« Franz-Olivier Giesbert » : différence entre les versions

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{{À sourcer|date=janvier 2024}}{{voir homonymes|Giesbert|FOG}}
{{voir homonymes|Giesbert|FOG}}
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{{Infobox Biographie2
| charte = écrivain
| image = Festival automobile international 2012 - Photocall - Franz-Olivier Giesbert - 012.jpg
| employeur = [[Nouvel Observateur]]<br/>[[Le Figaro]]<br/>[[Le Point]]<br/>[[La Provence]]
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| domaine = Politique
| légende = Franz-Olivier Giesbert en 2012.
| domaine = Politique
| autres activités = [[Animateur de télévision|Présentateur de télévision]] et [[romancier]]
| autres activités = [[Animateur de télévision|Présentateur de télévision]] et [[romancier]]
| média = Presse écrite
| média = Presse écrite
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'''Franz-Olivier Giesbert''' (parfois abrégé « '''FOG''' »), né le {{date de naissance-|18|janvier|1949}} à [[Wilmington (Delaware)|Wilmington]] ([[Delaware]], [[États-Unis]]), est un [[journaliste]], [[éditorialiste]], [[biographe]], [[présentateur de télévision]] et [[écrivain]] [[Français (peuple)|franco]]-[[Américains (peuple)|américain]], exerçant en [[France]].
'''Franz-Olivier Giesbert''' (parfois abrégé « '''FOG''' »), né le {{date de naissance-|18|janvier|1949}} à [[Wilmington (Delaware)|Wilmington]] ([[Delaware]], [[États-Unis]]), est un [[éditorialiste]], [[présentateur de télévision]] et [[écrivain]] [[Français (peuple)|franco]]-[[Américains (peuple)|américain]], exerçant en [[France]].


Après avoir été directeur de la rédaction du ''[[Le Nouvel Observateur|Nouvel Observateur]]'', directeur des rédactions du ''[[Le Figaro|Figaro]]'', puis directeur du ''[[Le Point|Point]]'', il est le directeur éditorial de ''[[La Provence]]'' entre 2017 et 2021. En 2024, il est éditorialiste au ''Point''.
Après avoir été directeur de la rédaction du ''[[Le Nouvel Observateur|Nouvel Observateur]]'', directeur des rédactions du ''[[Le Figaro|Figaro]]'', puis directeur du ''[[Le Point|Point]]'', il est le directeur éditorial de ''[[La Provence]]'' entre 2017 et 2021. En 2024, il est éditorialiste au ''Point''.
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== Biographie ==
== Biographie ==
=== Jeunesse ===
=== Jeunesse ===
Franz-Olivier Giesbert est le fils de Frederick Julius Giesbert, un [[Américains (peuple)|Américain]] né à [[Chicago]] et de Marie Allain, une Française native d'[[Elbeuf]] en [[Normandie]] qui l'a rejoint en 1946 aux États-Unis, où ils se marient le 6 juin 1947, date symbolique du troisième anniversaire du [[Opération Overlord|débarquement allié en Normandie]], auquel Frederick a participé le {{Date-|6|juin|1944}} à [[Omaha Beach]]<ref name="Renterghem">{{ouvrage|auteur=[[Marion Van Renterghem]]|titre=FOG, Don Juan du pouvoir|éditeur=Flammarion|date=2015|pages totales=271|lire en ligne={{Google Livres|PXy8CgAAQBAJ}}}}.</ref>. Ses parents lui donnent un prénom « aux origines mélangées : Franz à cause de [[Franz Schubert|Schubert]], que Frederick écoute à longueur de journée, comme un écho à son origine allemande, et parce que le prénom est courant du côté de Chicago ; Olivier, parce que Marie aime l'arbre et sa consonance<ref name="Renterghem"/> ». Il est issu, par son père, d'une famille d'origine [[Allemands|allemande]], [[Écossais (peuple)|écossaise]], [[Autrichiens|autrichienne]] et [[Juifs|juive]], dont les membres ont immigré aux États-Unis à la veille et au début de la [[Première Guerre mondiale]], et, par sa mère, d'une famille normande [[Catholicisme|catholique]] propriétaire à [[Elbeuf]] d'une importante [[imprimerie]] régionale{{refnec}}.
Franz-Olivier Giesbert est le fils de Frederick Julius Giesbert, un [[Américains (peuple)|Américain]] né à [[Chicago]] et de Marie Allain, une Française native d'[[Elbeuf]] en [[Normandie]] qui l'a rejoint en 1946 aux États-Unis, où ils se marient le 6 juin 1947, date symbolique du troisième anniversaire du [[Opération Overlord|débarquement allié en Normandie]], auquel Frederick a participé le {{Date-|6|juin|1944}} à [[Omaha Beach]]<ref name="Renterghem">{{ouvrage|auteur=[[Marion Van Renterghem]]|titre=FOG, Don Juan du pouvoir|éditeur=Flammarion|date=2015|pages totales=271|lire en ligne={{Google Livres|PXy8CgAAQBAJ}}}}.</ref>. Ses parents lui donnent un prénom « aux origines mélangées : Franz à cause de [[Franz Schubert|Schubert]], que Frederick écoute à longueur de journée, comme un écho à son origine allemande, et parce que le prénom est courant du côté de Chicago ; Olivier, parce que Marie aime l'arbre et sa consonance<ref name="Renterghem"/> ».


Dégoûté par le [[consumérisme]] américain, Frederick installe sa famille en 1952 en [[Normandie]], à [[Elbeuf]], où son beau-père lui propose un poste de dessinateur à l'imprimerie Allain<ref name="Renterghem"/>. Franz-Olivier reçoit une éducation catholique et de [[Gauche (politique)|gauche]]{{refnec}}, élevé par sa mère, professeur de [[philosophie]] et adjointe du maire [[Parti socialiste (France)|PS]] d’Elbeuf{{refnec}} dans les [[années 1970]], et par son père, [[dessinateur]] commercial passé par l'[[Art Institute of Chicago]]<ref name="mvr">{{article|prénom=Marion|nom=Van Renterghem|jour=8|mois=juillet|année=2012|url=https://www.lemonde.fr/style/article/2012/07/06/franz-olivier-giesbert-le-journalisme-sans-foi-ni-loi_1729522_1575563.html|périodique=[[Le Monde]]|titre=Franz-Olivier Giesbert : le journalisme sans foi ni loi}}.</ref>. Il est le frère aîné de [[Jean-Christophe Giesbert]]{{refnec}}.
Dégoûté par le [[consumérisme]] américain, Frederick installe sa famille en 1952 en [[Normandie]], à [[Elbeuf]], où son beau-père lui propose un poste de dessinateur à l'imprimerie Allain<ref name="Renterghem"/>.


Après avoir suivi sa scolarité au [[lycée André-Maurois (Elbeuf)]], il publie à l'âge de dix-huit ans dans ''[[Liberté-Dimanche]]'' (édition dominicale de ''[[Paris-Normandie]]'') son premier article, consacré à l'[[Élection présidentielle américaine de 1968|élection présidentielle américaine]]. Il refuse le poste de rédacteur en chef-adjoint du quotidien ''Paris-Normandie''<ref>Portrait dans le magazine ''[[Elle (magazine)|Elle]]'', le 6 mai 2009 [http://www.elle.fr/Personnalites/Franz-Olivier-Giesbert].</ref>, que lui propose sa famille maternelle, Marie Allain étant l'un des trente-trois actionnaires du quotidien<ref>{{ouvrage|auteur=[[Jacqueline Remy]]|titre=Le Nouvel Observateur. 50 ans de passion|éditeur=Pygmalion|date=2014|passage=121}}.</ref>. Parallèlement, il collabore de 1968 à 1972, en qualité de [[pigiste]], à la page littéraire de ''Paris-Normandie''<ref name="Ratier">{{ouvrage|auteur=[[Emmanuel Ratier]]|titre=Encyclopédie politique française|éditeur=Faits et documents|date=1992|passage=300}}.</ref>.
À dix ans, il veut devenir [[écrivain]] et commence à écrire des [[nouvelle]]s. Sous l'influence d'une mère très croyante, il suit une éducation religieuse dont il tire un fort attachement à la foi catholique et un vif intérêt pour les réformes de l'Église de [[Jean XXIII]] (il a d'ailleurs tenu une chronique régulière dans le [[magazine]] chrétien français ''[[Panorama (magazine français)|Panorama]]''<ref>[http://www.panorama-spiritualite.fr/ Panorama, Le mensuel chrétien de spiritualité] (site web officiel).</ref>).

Si, durant son adolescence, il se montre, en réaction contre son père, un partisan déclaré de l'[[Algérie française]], il affirme avoir ressenti, à l'arrivée de l'âge adulte, un bref attrait pour le [[communisme]]{{refnec}}. Après avoir suivi sa scolarité au [[lycée André-Maurois (Elbeuf)]], il publie à l'âge de dix-huit ans dans ''[[Liberté-Dimanche]]'' (édition dominicale de ''[[Paris-Normandie]]'') son premier article, consacré à l'[[Élection présidentielle américaine de 1968|élection présidentielle américaine]]. Il refuse le poste de rédacteur en chef-adjoint du quotidien ''Paris-Normandie''<ref>Portrait dans le magazine ''[[Elle (magazine)|Elle]]'', le 6 mai 2009 [http://www.elle.fr/Personnalites/Franz-Olivier-Giesbert].</ref>, que lui propose sa famille maternelle, Marie Allain étant l'un des trente-trois actionnaires du quotidien<ref>{{ouvrage|auteur=[[Jacqueline Remy]]|titre=Le Nouvel Observateur. 50 ans de passion|éditeur=Pygmalion|date=2014|passage=121}}.</ref>. Sur les conseils de sa mère, il effectue des études de droit, avec l'intention d'entrer à l'[[École nationale d'administration (France)|ENA]] ou d'obtenir le diplôme d'avocat{{refnec}}. Parallèlement, il collabore de 1968 à 1972, en qualité de pigiste, à la page littéraire de ''Paris Normandie''<ref name="Ratier">{{ouvrage|auteur=[[Emmanuel Ratier]]|titre=Encyclopédie politique française|éditeur=Faits et documents|date=1992|passage=300}}.</ref>.


=== Une vocation au journalisme précoce ===
=== Une vocation au journalisme précoce ===
À dix-neuf ans, il collabore aux pages littéraires de ''[[Paris Normandie]]'', où il publie des entretiens avec [[Louis Aragon]], [[Henry de Montherlant]], [[Jules Romains]], [[Maurice Genevoix]], [[Alain Robbe-Grillet]], etc<ref>{{article|prénom=Benoît|nom=Vochelet|titre=Franz-Olivier Giesbert, l'Américain d'Elbeuf|périodique=[[Paris Normandie]]|jour=17|mois=mai|année=2009}}.</ref>.
À dix-neuf ans, il collabore aux pages littéraires de ''[[Paris-Normandie]]'', où il publie des entretiens avec [[Louis Aragon]], [[Henry de Montherlant]], [[Jules Romains]], [[Maurice Genevoix]], [[Alain Robbe-Grillet]], etc<ref>{{article|prénom=Benoît|nom=Vochelet|titre=Franz-Olivier Giesbert, l'Américain d'Elbeuf|périodique=[[Paris Normandie]]|jour=17|mois=mai|année=2009}}.</ref>.


Il entre en [[1969]] au [[Centre de formation des journalistes]], où il se lie avec notamment [[Patrick Poivre d'Arvor]]. Marqué par les enseignements de [[François Furet]], de [[Jacques Julliard]] et de [[Gilles Martinet]], il effectue, durant l'été [[1971]], son stage de fin d'études aux services « Politique » et « Notre époque » du magazine ''[[Le Nouvel Observateur]]''. Il obtient son diplôme la même année<ref>« [http://www.ancienscfj.com/anciens.html Liste complète des anciens élèves] », Association des anciens élèves du Centre de formation des journalistes.</ref>.
Il entre en [[1969]] au [[Centre de formation des journalistes]], où il se lie avec notamment [[Patrick Poivre d'Arvor]]. Marqué par les enseignements de [[François Furet]], de [[Jacques Julliard]] et de [[Gilles Martinet]], il effectue, durant l'été [[1971]], son stage de fin d'études aux services « Politique » et « Notre époque » du magazine ''[[Le Nouvel Observateur]]''. Il obtient son diplôme la même année<ref>« [http://www.ancienscfj.com/anciens.html Liste complète des anciens élèves] », Association des anciens élèves du Centre de formation des journalistes.</ref>.


=== Débuts au ''Nouvel Observateur'' ===
=== Débuts au ''Nouvel Observateur'' ===
Il est recruté au service politique sur recommandation de [[Jacques Ozouf]], alors à la recherche de jeunes journalistes motivés et susceptibles de professionnaliser le service<ref name="mvr" />.
Il est recruté au service politique sur recommandation de [[Jacques Ozouf]], alors à la recherche de jeunes journalistes motivés et susceptibles de professionnaliser le service<ref name="mvr">{{article|prénom=Marion|nom=Van Renterghem|titre=Franz-Olivier Giesbert : le journalisme sans foi ni loi|périodique=[[Le Monde]]|jour=8|mois=juillet|année=2012|url=https://www.lemonde.fr/style/article/2012/07/06/franz-olivier-giesbert-le-journalisme-sans-foi-ni-loi_1729522_1575563.html}}.</ref>.


Il publie parmi ses premiers articles une interview de [[Michel Rocard]], puis des reportages sociaux, des papiers sur la presse mais aussi sur [[Jacques Chaban-Delmas]] ou [[Edgar Faure]]. Il prend successivement en charge la droite et l'exécutif puis, à partir de 1974, la gauche notamment, le PS. Il traite parfois du [[Parti communiste français|PCF]] jusqu'en 1977, mais il est essentiellement attaché à la gauche non communiste (il interroge à deux reprises [[François Mitterrand]] en l'espace de deux mois). Parmi les autres hommes politiques à qui il donne la parole figurent [[Edgar Faure]], [[Jacques Delors]] et [[Pierre Mauroy]]<ref name="Ratier"/>. Ses liens avec ce dernier, alors numéro deux du [[Parti socialiste (France)|PS]], sont alors si importants qu'on le définit comme « mauroyiste »{{refnec}}.
Il publie parmi ses premiers articles une interview de [[Michel Rocard]], puis des reportages sociaux, des papiers sur la presse mais aussi sur [[Jacques Chaban-Delmas]] ou [[Edgar Faure]]. Il prend successivement en charge la droite et l'exécutif puis, à partir de 1974, la gauche notamment, le PS. Il traite parfois du [[Parti communiste français|PCF]] jusqu'en 1977, mais il est essentiellement attaché à la gauche non communiste (il interroge à deux reprises [[François Mitterrand]] en l'espace de deux mois). Parmi les autres hommes politiques à qui il donne la parole figurent [[Edgar Faure]], [[Jacques Delors]] et [[Pierre Mauroy]]<ref name="Ratier"/>.


Aidé par [[Lucien Rioux]], il collabore avec [[Pierre Mauroy]] à la rédaction du livre ''Les Héritiers de l'avenir'' (Stock, 1977), où le numéro deux du [[Parti socialiste (France)|PS]] défend la crédibilité du [[Programme commun]]<ref>La vision du progrès économique du numéro deux du PS y apparaît essentiellement productiviste et quantitative : {{citation|L'acquis est énorme, surtout économique. […] Les victoires technologiques soviétiques, l'essor du pays a été prodigieux. Dans la plupart des domaines : 275 millions de journaux sont distribués chaque jour et dévorés par un public avide de connaissances. […] Le bilan économique de l'URSS n'en est pas moins positif.}}</ref>. Il publie également une biographie (''François Mitterrand ou La tentation de l'histoire'') au Seuil en mars 1977<ref>Laurence Plenis, ''La Biographie politique comme processus de construction d'une image'', Paris I, mémoire de DEA de sociologie politique, 1998, {{p.}}122.</ref>.
Aidé par [[Lucien Rioux]], il collabore avec [[Pierre Mauroy]] à la rédaction du livre ''Les Héritiers de l'avenir'' (Stock, 1977), où le numéro deux du [[Parti socialiste (France)|PS]] défend la crédibilité du [[Programme commun]]<ref>La vision du progrès économique du numéro deux du PS y apparaît essentiellement productiviste et quantitative : {{citation|L'acquis est énorme, surtout économique. […] Les victoires technologiques soviétiques, l'essor du pays a été prodigieux. Dans la plupart des domaines : 275 millions de journaux sont distribués chaque jour et dévorés par un public avide de connaissances. […] Le bilan économique de l'URSS n'en est pas moins positif.}}</ref>. Il publie également une biographie (''François Mitterrand ou La tentation de l'histoire'') au Seuil en mars 1977<ref>Laurence Plenis, ''La Biographie politique comme processus de construction d'une image'', Paris I, mémoire de DEA de sociologie politique, 1998, {{p.}}122.</ref>.

Ses relations avec Mitterrand alternent alors entre des périodes de froid et de réconciliation, même si lui-même participe à la construction médiatique de [[Michel Rocard]]. Interviewant cinq fois l'ancien leader du [[Parti socialiste unifié (France)|PSU]] en un peu plus de deux ans (entre mai 1977 et septembre 1979), il couvre avec attention ses déplacements en province (« Rocard chez les sudistes », 19 mars 1979) ou à l'étranger (« Rocard à Washington », 9 juin 1980). Mais il donne aussi la parole à un écologiste comme [[Brice Lalonde]] à la veille des élections de 1977 et de 1978, ainsi qu'à des leaders du [[Centre d'études, de recherches et d'éducation socialiste|CERES]]. Il apparaît ainsi comme le moins politisé du service politique, un « [[Objet volant non identifié|OVNI]] ».{{Référence nécessaire|date=4 octobre 2018}}

=== Un bref séjour aux États-Unis comme grand reporter ===
Lassé de la politique française, il souhaite devenir correspondant aux [[États-Unis]]. [[Olivier Todd]] et [[Jean-François Revel]] lui proposent d'entrer comme grand reporter à ''[[L'Express]]''. Mais après s'en être ouvert à [[Jean Daniel]] et [[Claude Perdriel]], il est finalement promu grand reporter (septembre 1979), puis correspondant aux [[États-Unis]] en janvier 1980. À la suite du départ de [[Thierry Pfister]] pour le cabinet de [[Pierre Mauroy]] (mai 1981), il est rappelé à Paris pour prendre la tête du service politique du magazine.{{Référence nécessaire|date=4 octobre 2018}}


=== Des postes à responsabilité ===
=== Des postes à responsabilité ===
[[Fichier:Franz-Olivier Giesbert 2021.jpg|vignette|Franz-Olivier Giesbert en 2021.]]
[[Fichier:Franz-Olivier Giesbert 2021.jpg|vignette|Franz-Olivier Giesbert à la remise du prix Renaudot 2021.]]
Nommé en 1985<ref name="Ratier"/> directeur de la rédaction d'un journal en pleine crise, il redresse ''[[Le Nouvel Observateur]]''. Il y était considéré comme « de [[droite (politique)|droite]] » par certains de ses journalistes<ref name="mvr" />.
Nommé en 1985<ref name="Ratier"/> directeur de la rédaction d'un journal en pleine crise, il redresse ''[[Le Nouvel Observateur]]''. Il y était considéré comme « de [[droite (politique)|droite]] » par certains de ses journalistes<ref name="mvr" />.


En septembre 1988, il quitte ''Le Nouvel Observateur'' pour rejoindre ''[[Le Figaro]]'', quotidien alors emblématique du [[Groupe Hersant]]. Sa mère s'était pourtant vivement opposée à Robert Hersant quand ce dernier avait racheté ''Paris-Normandie'' et le passage du grand hebdomadaire de gauche vers le grand quotidien de droite surprend beaucoup de gens, Giesbert ayant écrit à propos de [[Robert Hersant]], dans ''Le Nouvel Observateur'', le 12 juillet 1976 : « Cet homme est dangereux […] croisé de l'Occident […] ancien d'un mouvement antijuif et antimaçonnique<ref name="Ratier"/> ». Jean Daniel dit avoir vécu son départ comme une trahison<ref name="mvr" />. De 1988 à juin 2000, il est directeur des rédactions et membre du directoire du ''Figaro''. Il redresse par ailleurs les ventes du ''[[Figaro Magazine]]''{{Référence nécessaire|date=4 octobre 2018}}.
En septembre 1988, il quitte ''Le Nouvel Observateur'' pour rejoindre ''[[Le Figaro]]'', quotidien alors emblématique du [[Groupe Hersant]]. Sa mère s'était pourtant vivement opposée à Robert Hersant quand ce dernier avait racheté ''Paris-Normandie'' et le passage du grand hebdomadaire de gauche vers le grand quotidien de droite surprend beaucoup de gens, Giesbert ayant écrit à propos de [[Robert Hersant]], dans ''Le Nouvel Observateur'', le 12 juillet 1976 : « Cet homme est dangereux […] croisé de l'Occident […] ancien d'un mouvement antijuif et antimaçonnique<ref name="Ratier"/> ». Jean Daniel dit avoir vécu son départ comme une trahison<ref name="mvr" />.

Il quitte ses fonctions en septembre 2000, et entre à l'hebdomadaire ''[[Le Point]]'' en qualité de directeur, sous l'influence de son fondateur [[Claude Imbert (journaliste)|Claude Imbert]]. Il croit dans les valeurs du travail d'équipe, aussi s'entoure-t-il de [[Michel Colomès]], [[directeur de la rédaction]] et de [[Michel Richard (journaliste)|Michel Richard]] comme directeur adjoint. Avec Philippe Bertrand, son [[directeur artistique]], il décide de moderniser la [[maquette]]. Pour augmenter le nombre de lectrices, il fait évoluer la dernière partie du magazine, car les études montrent que davantage de femmes que d'hommes commencent leur lecture par la fin.{{Référence nécessaire|date=4 octobre 2018}}

[[Président-directeur général|PDG]] à partir de [[2003]] du groupe [[SEBDO Le Point]], il permet au magazine de connaître un nouvel essor commercial, notamment auprès des catégories socioprofessionnelles les plus élevées. Misant sur l'indépendance d'esprit, les couvertures de l'hebdomadaire sont volontairement de plus en plus agressives. Sous sa houlette, les ventes du ''Point'' passent de près de {{formatnum:300000}} en 1999 à environ {{formatnum:415000}} en 2010.{{Référence nécessaire|date=4 octobre 2018}}


Le ton ou l'impertinence du ''Point'' auraient déplu à [[Nicolas Sarkozy]] qui, en 2008, aurait demandé la tête de Franz-Olivier Giesbert à [[François Pinault]], tout comme l'auraient fait auparavant [[François Mitterrand]], [[Jacques Chirac]] et [[Dominique de Villepin]]<ref>« [http://tempsreel.nouvelobs.com/article/20080718.OBS3452/nicolas-sarkozy-veut-la-tete-de-franz-olivier-giesbert.html Nicolas Sarkozy veut la tête de Franz-Olivier Giesbert] », [[Nouvelobs interactif]], 21 juillet 2008.</ref>. En [[février 2012]], François Pinault confirme l'information au magazine économique ''[[Challenges]]'' : {{Citation|C'est à moi que Nicolas Sarkozy s'adressait pour me demander régulièrement de virer Franz-Olivier Giesbert de la direction du ''Point''}}, explique le propriétaire de l'hebdomadaire, avant de préciser que l'immixtion présidentielle lui déplaît et le conduit au contraire à maintenir Giesbert, qu'il décrit comme un {{citation|excellent patron de presse, solide, créatif et paradoxal}}, dans ses fonctions<ref>[[Airy Routier (journaliste)|Airy Routier]], « François Pinault : la vie après la vie », ''[[Challenges]]'', {{numéro|287}}, 9 février 2012, {{p.}}51.</ref>.
Le ton ou l'impertinence du ''Point'' auraient déplu à [[Nicolas Sarkozy]] qui, en 2008, aurait demandé la tête de Franz-Olivier Giesbert à [[François Pinault]], tout comme l'auraient fait auparavant [[François Mitterrand]], [[Jacques Chirac]] et [[Dominique de Villepin]]<ref>« [http://tempsreel.nouvelobs.com/article/20080718.OBS3452/nicolas-sarkozy-veut-la-tete-de-franz-olivier-giesbert.html Nicolas Sarkozy veut la tête de Franz-Olivier Giesbert] », [[Nouvelobs interactif]], 21 juillet 2008.</ref>. En [[février 2012]], François Pinault confirme l'information au magazine économique ''[[Challenges]]'' : {{Citation|C'est à moi que Nicolas Sarkozy s'adressait pour me demander régulièrement de virer Franz-Olivier Giesbert de la direction du ''Point''}}, explique le propriétaire de l'hebdomadaire, avant de préciser que l'immixtion présidentielle lui déplaît et le conduit au contraire à maintenir Giesbert, qu'il décrit comme un {{citation|excellent patron de presse, solide, créatif et paradoxal}}, dans ses fonctions<ref>[[Airy Routier (journaliste)|Airy Routier]], « François Pinault : la vie après la vie », ''[[Challenges]]'', {{numéro|287}}, 9 février 2012, {{p.}}51.</ref>.


L'intéressé entretient ou a entretenu des relations d'amitié avec plusieurs grands écrivains : [[Julien Green]], [[Michel Tournier]], [[Michel Onfray]], [[Norman Mailer]] et [[J.M.G. Le Clézio]], qu'il a interviewés souvent ou qui ont collaboré régulièrement aux journaux qu'il a dirigés{{refnec}}. Il fréquente le club [[Le Siècle]]{{Référence nécessaire|date=4 octobre 2018}} et est membre du jury du [[prix Renaudot]], où il a été élu en juin 1998<ref>{{article|jour=5|mois=juin|année=1998|url=https://www.lemonde.fr/archives/article/1998/06/05/giesbert-au-jury-renaudot_3671611_1819218.html|périodique=[[Le Monde]]|titre=Giesbert au jury Renaudot.}}.</ref>.
Il est membre du jury du [[prix Renaudot]], où il a été élu en juin 1998<ref>{{article|jour=5|mois=juin|année=1998|url=https://www.lemonde.fr/archives/article/1998/06/05/giesbert-au-jury-renaudot_3671611_1819218.html|périodique=[[Le Monde]]|titre=Giesbert au jury Renaudot.}}.</ref>.


En 2022, il est candidat malheureux à l'[[Académie française]]<ref>{{lien web |titre=Candidatures au fauteuil de M. Jean-Loup Dabadie (F19)<!-- Vérifiez ce titre --> |url=https://www.academie-francaise.fr/actualites/candidatures-au-fauteuil-de-m-jean-loup-dabadie-f19 |site=academie-francaise.fr |consulté le=17-11-2023}}.</ref>.
En 2022, il est candidat malheureux à l'[[Académie française]]<ref>{{lien web |titre=Candidatures au fauteuil de M. Jean-Loup Dabadie (F19)<!-- Vérifiez ce titre --> |url=https://www.academie-francaise.fr/actualites/candidatures-au-fauteuil-de-m-jean-loup-dabadie-f19 |site=academie-francaise.fr |consulté le=17-11-2023}}.</ref>.


=== À la télévision ===
=== À la télévision ===
{{Section à sourcer|date=octobre 2018}}
[[Fichier:LslaP franz olivier Giesbert 1511578.jpg|thumb|Franz-Olivier Giesbert en 2022.]]
[[Fichier:LslaP franz olivier Giesbert 1511578.jpg|thumb|Franz-Olivier Giesbert en 2022.]]
Depuis {{date||octobre|2011}}, il anime ''2012, Les grandes questions'' sur [[France 5]]. Cette émission se poursuit en 2013 sous le titre ''[[Les Grandes Questions]]''<ref>[http://television.telerama.fr/tele/magazine/les-grandes-questions,9847623,emission50263014.php Les grandes questions], ''Télérama''.</ref>.
Franz-Olivier Giesbert présente d'abord une émission hebdomadaire littéraire sur la chaîne câblée ''[[Paris Première]]'', intitulée ''Le Gai Savoir''. Cette émission a été récompensée par le [[prix Richelieu]] de l'association de la [[Défense de la langue française]] en [[mars (mois)|mars]] [[1999]].

À partir de [[2001]], il travaille pour le service public, alternant les différentes chaînes de ''[[France Télévisions]]'' :

D'octobre [[2001]] à mi-[[2006]], il présente tout d'abord l'émission littéraire ''[[Culture et Dépendances]]'' sur [[France 3]].

De septembre [[2006]] à mi-[[2009]], il prend en charge une émission politique ''[[Chez FOG]]'' sur [[France 5]] avant de revenir à l'actualité culturelle en [[2009]] et [[2010]] lorsqu'il présente ''[[Vous aurez le dernier mot]]'' sur [[France 2]], le vendredi à {{heure|23}}.

À partir de {{date||septembre|2010}} et jusqu'en {{date||avril|2011}}, il anime, sur [[France 2]], ''[[Semaine critique !]]'', une nouvelle émission culturelle diffusée les vendredis soirs. Grâce à la chronique de [[Nicolas Bedos]], l'émission a pu atteindre jusqu'à 10 % de part de marché mais reste en deçà des attentes.

Depuis {{date||octobre|2011}}, il anime ''2012, les grandes questions'' sur [[France 5]]. Cette émission se poursuit en 2013 sous le titre ''[[Les Grandes Questions]]''<ref>[http://television.telerama.fr/tele/magazine/les-grandes-questions,9847623,emission50263014.php Les grandes questions], ''Télérama''.</ref>.


Depuis la rentrée [[2012]], il anime en première partie de soirée sur [[France 3]] l'émission ''Le Monde d'après'', un magazine de société qui traite de sujets économiques une fois par mois, le lundi soir<ref>[http://www.france3.fr/emissions/le-monde-d-apres/presentation-de-l-emission_3703 ''Le Monde d'après''], France 3.</ref>.
Depuis la rentrée [[2012]], il anime en première partie de soirée sur [[France 3]] l'émission ''Le Monde d'après'', un magazine de société qui traite de sujets économiques une fois par mois, le lundi soir<ref>[http://www.france3.fr/emissions/le-monde-d-apres/presentation-de-l-emission_3703 ''Le Monde d'après''], France 3.</ref>.

Il participe ponctuellement en tant qu'invité à l'émission quotidienne ''[[C dans l'air]]'' sur la chaîne publique [[France 5]].


En septembre 2017, il rejoint la bande de chroniqueurs de l'émission ''[[Les Terriens du dimanche !]]'' de [[Thierry Ardisson]]<ref>[http://www.non-stop-zapping.com/actu/tv/jeremstar-natacha-polony-nouveaux-chroniqueurs-de-thierry-ardisson-dans-salut-les-terriens « Jeremstar, Natacha Polony… Nouveaux chroniqueurs de Thierry Arisson dans ''Salut les terriens'' »], non-stop-zapping.com, 6 juillet 2017.</ref>.
En septembre 2017, il rejoint la bande de chroniqueurs de l'émission ''[[Les Terriens du dimanche !]]'' de [[Thierry Ardisson]]<ref>[http://www.non-stop-zapping.com/actu/tv/jeremstar-natacha-polony-nouveaux-chroniqueurs-de-thierry-ardisson-dans-salut-les-terriens « Jeremstar, Natacha Polony… Nouveaux chroniqueurs de Thierry Arisson dans ''Salut les terriens'' »], non-stop-zapping.com, 6 juillet 2017.</ref>.
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== Controverses ==
== Controverses ==
=== ''La Tragédie du président'' ===
=== ''La Tragédie du président'' ===
Certains observateurs<ref name="Off ou pas off">[https://www.ladepeche.fr/article/2006/05/23/45331-off-ou-pas-off.html Off ou pas off?] [[La Dépêche du Midi]] 23/05/2006</ref> ou hommes politiques se sont émus du caractère particulièrement critique de son essai intitulé ''La Tragédie du président'', paru en [[mars 2006]]. Franz-Olivier Giesbert y révèle en effet certains aspects de la vie privée de [[Jacques Chirac]], profitant, selon ses détracteurs, de vingt ans de proximité avec celui-ci pour révéler des secrets bien gardés{{refnec}}, ce type de détails restant habituellement ''[[wikt:off|off]]'' (c'est-à-dire non diffusés)<ref>[https://www.20minutes.fr/article/77799/France-Franz-Olivier-Giesbert-Je-n-avais-jamais-connu-une-telle-violence-en-politique.php Franz Olivier Giesbert : « Je n'avais jamais connu une telle violence en politique »], ''20 Minutes'', 30 mars 2006.</ref>.
Certains observateurs<ref name="Off ou pas off">[https://www.ladepeche.fr/article/2006/05/23/45331-off-ou-pas-off.html Off ou pas off?] [[La Dépêche du Midi]] 23/05/2006</ref> ou hommes politiques se sont émus du caractère particulièrement critique de son essai intitulé ''La Tragédie du président'', paru en [[mars 2006]]. Franz-Olivier Giesbert y révèle en effet certains aspects de la vie privée de [[Jacques Chirac]], ce type de détails restant habituellement ''[[wikt:off|off]]'' (c'est-à-dire non diffusés)<ref>[https://www.20minutes.fr/article/77799/France-Franz-Olivier-Giesbert-Je-n-avais-jamais-connu-une-telle-violence-en-politique.php Franz Olivier Giesbert : « Je n'avais jamais connu une telle violence en politique »], ''20 Minutes'', 30 mars 2006.</ref>.


L'auteur avait quant à lui justifié son choix de publier ces informations issues de ses conversations avec Jacques Chirac au motif que le métier des journalistes étant de {{citation|faire la lumière sur tout}}, {{Citation|si l'on veut garder sa part d'ombre, il ne faut pas fréquenter les journalistes}}<ref>Franz-Olivier Giesbert, ''La Tragédie du président : scènes de la vie politique (1986-2006)'', Flammarion, 2006, 414 p. {{ISBN|978-2080689481}}, {{p.|9}}.</ref>.
L'auteur avait quant à lui justifié son choix de publier ces informations issues de ses conversations avec Jacques Chirac au motif que le métier des journalistes étant de {{citation|faire la lumière sur tout}}, {{Citation|si l'on veut garder sa part d'ombre, il ne faut pas fréquenter les journalistes}}<ref>Franz-Olivier Giesbert, ''La Tragédie du président : scènes de la vie politique (1986-2006)'', Flammarion, 2006, 414 p. {{ISBN|978-2080689481}}, {{p.|9}}.</ref>.


En mai 2006, un journaliste de ''[[La Dépêche du Midi]]'' relève au sujet des notes utilisées par Franz-Olivier Giesbert pour son livre que {{Citation|Ses fameux cahiers à spirales [[wikt:faire mouche|font mouche]] sans complaisance, à l'exception de [[Nicolas Sarkozy]], miraculeusement épargné (on ne sait jamais, s'il devenait président !)}}<ref name="Off ou pas off"/>, car va suivre l'[[élection présidentielle française de 2007]], à l'issue de laquelle [[Nicolas Sarkozy]] est élu président{{refnec}}.
En mai 2006, un journaliste de ''[[La Dépêche du Midi]]'' relève au sujet des notes utilisées par Franz-Olivier Giesbert pour son livre que {{Citation|Ses fameux cahiers à spirales [[wikt:faire mouche|font mouche]] sans complaisance, à l'exception de [[Nicolas Sarkozy]], miraculeusement épargné (on ne sait jamais, s'il devenait président !)}}<ref name="Off ou pas off"/>, car va suivre l'[[élection présidentielle française de 2007]], à l'issue de laquelle [[Nicolas Sarkozy]] est élu président{{Pas clair|date=janvier 2024}}.


=== Un article complaisant du ''Point'' ===
=== Un article complaisant du ''Point'' ===
Le {{date|11|avril|2007}}, Franz-Olivier Giesbert est entendu par la police pour la publication en 2005 d'un article jugé complaisant par le juge [[Philippe Courroye]] et paru dans son journal ''[[Le Point]]'' sur le milliardaire français [[Iskandar Safa]], recherché par la justice<ref>« [https://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3236,36-894792,0.html Franz-Olivier Giesbert entendu par la police au sujet de l'achat d'un article complaisant par un milliardaire] », ''[[Le Monde]]'', 11 avril 2007.</ref>. [[Marc Francelet]], un collaborateur du ''Point'', aurait été payé {{unité|150000|euros}}, ce qu'il a nié, pour mettre en contact l'homme d'affaires français et le journal afin de l'interviewer alors qu'[[Iskandar Safa]] était en pleine tourmente judiciaire<ref>{{ouvrage|auteur=Marion Van Renterghem|titre=FOG, Don Juan du pouvoir|éditeur=Flammarion|date=2015|passage=147}}.</ref>. Quelques jours plus tard, Marc Francelet a été mis en examen pour corruption et détenu pendant deux semaines{{référence nécessaire}}. [[Iskandar Safa]] a, quant à lui, obtenu un non-lieu et été blanchi par la justice{{référence nécessaire}}.
Le {{date|11|avril|2007}}, Franz-Olivier Giesbert est entendu par la police pour la publication en 2005 d'un article jugé complaisant par le juge [[Philippe Courroye]] et paru dans son journal ''[[Le Point]]'' sur le milliardaire français [[Iskandar Safa]], recherché par la justice<ref>« [https://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3236,36-894792,0.html Franz-Olivier Giesbert entendu par la police au sujet de l'achat d'un article complaisant par un milliardaire] », ''[[Le Monde]]'', 11 avril 2007.</ref>. [[Marc Francelet]], un collaborateur du ''Point'', aurait été payé {{unité|150000|euros}}, ce qu'il a nié, pour mettre en contact l'homme d'affaires français et le journal afin de l'interviewer alors qu'Iskandar Safa était en pleine tourmente judiciaire<ref>{{ouvrage|auteur=Marion Van Renterghem|titre=FOG, Don Juan du pouvoir|éditeur=Flammarion|date=2015|passage=147}}.</ref>. Quelques jours plus tard, Marc Francelet a été mis en examen pour [[corruption]] et détenu pendant deux semaines<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Avant le procès de Marc Francelet, le tribunal plante le décor |url=https://www.lexpress.fr/societe/avant-le-proces-de-marc-francelet-le-tribunal-plante-le-decor_1174732.html |site=L'Express |date=2012-10-15 |consulté le=2024-02-22}}</ref>. Iskandar Safa a, quant à lui, obtenu un [[Non-lieu en procédure pénale française|non-lieu]] et été blanchi par la justice<ref>{{Lien web |titre=Non-lieu général dans l'affaire des "otages du Liban" |site=7sur7.be|url=https://www.7sur7.be/monde/non-lieu-general-dans-l-affaire-des-otages-du-liban~a106d312/ |consulté le=2024-02-22}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Marie-Aude |nom=Cap |titre=Valeurs actuelles : une vente en trompe-l’œil |url=https://www.lyoncapitale.fr/actualite/Valeurs-actuelles-une-vente-en-trompe-l-aeil |site=Lyon Capitale |date=2015-05-07 |consulté le=2024-02-22}}</ref>.


=== Prix Renaudot 2007 ===
=== Prix Renaudot 2007 ===
Le {{date|7|novembre|2007|en littérature}}, Franz-Olivier Giesbert a été accusé par [[Christophe Donner]], favori pour l'obtention du prix, d'avoir « manipulé » les délibérations du jury du [[prix Renaudot]] au profit de [[Daniel Pennac]], qui l'a finalement emporté<ref>Marie Desnos, « [http://www.lejdd.fr/Culture/Actualite/Litterature-La-guerre-des-prix-100845/ Littérature: La guerre des prix] », ''[[Le Journal du dimanche]]'', 12 novembre 2007.</ref>. Giesbert a nié avoir manipulé les délibérations{{refnec}}.
Le {{date|7|novembre|2007|en littérature}}, Franz-Olivier Giesbert a été accusé par [[Christophe Donner]], favori pour l'obtention du prix<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Littérature: La guerre des prix |url=https://www.lejdd.fr/Culture/Litterature-La-guerre-des-prix-100845-3094169 |site=lejdd.fr |date=2007-11-12 |consulté le=2024-02-22}}</ref>, d'avoir « manipulé » les délibérations du jury du [[prix Renaudot]] au profit de [[Daniel Pennac]], qui l'a finalement emporté<ref>Marie Desnos, « [http://www.lejdd.fr/Culture/Actualite/Litterature-La-guerre-des-prix-100845/ Littérature: La guerre des prix] », ''[[Le Journal du dimanche]]'', 12 novembre 2007.</ref>. Giesbert a nié avoir manipulé les délibérations<ref>{{Article |langue=fr |titre=Fâché, un écrivain se retire des prix|périodique=Le Temps |date=9 novembre 2007|issn=1423-3967 |lire en ligne=https://www.letemps.ch/culture/fache-un-ecrivain-se-retire-prix |consulté le=2024-02-22}}</ref>.


=== Émission ''Des paroles et des actes'' du 12 avril 2012 ===
=== Émission ''Des paroles et des actes'' du 12 avril 2012 ===
En fin d'une double émission ''[[Des paroles et des actes]]'' du 12 avril 2012 (soit une semaine avant le premier tour de la présidentielle), Franz-Olivier Giesbert enflamme le web par de longues [[tirade]]s tournant en dérision la [[légitimité]] des petits candidats de la présidentielle de 2012<ref>[http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=13611 Giesbert se lâche sur France2 ; il est taclé sur le Net.] [[Arrêt sur images]].</ref>{{,}}<ref>[http://www.acrimed.org/article3910.html Franz-Olivier Giesbert, éclaireur du peuple et Guignol de l’info en campagne (+ verbatim).] [[Acrimed]] 2012</ref>{{,}}<ref name="petit">[https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2012/04/13/il-faut-que-franz-olivier-giesbert-arrete-de-fumer-la-moquette_1685333_3236.html « Il faut que Franz-Olivier Giesbert arrête de fumer la moquette »], ''[[Le Monde]]'' 13/04/2012.</ref>. Il a également choqué en disant que [[Nicolas Sarkozy]], le président sortant, a été {{Citation|très bon}}. Sur [[Twitter]], le hashtag #FOG a d'ailleurs fait partie des sujets les plus discutés<ref name="petit" />.
En fin d'une double émission ''[[Des paroles et des actes]]'' du 12 avril 2012 (soit une semaine avant le premier tour de la présidentielle), Franz-Olivier Giesbert enflamme le web par de longues [[tirade]]s tournant en dérision la [[légitimité]] des petits candidats de la [[Élection présidentielle française de 2012|présidentielle de 2012]]<ref>[http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=13611 Giesbert se lâche sur France2 ; il est taclé sur le Net.] [[Arrêt sur images]].</ref>{{,}}<ref>[http://www.acrimed.org/article3910.html Franz-Olivier Giesbert, éclaireur du peuple et Guignol de l’info en campagne (+ verbatim).] [[Acrimed]] 2012</ref>{{,}}<ref name="petit">[https://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2012/04/13/il-faut-que-franz-olivier-giesbert-arrete-de-fumer-la-moquette_1685333_3236.html « Il faut que Franz-Olivier Giesbert arrête de fumer la moquette »], ''[[Le Monde]]'' 13/04/2012.</ref>. Il a également choqué en disant que [[Nicolas Sarkozy]], le président sortant, a été {{Citation|très bon}}. Sur [[Twitter]], le [[hashtag]] #FOG a d'ailleurs fait partie des sujets les plus discutés<ref name="petit" />.


=== ''Les Nouveaux Chiens de garde'' (film documentaire 2012) ===
=== ''Les Nouveaux Chiens de garde'' (film documentaire 2012) ===
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== Condamnations judiciaires ==
== Condamnations judiciaires ==
* Le 2 mars 2010, le Tribunal de Grande Instance de Paris condamne, entre autres, Franz-Olivier Giesbert pour la publication illicite d’extraits de procès verbaux dans l’affaire Bettencourt. En septembre 2017 la Cour d'appel de Bordeaux les relaxe<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Affaire Bettencourt: l'ex-majordome et cinq journalistes définitivement blanchis|url=https://www.lepoint.fr/societe/proces-bettencourt-les-journalistes-relaxes-l-ex-majordome-pas-penalement-responsable-21-09-2017-2158720_23.php|site=Le Point.fr|date=21 septembre 2017|consulté le=2019-03-15}}.</ref>.
* Le 2 mars 2010, le Tribunal de Grande Instance de Paris condamne, entre autres, Franz-Olivier Giesbert pour la publication illicite d’extraits de procès verbaux dans l’[[affaire Bettencourt]]. En septembre 2017, la [[Cour d'appel de Bordeaux]] les relaxe<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Affaire Bettencourt: l'ex-majordome et cinq journalistes définitivement blanchis|url=https://www.lepoint.fr/societe/proces-bettencourt-les-journalistes-relaxes-l-ex-majordome-pas-penalement-responsable-21-09-2017-2158720_23.php|site=Le Point.fr|date=21 septembre 2017|consulté le=2019-03-15}}.</ref>.
* Le 3 mars 2011, Franz-Olivier Giesbert est condamné (2 500 €) par le Tribunal de Grande instance de Paris pour la publication d'une chronique injurieuse à l'égard de [[Bernard Cassen]] signée par [[Bernard-Henri Lévy]] et pour s'être soustrait à l’obligation de publier un droit de réponse en tant que directeur de publication<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=« Le Point » condamné à cause de Bernard-Henri Lévy|url=https://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2011-03-05-BHL|site=Monde-Diplomatique.fr|date=5 mars 2011|consulté le=2011-03-15}}</ref>.
* Le 3 mars 2011, Franz-Olivier Giesbert est condamné (2 500 €) par le [[Tribunal de grande instance de Paris|Tribunal de Grande instance de Paris]] pour la publication d'une chronique injurieuse à l'égard de [[Bernard Cassen]] signée par [[Bernard-Henri Lévy]] et pour s'être soustrait à l’obligation de publier un [[droit de réponse]] en tant que directeur de publication<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=« Le Point » condamné à cause de Bernard-Henri Lévy|url=https://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2011-03-05-BHL|site=Monde-Diplomatique.fr|date=5 mars 2011|consulté le=2011-03-15}}</ref>.
* Le 24 janvier [[2014]], Franz-Olivier Giesbert est condamné pour « diffamation publique envers un groupe de personnes à raison de leur origine ou nationalité chinoise »<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=« Le Point » condamné pour diffamation pour un article sur les immigrants chinois|url=https://mobile.lemonde.fr/actualite-medias/article/2014/01/25/le-point-condamne-pour-diffamation-pour-un-article-sur-les-immigrants-chinois_4354270_3236.html|site=Le Monde.fr|date=24 janvier 2014|consulté le=2018-06-19}}</ref>; après cette condamnation, il quitte volontairement la présidence du ''Point'', ne s'estimant plus « l'homme de la situation »<ref>[http://www.telerama.fr/medias/franz-olivier-giesbert-je-ne-suis-plus-l-homme-de-la-situation,107246.php Franz-Olivier Giesbert : « Je ne suis plus l’homme de la situation »], ''Télérama'' du 13 janvier 2014.</ref>.
* Le 24 janvier [[2014]], Franz-Olivier Giesbert est condamné pour « diffamation publique envers un groupe de personnes à raison de leur origine ou nationalité chinoise »<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=« Le Point » condamné pour diffamation pour un article sur les immigrants chinois|url=https://mobile.lemonde.fr/actualite-medias/article/2014/01/25/le-point-condamne-pour-diffamation-pour-un-article-sur-les-immigrants-chinois_4354270_3236.html|site=Le Monde.fr|date=24 janvier 2014|consulté le=2018-06-19}}</ref>; après cette condamnation, il quitte volontairement la présidence du ''Point'', ne s'estimant plus « l'homme de la situation »<ref>[http://www.telerama.fr/medias/franz-olivier-giesbert-je-ne-suis-plus-l-homme-de-la-situation,107246.php Franz-Olivier Giesbert : « Je ne suis plus l’homme de la situation »], ''Télérama'' du 13 janvier 2014.</ref>.
* Le 27 avril 2017, la cour d’appel de Paris confirme la condamnation en diffamation du magazine ''Le Point'', qui avait accusé en février 2014 [[Jean-François Copé]] d'avoir volé l’UMP. Franz-Olivier Giesbert est condamné à {{unité|1500 euros}} d’amende<ref>[https://www.ouest-france.fr/politique/affaires/affaire-bygmalion/affaire-bygmalion-le-point-condamne-apres-ses-accusations-contre-cope-4953438 « Affaire Bygmalion. Le Point condamné après ses accusations contre Copé »], ouest-france.fr, 27 avril 2017.</ref>.
* Le 27 avril 2017, la cour d’appel de Paris confirme la condamnation en diffamation du magazine ''Le Point'', qui avait accusé en février 2014 [[Jean-François Copé]] d'avoir volé l’[[UMP (politique)|UMP]]. Franz-Olivier Giesbert est condamné à {{unité|1500 euros}} d’amende<ref>[https://www.ouest-france.fr/politique/affaires/affaire-bygmalion/affaire-bygmalion-le-point-condamne-apres-ses-accusations-contre-cope-4953438 « Affaire Bygmalion. Le Point condamné après ses accusations contre Copé »], ouest-france.fr, 27 avril 2017.</ref>.
{{Article détaillé|Affaire Bygmalion}}
{{Article détaillé|Affaire Bygmalion}}


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* 2017 : ''Une journée particulière'', [[Éditions Perrin|Perrin]] / [[Le Point]], (dir. avec [[Claude Quétel]]).
* 2017 : ''Une journée particulière'', [[Éditions Perrin|Perrin]] / [[Le Point]], (dir. avec [[Claude Quétel]]).
* 2021 : ''Bernard Tapie : leçons de vie, de mort et d'amour'', Les Presses de la Cité.
* 2021 : ''Bernard Tapie : leçons de vie, de mort et d'amour'', Les Presses de la Cité.
* 2021 : ''Histoire intime de la V{{e}} République, vol. 1, Le sursaut'', [[Éditions Gallimard|Gallimard]], {{ISBN| 978-2072966811}}.
* 2021 : ''Histoire intime de la {{Ve|République}}, vol. 1, Le sursaut'', [[Éditions Gallimard|Gallimard]], {{ISBN| 978-2072966811}}.
* 2022 : ''En attendant de Gaulle…'', Albin Michel
* 2022 : ''En attendant de Gaulle…'', Albin Michel
* 2022 : ''Histoire intime de la V{{e}} République, vol. 2, La Belle Époque'', [[Éditions Gallimard|Gallimard]], {{ISBN| 978-2-07-296929-4}}.
* 2022 : ''Histoire intime de la {{Ve|République}}, vol. 2, La Belle Époque'', [[Éditions Gallimard|Gallimard]], {{ISBN| 978-2-07-296929-4}}.
* 2023 : ''Histoire intime de la V{{e}} République, vol. 3, Tragédie Française'', [[Éditions Gallimard|Gallimard]], {{ISBN|978-2-07-296930-0}}.
* 2023 : ''Histoire intime de la {{Ve|République}}, vol. 3, Tragédie Française'', [[Éditions Gallimard|Gallimard]], {{ISBN|978-2-07-296930-0}}.


=== Essai personnel ===
=== Essai personnel ===
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
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=== Bibliographie ===
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* {{ouvrage|auteur=Marion Van Renterghem|titre=FOG, Don Juan du pouvoir|éditeur=Flammarion|date=2015|pages totales=271|lire en ligne={{Google Livres|PXy8CgAAQBAJ}}}}
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=== Liens externes ===
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Dernière version du 18 avril 2024 à 07:39

Franz-Olivier Giesbert
Franz-Olivier Giesbert en 2012.
Biographie
Naissance
Surnom
FOGVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Activités
Directeur éditorial (-), journalisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Rédacteur à
Fratrie
Conjoints
Valérie Toranian
Nathalie Freund (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Domaine
Politique
Distinctions
Liste détaillée
Grand prix du roman de l'Académie française ()
Prix Richelieu ()
Grand prix littéraire de Provence (d) ()
Prix Récamier (d) ()
Grand prix de la biographie politique (d) ()
Prix InteralliéVoir et modifier les données sur Wikidata

Franz-Olivier Giesbert (parfois abrégé « FOG »), né le à Wilmington (Delaware, États-Unis), est un éditorialiste, présentateur de télévision et écrivain franco-américain, exerçant en France.

Après avoir été directeur de la rédaction du Nouvel Observateur, directeur des rédactions du Figaro, puis directeur du Point, il est le directeur éditorial de La Provence entre 2017 et 2021. En 2024, il est éditorialiste au Point.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Franz-Olivier Giesbert est le fils de Frederick Julius Giesbert, un Américain né à Chicago et de Marie Allain, une Française native d'Elbeuf en Normandie qui l'a rejoint en 1946 aux États-Unis, où ils se marient le 6 juin 1947, date symbolique du troisième anniversaire du débarquement allié en Normandie, auquel Frederick a participé le à Omaha Beach[1]. Ses parents lui donnent un prénom « aux origines mélangées : Franz à cause de Schubert, que Frederick écoute à longueur de journée, comme un écho à son origine allemande, et parce que le prénom est courant du côté de Chicago ; Olivier, parce que Marie aime l'arbre et sa consonance[1] ».

Dégoûté par le consumérisme américain, Frederick installe sa famille en 1952 en Normandie, à Elbeuf, où son beau-père lui propose un poste de dessinateur à l'imprimerie Allain[1].

Après avoir suivi sa scolarité au lycée André-Maurois (Elbeuf), il publie à l'âge de dix-huit ans dans Liberté-Dimanche (édition dominicale de Paris-Normandie) son premier article, consacré à l'élection présidentielle américaine. Il refuse le poste de rédacteur en chef-adjoint du quotidien Paris-Normandie[2], que lui propose sa famille maternelle, Marie Allain étant l'un des trente-trois actionnaires du quotidien[3]. Parallèlement, il collabore de 1968 à 1972, en qualité de pigiste, à la page littéraire de Paris-Normandie[4].

Une vocation au journalisme précoce[modifier | modifier le code]

À dix-neuf ans, il collabore aux pages littéraires de Paris-Normandie, où il publie des entretiens avec Louis Aragon, Henry de Montherlant, Jules Romains, Maurice Genevoix, Alain Robbe-Grillet, etc[5].

Il entre en 1969 au Centre de formation des journalistes, où il se lie avec notamment Patrick Poivre d'Arvor. Marqué par les enseignements de François Furet, de Jacques Julliard et de Gilles Martinet, il effectue, durant l'été 1971, son stage de fin d'études aux services « Politique » et « Notre époque » du magazine Le Nouvel Observateur. Il obtient son diplôme la même année[6].

Débuts au Nouvel Observateur[modifier | modifier le code]

Il est recruté au service politique sur recommandation de Jacques Ozouf, alors à la recherche de jeunes journalistes motivés et susceptibles de professionnaliser le service[7].

Il publie parmi ses premiers articles une interview de Michel Rocard, puis des reportages sociaux, des papiers sur la presse mais aussi sur Jacques Chaban-Delmas ou Edgar Faure. Il prend successivement en charge la droite et l'exécutif puis, à partir de 1974, la gauche notamment, le PS. Il traite parfois du PCF jusqu'en 1977, mais il est essentiellement attaché à la gauche non communiste (il interroge à deux reprises François Mitterrand en l'espace de deux mois). Parmi les autres hommes politiques à qui il donne la parole figurent Edgar Faure, Jacques Delors et Pierre Mauroy[4].

Aidé par Lucien Rioux, il collabore avec Pierre Mauroy à la rédaction du livre Les Héritiers de l'avenir (Stock, 1977), où le numéro deux du PS défend la crédibilité du Programme commun[8]. Il publie également une biographie (François Mitterrand ou La tentation de l'histoire) au Seuil en mars 1977[9].

Des postes à responsabilité[modifier | modifier le code]

Franz-Olivier Giesbert à la remise du prix Renaudot 2021.

Nommé en 1985[4] directeur de la rédaction d'un journal en pleine crise, il redresse Le Nouvel Observateur. Il y était considéré comme « de droite » par certains de ses journalistes[7].

En septembre 1988, il quitte Le Nouvel Observateur pour rejoindre Le Figaro, quotidien alors emblématique du Groupe Hersant. Sa mère s'était pourtant vivement opposée à Robert Hersant quand ce dernier avait racheté Paris-Normandie et le passage du grand hebdomadaire de gauche vers le grand quotidien de droite surprend beaucoup de gens, Giesbert ayant écrit à propos de Robert Hersant, dans Le Nouvel Observateur, le 12 juillet 1976 : « Cet homme est dangereux […] croisé de l'Occident […] ancien d'un mouvement antijuif et antimaçonnique[4] ». Jean Daniel dit avoir vécu son départ comme une trahison[7].

Le ton ou l'impertinence du Point auraient déplu à Nicolas Sarkozy qui, en 2008, aurait demandé la tête de Franz-Olivier Giesbert à François Pinault, tout comme l'auraient fait auparavant François Mitterrand, Jacques Chirac et Dominique de Villepin[10]. En février 2012, François Pinault confirme l'information au magazine économique Challenges : « C'est à moi que Nicolas Sarkozy s'adressait pour me demander régulièrement de virer Franz-Olivier Giesbert de la direction du Point », explique le propriétaire de l'hebdomadaire, avant de préciser que l'immixtion présidentielle lui déplaît et le conduit au contraire à maintenir Giesbert, qu'il décrit comme un « excellent patron de presse, solide, créatif et paradoxal », dans ses fonctions[11].

Il est membre du jury du prix Renaudot, où il a été élu en juin 1998[12].

En 2022, il est candidat malheureux à l'Académie française[13].

À la télévision[modifier | modifier le code]

Franz-Olivier Giesbert en 2022.

Depuis , il anime 2012, Les grandes questions sur France 5. Cette émission se poursuit en 2013 sous le titre Les Grandes Questions[14].

Depuis la rentrée 2012, il anime en première partie de soirée sur France 3 l'émission Le Monde d'après, un magazine de société qui traite de sujets économiques une fois par mois, le lundi soir[15].

En septembre 2017, il rejoint la bande de chroniqueurs de l'émission Les Terriens du dimanche ! de Thierry Ardisson[16].

À la radio[modifier | modifier le code]

Le , Franz-Olivier Giesbert rejoint Les Grosses Têtes de Laurent Ruquier sur RTL[17].

En presse écrite[modifier | modifier le code]

En mai 2017, Franz-Olivier Giesbert devient directeur éditorial du journal La Provence[18], nommé par Bernard Tapie après que celui-ci a pris possession du journal. En septembre 2017, à la suite de nombreux incidents, le syndicat national des journalistes, pose la question « Avez-vous encore confiance en Franz-Olivier Giesbert ? » à la rédaction. Sur 180 journalistes, un peu moins de la moitié prennent part au vote, 74 journalistes répondent « non », 6 votent « oui » et 7 votent blanc[19],[20]. Le , son départ du journal est annoncé.

En 2024, il est éditorialiste au Point[21].

Controverses[modifier | modifier le code]

La Tragédie du président[modifier | modifier le code]

Certains observateurs[22] ou hommes politiques se sont émus du caractère particulièrement critique de son essai intitulé La Tragédie du président, paru en mars 2006. Franz-Olivier Giesbert y révèle en effet certains aspects de la vie privée de Jacques Chirac, ce type de détails restant habituellement off (c'est-à-dire non diffusés)[23].

L'auteur avait quant à lui justifié son choix de publier ces informations issues de ses conversations avec Jacques Chirac au motif que le métier des journalistes étant de « faire la lumière sur tout », « si l'on veut garder sa part d'ombre, il ne faut pas fréquenter les journalistes »[24].

En mai 2006, un journaliste de La Dépêche du Midi relève au sujet des notes utilisées par Franz-Olivier Giesbert pour son livre que « Ses fameux cahiers à spirales font mouche sans complaisance, à l'exception de Nicolas Sarkozy, miraculeusement épargné (on ne sait jamais, s'il devenait président !) »[22], car va suivre l'élection présidentielle française de 2007, à l'issue de laquelle Nicolas Sarkozy est élu président[pas clair].

Un article complaisant du Point[modifier | modifier le code]

Le , Franz-Olivier Giesbert est entendu par la police pour la publication en 2005 d'un article jugé complaisant par le juge Philippe Courroye et paru dans son journal Le Point sur le milliardaire français Iskandar Safa, recherché par la justice[25]. Marc Francelet, un collaborateur du Point, aurait été payé 150 000 euros, ce qu'il a nié, pour mettre en contact l'homme d'affaires français et le journal afin de l'interviewer alors qu'Iskandar Safa était en pleine tourmente judiciaire[26]. Quelques jours plus tard, Marc Francelet a été mis en examen pour corruption et détenu pendant deux semaines[27]. Iskandar Safa a, quant à lui, obtenu un non-lieu et été blanchi par la justice[28],[29].

Prix Renaudot 2007[modifier | modifier le code]

Le , Franz-Olivier Giesbert a été accusé par Christophe Donner, favori pour l'obtention du prix[30], d'avoir « manipulé » les délibérations du jury du prix Renaudot au profit de Daniel Pennac, qui l'a finalement emporté[31]. Giesbert a nié avoir manipulé les délibérations[32].

Émission Des paroles et des actes du 12 avril 2012[modifier | modifier le code]

En fin d'une double émission Des paroles et des actes du 12 avril 2012 (soit une semaine avant le premier tour de la présidentielle), Franz-Olivier Giesbert enflamme le web par de longues tirades tournant en dérision la légitimité des petits candidats de la présidentielle de 2012[33],[34],[35]. Il a également choqué en disant que Nicolas Sarkozy, le président sortant, a été « très bon ». Sur Twitter, le hashtag #FOG a d'ailleurs fait partie des sujets les plus discutés[35].

Les Nouveaux Chiens de garde (film documentaire 2012)[modifier | modifier le code]

Franz-Olivier Giesbert est l'une des personnes visées par Les Nouveaux chiens de garde, un documentaire français sorti en janvier 2012 qui explore la collusion entre les médias français et le pouvoir politique français[36].

Condamnations judiciaires[modifier | modifier le code]

  • Le 2 mars 2010, le Tribunal de Grande Instance de Paris condamne, entre autres, Franz-Olivier Giesbert pour la publication illicite d’extraits de procès verbaux dans l’affaire Bettencourt. En septembre 2017, la Cour d'appel de Bordeaux les relaxe[37].
  • Le 3 mars 2011, Franz-Olivier Giesbert est condamné (2 500 €) par le Tribunal de Grande instance de Paris pour la publication d'une chronique injurieuse à l'égard de Bernard Cassen signée par Bernard-Henri Lévy et pour s'être soustrait à l’obligation de publier un droit de réponse en tant que directeur de publication[38].
  • Le 24 janvier 2014, Franz-Olivier Giesbert est condamné pour « diffamation publique envers un groupe de personnes à raison de leur origine ou nationalité chinoise »[39]; après cette condamnation, il quitte volontairement la présidence du Point, ne s'estimant plus « l'homme de la situation »[40].
  • Le 27 avril 2017, la cour d’appel de Paris confirme la condamnation en diffamation du magazine Le Point, qui avait accusé en février 2014 Jean-François Copé d'avoir volé l’UMP. Franz-Olivier Giesbert est condamné à 1 500 euros d’amende[41].

Vie privée[modifier | modifier le code]

De sa première union le 14 juin 1974[42] avec Christine Fontaine, graphiste, il a trois enfants, Aurélien, Claire et Alexandre (dirigeant du groupe de restauration Daroc[43],[44]) ; divorcé, il se remarie en 2000 avec Natalie Freund, avec qui il a deux enfants, Julien et Lena[45].

Il a entretenu une liaison de quatre ans avec la femme d'affaires, milliardaire et mécène syrienne Nahed Ojjeh[46],[47].

Il est le compagnon de la directrice de la rédaction (2002-2014) de Elle, Valérie Toranian[48].

Par ailleurs, il se définit comme végétarien « à géométrie variable »[49],[50].

En 2010, dans son roman semi-autobiographique Un très grand amour, il dévoile avoir eu un cancer de la prostate en 2003, traité avec succès[51].

Publications[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

Essais politiques et historiques[modifier | modifier le code]

  • 1977 : François Mitterrand ou la tentation de l'histoire.
  • 1987 : Jacques Chirac.
  • 1991 : Le Président.
  • 1993 : La Fin d'une époque.
  • 1996 : Le Vieil Homme et la Mort.
  • 1996 : François Mitterrand, une vie.
  • 2006 : La Tragédie du président.
  • 2011 : M. le Président : scènes de la vie politique (2005-2011).
  • 2012 : Derniers carnets : scènes de la vie politique en 2012 (et avant), Flammarion, 2012 (ISBN 978-2-0812-8256-8).
  • 2016 : Chirac, une vie, Grand Prix de la Biographie politique du Touquet-Paris-Plage
  • 2016 : Une journée avec…, Pocket / Le Point, (dir. avec Claude Quétel).
  • 2017 : Le théâtre des incapables, Albin Michel.
  • 2017 : Une journée particulière, Perrin / Le Point, (dir. avec Claude Quétel).
  • 2021 : Bernard Tapie : leçons de vie, de mort et d'amour, Les Presses de la Cité.
  • 2021 : Histoire intime de la Ve République, vol. 1, Le sursaut, Gallimard, (ISBN 978-2072966811).
  • 2022 : En attendant de Gaulle…, Albin Michel
  • 2022 : Histoire intime de la Ve République, vol. 2, La Belle Époque, Gallimard, (ISBN 978-2-07-296929-4).
  • 2023 : Histoire intime de la Ve République, vol. 3, Tragédie Française, Gallimard, (ISBN 978-2-07-296930-0).

Essai personnel[modifier | modifier le code]

  • 2018 : La dernière fois que j'ai rencontré Dieu, Gallimard, 192 p.

Essais en faveur de la cause animale[modifier | modifier le code]

Ouvrage collectif[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Marion Van Renterghem, FOG, Don Juan du pouvoir, Flammarion, , 271 p. (lire en ligne).
  2. Portrait dans le magazine Elle, le 6 mai 2009 [1].
  3. Jacqueline Remy, Le Nouvel Observateur. 50 ans de passion, Pygmalion, , p. 121.
  4. a b c et d Emmanuel Ratier, Encyclopédie politique française, Faits et documents, , p. 300.
  5. Benoît Vochelet, « Franz-Olivier Giesbert, l'Américain d'Elbeuf », Paris Normandie,‎ .
  6. « Liste complète des anciens élèves », Association des anciens élèves du Centre de formation des journalistes.
  7. a b et c Marion Van Renterghem, « Franz-Olivier Giesbert : le journalisme sans foi ni loi », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  8. La vision du progrès économique du numéro deux du PS y apparaît essentiellement productiviste et quantitative : « L'acquis est énorme, surtout économique. […] Les victoires technologiques soviétiques, l'essor du pays a été prodigieux. Dans la plupart des domaines : 275 millions de journaux sont distribués chaque jour et dévorés par un public avide de connaissances. […] Le bilan économique de l'URSS n'en est pas moins positif. »
  9. Laurence Plenis, La Biographie politique comme processus de construction d'une image, Paris I, mémoire de DEA de sociologie politique, 1998, p. 122.
  10. « Nicolas Sarkozy veut la tête de Franz-Olivier Giesbert », Nouvelobs interactif, 21 juillet 2008.
  11. Airy Routier, « François Pinault : la vie après la vie », Challenges, no 287, 9 février 2012, p. 51.
  12. « Giesbert au jury Renaudot. », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  13. « Candidatures au fauteuil de M. Jean-Loup Dabadie (F19) », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  14. Les grandes questions, Télérama.
  15. Le Monde d'après, France 3.
  16. « Jeremstar, Natacha Polony… Nouveaux chroniqueurs de Thierry Arisson dans Salut les terriens », non-stop-zapping.com, 6 juillet 2017.
  17. « Franz-Olivier Giesbert et Thierry Ardisson rejoignent Laurent Ruquier », sur RTL.fr (consulté le ).
  18. Florian Guadalupe, « Franz-Olivier Giesbert devient directeur de La Provence », PureMédias, 3 mai 2017.
  19. Laurent Mauduit, « Franz-Olivier Giesbert désavoué par les journalistes de La Provence  », Mediapart,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. « La Provence : avez-vous encore confiance en Franz-Olivier Giesbert ? », France Info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Remaniement : «Gabriel Attal, c'est un très bon coup politique», estime Franz-Olivier Giesbert », sur Europe 1, (consulté le )
  22. a et b Off ou pas off? La Dépêche du Midi 23/05/2006
  23. Franz Olivier Giesbert : « Je n'avais jamais connu une telle violence en politique », 20 Minutes, 30 mars 2006.
  24. Franz-Olivier Giesbert, La Tragédie du président : scènes de la vie politique (1986-2006), Flammarion, 2006, 414 p. (ISBN 978-2080689481), p. 9.
  25. « Franz-Olivier Giesbert entendu par la police au sujet de l'achat d'un article complaisant par un milliardaire », Le Monde, 11 avril 2007.
  26. Marion Van Renterghem, FOG, Don Juan du pouvoir, Flammarion, , p. 147.
  27. « Avant le procès de Marc Francelet, le tribunal plante le décor », sur L'Express, (consulté le )
  28. « Non-lieu général dans l'affaire des "otages du Liban" », sur 7sur7.be (consulté le )
  29. Marie-Aude Cap, « Valeurs actuelles : une vente en trompe-l’œil », sur Lyon Capitale, (consulté le )
  30. « Littérature: La guerre des prix », sur lejdd.fr, (consulté le )
  31. Marie Desnos, « Littérature: La guerre des prix », Le Journal du dimanche, 12 novembre 2007.
  32. « Fâché, un écrivain se retire des prix », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  33. Giesbert se lâche sur France2 ; il est taclé sur le Net. Arrêt sur images.
  34. Franz-Olivier Giesbert, éclaireur du peuple et Guignol de l’info en campagne (+ verbatim). Acrimed 2012
  35. a et b « Il faut que Franz-Olivier Giesbert arrête de fumer la moquette », Le Monde 13/04/2012.
  36. Toutou sur les medias, Libération.
  37. « Affaire Bettencourt: l'ex-majordome et cinq journalistes définitivement blanchis », sur Le Point.fr, (consulté le ).
  38. « « Le Point » condamné à cause de Bernard-Henri Lévy », sur Monde-Diplomatique.fr, (consulté le )
  39. « « Le Point » condamné pour diffamation pour un article sur les immigrants chinois », sur Le Monde.fr, (consulté le )
  40. Franz-Olivier Giesbert : « Je ne suis plus l’homme de la situation », Télérama du 13 janvier 2014.
  41. « Affaire Bygmalion. Le Point condamné après ses accusations contre Copé », ouest-france.fr, 27 avril 2017.
  42. Who's Who in France, dictionnaire biographique, 1992-1993. Éditions Jacques Lafitte 1992.
  43. Hadrien Gonzales, « Alexandre Giesbert remet le couvert », sur lefigaro.fr,
  44. « De la cuisine à la mezzanine, le Da Roco primé », sur leparisien.fr, .
  45. (en) International Who's who of Authors and Writers, Europa Publications, Taylor & Francis Group, , p. 268.
  46. « Nahed Ojjeh, fille de général, sœur de défecteur, veuve de marchand d'armes, Syrienne… », sur L'Orient-Le Jour, .
  47. Julien Nenault, « Les folles nuits des Noailles », Vanity Fair no 9, mars 2014, p. 200-209.
  48. Guillaume Gendron, « Valérie Toranian, d’ici et d’aïeule », Libération,‎ (lire en ligne).
  49. Gallimard, « Rencontre avec Franz-Olivier Giesbert, à l'occasion de la parution de L'Abatteur » entretien réalisé en 2003, consulté le 11 octobre 2014.
  50. On n'est pas couché, France 2, émission du 11 octobre 2014.
  51. Giesbert se met à nu dans "Un très grand amour" L'Express
  52. « Franz-Olivier Giesbert reçoit le prix Duménil », Le Magazine littéraire, 17 juin 2010.
  53. « L'animal est une personne », sur fayard.fr (consulté le ).
  54. Laurent Joffrin, « Giesbert et la bête », sur liberation.fr, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Marion Van Renterghem, FOG, Don Juan du pouvoir, Flammarion, , 271 p. (lire en ligne)

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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