« Gouvernement Élisabeth Borne » : différence entre les versions

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| image = La Première ministre française Élisabeth Borne (cropped).jpg
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| légende = Portrait d'[[Élisabeth Borne]] publié en 2022 sur le site du gouvernement.
| légende = Portrait d'[[Élisabeth Borne]] publié en 2022.
| début = 16-5-2022
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| fin = 9-1-2024
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| titre chef = [[Premier ministre français|Première ministre]]
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| chef = [[Élisabeth Borne]]
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| coalition = [[Ensemble (coalition française)|Ensemble]] <small>([[La République en marche|LREM]] / [[Territoires de progrès|TdP]] / [[Agir]], [[Renaissance (parti)|RE]] - [[Mouvement démocrate (France)|MoDem]] - [[Horizons|HOR]] - [[Parti radical (France)|PR]] - [[François Rebsamen#Fédération progressiste|FP]] - [[Les Républicains calédoniens|LRC]])</small>
| coalition = [[Ensemble (coalition française)|Ensemble]] <small>([[La République en marche|LREM]] - [[Territoires de progrès|TdP]] - [[Agir]] - [[Renaissance (parti)|RE]] - [[Mouvement démocrate (France)|MoDem]] - [[Horizons|HOR]] - [[Parti radical (France)|PR]] - [[François Rebsamen#Fédération progressiste|FP]] - [[Les Républicains calédoniens|LRC]])</small>
| parlement = [[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]]
| parlement = [[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]]
| sièges = {{Infobox Parti politique/Sièges|250|577|hex={{Infobox Parti politique français/couleurs|-centre parl}}}}
| sièges = {{Infobox Parti politique/Sièges|250|577|hex={{Infobox Parti politique français/couleurs|-centre parl}}}}
| ministres = 23 (17 ministres et 6 ministres délégués)
| ministres = 23 (17 ministres et 6 ministres délégués)
| secrétaires = 9
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| hommes = 14
| hommes = 14
| femmes = 13
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| age = 48
| age = 48 ans
| précédent = [[Gouvernement Jean Castex|Jean Castex]]
| précédent = [[Gouvernement Jean Castex|Jean Castex]]
| suivant = [[Gouvernement Gabriel Attal|Gabriel Attal]]
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Dirigé par [[Élisabeth Borne]], deuxième femme à être nommée à cette fonction après [[Édith Cresson]] en 1991, c'est le quatrième gouvernement formé sous la [[présidence d'Emmanuel Macron]] et le premier depuis sa [[Élection présidentielle française de 2022|réélection en 2022]].
Dirigé par [[Élisabeth Borne]], deuxième femme à être nommée à cette fonction après [[Édith Cresson]] en 1991, c'est le quatrième gouvernement formé sous la [[présidence d'Emmanuel Macron]] et le premier depuis sa [[Élection présidentielle française de 2022|réélection en 2022]].


Après les [[Élections législatives françaises de 2022|élections législatives]] qui voient la [[Ensemble (coalition française)|coalition présidentielle]] perdre sa majorité absolue, Élisabeth Borne remet, selon la tradition républicaine, la démission de son gouvernement au président de la République le {{date-|21 juin 2022}}, qui la refuse. Fait inédit depuis le [[Gouvernement Georges Clemenceau (2)|gouvernement Clemenceau II]] en [[Élections législatives françaises de 1919|1919]], le gouvernement Borne, formé antérieurement à des élections législatives, reste ''de jure'' en fonction à la suite de celles-ci<ref group="Note">Le président Macron ayant refusé sa démission en juin 2022, c'est le gouvernement Borne, initialement formé en mai 2022, qui reste en fonction. ''De jure'', il n'y a donc pas de gouvernement Borne II ou Borne III malgré les remaniements de juillet 2022 et 2023.</ref>.
Après les [[Élections législatives françaises de 2022|élections législatives]] qui voient la [[Ensemble (coalition française)|coalition présidentielle]] perdre sa majorité absolue, Élisabeth Borne remet, selon la tradition républicaine, la démission de son gouvernement au président de la République le {{date-|21 juin 2022}}, qui la refuse. Fait inédit depuis le [[Gouvernement Georges Clemenceau (2)|gouvernement Clemenceau {{II}}]] en [[Élections législatives françaises de 1919|1919]], le gouvernement Borne, formé antérieurement à des élections législatives, reste ''de jure'' en fonction à la suite de celles-ci<ref group="Note">Le président Macron ayant refusé sa démission en juin 2022, c'est le gouvernement Borne, initialement formé en mai 2022, qui reste en fonction. ''De jure'', il n'y a donc pas de gouvernement Borne {{II}} ou Borne {{III}} malgré les remaniements de juillet 2022 et 2023.</ref>.


La composition du gouvernement est ensuite ajustée à plusieurs reprises, notamment à travers deux remaniements d'ampleur ayant lieu les {{date-|4 juillet 2022}} et {{date-|20|7|2023}}.
La composition du gouvernement est ensuite modifiée à plusieurs reprises, notamment à travers deux remaniements d'ampleur ayant lieu les {{date-|4 juillet 2022}} et {{date-|20|7|2023}}.


Il s'agit du quatrième [[gouvernement minoritaire]] depuis le début de la {{Ve République}}, et le deuxième en nombre de recours à l'[[Article 49 alinéa 3 de la Constitution de la Cinquième République française|alinéa trois de l’article 49 de la Constitution ]] (23 utilisations au {{Date|18 décembre 2023}}).
Il s'agit du quatrième [[gouvernement minoritaire]] depuis le début de la {{Ve République}}, et le deuxième en nombre de recours à l'[[Article 49 alinéa 3 de la Constitution de la Cinquième République française|alinéa trois de l’article 49 de la Constitution ]] (23 utilisations au {{Date|18 décembre 2023}}).


Le {{Date-|8 janvier 2024}}, la Première ministre [[Élisabeth Borne]] présente sa démission au [[Emmanuel Macron|président de la République]]. Cette démission est officialisée par un décret du {{Date-|9 janvier 2024}}, mettant fin aux fonctions du gouvernement. Le même jour, [[Gabriel Attal]] est nommé Premier ministre.
Le gouvernement démissionne le 8 janvier 2024<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=EN DIRECT - Remaniement : Emmanuel Macron annonce le départ d’Élisabeth Borne |url=https://www.lefigaro.fr/politique/en-direct-remaniement-elisabeth-borne-est-arrivee-a-l-elysee-pour-un-entretien-avec-emmanuel-macron-20240108 |site=Le Figaro |date=2024-01-08 |consulté le=2024-01-08}}</ref> et est remplacé par [[Gouvernement Gabriel Attal|celui de Gabriel Attal]] le lendemain. Comme le veut l'usage, les ministres et secrétaires d'État sont chargés d'expédier les [[affaires courantes]] jusqu'à la nomination de leurs successeurs.


== Formation ==
== Formation ==
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Dans la période qui précède, les spéculations sont nombreuses sur l'identité du successeur : le bon score de [[Jean-Luc Mélenchon]] à la présidentielle et le report des voix de la gauche sur le candidat sortant pour faire barrage à [[Marine Le Pen]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=«Ce vote m'oblige» : après sa réélection, Emmanuel Macron veut convaincre ses opposants |url=https://www.europe1.fr/politique/ce-vote-moblige-apres-sa-reelection-emmanuel-macron-veut-convaincre-ses-opposants-4107707 |site=Europe 1 |consulté le=2022-05-17}}.</ref> ont semble-t-il poussé l'[[Président de la République française|Élysée]] à envisager une personnalité proche de la gauche<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Un Premier ministre venu de gauche, quels avantages pour Macron ? |url=https://www.20minutes.fr/elections/3287295-20220513-premier-ministre-viendrait-gauche-avantages-emmanuel-macron |site=www.20minutes.fr |consulté le=2022-05-17}}.</ref>, et à porter son choix sur une personnalité jouissant d'une image plus proche des thématiques sociales et écologiques<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |prénom=La |nom=rédaction |titre=Comment Emmanuel Macron planche sur le nouveau casting qui dessinera le quinquennat |url=https://www.nicematin.com/politique/comment-emmanuel-macron-planche-sur-le-nouveau-casting-qui-dessinera-le-quinquennat-762759 |site=Nice-Matin |date=2022-04-25 |consulté le=2022-05-17}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=La |nom=rédaction |titre=Femme ou homme? Quel Premier ministre Emmanuel Macron va-t-il nommer? |url=https://www.nicematin.com/politique/femme-ou-homme-quel-premier-ministre-emmanuel-macron-va-t-il-nommer-762791 |site=Nice-Matin |date=2022-04-26 |consulté le=2022-05-17}}.</ref>.
Dans la période qui précède, les spéculations sont nombreuses sur l'identité du successeur : le bon score de [[Jean-Luc Mélenchon]] à la présidentielle et le report des voix de la gauche sur le candidat sortant pour faire barrage à [[Marine Le Pen]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=«Ce vote m'oblige» : après sa réélection, Emmanuel Macron veut convaincre ses opposants |url=https://www.europe1.fr/politique/ce-vote-moblige-apres-sa-reelection-emmanuel-macron-veut-convaincre-ses-opposants-4107707 |site=Europe 1 |consulté le=2022-05-17}}.</ref> ont semble-t-il poussé l'[[Président de la République française|Élysée]] à envisager une personnalité proche de la gauche<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Un Premier ministre venu de gauche, quels avantages pour Macron ? |url=https://www.20minutes.fr/elections/3287295-20220513-premier-ministre-viendrait-gauche-avantages-emmanuel-macron |site=www.20minutes.fr |consulté le=2022-05-17}}.</ref>, et à porter son choix sur une personnalité jouissant d'une image plus proche des thématiques sociales et écologiques<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |prénom=La |nom=rédaction |titre=Comment Emmanuel Macron planche sur le nouveau casting qui dessinera le quinquennat |url=https://www.nicematin.com/politique/comment-emmanuel-macron-planche-sur-le-nouveau-casting-qui-dessinera-le-quinquennat-762759 |site=Nice-Matin |date=2022-04-25 |consulté le=2022-05-17}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=La |nom=rédaction |titre=Femme ou homme? Quel Premier ministre Emmanuel Macron va-t-il nommer? |url=https://www.nicematin.com/politique/femme-ou-homme-quel-premier-ministre-emmanuel-macron-va-t-il-nommer-762791 |site=Nice-Matin |date=2022-04-26 |consulté le=2022-05-17}}.</ref>.


L'idée de nommer une femme à Matignon est par ailleurs envisagée par Emmanuel Macron dès sa campagne électorale en 2016-2017<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Macron souhaite nommer une femme à Matignon |url=https://www.bfmtv.com/politique/macron-souhaite-nommer-une-femme-a-matignon_AV-201703080090.html |site=BFMTV |consulté le=2022-05-17}}.</ref>. De nombreux noms sont alors évoqués en ce sens par la presse, dont ceux de [[Catherine Vautrin]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Qui est Catherine Vautrin, pressentie pour devenir Première ministre ? |url=https://www.20minutes.fr/politique/3290475-20220515-catherine-vautrin-pressentie-devenir-premiere-ministre-ex-sarko-girl-opposante-mariage-tous |site=www.20minutes.fr |consulté le=2022-05-16}}.</ref> ou [[Christelle Morançais]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Christelle Morançais rentre dans le cercle des « premiers ministrables » |url=https://www.letelegramme.fr/elections/presidentielle/christelle-morancais-rentre-dans-le-cercle-des-premiers-ministrables-27-04-2022-13003762.php |site=Le Telegramme |date=2022-04-27 |consulté le=2022-05-17}}.</ref>. [[Valérie Rabault]], présidente du [[Groupe socialiste (Assemblée nationale)|groupe socialiste à l'Assemblée nationale]], affirme également avoir été approchée, ce qui est démenti par l'Élysée<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Les pistes secrètes de Macron pour le futur gouvernement |url=https://www.lexpress.fr/actualite/politique/les-pistes-secretes-de-macron-pour-le-futur-gouvernement_2173388.html |site=LExpress.fr |date=2022-05-12 |consulté le=2022-05-16}}.</ref>.
L'idée de nommer une femme à Matignon est par ailleurs envisagée par Emmanuel Macron dès sa campagne électorale présidentielle en 2016-2017<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Macron souhaite nommer une femme à Matignon |url=https://www.bfmtv.com/politique/macron-souhaite-nommer-une-femme-a-matignon_AV-201703080090.html |site=BFMTV |consulté le=2022-05-17}}.</ref>. De nombreux noms sont alors évoqués en ce sens par la presse, dont ceux de [[Catherine Vautrin]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Qui est Catherine Vautrin, pressentie pour devenir Première ministre ? |url=https://www.20minutes.fr/politique/3290475-20220515-catherine-vautrin-pressentie-devenir-premiere-ministre-ex-sarko-girl-opposante-mariage-tous |site=www.20minutes.fr |consulté le=2022-05-16}}.</ref> ou [[Christelle Morançais]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Christelle Morançais rentre dans le cercle des « premiers ministrables » |url=https://www.letelegramme.fr/elections/presidentielle/christelle-morancais-rentre-dans-le-cercle-des-premiers-ministrables-27-04-2022-13003762.php |site=Le Telegramme |date=2022-04-27 |consulté le=2022-05-17}}.</ref>. [[Valérie Rabault]], présidente du [[Groupe socialiste (Assemblée nationale)|groupe socialiste à l'Assemblée nationale]], affirme également avoir été approchée, ce qui est démenti par l'Élysée<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Les pistes secrètes de Macron pour le futur gouvernement |url=https://www.lexpress.fr/actualite/politique/les-pistes-secretes-de-macron-pour-le-futur-gouvernement_2173388.html |site=LExpress.fr |date=2022-05-12 |consulté le=2022-05-16}}.</ref>.


La nomination d'[[Élisabeth Borne]], elle aussi évoquée par de nombreux cadres de [[Renaissance (parti)|LREM]] et proches du président après l'élection présidentielle<ref name=":0" />, est finalement annoncée le {{Date-|16 mai 2022-}} par communiqué de presse. La passation de pouvoir avec Jean Castex a lieu le même jour<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=En direct : Elisabeth Borne va être nommée première ministre par Emmanuel Macron|périodique=Le Monde.fr|date=16/05/2022|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/live/2022/05/16/en-direct-elisabeth-borne-accueillie-par-jean-castex-a-matignon-pour-la-passation-des-pouvoirs_6126279_823448.html|consulté le=2022-05-16|accès url=libre}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le Président de la République a nommé Mme Elisabeth BORNE, Première ministre et l’a chargée de former un Gouvernement. |url=https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2022/05/16/le-president-de-la-republique-a-nomme-mme-elisabeth-borne-premiere-ministre-et-la-chargee-de-former-un-gouvernement |site=elysee.fr |date=2022-05-16 |consulté le=2022-05-16}}.</ref>.
La nomination d'[[Élisabeth Borne]], elle aussi évoquée par de nombreux cadres de [[Renaissance (parti)|LREM]] et proches du président après l'élection présidentielle<ref name=":0" />, est finalement annoncée le {{Date-|16 mai 2022-}} par communiqué de presse. La passation de pouvoir avec Jean Castex a lieu le même jour<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=En direct : Elisabeth Borne va être nommée première ministre par Emmanuel Macron|périodique=Le Monde.fr|date=16/05/2022|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/live/2022/05/16/en-direct-elisabeth-borne-accueillie-par-jean-castex-a-matignon-pour-la-passation-des-pouvoirs_6126279_823448.html|consulté le=2022-05-16|accès url=libre}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le Président de la République a nommé Mme Elisabeth BORNE, Première ministre et l’a chargée de former un Gouvernement. |url=https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2022/05/16/le-president-de-la-republique-a-nomme-mme-elisabeth-borne-premiere-ministre-et-la-chargee-de-former-un-gouvernement |site=elysee.fr |date=2022-05-16 |consulté le=2022-05-16}}.</ref>.
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Au moment de la nomination d'[[Édith Cresson]] à ce poste, le {{Date-|15 mai 1991}}, le ''[[Journal officiel de la République française|Journal officiel]]'' annonçait : {{Citation|{{Mme}} Édith Cresson est nommée Premier ministre}}<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr |titre=Un "e" sépare Cresson de Borne et ça en dit long sur l'évolution de la vie politique |url=https://www.huffingtonpost.fr/entry/elisabeth-borne-est-premiere-ministre-et-non-premier-ministre-et-ca-en-dit-long_fr_62833d3ae4b0c7c1077759fd |site=Le HuffPost |date=2022-05-17 |consulté le=2022-05-18}}.</ref>. C'est Édith Cresson qui souhaitait garder cette appellation car c'était, selon elle, la seule appellation qui marquait le degré d’élévation de cette charge<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Élisabeth Borne est-elle «première» ou «premier» ministre? |url=https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/madame-la-premiere-ministre-que-faudra-t-il-dire-si-une-femme-est-nommee-a-la-tete-du-gouvernement-20220516 |site=LEFIGARO |date=2022-05-16 |consulté le=2022-05-18}}.</ref>.
Au moment de la nomination d'[[Édith Cresson]] à ce poste, le {{Date-|15 mai 1991}}, le ''[[Journal officiel de la République française|Journal officiel]]'' annonçait : {{Citation|{{Mme}} Édith Cresson est nommée Premier ministre}}<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr |titre=Un "e" sépare Cresson de Borne et ça en dit long sur l'évolution de la vie politique |url=https://www.huffingtonpost.fr/entry/elisabeth-borne-est-premiere-ministre-et-non-premier-ministre-et-ca-en-dit-long_fr_62833d3ae4b0c7c1077759fd |site=Le HuffPost |date=2022-05-17 |consulté le=2022-05-18}}.</ref>. C'est Édith Cresson qui souhaitait garder cette appellation car c'était, selon elle, la seule appellation qui marquait le degré d’élévation de cette charge<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Élisabeth Borne est-elle «première» ou «premier» ministre? |url=https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/madame-la-premiere-ministre-que-faudra-t-il-dire-si-une-femme-est-nommee-a-la-tete-du-gouvernement-20220516 |site=LEFIGARO |date=2022-05-16 |consulté le=2022-05-18}}.</ref>.


Dans la nomination parue le {{Date-|16 mai 2022}}, le décret du ''Journal officiel'' annonce : {{Citation|{{Mme}} Élisabeth Borne est nommée Première ministre}}<ref name=":1" /> ; c'est d'ailleurs le choix qu'a fait Élisabeth Borne, dans un tweet du même jour : {{Citation|Merci à [[Emmanuel Macron]] de sa confiance et de l’honneur qu’il me fait en me nommant Première ministre}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|prénom1=Nicolas|nom1=Laplume|titre=Élisabeth Borne « Première ministre » ou « Premier ministre » ? La réponse de l’Académie française|périodique=périodique|date=2022-05-17|issn=1760-6454|lire en ligne=https://www.sudouest.fr/politique/elisabeth-borne-premiere-ministre-ou-premier-ministre-la-reponse-de-l-academie-francaise-10956342.php|consulté le=2022-05-18}}.</ref>, cependant l'intitulé du même décret utilise la dénomination {{Citation|Premier ministre}}<ref>{{Lien web |titre=Décret du 16 mai 2022 portant nomination du Premier ministre |url=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045802692 |site=www.legifrance.gouv.fr |consulté le=2022-05-17}}.</ref>. La forme « Première ministre » correspond aux dispositions de la [[Circulaire du 21 novembre 2017 relative aux règles de féminisation et de rédaction des textes publiés au Journal officiel de la République française|circulaire du 21 novembre 2017 relative aux règles de féminisation]]<ref>{{Lien web |titre=Circulaire du 21 novembre 2017 relative aux règles de féminisation et de rédaction des textes publiés au Journal officiel de la République française |url=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000036068906 |site=Légifrance |consulté le=19 mai 2022}}.</ref>.
Mais le décret paru le {{Date-|16 mai 2022}} au ''Journal officiel'' annonce : {{Citation|{{Mme}} Élisabeth Borne est nommée Première ministre}}<ref name=":1" /> ; c'est d'ailleurs le choix qu'a fait Élisabeth Borne, dans un tweet du même jour : {{Citation|Merci à [[Emmanuel Macron]] de sa confiance et de l’honneur qu’il me fait en me nommant Première ministre}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|prénom1=Nicolas|nom1=Laplume|titre=Élisabeth Borne « Première ministre » ou « Premier ministre » ? La réponse de l’Académie française|périodique=périodique|date=2022-05-17|issn=1760-6454|lire en ligne=https://www.sudouest.fr/politique/elisabeth-borne-premiere-ministre-ou-premier-ministre-la-reponse-de-l-academie-francaise-10956342.php|consulté le=2022-05-18}}.</ref>, cependant l'intitulé du même décret utilise la dénomination {{Citation|Premier ministre}}<ref>{{Lien web |titre=Décret du 16 mai 2022 portant nomination du Premier ministre |url=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045802692 |site=www.legifrance.gouv.fr |consulté le=2022-05-17}}.</ref>. La forme « Première ministre » correspond aux dispositions de la [[Circulaire du 21 novembre 2017 relative aux règles de féminisation et de rédaction des textes publiés au Journal officiel de la République française|circulaire du 21 novembre 2017 relative aux règles de féminisation]]<ref>{{Lien web |titre=Circulaire du 21 novembre 2017 relative aux règles de féminisation et de rédaction des textes publiés au Journal officiel de la République française |url=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000036068906 |site=Légifrance |consulté le=19 mai 2022}}.</ref>.


=== Comparaison avec le gouvernement précédent ===
=== Comparaison avec le gouvernement précédent ===
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|[[Liste des ministres français des Collectivités territoriales|Ministre délégué chargé des Collectivités territoriales]]
|[[Liste des ministres français des Collectivités territoriales|Ministre délégué chargé des Collectivités territoriales]]
|[[Liste des ministres français de l'Intérieur|Ministre de l'Intérieur]] et [[Liste des ministres français des Outre-mer|des Outre-mer]]<br />[[Liste des ministres français de l'Écologie|Ministre de la Transition écologique]] et de la [[Ministre chargé de l'Aménagement du territoire|Cohésion des territoires]]
|[[Liste des ministres français de l'Intérieur|Ministre de l'Intérieur]]<br />[[Liste des ministres français de l'Écologie|Ministre de la Transition écologique]] et de la [[Ministre chargé de l'Aménagement du territoire|Cohésion des territoires]]
|{{tri|Béchu|[[Christophe Béchu]]}}
|{{tri|Béchu|[[Christophe Béchu]]}}
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== Évolution de la composition ==
== Évolution de la composition ==

=== Ajustement du 25 juin 2022 ===
=== Ajustement du 25 juin 2022 ===
Réélue députée des Yvelines lors des [[Élections législatives françaises de 2022|élections législatives du 19 juin 2022]], la [[Liste des ministres français des Outre-mer|ministre des Outre-mer]], [[Yaël Braun-Pivet]], quitte le gouvernement le 25 juin 2022 pour se porter candidate à la présidence de l'Assemblée nationale (elle sera élue le 28 juin). Dans l'attente d'un remaniement prévu pour le début du mois du juillet, les fonctions de ministre des Outre-mer sont exercées par la Première ministre, Élisabeth Borne<ref>{{Ouvrage|titre=Décret du 25 juin 2022 relatif à la composition du Gouvernement|lire en ligne=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045964157#:~:text=Recherche%20simple%20dans%20le%20code%20Rechercher%20dans%20le%20texte...&text=Il%20est%20mis%20fin%20aux,,%20ministre%20des%20outre-mer.&text=Les%20fonctions%20de%20ministre%20des,exerc%C3%A9es%20par%20la%20Premi%C3%A8re%20ministre.|consulté le=2024-02-16}}</ref>.

À la suite de sa réélection comme députée lors du scrutin de [[Élections législatives françaises de 2022|juin 2022]], la [[Liste des ministres français des Outre-mer|ministre des Outre-mer]] [[Yaël Braun-Pivet]] présente sa candidature à la présidence de l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]]. En prévision de son élection, un décret daté du 25 juin<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Décret du 25 juin 2022 relatif à la composition du Gouvernement |url=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000045964157 |site=[[Légifrance]] |date=26-06-2022 |consulté le=26-06-2022}}</ref> annonce qu'il est mis fin à ses fonctions de ministre des Outre-mer. Dans la perspective d'un remaniement d'ampleur annoncé pour le début du mois de juillet<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Gouvernement : Élisabeth Borne confortée en tant que Première ministre |url=https://www.francetvinfo.fr/politique/remaniement/gouvernement-elisabeth-borne-confortee-en-tant-quepremiereministre_5222095.html |site=Franceinfo |date=2022-06-26 |consulté le=2022-06-26}}</ref>, les fonctions de ministre des Outre-mer sont reprises par la Première ministre [[Élisabeth Borne]].


=== Remaniement du 4 juillet 2022 ===
=== Remaniement du 4 juillet 2022 ===
Le 4 juillet 2022, après des élections législatives lors desquelles la [[Ensemble (coalition française)|coalition Ensemble]] n'obtient qu'une majorité relative, le gouvernement est remanié pour tirer les conséquences de ce scrutin. Les trois ministres battues lors de ces élections ([[Amélie de Montchalin]], [[Brigitte Bourguignon]] et [[Justine Benin]]) ainsi que [[Damien Abad]], visé par une enquête pour viol et tentative de viol, quittent le gouvernement. [[Gérald Darmanin]], ministre de l'Intérieur, voit son portefeuille élargi aux Outre-mer, tandis que [[Christophe Béchu]], [[Olivier Véran]], [[Olivia Grégoire]], [[Franck Riester]] et [[Clément Beaune]] changent d'attributions. Dix-neuf nouveaux membres sont nommés, parmi lesquels trois anciens membres du [[gouvernement Jean Castex]] qui n'avaient pas été reconduits le 20 mai 2022 ([[Geneviève Darrieussecq]], [[Marlène Schiappa]] et [[Sarah El Haïry]])<ref>{{Ouvrage|titre=Décret du 4 juillet 2022 relatif à la composition du Gouvernement|lire en ligne=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046013941|consulté le=2024-02-16}}</ref>.


À l'issue de ce remaniement, le gouvernement compte 41 membres : 16 ministres, 15 ministres délégués et 10 secrétaires d'État.
La modification du gouvernement intervient à la suite des [[élections législatives françaises de 2022|élections législatives de 2022]]. Le parti majoritaire, [[La République en marche]], et la coalition [[Ensemble (coalition française)|Ensemble]] n'obtiennent pas la [[majorité absolue]] à l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]] mais seulement une [[majorité relative]]. De plus, trois membres du gouvernement sont battus ([[Amélie de Montchalin]], [[Brigitte Bourguignon]] et [[Justine Benin]]) tandis qu'un autre ([[Yaël Braun-Pivet]]) devient présidente de l'Assemblée nationale. Cette situation oblige la Première ministre, [[Élisabeth Borne]], à revoir son gouvernement pour être plus en adéquation avec [[XVIe législature de la Cinquième République française|la nouvelle législature]]. Le président puis la Première ministre rencontrent notamment les chefs de partis puis les chefs de groupes parlementaires pour les sonder, en particulier sur l’idée de former un gouvernement de coalition, proposition rejetée par les groupes parlementaires.

==== Comparaison avec la composition initiale ====
Parmi les 42 membres du gouvernement (en comptant la Première ministre) annoncés le {{date-|4 juillet 2022}}<ref>{{Lien web |titre=Décret du 4 juillet 2022 relatif à la composition du Gouvernement |url=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046013941 |site=www.legifrance.gouv.fr |consulté le=2022-07-05}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=La nomination du Gouvernement d'Élisabeth Borne |url=https://www.gouvernement.fr/actualite/nomination-du-gouvernement-delisabeth-borne |site=Gouvernement.fr |consulté le=2022-07-04}}</ref>, 23 en faisaient déjà partie :

* la Première ministre [[Élisabeth Borne]] conserve son poste ;
* 12 ministres conservent leur poste : [[Bruno Le Maire]] (Économie, Finances et Souveraineté industrielle et numérique), [[Catherine Colonna]] (Europe et Affaires étrangères), [[Éric Dupond-Moretti]] (Justice), [[Sébastien Lecornu]] (Armées), [[Olivier Dussopt]] (Travail, Plein emploi et Insertion), [[Pap Ndiaye]] (Education nationale et Jeunesse), [[Sylvie Retailleau]] (Enseignement supérieur et Recherche), [[Marc Fesneau]] (Agriculture et Souveraineté alimentaire), [[Agnès Pannier-Runacher]] (Transition énergétique), [[Rima Abdul-Malak]] (Culture), [[Stanislas Guerini]] (Transformation et Fonction publiques) et [[Amélie Oudéa-Castéra]] (Sport et Jeux olympiques et paralympiques) ;
* 1 ministre voit ses attributions élargies : [[Gérald Darmanin]] (Intérieur, portefeuille élargi à l'Outre-mer) ;
* 1 ministre délégué change d'attribution et devient ministre : [[Christophe Béchu]] (Collectivités territoriales) devient ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ;
* 2 ministres délégués conservent leur poste : [[Isabelle Lonvis-Rome]] (Égalité entre les femmes et les hommes, Diversité et Égalité des chances) et [[Gabriel Attal]] (Comptes publics) ;
* 3 ministres délégués changent de poste : [[Olivier Véran]] (Relations avec le Parlement et Vie démocratique) devient ministre chargé du Renouveau démocratique et porte-parole du gouvernement, [[Franck Riester]] (Commerce extérieur et Attractivité) devient ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et [[Clément Beaune]] (Europe) devient ministre délégué chargé des Transports ;
* 1 secrétaire d'État change d'attribution et devient ministre déléguée : [[Olivia Grégoire]] (porte-parole du gouvernement) devient ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme ;
* 2 secrétaires d'État conservent leur poste : [[Charlotte Caubel]] (Enfance) et [[Chrysoula Zacharopoulou]] (Développement, Francophonie et Partenariats internationaux).
* Les 19 nouveaux ministres sont : [[François Braun]], [[Jean-Christophe Combe]], [[Roland Lescure]], [[Jean-Noël Barrot]], [[Caroline Cayeux]], [[Jean-François Carenco]], [[Olivier Becht]], [[Carole Grandjean]], [[Olivier Klein]], [[Agnès Firmin-Le Bodo]], [[Geneviève Darrieussecq]], [[Hervé Berville]], [[Marlène Schiappa]], [[Sonia Backès]], [[Laurence Boone]], [[Sarah El Haïry]], [[Patricia Mirallès]], [[Bérangère Couillard]], [[Dominique Faure]].
* Quatre ministres quittent le gouvernement : [[Damien Abad]], [[Amélie de Montchalin]], [[Brigitte Bourguignon]] et [[Justine Benin]].

==== Déclaration de politique générale ====
Après le remaniement ministériel du 4 juillet, [[Élisabeth Borne]] fait savoir qu'elle ne sollicitera pas la confiance des parlementaires<ref name=Confiance>{{Lien web |langue=fr |titre=Elisabeth Borne ne sollicitera pas la confiance des députés|url=https://www.bfmtv.com/politique/en-direct-deux-semaines-apres-les-legislatives-le-nouveau-gouvernement-attendu-ce-lundi_LN-202207040050.html#article_119994 |site=BFMTV |consulté le=2022-07-04}}</ref>. Cette décision sera mal acceptée par l'opposition, qui lui fera remarquer lors de son discours devant la représentation nationale<ref group="Note">Des députés [[Groupe La France insoumise|LFI]] crient {{Citation|Le vote ! Le vote !}} en tapant sur leurs pupitres et un élu [[Groupe Les Républicains (Assemblée nationale)|LR]] scande {{Citation|De Gaulle, il est loin}} lorsque la Première ministre évoque la majorité relative du premier président de la [[Cinquième République (France)|{{Ve}} République]] entre [[Élections législatives françaises de 1958|58 et 62]].</ref>.

Son discours est toutefois salué par moments. Lorsqu'elle évoque la nationalisation d'[[Électricité de France|EDF]], certains députés communistes dont [[Fabien Roussel]] applaudissent ; quand elle fait appel au [[Gouvernement Édith Cresson|passage à Matignon]] d'[[Édith Cresson]], l'élue éco-féministe [[Sandrine Rousseau]] applaudit à son tour. Lors de l'hommage aux militaires morts pour la France, elle fait lever l'ensemble de l'hémicycle<ref name="DPG">{{Lien web |langue=fr |titre=Discours d’Élisabeth Borne : ce que vous ne pouviez pas entendre à la télé…|url=https://www.ouest-france.fr/politique/elisabeth-borne/discours-d-elisabeth-borne-ce-que-vous-ne-pouviez-pas-entendre-a-la-tele-063def14-fd4a-11ec-8493-b559deb42848 |site=Ouest-France |consulté le=2022-07-06}}</ref>.

Elle donne un discours similaire au [[Sénat (France)|Sénat]] le soir même à 21 heures.


=== Ajustement du 28 novembre 2022 ===
=== Ajustement du 28 novembre 2022 ===
Après des soupçons de fraude fiscale lors de sa déclaration devant la [[Haute Autorité pour la transparence de la vie publique]], [[Caroline Cayeux]], ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, présente sa démission le 27 novembre 2022, une démission officialisée par décret le lendemain. [[Dominique Faure]], jusqu'ici secrétaire d'État chargée de la Ruralité, reprend ses attributions et devient [[Liste des ministres français des Collectivités territoriales|ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité]]<ref>{{Ouvrage|titre=Décret du 28 novembre 2022 relatif à la composition du Gouvernement|lire en ligne=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046652140|consulté le=2024-02-16}}</ref>.
Le {{date-|27 novembre 2022}}, [[Caroline Cayeux]] présente sa démission à [[Emmanuel Macron]] et [[Élisabeth Borne]] qui l'acceptent. Elle démissionne officiellement du gouvernement le {{date-|28 novembre 2022}}, la veille de la [[Saisine (appel)|saisine]] de la justice par la [[Haute Autorité pour la transparence de la vie publique]] concernant des soupçons d'évaluation mensongère de sa déclaration de [[Patrimoine (finance)|patrimoine]] et de [[Fraude fiscale en droit français|fraude fiscale]]<ref name="HATVP">{{lien brisé|titre=Situation de Mme Caroline Cayeux : la Haute Autorité avise le procureur de la République|url=https://www.hatvp.fr/presse/13380/|site=hatvp.fr|date=29 11 2022|consulté le =11 12 2022}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=La ministre Caroline Cayeux démissionne car sa déclaration de patrimoine a été jugée "sous-évaluée" |url=https://www.francetvinfo.fr/politique/gouvernement-d-elisabeth-borne/la-ministre-caroline-cayeux-quitte-le-gouvernement-apres-un-desaccord-avec-la-haute-autorite-pour-la-transparence-de-la-vie-publique_5508072.html |site=Franceinfo |date=2022-11-28 |consulté le=2022-11-28}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|titre=Caroline Cayeux : la HATVP saisit la justice pour des soupçons d’« évaluation mensongère » de sa déclaration de patrimoine et de « fraude fiscale »|périodique=Le Monde.fr|date=2022-11-29|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/11/29/caroline-cayeux-la-hatvp-saisit-la-justice-pour-des-soupcons-d-evaluation-mensongere-de-sa-declaration-de-patrimoine-et-de-fraude-fiscale_6152194_823448.html|consulté le=2022-11-29}}</ref>.

Les attributions de Caroline Cayeux sont reprises par la secrétaire d'État chargée de la Ruralité, [[Dominique Faure]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Caroline Cayeux, ministre des Collectivités territoriales, quitte le gouvernement, remplacée par Dominique Faure |url=https://www.lefigaro.fr/politique/caroline-cayeux-ministre-collectivites-territoriales-quitte-le-gouvernement-remplacee-par-dominique-faure-20221128 |site=LEFIGARO |date=2022-11-28 |consulté le=2022-11-28}}</ref>, qui devient ministre déléguée<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Communiqué - composition du Gouvernement. |url=https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2022/11/28/communique-composition-du-gouvernement |site=elysee.fr |date=2022-11-28 |consulté le=2022-11-28}}</ref>.


=== Remaniement du 20 juillet 2023 ===
=== Remaniement du 20 juillet 2023 ===
Après l'adoption de la [[Réforme des retraites en France en 2023|réforme des retraites au printemps 2023]] et malgré plusieurs reports en raison notamment aux des [[Émeutes consécutives à la mort de Nahel Merzouk|émeutes consécutives à la mort de Nael Merzouk]], Élisabeth Borne est confirmée à Matignon par voie de presse le 17 juillet 2023 et le gouvernement est remanié le 20 juillet 2023<ref>{{Article|langue=fr|titre=Elisabeth Borne maintenue au poste de première ministre, remaniement en vue|périodique=Le Monde.fr|date=2023-07-17|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/07/17/elisabeth-borne-maintenue-au-poste-de-premiere-ministre-par-emmanuel-macron_6182373_823448.html|consulté le=2024-02-16}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|titre=Décret du 20 juillet 2023 relatif à la composition du Gouvernement|lire en ligne=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047866724|consulté le=2024-02-16}}</ref>. Huit ministres quittent le gouvernement, parmi lesquels ceux issus de la société civile comme [[Pap Ndiaye]], [[François Braun]], [[Jean-Christophe Combe]], [[Isabelle Lonvis-Rome]] et [[Jean-François Carenco]], ou encore [[Marlène Schiappa]], qui faisait l'objet de critiques pour sa gestion contestée du [[fonds Marianne]]. La plupart des ministres restent dans leurs fonctions, à l'exception de trois d'entre eux ([[Gabriel Attal]], [[Bérangère Couillard]] et [[Sarah El Haïry]]), qui changent d'attributions, Gabriel Attal devenant alors le plus jeune [[Ministre de l'Éducation nationale (France)|ministre de l'Éducation nationale]] de la [[Cinquième République (France)|Cinquième République]]. Huit ministres entrent au gouvernement pour la première fois, parmi lesquels l'ancien directeur de cabinet de la Première ministre [[Aurélien Rousseau]], la présidente du [[Groupe Renaissance|groupe Renaissance de l'Assemblée nationale]], [[Aurore Bergé]], et le maire divers gauche de [[Dunkerque]], [[Patrice Vergriete]].
Ce remaniement ministériel intervient pendant la troisième période de vacances scolaires, à la suite des [[émeutes consécutives à la mort de Nahel Merzouk]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Remaniement : changer de gouvernement en plein été, à quoi ça sert ? |url=https://actu.fr/politique/remaniement-changer-de-gouvernement-en-plein-ete-a-quoi-ca-sert_59872715.html |site=actu.fr |date=2023-07-21 |consulté le=2023-07-21}}</ref>. En avril 2023, [[Emmanuel Macron]] s'était fixé « cent jours » pour tenter d'apaiser les tensions liées à la [[Réforme des retraites en France en 2023|réforme des retraites]]<ref name="« Indépendance », « efficacité », « fierté » : le cap d’après-remaniement annoncé par Macron">{{Lien web |langue=fr |prénom=Source |nom=AFP |titre=« Indépendance », « efficacité », « fierté » : le cap d’après-remaniement annoncé par Macron |url=https://www.lepoint.fr/politique/cent-jours-emmanuel-macron-s-exprime-ce-vendredi-a-11-heures-21-07-2023-2529050_20.php |site=Le Point |date=2023-07-21 |consulté le=2023-07-21}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Un an après sa réélection, Emmanuel Macron espère un nouveau départ |url=https://actu.fr/politique/un-an-apres-sa-reelection-emmanuel-macron-espere-un-nouveau-depart_59146154.html |site=actu.fr |date=2023-04-22 |consulté le=2023-07-21}}</ref>. Il s'est exprimé lors du conseil des ministres qui s'est tenu le lendemain, le {{date-|21 juillet 2023}}, en expliquant ce changement comme le choix de {{citation|la continuité et l'efficacité pour les temps qui viennent<ref name="« Indépendance », « efficacité », « fierté » : le cap d’après-remaniement annoncé par Macron" />.}} Cependant, d'après la directrice générale de l'institut de sondage [[Odoxa]], Céline Bracq, {{citation|les Français souhaitaient un remaniement d'ampleur avec un changement de Premier ministre et des ministres impopulaires qui seraient sortis du gouvernement<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Le Point |nom=magazine |titre=Un remaniement sans chambardement, Attal à l'Education et Rousseau surprise à la Santé |url=https://www.lepoint.fr/politique/remaniement-vers-le-denouement-20-07-2023-2528962_20.php |site=Le Point |date=2023-07-20 |consulté le=2023-07-21}}</ref>.}}

==== Comparaison avec la précédente composition ====
Au total, en comptant la Première ministre [[Élisabeth Borne]], qui reste à son poste<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Emmanuel Macron confirme Élisabeth Borne au poste de Première ministre |url=https://www.bfmtv.com/politique/gouvernement/emmanuel-macron-confirme-elisabeth-borne-au-poste-de-premiere-ministre_AN-202307170626.html |site=BFMTV |consulté le=2023-07-20}}</ref>, le gouvernement est composé de 41 membres ; 16 ministres, 15 ministres délégués et 9 secrétaires d'État ont été nommés<ref name=":2">{{Lien web |langue=fr |titre=Remaniement : la composition du nouveau Gouvernement d'Élisabeth Borne |url=http://www.gouvernement.fr/actualite/la-nouvelle-equipe-gouvernementale-delisabeth-borne |site=Gouvernement.fr |consulté le=2023-07-20}}</ref>. Les changements sont les suivants<ref name=":2" />{{,}}<ref name=":4" /> :

* 13 ministres conservent leur poste : [[Bruno Le Maire]] (Économie, Finances et Souveraineté industrielle et numérique), [[Gérald Darmanin]] (Intérieur et Outre-mer), [[Catherine Colonna]] (Europe et Affaires étrangères), [[Éric Dupond-Moretti]] (Justice), [[Sébastien Lecornu]] (Armées), [[Olivier Dussopt]] (Travail, Plein emploi et Insertion), [[Sylvie Retailleau]] (Enseignement supérieur et Recherche), [[Marc Fesneau]] (Agriculture et Souveraineté alimentaire), [[Christophe Béchu]] (Transition écologique et Cohésion des territoires), [[Agnès Pannier-Runacher]] (Transition énergétique), [[Rima Abdul Malak]] (Culture), [[Stanislas Guerini]] (Transformation et Fonction publiques), [[Amélie Oudéa-Castéra]] (Sport et Jeux olympiques et paralympiques) ;

* 10 ministres délégués conservent leur poste : [[Olivier Véran]] (Renouveau démocratique et porte-parole du gouvernement), [[Franck Riester]] (Relations avec le Parlement), [[Roland Lescure]] (Industrie), [[Jean-Noël Barrot]] (Numérique), [[Olivia Grégoire]] (Petites et Moyennes Entreprises, Commerce, Artisanat et Tourisme), [[Dominique Faure]] (Collectivités territoriales et Ruralité), [[Olivier Becht]] (Commerce extérieur, Attractivité et Français de l’étranger), [[Carole Grandjean]] (Enseignement et Formation professionnels), [[Clément Beaune]] (Transports), [[Agnès Firmin-Le Bodo]] (Organisation territoriale et Professions de santé) ;
* 6 secrétaires d'État conservent leur poste : [[Charlotte Caubel]] (Enfance), [[Hervé Berville]] (Mer), [[Sonia Backès]] (Citoyenneté), [[Laurence Boone]] (Europe), [[Chrysoula Zacharopoulou]] (Développement, Francophonie et Partenariats internationaux), [[Patricia Mirallès]] (Anciens combattants et Mémoire)<ref name=":4">{{Lien web |auteur=Gouvernement.fr |titre=Composition du Gouvernement |url=https://www.gouvernement.fr/composition-du-gouvernement |consulté le=21 juillet 2023 |archive-url=https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?download=1&url=https%3A%2F%2Fwww.gouvernement.fr%2Fcomposition-du-gouvernement#federation=archive.wikiwix.com&tab=url}}</ref> ;

* 3 ministres changent de poste :
** [[Gabriel Attal]], ancien ministre délégué chargé des Comptes publics, succède à [[Pap Ndiaye]] au ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Remaniement : nommé ministre de l'Éducation, Gabriel Attal poursuit son ascension |url=https://www.tf1info.fr/politique/remaniement-gabriel-attal-ministre-de-l-education-nationale-du-nouveau-gouvernement-borne-iii-2264263.html |site=TF1 INFO |date=2023-07-20 |consulté le=2023-07-20}}</ref>{{,}}<ref name=":2" /> ;
** [[Bérangère Couillard]], ancienne secrétaire d'État chargée de l'Écologie, succède à [[Isabelle Lonvis-Rome]] en tant que ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Remaniement : Bérangère Couillard nommée ministre déléguée à l'Égalité femmes-hommes |url=https://www.francebleu.fr/infos/politique/remaniement-berangere-couillard-annoncee-a-l-egalite-femmes-hommes-4810747 |site=ici, par France Bleu et France 3 |date=2023-07-20 |consulté le=2023-07-21}}</ref> ;
** [[Sarah El Haïry]], ancienne secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service national universel, succède à [[Bérangère Couillard]] en tant que secrétaire d'État chargée de la Biodiversité<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Remaniement : tout savoir sur Sarah El Haïry, la nouvelle secrétaire d'État à la biodiversité |url=https://www.cnews.fr/france/2023-07-21/remaniement-tout-savoir-sur-sarah-el-hairy-la-nouvelle-secretaire-detat-la |site=CNEWS |date=2023-07-21 |consulté le=2023-07-21}}</ref>.

* 8 personnes entrent au gouvernement :
** [[Aurore Bergé]], présidente du groupe [[Renaissance (parti)|Renaissance]] à l'Assemblée nationale, succède à [[Jean-Christophe Combe]] en tant que ministre des Solidarités et des Familles<ref name=":3">{{Lien web |langue=fr |titre=L'Élysée annonce un léger remaniement du gouvernement, Ndiaye et Schiappa évincés |url=https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20230720-remaniement-minist%C3%A9riel-gabriel-attal-nomm%C3%A9-%C3%A0-l-%C3%A9ducation-aurore-berg%C3%A9-aux-solidarit%C3%A9s-sources-majorit%C3%A9 |site=France 24 |date=2023-07-20 |consulté le=2023-07-20}}</ref>{{,}}<ref name=":2" /> ;
** [[Aurélien Rousseau]], ancien directeur de cabinet d'Élisabeth Borne, succède à [[François Braun]] en tant que ministre de la Santé et de la Prévention<ref name=":3" />{{,}}<ref name=":2" /> ;
** [[Thomas Cazenave]], député et conseiller municipal de Bordeaux, succède à [[Gabriel Attal]] en tant que ministre délégué chargé des Comptes publics<ref>{{Article|langue=fr|titre=Remaniement : Thomas Cazenave, un fidèle d’Emmanuel Macron nommé au budget|périodique=Le Monde.fr|date=2023-07-20|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/07/20/remaniement-thomas-cazenave-un-fidele-d-emmanuel-macron-nomme-au-budget_6182817_823448.html|consulté le=2023-07-21}}</ref> ;
** [[Philippe Vigier (homme politique)|Philippe Vigier]], député et membre de la délégation aux Outre-mer à l'Assemblée nationale, succède à [[Jean-François Carenco]] en tant que ministre délégué chargé des Outre-mer<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Remaniement. Qui est Philippe Vigier, le nouveau ministre chargé des Outre-mer ? |url=https://www.ouest-france.fr/politique/gouvernement/remaniement/remaniement-qui-est-philippe-vigier-le-nouveau-ministre-charge-aux-outre-mer-46f09bd2-2707-11ee-a917-916791448d86 |site=Ouest-France.fr |date=2023-07-20 |consulté le=2023-07-21}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Philippe Vigier, le nouveau ministre des Outre-mer, déjà critiqué |url=https://www.20minutes.fr/politique/4046350-20230720-remaniement-ministeriel-philippe-vigier-nouveau-ministre-outre-mer-critique-elus-ultramarins |site=www.20minutes.fr |date=2023-07-20 |consulté le=2023-07-21}}</ref> ;
** [[Sabrina Agresti-Roubache]], députée et conseillère régionale de [[Provence-Alpes-Côte d'Azur]], est nommée secrétaire d'État chargée de la Ville<ref>{{Article|langue=fr|titre=Remaniement : la Marseillaise Sabrina Agresti-Roubache promue secrétaire d’Etat à la ville|périodique=Le Monde.fr|date=2023-07-20|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/07/20/remaniement-la-marseillaise-sabrina-agresti-roubache-promue-ministre-de-la-ville_6182794_823448.html|consulté le=2023-07-21}}</ref> ;
** [[Patrice Vergriete]], maire de Dunkerque, est nommé ministre délégué chargé du Logement<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le maire de Dunkerque Patrice Vergriete nommé ministre du Logement |url=https://www.francebleu.fr/infos/politique/le-maire-de-dunkerque-patrice-vergriete-va-etre-nomme-ministre-du-logement-5191550 |site=ici, par France Bleu et France 3 |date=2023-07-20 |consulté le=2023-07-21}}</ref> ;
** [[Fadila Khattabi]], députée et présidente de la [[Commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale|commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale]], succède à [[Geneviève Darrieussecq]] en tant que ministre déléguée chargée des Personnes handicapées<ref>{{Article|langue=fr|titre=Remaniement : Fadila Khattabi nommée ministre déléguée chargée des personnes handicapées|périodique=Le Monde.fr|date=2023-07-20|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/07/20/remaniement-fadila-khattabi-nommee-ministre-deleguee-chargee-des-personnes-handicapees_6182816_823448.html|consulté le=2023-07-21}}</ref> ;
** [[Prisca Thevenot|Prisca Thévenot]], porte-parole des députés Renaissance, succède à [[Sarah El Haïry]] en tant que secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service national universel<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Remaniement : la députée Renaissance Prisca Thévenot remplace Sarah El Haïry à la Jeunesse |url=https://www.lefigaro.fr/politique/remaniement-la-deputee-renaissance-prisca-thevenot-remplace-sarah-el-hairy-a-la-jeunesse-20230720 |site=LEFIGARO |date=2023-07-20 |consulté le=2023-07-21}}</ref>.

Sont écartés du gouvernement :


Avec ce remaniement, le gouvernement compte 40 membres : 16 ministres, 15 ministres délégués et 9 secrétaires d'État.
* [[Jean-Christophe Combe]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Remaniement ministériel : le Marnais Jean-Christophe Combe, ministre des Solidarités, quitte le gouvernement |url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/marne/sainte-menehould/remaniement-ministeriel-le-marnais-jean-christophe-combe-ministre-des-solidarites-quitte-le-gouvernement-2815202.html |site=France 3 Grand Est |date=2023-07-20 |consulté le=2023-07-20}}</ref> ;
* [[Olivier Klein]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Remaniement. Deux nouveaux ministres à la Ville et au Logement pour remplacer Olivier Klein |url=https://www.ouest-france.fr/politique/gouvernement/remaniement/remaniement-deux-nouveaux-ministres-a-la-ville-et-au-logement-pour-remplacer-olivier-klein-b2b086a6-2708-11ee-a917-916791448d86 |site=Ouest-France.fr |date=2023-07-20 |consulté le=2023-07-20}}</ref> ;
* [[Jean-François Carenco]], notamment critiqué par les élus ultramarins<ref>{{Article|langue=fr|titre=Outre-mer : le ministre Jean-François Carenco au centre des critiques|périodique=Le Monde.fr|date=2023-07-10|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/07/10/outre-mer-le-ministre-jean-francois-carenco-au-centre-des-critiques_6181371_823448.html|consulté le=2023-07-20}}</ref> ;
* [[François Braun]], pour son « manque de sens politique »<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Entre souffrance à l'hôpital et grogne des médecins, François Braun quitte le gouvernement |url=https://www.bfmtv.com/politique/gouvernement/entre-souffrance-a-l-hopital-et-grogne-des-medecins-francois-braun-quitte-le-gouvernement_AN-202307200648.html |site=BFMTV |consulté le=2023-07-20}}</ref> ;
* [[Pap Ndiaye]], jugé « trop discret »<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=L'Élysée officialise le remaniement avec l'arrivée de Gabriel Attal à l'Éducation et le départ de Marlène Schiappa |url=https://www.rfi.fr/fr/france/20230720-remaniement-en-france-gabriel-attal-remplace-pap-ndiaye-%C3%A0-l-%C3%A9ducation-aur%C3%A9lien-rousseau-%C3%A0-la-sant%C3%A9 |site=RFI |date=2023-07-20 |consulté le=2023-07-20}}</ref> ;
* [[Isabelle Lonvis-Rome]], entraînant l'appel à son maintien par des associations féministes<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Remaniement : des associations féministes appellent au maintien de la ministre Isabelle Rome, chargée de l'Egalité des chances |url=https://www.francetvinfo.fr/politique/remaniement/remaniement-des-associations-et-reseaux-feministes-appellent-a-conserver-isabelle-rome-au-poste-de-ministre-des-droits-des-femmes_5961086.html |site=Franceinfo |date=2023-07-20 |consulté le=2023-07-20}}</ref> ;
* [[Geneviève Darrieussecq]], qui le quitte « après six ans et aucun regret »<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Remaniement : la Landaise Geneviève Darrieussecq quitte le gouvernement après "six ans très riches" |url=https://www.francebleu.fr/infos/politique/remaniement-la-landaise-genevieve-darrieussecq-quitte-le-gouvernement-apres-six-ans-tres-riches-6875205 |site=ici, par France Bleu et France 3 |date=2023-07-20 |consulté le=2023-07-20}}</ref> ;
* [[Marlène Schiappa]], qui le quitte également après six ans de fonctions en raison de sa gestion contestée du [[fonds Marianne]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Remaniement : Marlène Schiappa part, emportée par la polémique «Playboy» et celle du fonds Marianne |url=https://www.ouest-france.fr/politique/marlene-schiappa/remaniement-marlene-schiappa-emportee-par-la-polemique-playboy-et-laffaire-du-fonds-marianne-da5f9e28-26d4-11ee-a917-916791448d86 |site=Ouest-France.fr |date=2023-07-20 |consulté le=2023-07-20}}</ref>.


=== Ajustement du 10 octobre 2023 ===
=== Ajustement du 10 octobre 2023 ===
Suite à sa défaite aux [[Élections sénatoriales de 2023 en Nouvelle-Calédonie|élections sénatoriales en Nouvelle-Calédonie]] le 24 septembre 2023, [[Sonia Backès]], secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté, présente sa démission du Gouvernement le 27 septembre 2023, à l'issue d'un entretien avec le [[Président de la République française|Président de la République]] [[Emmanuel Macron]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Après sa défaite aux sénatoriales, la secrétaire d’État Sonia Backès démissionne du gouvernement |url=https://www.lefigaro.fr/politique/apres-sa-defaite-aux-senatoriales-la-secretaire-d-etat-sonia-backes-quitte-le-gouvernement-20230927 |site=LEFIGARO |date=2023-09-27 |consulté le=2023-09-27}}</ref>. Le 10 octobre 2023, la démission de [[Sonia Backès]] est officialisée par décret et [[Sabrina Agresti-Roubache]], secrétaire d'État chargée de la Ville, reprend le portefeuille de la Citoyenneté<ref>{{Ouvrage|titre=Décret du 10 octobre 2023 relatif à la composition du Gouvernement|lire en ligne=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000048186260|consulté le=2023-10-11}}</ref>.
À la suite de sa défaite aux [[Élections sénatoriales de 2023 en Nouvelle-Calédonie|élections sénatoriales en Nouvelle-Calédonie]] le 24 septembre 2023, [[Sonia Backès]], secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté, présente sa démission du gouvernement le 27 septembre 2023, au terme d'un entretien avec le président Macron<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Après sa défaite aux sénatoriales, la secrétaire d’État Sonia Backès démissionne du gouvernement |url=https://www.lefigaro.fr/politique/apres-sa-defaite-aux-senatoriales-la-secretaire-d-etat-sonia-backes-quitte-le-gouvernement-20230927 |site=LEFIGARO |date=2023-09-27 |consulté le=2023-09-27}}</ref>. Le 10 octobre 2023, la démission de Sonia Backès est officialisée par décret et [[Sabrina Agresti-Roubache]], secrétaire d'État chargée de la Ville, reprend le portefeuille de la Citoyenneté<ref>{{Ouvrage|titre=Décret du 10 octobre 2023 relatif à la composition du Gouvernement|lire en ligne=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000048186260|consulté le=2023-10-11}}</ref>.


=== Ajustement du 20 décembre 2023 ===
=== Ajustement du 20 décembre 2023 ===
Le 20 décembre 2023, en désaccord avec le [[Projet de loi relative à l'asile et à l'immigration en France en 2022-2023|projet de loi relative à l'immigration]] votée la veille, le ministre de la Santé et de la Prévention [[Aurélien Rousseau]] démissionne. Il est remplacé par [[Agnès Firmin-Le Bodo]], jusqu'ici déléguée auprès de lui et chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé<ref>{{Ouvrage|titre=Décret du 20 décembre 2023 relatif à la composition du Gouvernement|lire en ligne=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000048603804|consulté le=2023-12-21}}</ref>{{,}}<ref name=":0" group="Note">Lors du compte rendu du conseil des ministres du 20 décembre 2023 au cours duquel la démission d'Aurélien Rousseau est confirmée, Olivier Véran annonce qu'Agnès Firmin-Le Bodo « assurera l'intérim ». Dans le décret publié au ''Journal officiel'' le 21 décembre 2023, aucun intérim n'est évoqué : Agnès Firmin-Le Bodo est nommée ministre de la Santé et de la Prévention de plein exercice. Cependant, dans plusieurs communications gouvernementales, la fonction d'Agnès Firmin-Le Bodo est indiquée ainsi : ministre de la Santé et de la Prévention, ministre chargée de l'Organisation territoriales et des Professions de santé, du fait de ses fonctions passées de ministre déléguée.</ref>
Le 20 décembre 2023, en désaccord avec le [[Projet de loi relative à l'asile et à l'immigration en France en 2022-2023|projet de loi relative à l'immigration]] votée la veille, le ministre de la Santé et de la Prévention, [[Aurélien Rousseau]], démissionne. Il est remplacé par [[Agnès Firmin-Le Bodo]], jusqu'ici déléguée auprès de lui et chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé<ref>{{Ouvrage|titre=Décret du 20 décembre 2023 relatif à la composition du Gouvernement|lire en ligne=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000048603804|consulté le=2023-12-21}}</ref>{{,}}<ref name=":0" group="Note">Lors du compte rendu du conseil des ministres du 20 décembre 2023 au cours duquel la démission d'Aurélien Rousseau est confirmée, Olivier Véran annonce qu'Agnès Firmin-Le Bodo « assurera l'intérim ». Dans le décret publié au ''Journal officiel'' le 21 décembre 2023, aucun intérim n'est évoqué : Agnès Firmin-Le Bodo est nommée ministre de la Santé et de la Prévention de plein exercice. Cependant, malgré l'utilisation de ce titre dans l'ensemble des publications officielles (décrets, arrêtés), la fonction d'Agnès Firmin-Le Bodo est indiquée ainsi sur plusieurs communications gouvernementales : ministre de la Santé et de la Prévention, ministre chargée de l'Organisation territoriales et des Professions de santé, du fait de ses fonctions passées de ministre déléguée.</ref>.


== Galerie du gouvernement au moment de sa démission ==
=== Démission du gouvernement ===
Le {{Date-|8 janvier 2024}}, après plusieurs jours de rumeurs sur une éventuelle démission du gouvernement, [[Élisabeth Borne]] présente sa démission au [[Président de la République française|Président de la République]] [[Emmanuel Macron]]. Cette décision est officialisée par un décret du {{Date-|9 janvier 2024}}<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=HRUX2400543D|texte=Décret du 9 janvier 2024}} relatif à la cessation des fonctions du gouvernement</ref>.

== Galerie du gouvernement lors de sa démission ==


=== Première ministre ===
=== Première ministre ===
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|[[Renaissance (parti)|RE]]
|[[Renaissance (parti)|RE]]
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| width="80" | [[Fichier:FM - meeting with French Ambassador to the UK (49561267367) (cropped 2).jpg|80px|Catherine Colonna]]
| width="80" | [[Fichier:Catherine Colonna - 2023 (cropped).jpg|80px|Catherine Colonna]]
|[[Liste des ministres français des Affaires étrangères|Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères]]
|[[Liste des ministres français des Affaires étrangères|Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères]]
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|DVD}} |
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|DVD}} |
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| {{Infobox Parti politique français/couleurs|SE}} |
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|SE}} |
|[[Éric Dupond-Moretti]]
|[[Éric Dupond-Moretti]]
|[[Sans Étiquette|SE]]
|[[Indépendant (politique)|SE]]
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| width="80" | [[Fichier:Portrait Sébastien Lecornu.jpg|80px|Sébastien Lecornu]]
| width="80" | [[Fichier:Portrait Sébastien Lecornu.jpg|80px|Sébastien Lecornu]]
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|[[Renaissance (parti)|RE]]
|[[Renaissance (parti)|RE]]
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|[[Fichier:Dussopt 2023 (cropped).jpg|80px|Olivier Dussopt]]
|[[Fichier:Olivier Dussopt (cropped).jpg|80px|Olivier Dussopt]]
|[[Liste des ministres français du Travail|Ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion]]
|[[Liste des ministres français du Travail|Ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion]]
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|RE}} |
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|RE}} |
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|[[Renaissance (parti)|RE]]-[[Territoires de progrès|TdP]]
|[[Renaissance (parti)|RE]]-[[Territoires de progrès|TdP]]
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|[[Fichier:Valditara Attal 2023 (cropped).jpg|80px|Gabriel Attal]]
| width="80" | [[Fichier:Gabriel Attal, February 2023.jpg|80px|Gabriel Attal]]
|[[Ministre de l'Éducation nationale (France)|Ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse]]
|[[Ministre de l'Éducation nationale (France)|Ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse]]
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|RE}} |
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|RE}} |
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|[[Sans Étiquette|SE]]
|[[Sans Étiquette|SE]]
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| width="80" |[[Fichier:Marc Fesneau 2023 (cropped).jpg|80px|Marc Fesneau]]
| width="80" |[[Fichier:Marc Fesneau 2024 (cropped).jpg|80px|Marc Fesneau]]
|[[Liste des ministres français de l'Agriculture|Ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire]]
|[[Liste des ministres français de l'Agriculture|Ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire]]
|{{Infobox Parti politique français/couleurs|MODEM}} |
|{{Infobox Parti politique français/couleurs|MODEM}} |
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|[[Mouvement démocrate (France)|MoDem]]
|[[Mouvement démocrate (France)|MoDem]]
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| width="80" |[[Fichier:Béchu 2023.jpg|120x120px|Christophe Béchu]]
| width="80" |[[Fichier:Christophe BÉCHU.jpg|80px|Christophe Béchu]]
|[[Liste des ministres français de l'Écologie|Ministre de la Transition écologique]] et [[Ministre chargé de l'Aménagement du territoire|de la Cohésion des territoires]]
|[[Liste des ministres français de l'Écologie|Ministre de la Transition écologique]] et [[Ministre chargé de l'Aménagement du territoire|de la Cohésion des territoires]]
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|Horizons}} |
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|Horizons}} |
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|[[Parti radical (France)|PR]]-[[Renaissance (parti)|RE]]
|[[Parti radical (France)|PR]]-[[Renaissance (parti)|RE]]
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|[[Fichier:Philippe_Vigier_2015.jpg|80px|Philippe Vigier]]
|[[Fichier:Philippe_Vigier_2015 (cropped).jpg|80px|Philippe Vigier]]
|[[Liste des ministres français des Outre-mer|Ministre délégué chargé des Outre-mer]]
|[[Liste des ministres français des Outre-mer|Ministre délégué chargé des Outre-mer]]
|[[Liste des ministres français de l'Intérieur|Ministre de l'Intérieur]] et [[Liste des ministres français des Outre-mer|des Outre-mer]]
|[[Liste des ministres français de l'Intérieur|Ministre de l'Intérieur]] et [[Liste des ministres français des Outre-mer|des Outre-mer]]
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|[[Horizons|HOR]]<ref>{{Lien web |titre=Charlotte Caubel rejoint Horizons |url=https://x.com/cestrosi/status/1702663385626620382?s=20}}</ref>
|[[Horizons|HOR]]<ref>{{Lien web |titre=Charlotte Caubel rejoint Horizons |url=https://x.com/cestrosi/status/1702663385626620382?s=20}}</ref>
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|[[Fichier:Hervé Berville (cropped).jpg|121x121px|Hervé Berville]]
|[[Fichier:Berville 2023.jpg|121x121px|Hervé Berville]]
|[[Ministère de la Mer (France)|Secrétaire d'État chargé de la Mer]]
|[[Ministère de la Mer (France)|Secrétaire d'État chargé de la Mer]]
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|RE}} |
| {{Infobox Parti politique français/couleurs|RE}} |
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* Projet de loi de finances 2022
* Projet de loi de finances 2022
* Projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) 2022
* Projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) 2022
* Projet de loi relative à l'accélération de la production des énergies renouvelables<ref name="energies">{{lien web|auteur1=Mariama Darame|auteur2=[[Ivanne Trippenbach]]|url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/11/02/projet-de-loi-energies-renouvelables-la-majorite-introuvable-du-gouvernement_6148158_823448.html|titre= Projet de loi « énergies renouvelables » : la majorité introuvable du gouvernement|site=lemonde.fr|date= 2 novembre 2022|Consulté le =2 11 2022}}</ref>.
* Projet de loi relative à l'accélération de la production des énergies renouvelables<ref name="energies">{{lien web|auteur1=Mariama Darame|auteur2=Ivanne Trippenbach |url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/11/02/projet-de-loi-energies-renouvelables-la-majorite-introuvable-du-gouvernement_6148158_823448.html|titre= Projet de loi « énergies renouvelables » : la majorité introuvable du gouvernement|site=lemonde.fr|date= 2 novembre 2022|Consulté le =2 11 2022}}</ref>.
* Projet de loi sur l'énergie nucléaire<ref name="energies"/>
* Projet de loi sur l'énergie nucléaire<ref name="energies"/>
* [[Pôle emploi#Projet France Travail|Projet de loi plein emploi]]
* [[Pôle emploi#Projet France Travail|Projet de loi plein emploi]]
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{{Article connexe|Motion de censure en France}}
{{Article connexe|Motion de censure en France}}
{| class="wikitable centre" style="text-align:center"
{| class="wikitable centre" style="text-align:center"
|+Détails des motions de censure déposées à l'encontre du gouvernement Élisabeth Borne <small>(depuis 2022)</small>
|+Détails des motions de censure déposées à l'encontre du gouvernement Élisabeth Borne
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==== Motion de censure du 6 juillet 2022 ====
==== Motion de censure du 6 juillet 2022 ====
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Le 12 juin 2023, seules 239 voix se portent en faveur de la motion de censure de la NUPES<ref>https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/06/12/la-motion-de-censure-deposee-par-la-nupes-rejetee-par-l-assemblee-nationale_6177280_823449.html</ref>, soit 50 de moins que la majorité absolue des membres requise par la Constitution (289) : la motion est donc rejetée. Ainsi, après le rejet de celle du 12 juin, le Gouvernement d'Elisabeth Borne aura survécu, au total, à 17 motions de censure depuis le début de la législature<ref>https://www.sudouest.fr/economie/reforme-des-retraites/reforme-des-retraites-une-17e-motion-de-censure-rejetee-borne-vante-le-courage-du-gouvernement-15547908.php</ref>.
Le 12 juin 2023, seules 239 voix se portent en faveur de la motion de censure de la NUPES<ref>https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/06/12/la-motion-de-censure-deposee-par-la-nupes-rejetee-par-l-assemblee-nationale_6177280_823449.html</ref>, soit 50 de moins que la majorité absolue des membres requise par la Constitution (289) : la motion est donc rejetée. Ainsi, après le rejet de celle du 12 juin, le Gouvernement d'Elisabeth Borne aura survécu, au total, à 17 motions de censure depuis le début de la législature<ref>https://www.sudouest.fr/economie/reforme-des-retraites/reforme-des-retraites-une-17e-motion-de-censure-rejetee-borne-vante-le-courage-du-gouvernement-15547908.php</ref>.

== Affaires judiciaires ==

===Élisabeth Borne===
Élisabeth Borne était directrice de l'urbanisme à la mairie de Paris au moment de l'attribution controversée de l'exploitation du Parc des expositions à [[Unibail-Rodamco-Westfield]]. Cette décision fait l'objet d'une information judiciaire ouverte par le [[Parquet national financier]] en mai 2022. La Première ministre conteste cependant toute implication dans le dossier, arguant qu'elle avait déjà quitté ses fonctions au moment de l'attribution. Elle n'est d'ailleurs pas personnellement mise en cause<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Camille |nom=Ducrocq |titre=Tour Triangle à Paris : une information judiciaire ouverte à la suite de soupçons de favoritisme |url=https://www.capital.fr/entreprises-marches/tour-triangle-a-paris-une-information-judiciaire-ouverte-a-la-suite-de-soupcons-de-favoritisme-1437103 |site=Capital.fr |date=2022-05-22 |consulté le=2023-12-24}}</ref>.

=== Éric Dupond-Moretti ===
Depuis le {{date-|16 juillet 2021}}, le ministre de la Justice [[Éric Dupond-Moretti]] est [[Mise en examen|mis en examen]] pour {{citation|[[prise illégale d'intérêts]]}}, dans le cadre de ses fonctions actuelles, par la [[Cour de justice de la République|Cour de Justice de la République]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=Eric Dupond-Moretti mis en examen par la Cour de justice de la République pour « prise illégale d’intérêts »|périodique=Le Monde|date=2021-07-16|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/16/eric-dupond-moretti-mis-en-examen-par-la-cjr-pour-prise-illegale-d-interets_6088477_3224.html|consulté le=2021-07-16}}</ref>. Le 29 novembre 2023, il est acquitté en l'absence d'élément intentionnel caractérisé<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Procès d'Eric Dupond-Moretti : comment le ministre de la Justice a été relaxé en l'absence d'"élément intentionnel" caractérisant la prise illégale d'intérêts |url=https://www.francetvinfo.fr/politique/eric-dupond-moretti/proces-d-eric-dupond-moretti-le-ministre-de-la-justice-relaxe-en-l-absence-d-element-intentionnel-caracterisant-un-conflit-d-interets_6213504.html |site=Franceinfo |date=2023-11-29 |consulté le=2023-12-24}}</ref>. Le 4 décembre, le procureur [[Rémy Heitz]] renonce à faire appel de cette décision, rendant l'acquittement définitif<ref>{{Article|langue=fr|titre=Eric Dupond-Moretti définitivement relaxé après que le parquet a dit ne pas se pourvoir en cassation|périodique=Le Monde.fr|date=2023-12-04|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/12/04/eric-dupond-moretti-definitivement-relaxe-apres-que-le-parquet-a-dit-ne-pas-se-pourvoir-en-cassation_6203826_3224.html|consulté le=2023-12-24}}</ref>.

=== Sébastien Lecornu ===
Le {{Date-|13 janvier 2021}}, le [[Parquet national financier]] (PNF) indique que le ministre des Armées [[Sébastien Lecornu]] est visé par une [[Enquête préliminaire (droit français)|enquête préliminaire]], pour « [[prise illégale d'intérêts]] » et « omission de déclaration à la [[Haute Autorité pour la transparence de la vie publique]] », concernant ses activités passées à la tête du [[Eure (département)|département de l'Eure]]<ref>{{Article|titre=Le ministre Sébastien Lecornu visé par une enquête pour « prise illégale d’intérêts »|périodique=lemonde.fr|date=2021-01-13|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/01/13/ouverture-d-une-enquete-pour-prise-illegale-d-interets-visant-le-ministre-sebastien-lecornu_6066107_3224.html|consulté le=2021-01-13}}.</ref>. L'enquête est [[Classement sans suite en procédure pénale française|classée sans suite]] en juin 2023<ref>{{Lien web|titre=Affaire Lecornu : l’enquête pour prise illégale d’intérêts classée sans suite|url=https://www.lepoint.fr/politique/affaire-lecornu-l-enquete-pour-prise-illegale-d-interets-classee-sans-suite-30-06-2023-2526906_20.php|site=lepoint.fr|en ligne le=30-06-2023|consulté le=28 juillet 2023}}</ref>.

=== Olivier Dussopt ===
Depuis janvier 2023, le ministre du Travail [[Olivier Dussopt]] est visé par une enquête du [[parquet national financier]] pour des faits de [[favoritisme]] dans l'attribution de [[Droit des marchés publics en France|marchés publics]]<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Fabrice Arfi, Antton Rouget, Ellen Salvi, Marine |nom=Turchi |titre=Olivier Dussopt menacé d’un procès dans une affaire de marché truqué |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/030223/olivier-dussopt-menace-d-un-proces-dans-une-affaire-de-marche-truque |site=Mediapart |consulté le=2023-02-04}}</ref>.

===Agnès Firmin-Le Bodo===
Sitôt nommée, le site ''Médiapart'' révèle qu'elle fait l'objet d'une enquête pour des cadeaux non déclarés des [[Laboratoire Urgo|laboratoires Urgo]] quand elle était pharmacienne. Ces cadeaux atteindraient la somme de 20 000 euros en avantages en nature, tels que des montres de luxe ou du champagne<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Affaire Firmin Le Bodo : Montres, magnums de champagne… l’impressionnante liste des cadeaux reçus par la ministre |url=https://www.challenges.fr/politique/affaire-firmin-le-bodo-montres-magnums-de-champagne-l-impressionnante-liste-des-cadeaux-recus-par-la-ministre_878223 |site=Challenges |date=2023-12-23 |consulté le=2023-12-26}}</ref>. Cette enquête relance le débat sur le contrôle des cadeaux faits aux personnalités politiques<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Rozenn Le |nom=Saint |titre=Affaire Agnès Firmin-Le Bodo : une «loi anti-cadeaux» qui met vraiment le paquet ? |url=https://www.liberation.fr/societe/affaire-agnes-firmin-le-bodo-une-loi-anti-cadeaux-qui-met-vraiment-le-paquet-20231222_EMYAKUV7EVFLZOLLIK2D4LBY2Y/ |site=Libération |consulté le=2023-12-26}}</ref>.

=== Damien Abad ===
À la suite d'enquêtes ouvertes pour quatre accusations de [[Viol en France|viol]], le ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées [[Damien Abad]] est écarté du gouvernement le 4 juillet 2022, un mois et demi après son entrée au gouvernement<ref name=":42">{{Article|langue=fr|titre=Remaniement : Damien Abad finalement écarté du gouvernement|périodique=Le Monde.fr|date=2022-07-04|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/07/04/damien-abad-finalement-ecarte-du-gouvernement_6133240_823448.html|consulté le=2022-07-04}}</ref>.

=== Caroline Cayeux ===
La ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales [[Caroline Cayeux]] démissionne du gouvernement le 28 novembre 2022 à la suite d'une [[Enquête préliminaire (droit français)|enquête préliminaire]] pour déclaration de patrimoine incomplète ou mensongère auprès de la [[Haute Autorité pour la transparence de la vie publique|HATVP]], et pour [[Blanchiment d'argent|blanchiment]] de [[fraude fiscale]]<ref>{{Article|langue=fr|titre=Caroline Cayeux, ancienne ministre déléguée chargée des collectivités territoriales, visée par une enquête du parquet de Paris|périodique=Le Monde.fr|date=2023-03-07|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/03/07/caroline-cayeux-ancienne-ministre-deleguee-chargee-des-collectivites-territoriales-visee-par-une-enquete-du-parquet-de-paris_6164516_3224.html|consulté le=2023-03-17}}</ref>.

===Chrysoula Zacharopoulou===
En mai 2022, la secrétaire d'État à la Francophonie est visée par une enquête préliminaire pour des faits de viols et de violence psychologique commis dans le cadre de ses fonctions de gynécologue. L'enquête est classée sans suite<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Charles |nom=Delouche-Bertolasi |titre=Accusations de viols et de violences : l’enquête visant la secrétaire d’Etat Chrysoula Zacharopoulou classée sans suite |url=https://www.liberation.fr/societe/police-justice/accusations-de-viols-et-de-violences-lenquete-visant-la-secretaire-detat-chrysoula-zacharopoulou-classee-sans-suite-20230404_ZOVXGHZEWVAFHECUJHPXOQSARI/ |site=Libération |consulté le=2023-12-24}}</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Dernière version du 30 avril 2024 à 13:16

Gouvernement Élisabeth Borne

Ve République

Description de cette image, également commentée ci-après
Portrait d'Élisabeth Borne publié en 2022.
Président Emmanuel Macron
Première ministre Élisabeth Borne
Législature XVe (Cinquième République)
(ne siégeant plus) ;
XVIe (Cinquième République)
Formation
Fin
Durée 1 an, 7 mois et 24 jours
Composition initiale
Coalition Ensemble (LREM - TdP - Agir - RE - MoDem - HOR - PR - FP - LRC)
Ministres 23 (17 ministres et 6 ministres délégués)
Secrétaires d'État 4
Femmes 13
Hommes 14
Moyenne d'âge 48 ans
Représentation
Assemblée nationale
250  /  577
Drapeau de la France

Le gouvernement Élisabeth Borne est le gouvernement de la République française du au . C'est le quarante-troisième gouvernement sous la Ve République.

Dirigé par Élisabeth Borne, deuxième femme à être nommée à cette fonction après Édith Cresson en 1991, c'est le quatrième gouvernement formé sous la présidence d'Emmanuel Macron et le premier depuis sa réélection en 2022.

Après les élections législatives qui voient la coalition présidentielle perdre sa majorité absolue, Élisabeth Borne remet, selon la tradition républicaine, la démission de son gouvernement au président de la République le , qui la refuse. Fait inédit depuis le gouvernement Clemenceau II en 1919, le gouvernement Borne, formé antérieurement à des élections législatives, reste de jure en fonction à la suite de celles-ci[Note 1].

La composition du gouvernement est ensuite modifiée à plusieurs reprises, notamment à travers deux remaniements d'ampleur ayant lieu les et .

Il s'agit du quatrième gouvernement minoritaire depuis le début de la Ve République, et le deuxième en nombre de recours à l'alinéa trois de l’article 49 de la Constitution (23 utilisations au ).

Le , la Première ministre Élisabeth Borne présente sa démission au président de la République. Cette démission est officialisée par un décret du , mettant fin aux fonctions du gouvernement. Le même jour, Gabriel Attal est nommé Premier ministre.

Formation[modifier | modifier le code]

Contexte[modifier | modifier le code]

La formation du nouveau gouvernement intervient à la suite de la réélection d'Emmanuel Macron et se produit le jour de la démission du gouvernement Jean Castex le [1], son maintien à Matignon pour un second mandat n'étant pas envisagé[2].

Dans la période qui précède, les spéculations sont nombreuses sur l'identité du successeur : le bon score de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle et le report des voix de la gauche sur le candidat sortant pour faire barrage à Marine Le Pen[3] ont semble-t-il poussé l'Élysée à envisager une personnalité proche de la gauche[4], et à porter son choix sur une personnalité jouissant d'une image plus proche des thématiques sociales et écologiques[5],[6].

L'idée de nommer une femme à Matignon est par ailleurs envisagée par Emmanuel Macron dès sa campagne électorale présidentielle en 2016-2017[7]. De nombreux noms sont alors évoqués en ce sens par la presse, dont ceux de Catherine Vautrin[8] ou Christelle Morançais[9]. Valérie Rabault, présidente du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, affirme également avoir été approchée, ce qui est démenti par l'Élysée[10].

La nomination d'Élisabeth Borne, elle aussi évoquée par de nombreux cadres de LREM et proches du président après l'élection présidentielle[5], est finalement annoncée le par communiqué de presse. La passation de pouvoir avec Jean Castex a lieu le même jour[11],[12].

Terminologie[modifier | modifier le code]

Au moment de la nomination d'Édith Cresson à ce poste, le , le Journal officiel annonçait : « Mme Édith Cresson est nommée Premier ministre »[13]. C'est Édith Cresson qui souhaitait garder cette appellation car c'était, selon elle, la seule appellation qui marquait le degré d’élévation de cette charge[14].

Mais le décret paru le au Journal officiel annonce : « Mme Élisabeth Borne est nommée Première ministre »[13] ; c'est d'ailleurs le choix qu'a fait Élisabeth Borne, dans un tweet du même jour : « Merci à Emmanuel Macron de sa confiance et de l’honneur qu’il me fait en me nommant Première ministre »[15], cependant l'intitulé du même décret utilise la dénomination « Premier ministre »[16]. La forme « Première ministre » correspond aux dispositions de la circulaire du 21 novembre 2017 relative aux règles de féminisation[17].

Comparaison avec le gouvernement précédent[modifier | modifier le code]

Parmi les 28 membres du gouvernement Élisabeth Borne (en comptant la Première ministre), 15 faisaient déjà partie du gouvernement Jean Castex :

  • 2 ministres et 1 ministre délégué conservent leur poste : Gérald Darmanin (Intérieur), Éric Dupond-Moretti (Justice) et Franck Riester (Commerce extérieur et Attractivité) ;
  • 1 ministre voit ses attributions élargies : Bruno Le Maire (Économie et Finances, portefeuille élargi à la Souveraineté industrielle et numérique)[18] ;
  • 1 secrétaire d'État conserve ses attributions mais devient ministre délégué : Clément Beaune (Europe) ;
  • 4 ministres changent de poste : Élisabeth Borne (Travail, Emploi et Insertion) devient Première ministre ; Sébastien Lecornu (Outre-mer) devient ministre des Armées ; Amélie de Montchalin (Transformation et Fonction publiques) devient ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ; Olivier Véran (Solidarités et Santé) devient ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et de la Vie démocratique ;
  • 4 ministres délégués changent d'attributions et deviennent ministres : Marc Fesneau (Relations avec le Parlement et Participation citoyenne) devient ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ; Olivier Dussopt (Comptes publics) devient ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion ; Agnès Pannier-Runacher (Industrie) devient ministre de la Transition énergétique ; Brigitte Bourguignon (Autonomie) devient ministre de la Santé et de la Prévention ;
  • 2 secrétaires d'État changent de poste : Gabriel Attal (porte-parole) devient ministre délégué chargé des Comptes publics ; Olivia Grégoire (Économie sociale, solidaire et responsable) devient secrétaire d'État, porte-parole du gouvernement.

S'agissant des ministères :

  • 7 ministères sont inchangés : Europe et Affaires étrangères ; Intérieur ; Armées ; Outre-mer ; Culture ; Justice ; Transformation et Fonction publiques ;
  • le ministère de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports est scindé en deux : Éducation nationale et Jeunesse d'une part ; Sports et Jeux olympiques et paralympiques d'autre part ;
  • le ministère des Solidarités et de la Santé est scindé en deux : Santé et Prévention d'une part ; Solidarités, Autonomie et Personnes handicapées d'autre part. Le portefeuille des personnes handicapées ne dépend donc plus du Premier ministre, tandis que celui de l'Enfance en dépend désormais ;
  • le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation est renommé « ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche » ;
  • le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation est renommé « ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire » ;
  • le ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance est renommé « ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique » ;
  • le ministère du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion est renommé « ministère du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion » ;
  • le ministère de la Mer est supprimé, remplacé par un secrétariat d'État ;
  • le ministère de la Transition écologique fusionne avec le ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales pour former le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, tandis qu'un ministère de la Transition énergétique est créé. Les attributions relatives aux collectivités territoriales sont partagées entre l'Intérieur et la Transition écologique et Cohésion des territoires ;
  • 8 postes de ministres délégués et 5 postes de secrétaires d'État sont supprimés.

Élections législatives de 2022[modifier | modifier le code]

Quinze membres du gouvernement, dont Élisabeth Borne, sont candidats lors des élections législatives de 2022. L'Élysée annonce que les ministres battus dans leur circonscription devront présenter leur démission[19].

À la suite du scrutin, trois ministres sont battues dans leur circonscription respective : Amélie de Montchalin (Transition écologique et Cohésion des territoires) dans l'Essonne, Brigitte Bourguignon (Santé et Prévention) dans le Pas-de-Calais et Justine Benin (Mer) en Guadeloupe.

Le gouvernement ayant perdu la majorité absolue à l'Assemblée nationale et les discussions avec les groupes d'opposition parlementaire afin de trouver une majorité ayant échoué, Elisabeth Borne officialise le statut minoritaire de son gouvernement en refusant de se soumettre à un vote de confiance en application de l'article 49 de la Constitution[20]. En réponse à cette décision, La France insoumise dépose une motion de censure contre le gouvernement le 5 juillet 2022[21], mais celle-ci est rejetée par Les Républicains et le Rassemblement national.

Composition initiale[modifier | modifier le code]

Le [22], la composition du gouvernement (hors Première ministre) est annoncée par Alexis Kohler depuis le perron de l'Élysée[23]. Cette annonce intervient 26 jours après la réélection d'Emmanuel Macron, soit le plus long délai connu sous la Ve République[24]. Les membres du précédent gouvernement sont restés en fonction pour assurer les affaires courantes et urgentes jusqu’à la nomination du nouveau gouvernement.

Première ministre[modifier | modifier le code]

Ministres[modifier | modifier le code]

Titre Titulaire
Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique Bruno Le Maire
Ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin
Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères Catherine Colonna
Garde des Sceaux, ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti
Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Amélie de Montchalin
Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse Pap Ndiaye
Ministre des Armées Sébastien Lecornu
Ministre de la Santé et de la Prévention Brigitte Bourguignon
Ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion Olivier Dussopt
Ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées Damien Abad
Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Sylvie Retailleau
Ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Marc Fesneau
Ministre de la Transformation et de la Fonction publique Stanislas Guerini
Ministre des Outre-mer Yaël Braun-Pivet
Ministre de la Culture Rima Abdul-Malak
Ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher
Ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques Amélie Oudéa-Castéra

Ministres délégués[modifier | modifier le code]

Titre Ministre de tutelle Titulaire
Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement Première ministre Olivier Véran
Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances Isabelle Lonvis-Rome
Ministre délégué chargé des Comptes publics Ministre de l’Économie, des Finances, et de la Souveraineté industrielle et numérique Gabriel Attal
Ministre délégué chargé des Collectivités territoriales Ministre de l'Intérieur
Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
Christophe Béchu
Ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l'Attractivité Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Franck Riester
Ministre délégué chargé de l'Europe Clément Beaune

Secrétaires d'État[modifier | modifier le code]

Titre Ministre de tutelle Titulaire
Secrétaire d'État, porte-parole du gouvernement Première ministre Olivia Grégoire
Secrétaire d'État chargée de la Mer Justine Benin
Secrétaire d'État chargée de l'Enfance Charlotte Caubel
Secrétaire d'État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Chrysoula Zacharopoulou

Évolution de la composition[modifier | modifier le code]

Ajustement du 25 juin 2022[modifier | modifier le code]

Réélue députée des Yvelines lors des élections législatives du 19 juin 2022, la ministre des Outre-mer, Yaël Braun-Pivet, quitte le gouvernement le 25 juin 2022 pour se porter candidate à la présidence de l'Assemblée nationale (elle sera élue le 28 juin). Dans l'attente d'un remaniement prévu pour le début du mois du juillet, les fonctions de ministre des Outre-mer sont exercées par la Première ministre, Élisabeth Borne[25].

Remaniement du 4 juillet 2022[modifier | modifier le code]

Le 4 juillet 2022, après des élections législatives lors desquelles la coalition Ensemble n'obtient qu'une majorité relative, le gouvernement est remanié pour tirer les conséquences de ce scrutin. Les trois ministres battues lors de ces élections (Amélie de Montchalin, Brigitte Bourguignon et Justine Benin) ainsi que Damien Abad, visé par une enquête pour viol et tentative de viol, quittent le gouvernement. Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, voit son portefeuille élargi aux Outre-mer, tandis que Christophe Béchu, Olivier Véran, Olivia Grégoire, Franck Riester et Clément Beaune changent d'attributions. Dix-neuf nouveaux membres sont nommés, parmi lesquels trois anciens membres du gouvernement Jean Castex qui n'avaient pas été reconduits le 20 mai 2022 (Geneviève Darrieussecq, Marlène Schiappa et Sarah El Haïry)[26].

À l'issue de ce remaniement, le gouvernement compte 41 membres : 16 ministres, 15 ministres délégués et 10 secrétaires d'État.

Ajustement du 28 novembre 2022[modifier | modifier le code]

Après des soupçons de fraude fiscale lors de sa déclaration devant la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, Caroline Cayeux, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, présente sa démission le 27 novembre 2022, une démission officialisée par décret le lendemain. Dominique Faure, jusqu'ici secrétaire d'État chargée de la Ruralité, reprend ses attributions et devient ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité[27].

Remaniement du 20 juillet 2023[modifier | modifier le code]

Après l'adoption de la réforme des retraites au printemps 2023 et malgré plusieurs reports en raison notamment aux des émeutes consécutives à la mort de Nael Merzouk, Élisabeth Borne est confirmée à Matignon par voie de presse le 17 juillet 2023 et le gouvernement est remanié le 20 juillet 2023[28],[29]. Huit ministres quittent le gouvernement, parmi lesquels ceux issus de la société civile comme Pap Ndiaye, François Braun, Jean-Christophe Combe, Isabelle Lonvis-Rome et Jean-François Carenco, ou encore Marlène Schiappa, qui faisait l'objet de critiques pour sa gestion contestée du fonds Marianne. La plupart des ministres restent dans leurs fonctions, à l'exception de trois d'entre eux (Gabriel Attal, Bérangère Couillard et Sarah El Haïry), qui changent d'attributions, Gabriel Attal devenant alors le plus jeune ministre de l'Éducation nationale de la Cinquième République. Huit ministres entrent au gouvernement pour la première fois, parmi lesquels l'ancien directeur de cabinet de la Première ministre Aurélien Rousseau, la présidente du groupe Renaissance de l'Assemblée nationale, Aurore Bergé, et le maire divers gauche de Dunkerque, Patrice Vergriete.

Avec ce remaniement, le gouvernement compte 40 membres : 16 ministres, 15 ministres délégués et 9 secrétaires d'État.

Ajustement du 10 octobre 2023[modifier | modifier le code]

À la suite de sa défaite aux élections sénatoriales en Nouvelle-Calédonie le 24 septembre 2023, Sonia Backès, secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté, présente sa démission du gouvernement le 27 septembre 2023, au terme d'un entretien avec le président Macron[30]. Le 10 octobre 2023, la démission de Sonia Backès est officialisée par décret et Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d'État chargée de la Ville, reprend le portefeuille de la Citoyenneté[31].

Ajustement du 20 décembre 2023[modifier | modifier le code]

Le 20 décembre 2023, en désaccord avec le projet de loi relative à l'immigration votée la veille, le ministre de la Santé et de la Prévention, Aurélien Rousseau, démissionne. Il est remplacé par Agnès Firmin-Le Bodo, jusqu'ici déléguée auprès de lui et chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé[32],[Note 2].

Démission du gouvernement[modifier | modifier le code]

Le , après plusieurs jours de rumeurs sur une éventuelle démission du gouvernement, Élisabeth Borne présente sa démission au Président de la République Emmanuel Macron. Cette décision est officialisée par un décret du [33].

Galerie du gouvernement lors de sa démission[modifier | modifier le code]

Première ministre[modifier | modifier le code]

Portrait Fonction Nom Parti
Première ministre, chargée de la Planification écologique et énergétique Élisabeth Borne RE-TdP

Ministres[modifier | modifier le code]

Portrait Fonction Nom Parti ou nuance
Bruno Le Maire Ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique Bruno Le Maire RE
Gérald Darmanin Ministre de l'Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin RE
Catherine Colonna Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Catherine Colonna DVD
Éric Dupond-Moretti Garde des Sceaux, ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti SE
Sébastien Lecornu Ministre des Armées Sébastien Lecornu RE
Olivier Dussopt Ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion Olivier Dussopt RE-TdP
Gabriel Attal Ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse Gabriel Attal RE
Sylvie Retailleau Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Sylvie Retailleau SE
Marc Fesneau Ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Marc Fesneau MoDem
Christophe Béchu Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Christophe Béchu HOR
Agnès Pannier-Runacher Ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher RE-TdP
Ministre de la Culture Rima Abdul-Malak DVG[34]
Agnès Firmin-Le Bodo Ministre de la Santé et de la Prévention, ministre chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé[Note 2] Agnès Firmin-Le Bodo HOR
Aurore Bergé Ministre des Solidarités et des Familles Aurore Bergé RE
Stanislas Guerini Ministre de la Transformation et de la Fonction publique Stanislas Guerini RE
Amélie Oudéa-Castera Ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques Amélie Oudéa-Castéra RE[35]

Ministres délégués[modifier | modifier le code]

Portrait Fonction Ministre de tutelle Nom Parti
Ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement Première ministre, chargée de la Planification écologique et énergétique Olivier Véran RE-TdP
Franck Riester Ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement Franck Riester RE-Agir
Bérangère Couillard Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations Bérangère Couillard RE
Ministre délégué chargé de l'Industrie Ministre de l'Économie, des Finances, et de la Souveraineté industrielle et numérique Roland Lescure RE
Jean-Noël Barrot Ministre délégué chargé du Numérique Jean-Noël Barrot MoDem
Olivia Grégoire Ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme Olivia Grégoire RE
Thomas Cazenave Ministre délégué chargé des Comptes publics Thomas Cazenave RE
sans photo Ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité Ministre de l'Intérieur et des Outre-mer
Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
Dominique Faure PR-RE
Philippe Vigier Ministre délégué chargé des Outre-mer Ministre de l'Intérieur et des Outre-mer Philippe Vigier MoDem
Olivier Becht Ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité et des Français de l'étranger Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Olivier Becht RE-Agir
Carole Grandjean Ministre déléguée chargée de l'Enseignement et de la Formation professionnels Ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion
Ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse
Carole Grandjean RE
Clément Beaune Ministre délégué chargé des Transports Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Clément Beaune RE-TdP
Ministre délégué chargé du Logement Patrice Vergriete FP
Fadila Khattabi Ministre déléguée chargée des Personnes handicapées Ministre des Solidarités et des Familles Fadila Khattabi RE

Secrétaires d'État[modifier | modifier le code]

Portrait Fonction Ministre de tutelle Nom Parti ou nuance
Secrétaire d'État chargée de l'Enfance Première ministre, chargée de la Planification écologique et énergétique Charlotte Caubel HOR[36]
Hervé Berville Secrétaire d'État chargé de la Mer Hervé Berville RE
Sabrina Agresti-Roubache Secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté et de la Ville Ministre de l'Intérieur et des Outre-mer
Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
Sabrina Agresti-Roubache RE
Laurence Boone Secrétaire d'État chargée de l'Europe Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Laurence Boone SE
Chrysoula Zacharopoulou Secrétaire d'État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux Chrysoula Zacharopoulou RE
Secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service national universel Ministre des Armées
Ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse
Prisca Thevenot RE
Patricia Mirallès Secrétaire d'État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire Ministre des Armées Patricia Mirallès RE-TdP
Sarah El Haïry Secrétaire d'État chargée de la Biodiversité Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Sarah El Haïry MoDem

Représentativité[modifier | modifier le code]

Parité[modifier | modifier le code]

Élisabeth Borne est la deuxième femme à être nommée à la fonction de Première ministre après Édith Cresson en 1991. À sa constitution en , la parité est respectée chez les ministres de plein exercice (8 femmes et 9 hommes) et dans le gouvernement au complet[37] (14 femmes et 14 hommes, en comptant la Première ministre) mais on dénombre 5 hommes ministres délégués contre 1 femme ministre déléguée et 4 femmes secrétaires d'État. Une seule femme, la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, occupe un ministère régalien[38].

Après le remaniement du , la parité est toujours respectée mais la proportion de femmes secrétaires d'État reste plus importante que celle de femmes ministres[39]. Pour le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, cette répartition des ministères répond « à des biais de genre et à des stéréotypes de sexe ». L'instance consultative note que 4 hommes sont à la tête des 5 ministères régaliens et 7 femmes à la tête des 9 ministères sociaux (santé, culture, famille, enfance, handicap, jeunesse, etc.)[40],[41].

Répartition partisane[modifier | modifier le code]

L'équipe gouvernementale réunit des membres de cinq partis membres de la coalition parlementaire majoritaire « Ensemble » ainsi que des personnalités non affiliées. La République en marche (LREM), le parti du président de la République, récolte la moitié des postes (la Première ministre, 9 ministres, 3 ministres délégués et 2 secrétaires d'État), dont 5 avec une double affiliation LREM/TdP. Parmi les autres partis, on dénombre 1 ministre issu de Territoires de progrès (TdP) sans double affiliation, 1 ministre MoDem, 1 ministre et un ministre délégué d'Horizons et 2 ministres délégués d'Agir. Le Parti radical et la Fédération progressiste ont respectivement un secrétaire d’État et un ministre délégué. L'autre principal parti de la coalition Ensemble, à savoir En commun, n'a pas de postes. Le gouvernement comprend également 4 membres sans étiquette (3 ministre et 1 secrétaire d'État), 5 personnalités divers gauche (3 ministres, 1 ministre délégué et 1 secrétaire d'État) et 2 ministres divers droite.

Âge[modifier | modifier le code]

Dans sa composition initiale, ce gouvernement est le deuxième plus jeune de la Cinquième République, avec un âge moyen de 47,9 ans (Première ministre incluse). Seul le gouvernement Pompidou I, sous la première présidence de Charles de Gaulle, a atteint une moyenne inférieure (47,6 ans), après le remaniement du [42].

Gabriel Attal, âgé de 33 ans, reste le plus jeune membre du gouvernement, tandis que Catherine Colonna, 66 ans, est la doyenne du nouveau gouvernement, qui compte quatre trentenaires, quatorze quadragénaires, six quinquagénaires et quatre sexagénaires[42]. Depuis le 4 juillet 2022, le benjamin est Hervé Berville. En deuxième position, se trouvent Gabriel Attal et Sarah El Haïry, nés le même jour.

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Les ministres du gouvernement Élisabeth Borne détiennent un patrimoine net moyen de 1,9 million d’euros (1,5 million d’euros en retranchant les dettes), en hausse par rapport aux gouvernements précédents. Dix-neuf sont millionnaires et une grande majorité[évasif] d'entre eux figure dans les 10 % des Français les plus riches[43],[Note 3],[Note 4].

Coût et personnel[modifier | modifier le code]

Avec un montant global de 174 millions d’euros, le gouvernement d’Élisabeth Borne est le plus cher des 43 gouvernements de la Ve République, en hausse de 4,3 % par rapport au précédent, le gouvernement Castex[45]. Le gouvernement compterait 565 conseillers ministériels (soit 13,5 par ministre), contre 559 pour le gouvernement précédent. Les rémunérations moyennes du cabinet de la Première ministre seraient en baisse avec 9 979 euros bruts, contre 10 282 l'an précédent. Le personnel dit de « support », composé notamment des huissiers, secrétaires et chauffeurs a augmenté pour une charge qui, selon Le Point, « ne semble pas avoir crû ». Ils sont 2 257 contre 2 234 dans le gouvernement précédent. Au total, le gouvernement Borne comprend 2 822 personnes[45].

Le traitement d'Élisabeth Borne ainsi que les frais de représentation de Matignon s'élèvent à 2,2 millions, et ceux de ses conseillers à 9,3 millions. Le coût des ministres se monte à 10,3 millions d'euros, et celui de leurs conseillers à 50,2 millions d'euros[45].

Relations avec le Parlement[modifier | modifier le code]

Usage important de l'article 49 alinéa 3 de la Constitution[modifier | modifier le code]

En dix-huit mois à Matignon, Élisabeth Borne recourt à 23 reprises à l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour adopter les budgets de l'État. Elle dépasse le nombre de 49 alinéa 3 déclenchés par tous les Premiers ministres de la Cinquième République, à l'exception de Michel Rocard (28)[46],[47],[Note 5].

Projets de lois[modifier | modifier le code]

Motions de censure[modifier | modifier le code]

Détails des motions de censure déposées à l'encontre du gouvernement Élisabeth Borne
Date du vote Outil et contexte Groupe NI Résultat
GDR LFI ECO SOC RE DEM HOR LIOT LR RN
article 49 al. 2 22 75 23 25 0 0 0 0 0 0 1 146 Rejetée
article 49 al. 3
PLF 2023
22 75 20 31 0 0 0 1 0 89 1 239 Rejetée
0 1 0 0 0 0 0 0 0 88 1 90 Rejetée
article 49 al. 3
PLFSS 2023
22 75 22 31 0 0 0 0 0 0 0 150 Rejetée
0 0 0 0 0 0 0 0 0 89 1 90 Rejetée
16 75 19 19 0 0 0 0 0 88 1 218 Rejetée
article 49 al. 3
PLF 2023
12 71 17 0 0 0 0 0 0 87 1 188 Rejetée
13 72 3 0 0 0 0 0 0 0 0 85 Rejetée
10 72 3 0 0 0 0 0 0 0 0 85 Rejetée
12 60 6 8 0 0 0 0 0 0 1 87 Rejetée
6 70 1 0 0 0 0 0 0 0 1 78 Rejetée
13 74 14 0 0 0 0 0 0 0 1 102 Rejetée
60 10 18 0 0 0 0 0 0 1 1 101 Rejetée
article 49 al. 2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 88 1 89 Rejetée
article 49 al. 3
PLFRSS 2023
22 74 22 31 0 0 0 18 19 88 4 278 Rejetée
0 0 0 1 0 0 0 0 3 88 2 94 Rejetée
article 49 al. 2 18 75 10 31 0 0 0 2 0 88 2 239 Rejetée
article 49 al. 3
PLPFP 2023-2027
19 75 10 21 0 0 0 0 0 67 1 193 Rejetée
article 49 al. 3
PLF 2024
0 0 0 0 0 0 0 0 0 88 1 89 Rejetée
21 75 9 26 0 0 0 0 0 86 0 219 Rejetée
article 49 al. 3
PLFSS 2024
21 70 14 31 0 0 0 0 0 88 1 223 Rejetée
0 0 0 0 0 0 0 0 0 86 2 88 Rejetée
14 70 2 2 0 0 0 0 0 0 1 89 Rejetée
article 49 al. 3
PLF 2024
15 75 2 2 0 0 0 0 0 88 1 167 Rejetée
18 75 18 31 0 0 0 0 0 0 1 143 Rejetée
12 72 2 3 0 0 0 0 0 0 0 89 Rejetée
22 75 19 28 0 0 0 0 0 0 1 145 Rejetée
18 66 3 20 0 0 0 0 0 0 1 108 Rejetée
12 58 2 2 0 0 0 0 0 0 1 75 Rejetée
18 75 9 8 0 0 0 0 0 0 0 110 Rejetée
10 74 14 18 0 0 0 0 0 0 0 116 Rejetée
Majorité absolue des membres de l'Assemblée nationale requise (289 voix en faveur lorsque l'assemblée est complète).
Le ou les groupes signataires de la motion de censure sont identifiés en souligné.

Motion de censure du 6 juillet 2022[modifier | modifier le code]

Le , les groupes d’opposition de gauche à l’Assemblée nationale déposent une motion de censure du gouvernement, qui a refusé de solliciter un vote de confiance[51].Les groupes Les Républicains et Rassemblement national annoncent qu'ils ne voteront pas la motion de censure[51].

La motion de censure est rejetée le avec 146 voix pour[52].

Parmi les 31 députés du groupe socialiste, six n'ont pas voté la motion de censure : Joël Aviragnet, Bertrand Petit, Dominique Potier, Valérie Rabault, vice-présidente de l'Assemblée nationale, Hervé Saulignac, et Cécile Untermaier. Par ailleurs, Nicolas Dupont-Aignan, leader de Debout la France et non-inscrit, a voté la censure[53].

Motions de censure concernant le Projet de loi de finances pour 2023[modifier | modifier le code]

Parmi toutes les motions de censure déposées par l'intergroupe NUPES et le Rassemblement national, l'une d'entre elles a été particulièrement remarquée. En effet, le 24 octobre, Marine Le Pen, alors présidente du groupe RN, annonce que son groupe votera la motion de censure déposée par la NUPES. Ainsi, en combinant les 150 voix de la NUPES et les 89 du RN, on arrive à un total de 239 voix. Or, pour faire tomber le gouvernement, la majorité absolue de l'Assemblée nationale (soit 289 voix ou moins selon le nombre de sièges vacants) est requise. Le groupe Républicain ayant décidé de ne voter aucune des motions de censure, celle de la NUPES échoue à 50 voix près. Le rôle des Républicains en tant que groupe d'opposition est alors mis en question.

Motions de censure concernant le Projet de loi de financement rectificatif de la Sécurité sociale pour 2023[modifier | modifier le code]

Alors que la tension dans le pays est importante du fait de l'examen du projet de réforme des retraites, le Gouvernement décide de faire usage de l'article 49 alinéa 3 de la Constitution le 16 mars, dès l'ouverture de la séance. Le petit groupe centriste LIOT dépose une motion de censure « transpartisane », ayant des signataires de LIOT et des 4 groupes de la NUPES. Le groupe Rassemblement national en dépose une également.

La motion de LIOT, surveillée de près par la majorité et le gouvernement, est rejetée à 9 voix près (278 voix contre 287)[54], ce qui déclenche un large mouvement spontané partout en France[55]. Le groupe Les Républicains a joué un rôle pivot dans cette motion, et apparaît comme divisé. La motion du RN est, sans surprise, très largement rejetée (94 voix contre 471), bien que votée par 3 députés LR et un député apparenté PS.

Motion de censure du 12 juin 2023[modifier | modifier le code]

En réponse à l'usage de l'article 40 de la Constitution par la Présidente de l'Assemblée Nationale Yaël Braun-Pivet, empêchant ainsi, au nom de l'irrecevabilité financière, l'examen en séance d'un amendement réintroduisant la mesure d'âge à 62 ans pour le départ à la retraite (contre 64 ans depuis la réforme de 2023) à l'occasion de la niche parlementaire du groupe LIOT du 8 juin, l'intergroupe NUPES dépose une motion de censure contre le Gouvernement Borne le 9 juin 2023[56].

Le 12 juin 2023, seules 239 voix se portent en faveur de la motion de censure de la NUPES[57], soit 50 de moins que la majorité absolue des membres requise par la Constitution (289) : la motion est donc rejetée. Ainsi, après le rejet de celle du 12 juin, le Gouvernement d'Elisabeth Borne aura survécu, au total, à 17 motions de censure depuis le début de la législature[58].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le président Macron ayant refusé sa démission en juin 2022, c'est le gouvernement Borne, initialement formé en mai 2022, qui reste en fonction. De jure, il n'y a donc pas de gouvernement Borne II ou Borne III malgré les remaniements de juillet 2022 et 2023.
  2. a et b Lors du compte rendu du conseil des ministres du 20 décembre 2023 au cours duquel la démission d'Aurélien Rousseau est confirmée, Olivier Véran annonce qu'Agnès Firmin-Le Bodo « assurera l'intérim ». Dans le décret publié au Journal officiel le 21 décembre 2023, aucun intérim n'est évoqué : Agnès Firmin-Le Bodo est nommée ministre de la Santé et de la Prévention de plein exercice. Cependant, malgré l'utilisation de ce titre dans l'ensemble des publications officielles (décrets, arrêtés), la fonction d'Agnès Firmin-Le Bodo est indiquée ainsi sur plusieurs communications gouvernementales : ministre de la Santé et de la Prévention, ministre chargée de l'Organisation territoriales et des Professions de santé, du fait de ses fonctions passées de ministre déléguée.
  3. Données provenant des déclarations d'intérêts et de patrimoine du gouvernement publiées le 1er décembre 2022 par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
  4. Les inégalités de patrimoine en France - Le patrimoine est très inégalement réparti. Les 10 % les plus fortunés possèdent près de la moitié du patrimoine du pays. Les 10 % les moins fortunés n’ont rien. Les 10 % du bas de l’échelle disposent au mieux 3 800 euros, selon l'Insee (données 2018). En moyenne, leur patrimoine est de 1 800 euros. La moitié des ménages possèdent un patrimoine de moins de 163 000 euros. Les 10 % les plus fortunés ont 600 000 euros au minimum et 1,3 million en moyenne. Les 5 % du haut de l’échelle, au moins 880 000 euros et le 1 %, au moins 1,9 million d'euros[44].
  5. Premiers ministres, utilisation du 49.3[48].

Références[modifier | modifier le code]

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  2. « Le départ attendu de Jean Castex, premier ministre sans ego », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  3. « «Ce vote m'oblige» : après sa réélection, Emmanuel Macron veut convaincre ses opposants », sur Europe 1 (consulté le ).
  4. « Un Premier ministre venu de gauche, quels avantages pour Macron ? », sur www.20minutes.fr (consulté le ).
  5. a et b La rédaction, « Comment Emmanuel Macron planche sur le nouveau casting qui dessinera le quinquennat », sur Nice-Matin, (consulté le ).
  6. La rédaction, « Femme ou homme? Quel Premier ministre Emmanuel Macron va-t-il nommer? », sur Nice-Matin, (consulté le ).
  7. « Macron souhaite nommer une femme à Matignon », sur BFMTV (consulté le ).
  8. « Qui est Catherine Vautrin, pressentie pour devenir Première ministre ? », sur www.20minutes.fr (consulté le ).
  9. « Christelle Morançais rentre dans le cercle des « premiers ministrables » », sur Le Telegramme, (consulté le ).
  10. « Les pistes secrètes de Macron pour le futur gouvernement », sur LExpress.fr, (consulté le ).
  11. « En direct : Elisabeth Borne va être nommée première ministre par Emmanuel Macron », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  12. « Le Président de la République a nommé Mme Elisabeth BORNE, Première ministre et l’a chargée de former un Gouvernement. », sur elysee.fr, (consulté le ).
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  14. « Élisabeth Borne est-elle «première» ou «premier» ministre? », sur LEFIGARO, (consulté le ).
  15. Nicolas Laplume, « Élisabeth Borne « Première ministre » ou « Premier ministre » ? La réponse de l’Académie française », périodique,‎ (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le ).
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  19. Le Point.fr, « Législatives : les ministres battus devront démissionner », sur Le Point, (consulté le )
  20. « « Élisabeth Borne ne sollicitera pas le vote de confiance des parlementaires », annonce le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran », sur Public Sénat, (consulté le ).
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  22. Tous les gouvernements depuis 1958 - Histoire - La Ve République - Assemblée nationale
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  26. Décret du 4 juillet 2022 relatif à la composition du Gouvernement (lire en ligne)
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  29. Décret du 20 juillet 2023 relatif à la composition du Gouvernement (lire en ligne)
  30. « Après sa défaite aux sénatoriales, la secrétaire d’État Sonia Backès démissionne du gouvernement », sur LEFIGARO, (consulté le )
  31. Décret du 10 octobre 2023 relatif à la composition du Gouvernement (lire en ligne)
  32. Décret du 20 décembre 2023 relatif à la composition du Gouvernement (lire en ligne)
  33. Décret du 9 janvier 2024 relatif à la cessation des fonctions du gouvernement
  34. « Qui est Rima Abdul Malak, nouvelle ministre de la Culture ? », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  36. « Charlotte Caubel rejoint Horizons »
  37. « Nouveau gouvernement Borne : voici la liste complète des ministres », Capital, 20 mai 2022.
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  40. HCE, « Renouvellement politique : la parité réelle est loin d'être atteinte - Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes », sur www.haut-conseil-egalite.gouv.fr, (consulté le ).
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  52. Pierre Lepelletier, « La motion de censure de la gauche rejetée », BFM TV,‎ (lire en ligne)
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  56. https://lcp.fr/actualites/assemblee-la-motion-de-censure-annoncee-par-les-groupes-de-la-nupes-a-ete-deposee-195736
  57. https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/06/12/la-motion-de-censure-deposee-par-la-nupes-rejetee-par-l-assemblee-nationale_6177280_823449.html
  58. https://www.sudouest.fr/economie/reforme-des-retraites/reforme-des-retraites-une-17e-motion-de-censure-rejetee-borne-vante-le-courage-du-gouvernement-15547908.php

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]