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{{3autres|le gouvernement sous la Cinquième République|les autres régimes|Constitutions françaises|le gouvernement actuel|Gouvernement Gabriel Attal|les différents gouvernements français|Liste des gouvernements de la France}}
{{Infobox Biographie2
{{Infobox Organisation2
| charte = Jaune
| image = Woippy - Haute Maison (3).JPG
| nom = Gouvernement de la République française
| légende = Woippy Haute - Maison
| upright logo = 1.1
| alt =
| type = -
| nom = Gouvernement de Woippy
| image = Gouvernement français.svg
| nom de naissance = Les Scraps
| logo = -
| légende = [[Charte graphique de la communication gouvernementale en France|Logotype du Gouvernement français]].
| nom dans la langue maternelle = La même qu'en haut
| surnom = Les Scrapers
| taille image = 280
| pseudonyme = La Dic[Censuré] de Laoune
| personne clé = -
| mouvement = Scraprien & Woippyen
| option-1 = Gouvernement actuel
| valeur-1 = [[Gouvernement Gabriel Attal|Attal]]
| organisation = Woippyenne
| portail de données = -
| parti politique = Partie National Unilatéral et non raciste de Woippy
| portail open data = -
| conflit = Sunny Gate, PHO 17, Les Bans de Laounne, Les IAB
| idéologie = Woippyenne
| effectif = -
}}
}}


Sous la [[Cinquième République (France)|Cinquième République]], le '''Gouvernement de la République française''' constitue la seconde tête d'un [[pouvoir exécutif]] [[Bicéphalisme en France|bicéphale]]. Organe collégial hiérarchisé, il détermine et conduit la [[Vie politique en France depuis 1958|politique de la France]]. Il dispose de l'administration et de la force armée.
Au cœur de la cité dynamique de Woippy s'épanouissait un gouvernement singulier, dirigé par le charismatique [[président Laoune]]. Sa vision progressiste et inclusive avait engendré une équipe variée de personnalités talentueuses, chacune apportant une perspective unique à l'administration de la ville.


Il se compose du [[Premier ministre français|Premier ministre]] et des autres membres du Gouvernement{{sfn|id=Favoreu_2021|texte=Favoreu {{et al.}} 2021|loc={{numéro|993}}}}.
À ses côtés, [[le vice-président Quentin]] était un modèle de pragmatisme, assurant une gestion efficace des affaires courantes. Sa capacité à trouver des solutions pratiques aux problèmes complexes était inestimable.


Les membres du [[Gouvernement]] sont nommés conjointement par le [[Président de la République française|président de la République]] et le [[Premier ministre français|Premier ministre]] et sont placés sous la conduite politique de ce dernier, qui traite les fonctions et les attributions constitutionnelles du gouvernement.
Le gouvernement avait néanmoins sa part d'ombre, avec la nomination d'[[Axel Crackose]] en tant que [[ministre de la justice]]. Malheureusement, ses tendances racistes suscitaient la controverse au sein du gouvernement et de la population. Malgré cette tache, le [[président Laoune]] maintenait son engagement envers la justice et l'égalité.


== Rôle ==
[[Malo]], en tant que ministre de la guerre, incarnait la détermination et le courage. Son expérience stratégique et son engagement envers la sécurité de la cité étaient incontestables.
Il revient au Gouvernement de « déterminer et conduire la politique de la Nation », suivant l'[[article 20 de la Constitution de la Cinquième République française|article 20 de la Constitution de 1958]].


Le Gouvernement dispose des prérogatives essentielles mais aussi des compétences extraordinaires. Il veille au bon fonctionnement et à la continuité des services publics, il dispose des prérogatives du déroulement de la procédure parlementaire, il peut recevoir les avis du [[Conseil économique, social et environnemental]] pour les projets de lois de [[réforme économique]].
Myeon, le secrétaire du gouvernement, travaillait dans l'ombre, garantissant la fluidité des opérations administratives. Son organisation méticuleuse et sa discrétion étaient cruciales pour maintenir la machine gouvernementale en marche.
[[Fichier:Schema pouvoirs Ve republique France-vec-final form-ok.svg|vignette|redresse=2.5|centre|Le Gouvernement parmi les institutions de la {{Ve}} République.]]
{{Clr}}


=== Préparation des lois ===
[[Cacahuète]], en qualité de ministre de l'intérieur, veillait à la stabilité et au bien-être des citoyens de Woippy. Sa proximité avec les préoccupations locales et sa nature bienveillante faisaient d'elle une figure rassurante pour la population.
[[Fichier:Examen du projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche au Sénat.jpg|vignette|La [[Ministre chargé de l'Enseignement supérieur (France)|ministre chargée de l'Enseignement supérieur]], [[Geneviève Fioraso]], présente le projet de [[loi relative à l'enseignement supérieur et à la recherche]] au [[Sénat (France)|Sénat]], le {{Date-|19 juin 2013}}.]]
{{Article détaillé|Processus législatif en France}}
Les lois sont discutées, modifiées et votées par le Parlement ([[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]] et [[Sénat (France)|Sénat]]). Toutefois, le Gouvernement peut proposer des textes (qui sont alors des « projets de lois ») et proposer des amendements au cours de la discussion. Certaines lois sont obligatoirement d’origine gouvernementale, comme les [[Loi de finances en France|lois de finances]]<ref group="C">[[Article 39 de la Constitution de la Cinquième République française|Article 39 de la Constitution]]</ref>.


=== Pouvoir réglementaire et direction de l'administration ===
[[Simon]], non seulement responsable de la communication gouvernementale, mais aussi un talentueux cuisinier, apportait une touche de créativité à l'équipe. Ses compétences en communication aidaient à maintenir une relation ouverte et transparente avec les citoyens.
L'article 20 de la Constitution prévoit que l'action du Gouvernement s'appuie sur deux forces d'exécution : la force armée (et non l'armée, prérogative réservée au président de la République) et l'[[Administrations publiques françaises|administration publique]], dont il oriente l'action dans le sens de sa politique.


{{Article détaillé|Domaine de la loi et domaine du règlement}}
[[Epingle]], en tant que chef des renseignements, jouait un rôle crucial dans la sécurité nationale. Son réseau d'informations et sa perspicacité garantissaient la protection de Woippy contre les menaces potentielles.
Le [[Premier ministre français|Premier ministre]] exerce le pouvoir réglementaire<ref group="C" name="C21">[[Article 21 de la Constitution de la Cinquième République française|Article 21 de la Constitution]]</ref> (c'est-à-dire les normes juridiques qui ne sont pas du domaine de la loi<ref group="C">[[Article 37 de la Constitution de la Cinquième République française|Article 37 de la Constitution]]</ref>) et signe les [[Décret en France|décrets]].


=== Relations avec le Parlement ===
[[Sunny Song]], ministre des affaires étrangères, excellait particulièrement dans les relations avec la Chine. Son expertise pointue et son sens diplomatique permettaient d'établir des liens solides avec les partenaires internationaux.
[[Fichier:Portrait Jean Castex.jpg|vignette|Jean Castex, Premier ministre, lors de la [[déclaration de politique générale]] le 15 juillet 2020 à l'Assemblée nationale.]]
Le Gouvernement est responsable devant le [[Parlement français|Parlement]]. En particulier, le Gouvernement peut engager sa responsabilité devant l’Assemblée nationale, et l’Assemblée nationale peut révoquer le Gouvernement avec une « motion de censure »<ref group="C">Article 49 de la Constitution</ref>.


Lors d’une intervention armée, le Gouvernement doit en informer le Parlement, et lui soumettre l’autorisation, pour un conflit durant plus de quatre mois<ref group="C">Article 35 de la Constitution</ref>.
[[Jegor]] gérait habilement le portefeuille des affaires maritimes en tant que ministre des bateaux. Sa passion pour la navigation se traduisait par des décisions éclairées concernant le développement maritime de la ville.


Le Premier ministre peut rajouter des jours supplémentaires de séance, ou réunir le Parlement en session extraordinaire<ref group="C">Articles 28 et 29 de la Constitution.</ref>.
[[Holtman]], le ministre révolutionnaire, était le défenseur intrépide des changements audacieux. Son rôle était de stimuler l'innovation et de favoriser les réformes nécessaires pour une Woippy meilleure et plus équitable.


== Organisation ==
Enfin, [[Ali]], en tant que ministre des finances, avait la lourde responsabilité de gérer les ressources économiques de la cité. Son expertise en matière de finances publiques était essentielle pour maintenir la stabilité économique et le développement continu de Woippy.
=== Conseil des ministres ===
{{Article détaillé|Conseil des ministres (France)}}
Le [[Président de la République française|président de la République]] préside le [[Conseil des ministres (France)|Conseil des ministres]]<ref group="C" name="C9">[[Article 9 de la Constitution de la Cinquième République française|Article 9 de la Constitution]].</ref>.


Certains actes sont obligatoirement signés en Conseil des ministres, comme les [[Ordonnance en droit constitutionnel français|ordonnances]], [[Décret en Conseil des ministres|certains décrets]], certaines nominations<ref group="C" name="C13">[[Article 13 de la Constitution de la Cinquième République française|Article 13 de la Constitution]].</ref>, la déclaration de l'[[État de siège (France)|état de siège]]<ref group="C">[[Article 36 de la Constitution de la Cinquième République française|Article 36 de la Constitution]].</ref> ou de l'[[État d'urgence en France|état d’urgence]]<ref>{{Légifrance|url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006068145|texte=Loi {{numéro|55-385}} du 3 avril 1955 relative à l’état d'urgence}}.</ref>.
Ensemble, cette équipe hétéroclite formait le gouvernement de Laoune à [[Woippy]]. Malgré les différences et les défis, ils travaillaient main dans la main pour poursuivre la vision de progrès, d'inclusion et de prospérité pour tous les citoyens de la ville.

Le [[Conseil de Défense et de Sécurité nationale]] et le [[Conseil de défense écologique]] sont des formations restreintes du Conseil des ministres.

=== Autres conseils ou comités ===
D’autres conseils réunissant des membres du Gouvernement existent en parallèle du Conseil des ministres. Depuis les années 1960, les réunions restreintes sont appelées « conseils » lorsqu’elles sont présidées par le président de la République et « comités » lorsqu’elles sont présidées par le Premier ministre, sauf le Conseil de cabinet<ref name="Dulong 1974">Dulong 1974, {{p.}}138</ref>.

==== Le Conseil de cabinet ====
Le Premier ministre peut présider lui-même une réunion de l’ensemble des membres du Gouvernement, appelée un Conseil de cabinet et tenue à l’[[hôtel Matignon]], sa résidence officielle.

Les réunions de ce genre étaient fréquentes pendant les [[Troisième République française|Troisième]] et [[Quatrième République (France)|Quatrième République]]s, et encore pendant le gouvernement de [[Michel Debré]], qui en présida douze entre 1959 et 1962. Toutefois, Charles de Gaulle, qui n’acceptait pas que le Gouvernement pût agir autrement que sous sa direction, ordonna qu’elles restassent exceptionnelles, et cette restriction devint coutumière sous la [[Cinquième République (France)|Cinquième République]] ; [[Georges Pompidou]], lorsqu’il était Premier ministre, devait inviter les ministres à déjeuner lorsqu’il voulait les rencontrer tous hors la présence du président de la République<ref>Dulong 1974, {{p.}}142</ref>. De Gaulle lui-même avait pourtant convoqué de nombreux Conseils de cabinet pendant son ministère de transition en 1958, au point que le président [[René Coty]] présidait des Conseils des ministres formels d’à peine trente minutes.

La convocation d’un Conseil de cabinet révèle généralement une crise ou au moins une tension entre le Gouvernement et le président de la République. Les Conseils de cabinet, bien que n’étant pas toujours officiellement présentés comme tels, ont été fréquents pendant les [[cohabitation (politique)|cohabitations]], les Premiers ministres considérant que certaines décisions devaient être prises par eux-mêmes avant d’être formellement acceptées par le président en Conseil des ministres. Ils sont également réapparus avant l’[[Élection présidentielle française de 1969|élection présidentielle de 1969]], lorsque le centriste [[Alain Poher]] exerçait l’intérim de la présidence de la République ; quatre Conseils de cabinet furent convoqués par le Premier ministre [[Maurice Couve de Murville]], [[Gaullisme|gaulliste]] comme la plupart des ministres.

==== Les comités interministériels ====
Les comités interministériels réunissent plusieurs membres du Gouvernement.

Les comités interministériels ont été créés pendant la [[Première Guerre mondiale]], alors que l’autorité du chef de gouvernement était temporairement renforcée<ref name="Guislin 1995">Jean-Marc Guislin, « Président du Conseil ({{IIIe}} et {{IVe|République}} », dans [[Jean-François Sirinelli]] (direction), ''Dictionnaire de la vie politique française au {{s-|XX|e}}'', [[Presses universitaires de France]], Paris, 1995 {{ISBN|2-13-046-784-9}}, {{p.}}843–847</ref>.

Certains de ces comités ont été créés par un acte réglementaire sur des sujets transverses, et siègent régulièrement :
* comité interministériel de l’aide aux victimes<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=PRMX1703065D|texte=Décret {{numéro|2017-143}} du 8 février 2017 portant création du comité interministériel de l'aide aux victimes}}</ref> ;
* [[comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire]]<ref>[http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000306952 Décret {{n°}}60-1219 du 19 novembre 1960 portant création d'un comité interministériel permanent pour les problèmes d'action régionale et d'aménagement du territoire], [http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000370434 Décret {{n°}}95-414 du 19 avril 1995 relatif au comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire et pris pour l'application de l'article 33 de la loi {{n°}}95-115 du 4 février 1995 d'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire], {{Légifrance|base=JORF|numéro=INTR0500290D |texte=Décret {{n°}}2005-1270 du 12 octobre 2005 relatif à la création du comité interministériel d'aménagement et de compétitivité des territoires}}</ref> ;
* [[Comité interministériel de la coopération internationale et du développement]]<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=PRMX9700168D|texte=Décret {{numéro|98-66}} du 4 février 1998 portant création du comité interministériel de la coopération internationale et du développement}}</ref> ;
* [[comité interministériel pour le développement durable]]<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=DEVX0300013D|texte=Décret {{numéro|2003-145}} du 21 février 2003 portant création du comité interministériel pour le développement durable}}</ref> ;
* comité interministériel sur l’Europe<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=PRMX0508766D |titre=Décret {{numéro|2005-1283}} du 17 octobre 2005 relatif au comité interministériel sur l’Europe et au secrétariat général des affaires européennes}}</ref> ;
* comité interministériel du handicap<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=MTSX0925591D|texte=Décret {{numéro|2009-1367}} du 6 novembre 2009 portant création du comité interministériel du handicap}}</ref> ;
* comité interministériel de la jeunesse<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000028453365 Décret {{n°}}82-367 du 30 avril 1982 portant création d'un comité interministériel de la jeunesse]</ref> ;
* [[comité interministériel de lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine envers les personnes lesbiennes, gays, bi et trans]]<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=PRMX0300202D|texte=Décret {{numéro|2003-1164}} du 8 décembre 2003 portant création du comité interministériel de lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine envers les personnes lesbiennes, gays, bi et trans}}</ref> ;
* [[comité interministériel de la mer]]<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=PRMX9501160D|texte=Décret {{numéro|2006-52}} du 22 novembre 1995 relatif au comité interministériel de la mer et au secrétariat général de la mer }}</ref> ;
* [[comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation]]<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro= INTX0609024D |texte=Décret {{numéro|2006-52}} du 17 janvier 2006 instituant un comité interministériel de prévention de la délinquance}} et {{Légifrance|base=JORF|numéro= INTX1611706D|texte=décret {{numéro|2016-553}} du 6 mai 2016 portant modifications de dispositions relatives à la prévention de la délinquance}}</ref>
* [[comité interministériel du renseignement]] entre 1959 et 2010 ;
* comité interministériel des réseaux internationaux de l'Etat<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=MAEX0903130D|texte=Décret {{numéro|2009-177}} du 16 février 2009 portant création du comité interministériel des réseaux internationaux de l'Etat}}</ref> ;
* comité interministériel de la transformation publique<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=PRMX1732390D|texte=Décret {{numéro|2017-1586}} du 20 novembre 2017 relatif au comité interministériel de la transformation publique et au délégué interministériel à la transformation publique}}</ref> ;
* [[comité interministériel de la sécurité routière]]<ref>[https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000700258 Décret {{n°}}75-360 du 15 mai 1975 relatif au comité interministériel de la sécurité routière]</ref> ;
* [[comité interministériel des villes]]<ref>Article 6 du {{légifrance|base=JORF|numéro=EQUX8800138D |texte=décret {{numéro|88-1015}} du 28 octobre 1988 portant création d'un conseil national et d'un comité interministériel des villes et du développement social urbain et d'une délégation interministérielle à la ville et au développement social urbain}}, article 5 du {{légifrance|base=JORF|numéro=MTSX0906170D|texte=décret {{numéro|2009-539}} du 14 mai 2009 relatif aux instances en charge de la politique de la ville}}, article 5 du {{légifrance|base=JORF|numéro=VJSV1431033D|texte=décret {{numéro|2015-77}} du 27 janvier 2015 relatif aux instances en charge de la politique de la ville}}.</ref>.

== Nomination et démission du Gouvernement ==
Le [[président de la République française|président de la République]] nomme le [[Premier ministre français|Premier ministre]]. Sur la proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions<ref group="C" name="art8">[[Article 8 de la Constitution de la Cinquième République française|Article 8 de la Constitution]]</ref>. Les ministres sont désignés en fonction des [[Administration publique|administrations]] qu'ils sont amenés à diriger, les [[ministères français|ministères]], leur regroupement et leur nom pouvant varier d'un gouvernement à un autre. Leur nombre est variable en fonction des gouvernements et des besoins (exemple : [[ministère du Temps libre]]) et des [[ministère (gouvernement)|ministères]] créés. Toutefois, seul le ministre de la Justice (Garde des Sceaux) est prévu par la Constitution française comme vice-président du [[Conseil supérieur de la magistrature (France)|Conseil supérieur de la magistrature]] (CSM).

Selon la Constitution, le président de la République met fin aux fonctions du Premier ministre sur la présentation par celui-ci de la démission de son gouvernement<ref group="C" name="art8"/>. Un seul cas de démission est obligatoire : [[Article 49 de la Constitution de la Cinquième République française|celui où l'Assemblée nationale adopte une motion de censure ou lorsqu'elle désapprouve le programme ou une déclaration de politique générale du Gouvernement]]<ref group="C">Article 50 de la Constitution</ref>.

Habituellement, le Gouvernement démissionne après une élection présidentielle et des élections législatives. Après une démission, il est possible d’opérer un large remaniement ministériel sans pour autant changer de Premier ministre<ref name=AN/>.

La [[Constitution française du 4 octobre 1958|Constitution du {{date-|4 octobre 1958}}]] ne comporte pas de disposition analogue à celle qui figurait, sous le [[Directoire]], à l'[[s:Constitution du 22 août 1795#Article 150|{{nobr|article 150}}]] de la [[Constitution du 5 fructidor an III|Constitution du {{date républicaine-|5 fructidor an III|conversion*}}]] puis, sous la [[Deuxième République (France)|{{IIe|République}}]], à l'[[s:Constitution du 4 novembre 1848#Article 66|{{nobr|article 66}}]] de la [[Constitution française du 4 novembre 1848|Constitution du {{date-|4 novembre 1848}}]], articles qui renvoyaient à la loi la fixation tant du nombre des ministres que de leurs attributions respectives{{sfn|Granger|2013|loc=introduction, {{§|2}}|p=336}}. De plus, après la [[Libération de la France|Libération]], la [[Assemblée constituante de 1945|{{Ire|Assemblée}} nationale constituante]] de la [[Quatrième République (France)|{{IVe|République}}]] abroga, par l'{{nobr|article 2}} de la loi {{numéro|45-01}} du {{date-|24 novembre 1945}}, l'{{nobr|article 8}} de la loi du {{date-|20 juin 1920}} par lequel le Parlement de la [[Troisième République (France)|{{IIIe|République}}]] s'était réservé tant {{citation|la création des ministères [...] ou sous-secrétariats d'État}} que {{citation|les transferts d’attributions d'un département ministériel à un autre}}{{sfn|Granger|2013|loc=introduction, {{§|2}}|p=336}}. Il en résulte que {{citation|la répartition des attributions entre les membres du Gouvernement relève du pouvoir réglementaire}}{{sfn|Granger|2013|loc=introduction, {{§|4}}|p=336}}{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Conseil constitutionnel |lien auteur=Conseil constitutionnel (France)|description=décision {{numéro|69-56 L}} du {{date-|9 juillet 1969}} |url=https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/1969/6956l.htm |id=CC_1969_07_09 }} ([[Identifiant européen de la jurisprudence|ECLI]]:FR:CC:1969:69.56.L) [« Nature juridique de certaines dispositions de l'{{nobr|article {{1er}}}} de la loi {{numéro|61-1382}} du {{date-|19 décembre 1961}} instituant un centre d'études spéciales ([[Centre national d'études spatiales|CNES]]) et de l'article {{1er}} de la loi {{numéro|67-7}} du {{date-|3 janvier 1967}} portant création d'organismes de recherche ([[Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer|CNEXO]], [[Agence nationale de valorisation de la recherche|ANVAR]] et [[Institut national de recherche en informatique et en automatique|IRIA]]) : réglementaire »].</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |description=Loi {{numéro|45-01}} du {{date-|24 novembre 1945}} relative aux attributions des ministres du Gouvernement provisoire de la République et à l'organisation des ministères |url=https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000313935 }}, dans {{ouvrage |langue=fr |titre=[[Journal officiel de la République française|Journal officiel ''de la République française'']] |volume={{70e|{{abréviation discrète|an.|année}}}}, {{numéro|278}} |jour=25 |mois={{date-|novembre|compact=oui}} |année=1945 |consulté le=21 décembre 2018 |passage=7826, {{col.|1}} <small>({{lien web |langue=fr |description=version initiale |url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2033747z/f2}})</small>}}.</ref>. En vertu du décret {{numéro|59-178}} du {{date-|22 janvier 1959}}, les attributions des ministres sont fixées par décrets délibérés en Conseil des ministres, après avis du Conseil d'État{{sfn|Granger|2013|loc=introduction}}{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |description=Décret {{numéro|59-178}} du {{date-|22 janvier 1959}} relatif aux attributions des ministres |url=https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000856038 }}, dans {{ouvrage |langue=fr |titre=[[Journal officiel de la République française|Journal officiel ''de la République française'']] |volume={{91e|{{abréviation discrète|an.|année}}}}, {{numéro|19}} |jour=23 |mois={{date-|janvier|compact=oui}} |année=1959 |consulté le=21 décembre 2018 |passage=1171, {{col.|1}} <small>({{lien web |langue=fr |description=version initiale |url=https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000856038}})</small>}}</ref>.

== Membres du Gouvernement ==
=== Composition ===
{{Article connexe|Ministère français}}

{| class="wikitable sortable center"
|+ Composition des Gouvernements (à sa nomination initiale)
!Présidence
!Gouvernement
!Ministres hors le Premier (dont ministres d’État)
!Autres (dont ministres auprès d'un ministre, ministres délégués, secrétaires d’État, hauts commissaires)
!Total
!Parité (% femmes)
|-
! rowspan="3" |[[Présidence de Nicolas Sarkozy|Nicolas Sarkozy]]
![[Gouvernement François Fillon (1)|François Fillon (1)]]<ref name="GouvFillon1">,{{Légifrance|base=JORF|numéro=HRUX0710387D|texte=Décret du 18 mai 2007 relatif à la composition du Gouvernement}}</ref>
|15 (1)
|5 (0+0+4+1)
|21
| 33 % <!--7-->
|-
![[Gouvernement François Fillon (2)|François Fillon (2)]]<ref name="GouvFillon2">{{Légifrance|base=JORF|numéro=HRUX0710497D|texte=Décret du 19 juin 2007 relatif à la composition du Gouvernement}}</ref>
|15 (1)
|16 (0+0+15+1)
|32
| 34 % <!--11-->
|-
![[Gouvernement François Fillon (3)|François Fillon (3)]]<ref name="GouvFillon3">{{Légifrance|base=JORF|numéro=HRUX1029023D|texte=Décret du 14 novembre 2010 relatif à la composition du Gouvernement}}</ref>
|15 (2)
|15 (7+0+8+0)
| 31
| 35 % <!--11-->
|-
! rowspan="5" |[[Présidence de François Hollande|François Hollande]]
![[Gouvernement Jean-Marc Ayrault (1)|Jean-Marc Ayrault (1)]]<ref name="GouvAyrault1">{{Légifrance|base=JORF|numéro=HRUX1201132D|texte=Décret du 16 mai 2012 relatif à la composition du Gouvernement}}</ref>
|18 (0)
|16 (0+16+0+0)
|35
| 48 % <!--17-->
|-
![[Gouvernement Jean-Marc Ayrault (2)|Jean-Marc Ayrault (2)]]<ref name="GouvAyrault2">{{Légifrance|base=JORF|numéro=HRUX1226941D|texte=Décret du 21 juin 2012 relatif à la composition du Gouvernement}}</ref>
|20 (0)
|18 (0+18+0+0)
|39
| 46 % <!--18-->
|-
![[Gouvernement Manuel Valls (1)|Manuel Valls (1)]]<ref name="GouvValls1">Décrets du {{Légifrance|base=JORF|numéro=HRUX1407971D|texte=2 avril 2014}} et du {{Légifrance|base=JORF|numéro=HRUX1408466D|texte=9 avril 2014}} relatifs à la composition du Gouvernement</ref>
|16 (0)
|14 (0+0+14+0)
|31
|48 % <!--15-->
|-
![[Gouvernement Manuel Valls (2)|Manuel Valls (2)]]<ref name="GouvValls2">{{Légifrance|base=JORF|numéro=HRUX1420442D|texte=Décret du 26 août 2014 relatif à la composition du Gouvernement}}</ref>
|16 (0)
|17 (0+0+17+0)
|34
|47 % <!--16-->
|-
![[Gouvernement Bernard Cazeneuve|Bernard Cazeneuve]]<ref name="GouvCazeneuve">{{Légifrance|base=JORF|numéro=HRUX1635927D|texte=Décret du 6 décembre 2016 relatif à la composition du Gouvernement}}</ref>
|17 (0)
|20 (0+0+20+0)
|38
|47 % <!--18-->
|-)
! rowspan="3" |[[Première présidence d'Emmanuel Macron|Emmanuel Macron (1)]]
![[Gouvernement Édouard Philippe (1)|Édouard Philippe (1)]]<ref name="GouvPhilippe1">{{Légifrance|base=JORF|numéro=HRUX1714716D|texte=Décret du 17 mai 2017 relatif à la composition du Gouvernement}}</ref>
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![[Gouvernement Édouard Philippe (2)|Édouard Philippe (2)]]<ref name="GouvPhilippe2">{{Légifrance|base=JORF|numéro=HRUX1718368D|texte=Décret du 21 juin 2017 relatif à la composition du Gouvernement}}</ref>
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! [[Gouvernement Jean Castex|Jean Castex]]<ref name="GouvCastex">Décrets {{Légifrance|base=JORF|numéro=HRUX2017354D|texte=du 6 juillet 2020}} et {{Légifrance|base=JORF|numéro=HRUX2019819D|texte=du 26 juillet 2020}} relatifs à la composition du Gouvernement</ref>
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![[Gouvernement Élisabeth Borne|Élisabeth Borne]]<ref name="GouvBorne">{{Légifrance|base=JORF|numéro=HRUX2213743D|texte=Décret du 20 mai 2022 relatif à la composition du Gouvernement}}</ref>
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![[Gouvernement Gabriel Attal|Gabriel Attal]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=La nomination du gouvernement de Gabriel Attal |url=https://www.gouvernement.fr/actualite/la-nomination-du-gouvernement-de-gabriel-attal |site=gouvernement.fr |consulté le=2024-01-12}}</ref>
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|}

==== Premier ministre ====
{{Article détaillé|Premier ministre français|Liste des chefs du gouvernement français}}

Le Premier ministre dirige l'action du Gouvernement. Il est responsable de la [[Défense nationale (France)|défense nationale]]. Il assure l'exécution des lois. Sous réserve des dispositions de l'[[Article 13 de la Constitution de la Cinquième République française|article 13]], il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires<ref group="C" name="C21"/>.

Il supplée, le cas échéant, le président de la République dans la présidence des conseils et comités supérieurs de la Défense nationale<ref group="C" name="C21"/>.

Il peut, à titre exceptionnel, le suppléer pour la présidence d'un [[Conseil des ministres (France)|conseil des ministres]] en vertu d'une délégation expresse et pour un ordre du jour déterminé<ref group="C" name="C21"/>.

Le Premier ministre n’est pas le supérieur hiérarchique de ses ministres, il n’a pas de moyen de les contraindre à prendre une mesure qu’ils se refusent à exécuter<ref>{{Lien web|url=https://www.vie-publique.fr/fiches/19466-quest-ce-quun-ministre-detat-ministre-delegue-secretaire-detat|titre=Ministre d'État, ministre, ministre délégué, secrétaire d'État : quelles différences ?|site=[[Vie-publique.fr]]|date=8 juillet 2018}}</ref>.

==== Ministres ====
[[File:Ministère français des Affaires Etrangères et Européennes Quai d'Orsay Paris.jpg|vignette|[[Hôtel du ministre des Affaires étrangères]] dit le « quai d’Orsay ».]]

Les ministres ont, selon les décrets d’attribution, autorité sur leurs administrations et exercent la tutelle des [[Établissement public (France)|établissements publics]]{{sfn|Granger|2013|loc={{II}}, B{{§|15}}|p=340}}.

Dans certains Gouvernements, un ou plusieurs [[Ministre d'État (France)|ministres d’État]] sont nommés. C’est un titre honorifique pouvant être accordé à certains ministres et qui les place immédiatement après le Premier ministre dans l'ordre protocolaire. Ils peuvent organiser des réunions [[interministériel]]les, comme le Premier ministre<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=BFMTV|titre=Quelles différences entre ministre d'Etat et ministre?|url=http://www.bfmtv.com/politique/quelles-differences-entre-ministre-d-etat-et-ministre-1165993.html|site=BFMTV|consulté le=2017-05-18}}</ref>. Par tradition, il leur est également permis de prendre la parole lors du Conseil des ministres pour donner leur avis sur un domaine non rattaché à leur portefeuille [[ministère français|ministériel]] (il n'y a plus de ministres d'État sans portefeuille<ref name=AN>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Nationale|prénom1=Assemblée|titre=Fiche de synthèse : Le Gouvernement - Rôle et pouvoirs de l'Assemblée nationale - Assemblée nationale|url=http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/role-et-pouvoirs-de-l-assemblee-nationale/les-institutions-francaises-generalites/le-gouvernement|site=www2.assemblee-nationale.fr|consulté le=15 septembre 2021}}</ref>).

Dans certains Gouvernements ([[Gouvernement Jacques Chirac (1)|Chirac (1)]], [[Gouvernement Pierre Mauroy (3)|Mauroy (3)]]), il a existé des ministres délégués et des secrétaires d’État qui n’étaient pas placés auprès du Premier ministre ou d’un ministre. Juridiquement, ils sont assimilés à des ministres{{sfn|Granger|2013|loc={{I}}, A, 2, {{§|15}}|p=340}}.

Les actes du Premier ministre sont contresignés, le cas échéant, par les ministres chargés de leur exécution<ref group="C">[[Article 22 de la Constitution de la Cinquième République française|Article 22 de la Constitution]]</ref>, ce qui est le cas en particulier des [[Décret en France|décrets]]<ref name=signature>{{Ouvrage|titre=Guide de légistique|url=https://www.legifrance.gouv.fr/contenu/menu/autour-de-la-loi/guide-de-legistique|édition=2017|auteur institutionnel=[[Secrétariat général du gouvernement (France)|Secrétariat général du gouvernement]] et [[Conseil d'État (France)|Conseil d'État]]}} § 3.9 Signatures et contreseings</ref>.

==== Autres membres ====
Les autres membres du Gouvernement sont, généralement, les [[ministre délégué|ministres délégués]] ou les [[Secrétaire d'État (France)|secrétaires d’État]], placés auprès d’un ministre. Plusieurs cas peuvent se présenter pour ceux-ci :
* la plupart des gouvernements des présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac<ref>{{Article|titre=A quoi servent les secrétaires d'Etat ?|périodique=Vosges Matin|date=26 juillet 2020|url=https://www.vosgesmatin.fr/politique/2020/07/20/a-quoi-servent-les-secretaires-d-etat}}</ref>, ainsi que les gouvernements [[Gouvernement Jean Castex|Castex]]<ref name="GouvCastex"/> et [[Gouvernement Élisabeth Borne|Borne]]<ref name="GouvBorne"/> sont composés de ministres délégués et de secrétaires d’État
* les gouvernements [[Gouvernement François Fillon (1)|Fillon (1)]]<ref name="GouvFillon1"/> et [[Gouvernement François Fillon (2)|(2)]]<ref name="GouvFillon2"/> étaient composés, initialement, de secrétaires d’État et d’un [[Haut-commissariat|haut-commissaire]],
* les gouvernements [[Gouvernement Jean-Marc Ayrault (1)|Ayrault (1)]]<ref name="GouvAyrault1"/> et [[Gouvernement Jean-Marc Ayrault (2)|(2)]]<ref name="GouvAyrault2"/> étaient composés uniquement de ministres délégués,
* les gouvernements [[Gouvernement Manuel Valls (1)|Valls (1)]]<ref name="GouvValls1"/> et [[Gouvernement Manuel Valls (2)|(2)]]<ref name="GouvValls2"/>, [[Gouvernement Bernard Cazeneuve|Cazeneuve]]<ref name="GouvCazeneuve"/> étaient composés uniquement de secrétaire d’État,
* les gouvernements [[Gouvernement François Fillon (3)|Fillon (3)]]<ref name="GouvFillon3"/>, [[Gouvernement Édouard Philippe (1)|Philippe (1)]]<ref name="GouvPhilippe1"/> et [[Gouvernement Édouard Philippe (2)|(2)]]<ref name="GouvPhilippe2"/> étaient composés de ministres auprès d’un ministre et de secrétaires d’État.

Contrairement à celles des ministres, les attributions des autres membres du Gouvernement peuvent être fixées par décret simple{{sfn|Granger|2013|loc={{I}}, A, 2, {{§|14}}|p=340}}, et ils revêtent un caractère personnel{{sfn|Granger|2013|loc={{I}}, B, 2, {{§|21}}|p=340}}.

Selon le décret d’attribution, les ministres délégués et secrétaires d’Etat placés auprès d’un ministre peuvent signer seul, pour le ministre titulaire et par délégation, tous [[Arrêté en France|arrêtés]], circulaires, actes et décisions intervenant dans son domaine. Ils contresignent les décrets intervenant dans ce même domaine<ref name=signature/>.

Traditionnellement, les ministres et ministres délégués participent chaque semaine au conseil des ministres, alors que les secrétaires d’État « [ne] participent au conseil des ministres [que] pour les affaires relevant de leurs attributions », sauf pour le [[Liste des porte-parole du gouvernement français|porte-parole du gouvernement]] et le [[ministre chargé des Relations avec le Parlement]], comme cela est précisé dans les décrets de composition du Gouvernement<ref name="GouvFillon1"/>{{,}}<ref name="GouvFillon2"/>{{,}}<ref name="GouvAyrault1"/>{{,}}<ref name="GouvAyrault2"/>{{,}}<ref name="GouvValls1"/>{{,}}<ref name="GouvValls2"/>{{,}}<ref name="GouvCazeneuve"/>{{,}}<ref name="GouvPhilippe1"/>{{,}}<ref name="GouvPhilippe2"/>. Depuis 2020, les ministres délégués ne participent plus systématiquement au Conseil des ministres<ref name="GouvCastex"/>{{,}}<ref name="GouvBorne"/>{{,}}<ref>{{Article|auteur1=[[Jean Gicquel]]|auteur2=Jean-Éric Gicquel|titre=Chronique constitutionnelle française|périodique=[[Pouvoirs (revue)|Pouvoirs]]|date=2021|url=https://www.cairn.info/revue-pouvoirs-2021-1-page-161.htm}}</ref>.

=== Traitement ===
{{Article détaillé|Rémunération dans les institutions françaises#Membres du gouvernement}}
Depuis juillet 2022 (date de la dernière augmentation générale des fonctionnaires),
* la rémunération du Premier ministre est de {{euro|15735}} bruts mensuels ;
* la rémunération des ministres et ministres délégués est de {{euro|10490}} bruts mensuels ;
* la rémunération des secrétaires d’État est de {{euro|9966}} bruts mensuels<ref>Voir Article détaillé pour les références</ref>.

Les dépenses de représentation (événement officiel au sein du ministère, points presse, réception d'élus ou d'associations…) sont prises en charge et plafonnés, en année pleine, à :
* {{euro|150000}} euros pour un ministre ;
* {{euro|120000}} euros pour un ministre placé auprès d'un ministre ;
* {{euro|100000}} pour un secrétaire d’État<ref name="secret depense">{{Ouvrage|auteur1=[[Régis Juanico]]|auteur2=[[Christine Pirès-Beaune]]|auteur3=Mathieu Caron|titre=Rendre plus transparent le train de vie du Gouvernement|date=17 juillet 2019|url=http://observatoireethiquepublique.com/wp-content/uploads/2019/07/Note-6-Rendre-plus-transparent-le-train-de-vie-du-gouvernement.pdf}} et {{Article|auteur1=[[Régis Juanico]]|auteur2=[[Christine Pirès-Beaune]]|auteur3=Mathieu Caron|titre=Matignon : secret dépense !|date=19 juin 2019|périodique=Libération|url=https://www.liberation.fr/debats/2019/06/19/matignon-secret-depense_1734755}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Question {{N°|16056}}|url=http://questions.assemblee-nationale.fr/q15/15-16056QE.htm|site=assemblee-nationale.fr}}</ref>.

=== Statut juridictionnel ===
{{Article détaillé|Cour de justice de la République}}
Contrairement [[Statut juridictionnel du président de la République française|au président de la République]] ou [[Immunité parlementaire en France|aux parlementaires]], les membres du Gouvernement ne bénéficient pas d’une inviolabilité, ce qui signifie que des procédures sont possibles à leur encontre pour des faits commis en dehors de leurs fonctions.

Depuis la [[Révisions constitutionnelles sous la Cinquième République|loi constitutionnelle]] du {{date-|27|juillet|1993}}<ref group="C">{{Légifrance|base=JORF|numéro=JUSX9300025L|texte=Loi constitutionnelle {{numéro|93-952}} du 27 juillet 1993 portant révision de la Constitution du 4 octobre 1958 et modifiant ses titres VIII, IX, X et XVI}}</ref>, les membres du Gouvernement sont pénalement responsables des actes accomplis dans l'exercice de leurs fonctions et qualifiés crimes ou délits au moment où ils ont été commis. Ils sont jugés par la Cour de justice de la République<ref group="C">Article 68-1 de la Constitution</ref> composée de magistrats et de parlementaires.

=== Incompatibilité avec d'autres fonctions ===
Les fonctions de membre du Gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire, de toute fonction de représentation professionnelle à caractère national et de tout emploi public ou de toute activité professionnelle<ref group="C">Article 23 de la Constitution</ref>. Il s’agit là à la fois d'éviter le poids de certaines pressions ou influences extérieures sur les ministres et de leur permettre de se consacrer pleinement au travail gouvernemental.

Ils peuvent en revanche conserver leurs mandats locaux (maires, conseillers régionaux ou généraux{{, etc.}}). [[Lionel Jospin]], lorsqu’il était Premier ministre, avait imposé un strict non-cumul d'une fonction gouvernementale avec celle d'élu local. Cette décision avait fait [[jurisprudence]] pour les gouvernements suivants avant d'être progressivement abandonnée, principalement sous la pression des intéressés qui souhaitaient conserver leurs mandats locaux, garants de la « pérennité » de leur implantation locale. La Constitution n'interdit pas à un ministre d'être chef d'un parti politique, et bien que cela fasse l’objet de controverses, la pratique est assez courante ([[Jacques Chirac]] en 1986, [[Nicolas Sarkozy]] de 2005 à 2007 et [[Christophe Castaner]] de 2017 à 2018)<ref>{{Article|titre=Ministre et chef de parti : avant Castaner, la droite championne du cumul|url=https://www.leparisien.fr/politique/ministre-et-chef-de-parti-avant-castaner-la-droite-championne-du-cumul-23-11-2017-7410234.php|périodique=Le Parisien|date=23 novembre 2017|auteur=Aurélie Rossignol}}</ref>.

=== Prévention des conflits d'intérêts et situation fiscale ===
Depuis les [[lois relatives à la transparence de la vie publique]] de 2013 et les [[lois pour la confiance dans la vie politique]] de 2017, faisant elles-mêmes suite à plusieurs affaires, le Président de la République peut, avant la nomination de tout membre du Gouvernement et à propos de la personne dont la nomination est envisagée, solliciter la transmission de diverses informations par le président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, par l'administration fiscale ou peut demander le bulletin n° 2 du [[Casier judiciaire en France|casier judiciaire]]<ref>Article 8-1 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique</ref>. Tout membre du Gouvernement, à compter de sa nomination, fait l'objet d'une procédure de vérification de sa situation fiscale<ref>Article 9 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique</ref>.

Les membres du Gouvernement font des déclarations d’intérêts et de patrimoine à la [[Haute Autorité pour la transparence de la vie publique]] ; les déclarations sont rendues publiques sur le site de la Haute Autorité<ref>Article 4 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique</ref>{{,}}<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=PRMX1327923D|texte=Décret {{numéro|2013-1212}} du 23 décembre 2013 relatif aux déclarations de situation patrimoniale et déclarations d’intérêts adressées à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique}}.</ref>. Il leur est interdit [[Prise illégale d'intérêts|toute relation avec des entreprises dont ils ont la surveillance]] pendant leur fonctions et durant les trois années qui suivent la fin de leurs fonctions<ref>Articles {{Légifrance|base=CP|numéro=432-12|texte=432-12}} et 432-13 du code pénal.</ref>.

Lorsqu'un membre du Gouvernement estime ne pas devoir exercer ses attributions en raison d'une situation de conflit d'intérêts, il en informe par écrit le Premier ministre . Un décret détermine, en conséquence, les attributions que le Premier ministre exerce à la place du ministre intéressé<ref>Article 2 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique</ref>{{,}}<ref>Article 2-1 du décret n°59-178 du 22 janvier 1959 relatif aux attributions des ministres</ref>.

=== Fin de fonctions ===
La démission du Gouvernement, la démission du ministre ou sa révocation mettent fin à ses fonctions.

Un ministre peut démissionner pour raisons personnelles ou pour éviter une révocation formelle.

La révocation est prononcée de façon discrétionnaire par le [[Président de la République française|président de la République]] sur proposition du [[Premier ministre français|Premier ministre]]<ref>''La fonction du Premier Ministre'', [http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/la-fonction-de-premier-ministre site du Gouvernement français], consulté le 31/07/2013</ref>. S'agissant d'un pouvoir discrétionnaire, l'[[Empêchement (droit constitutionnel français)|empêchement]] définitif d'un ministre n'est pas régi par les textes législatifs<ref>Robert Etien, ''L'encadrement constitutionnel de la responsabilité de la puissance publique'', Actes du colloque : Vers de nouvelles normes en droit de la responsabilité publique, Sénat, 11-12 mai 2001.</ref>. En pratique, le Premier ministre pourra choisir politiquement de mettre fin à la fonction d'un ministre dont l'autorité ou la probité auraient été mises en cause ; ainsi, quand même la [[mise en examen]] n'est pas un motif juridique d'empêchement, certains [[Premier ministre français|chefs de Gouvernement]] appliquent la règle non écrite qui veut que tout ministre mis en examen démissionne : c'est la [[Empêchement (droit constitutionnel français)#Empêchement du Premier ministre ou d'un ministre|« jurisprudence » Bérégovoy-Balladur]].

L'[[Intérim (droit constitutionnel)#L'intérim du Premier ministre ou d'un ministre|intérim]] doit être assuré en cas d'[[Empêchement (droit constitutionnel français)#Empêchement du Premier ministre ou d'un ministre|incapacité]] provisoire.

== Administrations sous l'autorité du Gouvernement ==
Lors de la nomination d’un ministre, un décret en Conseil d’État et en Conseil des ministres, définit précisément la composition du [[Ministère français|ministère]], en listant les administrations sur lesquelles le ministre a autorité.

{{Gouvernement français et administration centrale}}

=== Budget ===
{{Article détaillé|Budget de l'État français}}
Le Gouvernement présente au Parlement chaque année une loi de finances, qui définit le budget de toutes les administrations de l'État. Après le vote de la loi, un décret précise le ministre responsable de chaque programme budgétaire. Les prélèvements au profit des collectivités territoriales et des Communautés européennes, ainsi que les comptes de la [[Sécurité sociale en France|sécurité sociale]] n’entrent pas dans ce budget.

{{Missions du budget de l'État français}}

== Notes et références ==
=== Constitution de 1958 ===
La première source de l’article est la Constitution de 1958 dans sa [[s:Constitution du 4 octobre 1958|version actuelle]]. Il est possible également de se reporter à l’article [[Constitution française du 4 octobre 1958]].
{{Références|groupe=C|taille=30}}

=== Autres références ===
{{Crédit d'auteurs|interne|Ministre|132532851}}
{{Références nombreuses|colonnes=2}}

== Voir aussi ==
{{autres projets|wikinews=Catégorie:Gouvernement français}}

=== Liens externes ===

* {{Site officiel}}

* [https://jorfsearch.steinertriples.fr/tag/membre_gouvernement Nominations] de membres du gouvernement sur JORFSearch
* [http://lesservices.service-public.fr/national/ Annuaire du gouvernement et de l'administration]

=== Bibliographie ===
{{Légende plume}}
* [[Claude Dulong]], ''La Vie quotidienne à l’Élysée au temps de Charles de Gaulle''. Hachette, Paris, 1990 ({{1re}} éd. 1974), {{p.}}117–149 {{plume}}
* {{Ouvrage | langue=fr | prénom1=Louis | nom1=Favoreu | lien auteur1=Louis Favoreu | prénom2=Patrick | nom2=Gaïa | prénom3=Richard | nom3=Ghevontian | prénom4=Jean-Louis | nom4=Mestre | prénom5=Otto | nom5=Pfersmann | prénom6=André | nom6=Roux | prénom7=Guy | nom7=Scoffoni | titre=Droit constitutionnel | lieu=Paris | éditeur=[[Dalloz]] | collection=Précis | date=9/2021 | numéro d'édition=24 | année première édition={{date-|9/1998}} | pages totales={{XXVIII}}-1252 | format livre={{dunité|14,5|21|cm}} | isbn10=2-247-20758-8 | isbn=978-2-247-20758-9 | ean=9782247207589 | oclc=1270973119 | bnf=468769064 | sudoc=257426892 | présentation en ligne=https://bibliotheque.lefebvre-dalloz.fr/ouvrage/precis/droit-constitutionnel-2022_9782247213177 | lire en ligne={{Google Livres|id=NaTXEAAAQBAJ}} | consulté le=11 janvier 2024 | id=Favoreu_2021 | libellé=Favoreu {{et al.}} 2021}}.
* Pascal Jan, ''Le Gouvernement'', La documentation française, 2005.
* {{Article |langue=fr |prénom=Marc-Antoine |nom=Granger |titre=Les décrets portant attributions des membres du Gouvernement |périodique=[[Revue française de droit constitutionnel|RFDC]] |numéro=94 ({{date-|2013}}/2) |mois={{date-|avril|compact=oui}} |année=2013 |pages={{1re|partie(s)}} (« Études »), étude {{numéro|1}}, {{p.|335-355}} |doi=10.3917/rfdc.094.0335 |lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-francaise-de-droit-constitutionnel-2013-2-page-335.htm |libellé=Granger 2013}}. {{plume}}

=== Articles connexes ===
{{Colonnes|taille = 20|
* [[Gouvernement]]
* [[Politique en France]]
* [[Vie politique en France depuis 1958]]
* [[Président du Conseil (France)|Président du Conseil]]
* [[Liste des chefs du gouvernement français]]
* [[Historique des gouvernements de la France]]
* [[Bicéphalisme en France]]
}}

{{Frise France Ve république|largeur=1000}}
{{Palette|Gouvernements français de la Cinquième République|Gouvernements d'Europe|Histoire de France|Institutions de la cinquième République française}}
{{Portail|politique française|Cinquième République}}

[[Catégorie:Gouvernement de la France|*]]

Dernière version du 11 avril 2024 à 21:32

Gouvernement de la République française
Cadre
Zone d'activité
Siège
Pays
Organisation
Premier ministre
Gouvernement actuel
Site web

Sous la Cinquième République, le Gouvernement de la République française constitue la seconde tête d'un pouvoir exécutif bicéphale. Organe collégial hiérarchisé, il détermine et conduit la politique de la France. Il dispose de l'administration et de la force armée.

Il se compose du Premier ministre et des autres membres du Gouvernement[1].

Les membres du Gouvernement sont nommés conjointement par le président de la République et le Premier ministre et sont placés sous la conduite politique de ce dernier, qui traite les fonctions et les attributions constitutionnelles du gouvernement.

Rôle[modifier | modifier le code]

Il revient au Gouvernement de « déterminer et conduire la politique de la Nation », suivant l'article 20 de la Constitution de 1958.

Le Gouvernement dispose des prérogatives essentielles mais aussi des compétences extraordinaires. Il veille au bon fonctionnement et à la continuité des services publics, il dispose des prérogatives du déroulement de la procédure parlementaire, il peut recevoir les avis du Conseil économique, social et environnemental pour les projets de lois de réforme économique.

Le Gouvernement parmi les institutions de la Ve République.

Préparation des lois[modifier | modifier le code]

La ministre chargée de l'Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, présente le projet de loi relative à l'enseignement supérieur et à la recherche au Sénat, le .

Les lois sont discutées, modifiées et votées par le Parlement (Assemblée nationale et Sénat). Toutefois, le Gouvernement peut proposer des textes (qui sont alors des « projets de lois ») et proposer des amendements au cours de la discussion. Certaines lois sont obligatoirement d’origine gouvernementale, comme les lois de finances[C 1].

Pouvoir réglementaire et direction de l'administration[modifier | modifier le code]

L'article 20 de la Constitution prévoit que l'action du Gouvernement s'appuie sur deux forces d'exécution : la force armée (et non l'armée, prérogative réservée au président de la République) et l'administration publique, dont il oriente l'action dans le sens de sa politique.

Le Premier ministre exerce le pouvoir réglementaire[C 2] (c'est-à-dire les normes juridiques qui ne sont pas du domaine de la loi[C 3]) et signe les décrets.

Relations avec le Parlement[modifier | modifier le code]

Jean Castex, Premier ministre, lors de la déclaration de politique générale le 15 juillet 2020 à l'Assemblée nationale.

Le Gouvernement est responsable devant le Parlement. En particulier, le Gouvernement peut engager sa responsabilité devant l’Assemblée nationale, et l’Assemblée nationale peut révoquer le Gouvernement avec une « motion de censure »[C 4].

Lors d’une intervention armée, le Gouvernement doit en informer le Parlement, et lui soumettre l’autorisation, pour un conflit durant plus de quatre mois[C 5].

Le Premier ministre peut rajouter des jours supplémentaires de séance, ou réunir le Parlement en session extraordinaire[C 6].

Organisation[modifier | modifier le code]

Conseil des ministres[modifier | modifier le code]

Le président de la République préside le Conseil des ministres[C 7].

Certains actes sont obligatoirement signés en Conseil des ministres, comme les ordonnances, certains décrets, certaines nominations[C 8], la déclaration de l'état de siège[C 9] ou de l'état d’urgence[2].

Le Conseil de Défense et de Sécurité nationale et le Conseil de défense écologique sont des formations restreintes du Conseil des ministres.

Autres conseils ou comités[modifier | modifier le code]

D’autres conseils réunissant des membres du Gouvernement existent en parallèle du Conseil des ministres. Depuis les années 1960, les réunions restreintes sont appelées « conseils » lorsqu’elles sont présidées par le président de la République et « comités » lorsqu’elles sont présidées par le Premier ministre, sauf le Conseil de cabinet[3].

Le Conseil de cabinet[modifier | modifier le code]

Le Premier ministre peut présider lui-même une réunion de l’ensemble des membres du Gouvernement, appelée un Conseil de cabinet et tenue à l’hôtel Matignon, sa résidence officielle.

Les réunions de ce genre étaient fréquentes pendant les Troisième et Quatrième Républiques, et encore pendant le gouvernement de Michel Debré, qui en présida douze entre 1959 et 1962. Toutefois, Charles de Gaulle, qui n’acceptait pas que le Gouvernement pût agir autrement que sous sa direction, ordonna qu’elles restassent exceptionnelles, et cette restriction devint coutumière sous la Cinquième République ; Georges Pompidou, lorsqu’il était Premier ministre, devait inviter les ministres à déjeuner lorsqu’il voulait les rencontrer tous hors la présence du président de la République[4]. De Gaulle lui-même avait pourtant convoqué de nombreux Conseils de cabinet pendant son ministère de transition en 1958, au point que le président René Coty présidait des Conseils des ministres formels d’à peine trente minutes.

La convocation d’un Conseil de cabinet révèle généralement une crise ou au moins une tension entre le Gouvernement et le président de la République. Les Conseils de cabinet, bien que n’étant pas toujours officiellement présentés comme tels, ont été fréquents pendant les cohabitations, les Premiers ministres considérant que certaines décisions devaient être prises par eux-mêmes avant d’être formellement acceptées par le président en Conseil des ministres. Ils sont également réapparus avant l’élection présidentielle de 1969, lorsque le centriste Alain Poher exerçait l’intérim de la présidence de la République ; quatre Conseils de cabinet furent convoqués par le Premier ministre Maurice Couve de Murville, gaulliste comme la plupart des ministres.

Les comités interministériels[modifier | modifier le code]

Les comités interministériels réunissent plusieurs membres du Gouvernement.

Les comités interministériels ont été créés pendant la Première Guerre mondiale, alors que l’autorité du chef de gouvernement était temporairement renforcée[5].

Certains de ces comités ont été créés par un acte réglementaire sur des sujets transverses, et siègent régulièrement :

Nomination et démission du Gouvernement[modifier | modifier le code]

Le président de la République nomme le Premier ministre. Sur la proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions[C 10]. Les ministres sont désignés en fonction des administrations qu'ils sont amenés à diriger, les ministères, leur regroupement et leur nom pouvant varier d'un gouvernement à un autre. Leur nombre est variable en fonction des gouvernements et des besoins (exemple : ministère du Temps libre) et des ministères créés. Toutefois, seul le ministre de la Justice (Garde des Sceaux) est prévu par la Constitution française comme vice-président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

Selon la Constitution, le président de la République met fin aux fonctions du Premier ministre sur la présentation par celui-ci de la démission de son gouvernement[C 10]. Un seul cas de démission est obligatoire : celui où l'Assemblée nationale adopte une motion de censure ou lorsqu'elle désapprouve le programme ou une déclaration de politique générale du Gouvernement[C 11].

Habituellement, le Gouvernement démissionne après une élection présidentielle et des élections législatives. Après une démission, il est possible d’opérer un large remaniement ministériel sans pour autant changer de Premier ministre[20].

La Constitution du ne comporte pas de disposition analogue à celle qui figurait, sous le Directoire, à l'article 150 de la Constitution du 5 fructidor an III () puis, sous la IIe République, à l'article 66 de la Constitution du , articles qui renvoyaient à la loi la fixation tant du nombre des ministres que de leurs attributions respectives[21]. De plus, après la Libération, la Ire Assemblée nationale constituante de la IVe République abroga, par l'article 2 de la loi no 45-01 du , l'article 8 de la loi du par lequel le Parlement de la IIIe République s'était réservé tant « la création des ministères [...] ou sous-secrétariats d'État » que « les transferts d’attributions d'un département ministériel à un autre »[21]. Il en résulte que « la répartition des attributions entre les membres du Gouvernement relève du pouvoir réglementaire »[22],[23],[24]. En vertu du décret no 59-178 du , les attributions des ministres sont fixées par décrets délibérés en Conseil des ministres, après avis du Conseil d'État[25],[26].

Membres du Gouvernement[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Composition des Gouvernements (à sa nomination initiale)
Présidence Gouvernement Ministres hors le Premier (dont ministres d’État) Autres (dont ministres auprès d'un ministre, ministres délégués, secrétaires d’État, hauts commissaires) Total Parité (% femmes)
Nicolas Sarkozy François Fillon (1)[27] 15 (1) 5 (0+0+4+1) 21 33 %
François Fillon (2)[28] 15 (1) 16 (0+0+15+1) 32 34 %
François Fillon (3)[29] 15 (2) 15 (7+0+8+0) 31 35 %
François Hollande Jean-Marc Ayrault (1)[30] 18 (0) 16 (0+16+0+0) 35 48 %
Jean-Marc Ayrault (2)[31] 20 (0) 18 (0+18+0+0) 39 46 %
Manuel Valls (1)[32] 16 (0) 14 (0+0+14+0) 31 48 %
Manuel Valls (2)[33] 16 (0) 17 (0+0+17+0) 34 47 %
Bernard Cazeneuve[34] 17 (0) 20 (0+0+20+0) 38 47 %
Emmanuel Macron (1) Édouard Philippe (1)[35] 16 (3) 6 (2+0+4+0) 23 47 %
Édouard Philippe (2)[36] 16 (2) 12 (3+0+9+0) 29 51 %
Jean Castex[37] 16 (0) 26 (0+14+12+0) 43 51 %
Emmanuel Macron (2) Élisabeth Borne[38] 17 (0) 25 (0+15+10+0) 42 48 %
Gabriel Attal[39] 13 (0) 21 (0+16+5+0) 34 - %

Premier ministre[modifier | modifier le code]

Le Premier ministre dirige l'action du Gouvernement. Il est responsable de la défense nationale. Il assure l'exécution des lois. Sous réserve des dispositions de l'article 13, il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires[C 2].

Il supplée, le cas échéant, le président de la République dans la présidence des conseils et comités supérieurs de la Défense nationale[C 2].

Il peut, à titre exceptionnel, le suppléer pour la présidence d'un conseil des ministres en vertu d'une délégation expresse et pour un ordre du jour déterminé[C 2].

Le Premier ministre n’est pas le supérieur hiérarchique de ses ministres, il n’a pas de moyen de les contraindre à prendre une mesure qu’ils se refusent à exécuter[40].

Ministres[modifier | modifier le code]

Hôtel du ministre des Affaires étrangères dit le « quai d’Orsay ».

Les ministres ont, selon les décrets d’attribution, autorité sur leurs administrations et exercent la tutelle des établissements publics[41].

Dans certains Gouvernements, un ou plusieurs ministres d’État sont nommés. C’est un titre honorifique pouvant être accordé à certains ministres et qui les place immédiatement après le Premier ministre dans l'ordre protocolaire. Ils peuvent organiser des réunions interministérielles, comme le Premier ministre[42]. Par tradition, il leur est également permis de prendre la parole lors du Conseil des ministres pour donner leur avis sur un domaine non rattaché à leur portefeuille ministériel (il n'y a plus de ministres d'État sans portefeuille[20]).

Dans certains Gouvernements (Chirac (1), Mauroy (3)), il a existé des ministres délégués et des secrétaires d’État qui n’étaient pas placés auprès du Premier ministre ou d’un ministre. Juridiquement, ils sont assimilés à des ministres[43].

Les actes du Premier ministre sont contresignés, le cas échéant, par les ministres chargés de leur exécution[C 12], ce qui est le cas en particulier des décrets[44].

Autres membres[modifier | modifier le code]

Les autres membres du Gouvernement sont, généralement, les ministres délégués ou les secrétaires d’État, placés auprès d’un ministre. Plusieurs cas peuvent se présenter pour ceux-ci :

Contrairement à celles des ministres, les attributions des autres membres du Gouvernement peuvent être fixées par décret simple[46], et ils revêtent un caractère personnel[47].

Selon le décret d’attribution, les ministres délégués et secrétaires d’Etat placés auprès d’un ministre peuvent signer seul, pour le ministre titulaire et par délégation, tous arrêtés, circulaires, actes et décisions intervenant dans son domaine. Ils contresignent les décrets intervenant dans ce même domaine[44].

Traditionnellement, les ministres et ministres délégués participent chaque semaine au conseil des ministres, alors que les secrétaires d’État « [ne] participent au conseil des ministres [que] pour les affaires relevant de leurs attributions », sauf pour le porte-parole du gouvernement et le ministre chargé des Relations avec le Parlement, comme cela est précisé dans les décrets de composition du Gouvernement[27],[28],[30],[31],[32],[33],[34],[35],[36]. Depuis 2020, les ministres délégués ne participent plus systématiquement au Conseil des ministres[37],[38],[48].

Traitement[modifier | modifier le code]

Depuis juillet 2022 (date de la dernière augmentation générale des fonctionnaires),

  • la rémunération du Premier ministre est de 15 735  bruts mensuels ;
  • la rémunération des ministres et ministres délégués est de 10 490  bruts mensuels ;
  • la rémunération des secrétaires d’État est de 9 966  bruts mensuels[49].

Les dépenses de représentation (événement officiel au sein du ministère, points presse, réception d'élus ou d'associations…) sont prises en charge et plafonnés, en année pleine, à :

  • 150 000  euros pour un ministre ;
  • 120 000  euros pour un ministre placé auprès d'un ministre ;
  • 100 000  pour un secrétaire d’État[50],[51].

Statut juridictionnel[modifier | modifier le code]

Contrairement au président de la République ou aux parlementaires, les membres du Gouvernement ne bénéficient pas d’une inviolabilité, ce qui signifie que des procédures sont possibles à leur encontre pour des faits commis en dehors de leurs fonctions.

Depuis la loi constitutionnelle du [C 13], les membres du Gouvernement sont pénalement responsables des actes accomplis dans l'exercice de leurs fonctions et qualifiés crimes ou délits au moment où ils ont été commis. Ils sont jugés par la Cour de justice de la République[C 14] composée de magistrats et de parlementaires.

Incompatibilité avec d'autres fonctions[modifier | modifier le code]

Les fonctions de membre du Gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire, de toute fonction de représentation professionnelle à caractère national et de tout emploi public ou de toute activité professionnelle[C 15]. Il s’agit là à la fois d'éviter le poids de certaines pressions ou influences extérieures sur les ministres et de leur permettre de se consacrer pleinement au travail gouvernemental.

Ils peuvent en revanche conserver leurs mandats locaux (maires, conseillers régionaux ou généraux, etc.). Lionel Jospin, lorsqu’il était Premier ministre, avait imposé un strict non-cumul d'une fonction gouvernementale avec celle d'élu local. Cette décision avait fait jurisprudence pour les gouvernements suivants avant d'être progressivement abandonnée, principalement sous la pression des intéressés qui souhaitaient conserver leurs mandats locaux, garants de la « pérennité » de leur implantation locale. La Constitution n'interdit pas à un ministre d'être chef d'un parti politique, et bien que cela fasse l’objet de controverses, la pratique est assez courante (Jacques Chirac en 1986, Nicolas Sarkozy de 2005 à 2007 et Christophe Castaner de 2017 à 2018)[52].

Prévention des conflits d'intérêts et situation fiscale[modifier | modifier le code]

Depuis les lois relatives à la transparence de la vie publique de 2013 et les lois pour la confiance dans la vie politique de 2017, faisant elles-mêmes suite à plusieurs affaires, le Président de la République peut, avant la nomination de tout membre du Gouvernement et à propos de la personne dont la nomination est envisagée, solliciter la transmission de diverses informations par le président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, par l'administration fiscale ou peut demander le bulletin n° 2 du casier judiciaire[53]. Tout membre du Gouvernement, à compter de sa nomination, fait l'objet d'une procédure de vérification de sa situation fiscale[54].

Les membres du Gouvernement font des déclarations d’intérêts et de patrimoine à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique ; les déclarations sont rendues publiques sur le site de la Haute Autorité[55],[56]. Il leur est interdit toute relation avec des entreprises dont ils ont la surveillance pendant leur fonctions et durant les trois années qui suivent la fin de leurs fonctions[57].

Lorsqu'un membre du Gouvernement estime ne pas devoir exercer ses attributions en raison d'une situation de conflit d'intérêts, il en informe par écrit le Premier ministre . Un décret détermine, en conséquence, les attributions que le Premier ministre exerce à la place du ministre intéressé[58],[59].

Fin de fonctions[modifier | modifier le code]

La démission du Gouvernement, la démission du ministre ou sa révocation mettent fin à ses fonctions.

Un ministre peut démissionner pour raisons personnelles ou pour éviter une révocation formelle.

La révocation est prononcée de façon discrétionnaire par le président de la République sur proposition du Premier ministre[60]. S'agissant d'un pouvoir discrétionnaire, l'empêchement définitif d'un ministre n'est pas régi par les textes législatifs[61]. En pratique, le Premier ministre pourra choisir politiquement de mettre fin à la fonction d'un ministre dont l'autorité ou la probité auraient été mises en cause ; ainsi, quand même la mise en examen n'est pas un motif juridique d'empêchement, certains chefs de Gouvernement appliquent la règle non écrite qui veut que tout ministre mis en examen démissionne : c'est la « jurisprudence » Bérégovoy-Balladur.

L'intérim doit être assuré en cas d'incapacité provisoire.

Administrations sous l'autorité du Gouvernement[modifier | modifier le code]

Lors de la nomination d’un ministre, un décret en Conseil d’État et en Conseil des ministres, définit précisément la composition du ministère, en listant les administrations sur lesquelles le ministre a autorité.

Le tableau suivant détaille les attributions de chaque ministre du Gouvernement Gabriel Attal.

Ministères français
Ministres Directions de l’administration centrale sous l’autorité du ministre
Premier ministre, chargé de la planification écologique et énergétique
Ministre de l'Intérieur et des Outre-mer[62]
Ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires[65]
Garde des Sceaux, ministre de la Justice
Ministre des Armées
Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères
  • Direction générale des affaires politiques et de sécurité
  • Direction générale de la mondialisation, du développement et des partenariats
  • Direction générale de l'administration et de la modernisation
  • Direction de l'Union européenne
  • Secrétariat général du ministère des affaires étrangères[70]
Ministre du Travail, de la Santé et des solidarités[71]
Ministre de la Culture[74]
Ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique[77]
Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques[79]
Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse[80]
  • Direction générale de l'enseignement scolaire (Éducation nationale)
  • Direction générale pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle (Enseignement supérieur)
  • Direction générale pour la recherche et l'innovation (Enseignement supérieur)
  • Direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative (Éducation nationale)
  • Direction des sports (Sports)
  • Secrétariat général des ministères de l'Éducation nationale et de l'enseignement supérieur et de la recherche[81]
Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche[82]
Ministre des Sports et des jeux Olympiques et Paralympiques[83]
Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire[84]

Budget[modifier | modifier le code]

Le Gouvernement présente au Parlement chaque année une loi de finances, qui définit le budget de toutes les administrations de l'État. Après le vote de la loi, un décret précise le ministre responsable de chaque programme budgétaire. Les prélèvements au profit des collectivités territoriales et des Communautés européennes, ainsi que les comptes de la sécurité sociale n’entrent pas dans ce budget.

Les crédits ouverts aux ministres par la loi de finances initiale pour 2024 au titre du budget général sont répartis conformément au tableau suivant[86].

Mission Montant en euros du crédit de paiement Ministre disposant des crédits[87] Les missions sont décomposées de plusieurs programmes. Lorsque plusieurs ministres sont indiqués, chacun est responsable d'un programme, au sein de la mission
Action et transformation publique
Action extérieure de l'État +003 506 629 505, Ministre de l'Europe et des affaires étrangères
Administration générale et territoriale de l'État +004 657 119 598, Ministre de l’Intérieur et des outre-mer
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales +004 746 929 504, Ministre de l'Agriculture et de la souveraineté alimentaire
Aide publique au développement +005 928 922 015, Ministre de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, ministre de l'Europe et des affaires étrangères
Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation +001 927 457 459, Ministre des Armées, Premier ministre
Cohésion des territoires +019 186 932 077, Ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, Premier ministre
Conseil et contrôle de l’État +000883 557 109, Premier ministre
Crédits non répartis +000510 526 298, Ministre de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique
Culture +003 905 119 894, Ministre de la Culture
Défense +056 755 730 543, Ministre des Armées
Direction de l'action du Gouvernement +001 052 836 714, Premier ministre
Écologie, développement et mobilité durable +021 618 029 487, Ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires, ministre de la Transition énergétique, Premier ministre
Économie +004 293 248 047, Ministre de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique
Engagements financiers de l’État +060 818 123 694, Ministre de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique
Enseignement scolaire +087 002 150 228, Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, ministre de l'Agriculture et de la souveraineté alimentaire
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
Gestion des finances publiques +010 899 839 683, Ministre de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique
Immigration, asile et intégration +002 156 502 672, Ministre de l’Intérieur et des outre-mer
Investissements d'avenir +007 701 710 000, Premier ministre
Justice +012 161 946 765, Garde des sceaux, ministre de la Justice
Médias, livre et industries culturelles +000735 947 922, Ministre de la Culture
Outre-mer +002 804 463 991, Ministre de l’Intérieur et des outre-mer
Plan de relance +001 413 961 042, Ministre de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique
Plan d’urgence face à la crise sanitaire
Pouvoirs publics +001 137 842 143, (non géré par le Gouvernement)
Recherche et enseignement supérieur +031 839 150 903, Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, ministre de la Transition énergétique, ministre de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, ministre des Armées, ministre de l'Agriculture et de la souveraineté alimentaire
Régimes sociaux et de retraite +006 228 688 445, Ministre de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, Premier ministre
Relations avec les collectivités territoriales +003 961 389 661, Ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires
Remboursements et dégrèvements +140 480 146 022, Ministre de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique
Santé +002 735 781 268, Ministre de la santé et de la prévention
Sécurités +024 315 078 253, Ministre de l’Intérieur et des outre-mer
Solidarité, insertion et égalité des chances +031 098 886 491, Ministre des Solidarités et des familles, Premier ministre
Sports, jeunesse et vie associative +001 809 794 180, Ministre des Sports et des jeux Olympiques et Paralympiques, ministre de l’Éducation nationale et de la jeunesse
Transformation et fonction publiques +001 095 721 681, Ministre de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, ministre de la Transformation et de la fonction publiques
Travail et emploi +022 660 984 550, Ministre du Travail, du plein emploi et de l'insertion
Total +582 031 147 844,

Notes et références[modifier | modifier le code]

Constitution de 1958[modifier | modifier le code]

La première source de l’article est la Constitution de 1958 dans sa version actuelle. Il est possible également de se reporter à l’article Constitution française du 4 octobre 1958.

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. Favoreu et al. 2021, no 993.
  2. Loi no 55-385 du 3 avril 1955 relative à l’état d'urgence.
  3. Dulong 1974, p. 138
  4. Dulong 1974, p. 142
  5. Jean-Marc Guislin, « Président du Conseil (IIIe et IVe République », dans Jean-François Sirinelli (direction), Dictionnaire de la vie politique française au XXe siècle, Presses universitaires de France, Paris, 1995 (ISBN 2-13-046-784-9), p. 843–847
  6. Décret no 2017-143 du 8 février 2017 portant création du comité interministériel de l'aide aux victimes
  7. Décret no 60-1219 du 19 novembre 1960 portant création d'un comité interministériel permanent pour les problèmes d'action régionale et d'aménagement du territoire, Décret no 95-414 du 19 avril 1995 relatif au comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire et pris pour l'application de l'article 33 de la loi no 95-115 du 4 février 1995 d'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire, Décret no 2005-1270 du 12 octobre 2005 relatif à la création du comité interministériel d'aménagement et de compétitivité des territoires
  8. Décret no 98-66 du 4 février 1998 portant création du comité interministériel de la coopération internationale et du développement
  9. Décret no 2003-145 du 21 février 2003 portant création du comité interministériel pour le développement durable
  10. Décret no 2005-1283 du 17 octobre 2005 relatif au comité interministériel sur l’Europe et au secrétariat général des affaires européennes
  11. Décret no 2009-1367 du 6 novembre 2009 portant création du comité interministériel du handicap
  12. Décret no 82-367 du 30 avril 1982 portant création d'un comité interministériel de la jeunesse
  13. Décret no 2003-1164 du 8 décembre 2003 portant création du comité interministériel de lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine envers les personnes lesbiennes, gays, bi et trans
  14. Décret no 2006-52 du 22 novembre 1995 relatif au comité interministériel de la mer et au secrétariat général de la mer
  15. Décret no 2006-52 du 17 janvier 2006 instituant un comité interministériel de prévention de la délinquance et décret no 2016-553 du 6 mai 2016 portant modifications de dispositions relatives à la prévention de la délinquance
  16. Décret no 2009-177 du 16 février 2009 portant création du comité interministériel des réseaux internationaux de l'Etat
  17. Décret no 2017-1586 du 20 novembre 2017 relatif au comité interministériel de la transformation publique et au délégué interministériel à la transformation publique
  18. Décret no 75-360 du 15 mai 1975 relatif au comité interministériel de la sécurité routière
  19. Article 6 du décret no 88-1015 du 28 octobre 1988 portant création d'un conseil national et d'un comité interministériel des villes et du développement social urbain et d'une délégation interministérielle à la ville et au développement social urbain, article 5 du décret no 2009-539 du 14 mai 2009 relatif aux instances en charge de la politique de la ville, article 5 du décret no 2015-77 du 27 janvier 2015 relatif aux instances en charge de la politique de la ville.
  20. a et b Assemblée Nationale, « Fiche de synthèse : Le Gouvernement - Rôle et pouvoirs de l'Assemblée nationale - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  21. a et b Granger 2013, introduction, § 2, p. 336.
  22. Granger 2013, introduction, § 4, p. 336.
  23. Conseil constitutionnel, décision no 69-56 L du (ECLI:FR:CC:1969:69.56.L) [« Nature juridique de certaines dispositions de l'article 1er de la loi no 61-1382 du instituant un centre d'études spéciales (CNES) et de l'article 1er de la loi no 67-7 du portant création d'organismes de recherche (CNEXO, ANVAR et IRIA) : réglementaire »].
  24. Loi no 45-01 du relative aux attributions des ministres du Gouvernement provisoire de la République et à l'organisation des ministères, dans Journal officiel de la République française, vol. 70e an., no 278, , p. 7826, col. 1 (version initiale).
  25. Granger 2013, introduction.
  26. Décret no 59-178 du relatif aux attributions des ministres, dans Journal officiel de la République française, vol. 91e an., no 19, , p. 1171, col. 1 (version initiale)
  27. a b et c ,Décret du 18 mai 2007 relatif à la composition du Gouvernement
  28. a b et c Décret du 19 juin 2007 relatif à la composition du Gouvernement
  29. a et b Décret du 14 novembre 2010 relatif à la composition du Gouvernement
  30. a b et c Décret du 16 mai 2012 relatif à la composition du Gouvernement
  31. a b et c Décret du 21 juin 2012 relatif à la composition du Gouvernement
  32. a b et c Décrets du 2 avril 2014 et du 9 avril 2014 relatifs à la composition du Gouvernement
  33. a b et c Décret du 26 août 2014 relatif à la composition du Gouvernement
  34. a b et c Décret du 6 décembre 2016 relatif à la composition du Gouvernement
  35. a b et c Décret du 17 mai 2017 relatif à la composition du Gouvernement
  36. a b et c Décret du 21 juin 2017 relatif à la composition du Gouvernement
  37. a b et c Décrets du 6 juillet 2020 et du 26 juillet 2020 relatifs à la composition du Gouvernement
  38. a b et c Décret du 20 mai 2022 relatif à la composition du Gouvernement
  39. « La nomination du gouvernement de Gabriel Attal », sur gouvernement.fr (consulté le )
  40. « Ministre d'État, ministre, ministre délégué, secrétaire d'État : quelles différences ? », sur Vie-publique.fr,
  41. Granger 2013, II, B§ 15, p. 340.
  42. BFMTV, « Quelles différences entre ministre d'Etat et ministre? », sur BFMTV (consulté le )
  43. Granger 2013, I, A, 2, § 15, p. 340.
  44. a et b Secrétariat général du gouvernement et Conseil d'État, Guide de légistique, 2017 (lire en ligne) § 3.9 Signatures et contreseings
  45. « A quoi servent les secrétaires d'Etat ? », Vosges Matin,‎ (lire en ligne)
  46. Granger 2013, I, A, 2, § 14, p. 340.
  47. Granger 2013, I, B, 2, § 21, p. 340.
  48. Jean Gicquel et Jean-Éric Gicquel, « Chronique constitutionnelle française », Pouvoirs,‎ (lire en ligne)
  49. Voir Article détaillé pour les références
  50. Régis Juanico, Christine Pirès-Beaune et Mathieu Caron, Rendre plus transparent le train de vie du Gouvernement, (lire en ligne) et Régis Juanico, Christine Pirès-Beaune et Mathieu Caron, « Matignon : secret dépense ! », Libération,‎ (lire en ligne)
  51. « Question no 16056 », sur assemblee-nationale.fr
  52. Aurélie Rossignol, « Ministre et chef de parti : avant Castaner, la droite championne du cumul », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  53. Article 8-1 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique
  54. Article 9 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique
  55. Article 4 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique
  56. Décret no 2013-1212 du 23 décembre 2013 relatif aux déclarations de situation patrimoniale et déclarations d’intérêts adressées à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.
  57. Articles 432-12 et 432-13 du code pénal.
  58. Article 2 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique
  59. Article 2-1 du décret n°59-178 du 22 janvier 1959 relatif aux attributions des ministres
  60. La fonction du Premier Ministre, site du Gouvernement français, consulté le 31/07/2013
  61. Robert Etien, L'encadrement constitutionnel de la responsabilité de la puissance publique, Actes du colloque : Vers de nouvelles normes en droit de la responsabilité publique, Sénat, 11-12 mai 2001.
  62. Décret no 2024-29 du 24 janvier 2024 relatif aux attributions du ministre de l'intérieur et des outre-mer
  63. Décret no 2024-186 du 6 mars 2024 relatif aux attributions de la secrétaire d'État auprès du ministre de l'intérieur et des outre-mer et du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargée de la ville, et auprès du ministre de l'intérieur et des outre-mer, chargée de la citoyenneté
  64. Décret no 2013-728 du 12 août 2013 portant organisation de l'administration centrale du ministère de l'intérieur et du ministère des outre-mer
  65. Décret no 2024-38 du 24 janvier 2024 relatif aux attributions du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires
  66. Décret no 2008-680 du 9 juillet 2008 portant organisation de l'administration centrale du ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire
  67. Décret no 2008-689 du 9 juillet 2008 relatif à l'organisation du ministère de la Justice
  68. Article R*3111-1 du code de la Défense.
  69. Décret no 2009-1178 du 5 octobre 2009 portant organisation de l'administration centrale du ministère de la défense
  70. Décret no 2012-1511 du 28 décembre 2012 portant organisation de l'administration centrale du ministère des affaires étrangères
  71. Décret no 2024-30 du 24 janvier 2024 relatif aux attributions du ministre du travail, de la santé et des solidarités
  72. Décret no 2024-68 du 2 février 2024 relatif aux attributions de la ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations
  73. Décret no 2000-685 du 21 juillet 2000 relatif à l'organisation de l'administration centrale du ministère de l'emploi et de la solidarité et aux attributions de certains de ses services, Décret no 2013-727 du 12 août 2013 portant création, organisation et attributions d’un secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales
  74. Décret no 2024-34 du 24 janvier 2024 relatif aux attributions du ministre de la culture
  75. Décret no 2020-1831 du 31 décembre 2020 modifiant le décret n° 2009-1393 du 11 novembre 2009 relatif aux missions et à l'organisation de l'administration centrale du ministère de la culture et de la communication
  76. Décret no 2009-1393 du 11 novembre 2009 relatif aux missions et à l'organisation de l'administration centrale du ministère de la culture et de la communication
  77. Décret no 2024-28 du 24 janvier 2024 relatif aux attributions du ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique
  78. Décret no 2010-444 du 30 avril 2010 relatif aux attributions du secrétaire général du ministère de l'économie, de l'industrie et de l'emploi et du ministère du budget, des comptes publics et de la réforme de l'État et portant création d'un secrétariat général
  79. Décret no 2024-131 du 21 février 2024 relatif aux attributions du ministre de la transformation et de la fonction publiques
  80. Décret no 2024-127 du 21 février 2024 relatif aux attributions du ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse
  81. Décret no 2014-133 du 17 février 2014 fixant l'organisation de l'administration centrale des ministères de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
  82. Décret no 2024-39 du 24 janvier 2024 relatif aux attributions du ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche
  83. Décret no 2024-132 du 21 février 2024 relatif aux attributions du ministre des sports et des jeux Olympiques et Paralympiques
  84. Décret no 2024-32 du 24 janvier 2024 relatif aux attributions du ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire
  85. Décret no 2008-636 du 30 juin 2008 fixant l'organisation de l'administration centrale du ministère chargé de l'agriculture, de l'alimentation et de la pêche
  86. Article 167 et annexe état B de la loi 29 décembre 2023 de finances pour 2024
  87. Décret du 29 décembre 2023 pris en application de l'article 44 de la loi organique relative aux lois de finances au titre de la loi du 29 décembre 2023 de finances pour 2024

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