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« Histoire philatélique et postale de la France » : différence entre les versions

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[[Fichier:Ceres 20c noir 01.jpg|vignette|upright|alt=Timbre de 20 centimes émis en 1849 représentant le profil gauche de Cérès en blanc sur fond noir.|[[Vingt centimes noir]] au type [[Cérès (timbre français)|Cérès]], émis le {{Date|1|1|1849}}. Il s'agit du premier timbre français.]]
{{ébauche|philatélie}}

[[Image:Postkurse 1563.jpg|right|thumb|Routes postales en [[1563]]]]

[[Image:Ceres 20c noir 01.jpg|right|thumb|[[Vingt centimes noir (timbre)|Cérés 20 c noir]], émis le [[1er janvier]] [[1849]] ]]


Ceci est une introduction à '''l'[[histoire postale]] et [[philatélie|philatélique]] de la [[France]]'''.
Ceci est une introduction à '''l'[[histoire postale]] et [[philatélie|philatélique]] de la [[France]]'''.


==Des origines à la [[Révolution]]==
==Des origines à la Révolution française==
[[Fichier:Postkurse 1563.jpg|vignette|alt=Carte simplifiée des routes postales en France et alentour en 1563.|Routes postales en [[1563]].]]


Comme pour l'ensemble de l'[[Europe]], le service postal mis en place par les romains, qui faisait lui-même suite à un premier réseau gaulois, est anéanti par les [[grandes invasions]] {{Référence Harvard |Chauvet |2002 |p=17 |id=Chauvay2002}}.
[[Image:Louis XI.jpg|right|thumb|Le roi [[Louis XI de France|Louis XI]]]]


Vers [[1477]], le roi [[Louis XI de France|Louis XI]] crée les chevaucheurs de l’écurie du roi pour transmettre ses messages. En effet, pour mettre fin aux désordres engendrés par la [[guerre de Cent Ans]], il met en place un moyen de gérer ses communications rapides à longues distances {{Référence Harvard |Charbon |Marchand |Oger |1996 |p=26 |id=CharbonMarchandOger1996}}. Cela se traduit notamment par la mise en place de [[relais de poste]] pour assurer la rotation des chevaux.
Comme pour l'ensemble de l'[[Europe]], le service postal mis en place par les romains, qui faisait lui même suite à un premier réseau gaulois, est anéanti par les [[invasions]]<ref>voir [[#biblio-chauvay|Michèle Chauvet]] page 17</ref>.


Le centre de ce réseau se situe au [[château de Plessis-lèz-Tours|Plessis-lèz-Tours]] et dessert notamment [[Orléans]], [[Paris]], [[Boulogne-sur-Mer]] (vers l'[[Angleterre]]), [[Bordeaux]], [[Arras]] (vers la [[Flandre française]]), [[Lyon]] (vers la [[Savoie]], la [[Provence]] et le [[Languedoc]]).
===[[Louis XI]]===


==De la Première République à 1848==
Vers [[1477]], le [[roi]] [[Louis XI de France|Louis XI]] crée les chevaucheurs de l’écurie du roi pour transmettre ses messages. En effet pour mettre fin aux désordres engendrés par la [[guerre de Cent Ans]], il mit en place un moyen de gérer ses communications rapides à longues distances <ref name="FLOHIC">''Le Patrimoine de la Poste'', FLOHIC Éditions, Charenton-le-Pont, 1996, page 26</ref>. Cela se traduit notamment par la mise en place de [[relais de poste]] pour assurer la rotation des chevaux.
[[Fichier:FranceMarquePostale61Arras.png|vignette|alt=Lettre de 1828 avec marque postale linéaire « 61 Arras ».|Lettre de 1828 avec [[marque postale linéaire]] « 61 Arras ».]]


La [[Révolution française]] organise la France en [[département]]s, induisant ainsi une profonde réforme du système administratif et postal. Une des conséquences visibles est l'apparition des [[Marque postale linéaire|marques postales linéaires]] avec numéro de département : les [[Liste des départements français de 1790|premiers départements de 1790]] sont numérotés de 1 à 83, et les [[Liste des départements français de 1811 |départements ultérieurement créés]] reçoivent ensuite les numéros suivants. Les plis postaux sont revêtus d'un cachet portant le numéro du département au départ du courrier et la taxe est payée par le destinataire.
Le centre de ce réseau se situait à [[Château de Plessis-lez-Tours|Plessis-lès-Tours]] et desservait notamment : [[Orléans]], [[Paris]], [[Boulogne-sur-Mer]] (vers l'[[Angleterre]]), [[Bordeaux]], [[Arras]] (vers la [[Flandre française|Flandre]]), [[Lyon]] (vers la [[Savoie]], la [[Provence]] et le [[Languedoc]]).


À partir d'avril [[1830]], la poste rurale est créé en France : {{Unité|5000}} facteurs sont recrutés pour distribuer les correspondances dans toutes les communes du pays.
==De la [[Première République]] à [[1848]]==


==De la Deuxième République à la Troisième République==
[[Image:FranceMarquePostale61Arras.png|thumb|right|Lettre de [[1828]] avec marque postale linéaire 61 [[Arras]]]]
===La réforme postale en France===
{{...}}


La [[Révolution]] organise la France en [[département]]s, induisant ainsi une profonde réforme du système administratif et postal. Une des conséquences visibles est l'apparition des [[Marque postale linéaire|marques postales linéaires]] avec numéro de département. Les plis postaux étaient revêtu d'un cachet portant le numéro du département au départ du courrier. La taxe était payée par le destinataire. Les [[Liste des 83 départements français de 1790|83 premiers départements]] étaient numérotés de 1 à 83. Les [[Liste des 130 départements de 1811|départements ultérieurement créés]] ont ensuite reçu les numéros suivants.

==La réforme postale en France==
===Les premiers timbres===
===Les premiers timbres===
{{Article détaillé|Cérès (timbre français)|Vingt centimes noir (timbre)|Un franc vermillon}}


{{...}}
{{Article détaillé|Cérès (timbre français)}}
{{Article détaillé|Vingt centimes noir (timbre)}}
{{Article détaillé|Un franc vermillon}}
{{Article détaillé|Timbres de France 1849|Timbres de France 1850}}

====Documents importants====

* [[:s:Décret relatif à la taxe des lettres du 24 août 1848|Décret relatif à la taxe des lettres]] (France, 24 août 1848)
* [[:s:Avis au public. Taxe des lettres|Affiche ''Avis au public'']] (France, 16 décembre 1848)
* [[:s:Circulaire de retrait du 1 franc rouge clair|Circulaire de retrait du 1 franc vermillon]] (France, 1849)


{{voir autre projet|Décret relatif à la taxe des lettres du 24 août 1848|projet=wikisource|langue=fr}}
==[[Napoléon III]]==
{{voir autre projet|Avis au public. Taxe des lettres|Décret relatif à la taxe des lettres (France, 24 août 1848)|projet=wikisource|langue=fr}}
{{voir autre projet|Circulaire de retrait du 1 franc rouge clair|Circulaire de retrait du 1 franc vermillon (France, 1849)|projet=wikisource|langue=fr}}


=== Louis-Napoléon Bonaparte (président de la Deuxième République) ===
{| border="1" cellpadding="3" cellspacing="0" style="text-align:center; float:right"
En [[1852]], l'administration postale met en service les cachets d'[[oblitération par losange petits chiffres]] caractéristiques de cette période.
|-
! colspan="5" style="background:#E0CECE" | Napoléon III
|-
| [[Timbres de France 1852|1852]] || [[Timbres de France 1853|1853]] || [[Timbres de France 1854|1854]]|| [[Timbres de France 1855|1855]] || [[Timbres de France 1856|1856]]
|-
| [[Timbres de France 1857|1857]] || [[Timbres de France 1858|1858]]|| [[Timbres de France 1859|1859]] || [[Timbres de France 1860|1860]] || [[Timbres de France 1861|1861]]
|-
| [[Timbres de France 1862|1862]] || [[Timbres de France 1863|1863]]|| [[Timbres de France 1864|1864]] || [[Timbres de France 1865|1865]] || [[Timbres de France 1866|1866]]
|-
| [[Timbres de France 1867|1867]] || [[Timbres de France 1868|1868]]|| [[Timbres de France 1869|1869]] || [[Timbres de France 1870|1870]] ||
|-
|}


===Second Empire===
[[Napoléon III|Louis-Napoléon Bonaparte]], empereur des Français sous le nom de '''[[Napoléon III]]''', a figuré sur les séries de [[timbre d'usage courant|timbres d'usage courant]] de [[France]] et de ses colonies de septembre [[1852]] jusqu'à la chute du [[Second Empire]].
[[Fichier:007-presidence-25c.jpg|vignette|upright|alt=Timbre de 25 centimes représentant le profil gauche de Napoléon III en blanc sur fond bleu.|[[Napoléon III (timbre)|Timbre représentant Napoléon III]].]]


{{Article détaillé|Napoléon III (timbre)}}
{{Article détaillé|Napoléon III (timbre)}}


Louis-Napoléon Bonaparte, empereur des Français sous le nom de [[Napoléon III]], figure sur les séries de [[timbre d'usage courant|timbres d'usage courant]] de France et de ses colonies de {{date-|septembre 1852}} jusqu'à la chute du [[Second Empire]].
[[Image:007-presidence-25c.jpg|thumb|left]]
===[[Louis Napoléon]] [[président de la république]]===
En [[1852]], l'administration postale met en service les cachets d'[[oblitération par losange petits chiffres]] qui sont caractéristiques de cette période.
{{...}}


La période troublée de la guerre de [[1870]] est particulièrement riche en évènements postaux et philatéliques :
===L'[[Empereur]] [[Napoléon III]]===
* campagne contre la [[Prusse]] ;
{{...}}
* [[Siège de Metz (1870)]] ;
* [[Siège de Paris (1870)]] avec notamment l'utilisation de [[ballon monté|ballons montés]], de [[pigeongrammes]] ou de [[boules de Moulins]] dans la [[Seine]] ;
* nouvelles émissions (siège de Paris, émission du [[gouvernement provisoire]] de [[Bordeaux]]) ;
* [[Commune de Paris (1871)]] ;
* courriers de prisonniers ;
* occupation allemande en [[Alsace-Lorraine]].


==Troisième République==
==La guerre de [[1870]]==
===Les timbres préoblitérés===
Cette période troublée est particulièrement riche en évènements postaux et philatéliques.
* La campagne contre la [[Prusse]] ;
* Le [[Siège de Metz (1870)|Siège de Metz]] ;
* Le [[Siège de Paris (1870)|Siège de Paris]] avec notamment l'utilisation de [[ballon monté|ballons montés]], de [[pigeongrammes]] ou de [[boules de Moulins]] dans la [[Seine]] ;
* De nouvelles émissions (siège de Paris, émission du [[gouvernement provisoire]] de [[Bordeaux]]) ;
* La [[Commune de Paris (1871)|Commune de Paris]] ;
* Des courriers de prisonniers ;
* L'occupation allemande en [[Alsace-Lorraine]].


En France, des [[timbre préoblitéré|timbres préoblitérés]] sont confectionnés par les postiers dès les années 1860 pour faciliter l'affranchissement et l'oblitération d'envois en grand nombre par un même expéditeur, souvent une entreprise de commerce. Après une expérience de timbres surchargés uniquement en [[1893]], les [[Timbre préoblitéré de France|préoblitérés de France]] sont régulièrement émis à partir de [[1920]].
{{...}}

==Les débuts de la [[Troisième République]] ([[1871]]-[[1899]])==

{| border="1" cellpadding="3" cellspacing="0" style="text-align:center; float:right"
|-
! colspan="6" style="background:#E0CECE" | 1871 - 1899
|-
| [[Timbres de France 1871|1871]] || [[Timbres de France 1872|1872]] || [[Timbres de France 1873|1873]]|| [[Timbres de France 1874|1874]] || [[Timbres de France 1875|1875]] || [[Timbres de France 1876|1876]]
|-
| [[Timbres de France 1877|1877]]|| [[Timbres de France 1878|1878]] || [[Timbres de France 1879|1879]] || [[Timbres de France 1880|1880]] || [[Timbres de France 1881|1881]] || [[Timbres de France 1882|1882]]
|-
| [[Timbres de France 1883|1883]] || [[Timbres de France 1884|1884]] || [[Timbres de France 1885|1885]] || [[Timbres de France 1886|1886]] || [[Timbres de France 1887|1887]]|| [[Timbres de France 1888|1888]]
|-
| [[Timbres de France 1889|1889]] || [[Timbres de France 1890|1890]] || [[Timbres de France 1891|1891]] || [[Timbres de France 1892|1892]] || [[Timbres de France 1893|1893]] || [[Timbres de France 1894|1895]]
|-
| [[Timbres de France 1896|1896]] || [[Timbres de France 1897|1897]] || [[Timbres de France 1898|1898]] || [[Timbres de France 1899|1899]] || ||
|-
|}

{{Article détaillé|Paix et Commerce (timbre)}}


===Les oblitérations mécaniques===
===Les oblitérations mécaniques===
[[Fichier:Lettre France Daguin Nancy 1901.png|vignette|alt=Carte postale oblitérée à la machine Daguin. Le côté avec l'adresse du destinataire présente deux cachets différents.|[[Carte postale]] oblitérée avec une [[machine Daguin]]. Les 2 cachets ont des légendes différentes.]]


Face à la croissance du courrier à gérer, l'administration des postes cherche des procédés pour oblitérer automatiquement le courrier. La première [[machine à oblitérer]] est inventée par l'ingénieur [[Eugène Daguin]]. Sous le nom de [[machine Daguin]], elle est mise en service en juin [[1884]] à Paris ; son rendement était de {{Unité|3000}} lettres par heure.
[[Image:Lettre France Daguin Nancy 1901.png|left|200px|thumb|Carte oblitérée avec une machine Daguin<ref>Les 2 cachets ont des légendes différentes.</ref>]]


Dans un premier temps, l'objectif est de rendre plus visible la date d'expédition : on utilise donc deux cachets dateurs, l'un pour oblitérer, l'autre pour montrer la date.
Face à la croissance du courrier à gérer, l'administration des postes a cherché des procédés pour oblitérer automatiquement le courrier. La première [[machine à oblitérer]] a été inventée par l'ingénieur [[Eugène Daguin]] ([[1849]]-[[1888]]). Sous le nom de [[Machine Daguin]], elle a été mise en service en juin [[1884]] à [[Paris]]. Elle avait un rendement de {{formatnum:3000}} lettres par heure.

Dans un premier temps, l'objectif était de rendre plus visible la date d'expédition. On utilisait donc deux cachets dateurs, l'un pour oblitérer, l'autre pour montrer la date.


Pour reconnaitre une empreinte Daguin, il faut vérifier un écartement constant de 28 millimètres entre les centres des deux cachets, et rechercher des différences dans les cachets.
Pour reconnaitre une empreinte Daguin, il faut vérifier un écartement constant de 28 millimètres entre les centres des deux cachets, et rechercher des différences dans les cachets.


===La poste aérienne===
{{Article détaillé|Machine Daguin}}
{{Article détaillé|Poste aérienne}}


==Les débuts du {{XXe siècle}} ([[1900]]-[[1913]])==
===Les débuts, de 1871 à 1899===
{{Article détaillé|Paix et Commerce (timbre)}}


===De 1900 à 1913===
{| border="1" cellpadding="3" cellspacing="0" style="text-align:center; float:right"
{{Article détaillé|Type Blanc|Type Mouchon|Type Merson|Type Semeuse (timbre)}}
|-
! colspan="5" style="background:#E0CECE" | 1900 - 1913
|-
| [[Timbres de France 1900|1900]] || [[Timbres de France 1901|1901]] || [[Timbres de France 1902|1902]]|| [[Timbres de France 1903|1903]] || [[Timbres de France 1904|1904]]
|-
| [[Timbres de France 1905|1905]] || [[Timbres de France 1906|1906]] || [[Timbres de France 1907|1907]]|| [[Timbres de France 1908|1908]] || [[Timbres de France 1909|1909]]
|-
| [[Timbres de France 1910|1910]] || [[Timbres de France 1911|1911]] || [[Timbres de France 1912|1912]]|| [[Timbres de France 1913|1913]] ||
|}


Cette époque marque une transition philatélique très importante avec l'arrêt des types Sage (Paix et Commerce) pour les premières émissions du vingtième siècle et l'apparition des [[Semeuse]]s.
Cette époque marque une transition philatélique très importante avec l'arrêt des types Sage (Paix et Commerce) pour les premières émissions du vingtième siècle et l'apparition des [[Type Semeuse (timbre)|Semeuses]].


===La Première Guerre mondiale===
{{Article détaillé|Type Blanc|Type Mouchon|Type Merson|Type Semeuse (timbre)|Semeuse lignée}}
[[Fichier:Semeuse croix-rouge neuf.jpg|vignette|upright|alt=Timbre rouge de 10 centimes au type semeuse avec une surtaxe de 5 c.|[[Type Semeuse (timbre)|Timbre au type Semeuse]] de 10 centimes portant une surtaxe de 5 c au bénéfice de la Croix-Rouge.]]


Le {{date|3|8|1914}}, la France déclare la guerre à l'Allemagne et s'engage dans un conflit de 4 ans. Pendant cette période les tarifs postaux demeurent relativement stables et il n'y a pas d'émission de nouveaux timbres courants.
{{clr}}


On note cependant une innovation philatélique importante : l'apparition de surtaxes à des fins humanitaires. En 1914, deux timbres au type Semeuse (10c rouge) portent une surtaxe de 5 centimes au profit de la [[Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge|Croix-Rouge]]. Il s'agit d'abord d'une simple surcharge, puis un timbre spécial est imprimé. En [[1917]], une autre série marque le début des timbres figuratifs en France. Il s'agit également d'une série surtaxée, mais au profit des [[pupille de la Nation|pupilles de la Nation]].
==La [[Première Guerre mondiale]]==


===L'entre deux-guerres===
{| border="1" cellpadding="3" cellspacing="0" style="text-align:center; float:right"
{{...}}
|-
! colspan="5" style="background:#E0CECE" | 1914 - 1918
|-
| [[Timbres de France 1914|1914]] || [[Timbres de France 1915|1915]] || [[Timbres de France 1916|1916]]|| [[Timbres de France 1917|1917]] || [[Timbres de France 1918|1918]]
|}

Le [[3 août]] [[1914]], la [[France]] déclare la guerre à l'[[Allemagne]] et s'engage dans un conflit de 4 ans. Pendant cette période les tarifs postaux demeurent relativement stables et il n'y a pas d'émission de nouveaux timbres courants.

[[Image:Semeuse croix-rouge neuf.jpg|left|thumb|150px|Semeuse 10+5c]]

On note cependant une innovation philatélique importante : l'apparition de surtaxes à des fins humanitaires. En 1914, deux timbres au type Semeuse (10c rouge) sont concernés par une surtaxe de 5 centimes au profit de la [[Croix-Rouge]]. Dans un premier temps, il s'agit d'une simple surcharge, puis un timbre spécial est imprimé. En [[1917]], une autre série marque le début des timbres figuratifs en France. Il s'agit également d'une série surtaxée, mais au profit des [[orphelins de guerre]].


==La Seconde Guerre mondiale : le régime de Vichy==
{{...}}
{{...}}


==La Libération de la France et la Quatrième République==
{{clr}}
{{Article détaillé|Arc de Triomphe (timbre)|Marianne de Gandon|Marianne à la nef}}

==L'entre deux-guerres==

{{Article détaillé|Timbres de France 1919}}

===Les timbres préoblitérés===

En France, des [[timbre préoblitéré|timbres préoblitérés]] ont été confectionnés par les postiers dès les années [[1860]] pour faciliter l'affranchissement et l'oblitération d'envois en grand nombre par un même expéditeur, souvent une entreprise de commerce. Après une expérience de timbres surchargés uniquement en [[1893]], les préoblitérés de France sont régulièrement émis à partir de [[1920]].

{{Article détaillé|Timbre préoblitéré de France}}

===La [[poste aérienne]]===

{{Article détaillé|Poste aérienne}}

==La [[Deuxième Guerre Mondiale]]==
===L'[[État français]]===
===La [[Libération de la France|Libération]]===

{{Article détaillé|Arc de Triomphe (timbre)}}

==La période contemporaine==
===[[IVe République]]===

{{article détaillé|Marianne de Gandon}}

{{article détaillé|Marianne à la nef}}

===[[Ve République]]===

{{article détaillé|Timbres de France 1960}}

{{article détaillé|Marianne de Cocteau}}


==La Cinquième République==
{{article détaillé|0,30 franc Blason de Paris}}
{{article détaillé|Marianne de Cocteau|0,30 franc Blason de Paris|Sabine de Gandon d'après David|Liberté de Gandon d'après Delacroix}}


{{article détaillé|Code postal en France}}
{{article détaillé|Code postal en France}}


===La construction européenne===
{{article détaillé|Sabine de Gandon d'après David}}


====Les émissions Europa====
{{article détaillé|Liberté de Gandon d'après Delacroix}}
{{article détaillé|Histoire philatélique et postale de l'Allemagne|Histoire philatélique et postale de la Belgique|Histoire philatélique et postale de l'Italie|Histoire philatélique et postale du Luxembourg|Histoire philatélique et postale des Pays-Bas}}


En [[1956]], la France participe à la première [[Émission Europa|émission des timbres Europa]] avec cinq autres pays : l'Allemagne, la Belgique, l'Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas.
{{article détaillé|Timbres de France 1996| Timbres de France 1997|Timbres de France 1998|Timbres de France 1999}}


====Le passage à l'euro====
{{article détaillé|Timbres de France 2000|Timbres de France 2001|Timbres de France 2002|Timbres de France 2003|Timbres de France 2004|Timbres de France 2005|Timbres de France 2006|Timbres de France 2007}}


En [[1988]], l'administration procède à une première préfiguration de l'[[euro]] en apposant une surcharge de 0,31 [[European Currency Unit|ECU]] sur un timbre [[Liberté de Gandon]]. On peut également considérer les émissions avec un code de tarif comme une autre façon de se rendre indépendant d'un changement monétaire. En 1999 quelques timbres sont émis avec une « traduction » de la valeur faciale en euro. En 2000 et 2001, cette mesure devient systématique. À partir de [[2002]], l'euro est la seule monnaie utilisée sur les timbres de France.
===La [[construction européenne]]===
====Les émissions [[Europa]]====


Cependant les timbres français libellés en francs et en anciens francs, sauf quelques exceptions [[démonétisation (monnaie)|démonétisées]], restent valables pour l'affranchissement du courrier.
En [[1956]], la France participe à la première émission des timbres [[Émission Europa|Europa]] avec cinq autres pays : l'[[Histoire philatélique et postale de l'Allemagne#La construction européenne|Allemagne]], la [[Histoire philatélique et postale de la Belgique#La construction européenne|Belgique]], l'[[Histoire philatélique et postale de l'Italie#La construction européenne|Italie]], le [[Histoire philatélique et postale du Luxembourg#La construction européenne|Luxembourg]] et les [[Histoire philatélique et postale des Pays-Bas#La construction européenne|Pays-Bas]].

{{Article détaillé|Émission Europa}}

====Le passage à l'[[Euro]]====

En [[1988]], l'administration procède à une première préfiguration de l'[[euro]] en apposant une surcharge de 0,31 [[Ecu]] sur un timbre [[Liberté de Gandon]]. On peut également considérer les émissions avec un code de tarif comme une autre façon de se rendre indépendant d'un changement monétaire. En [[1999]] quelques timbres sont émis avec une « traduction » de la valeur faciale en Euro. En [[2000]] et [[2001]], cette mesure devient systématique. À partir de [[2002]] l'Euro est la seule monnaie utilisée sur les timbres de France.

Cependant les timbres français libellés en francs et en anciens francs, sauf quelques exceptions [[Démonétisation|démonétisées]] restent valables pour l'affranchissement du courrier.

==L'influence française dans le monde philatélique et postal==
===Les départements conquis===
===L'[[Algérie]]===
{{Article détaillé|Histoire philatélique et postale de l'Algérie}}
===L'empire colonial===

{{Article détaillé|Histoire philatélique et postale de l'[[Empire colonial français]]}}


==Les particularités régionales==
==Les particularités régionales==
===L'[[Alsace-Lorraine]]===
===L'Alsace-Lorraine===

{{Article détaillé | Histoire philatélique et postale de l'Alsace}}

{{Article détaillé | Histoire philatélique et postale de la Lorraine}}


{{Article détaillé | Histoire philatélique et postale de la Moselle}}
{{Article détaillé |Histoire philatélique et postale de l'Alsace|Histoire philatélique et postale de la Lorraine|Histoire philatélique et postale de la Moselle}}


===La Savoie et les Alpes-Maritimes===
===La Savoie et les Alpes-Maritimes===
{{Article détaillé |Histoire philatélique et postale de la Savoie |Histoire philatélique et postale des Alpes-Maritimes}}


La [[Savoie]] a toujours longtemps une zone géographique charnière entre la France et l'Italie. Son histoire postale est le reflet de cette double appartenance :
La [[Savoie]] est une zone géographique charnière entre la France et l'Italie ; son histoire postale est le reflet de cette double appartenance :
* De [[1416]] à [[1792]], son [[Histoire de la Savoie|histoire]] se confond avec celle du [[Duché de Savoie]],
* de [[1416]] à [[1792]], son [[Histoire de la Savoie|histoire]] se confond avec celle du [[duché de Savoie]] ;
* De [[1792]] à [[1815]], la Savoie est annexée par la France et se voit doter du même système postal,
* de [[1792]] à [[1815]], la Savoie est annexée par la France et se voit doter du même système postal ;
* A la suite du [[traité de Paris de 1815]], la Savoie retourne vers l'influence italienne à travers le [[Royaume de Sardaigne]] (c'est dans ce contexte qu'elle vivra la réforme postale).
* à la suite du [[traité de Paris de 1815]], la Savoie retourne vers l'influence italienne à travers le [[Royaume de Sardaigne (1720-1861)|royaume de Sardaigne]] (c'est dans ce contexte qu'elle vivra la réforme postale) ;
* Enfin en [[1860]], suite à son annexion, son histoire philatélique et postale redevient française.
* enfin en [[1860]], à la suite de son annexion, son histoire philatélique et postale redevient française.

{{Article détaillé | Histoire philatélique et postale de la Savoie}}


Les [[Alpes-Maritimes]] ont un parcours assez voisin de celui de la Savoie.
Les [[Alpes-Maritimes]] ont un parcours assez voisin de celui de la Savoie.


{{Article détaillé | Histoire philatélique et postale des Alpes-Maritimes}}
==L'influence française dans le monde philatélique et postal==
===L'Algérie===
{{Article détaillé|Histoire philatélique et postale de l'Algérie}}

===L'empire colonial===
{{Article détaillé|Histoire philatélique et postale de l'Empire colonial français}}


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
* [[Chronologie de l'histoire postale]]
===Articles connexes===

* [[Chronologie de l'histoire postale]], [[Poste]]
* [[Histoire philatélique et postale de l'Europe]]
* [[Marques postales françaises]]
* [[Marques postales françaises]]
* [[Musée de La Poste]]
* [[Musée de La Poste]]
* [[Poste]]
* [[Timbres de France]]
* [[Timbres de France]]
* [[Timbres et vignettes de grève postale]]
* [[Timbres et vignettes de grève postale]]
* Histoire philatélique et postales des départements suivants : {{HPPL Alpes-Maritimes}}, {{HPPL Moselle}}, {{HPPL Savoie (département)}}, {{HPPL Haute-Savoie}}, {{HPPL Vosges}}.


==Bibliographie==
===Notes et références===
* {{Ouvrage |auteur=[[Michèle Chauvet]] |titre=Introduction à l'histoire postale [de France] |éditeur=Brun & Fils |lieu=Paris |année=2002 |id=Chauvay2002}}
* {{Ouvrage |auteur1=Paul Charbon |auteur2=Patrick Marchand |auteur3=Benoit Oger |titre=Le Patrimoine de la Poste |éditeur=FLOHIC Éditions |lieu=Charenton-le-Pont |année=1996 |préface=[[André Darrigrand]] |id=CharbonMarchandOger1996}}


==Notes et références==
<references/>
{{Références}}


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===Bibliographie===
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* <span id="biblio-chauvay">{{ouvrage|auteur=[[Michèle Chauvet]]|titre= Introduction à l'histoire postale [de France]|éditeur= [[Jean-François Brun|Brun & Fils]]|lieu=Paris|année=2002}}</span>


* ''Le Patrimoine de la Poste'', FLOHIC Éditions, Charenton-le-Pont, 1996

{{Timbre de France d'usage courant}}

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Timbre de 20 centimes émis en 1849 représentant le profil gauche de Cérès en blanc sur fond noir.
Vingt centimes noir au type Cérès, émis le . Il s'agit du premier timbre français.

Ceci est une introduction à l'histoire postale et philatélique de la France.

Des origines à la Révolution française[modifier | modifier le code]

Carte simplifiée des routes postales en France et alentour en 1563.
Routes postales en 1563.

Comme pour l'ensemble de l'Europe, le service postal mis en place par les romains, qui faisait lui-même suite à un premier réseau gaulois, est anéanti par les grandes invasions (Chauvet 2002, p. 17).

Vers 1477, le roi Louis XI crée les chevaucheurs de l’écurie du roi pour transmettre ses messages. En effet, pour mettre fin aux désordres engendrés par la guerre de Cent Ans, il met en place un moyen de gérer ses communications rapides à longues distances (Charbon, Marchand et Oger 1996, p. 26). Cela se traduit notamment par la mise en place de relais de poste pour assurer la rotation des chevaux.

Le centre de ce réseau se situe au Plessis-lèz-Tours et dessert notamment Orléans, Paris, Boulogne-sur-Mer (vers l'Angleterre), Bordeaux, Arras (vers la Flandre française), Lyon (vers la Savoie, la Provence et le Languedoc).

De la Première République à 1848[modifier | modifier le code]

Lettre de 1828 avec marque postale linéaire « 61 Arras ».
Lettre de 1828 avec marque postale linéaire « 61 Arras ».

La Révolution française organise la France en départements, induisant ainsi une profonde réforme du système administratif et postal. Une des conséquences visibles est l'apparition des marques postales linéaires avec numéro de département : les premiers départements de 1790 sont numérotés de 1 à 83, et les départements ultérieurement créés reçoivent ensuite les numéros suivants. Les plis postaux sont revêtus d'un cachet portant le numéro du département au départ du courrier et la taxe est payée par le destinataire.

À partir d'avril 1830, la poste rurale est créé en France : 5 000 facteurs sont recrutés pour distribuer les correspondances dans toutes les communes du pays.

De la Deuxième République à la Troisième République[modifier | modifier le code]

La réforme postale en France[modifier | modifier le code]

Les premiers timbres[modifier | modifier le code]

Louis-Napoléon Bonaparte (président de la Deuxième République)[modifier | modifier le code]

En 1852, l'administration postale met en service les cachets d'oblitération par losange petits chiffres caractéristiques de cette période.

Second Empire[modifier | modifier le code]

Timbre de 25 centimes représentant le profil gauche de Napoléon III en blanc sur fond bleu.
Timbre représentant Napoléon III.

Louis-Napoléon Bonaparte, empereur des Français sous le nom de Napoléon III, figure sur les séries de timbres d'usage courant de France et de ses colonies de jusqu'à la chute du Second Empire.

La période troublée de la guerre de 1870 est particulièrement riche en évènements postaux et philatéliques :

Troisième République[modifier | modifier le code]

Les timbres préoblitérés[modifier | modifier le code]

En France, des timbres préoblitérés sont confectionnés par les postiers dès les années 1860 pour faciliter l'affranchissement et l'oblitération d'envois en grand nombre par un même expéditeur, souvent une entreprise de commerce. Après une expérience de timbres surchargés uniquement en 1893, les préoblitérés de France sont régulièrement émis à partir de 1920.

Les oblitérations mécaniques[modifier | modifier le code]

Carte postale oblitérée à la machine Daguin. Le côté avec l'adresse du destinataire présente deux cachets différents.
Carte postale oblitérée avec une machine Daguin. Les 2 cachets ont des légendes différentes.

Face à la croissance du courrier à gérer, l'administration des postes cherche des procédés pour oblitérer automatiquement le courrier. La première machine à oblitérer est inventée par l'ingénieur Eugène Daguin. Sous le nom de machine Daguin, elle est mise en service en juin 1884 à Paris ; son rendement était de 3 000 lettres par heure.

Dans un premier temps, l'objectif est de rendre plus visible la date d'expédition : on utilise donc deux cachets dateurs, l'un pour oblitérer, l'autre pour montrer la date.

Pour reconnaitre une empreinte Daguin, il faut vérifier un écartement constant de 28 millimètres entre les centres des deux cachets, et rechercher des différences dans les cachets.

La poste aérienne[modifier | modifier le code]

Les débuts, de 1871 à 1899[modifier | modifier le code]

De 1900 à 1913[modifier | modifier le code]

Cette époque marque une transition philatélique très importante avec l'arrêt des types Sage (Paix et Commerce) pour les premières émissions du vingtième siècle et l'apparition des Semeuses.

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Timbre rouge de 10 centimes au type semeuse avec une surtaxe de 5 c.
Timbre au type Semeuse de 10 centimes portant une surtaxe de 5 c au bénéfice de la Croix-Rouge.

Le , la France déclare la guerre à l'Allemagne et s'engage dans un conflit de 4 ans. Pendant cette période les tarifs postaux demeurent relativement stables et il n'y a pas d'émission de nouveaux timbres courants.

On note cependant une innovation philatélique importante : l'apparition de surtaxes à des fins humanitaires. En 1914, deux timbres au type Semeuse (10c rouge) portent une surtaxe de 5 centimes au profit de la Croix-Rouge. Il s'agit d'abord d'une simple surcharge, puis un timbre spécial est imprimé. En 1917, une autre série marque le début des timbres figuratifs en France. Il s'agit également d'une série surtaxée, mais au profit des pupilles de la Nation.

L'entre deux-guerres[modifier | modifier le code]

La Seconde Guerre mondiale : le régime de Vichy[modifier | modifier le code]

La Libération de la France et la Quatrième République[modifier | modifier le code]

La Cinquième République[modifier | modifier le code]

La construction européenne[modifier | modifier le code]

Les émissions Europa[modifier | modifier le code]

En 1956, la France participe à la première émission des timbres Europa avec cinq autres pays : l'Allemagne, la Belgique, l'Italie, le Luxembourg et les Pays-Bas.

Le passage à l'euro[modifier | modifier le code]

En 1988, l'administration procède à une première préfiguration de l'euro en apposant une surcharge de 0,31 ECU sur un timbre Liberté de Gandon. On peut également considérer les émissions avec un code de tarif comme une autre façon de se rendre indépendant d'un changement monétaire. En 1999 quelques timbres sont émis avec une « traduction » de la valeur faciale en euro. En 2000 et 2001, cette mesure devient systématique. À partir de 2002, l'euro est la seule monnaie utilisée sur les timbres de France.

Cependant les timbres français libellés en francs et en anciens francs, sauf quelques exceptions démonétisées, restent valables pour l'affranchissement du courrier.

Les particularités régionales[modifier | modifier le code]

L'Alsace-Lorraine[modifier | modifier le code]

La Savoie et les Alpes-Maritimes[modifier | modifier le code]

La Savoie est une zone géographique charnière entre la France et l'Italie ; son histoire postale est le reflet de cette double appartenance :

  • de 1416 à 1792, son histoire se confond avec celle du duché de Savoie ;
  • de 1792 à 1815, la Savoie est annexée par la France et se voit doter du même système postal ;
  • à la suite du traité de Paris de 1815, la Savoie retourne vers l'influence italienne à travers le royaume de Sardaigne (c'est dans ce contexte qu'elle vivra la réforme postale) ;
  • enfin en 1860, à la suite de son annexion, son histoire philatélique et postale redevient française.

Les Alpes-Maritimes ont un parcours assez voisin de celui de la Savoie.

L'influence française dans le monde philatélique et postal[modifier | modifier le code]

L'Algérie[modifier | modifier le code]

L'empire colonial[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michèle Chauvet, Introduction à l'histoire postale [de France], Paris, Brun & Fils,
  • Paul Charbon, Patrick Marchand et Benoit Oger (préf. André Darrigrand), Le Patrimoine de la Poste, Charenton-le-Pont, FLOHIC Éditions,

Notes et références[modifier | modifier le code]