« Gouvernement Gabriel Attal » : différence entre les versions
m typo |
|||
(3 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 5 : | Ligne 5 : | ||
| pays = France |
| pays = France |
||
| régime = {{Ve République}} |
| régime = {{Ve République}} |
||
| image = |
| image = Gabriel Attal, February 2023.jpg |
||
| taille image = |
| taille image = |
||
| légende = Gabriel Attal en 2023. |
| légende = Gabriel Attal en 2023. |
||
Ligne 31 : | Ligne 31 : | ||
== Formation == |
== Formation == |
||
=== Contexte === |
=== Contexte === |
||
Après plusieurs semaines d'agitation médiatique quant à la possibilité d'un [[remaniement ministériel]]<ref>{{Lien web|titre=Emmanuel Macron va-t-il prochainement remanier son gouvernement ? |url=https://www.rtl.fr/actu/politique/les-infos-de-6h-emmanuel-macron-va-t-il-prochainement-remanier-son-gouvernement-7900325096 |site=www.rtl.fr |date=2023-11-27 |consulté le=2024-01-09}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=Olivier Beaumont|titre=« Ça risque de secouer fort » : après l’épisode de la loi Immigration, le remaniement dans toutes les têtes |url=https://www.leparisien.fr/politique/ca-risque-de-secouer-fort-apres-lepisode-de-la-loi-immigration-le-remaniement-dans-toutes-les-tetes-25-12-2023-MAN6XCOB3NHVFFS3YER2ANQG6A.php |site=leparisien.fr |date=2023-12-25 |consulté le=2024-01-09}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Remaniement : Gabriel Attal et Bruno Le Maire favoris pour remplacer Élisabeth Borne à Matignon |url=https://www.lefigaro.fr/politique/remaniement-gabriel-attal-et-bruno-le-maire-favoris-pour-remplacer-elisabeth-borne-a-matignon-20240104 |site=Le Figaro |date=2024-01-04 |consulté le=2024-01-09}}</ref>, [[Élisabeth Borne]] remet, le {{date|8 janvier 2024}}, la démission de [[gouvernement Élisabeth Borne|son gouvernement]] à [[Emmanuel Macron]], qui l'accepte<ref>{{Lien web|titre=Mme Elisabeth Borne a remis ce jour la démission du Gouvernement au Président de la République, qui l'a acceptée. |url=https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2024/01/08/mme-elisabeth-borne-a-remis-ce-jour-la-demission-du-gouvernement-au-president-de-la-republique-qui-la-acceptee |site=elysee.fr |date=2024-01-08 |consulté le=2024-01-09}}</ref>. [[Gabriel Attal]], jusqu'alors [[ministre de l'Éducation nationale (France)|ministre de l'Éducation nationale]], est nommé [[Premier ministre français|Premier ministre]]<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=HRUX2400540D|texte=Décret du 9 janvier 2024}} portant nomination du Premier ministre</ref> le lendemain. |
Après plusieurs semaines d'agitation médiatique quant à la possibilité d'un [[remaniement ministériel]]<ref>{{Lien web|titre=Emmanuel Macron va-t-il prochainement remanier son gouvernement ? |url=https://www.rtl.fr/actu/politique/les-infos-de-6h-emmanuel-macron-va-t-il-prochainement-remanier-son-gouvernement-7900325096 |site=www.rtl.fr |date=2023-11-27 |consulté le=2024-01-09}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=Olivier Beaumont|titre=« Ça risque de secouer fort » : après l’épisode de la loi Immigration, le remaniement dans toutes les têtes |url=https://www.leparisien.fr/politique/ca-risque-de-secouer-fort-apres-lepisode-de-la-loi-immigration-le-remaniement-dans-toutes-les-tetes-25-12-2023-MAN6XCOB3NHVFFS3YER2ANQG6A.php |site=leparisien.fr |date=2023-12-25 |consulté le=2024-01-09}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Remaniement : Gabriel Attal et Bruno Le Maire favoris pour remplacer Élisabeth Borne à Matignon |url=https://www.lefigaro.fr/politique/remaniement-gabriel-attal-et-bruno-le-maire-favoris-pour-remplacer-elisabeth-borne-a-matignon-20240104 |site=Le Figaro |date=2024-01-04 |consulté le=2024-01-09}}.</ref>, [[Élisabeth Borne]] remet, le {{date|8 janvier 2024}}, la démission de [[gouvernement Élisabeth Borne|son gouvernement]] à [[Emmanuel Macron]], qui l'accepte<ref>{{Lien web|titre=Mme Elisabeth Borne a remis ce jour la démission du Gouvernement au Président de la République, qui l'a acceptée. |url=https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2024/01/08/mme-elisabeth-borne-a-remis-ce-jour-la-demission-du-gouvernement-au-president-de-la-republique-qui-la-acceptee |site=elysee.fr |date=2024-01-08 |consulté le=2024-01-09}}.</ref>. [[Gabriel Attal]], jusqu'alors [[ministre de l'Éducation nationale (France)|ministre de l'Éducation nationale]], est nommé [[Premier ministre français|Premier ministre]]<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=HRUX2400540D|texte=Décret du 9 janvier 2024}} portant nomination du Premier ministre.</ref> le lendemain. |
||
Une première |
Une première liste de nominations, concernant les titulaires des ministères de plein exercice ainsi que les ministres délégués auprès du Premier ministre, est annoncée par [[Alexis Kohler]] le {{Date|11 janvier 2024}}<ref>{{Lien web|titre=Nomination du Gouvernement.|url=https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2024/01/11/nomination-du-gouvernement-3|site=elysee.fr|date=2024-01-11 |consulté le=2024-01-12}}.</ref>. |
||
Cette liste est complétée le 8 février 2024 par la nomination de ministres délégués et de secrétaires d'État<ref name=":0">{{Lien web |
Cette liste est complétée le {{date|8 février 2024}} par la nomination de ministres délégués et de secrétaires d'État<ref name=":0">{{Lien web|titre=Attal I : surprises, soulagement, soupe à la grimace |url=https://www.politico.eu/newsletter/playbook-paris/dati-vautrin-sejourne-tout-sur-le-gouvernement-attal/ |site=POLITICO |date=2024-01-12 |consulté le=2024-01-12}}.</ref>{{,}}<ref name=":2">{{Article|langue=fr-FR|titre=En direct, remaniement : Nicole Belloubet remplace Amélie Oudéa-Castéra à l’éducation nationale, le député Frédéric Valletoux à la santé|périodique=Le Monde.fr|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/live/2024/02/08/en-direct-gouvernement-attal-suivez-la-nomination-des-ministres-delegues-et-secretaires-d-etat_6215493_823448.html|date=8 février 2024|consulté le=2024-02-08}}.</ref>. |
||
=== Comparaison avec le gouvernement précédent === |
=== Comparaison avec le gouvernement précédent === |
||
Aucun ministre du [[Gouvernement Élisabeth Borne|gouvernement précédent]] issu de la [[Gauche en France|gauche]] ([[Clément Beaune]], [[Olivier Véran]], [[Olivier Dussopt]], [[Rima Abdul Malak]], [[Stanislas Guerini]], [[Roland Lescure]], [[Fadila Khattabi]] et [[Patrice Vergriete]]) n'est reconduit lors de la première vague<ref name=":0" /> de nominations. [[Sylvie Retailleau]] est reconduite malgré son opposition au projet de [[Loi du 26 janvier 2024 pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration|loi immigration]] récemment adopté. |
Aucun ministre du [[Gouvernement Élisabeth Borne|gouvernement précédent]] issu de la [[Gauche en France|gauche]] ([[Clément Beaune]], [[Olivier Véran]], [[Olivier Dussopt]], [[Rima Abdul Malak]], [[Stanislas Guerini]], [[Roland Lescure]], [[Fadila Khattabi]] et [[Patrice Vergriete]]) n'est reconduit lors de la première vague<ref name=":0" /> de nominations. [[Sylvie Retailleau]] est reconduite malgré son opposition au projet de [[Loi du 26 janvier 2024 pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration|loi immigration]] récemment adopté. |
||
Plusieurs médias évoquent alors une « [[droite en France|droitisation]] » du gouvernement voire le retour du [[sarkozysme]] en raison de l'important nombre de ministres qui ont participé à la [[présidence de Nicolas Sarkozy]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Gouvernement Attal : le choix de Macron, l’ombre de Sarkozy ? |url=https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-esprit-public/gouvernement-attal-le-choix-de-macron-l-ombre-de-sarkozy-4741077 |site=France Culture |date=2024-01-14 |consulté le=2024-01-16}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Rachida Dati à la Culture ou le retour fracassant d'une figure du sarkozysme |url=https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20240111-rachida-dati-%C3%A0-la-culture-ou-le-retour-fracassant-d-une-figure-du-sarkozysme |site=France 24 |date=2024-01-11 |consulté le=2024-01-16}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Gouvernement Attal : Rachida Dati, une sarkozyste surprise au ministère de la culture|périodique=La Croix|date=2024-01-11|issn=0242-6056|lire en ligne=https://www.la-croix.com/france/remaniement-rachida-dati-une-sarkozyste-surprise-au-ministere-de-la-culture-20240111|consulté le=2024-01-16}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Gouvernement Attal : "Une reconstitution de la ligue sarkozyste dissoute", selon le président du groupe socialiste à l'Assemblée Boris Vallaud |url=https://www.francetvinfo.fr/politique/gouvernement-de-gabriel-attal/gouvernement-attal-une-reconstitution-de-la-ligue-sarkozyste-dissoute-selon-le-president-du-groupe-socialiste-a-l-assemblee-boris-vallaud_6298647.html |site=Franceinfo |date=2024-01-12 |consulté le=2024-01-16}}</ref>, ainsi que la fin du « [[en même temps]] »<ref name="Un nouveau gouvernement droitisé, marqué par le maintien des poids lourds et la surprise Rachida Dati">{{Lien web |titre=Un nouveau gouvernement droitisé, marqué par le maintien des poids lourds et la surprise Rachida Dati |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/12/au-dela-de-la-surprise-rachida-dati-un-nouveau-gouvernement-resserre-marque-par-une-etonnante-stabilite_6210399_823448.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=ios&lmd_source=default |site=Le Monde |date=12 janvier 2012 |consulté le=12 janvier 2012}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Remaniement : un gouvernement de droite et, en même temps, de droite|url=https://www.lexpress.fr/politique/remaniement-un-gouvernement-de-droite-et-en-meme-temps-de-droite-IM2SNL236ZB6ZJNHCGFEXUZIBA/ |site=L’Express |date=2024-01-12 |consulté le=2024-01-12}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Gouvernement Attal : « Une bombe à fragmentation », une partie de la majorité effrayée par la droitisation de l'exécutif|url=https://m.20minutes.fr/amp/l/4070071|site=20 Minutes |date=2024-01-12 |consulté le=2024-01-12}}</ref>{{,}}<ref name=":1">{{Lien web |titre=Gouvernement Attal: «Un “pack” resserré et droitisé à la fois»|url=https://www.lefigaro.fr/politique/gouvernement-attal-un-pack-resserre-et-droitise-a-la-fois-20240111|site=Le Figaro |date=2024-01-12 |consulté le=2024-01-12}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=VIDÉO. « Virage à droite », « surprise pour Rachida Dati » : l'analyse du remaniement|url=https://www.ouest-france.fr/politique/gouvernement/remaniement/video-virage-a-droite-surprise-pour-rachida-dati-l-analyse-du-remaniement-400850e5-3f10-46a1-b1ff-5fcf7bb5cbc9|site=Ouest France |date=2024-01-12 |consulté le=2024-01-12}}</ref>. |
Plusieurs médias évoquent alors une « [[droite en France|droitisation]] » du gouvernement voire le retour du [[sarkozysme]] en raison de l'important nombre de ministres qui ont participé à la [[présidence de Nicolas Sarkozy]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Gouvernement Attal : le choix de Macron, l’ombre de Sarkozy ? |url=https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-esprit-public/gouvernement-attal-le-choix-de-macron-l-ombre-de-sarkozy-4741077 |site=France Culture |date=2024-01-14 |consulté le=2024-01-16}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Rachida Dati à la Culture ou le retour fracassant d'une figure du sarkozysme |url=https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20240111-rachida-dati-%C3%A0-la-culture-ou-le-retour-fracassant-d-une-figure-du-sarkozysme |site=France 24 |date=2024-01-11 |consulté le=2024-01-16}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Gouvernement Attal : Rachida Dati, une sarkozyste surprise au ministère de la culture|périodique=La Croix|date=2024-01-11|issn=0242-6056|lire en ligne=https://www.la-croix.com/france/remaniement-rachida-dati-une-sarkozyste-surprise-au-ministere-de-la-culture-20240111|consulté le=2024-01-16}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Gouvernement Attal : "Une reconstitution de la ligue sarkozyste dissoute", selon le président du groupe socialiste à l'Assemblée Boris Vallaud |url=https://www.francetvinfo.fr/politique/gouvernement-de-gabriel-attal/gouvernement-attal-une-reconstitution-de-la-ligue-sarkozyste-dissoute-selon-le-president-du-groupe-socialiste-a-l-assemblee-boris-vallaud_6298647.html |site=Franceinfo |date=2024-01-12 |consulté le=2024-01-16}}.</ref>, ainsi que la fin du « [[en même temps]] »<ref name="Un nouveau gouvernement droitisé, marqué par le maintien des poids lourds et la surprise Rachida Dati">{{Lien web |titre=Un nouveau gouvernement droitisé, marqué par le maintien des poids lourds et la surprise Rachida Dati |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/12/au-dela-de-la-surprise-rachida-dati-un-nouveau-gouvernement-resserre-marque-par-une-etonnante-stabilite_6210399_823448.html?lmd_medium=al&lmd_campaign=envoye-par-appli&lmd_creation=ios&lmd_source=default |site=Le Monde |date=12 janvier 2012 |consulté le=12 janvier 2012}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Remaniement : un gouvernement de droite et, en même temps, de droite|url=https://www.lexpress.fr/politique/remaniement-un-gouvernement-de-droite-et-en-meme-temps-de-droite-IM2SNL236ZB6ZJNHCGFEXUZIBA/ |site=L’Express |date=2024-01-12 |consulté le=2024-01-12}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Gouvernement Attal : « Une bombe à fragmentation », une partie de la majorité effrayée par la droitisation de l'exécutif|url=https://m.20minutes.fr/amp/l/4070071|site=20 Minutes |date=2024-01-12 |consulté le=2024-01-12}}.</ref>{{,}}<ref name=":1">{{Lien web |titre=Gouvernement Attal: «Un “pack” resserré et droitisé à la fois»|url=https://www.lefigaro.fr/politique/gouvernement-attal-un-pack-resserre-et-droitise-a-la-fois-20240111|site=Le Figaro |date=2024-01-12 |consulté le=2024-01-12}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=VIDÉO. « Virage à droite », « surprise pour Rachida Dati » : l'analyse du remaniement|url=https://www.ouest-france.fr/politique/gouvernement/remaniement/video-virage-a-droite-surprise-pour-rachida-dati-l-analyse-du-remaniement-400850e5-3f10-46a1-b1ff-5fcf7bb5cbc9|site=Ouest France |date=2024-01-12 |consulté le=2024-01-12}}.</ref>. |
||
Le nombre total de membres du gouvernement est drastiquement réduit, passant de 41 à 15 (en comptant le premier ministre) par rapport au dernier remaniement de juillet 2023, ce qui en fait le gouvernement le plus petit de la {{Ve}} République. L’Élysée explique cette réduction par une recherche d'efficacité et d'agilité<ref name=":1" />. |
Le nombre total de membres du gouvernement est drastiquement réduit, passant de 41 à 15 (en comptant le premier ministre) par rapport au dernier remaniement de juillet 2023, ce qui en fait le gouvernement le plus petit de la {{Ve}} République. L’Élysée explique cette réduction par une recherche d'efficacité et d'agilité<ref name=":1" />. |
||
Ligne 121 : | Ligne 121 : | ||
! scope="col" |Parti |
! scope="col" |Parti |
||
|- |
|- |
||
| width="80" | [[Fichier: |
| width="80" | [[Fichier:Gabriel Attal, February 2023.jpg|80px|Gabriel Attal]] |
||
| width=60% | [[Premier ministre français|Premier ministre]], chargé de la Planification écologique et énergétique |
| width=60% | [[Premier ministre français|Premier ministre]], chargé de la Planification écologique et énergétique |
||
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|RE}} | |
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|RE}} | |
||
Ligne 374 : | Ligne 374 : | ||
=== Parité === |
=== Parité === |
||
Si la parité au gouvernement est numériquement respectée, avec sept femmes et huit hommes (en comptant le Premier ministre), les [[Ministère régalien|ministères régaliens]] sont tous occupés par des hommes et seuls 4 ministères de plein exercice sur 11 sont occupés par des femmes<ref>{{Article|langue=fr|titre=Un nouveau gouvernement droitisé, marqué par le maintien des poids lourds et la surprise Rachida Dati|périodique=Le Monde.fr|date=2024-01-12|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/12/au-dela-de-la-surprise-rachida-dati-un-nouveau-gouvernement-resserre-marque-par-une-etonnante-stabilite_6210399_823448.html|consulté le=2024-02-08}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Remaniement : « Un gouvernement très masculin », l’absence de femmes aux ministères régaliens critiquée |url=https://www.sudouest.fr/politique/gabriel-attal/remaniement-un-gouvernement-tres-masculin-l-absence-de-femmes-aux-ministeres-regaliens-critiquee-18106278.php |site=SudOuest.fr |date=2024-01-12 |consulté le=2024-02-08}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Remaniement : les femmes absentes des ministères régaliens du gouvernement, une première depuis 2017 - France Bleu |url=https://www.francebleu.fr/infos/politique/gouvernement-attal-les-femmes-absentes-des-ministeres-regaliens-une-premiere-depuis-2017-3002930 |site=ici, par France Bleu et France 3 |date=2024-01-12 |consulté le=2024-02-08}}</ref>. [[Stéphane Séjourné]] succède en effet à [[Catherine Colonna]], ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, seule femme du [[Gouvernement Élisabeth Borne|gouvernement précédent]] à être à la tête d'un ministère régalien<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Isabelle |nom=Missiaen |titre=Catherine Colonna, dernière femme à un poste régalien, évincée du gouvernement |url=https://www.linternaute.com/actualite/politique/4315117-catherine-colonna-derniere-femme-a-un-poste-regalien-evincee-du-gouvernement/ |site=www.linternaute.com |date=2024-01-13 |consulté le=2024-02-08}}</ref>. |
Si la parité au gouvernement est numériquement respectée, avec sept femmes et huit hommes (en comptant le Premier ministre), les [[Ministère régalien|ministères régaliens]] sont tous occupés par des hommes et seuls 4 ministères de plein exercice sur 11 sont occupés par des femmes<ref>{{Article|langue=fr|titre=Un nouveau gouvernement droitisé, marqué par le maintien des poids lourds et la surprise Rachida Dati|périodique=Le Monde.fr|date=2024-01-12|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/12/au-dela-de-la-surprise-rachida-dati-un-nouveau-gouvernement-resserre-marque-par-une-etonnante-stabilite_6210399_823448.html|consulté le=2024-02-08}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Remaniement : « Un gouvernement très masculin », l’absence de femmes aux ministères régaliens critiquée |url=https://www.sudouest.fr/politique/gabriel-attal/remaniement-un-gouvernement-tres-masculin-l-absence-de-femmes-aux-ministeres-regaliens-critiquee-18106278.php |site=SudOuest.fr |date=2024-01-12 |consulté le=2024-02-08}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Remaniement : les femmes absentes des ministères régaliens du gouvernement, une première depuis 2017 - France Bleu |url=https://www.francebleu.fr/infos/politique/gouvernement-attal-les-femmes-absentes-des-ministeres-regaliens-une-premiere-depuis-2017-3002930 |site=ici, par France Bleu et France 3 |date=2024-01-12 |consulté le=2024-02-08}}.</ref>. [[Stéphane Séjourné]] succède en effet à [[Catherine Colonna]], ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, seule femme du [[Gouvernement Élisabeth Borne|gouvernement précédent]] à être à la tête d'un ministère régalien<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Isabelle |nom=Missiaen |titre=Catherine Colonna, dernière femme à un poste régalien, évincée du gouvernement |url=https://www.linternaute.com/actualite/politique/4315117-catherine-colonna-derniere-femme-a-un-poste-regalien-evincee-du-gouvernement/ |site=www.linternaute.com |date=2024-01-13 |consulté le=2024-02-08}}.</ref>. |
||
Après la seconde vague de nominations, la parité n'est toujours pas respectée chez les ministres de plein exercice (cinq femmes et huit hommes) mais le reste dans le gouvernement au complet (18 femmes et 17 hommes)<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Parité, âge, famille politique… Comment les gouvernements Macron ont évolué |url=https://www.lepoint.fr/politique/parite-age-famille-politique-comment-les-gouvernements-macron-ont-evolue-09-02-2024-2552018_20.php |site=Le Point |date=2024-02-09 |consulté le=2024-02-12}}</ref>. Chez les secrétaires d’État, les femmes sont quatre sur les cinq postes. |
Après la seconde vague de nominations, la parité n'est toujours pas respectée chez les ministres de plein exercice (cinq femmes et huit hommes) mais le reste dans le gouvernement au complet (18 femmes et 17 hommes)<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Parité, âge, famille politique… Comment les gouvernements Macron ont évolué |url=https://www.lepoint.fr/politique/parite-age-famille-politique-comment-les-gouvernements-macron-ont-evolue-09-02-2024-2552018_20.php |site=Le Point |date=2024-02-09 |consulté le=2024-02-12}}.</ref>. Chez les secrétaires d’État, les femmes sont quatre sur les cinq postes. |
||
=== Origine géographique === |
=== Origine géographique === |
||
L'origine géographique des membres du gouvernement fait l'objet de critiques, qui pointent la surreprésentation de [[Paris]] et de l'[[Île-de-France]] au sein de l'origine des ministres<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Remaniement: après le déjeuner Macron-Attal, les nouvelles nominations se font attendre |url=https://www.bfmtv.com/politique/gouvernement/remaniement-apres-le-dejeuner-macron-attal-les-nouvelles-nominations-se-font-attendre_AV-202402060849.html |site=BFMTV |consulté le=2024-02-08}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Gouvernement Attal : un exécutif trop parisien ? |url=https://www.lagazettedescommunes.com/909746/gouvernement-attal-un-executif-trop-parisien/ |site=La Gazette des Communes |consulté le=2024-02-08}}</ref>. [[François Bayrou]], chef d'un des partis composant la majorité présidentielle, pointe ainsi qu'{{citation|Il n’y a qu’à regarder la composition du gouvernement : sur les quatorze ministres de plein exercice, onze sont Parisiens ou Franciliens. Pas un seul ne vient du sud de la Loire}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Yves-Marie |nom= |
L'origine géographique des membres du gouvernement fait l'objet de critiques, qui pointent la surreprésentation de [[Paris]] et de l'[[Île-de-France]] au sein de l'origine des ministres<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Remaniement: après le déjeuner Macron-Attal, les nouvelles nominations se font attendre |url=https://www.bfmtv.com/politique/gouvernement/remaniement-apres-le-dejeuner-macron-attal-les-nouvelles-nominations-se-font-attendre_AV-202402060849.html |site=BFMTV |consulté le=2024-02-08}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Gouvernement Attal : un exécutif trop parisien ? |url=https://www.lagazettedescommunes.com/909746/gouvernement-attal-un-executif-trop-parisien/ |site=La Gazette des Communes |consulté le=2024-02-08}}.</ref>. [[François Bayrou]], chef d'un des partis composant la majorité présidentielle, pointe ainsi qu'{{citation|Il n’y a qu’à regarder la composition du gouvernement : sur les quatorze ministres de plein exercice, onze sont Parisiens ou Franciliens. Pas un seul ne vient du sud de la Loire}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Yves-Marie |nom=Robin |titre=Après les critiques de François Bayrou envers le gouvernement, le MoDem est-il en train d’imploser ? |url=https://www.ouest-france.fr/politique/francois-bayrou/apres-les-declarations-de-francois-bayrou-le-modem-est-il-en-train-dimploser-ebb6cdc2-c666-11ee-8011-b976796527e7 |site=Ouest-France.fr |date=2024-02-08 |consulté le=2024-02-08}}.</ref>. |
||
== Relations avec le Parlement == |
== Relations avec le Parlement == |
||
Après le [[Déclaration de politique générale|discours de politique générale]], le gouvernement ne se soumet pas au [[vote de confiance]], comme sa prédécesseur, [[Élisabeth Borne]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Comme Borne, Attal ne se pliera pas à cet usage à l’Assemblée nationale |url=https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/gabriel-attal-ne-demandera-pas-de-vote-de-confiance-a-l-assemblee-nationale-selon-le-parisien-et-bfmtv_228413.html |site=Le HuffPost |date=2024-01-16 |consulté le=2024-02-08}}</ref>. |
Après le [[Déclaration de politique générale|discours de politique générale]], le gouvernement ne se soumet pas au [[vote de confiance]], comme sa prédécesseur, [[Élisabeth Borne]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Comme Borne, Attal ne se pliera pas à cet usage à l’Assemblée nationale |url=https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/gabriel-attal-ne-demandera-pas-de-vote-de-confiance-a-l-assemblee-nationale-selon-le-parisien-et-bfmtv_228413.html |site=Le HuffPost |date=2024-01-16 |consulté le=2024-02-08}}.</ref>. |
||
=== Motions de censure === |
=== Motions de censure === |
Dernière version du 25 avril 2024 à 13:21
Président | Emmanuel Macron |
---|---|
Premier ministre | Gabriel Attal |
Législature | XVIe (Cinquième République) |
Formation | |
Durée | 4 mois et 23 jours |
Coalition | Ensemble (RE - MoDem - HOR - PRV) |
---|---|
Ministres | 29 (13 ministres et 16 ministres délégués) |
Secrétaires d'État | 5 |
Femmes | 18 |
Hommes | 16 |
Moyenne d'âge | 48 ans |
Assemblée nationale |
249 / 577 |
---|
Le gouvernement Gabriel Attal Écouter est le gouvernement de la République française depuis le . Il s'agit du quarante-quatrième gouvernement de la Ve République.
Formation
Contexte
Après plusieurs semaines d'agitation médiatique quant à la possibilité d'un remaniement ministériel[1],[2],[3], Élisabeth Borne remet, le , la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron, qui l'accepte[4]. Gabriel Attal, jusqu'alors ministre de l'Éducation nationale, est nommé Premier ministre[5] le lendemain.
Une première liste de nominations, concernant les titulaires des ministères de plein exercice ainsi que les ministres délégués auprès du Premier ministre, est annoncée par Alexis Kohler le [6].
Cette liste est complétée le par la nomination de ministres délégués et de secrétaires d'État[7],[8].
Comparaison avec le gouvernement précédent
Aucun ministre du gouvernement précédent issu de la gauche (Clément Beaune, Olivier Véran, Olivier Dussopt, Rima Abdul Malak, Stanislas Guerini, Roland Lescure, Fadila Khattabi et Patrice Vergriete) n'est reconduit lors de la première vague[7] de nominations. Sylvie Retailleau est reconduite malgré son opposition au projet de loi immigration récemment adopté.
Plusieurs médias évoquent alors une « droitisation » du gouvernement voire le retour du sarkozysme en raison de l'important nombre de ministres qui ont participé à la présidence de Nicolas Sarkozy[9],[10],[11],[12], ainsi que la fin du « en même temps »[13],[14],[15],[16],[17].
Le nombre total de membres du gouvernement est drastiquement réduit, passant de 41 à 15 (en comptant le premier ministre) par rapport au dernier remaniement de juillet 2023, ce qui en fait le gouvernement le plus petit de la Ve République. L’Élysée explique cette réduction par une recherche d'efficacité et d'agilité[16].
Cependant, le 8 février 2024, après une vague de nomination de ministres délégués et de secrétaires d'État, le gouvernement passe de 15 membres à 35 membres (1 premier ministre, 13 ministres, 16 ministres délégués et 5 secrétaires d'État)[8]. Initialement nommée ministre de l'Éducation en plus de son portefeuille des Sports, Amélie Oudéa-Castéra est rétrogradée au sport uniquement après plusieurs polémiques.
Composition initiale
Premier ministre
- Premier ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique : Gabriel Attal
Premières nominations en janvier 2024
Ministres
- Ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique : Bruno Le Maire
- Ministre de l'Intérieur et des Outre-mer : Gérald Darmanin
- Ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités : Catherine Vautrin
- Ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques : Amélie Oudéa-Castéra
- Ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire : Marc Fesneau
- Ministre de la Culture : Rachida Dati
- Ministre des Armées : Sébastien Lecornu
- Garde des sceaux, ministre de la Justice : Éric Dupond-Moretti
- Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères : Stéphane Séjourné
- Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : Christophe Béchu
- Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : Sylvie Retailleau
Ministres délégués
- Ministre déléguée chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du gouvernement : Prisca Thevenot
- Ministre déléguée chargée des Relations avec le Parlement : Marie Lebec
- Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations : Aurore Bergé
Seconde de nominations et modifications en février 2024
Ministres
- Ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique : Bruno Le Maire
- Ministre de l'Intérieur et des Outre-mer : Gérald Darmanin
- Ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités : Catherine Vautrin
- Ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse : Nicole Belloubet
- Ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire : Marc Fesneau
- Ministre de la Culture : Rachida Dati
- Ministre des Armées : Sébastien Lecornu
- Garde des sceaux, ministre de la Justice : Éric Dupond-Moretti
- Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères : Stéphane Séjourné
- Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : Christophe Béchu
- Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques : Stanislas Guerini
- Ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques : Amélie Oudéa-Castéra
- Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : Sylvie Retailleau
Ministres délégués
- Ministre déléguée chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du gouvernement : Prisca Thevenot
- Ministre déléguée chargée des Relations avec le Parlement : Marie Lebec
- Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations : Aurore Bergé
- Ministre délégué chargé de l'Industrie et de l'Énergie : Roland Lescure
- Ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation : Olivia Grégoire
- Ministre délégué chargé des Comptes publics : Thomas Cazenave
- Ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité : Dominique Faure
- Ministre déléguée chargée des Outre-mer : Marie Guévenoux
- Ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles : Sarah El Haïry
- Ministre déléguée chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées : Fadila Khattabi
- Ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention : Frédéric Valletoux
- Ministre déléguée auprès du ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire : Agnès Pannier-Runacher
- Ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité, de la Francophonie et des Français de l'étranger : Franck Riester
- Ministre délégué chargé de l'Europe : Jean-Noël Barrot
- Ministre délégué chargé des Transports : Patrice Vergriete
- Ministre délégué chargé du Logement : Guillaume Kasbarian
Secrétariat d'État
- Secrétaire d'État chargée du Numérique : Marina Ferrari
- Secrétaire d'État chargée de la Ville et de la Citoyenneté : Sabrina Agresti-Roubache
- Secrétaire d'État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire : Patricia Mirallès
- Secrétaire d'État chargée du Développement et des Partenariat internationaux : Chrysoula Zacharopoulou
- Secrétaire d'État chargé de la Mer et de la Biodiversité : Hervé Berville
Galerie du gouvernement
Premier ministre
Portrait | Fonction | Nom | Parti | |
---|---|---|---|---|
Premier ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique | Gabriel Attal | RE |
Ministres
Ministres délégués
Secrétaires d'État
Représentativité
Parité
Si la parité au gouvernement est numériquement respectée, avec sept femmes et huit hommes (en comptant le Premier ministre), les ministères régaliens sont tous occupés par des hommes et seuls 4 ministères de plein exercice sur 11 sont occupés par des femmes[19],[20],[21]. Stéphane Séjourné succède en effet à Catherine Colonna, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, seule femme du gouvernement précédent à être à la tête d'un ministère régalien[22].
Après la seconde vague de nominations, la parité n'est toujours pas respectée chez les ministres de plein exercice (cinq femmes et huit hommes) mais le reste dans le gouvernement au complet (18 femmes et 17 hommes)[23]. Chez les secrétaires d’État, les femmes sont quatre sur les cinq postes.
Origine géographique
L'origine géographique des membres du gouvernement fait l'objet de critiques, qui pointent la surreprésentation de Paris et de l'Île-de-France au sein de l'origine des ministres[24],[25]. François Bayrou, chef d'un des partis composant la majorité présidentielle, pointe ainsi qu'« Il n’y a qu’à regarder la composition du gouvernement : sur les quatorze ministres de plein exercice, onze sont Parisiens ou Franciliens. Pas un seul ne vient du sud de la Loire »[26].
Relations avec le Parlement
Après le discours de politique générale, le gouvernement ne se soumet pas au vote de confiance, comme sa prédécesseur, Élisabeth Borne[27].
Motions de censure
Date du vote | Outil et contexte | Groupe | NI | Résultat | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
GDR | LFI | ECO | SOC | RE | DEM | HOR | LIOT | LR | RN | |||||
article 49 al. 2 | 18 | 69 | 18 | 18 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 124 | Rejetée | |
Majorité absolue des membres de l'Assemblée nationale requise (289 voix en faveur lorsque l'assemblée est complète). Le ou les groupes signataires de la motion de censure sont identifiés en souligné. |
Notes et références
Notes
- Membre des Républicains jusqu'à l'annonce de sa nomination, qui provoque son éviction par le président de ce parti, ainsi que le renvoi de son poste de présidente du conseil national
- Initialement nommée en janvier 2024 également ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse
Références
- « Emmanuel Macron va-t-il prochainement remanier son gouvernement ? », sur www.rtl.fr, (consulté le ).
- Olivier Beaumont, « « Ça risque de secouer fort » : après l’épisode de la loi Immigration, le remaniement dans toutes les têtes », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Remaniement : Gabriel Attal et Bruno Le Maire favoris pour remplacer Élisabeth Borne à Matignon », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « Mme Elisabeth Borne a remis ce jour la démission du Gouvernement au Président de la République, qui l'a acceptée. », sur elysee.fr, (consulté le ).
- Décret du 9 janvier 2024 portant nomination du Premier ministre.
- « Nomination du Gouvernement. », sur elysee.fr, (consulté le ).
- « Attal I : surprises, soulagement, soupe à la grimace », sur POLITICO, (consulté le ).
- « En direct, remaniement : Nicole Belloubet remplace Amélie Oudéa-Castéra à l’éducation nationale, le député Frédéric Valletoux à la santé », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Gouvernement Attal : le choix de Macron, l’ombre de Sarkozy ? », sur France Culture, (consulté le ).
- « Rachida Dati à la Culture ou le retour fracassant d'une figure du sarkozysme », sur France 24, (consulté le ).
- « Gouvernement Attal : Rachida Dati, une sarkozyste surprise au ministère de la culture », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
- « Gouvernement Attal : "Une reconstitution de la ligue sarkozyste dissoute", selon le président du groupe socialiste à l'Assemblée Boris Vallaud », sur Franceinfo, (consulté le ).
- « Un nouveau gouvernement droitisé, marqué par le maintien des poids lourds et la surprise Rachida Dati », sur Le Monde, (consulté le ).
- « Remaniement : un gouvernement de droite et, en même temps, de droite », sur L’Express, (consulté le ).
- « Gouvernement Attal : « Une bombe à fragmentation », une partie de la majorité effrayée par la droitisation de l'exécutif », sur 20 Minutes, (consulté le ).
- « Gouvernement Attal: «Un “pack” resserré et droitisé à la fois» », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « VIDÉO. « Virage à droite », « surprise pour Rachida Dati » : l'analyse du remaniement », sur Ouest France, (consulté le ).
- « Remaniement : Catherine Vautrin, une transfuge de la droite expérimentée hérite du Travail, de la Santé et des Solidarités », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- « Un nouveau gouvernement droitisé, marqué par le maintien des poids lourds et la surprise Rachida Dati », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Remaniement : « Un gouvernement très masculin », l’absence de femmes aux ministères régaliens critiquée », sur SudOuest.fr, (consulté le ).
- « Remaniement : les femmes absentes des ministères régaliens du gouvernement, une première depuis 2017 - France Bleu », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le ).
- Isabelle Missiaen, « Catherine Colonna, dernière femme à un poste régalien, évincée du gouvernement », sur www.linternaute.com, (consulté le ).
- « Parité, âge, famille politique… Comment les gouvernements Macron ont évolué », sur Le Point, (consulté le ).
- « Remaniement: après le déjeuner Macron-Attal, les nouvelles nominations se font attendre », sur BFMTV (consulté le ).
- « Gouvernement Attal : un exécutif trop parisien ? », sur La Gazette des Communes (consulté le ).
- Yves-Marie Robin, « Après les critiques de François Bayrou envers le gouvernement, le MoDem est-il en train d’imploser ? », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
- « Comme Borne, Attal ne se pliera pas à cet usage à l’Assemblée nationale », sur Le HuffPost, (consulté le ).