« Établissement scolaire français à l'étranger » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
"sans corrélation de leur traitement indiciaire français" modifié en "sans que leur rémunération soit nécessairement corrélée à leur traitement indiciaire français". En effet, des établissements non conventionnés prennent en compte le traitement indiciaire des enseignants fonctionnaires dans le calcul de leur rémunération, quand bien même ils sont employés de droit local.
FDo64 (discuter | contributions)
(40 versions intermédiaires par 30 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
[[Fichier:Logo Agence pour l'enseignement français à l'étranger AEFE.png|vignette]]
[[Fichier:Logo Agence pour l'enseignement français à l'étranger AEFE.png|vignette|Logo de l'[[Agence pour l'enseignement français à l'étranger|AEFE]]]]
[[Lycée français de Jérusalem|Les]] '''établissements d'enseignement français à l'étranger''' (EEFE) sont des établissements scolaires implantés hors du territoire français homologués par le [[ministère de l'Éducation nationale (France)|ministère français chargé de l'Éducation nationale]] et animés par l'[[Agence pour l'enseignement français à l'étranger]]. Les cours sont donnés essentiellement en [[français]] et les [[programmes scolaires]] sont ceux suivis en France ; ils préparent, lorsqu'ils couvrent l'ensemble de la scolarité primaire et secondaire, au [[Baccalauréat (France)|baccalauréat]].
Les '''établissements d'enseignement français à l'étranger''' (EEFE) sont des établissements scolaires implantés hors du territoire français homologués par le [[ministère de l'Éducation nationale (France)|ministère français chargé de l'Éducation nationale]] et animés par l'[[Agence pour l'enseignement français à l'étranger]]. Les cours sont donnés essentiellement en [[français]] et les [[programmes scolaires]] sont ceux suivis en France.


Dans la mesure où ces établissements scolaires sont implantés sur le territoire d'autres États, seule une loi locale ou une [[convention internationale|convention]] bilatérale entre l'État en question et la [[France]] leur permet d'échapper aux règles qui régissent le système éducatif local.
Dans la mesure où ces établissements scolaires sont implantés sur le territoire d'autres États, seule une loi locale ou une [[convention internationale|convention]] bilatérale entre l'État en question et la [[France]] leur permet d'échapper aux règles qui régissent le système éducatif local.


Ces établissements scolaires offrent des classes de la maternelle à la terminale (mais, dans certains pays, tous les cycles ne sont pas représentés ou n'offrent qu'un relais [[Cned]]) et même quelques [[classe préparatoire aux grandes écoles|classes préparatoires aux grandes écoles]] (CPGE).
Ces établissements scolaires offrent en général des classes de la maternelle à la terminale (mais, dans certains pays, voire parfois des [[classe préparatoire aux grandes écoles|classes préparatoires aux grandes écoles]] (CPGE).

Le réseau des établissements d'enseignement français à l'étranger homologués rassemble en 2022 566 établissements scolaires répartis dans près de 140 pays<ref name="homologue" />{{,}}<ref name="homologation" />. Environ {{Unité|375000|élèves}} y sont scolarisés, dont un peu plus d'un tiers d'élèves français et deux tiers d'élèves étrangers.


== Histoire ==
== Histoire ==
1689 pour le [[Lycée français de Berlin]], 1826 pour le [[Lycée français de Pondichéry]], 1935 pour le [[Lycée français de New York]], l'existence des premiers établissements scolaires français hors des frontières nationales est ancienne et suit les évolutions de l’[[histoire de France]] en dehors de ses frontières. Hormis les établissements de la [[Mission laïque française]] dont l'origine remonte à 1906 avec la création du [[École française Mlf de Thessalonique|Lycée de Salonique]], ils sont au départ relativement isolés, autonomes et sans interlocuteur unique auprès des autorités françaises.
Comme en témoigne le [[lycée français de Berlin]] (1689), le [[lycée français de Pondichéry]] (1826), le [[Lycée Chateaubriand (Rome)|lycée Chateaubriand de Rome]] (1903), le [[lycée français de New York]] (1935), l'existence des premiers établissements scolaires français hors des frontières nationales est ancienne et suit les évolutions de l’[[Histoire de France]] en dehors de ses frontières. Hormis les établissements de la [[Mission laïque française]] dont l'origine remonte à 1906 avec la création du [[École française Mlf de Thessalonique|lycée de Salonique]], ils sont au départ relativement isolés, autonomes et sans interlocuteur unique auprès des autorités françaises.


Au sortir de la [[Seconde Guerre mondiale]], les grands lycées des capitales européennes voient le jour : [[Lycée français Charles-de-Gaulle|Londres]], [[Lycée Chateaubriand (Rome)|Rome]]<ref>{{Wikisource|titre=Discours d’Edmonde Charles-Roux lors de la remise des diplômes du baccalauréat pour le centenaire du Lycée Chateaubriand |lien=Discours d’Edmonde Charles-Roux pour le centenaire du Lycée Chateaubriand de Rome en 2003 |lieu=Rome |date=2003}}</ref>, [[Lycée français de Madrid|Madrid]]<ref>{{Article
Au sortir de la [[Seconde Guerre mondiale]], les grands lycées des capitales européennes voient le jour : [[Lycée français Charles-de-Gaulle|Londres]], [[Lycée Chateaubriand (Rome)|Rome]]<ref>{{Wikisource|titre=Discours d’Edmonde Charles-Roux lors de la remise des diplômes du baccalauréat pour le centenaire du Lycée Chateaubriand |lien=Discours d’Edmonde Charles-Roux pour le centenaire du Lycée Chateaubriand de Rome en 2003 |lieu=Rome |date=2003}}</ref>, [[Lycée français de Madrid|Madrid]]<ref>{{Article
Ligne 17 : Ligne 19 :
| lire en ligne = https://elpais.com/diario/2009/11/12/madrid/1258028660_850215.html
| lire en ligne = https://elpais.com/diario/2009/11/12/madrid/1258028660_850215.html
| consulté le = 25 juin 2018
| consulté le = 25 juin 2018
}}.</ref>, [[Lycée français de Vienne|Vienne]]. La fin des [[Protectorat|protectorats]] et la [[décolonisation]] font passer des établissements comme le [[Lycée Lyautey|Lycée Lyautey de Casablanca]] ou le [[Lycée Albert-Sarraut de Hanoï 1919-1965|Lycée Albert-Sarrault de Hanoï]] dans un réseau français à l’étranger qui se structure et dépasse les 300 établissements à la fin des [[années 1980]]{{sfn
}}.</ref>, [[Lycée français de Vienne|Vienne]]. La fin des [[protectorat]]s et la [[décolonisation]] font passer des établissements comme le [[Lycée Lyautey|lycée Lyautey de Casablanca]] ou le [[lycée Albert-Sarraut de Hanoï]] dans un réseau français à l’étranger qui se structure et dépasse les 300 établissements à la fin des [[années 1980]]{{sfn
| Tselikas
| Tselikas
| 2005
| 2005
Ligne 25 : Ligne 27 :
}}.
}}.


L’importance prise par le réseau entraîne cependant, au fil des ans, une grande diversité administrative, juridique et financière. Il en résulte une forte complexité dans la répartition des moyens que la République consacre à l’effort de scolarisation, dispersés entre plusieurs départements ministériels et entre plusieurs chapitres ou titres du budget, notamment le Service de l’enseignement français à l’étranger, au sein de la DGRCST (Direction générale des relations culturelles, scientifiques et techniques) du ministère des Affaires étrangères{{sfn
L’importance prise par le réseau entraîne cependant, au fil des ans, une grande diversité administrative, juridique et financière. Il en résulte une forte complexité dans la répartition des moyens que l'État français consacre à l’effort de scolarisation, dispersés entre plusieurs départements ministériels et entre plusieurs chapitres ou titres du budget, notamment le Service de l’enseignement français à l’étranger, au sein de la DGRCST (Direction générale des relations culturelles, scientifiques et techniques) du ministère des Affaires étrangères{{sfn
| Thévenin
| Thévenin
| 2002
| 2002
Ligne 31 : Ligne 33 :
| id= histoire
| id= histoire
| texte= La Mission laïque française à travers son histoire (1902-2002)
| texte= La Mission laïque française à travers son histoire (1902-2002)
}}. Sur le terrain, l’inégalité des rémunérations entre les différentes catégories de fonctionnaires crée un malaise préjudiciable à la cohésion des établissements et à la motivation des enseignants. Une double réforme s’impose, à la fois au niveau local, pour l’égalité de traitement des fonctionnaires, et au niveau de l’administration centrale, pour l’harmonisation et la concentration des moyens{{sfn
}}. Sur le terrain, l’inégalité des rémunérations entre les différentes catégories de fonctionnaires crée un malaise préjudiciable à la cohésion des établissements et à la motivation des enseignants. Une double réforme s’impose, à la fois au niveau local, pour l’égalité de traitement des fonctionnaires, et au niveau de l’administration centrale, pour l’harmonisation et la concentration des moyens{{sfn
| Vivien
| Vivien
| Raunet
| Raunet
Ligne 40 : Ligne 42 :
}}.
}}.


En 1989, [[Thierry de Beaucé]], secrétaire d’État chargé des relations culturelles internationales dans le [[Gouvernement Michel Rocard (2)|gouvernement de Michel Rocard]], propose en [[Conseil des ministres (France)|Conseil des ministres]] une refonte du système des rémunérations et un plan de rénovation des enseignements, suivis par la création, le {{date|6|juillet|1990}}<ref name="creation">{{Légifrance|base=JORF|numéro=MAEX90000047L|texte=Décret {{n°}}90-588 du 6 juillet 1990}} portant création de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger.</ref>, d’un nouvel établissement public, l'[[Agence pour l'enseignement français à l'étranger]], assurant le pilotage et la gestion de l’ensemble du réseau scolaire à l’étranger sous la tutelle du [[Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères|ministère français chargé des Affaires étrangères]].
En 1989, [[Thierry de Beaucé]], secrétaire d’État chargé des relations culturelles internationales dans le [[Gouvernement Michel Rocard (2)|gouvernement de Michel Rocard]], propose en [[Conseil des ministres (France)|Conseil des ministres]] une refonte du système des rémunérations et un plan de rénovation des enseignements, suivis par la création, le {{date|6|juillet|1990}}<ref name="creation">{{Légifrance|base=JORF|numéro=MAEX90000047L|texte=Décret {{n°|90-588}} du 6 juillet 1990}} portant création de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger.</ref>, d’un nouvel établissement public, l'[[Agence pour l'enseignement français à l'étranger]], assurant le pilotage et la gestion de l’ensemble du réseau scolaire à l’étranger sous la tutelle du [[Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères|ministère français chargé des Affaires étrangères]].


<gallery>
<gallery>
Alger Lycée Bugeaud.jpg|L'ancien [[Lycée Émir Abdelkader|Grand lycée d'Alger]] au début du {{s-|XX}}.
Stamps of Germany (Berlin) 1989, MiNr 856.jpg|[[Timbre commémoratif]] imprimé en 1989 pour le tricentenaire du [[Lycée français de Berlin]].
Lycée français de Salonique 1912.png|Le [[lycée français de Salonique]] en 1912.
Alger Lycée Bugeaud.jpg|L'ancien [[Lycée Émir Abdelkader|Grand Lycée d'Alger]] au début du {{s-|XX|e}}.
Lycée français de Salonique 1912.png|Le [[Lycée français de Salonique]] en 1912.
The French school which was mistakenly bombed, and the surrounding neighborhoods. Sønder Boulevard 106. Photo Jørgen Nielsen.jpg|L'école française de Copenhague bombardée par erreur par l'aviation anglaise en 1945.
The French school which was mistakenly bombed, and the surrounding neighborhoods. Sønder Boulevard 106. Photo Jørgen Nielsen.jpg|L'école française de Copenhague bombardée par erreur par l'aviation anglaise en 1945.
Claude François - Certificat de scolarité - Lycée français du Caire - 1956.jpg|Certificat de scolarité de [[Claude François]] au [[Lycée français du Caire]] en 1956.
Claude François - Certificat de scolarité - Lycée français du Caire - 1956.jpg|Certificat de scolarité de [[Claude François]] au [[lycée français du Caire]] en 1956.
François Mitterrand French High School.jpeg|Visite du président [[François Mitterrand]] au [[Lycée français de Sofia]] en 1989.
François Mitterrand French High School.jpeg|Visite du président [[François Mitterrand]] au [[lycée français de Sofia]] en 1989.
</gallery>
</gallery>


== Situation actuelle ==
== Organisation actuelle ==
{{loupe|Agence pour l'enseignement français à l'étranger}}
{{article détaillé|Agence pour l'enseignement français à l'étranger}}
Le réseau d'enseignement français à l'étranger rassemble près de 500 établissements scolaires répartis dans 135 pays. Environ {{Unité|330000|élèves}} y sont scolarisés, dont un peu plus d'un tiers de Français et près de deux tiers d'élèves étrangers.
Le réseau des établissements d'enseignement français à l'étranger homologués rassemble en 2022 566 établissements scolaires répartis dans près de 140 pays<ref name="homologue">{{Lien web |langue=fr |auteur=Journal officiel de la République française |titre=Arrêté du 25 octobre 2022 modifiant l'arrêté du 21 juin 2022 fixant la liste des écoles et des établissements d'enseignement français à l'étranger homologués |url=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046542247 |date=10 novembre 2022 |site= Légifrance|consulté le=}}</ref>{{,}}<ref name="homologation">{{Lien web |titre=Bulletin officiel de l'éducation nationale (BOEN) Établissements d'enseignement français à l'étranger Homologation et suivi - année scolaire 2022-2023 |url=https://www.education.gouv.fr/bo/22/Hebdo32/MENC2218482N.htm |site=education.gouv.fr |date=2022-08-01 }}</ref>. Environ {{Unité|375000|élèves}} y sont scolarisés, dont un peu plus d'un tiers de Français et près de deux tiers d'élèves étrangers.


=== Les différents types d'établissements ===
Les établissements se divisent en trois catégories (en fonction de l'étroitesse de leurs liens avec l'État français) :
Les établissements se divisent en trois catégories (en fonction de l'étroitesse de leurs liens avec l'État français)<ref name="reseau">{{Lien web |langue=fr |auteur= |titre=Les établissements d'enseignement français en réseau |url= https://www.aefe.fr/reseau-scolaire-mondial/les-etablissements-denseignement-francais-en-reseau |date=2022-11-12 |site= aefe.fr |consulté le=}}</ref> :
# les établissements publics dont la gestion est assurée par l’[[Agence pour l'enseignement français à l'étranger]] (AEFE) (74 en 2015). Ces établissements sont aussi dits « établissements en gestion directe » : ils sont des services déconcentrés de l'AEFE, représentée par l'Ambassade de France.
# les établissements de droit privé homologués par l'[[Ministère de l'Éducation nationale (France)|Éducation nationale française]] et qui ont choisi de passer une convention administrative, financière et pédagogique avec l'[[AEFE]] (156 en 2015). Ces établissements sont aussi dits « établissements conventionnés » ; ils sont l'équivalent des [[Enseignement privé en France|établissements privés sous contrat]] qui existent en France, mais leurs personnels détachés sont des fonctionnaires et non des personnels de l'enseignement privé ;
# les établissements publics dont la gestion est assurée par l’[[Agence pour l'enseignement français à l'étranger]] (AEFE) (68 en 2022). Ces établissements sont aussi dits « établissements en gestion directe » : ils sont des services déconcentrés de l'AEFE, représentée par l'ambassade de France.
# les établissements de droit privé homologués par l'[[Ministère de l'Éducation nationale (France)|Éducation nationale française]] et qui ont choisi de passer une convention administrative, financière et pédagogique avec l'[[AEFE]] (162 en 2022). Ces établissements sont aussi dits « établissements conventionnés » ; ils sont l'équivalent des [[Enseignement privé en France|établissements privés sous contrat]] qui existent en France, mais leurs personnels détachés sont des fonctionnaires et non des personnels de l'enseignement privé ;
# les autres établissements homologués, partenaires de l'[[AEFE]] (264 en 2015).
# les autres établissements homologués, partenaires de l'[[AEFE]] (336 en 2022).
Les écoles privées conventionnées appartiennent à des opérateurs associatifs comme la [[Mission laïque française]] (connue au Maroc sous le nom d'Office scolaire et universitaire international, fondée en 1902), l'[[Alliance israélite universelle]] (fondée en 1860), reconnues d'utilité publique, ou à des associations locales de parents d'élèves, parfois affiliées à la Fédération autonome des associations de parents d'élèves à l'étranger (FAPÉE). Il peut s'agir également d'écoles d'entreprises destinées aux enfants de personnels expatriés, souvent gérées par la [[Mission laïque française|MLF]].


=== L'homologation des établissements ===
{{loupe|Mission laïque française}}
L'homologation des établissements d'enseignement français à l'étranger est la procédure par laquelle, en accord avec le ministère chargé de l'Europe et des affaires étrangères (MEAE), le ministère chargé de l'éducation nationale atteste et reconnaît que des établissements scolaires situés à l'étranger dispensent un enseignement conforme aux principes, aux programmes et à l'organisation pédagogique du système éducatif français<ref name="eduscol.education.fr">{{Lien web |langue=fr |titre=L'homologation : principes et procédure |url=https://eduscol.education.fr/919/l-homologation-principes-et-procedure |site=éduscol {{!}} Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse - Direction générale de l'enseignement scolaire |consulté le=2023-04-16}}</ref>.
Les écoles privées appartiennent à des opérateurs associatifs comme la [[Mission laïque française]], connue au Maroc sous le nom d'Office scolaire et universitaire international (fondée en 1902) ou l'[[Alliance israélite universelle]] (fondée en 1860), reconnues d'utilité publique, ou à des associations locales de parents d'élèves, parfois affiliées à la Fédération autonome des associations de parents d'élèves à l'étranger (FAPÉE). Il peut s'agir également d'écoles d'entreprises destinées aux enfants de personnels expatriés, souvent gérées par la [[Mission laïque française|MLF]].


Les critères sont<ref name="eduscol.education.fr" /> :
Les établissements homologués par l'Éducation nationale française sont tenus de délivrer un enseignement conforme aux programmes, aux objectifs pédagogiques et aux règles d’organisation applicables en [[France]], dans les établissements de l’enseignement public. Cette homologation n’est pas acquise à titre définitif et les établissements doivent régulièrement se soumettre à une procédure de vérification du respect des critères cités. Elle peut donc être accordée, retirée, limitée à une partie ou étendue à l’ensemble des classes de l’établissement<ref name="etabl">http://www.fapee.com/index.php?p=etablissements</ref>.
* le respect de principes, programmes et valeurs du système éducatif français (organisation de la scolarité, programmes, etc.)
* la présence de personnels qualifiés et régulièrement formés, comprenant notamment des enseignants titulaires du ministère chargé de l'éducation (ou des enseignants des établissements privés sous contrat, en position de disponibilité)
* la place et la maîtrise de la langue française (tout en réservant une place à une politique linguistique plurilingue)
* les évaluations, préparation et passation des examens français
* l'existence de locaux et équipements adaptés aux exigences pédagogiques

Après avis favorable du ministère des Affaires étrangèes, les dossiers de demande d'homologation sont transmis pour évaluation au ministère de l'Education nationale où ils sont étudiés par l'inspection générale, sous la coordination de la délégation aux relations européennes et internationales et à la coopération (Dreic) et en lien avec la direction générale de l'enseignement scolaire (Dgesco) et la direction générale des ressources humaines (Dgrh)<ref name="eduscol.education.fr" />.

Une commission interministérielle d'homologation, sur la base du dossier et du rapport d'inspection, valide ou non la demande d'homologation<ref name="eduscol.education.fr" />.

Cette homologation n’est pas acquise à titre définitif et les établissements doivent régulièrement se soumettre à une procédure de vérification du respect des critères cités. Elle peut donc être accordée, retirée, limitée à une partie ou étendue à l’ensemble des classes de l’établissement<ref name="homologation" />{{,}}<ref name="etabl">{{lien web |titre=Fapée |url=http://www.fapee.com/index.php?p=etablissements |site=Fapée |date=26-08-2020 |consulté le=26-08-2020}}.</ref>.

La liste des établissements scolaires à programme français à l'étranger fait l'objet d'un arrêté interministériel publié au Journal officiel de la République actualisé chaque année<ref name="eduscol.education.fr" />.


=== Les écolages ===
=== Les écolages ===
Le financement des établissements publics et des établissements privés conventionnés est assuré conjointement par un financement public français (environ 40 %) et par la perception de frais d'écolage (pour les 60 % restants). Ces droits d'écolage (nom traditionnellement donné aux frais de scolarité) doivent être payés par les parents, mais un système de bourses permet une prise en charge de ceux-ci pour les enfants de nationalité française quand la situation des parents le justifie. Ces frais annuels sont, d’après le ministère français des affaires étrangères, en moyenne de {{Unité|2000|€}}, mais peuvent atteindre {{Unité|8000|€}} dans certains pays<ref name="cl">[http://claudinelepage.eu/?p=13709 Limiter l’augmentation des frais de scolarité dans le réseau d’enseignement français à l’étranger] : les 50 propositions de [[Claudine Lepage]] et [[Philip Cordery]]</ref>.
Le financement des établissements publics et des établissements privés conventionnés est assuré conjointement par un financement public français (environ 40 %) et par la perception de frais d'écolage (pour les 60 % restants). Ces droits d'écolage (nom traditionnellement donné aux frais de scolarité) doivent être payés par les parents, mais un système de bourses permet une prise en charge de ceux-ci pour les enfants de nationalité française quand la situation des parents le justifie. Ces frais annuels sont, d’après le ministère français des Affaires étrangères, en moyenne de {{Unité|2000|€}}, mais peuvent atteindre {{Unité|8000|€}} dans certains pays<ref name="cl">[http://claudinelepage.eu/?p=13709 Limiter l’augmentation des frais de scolarité dans le réseau d’enseignement français à l’étranger] : les 50 propositions de [[Claudine Lepage]] et [[Philip Cordery]]</ref>.


Le président Sarkozy avait décidé d'instaurer progressivement la gratuité pour les enfants français (''prise en charge'' valable pour la classe terminale dès 2007-2008, la première en 2008-2009 et la seconde en 2009-2010). Néanmoins, cette forme d'aide financière a été supprimée en juillet 2012, par le [[Gouvernement Jean-Marc Ayrault (2)|gouvernement de Jean-Marc Ayrault]] car il lui était reproché de mettre en difficulté de nombreux lycées qui ont dû augmenter parfois fortement les frais d’écolage des autres élèves, et qu'elle bénéficiait surtout à des familles expatriées aux salaires très élevés (les autres bénéficiant déjà des bourses avant la reforme) et aux entreprises qui prenaient auparavant en charge ces frais<ref>{{Lien web|url=https://www.lesechos.fr/04/07/2012/LesEchos/21219-020-ECH_arret-de-la-prise-en-charge-des-frais-de-scolarite-a-l-etranger.htm|titre=Arrêt de la prise en charge des frais de scolarité à l'étranger|site=lesechos.fr|consulté le={{date|18|novembre|2013}}}}</ref>.
Le président Sarkozy avait décidé d'instaurer progressivement la gratuité pour les enfants français (prise en charge valable pour la classe terminale dès 2007-2008, la première en 2008-2009 et la seconde en 2009-2010). Néanmoins, cette forme d'aide financière a été supprimée en juillet 2012, par le [[Gouvernement Jean-Marc Ayrault (2)|gouvernement de Jean-Marc Ayrault]] car il lui était reproché de mettre en difficulté de nombreux lycées qui ont dû augmenter parfois fortement les frais d’écolage des autres élèves, et qu'elle bénéficiait surtout à des familles expatriées aux salaires très élevés (les autres bénéficiant déjà des bourses avant la réforme) et aux entreprises qui prenaient auparavant en charge ces frais<ref>{{Lien web|url=https://www.lesechos.fr/04/07/2012/LesEchos/21219-020-ECH_arret-de-la-prise-en-charge-des-frais-de-scolarite-a-l-etranger.htm|titre=Arrêt de la prise en charge des frais de scolarité à l'étranger|site=lesechos.fr|consulté le={{date|18|novembre|2013}}}}</ref>.


=== Les opérateurs partenaires de l'AEFE ===
=== Liste des opérateurs partenaires de l'AEFE ===
{{article détaillé|Mission laïque française}}
L'AEFE est l'opérateur public de l'enseignement français à l'étranger. Outre les établissements où il gère des personnels (en gestion directe ou conventionnés), il a des partenariats avec des réseaux partenaires de droit privé, parmi lesquels :
L'AEFE est l'opérateur public de l'enseignement français à l'étranger. Outre les établissements où il gère des personnels (en gestion directe ou conventionnés), il a des partenariats avec des réseaux partenaires de droit privé, parmi lesquels :
* la [[Mission laïque française]] (MLF), organisme sans but lucratif reconnu d'utilité publique, créé en 1902, avec sa filiale au Maroc, l'Office scolaire et universitaire international (OSUI)
* la [[Mission laïque française]] (MLF), organisme sans but lucratif reconnu d'utilité publique, créé en 1902, avec sa filiale au Maroc, l'Office scolaire et universitaire international (OSUI)
* l'[[Association franco-libanaise pour l'éducation et la culture]] (AFLEC), fondée en 2002 en coopération avec la MLF, dont les établissements sont au Liban (Tyr, Beyrouth) et aux Émirats arabes unis (Abu Dhabi, Dubaï)
* l'{{Lien par élément|Q65012945}} (AFLEC), fondée en 2002 en coopération avec la MLF, dont les établissements sont au Liban (Tyr, Beyrouth) et aux Émirats arabes unis (Abu Dhabi, Dubaï)
* l'[[Alliance israélite universelle]], fondée en 1860 à Paris, implantée historiquement dans l'empire ottoman, aujourd'hui au Maroc, en Israël ou au Canada
* l'[[Alliance israélite universelle]], fondée en 1860 à Paris, implantée historiquement dans l'empire ottoman, aujourd'hui au Maroc, en Israël ou au Canada
* certains établissements des [[Frères des écoles chrétiennes]] ([[Jean-Baptiste de La Salle|Lasalliens]]), notamment en Turquie, en Égypte, au Liban, à Madagascar (mais la majorité enseignent dans la langue du pays)
* certains établissements des [[Frères des écoles chrétiennes]] ([[Jean-Baptiste de La Salle|Lasalliens]]), notamment en Turquie, en Égypte, au Liban, à Madagascar (mais la majorité enseignent dans la langue du pays)
* le réseau de l'[[enseignement catholique au Maroc]] (ECAM), désormais totalement arabisé
* le réseau de l'[[enseignement catholique au Maroc]] (ECAM), désormais totalement arabisé
* [[Scolae Mundi]], créé en 2009 par [[Jean-François Le Roch]], présent notamment en Europe du Sud, en Europe de l'Est et en Russie
* {{Lien par élément|Q27910319}}, créé en 2009 par [[Jean-François Le Roch]], présent notamment en Europe du Sud, en Europe de l'Est et en Russie, qui a rejoint à compter du {{date-|2021-09-01}} le {{Lien par élément|Q106916254}}<ref name="SM-Odyssey">[https://scolaemundi.fr/ecoles/scolae-mundi-rejoint-le-groupe-odyssey/ « Scolae Mundi rejoint le groupe Odyssey »] le {{date-|2021-9-7}}</ref>
* le groupe éducatif Odyssey, présent à [[École française internationale de Casablanca|Casablanca]] (depuis 2017), Bruxelles et Bucarest sous le nom d'École française internationale, associé à l'[[École internationale bilingue]] de Paris, et dont le [[Association familiale Mulliez|Groupe Mulliez]] est actionnaire de référence<ref name="efi">{{Lien web |langue= |auteur= |titre= Odyssey, le réseau international d’écoles françaises s’associe à Creadev et lève 11 millions d’euros pour accélérer son déploiement à l’international |url= https://odyssey.education/2019/02/27/odyssey-sassocie-a-creadev-pour-accelerer-son-developpement-a-linternational/|date=2019-2-28 |site= odyssey.education |consulté le=}}</ref>
* le {{Lien par élément|Q106916254}}, soutenu par la [[Association familiale Mulliez|famille Mulliez]] et dirigé par [[Luc Chatel]], présent à [[École française internationale de Casablanca|Casablanca]] (depuis 2017), Bruxelles et Bucarest sous le nom d'École française internationale et qui s'est élargi avec l'Institut Saint-Dominique (devenu école française internationale de Rome) et avec les établissements de {{Lien par élément|Q27910319}}<ref name="odyssey">{{Lien web |langue=fr |auteur=Chantal Julia |titre=Odyssey, 14 établissements dans le monde pour cette rentrée |url=https://lesfrancais.press/odyssey-14-etablissements-dans-le-monde-pour-cette-rentree/|date=2021-9-7 |site=lesfrancais.press }}</ref>
* International Education Group (ex SANA Education), au Maroc à Casablanca et à Rabat (EIC Almaz, EIC [[Aïn Diab]], école Sana [[Anfa|Val d'Anfa]], EIR [[Hay Riad]]), aux Pays-Bas (International French School d'[[Amsterdam]])
* Holdeg (holding générale d'éducation), implantée au Maroc et en Tunisie, avec notamment Al Jabr à Casablanca et ISC (International School of Carthage)<ref name="holdeg">{{Lien web |langue=fr|titre=Education : « Al Jabr » racheté par le groupe HOLGED |url=https://www.infomediaire.net/education-al-jabr-rachete-par-le-groupe-holged/|date=2017-6-9 |site=InfoMédiaire}}</ref>
* Groupe ISG Concordia et LVNG : Lycée international français en Égypte (LIFE) au Caire, Lycée Albert-Camus à New Giza
* Acacia, réseau asiatique présent dans le primaire à Bangkok, Phnom-Penh et Hanoï<ref name="acacia">{{Lien web |langue=fr |auteur=Pierre Queffelec |titre=Acacia à Phnom Penh, un souffle nouveau pour l'école Tchou-tchou|url=https://lepetitjournal.com/bangkok/acacia-phnom-penh-un-souffle-nouveau-pour-lecole-tchou-tchou-279999|date= 29/05/2020|site= [[Le Petit Journal (web)|Le Petit Journal]]}}</ref>


Certaines écoles ont été créées localement par l'[[Alliance française]], notamment au Chili<ref>Lycée Antoine-de-Saint-Exupéry de [[Santiago]] géré par l'[https://lafase.cl/fr/corporacion/ Alliance française de Santiago (Corporacion Educacional Alianza Francesa)], lycée Frédéric-Mistral de [[La Serena]], etc.</ref> et à Madagascar<ref>École de l'Alliance française d'Antsahabe à Tananarive [https://www.aefe.fr/reseau-scolaire-mondial/rechercher-un-etablissement/madagascar-tananarive-ecole-de-lalliance APEAF]</ref>.
Certaines écoles ont été créées localement par l'[[Alliance française]], notamment au Chili<ref>Lycée Antoine-de-Saint-Exupéry de [[Santiago]] géré par l'[https://lafase.cl/fr/corporacion/ Alliance française de Santiago (Corporacion Educacional Alianza Francesa)], lycée Frédéric-Mistral de [[La Serena]], etc.</ref> et à Madagascar<ref>École de l'Alliance française d'Antsahabe à Tananarive [https://www.aefe.fr/reseau-scolaire-mondial/rechercher-un-etablissement/madagascar-tananarive-ecole-de-lalliance APEAF]</ref>.


=== Les établissements non homologués ===
== Les établissements non homologués ==
Les établissements publics ou privés qui délivrent des enseignements en français mais dont les enseignements ne bénéficient pas d'une homologation de la part des autorités françaises (soit parce qu'elles ne l'ont pas demandé alors qu'elles ont le niveau nécessaire, soit parce qu'elles ne remplissent pas les conditions - notamment d'ancienneté - pour être homologuées) ne font pas partie du réseau officiel d'enseignement français à l'étranger. Ils ne reçoivent aucune aide financière directe de la part de l'État français, sauf le cas échéant dans le cadre des programmes en faveur des sections bilingues. Ils peuvent bénéficier sous certaines conditions du [[LabelFrancÉducation]].
Les établissements publics ou privés qui délivrent des enseignements en français mais dont les enseignements ne bénéficient pas d'une homologation de la part des autorités françaises (soit parce qu'elles ne l'ont pas demandé alors qu'elles ont le niveau nécessaire, soit parce qu'elles ne remplissent pas les conditions - notamment d'ancienneté - pour être homologuées) ne font pas partie du réseau officiel d'enseignement français à l'étranger. Ils ne reçoivent aucune aide financière directe de la part de l'État français, sauf le cas échéant dans le cadre des programmes en faveur des sections bilingues. Ils peuvent bénéficier sous certaines conditions du [[LabelFrancÉducation]].


Les [[Lycées français de Kaboul|« lycées français » de Kaboul]] (Le lycée Esteqlal et le lycée Malalaï), fondés respectivement en 1922 et 1938 et rouverts en 2002 après la [[Campagne d'Afghanistan (automne 2001)|chute]] du [[Émirat islamique d'Afghanistan|régime des talibans]], bénéficient d'une aide matérielle et en personnel de la France, opérée successivement par l'[[Agence pour l'enseignement français à l'étranger|AEFE]] puis la [[Mission laïque française]], avec des [[organisation non gouvernementale|ONG]] comme [[La Guilde]] ou [[AFRANE]] et pour les experts via l'agence [[Expertise France]] (programme ALEM<ref name="ALEM">{{Lien web |langue=fr |auteur= |titre= Coopération éducative franco-afghane : L’appui aux lycées Esteqlal et Malalaï |url= https://af.ambafrance.org/Notre-cooperation-educative|date= 2013-9-10|site= [[Ambassade de France en Afghanistan]]|consulté le=2017-8-1}}</ref>).
Les [[Lycées français de Kaboul|« lycées français » de Kaboul]] (Le lycée Esteqlal et le lycée Malalaï), fondés respectivement en 1922 et 1938 et rouverts en 2002 après la [[Campagne d'Afghanistan (automne 2001)|chute]] du [[Émirat islamique d'Afghanistan|régime des talibans]], bénéficient d'une aide matérielle et en personnel de la France, opérée successivement par l'[[Agence pour l'enseignement français à l'étranger|AEFE]] puis la [[Mission laïque française]], avec des [[organisation non gouvernementale|ONG]] comme [[La Guilde]] ou [[AFRANE]] et pour les experts via l'agence [[Expertise France]] (programme ALEM<ref name="ALEM">{{Lien web |langue=fr |titre= Coopération éducative franco-afghane : L’appui aux lycées Esteqlal et Malalaï |url= https://af.ambafrance.org/Notre-cooperation-educative|date= 2013-9-10|site= [[Ambassade de France en Afghanistan]]|consulté le=2017-8-1}}</ref>).


== La réputation des établissements ==
== La réputation et les résultats des établissements ==
Ces établissements bénéficient, en général, d'une bonne réputation car :
Ces établissements bénéficient, en général, d'une bonne réputation car :
* ils sont surtout fréquentés par les enfants des [[élites]] françaises (cadres expatriés), des [[diplomate]]s et des élites locales car ils sont les seuls à pouvoir payer des coûts de scolarité élevés ;
* ils sont surtout fréquentés par les enfants des [[élites]] françaises (cadres expatriés), des [[diplomate]]s et des élites locales pouvant financer des coûts de scolarité élevés ;
* le niveau des écoles publiques locales est souvent très faible dans les [[pays en développement]] ;
* le niveau des écoles publiques locales est souvent très faible dans les [[pays en développement]] ;
* elles permettent d'apprendre la langue française par une immersion totale.
* ils permettent d'apprendre la langue française par une immersion totale.
En 2014, 95,9 % des élèves de terminale ont obtenu leur [[Baccalauréat en France|baccalauréat]]<ref>{{Lien web|langue = |titre = Sur le site de l'AEFE "Baccalauréat 2014 : excellents résultats pour les lycéens du réseau d'enseignement français à l'étranger"|url = http://www.aefe.fr/vie-du-reseau/toute-lactualite/baccalaureat-2014-excellents-resultats-pour-les-lyceens-du-reseau-denseignement-francais-letranger|site = |date = |consulté le = }}</ref>.
En 2014, 95,9 % des élèves de terminale ont obtenu leur [[Baccalauréat en France|baccalauréat]]<ref>{{Lien web|titre = Sur le site de l'AEFE "Baccalauréat 2014 : excellents résultats pour les lycéens du réseau d'enseignement français à l'étranger"|url = http://www.aefe.fr/vie-du-reseau/toute-lactualite/baccalaureat-2014-excellents-resultats-pour-les-lyceens-du-reseau-denseignement-francais-letranger|date = }}</ref>.

Dans les établissements publics relevant de l'[[AEFE]] et dans les écoles conventionnés avec l'AEFE, un élève français de 6 ans au moins ne peut être refusé par le lycée français, quel que soit son niveau ou la période de l'année scolaire. Les candidats d'autres nationalités sont acceptés dans la limite des places disponibles et dans les pays où il y a beaucoup de demandes (par exemple, les écoles maternelles au [[Maroc]]), un examen d'entrée a été institué afin d'endiguer le flot des demandes.


Dans les établissements publics relevant de l'[[AEFE]] et dans les écoles conventionnés avec l'AEFE, un élève français de 6 ans au moins ne peut être refusé par le lycée français, quel que soit son niveau ou la période de l'année scolaire. Les candidats d'autres nationalités sont acceptés dans la limite des places disponibles et dans les pays où il y a beaucoup de demandes (par exemple, les écoles maternelles au [[Maroc]]), un examen d'entrée a été institué afin de gérer le trop grand nombre de demandes.
Des critiques sont également formulées contre ces établissements :
* ils sont souvent des [[ghetto]]s pour enfants issus de milieux favorisés ;
* des passe-droits sont parfois accordés aux enfants de diplomates ou issus des élites locales.


Des critiques sont parfois formulées contre ces établissements en raison de l'importante proportion d'élèves issus de milieux favorisés qu'ils comptent.
== Les personnels ==
== Les personnels ==
Dans les établissements en gestion directe et conventionnés, le personnel de direction, les cadres administratifs et une partie des enseignants sont détachés du ministère français de l'Éducation nationale (avec un statut d'expatrié ou un statut de résident) et payés par l'AEFE<ref name="sgen">[http://etranger.sgen-cfdt.org/spip/?Votre-remuneration-a-l-etranger La rémunération à l'étranger du personnel détachés] sur le site du [[Syndicat général de l'Éducation nationale CFDT]] de l'étranger</ref>. Ces établissements recourent également à du personnel recrutés localement en fonction des règles du marché du travail national (contrat, rémunération, protection sociale)<ref name="local">[http://www.aefe.fr/personnels/recrutement-sous-contrat-de-droit-local/postes-en-contrat-de-droit-local-dans-le-reseau Postes en contrat de droit local dans le réseau] sur le site de l'[[Agence pour l'enseignement français à l'étranger]]</ref>.
Dans les établissements en gestion directe et conventionnés, le personnel de direction, les cadres administratifs et une partie des enseignants sont détachés du ministère français de l'Éducation nationale (avec un statut d'expatrié ou un statut de résident) et payés par l'AEFE<ref name="sgen">[http://etranger.sgen-cfdt.org/spip/?Votre-remuneration-a-l-etranger La rémunération à l'étranger du personnel détachés] sur le site du [[Syndicat général de l'Éducation nationale CFDT]] de l'étranger</ref>. Ces établissements recourent également à du personnel recrutés localement en fonction des règles du marché du travail national (contrat, rémunération, protection sociale)<ref name="local">[http://www.aefe.fr/personnels/recrutement-sous-contrat-de-droit-local/postes-en-contrat-de-droit-local-dans-le-reseau Postes en contrat de droit local dans le réseau] sur le site de l'[[Agence pour l'enseignement français à l'étranger]]</ref>.
Ligne 111 : Ligne 129 :
=== Liste des écoles et lycées français homologués ===
=== Liste des écoles et lycées français homologués ===


Attention : cette liste n'est pas forcément à jour. Il convient de se référer à la liste actualisée annuellement<ref>[Arrêté du 11 juin 2018 fixant la liste des écoles et des établissements d'enseignement français à l'étranger homologués ] publié au JORF {{numéro|0138}} du 17 juin 2018 (texte {{numéro|38}})</ref>.
Attention : cette liste n'est pas forcément à jour. Il convient de se référer à la liste dressée chaque année dans l'arrêté publié au Journal officiel<ref name="homologue" />.


==== Afrique ====
==== Afrique ====
{{Boîte déroulante/début|titre=Liste des établissements homologués sur le continent africain}}
{{Boîte déroulante/début|titre=Liste des établissements homologués sur le continent africain}}
{{colonnes|taille=18|
{{colonnes|taille=18|1=
* [[Afrique du Sud]]. [[Johannesburg]] : [[Lycée français Jules-Verne de Johannesburg]]
* [[Afrique du Sud]]. [[Johannesbourg]] : [[Lycée français Jules-Verne de Johannesburg]]
* [[Algérie]]. [[Alger]] : [[Lycée international Alexandre-Dumas]]
* [[Algérie]]. [[Alger]] : [[Lycée international Alexandre-Dumas]]
* [[Angola]]. [[Luanda]] : [[Lycée Alioun Blondin Beye|Lycée Alioun-Blondin-Beye]]
* [[Angola]]. [[Luanda]] : [[Lycée Alioun Blondin Beye|Lycée Alioun-Blondin-Beye]]
* [[Bénin]]. [[Cotonou]] : [[Établissement français d'enseignement Montaigne]]
* [[Bénin]]. [[Cotonou]] : [[Établissement Français d'Enseignement Montaigne de Cotonou|Établissement français d'enseignement Montaigne]]
* [[Burkina Faso]]. [[Ouagadougou]] : [[Lycée Saint-Exupéry de Ouagadougou]], École André-Malraux de Bobo-Dioulasso
* [[Burkina Faso]]. [[Ouagadougou]] : [[Lycée Saint-Exupéry de Ouagadougou]], École André-Malraux de Bobo-Dioulasso
* Burundi. Bujumbura : École française de Bujumbura Nelson-Mandela
* [[Cameroun]].
* [[Cameroun]].
** [[Douala (ville)|Douala]] : [[Lycée français Dominique-Savio]]
** [[Douala (ville)|Douala]] : [[Lycée français Dominique-Savio]]
Ligne 142 : Ligne 161 :
* [[Ghana]]. [[Accra]] : [[Lycée français d'Accra]]
* [[Ghana]]. [[Accra]] : [[Lycée français d'Accra]]
* [[Guinée]]. [[Conakry]] : [[Lycée français Albert-Camus]]
* [[Guinée]]. [[Conakry]] : [[Lycée français Albert-Camus]]
* [[Kenya]]. [[Nairobi]] : [[Lycée Denis-Diderot (Nairobi)|Lycée Denis-Diderot]]
* [[Kenya]]. [[Nairobi]] : [[Lycée Denis-Diderot (Nairobi)|Lycée Denis-Diderot]]
* [[Libye]]. [[Tripoli (ville de Libye)|Tripoli]] : [[Lycée français MLF de Tripoli]]
* [[Libye]]. [[Tripoli (ville de Libye)|Tripoli]] : [[Lycée français MLF de Tripoli]]
* [[Madagascar]]. [[Antananarivo|Tananarive]] : [[Lycée français de Tananarive]]
* [[Madagascar]]. [[Antananarivo|Tananarive]] : [[Lycée français de Tananarive]]
* [[Mali]]. [[Bamako]] : [[Lycée français Liberté]], [[Groupe Scolaire Les Angelots]], École Les Lutins
* [[Mali]]. [[Bamako]] : [[Établissement Liberté]], [[Groupe Scolaire Les Angelots]], École Les Lutins
* [[Maroc]].
* [[Maroc]].
** [[Agadir]] :
** [[Agadir]] :
Ligne 151 : Ligne 170 :
** [[Casablanca]] :
** [[Casablanca]] :
*** [[Groupe scolaire La Résidence]] (De la petite section jusqu'à la Terminale)
*** [[Groupe scolaire La Résidence]] (De la petite section jusqu'à la Terminale)
*** [[École internationale de Casablanca]] (ex : ORT)
*** [[Lycée français Guy de Maupassant]] ex Ecole internationale de Casablanca (ex : ORT)
*** [[Lycée Lyautey de Casablanca]]
*** [[Lycée Lyautey de Casablanca]]
*** [[Lycée Maïmonide]]
*** [[Lycée Maïmonide]]
Ligne 172 : Ligne 191 :
*** [[École Albert-Camus]]
*** [[École Albert-Camus]]
*** [[École Pierre-de-Ronsard]]
*** [[École Pierre-de-Ronsard]]
*** [[Lycée André Malraux de Rabat|Lycée André Malraux]]
*** [[Lycée André-Malraux (Rabat)|Lycée André-Malraux]]
** [[El Jadida]] : [[Groupe scolaire Jean-Charcot]]
** [[El Jadida]] : [[Groupe scolaire Jean-Charcot]]
** [[Fès]] : [[Groupe scolaire La Fontaine]]
** [[Fès]] : [[Groupe scolaire La Fontaine]]
Ligne 207 : Ligne 226 :
*** [[Lycée Pierre-Mendès-France]]
*** [[Lycée Pierre-Mendès-France]]
*** [[École Robert-Desnos]]
*** [[École Robert-Desnos]]
*** [[École internationale de Carthage]]
*** [[École internationale de Carthage]]
** [[Mégrine]] : [[École Georges-Brassens]]
** [[Mégrine]] : [[École Georges-Brassens]]
** [[La Marsa]] :
** [[La Marsa]] :
Ligne 224 : Ligne 243 :
==== Amérique ====
==== Amérique ====
{{Boîte déroulante/début|titre=Liste des établissements homologués sur le continent américain}}
{{Boîte déroulante/début|titre=Liste des établissements homologués sur le continent américain}}
{{colonnes|taille=18|
{{colonnes|taille=18|1=
* [[Argentine]]
* [[Argentine]]
** [[Buenos Aires]]
** [[Buenos Aires]]
Ligne 253 : Ligne 272 :
** [[Cali]] : Lycée Paul-Valéry
** [[Cali]] : Lycée Paul-Valéry
** [[Medellín]] : [[Lycée français Medellín]]
** [[Medellín]] : [[Lycée français Medellín]]
** [[Pereira]] : Lycée Français de Pereira
** [[Pereira (Colombie)|Pereira]] : Lycée Français de Pereira
* [[Costa Rica]], [[San José (Costa Rica)|San José]] : lycée franco-costaricien
* [[Costa Rica]], [[San José (Costa Rica)|San José]] : lycée franco-costaricien
* [[Salvador]], [[San Salvador (Salvador)|San Salvador]] : [[Lycée français Saint-Exupéry]]
* [[Salvador]], [[San Salvador (Salvador)|San Salvador]] : [[Lycée français Saint-Exupéry]]
Ligne 274 : Ligne 293 :
*** [[Lycée international franco-américain]]
*** [[Lycée international franco-américain]]
** [[Washington (district de Columbia)|Washington]] : [[Lycée Rochambeau]]
** [[Washington (district de Columbia)|Washington]] : [[Lycée Rochambeau]]
* [[Guatemala]], [[Ciudad de Guatemala]] : [[lycée français Jules-Verne de Ciudad de Guatemala|Lycée français Jules-Verne]]
* [[Guatemala]], [[Ciudad de Guatemala]] : [[Lycée français Jules-Verne]]
* [[Mexique]]
* [[Mexique]]
** [[Mexico]] : [[Lycée franco-mexicain]]
** [[Mexico]] : [[Lycée franco-mexicain]]
Ligne 292 : Ligne 311 :
==== Asie ====
==== Asie ====
{{Boîte déroulante/début|titre=Liste des établissements homologués sur le continent asiatique|contenu=}}
{{Boîte déroulante/début|titre=Liste des établissements homologués sur le continent asiatique|contenu=}}
{{colonnes|taille=18|
{{colonnes|taille=18|1=
* [[Afghanistan]], [[Kaboul]] : [[Lycées français de Kaboul|Lycées Esteqlal et Malalaï]]
* [[Afghanistan]], [[Kaboul]] : [[Lycées français de Kaboul|Lycées Esteqlal et Malalaï]]
* [[Bangladesh]], [[Dacca]] : École française internationale de Dacca
* [[Bangladesh]], [[Dacca]] : École française internationale de Dacca
Ligne 298 : Ligne 317 :
** [[Phnom Penh]] : [[Lycée français René-Descartes de Phnom Penh]]
** [[Phnom Penh]] : [[Lycée français René-Descartes de Phnom Penh]]
** Siem Reap : École française de Siem Reap
** Siem Reap : École française de Siem Reap
* [[République populaire de Chine|Chine]]
* [[Chine]]
** [[Pékin]] : [[Lycée français de Pékin]]
** [[Pékin]] : [[Lycée français de Pékin]]
** [[Canton (Chine)|Canton]] : École française internationale de Canton
** [[Canton (Chine)|Canton]] : École française internationale de Canton
Ligne 306 : Ligne 325 :
* [[Corée du Sud]]
* [[Corée du Sud]]
** [[Séoul]] : [[Lycée français de Séoul]]
** [[Séoul]] : [[Lycée français de Séoul]]
** [[Séoul]] : Lycée International Xavier
** [[Séoul]] : Lycée international Xavier
* [[Émirats arabes unis]]
* [[Émirats arabes unis]]
** [[Abou Dabi (ville)|Abou Dabi]] : [[Lycée Louis-Massignon (Émirats arabes unis)|Lycée Louis-Massignon]]
** [[Abou Dabi (ville)|Abou Dabi]] : [[Lycée Louis-Massignon (Émirats arabes unis)|Lycée Louis-Massignon]]
** [[Dubaï (ville)|Dubaï]] :
** [[Dubaï (ville)|Dubaï]] :
***[[Lycée français Georges Pompidou]]
***[[Lycée français Georges-Pompidou]]
***[[Lycée français Jean Mermoz]]
***[[Lycée français Jean-Mermoz]]
* [[Inde]]
* [[Inde]]
** [[Mumbai]] : Ecole Française International de Bombay
** [[Bombay]] : École française international de Bombay
** [[New Delhi]] : École française de Delhi
** [[New Delhi]] : École française de Delhi
** [[Pondichéry]] : [[Lycée français de Pondichéry]]
** [[Pondichéry]] : [[Lycée français de Pondichéry]]
Ligne 395 : Ligne 414 :
* [[Taïwan]]
* [[Taïwan]]
** [[Taipei]] : [[École européenne de Taipei]], Section française (SFEET)
** [[Taipei]] : [[École européenne de Taipei]], Section française (SFEET)
* [[Thaïlande]], [[Bangkok]] : [[Lycée français international de Bangkok]]
* [[Thaïlande]], [[Bangkok]] : [[Lycée international français de Bangkok]]
* [[Turquie]], [[Ankara]] : [[Lycée français Charles-de-Gaulle d’Ankara]]
* [[Turquie]], [[Ankara]] : [[Lycée français Charles-de-Gaulle d’Ankara]]
* [[Viêt Nam]]
* [[Viêt Nam]]
** [[Hanoï]] : [[Lycée français Alexandre-Yersin]]
** [[Hanoï]] : [[Lycée français Alexandre-Yersin]]
** [[Ho-Chi-Minh-Ville]] : [[Lycée français international Marguerite Duras]]
** [[Ho-Chi-Minh-Ville]] : [[Lycée français international Marguerite-Duras]]
}}{{Boîte déroulante/fin}}
}}{{Boîte déroulante/fin}}


==== Europe ====
==== Europe ====
{{Boîte déroulante/début|titre=Liste des établissements homologués sur le continent européen|contenu=}}{{colonnes|taille=18|
{{Boîte déroulante/début|titre=Liste des établissements homologués sur le continent européen|contenu=}}{{colonnes|taille=18|1=
* [[Albanie]].
* [[Albanie]].
** [[Korçë]] : [[République de Korça|Lycée français de Korçë]]
** [[Korçë]] : [[République de Korça|Lycée français de Korçë]]
Ligne 419 : Ligne 438 :
** [[Munich]] : [[Lycée Jean-Renoir (Munich)|Lycée Jean Renoir]]
** [[Munich]] : [[Lycée Jean-Renoir (Munich)|Lycée Jean Renoir]]
** [[Sarrebruck]] : [[Lycée franco-allemand de Sarrebruck]]
** [[Sarrebruck]] : [[Lycée franco-allemand de Sarrebruck]]
* [[Andorre]]. [[Lycée Comte de Foix]]
* [[Andorre]]. [[Lycée Comte-de-Foix]]
* [[Arménie]]. [[Erevan]] : [[École Maternelle Française]]
* [[Arménie]].
** [[Erevan]] :
*** [[École maternelle française]]
*** [[Lycée français Anatole-France]]
* [[Autriche]]. [[Vienne (Autriche)|Vienne]] : [[Lycée français de Vienne]]
* [[Autriche]]. [[Vienne (Autriche)|Vienne]] : [[Lycée français de Vienne]]
* [[Belgique]]. [[Lycée français de Bruxelles|Lycée Jean-Monnet]] ([[Bruxelles]])
* [[Belgique]]. [[Lycée français de Bruxelles|Lycée Jean-Monnet]] ([[Bruxelles]])
Ligne 451 : Ligne 473 :
** [[Helsinki]] : [[École française Jules-Verne]]
** [[Helsinki]] : [[École française Jules-Verne]]
** [[Rauma (Finlande)|Rauma]] : [[École AREVA]]
** [[Rauma (Finlande)|Rauma]] : [[École AREVA]]
*[[Géorgie (pays)|Géorgie]].
*[[Géorgie (pays)|Géorgie]].
** [[Tbilissi]] :
** [[Tbilissi]] :
*** [[École Marie-Brosset]]
*** [[École Marie-Brosset]]
*** [[École française du Caucase]]
*** [[École française du Caucase]]
Ligne 481 : Ligne 503 :
** [[Amsterdam]], [[Lycée Van-Gogh annexe d'Amsterdam]]
** [[Amsterdam]], [[Lycée Van-Gogh annexe d'Amsterdam]]
** [[La Haye]], [[Lycée français Vincent-Van-Gogh]].
** [[La Haye]], [[Lycée français Vincent-Van-Gogh]].
** [[Vlissingen]], [[École Total]].
** [[Flessingue]], [[École Total]].
* [[Pologne]]. [[Varsovie]] : [[Lycée René-Goscinny]]
* [[Pologne]]. [[Varsovie]] : [[Lycée René-Goscinny]]
* [[Portugal]].
* [[Portugal]].
** [[Lisbonne]] : [[Lycée français Charles-Lepierre]]
** [[Lisbonne]] : [[Lycée français Charles-Lepierre]]
** [[Porto (Portugal)|Porto]] : [[École française Marius-Latour]]
** [[Porto (Portugal)|Porto]] : [[Lycée français international de Porto]]
* [[République tchèque]]. [[Prague]] : [[Lycée français de Prague]]
* [[République tchèque]]. [[Prague]] : [[Lycée français de Prague]]
* [[Roumanie]].
* [[Roumanie]].
Ligne 504 : Ligne 526 :
** [[Genève]] : [[École primaire française]]
** [[Genève]] : [[École primaire française]]
** [[Lausanne]] : [[École française Valmont]]
** [[Lausanne]] : [[École française Valmont]]
** [[Zurich]] : [[Lycée français de Zurich]]
** [[Zurich]] : [[Lycée français Marie Curie de Zurich]]
* [[Turquie]].
* [[Turquie]].
** [[Istanbul]] :
** [[Istanbul]] :
Ligne 521 : Ligne 543 :
|titre = Liste des établissements non homologués (ou en cours d'homologation) en Afrique
|titre = Liste des établissements non homologués (ou en cours d'homologation) en Afrique
|contenu =
|contenu =
{{colonnes|taille=18|
{{colonnes|taille=18|1=
* [[Tunisie]]. [[Ariana]] :
* [[Tunisie]]. [[Ariana]] :
** [[École internationale de Tunis]]
** [[École internationale de Tunis]]
Ligne 544 : Ligne 566 :
=== Réseau LabelFrancÉducation ===
=== Réseau LabelFrancÉducation ===
[[Fichier:Labelfranceducation.png|vignette]]
[[Fichier:Labelfranceducation.png|vignette]]
Créé en 2012, le LabelFrancÉducation est attribué par le ministère français chargé des Affaires étrangères aux filières d’excellence bilingues francophones proposant un enseignement renforcé de la langue française et d’au moins une discipline non linguistique en français, conformément au programme officiel du pays d’accueil. Le LabelFrancÉducation vise à promouvoir des filières ou des établissements publics et privés d’enseignement élémentaire et secondaire étrangers hors de France, dans des filières générales, technologiques ou professionnelles, et qui contribuent, dans le cadre de leur enseignement national, au rayonnement de l’éducation, de la langue et de la culture françaises. La gestion opérationnelle du LabelFrancÉducation a été confiée par le MEAE à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger'''<ref>{{Lien web|langue=|titre=Site LabelFrancÉducation|url=http://labelfranceducation.fr/|site=Site LabelFrancÉducation|date=|consulté le=}}</ref>.
Créé en 2012, le LabelFrancÉducation est attribué par le ministère français chargé des Affaires étrangères aux filières d’excellence bilingues francophones proposant un enseignement renforcé de la langue française et d’au moins une discipline non linguistique en français, conformément au programme officiel du pays d’accueil. Le LabelFrancÉducation vise à promouvoir des filières ou des établissements publics et privés d’enseignement élémentaire et secondaire étrangers hors de France, dans des filières générales, technologiques ou professionnelles, et qui contribuent, dans le cadre de leur enseignement national, au rayonnement de l’éducation, de la langue et de la culture françaises. La gestion opérationnelle du LabelFrancÉducation a été confiée par le MEAE à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger'''<ref>{{Lien web|titre=Site LabelFrancÉducation|url=http://labelfranceducation.fr/|site=Site LabelFrancÉducation|date=}}</ref>.


La liste des filières labellisées est mise à jour chaque année à la suite d'une commission<ref>{{Lien web|langue=|titre=Liste des filières LabelFrancÉducation|url=http://labelfranceducation.fr/etablissements|site=|date=|consulté le=}}</ref>.
La liste des filières labellisées est mise à jour chaque année à la suite d'une commission<ref>{{Lien web|titre=Liste des filières LabelFrancÉducation|url=http://labelfranceducation.fr/etablissements|date=}}</ref>.

'''Conditions de délivrance du label LabelFrancÉducation :'''


'''Conditions de délivrance du label LabelFrancÉducation :'''
* Enseignement renforcé de la langue et de la culture françaises et enseignement en français d’au moins une discipline non linguistique, selon le programme officiel du pays, l’ensemble représentant au moins 20 % du nombre hebdomadaire d’heures d’enseignement ;
* Enseignement renforcé de la langue et de la culture françaises et enseignement en français d’au moins une discipline non linguistique, selon le programme officiel du pays, l’ensemble représentant au moins 20 % du nombre hebdomadaire d’heures d’enseignement ;

* Présence d'au moins un enseignant francophone titulaire d'un master ou d'un diplôme reconnu équivalent et, si possible, de l'habilitation des correcteurs-examinateurs des épreuves du DELF-DALF;
* Présence d'au moins un enseignant francophone titulaire d'un master ou d'un diplôme reconnu équivalent et, si possible, de l'habilitation des correcteurs-examinateurs des épreuves du DELF-DALF;

* Diplôme ou niveau attesté en langue française des enseignants de français et des professeurs de disciplines non linguistiques enseignées en français ;
* Diplôme ou niveau attesté en langue française des enseignants de français et des professeurs de disciplines non linguistiques enseignées en français ;

* Mise en œuvre d’un plan de formation pédagogique pour les enseignants des disciplines concernées;
* Mise en œuvre d’un plan de formation pédagogique pour les enseignants des disciplines concernées;
* Présentation des élèves aux certifications de langue française du diplôme d'études en langue française (DELF : DELF Prim ou DELF scolaire ou DELF junior) ou du diplôme approfondi de langue française (DALF), délivrées par le ministère français de l'Éducation nationale et administrées pour l'étranger par le Centre international d’études pédagogiques, ou bien aux certifications de français professionnel ;
* Présence d’un environnement francophone : ressources éducatives au sein de l’établissement, appariement avec un établissement scolaire français, partenariats culturels francophones, offre de séjours linguistiques, etc.


{{Boîte déroulante/début|titre=(état en juin 2019)}}
* Présentation des élèves aux certifications de langue française du diplôme d'études en langue française (DELF : DELF Prim ou DELF scolaire ou DELF junior) ou du diplôme approfondi de langue française (DALF), délivrées par le ministère français de l'Éducation nationale et administrées pour l'étranger par le Centre international d’études pédagogiques, ou bien aux certifications de français professionnel ;

* Présence d’un environnement francophone : ressources éducatives au sein de l’établissement, appariement avec un établissement scolaire français, partenariats culturels francophones, offre de séjours linguistiques, etc.

{{Boîte déroulante/début|Lycée Francais Joseph Kessel|titre=(état en juin 2019)|contenu=Lycée français homologué a Djibouti en Afrique de l'est.}}
{|
{|
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| ''Pays''
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| ''Pays''
Ligne 573 : Ligne 589 :
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Djibouti
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Djibouti
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| [[Djibouti (ville)|Djibouti]]
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| [[Djibouti (ville)|Djibouti]]
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Lycée Joseph-Kessel
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Lycée Joseph-Kessel
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| 2007
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| 2007
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Lycée
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Lycée
Ligne 620 : Ligne 636 :


|-
|-
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| ARYM Macédoine
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Macédoine du Nord
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| [[Negotino]]
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| [[Negotino]]
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| {{Lien|langue=mk|trad=ДСУ „Св. Кирил и Медотиј“ - Неготино|fr=École secondaire municipale Sts-Cyrille-et-Méthode (Negotino)|texte=École secondaire municipale Saints-Cyrille-et-Méthode}}<br> Средното општинско училиште „Св. Кирил и Медотиј“
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| {{Lien|langue=mk|trad=ДСУ „Св. Кирил и Медотиј“ - Неготино|fr=École secondaire municipale Sts-Cyrille-et-Méthode (Negotino)|texte=École secondaire municipale Saints-Cyrille-et-Méthode}}<br> Средното општинско училиште „Св. Кирил и Медотиј“
Ligne 627 : Ligne 643 :


|-
|-
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| ARYM Macédoine
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Macédoine du Nord
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| [[Skopje]]
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| [[Skopje]]
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| {{Lien|langue=mk|trad=СУГС Гимназија „Орце Николов“ - Скопје|fr=Lycée Orce-Nikolov}} <br>СУГС „Орце Николов“
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| {{Lien|langue=mk|trad=СУГС Гимназија „Орце Николов“ - Скопје|fr=Lycée Orce-Nikolov}} <br>СУГС „Орце Николов“
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| 20/07/2016
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| 20/07/2016
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Lycée
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Lycée
Ligne 657 : Ligne 673 :
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Bulgarie
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Bulgarie
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| [[Sofia]]
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| [[Sofia]]
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| [[Lycée français de Sofia]]<br><small> (9 френска езикова гимназия „Алфонс дьо Ламартин“)</small>
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| [[Lycée Alphonse-de-Lamartine (Sofia)|Lycée Lamartine]]<br><small> (9 френска езикова гимназия „Алфонс дьо Ламартин“)</small>
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| 19/06/2014
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| 19/06/2014
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Classes de la {{4e}} à la terminale
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Classes de la {{4e}} à la terminale
Ligne 671 : Ligne 687 :
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Bulgarie
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Bulgarie
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| [[Varna (Bulgarie)|Varna]]
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| [[Varna (Bulgarie)|Varna]]
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| {{Lien|langue=bg|trad=Четвърта_езикова_гимназия_„Фредерик_Жолио-Кюри“|fr=Lycée 4 Joliot-Curie}}<br><small>(IV Езикова Гимназия "Фредерик Жолио-Кюри")</small>
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| {{Lien|langue=bg|trad=Четвърта_езикова_гимназия_„Фредерик_Жолио-Кюри“|fr=Lycée {{N°|4}} Joliot-Curie}}<br><small>(IV Езикова Гимназия "Фредерик Жолио-Кюри")</small>
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| 19/06/2014
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| 19/06/2014
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Classes de la {{4e}} à la terminale
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Classes de la {{4e}} à la terminale
Ligne 974 : Ligne 990 :
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| [[Lycée Saint-Michel (Istanbul)|Lycée Saint-Michel]]
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| [[Lycée Saint-Michel (Istanbul)|Lycée Saint-Michel]]
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| 15/11/2012
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| 15/11/2012
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Classes de la {{4e}} à la Terminale
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Classes de la {{4e}} à la terminale


|-
|-
Ligne 981 : Ligne 997 :
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| [[Lycée Sainte-Pulchérie]]
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| [[Lycée Sainte-Pulchérie]]
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| 15/11/2012
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| 15/11/2012
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Classes de la {{4e}} à la Terminale
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Classes de la {{4e}} à la terminale


|-
|-
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Turquie
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Turquie
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| [[İzmir]]
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| [[Izmir]]
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Lycée Saint-Joseph
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Lycée Saint-Joseph
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| 15/11/2012
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| 15/11/2012
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Classes de la {{4e}} à la Terminale
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Classes de la {{4e}} à la terminale


|-
|-
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Turquie
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Turquie
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| [[İzmir]]
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| [[Izmir]]
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Lycée Tevfik-Fikret
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| Lycée Tevfik-Fikret
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| 15/11/2012
| style="border:0.5pt solid #000001;padding:0cm;"| 15/11/2012
Ligne 1 052 : Ligne 1 068 :
* Pays-Bas : Tremplin pour le français à La Haye, Leyde, Nimègue, Rotterdam, Utrecht, En Famille ! à Amsterdam, Les francofilous à Eindhoven
* Pays-Bas : Tremplin pour le français à La Haye, Leyde, Nimègue, Rotterdam, Utrecht, En Famille ! à Amsterdam, Les francofilous à Eindhoven
* Roumanie : Sibiu
* Roumanie : Sibiu
* Royaume-uni : Angleterre<ref name="Londres">{{Lien web |langue= |auteur= |titre= Écoles du samedi : "Capitaine Flam" nous parle des Petites écoles FLAM {{!}} Les petites écoles - Entretien avec M. Gleizes, Attaché de coopération pour le français à l'Ambassade de France |url=http://www.avenuedesecoles.com/index.php/primaire-55/petites-ecoles/1351-ecoles-du-samedi-capitaine-flam-nous-parle-des-petites-ecoles230 |date= janvier 2012 |site= avenuesdesécoles.com |consulté le=}}</ref>, <ref name="Manchester">{{Lien web |langue= |auteur= |titre= Bibliobus – Petite Ecole FLAM de Manchester|url=http://www.francaisdumonde.co.uk/bibliobus-a-manchester/ |date= 10 mai 2014|site= Français du Monde Grande-Bretagne |consulté le=}}</ref>, Écosse (Édimbourg, Glasgow), Jersey, Pays de Galles
* Royaume-uni : Angleterre<ref name="Londres">{{Lien web |langue= |auteur= |titre= Écoles du samedi : "Capitaine Flam" nous parle des Petites écoles FLAM {{!}} Les petites écoles - Entretien avec M. Gleizes, Attaché de coopération pour le français à l'Ambassade de France |url=http://www.avenuedesecoles.com/index.php/primaire-55/petites-ecoles/1351-ecoles-du-samedi-capitaine-flam-nous-parle-des-petites-ecoles230 |date= janvier 2012 |site= avenuesdesécoles.com |consulté le=}}</ref>{{,}}<ref name="Manchester">{{Lien web |langue= |auteur= |titre= Bibliobus – Petite Ecole FLAM de Manchester|url=http://www.francaisdumonde.co.uk/bibliobus-a-manchester/ |date= 10 mai 2014|site= Français du Monde Grande-Bretagne |consulté le=}}</ref>, Écosse (Édimbourg, Glasgow), Jersey, Pays de Galles
* Pologne : Cracovie, Wałbrzych, Wrocław
* Pologne : Cracovie, Wałbrzych, Wrocław
* Suède : Stockholm, Uppsala
* Suède : Stockholm, Uppsala
* Suisse : Zurich
* Suisse : Zurich


;; États-Unis
;; États-Unis
{{...}}
{{...}}
* Atlanta
* Atlanta
Ligne 1 072 : Ligne 1 088 :
* Seattle (EFG Seattle)
* Seattle (EFG Seattle)


;; Afrique
;; Afrique
Le programme n'est en principe pas ouvert dans les pays où le français est la langue du système scolaire
Le programme n'est en principe pas ouvert dans les pays où le français est la langue du système scolaire
* Algérie : Lumières de bougies (Bejaïa), Le Petit Navire (Constantine), Le Petit Prince (Annaba), Tizi Ouzou
* Algérie : Lumières de bougies (Bejaïa), Le Petit Navire (Constantine), Le Petit Prince (Annaba), Tizi Ouzou
Ligne 1 083 : Ligne 1 099 :
* Mexique : Racines françaises au Mexique (RFM) à Mexico, Hermosillo, Leòn, San Rafael, Santiago de Querétaro
* Mexique : Racines françaises au Mexique (RFM) à Mexico, Hermosillo, Leòn, San Rafael, Santiago de Querétaro


;; Asie
;; Asie
* Chine : Hongkong, Pékin, Shanghai, Shenzhen
* Chine : Hongkong, Pékin, Shanghai, Shenzhen
* Japon : Kobe, Tokyo
* Japon : Kobe, Tokyo

Version du 29 avril 2024 à 00:08

Logo de l'AEFE

Les établissements d'enseignement français à l'étranger (EEFE) sont des établissements scolaires implantés hors du territoire français homologués par le ministère français chargé de l'Éducation nationale et animés par l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger. Les cours sont donnés essentiellement en français et les programmes scolaires sont ceux suivis en France.

Dans la mesure où ces établissements scolaires sont implantés sur le territoire d'autres États, seule une loi locale ou une convention bilatérale entre l'État en question et la France leur permet d'échapper aux règles qui régissent le système éducatif local.

Ces établissements scolaires offrent en général des classes de la maternelle à la terminale (mais, dans certains pays, voire parfois des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE).

Le réseau des établissements d'enseignement français à l'étranger homologués rassemble en 2022 566 établissements scolaires répartis dans près de 140 pays[1],[2]. Environ 375 000 élèves y sont scolarisés, dont un peu plus d'un tiers d'élèves français et deux tiers d'élèves étrangers.

Histoire

Comme en témoigne le lycée français de Berlin (1689), le lycée français de Pondichéry (1826), le lycée Chateaubriand de Rome (1903), le lycée français de New York (1935), l'existence des premiers établissements scolaires français hors des frontières nationales est ancienne et suit les évolutions de l’Histoire de France en dehors de ses frontières. Hormis les établissements de la Mission laïque française dont l'origine remonte à 1906 avec la création du lycée de Salonique, ils sont au départ relativement isolés, autonomes et sans interlocuteur unique auprès des autorités françaises.

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les grands lycées des capitales européennes voient le jour : Londres, Rome[3], Madrid[4], Vienne. La fin des protectorats et la décolonisation font passer des établissements comme le lycée Lyautey de Casablanca ou le lycée Albert-Sarraut de Hanoï dans un réseau français à l’étranger qui se structure et dépasse les 300 établissements à la fin des années 1980[5].

L’importance prise par le réseau entraîne cependant, au fil des ans, une grande diversité administrative, juridique et financière. Il en résulte une forte complexité dans la répartition des moyens que l'État français consacre à l’effort de scolarisation, dispersés entre plusieurs départements ministériels et entre plusieurs chapitres ou titres du budget, notamment le Service de l’enseignement français à l’étranger, au sein de la DGRCST (Direction générale des relations culturelles, scientifiques et techniques) du ministère des Affaires étrangères[6]. Sur le terrain, l’inégalité des rémunérations entre les différentes catégories de fonctionnaires crée un malaise préjudiciable à la cohésion des établissements et à la motivation des enseignants. Une double réforme s’impose, à la fois au niveau local, pour l’égalité de traitement des fonctionnaires, et au niveau de l’administration centrale, pour l’harmonisation et la concentration des moyens[7].

En 1989, Thierry de Beaucé, secrétaire d’État chargé des relations culturelles internationales dans le gouvernement de Michel Rocard, propose en Conseil des ministres une refonte du système des rémunérations et un plan de rénovation des enseignements, suivis par la création, le [8], d’un nouvel établissement public, l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger, assurant le pilotage et la gestion de l’ensemble du réseau scolaire à l’étranger sous la tutelle du ministère français chargé des Affaires étrangères.

Organisation actuelle

Le réseau des établissements d'enseignement français à l'étranger homologués rassemble en 2022 566 établissements scolaires répartis dans près de 140 pays[1],[2]. Environ 375 000 élèves y sont scolarisés, dont un peu plus d'un tiers de Français et près de deux tiers d'élèves étrangers.

Les différents types d'établissements

Les établissements se divisent en trois catégories (en fonction de l'étroitesse de leurs liens avec l'État français)[9] :

  1. les établissements publics dont la gestion est assurée par l’Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) (68 en 2022). Ces établissements sont aussi dits « établissements en gestion directe » : ils sont des services déconcentrés de l'AEFE, représentée par l'ambassade de France.
  2. les établissements de droit privé homologués par l'Éducation nationale française et qui ont choisi de passer une convention administrative, financière et pédagogique avec l'AEFE (162 en 2022). Ces établissements sont aussi dits « établissements conventionnés » ; ils sont l'équivalent des établissements privés sous contrat qui existent en France, mais leurs personnels détachés sont des fonctionnaires et non des personnels de l'enseignement privé ;
  3. les autres établissements homologués, partenaires de l'AEFE (336 en 2022).

Les écoles privées conventionnées appartiennent à des opérateurs associatifs comme la Mission laïque française (connue au Maroc sous le nom d'Office scolaire et universitaire international, fondée en 1902), l'Alliance israélite universelle (fondée en 1860), reconnues d'utilité publique, ou à des associations locales de parents d'élèves, parfois affiliées à la Fédération autonome des associations de parents d'élèves à l'étranger (FAPÉE). Il peut s'agir également d'écoles d'entreprises destinées aux enfants de personnels expatriés, souvent gérées par la MLF.

L'homologation des établissements

L'homologation des établissements d'enseignement français à l'étranger est la procédure par laquelle, en accord avec le ministère chargé de l'Europe et des affaires étrangères (MEAE), le ministère chargé de l'éducation nationale atteste et reconnaît que des établissements scolaires situés à l'étranger dispensent un enseignement conforme aux principes, aux programmes et à l'organisation pédagogique du système éducatif français[10].

Les critères sont[10] :

  • le respect de principes, programmes et valeurs du système éducatif français (organisation de la scolarité, programmes, etc.)
  • la présence de personnels qualifiés et régulièrement formés, comprenant notamment des enseignants titulaires du ministère chargé de l'éducation (ou des enseignants des établissements privés sous contrat, en position de disponibilité)
  • la place et la maîtrise de la langue française (tout en réservant une place à une politique linguistique plurilingue)
  • les évaluations, préparation et passation des examens français
  • l'existence de locaux et équipements adaptés aux exigences pédagogiques

Après avis favorable du ministère des Affaires étrangèes, les dossiers de demande d'homologation sont transmis pour évaluation au ministère de l'Education nationale où ils sont étudiés par l'inspection générale, sous la coordination de la délégation aux relations européennes et internationales et à la coopération (Dreic) et en lien avec la direction générale de l'enseignement scolaire (Dgesco) et la direction générale des ressources humaines (Dgrh)[10].

Une commission interministérielle d'homologation, sur la base du dossier et du rapport d'inspection, valide ou non la demande d'homologation[10].

Cette homologation n’est pas acquise à titre définitif et les établissements doivent régulièrement se soumettre à une procédure de vérification du respect des critères cités. Elle peut donc être accordée, retirée, limitée à une partie ou étendue à l’ensemble des classes de l’établissement[2],[11].

La liste des établissements scolaires à programme français à l'étranger fait l'objet d'un arrêté interministériel publié au Journal officiel de la République actualisé chaque année[10].

Les écolages

Le financement des établissements publics et des établissements privés conventionnés est assuré conjointement par un financement public français (environ 40 %) et par la perception de frais d'écolage (pour les 60 % restants). Ces droits d'écolage (nom traditionnellement donné aux frais de scolarité) doivent être payés par les parents, mais un système de bourses permet une prise en charge de ceux-ci pour les enfants de nationalité française quand la situation des parents le justifie. Ces frais annuels sont, d’après le ministère français des Affaires étrangères, en moyenne de 2 000 , mais peuvent atteindre 8 000  dans certains pays[12].

Le président Sarkozy avait décidé d'instaurer progressivement la gratuité pour les enfants français (prise en charge valable pour la classe terminale dès 2007-2008, la première en 2008-2009 et la seconde en 2009-2010). Néanmoins, cette forme d'aide financière a été supprimée en juillet 2012, par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault car il lui était reproché de mettre en difficulté de nombreux lycées qui ont dû augmenter parfois fortement les frais d’écolage des autres élèves, et qu'elle bénéficiait surtout à des familles expatriées aux salaires très élevés (les autres bénéficiant déjà des bourses avant la réforme) et aux entreprises qui prenaient auparavant en charge ces frais[13].

Liste des opérateurs partenaires de l'AEFE

L'AEFE est l'opérateur public de l'enseignement français à l'étranger. Outre les établissements où il gère des personnels (en gestion directe ou conventionnés), il a des partenariats avec des réseaux partenaires de droit privé, parmi lesquels :

  • la Mission laïque française (MLF), organisme sans but lucratif reconnu d'utilité publique, créé en 1902, avec sa filiale au Maroc, l'Office scolaire et universitaire international (OSUI)
  • l'Association franco-libanaise pour l’éducation et la culture (d) (AFLEC), fondée en 2002 en coopération avec la MLF, dont les établissements sont au Liban (Tyr, Beyrouth) et aux Émirats arabes unis (Abu Dhabi, Dubaï)
  • l'Alliance israélite universelle, fondée en 1860 à Paris, implantée historiquement dans l'empire ottoman, aujourd'hui au Maroc, en Israël ou au Canada
  • certains établissements des Frères des écoles chrétiennes (Lasalliens), notamment en Turquie, en Égypte, au Liban, à Madagascar (mais la majorité enseignent dans la langue du pays)
  • le réseau de l'enseignement catholique au Maroc (ECAM), désormais totalement arabisé
  • Scolae mundi (d), créé en 2009 par Jean-François Le Roch, présent notamment en Europe du Sud, en Europe de l'Est et en Russie, qui a rejoint à compter du le réseau scolaire Odyssey (d)[14]
  • le réseau scolaire Odyssey (d), soutenu par la famille Mulliez et dirigé par Luc Chatel, présent à Casablanca (depuis 2017), Bruxelles et Bucarest sous le nom d'École française internationale et qui s'est élargi avec l'Institut Saint-Dominique (devenu école française internationale de Rome) et avec les établissements de Scolae mundi (d)[15]
  • International Education Group (ex SANA Education), au Maroc à Casablanca et à Rabat (EIC Almaz, EIC Aïn Diab, école Sana Val d'Anfa, EIR Hay Riad), aux Pays-Bas (International French School d'Amsterdam)
  • Holdeg (holding générale d'éducation), implantée au Maroc et en Tunisie, avec notamment Al Jabr à Casablanca et ISC (International School of Carthage)[16]
  • Groupe ISG Concordia et LVNG : Lycée international français en Égypte (LIFE) au Caire, Lycée Albert-Camus à New Giza
  • Acacia, réseau asiatique présent dans le primaire à Bangkok, Phnom-Penh et Hanoï[17]

Certaines écoles ont été créées localement par l'Alliance française, notamment au Chili[18] et à Madagascar[19].

Les établissements non homologués

Les établissements publics ou privés qui délivrent des enseignements en français mais dont les enseignements ne bénéficient pas d'une homologation de la part des autorités françaises (soit parce qu'elles ne l'ont pas demandé alors qu'elles ont le niveau nécessaire, soit parce qu'elles ne remplissent pas les conditions - notamment d'ancienneté - pour être homologuées) ne font pas partie du réseau officiel d'enseignement français à l'étranger. Ils ne reçoivent aucune aide financière directe de la part de l'État français, sauf le cas échéant dans le cadre des programmes en faveur des sections bilingues. Ils peuvent bénéficier sous certaines conditions du LabelFrancÉducation.

Les « lycées français » de Kaboul (Le lycée Esteqlal et le lycée Malalaï), fondés respectivement en 1922 et 1938 et rouverts en 2002 après la chute du régime des talibans, bénéficient d'une aide matérielle et en personnel de la France, opérée successivement par l'AEFE puis la Mission laïque française, avec des ONG comme La Guilde ou AFRANE et pour les experts via l'agence Expertise France (programme ALEM[20]).

La réputation et les résultats des établissements

Ces établissements bénéficient, en général, d'une bonne réputation car :

  • ils sont surtout fréquentés par les enfants des élites françaises (cadres expatriés), des diplomates et des élites locales pouvant financer des coûts de scolarité élevés ;
  • le niveau des écoles publiques locales est souvent très faible dans les pays en développement ;
  • ils permettent d'apprendre la langue française par une immersion totale.

En 2014, 95,9 % des élèves de terminale ont obtenu leur baccalauréat[21].

Dans les établissements publics relevant de l'AEFE et dans les écoles conventionnés avec l'AEFE, un élève français de 6 ans au moins ne peut être refusé par le lycée français, quel que soit son niveau ou la période de l'année scolaire. Les candidats d'autres nationalités sont acceptés dans la limite des places disponibles et dans les pays où il y a beaucoup de demandes (par exemple, les écoles maternelles au Maroc), un examen d'entrée a été institué afin de gérer le trop grand nombre de demandes.

Des critiques sont parfois formulées contre ces établissements en raison de l'importante proportion d'élèves issus de milieux favorisés qu'ils comptent.

Les personnels

Dans les établissements en gestion directe et conventionnés, le personnel de direction, les cadres administratifs et une partie des enseignants sont détachés du ministère français de l'Éducation nationale (avec un statut d'expatrié ou un statut de résident) et payés par l'AEFE[22]. Ces établissements recourent également à du personnel recrutés localement en fonction des règles du marché du travail national (contrat, rémunération, protection sociale)[23].

Le personnel des autres établissements est employé selon les règlements régissant localement le droit du travail[24]. Les fonctionnaires français peuvent obtenir un détachement direct dans les établissements non conventionnés, mais ils sont payés par l'organisme gestionnaire sans que leur rémunération soit nécessairement corrélée à leur traitement indiciaire français.

Quelques établissements offrent la gratuité des frais de scolarités aux enfants de leurs personnels locaux, leur permettant ainsi de bénéficier de l'enseignement français auquel ils n'auraient pu avoir accès faute de moyens.[réf. nécessaire]

Liste des écoles et lycées français à l'étranger

Liste des écoles et lycées français homologués

Attention : cette liste n'est pas forcément à jour. Il convient de se référer à la liste dressée chaque année dans l'arrêté publié au Journal officiel[1].

Afrique

Amérique

Asie

Europe

Liste des écoles et lycées français non homologués

Il n'existe pas de liste de ces établissements qui ne font pas l'objet d'une définition précise.

Afrique

Réseau LabelFrancÉducation

Créé en 2012, le LabelFrancÉducation est attribué par le ministère français chargé des Affaires étrangères aux filières d’excellence bilingues francophones proposant un enseignement renforcé de la langue française et d’au moins une discipline non linguistique en français, conformément au programme officiel du pays d’accueil. Le LabelFrancÉducation vise à promouvoir des filières ou des établissements publics et privés d’enseignement élémentaire et secondaire étrangers hors de France, dans des filières générales, technologiques ou professionnelles, et qui contribuent, dans le cadre de leur enseignement national, au rayonnement de l’éducation, de la langue et de la culture françaises. La gestion opérationnelle du LabelFrancÉducation a été confiée par le MEAE à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger[25].

La liste des filières labellisées est mise à jour chaque année à la suite d'une commission[26].

Conditions de délivrance du label LabelFrancÉducation :

  • Enseignement renforcé de la langue et de la culture françaises et enseignement en français d’au moins une discipline non linguistique, selon le programme officiel du pays, l’ensemble représentant au moins 20 % du nombre hebdomadaire d’heures d’enseignement ;
  • Présence d'au moins un enseignant francophone titulaire d'un master ou d'un diplôme reconnu équivalent et, si possible, de l'habilitation des correcteurs-examinateurs des épreuves du DELF-DALF;
  • Diplôme ou niveau attesté en langue française des enseignants de français et des professeurs de disciplines non linguistiques enseignées en français ;
  • Mise en œuvre d’un plan de formation pédagogique pour les enseignants des disciplines concernées;
  • Présentation des élèves aux certifications de langue française du diplôme d'études en langue française (DELF : DELF Prim ou DELF scolaire ou DELF junior) ou du diplôme approfondi de langue française (DALF), délivrées par le ministère français de l'Éducation nationale et administrées pour l'étranger par le Centre international d’études pédagogiques, ou bien aux certifications de français professionnel ;
  • Présence d’un environnement francophone : ressources éducatives au sein de l’établissement, appariement avec un établissement scolaire français, partenariats culturels francophones, offre de séjours linguistiques, etc.

Programme FLAM

Le dispositif d'appui financier Français LAngue Maternelle (programme FLAM) est un dispositif de consolidation du français langue maternelle, créé en 2001 par le ministère français des Affaires étrangères à l'initiative de membres du Conseil supérieur des Français de l'étranger (CSFE, aujourd'hui Assemblée des Français de l'étranger) et de sénateurs représentant les Français établis hors de France. Il s'adresse aux associations constituées par des ressortissants français expatriés - temporairement ou non, notamment des couples mixtes - ne disposant pas d'établissement d'enseignement français homologué (ou préférant scolariser leurs enfants dans un établissement du pays). Les activités peuvent se dérouler dans un établissement scolaire étranger, dans un Institut français ou une Alliance française, ou dans des locaux propres à l'association elle-même. Il est géré depuis 2009 par l'AEFE.


Liens externes

Notes et références

  1. a b et c Journal officiel de la République française, « Arrêté du 25 octobre 2022 modifiant l'arrêté du 21 juin 2022 fixant la liste des écoles et des établissements d'enseignement français à l'étranger homologués », sur Légifrance,
  2. a b et c « Bulletin officiel de l'éducation nationale (BOEN) Établissements d'enseignement français à l'étranger Homologation et suivi - année scolaire 2022-2023 », sur education.gouv.fr,
  3. Discours d’Edmonde Charles-Roux lors de la remise des diplômes du baccalauréat pour le centenaire du Lycée Chateaubriand, Rome,  (Wikisource)
  4. (es) Rafael Fraguas, « El mundo que habla francés », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. La saga des lycées français de là-bas (L'Express).
  6. La Mission laïque française à travers son histoire (1902-2002), p. 219.
  7. Les Français de l'étranger (PUF).
  8. Décret no 90-588 du 6 juillet 1990 portant création de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger.
  9. « Les établissements d'enseignement français en réseau », sur aefe.fr,
  10. a b c d et e « L'homologation : principes et procédure », sur éduscol | Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse - Direction générale de l'enseignement scolaire (consulté le )
  11. « Fapée », sur Fapée, (consulté le ).
  12. Limiter l’augmentation des frais de scolarité dans le réseau d’enseignement français à l’étranger : les 50 propositions de Claudine Lepage et Philip Cordery
  13. « Arrêt de la prise en charge des frais de scolarité à l'étranger », sur lesechos.fr (consulté le )
  14. « Scolae Mundi rejoint le groupe Odyssey » le
  15. Chantal Julia, « Odyssey, 14 établissements dans le monde pour cette rentrée », sur lesfrancais.press,
  16. « Education : « Al Jabr » racheté par le groupe HOLGED », sur InfoMédiaire,
  17. Pierre Queffelec, « Acacia à Phnom Penh, un souffle nouveau pour l'école Tchou-tchou », sur Le Petit Journal,
  18. Lycée Antoine-de-Saint-Exupéry de Santiago géré par l'Alliance française de Santiago (Corporacion Educacional Alianza Francesa), lycée Frédéric-Mistral de La Serena, etc.
  19. École de l'Alliance française d'Antsahabe à Tananarive APEAF
  20. « Coopération éducative franco-afghane : L’appui aux lycées Esteqlal et Malalaï », sur Ambassade de France en Afghanistan, (consulté le )
  21. « Sur le site de l'AEFE "Baccalauréat 2014 : excellents résultats pour les lycéens du réseau d'enseignement français à l'étranger" »
  22. La rémunération à l'étranger du personnel détachés sur le site du Syndicat général de l'Éducation nationale CFDT de l'étranger
  23. Postes en contrat de droit local dans le réseau sur le site de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger
  24. Quid des conditions de recrutement MLF? sur le site de la maison des Français de l'étranger du ministère français des Affaires étrangères consulté le 18 mars 2013
  25. « Site LabelFrancÉducation », sur Site LabelFrancÉducation
  26. « Liste des filières LabelFrancÉducation »