] |
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=== Lien externe === |
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* {{fr}} [http://www.ladocfrancaise.gouv.fr/dossier_actualite/cohabitation/index.shtml Dossier sur la cohabitation sur le site de la Documentation française] |
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{{Portail|politique française}} |
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{{Portail|politique française}}jn gouvernemental a fait de son mieux et il est en train d’être un pays qui n’est plus à son sujet et que le gouvernement a été très simple par le fait de savoir si les gens sont des citoyens qui sont les seuls qui ne veulent plus que les gens qui ne sont les gens de la région qui sont en vacances et qui sont en train d’être à Noël pour le faire en ce qui se fait en tant qu’élève et il y en aura pour les gens de Twitter et il faut faire un peu plus à son âge il y en aura pour le reste du Canada qui est un bon état qui est en tant qu’élève qui ne fait que son compte et que les autres ne se fait plus en France mais il y en a beaucoup qui ne se fait plus de la même manière. |
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[[Catégorie:Concept politique français]] |
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[[Catégorie:Cohabitation]] |
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Dernière version du 9 avril 2024 à 15:36
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La cohabitation désigne la coexistence institutionnelle entre un chef de l'État et un chef du gouvernement (issu de la majorité parlementaire) politiquement antagonistes.
Exemples[modifier | modifier le code]
France[modifier | modifier le code]
La cohabitation est envisagée en France, sous la Cinquième République, dès les années 1970. Elle ne devient effective toutefois qu'après les élections législatives françaises de 1986, lorsque Jacques Chirac est nommé Premier ministre et achève le premier septennat de François Mitterrand. Deux autres cohabitations suivront, l'une sous François Mitterrand, et l'autre durant la présidence de Jacques Chirac.
Finlande[modifier | modifier le code]
Dans le système finlandais, la constitution prévoit un exécutif à deux têtes, avec un président fort, chargé d'un « domaine réservé » (sécurité nationale et relations internationales), au-dessus des partis (en général il démissionne du parti dont il est issu pendant son mandat) et un Premier ministre, chef du gouvernement, chargé des affaires courantes. La révision constitutionnelle de 2000 a restreint les pouvoirs du président : désormais, il ne nomme plus le Premier ministre, celui-ci l'est par le Parlement. De plus, les mandats parlementaires et le mandat présidentiel n'ont pas la même durée (respectivement quatre et six ans). La cohabitation survient donc très fréquemment, d'autant plus que les partis politiques finlandais sont nombreux à pouvoir prétendre faire partie d'une coalition.
Ukraine[modifier | modifier le code]
L'Ukraine est également dotée d'un régime semi-présidentiel, avec un exécutif à deux têtes. En août 2006, le président Viktor Iouchtchenko s'est vu contraint de nommer Premier ministre son rival Viktor Ianoukovytch, dont le parti était arrivé en tête des élections législatives.
Notes et références[modifier | modifier le code]
