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Biographie
Naissance	23 avril 1948 (76 ans); Verneuil-sur-Avre, France
Nationalité	française
Activité	Écrivain
Père	Jacques Quignard (d)
Membre de	Comité de lecture des éditions Gallimard (d) (1977-1994)
Genres artistiques	Conte, essai, roman, fragment, traité
Site web	pascal-quignard.fr
Distinction	Prix de la langue française (1991); Grand prix du roman de l'Académie française (2000); Prix Goncourt (2002)
	; Le Salon du Wurtemberg (1986); La Leçon de musique (1987); Tous les matins du monde (1991); La Haine de la musique (1996); Les Ombres errantes (2002);

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Pascal Quignard, né le 23 avril 1948 à Verneuil-sur-Avre (Eure), est un écrivain français. Il est lauréat du prix Goncourt 2002 pour Les Ombres errantes, publié chez Grasset.

Par ailleurs violoncelliste, il fonde le Festival d'opéra et de théâtre baroque de Versailles. L'un de ses livres les plus connus est certainement le court roman Tous les matins du monde, adapté au cinéma dès l'année de sa parution par Alain Corneau.

Biographie[modifier | modifier le code]

Petit-fils de Charles Bruneau par sa mère, fils de Jacques Quignard, enseignant de lettres et écrivain^[1], Pascal Quignard naît le 23 avril 1948 à Verneuil-sur-Avre^[2]^,^[3]. Il est l'aîné d'un frère devenu professeur de mathématiques et, comme lui, violoncelliste.

Il fait des études de philosophie à l'université de Nanterre, où il obtient une licence^{[réf. souhaitée]}.

Son premier livre est un essai, consacré à Leopold von Sacher-Masoch (L'Être du balbutiement au Mercure de France, 1969), qui lui vaut d'être remarqué par Louis-René des Forêts chez Gallimard. Ce dernier l'invite^[4] à collaborer à la revue L'Éphémère, qui rassemble notamment Yves Bonnefoy, André du Bouchet, ou encore Philippe Jaccottet.

En 1969, à la demande de Paul Celan, Quignard traduit Alexandra^[5], la dernière épopée grecque du monde antique, écrite par Lycophron. Il devient parallèlement lecteur au Mercure de France et chez Gallimard, où il entre au comité de lecture en 1976. Il publie plusieurs essais, sur Maurice Scève, Lycophron et Michel Deguy, un récit en 1976, Le Lecteur, puis un premier roman,Carus, qui reçoit le prix des Critiques en 1980.

Il publie alors, parallèlement à son œuvre chez Gallimard, divers textes pour de petits éditeurs, comme Le Collet de Buffle, Orange Export Ltd, Clivages, Éditions de l'Amitié, Claude Blaizot, Chandeigne, Patrice Trigano, puis chez des éditeurs plus importants comme Fata Morgana, P.O.L ou Flohic, par exemple.

Gallimard publie deux romans : Le Salon du Wurtemberg en 1986 et Les Escaliers de Chambord en 1989. Il devient alors secrétaire général pour le développement éditorial chez Gallimard.

La publication des huit volumes des Petits Traités aux éditions Maeght en 1990, réédités dans la collection Folio en 1991, dévoile l'étendue de ses lectures. Cette même année, il écrit le roman Tous les matins du monde, bientôt adapté au cinéma par Alain Corneau, avec pour interprètes notamment Jean-Pierre Marielle, Gérard et Guillaume Depardieu, et dont il cosigne le scénario.

L'année 1994 voit paraître Le Sexe et l'effroi. Il démissionne de ses fonctions éditoriales, puis abandonne toute carrière musicale. Il se consacre exclusivement à la littérature^[6].

À la suite d'un accident cardiaque, Quignard est hospitalisé d'urgence en 1997. Cette expérience lui inspire Vie secrète, qui mêle plusieurs genres littéraires.

Il écrit encore des romans (Terrasse à Rome, qui reçoit le Grand prix du roman de l'Académie française en 2000, Villa Amalia en 2006), et son cycle Dernier royaume. Les trois premiers volumes sont publiés en 2002, deux autres suivent en 2005. Le premier volume reçoit le prix Goncourt, associé aux deux autres ; sa récompense suscite la colère de quelques membres de l'académie^[7] et des réactions variées^[8].

En 2005-2006, les Éditions Galilée rééditent l'ensemble des textes rares ou introuvables de son œuvre, dans leur version revue, augmentée et définitive, agrémentée de quelques inédits.

Son roman Villa Amalia met en scène un personnage habité par le vœu de tout quitter, de ne plus être soi et d'aller se découvrir ailleurs. C'est aussi un retour à la musique, après La Haine de la musique. Benoît Jacquot adapte le roman au cinéma sous le même titre de Villa Amalia. Elles republient aussi un essai sur Georges de La Tour, déjà publié aux éditions Flohic en 1991.

Depuis qu'il a entrepris l'écriture du cycle nommé Dernier Royaume, Quignard oriente sa réflexion vers le passé lointain et figé (le Jadis), le passé en mouvement (le sien propre et récent), le conte et la fonction du langage.

En 2016-2018, Pascal Quignard se met^[9]^,^[10]

« à errer de théâtre en théâtre, pendant trois ans, pour la tournée de "La Rive dans le noir", [...] intrigue, sur l'espace d'une heure, à laquelle participaient une jeune femme très belle, une corneille âgée et une chouette effraie qui sortait de son œuf. (p. 151, La vie n'est pas une biographie, 2019) »

Aperçu de son œuvre[modifier | modifier le code]

Son œuvre fait l'objet de plusieurs études. Le travail de Quignard a été l'objet d'un colloque en 2004 à Cerisy-la-Salle (publié par Galilée en 2005), dirigé par Philippe Bonnefis et par Dolorès Lyotard. Il rassemble des contributions de Philippe Forest, ou de Pierre Lepape. L'œuvre de Pascal Quignard est complexe^[11]^,^[12].

La permanence des thèmes, leur éventuel ressassement, rend difficile le découpage de frontières entre genres chez Quignard. Parmi ces thèmes figurent le silence, la lecture, la mort, ou encore la figure du jadis^[13].

Daniel S. Larangé attire l'attention sur la dimension mystique de cette œuvre en fragmentation, déterminant alors les liens qui la relient à la mystique rhénane revue au prisme de la philosophie de l'altérité. En effet, le style de l'écrivain se démarque par toute une réflexion sur le morcellement et l'atomisation des êtres et de la langue, aboutissant ainsi à une « théosigie », au silence de Dieu^[14].

Les spécialistes de l’œuvre de Pascal Quignard dont Chantal Lapeyre-Desmaison et Agnès Cousin de Ravel, ainsi que le Groupe de Recherche Identités et Cultures (GRIC) ont organisé du 29 au 30 avril 2013 un colloque international intitulé « Les lieux de Pascal Quignard » à l'Université du Havre. Le colloque a travaillé sur l’importance des lieux physiques et mentaux chez l’écrivain. En juillet 2014, le colloque de Cerisy (sous la direction de Mireille Calle-Gruber, Irène Fenoglio et Jonathan Degenève) lui a été consacré.

Son style et ses thèmes sont si particuliers qu'ils en deviennent imitables. Laurent Nunez, dans son roman Les Récidivistes (Payot, 2014), a ainsi composé une centaine de pages « quignardiennes » sur le mythe de Kronos.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Dernier Royaume[modifier | modifier le code]

Cette œuvre, toujours en cours, développe les réflexions de l’auteur sur ses thèmes privilégiés. Tous les genres se succèdent dans les très nombreux chapitres, contes, notes, listes, essais, fragments de romans, journal, etc.

Les Ombres errantes (Dernier Royaume, tome I), éditions Grasset, 2002 (Prix Goncourt 2002)
Sur le jadis (Dernier Royaume, tome II), Grasset, 2002
Abîmes (Dernier Royaume, tome III), Grasset, 2002
Les Paradisiaques (Dernier Royaume, tome IV), Grasset, 2005
Sordidissimes (Dernier Royaume, tome V), Grasset, 2005
La Barque silencieuse (Dernier Royaume, tome VI), Le Seuil, 2009
Les Désarçonnés (Dernier Royaume, tome VII), Grasset, 2012
Vie secrète (Dernier Royaume, tome VIII), Gallimard, 1997, repris en poche chez Folio-Gallimard, 1999
Mourir de penser (Dernier Royaume, tome IX), Grasset, 2014
L'Enfant d'Ingolstadt (Dernier Royaume, tome X), Grasset, 2018, 272 pages (ISBN 978-2-246-817-932)
L'Homme aux trois lettres, (Dernier Royaume, tome XI), Grasset, 2020
Les Heures heureuses (Dernier Royaume, tome XII), Albin Michel, 2023

Traités[modifier | modifier le code]

Petits traités, Tome I, avec un traité de gravure de Louis Cordesse, Clivages, 1981
Petits traités, Tome II, Clivages, 1983
Petits traités, Tome III, Clivages, 1984
Petits traités, Tome I à VIII, avec des dessins d’Aki Kuroda, Maeght, 1990

Récit[modifier | modifier le code]

Le Lecteur, éditions Gallimard, 1976 ; Gallimard folio, 2014
La Raison, le Promeneur, 1990
Tous les matins du monde, Gallimard, 1991

Romans[modifier | modifier le code]

Carus, Gallimard, 1979
Les Tablettes de buis d’Apronenia Avitia, Gallimard, 1984
Le Salon du Wurtemberg, Gallimard, 1986
Les Escaliers de Chambord, Gallimard, 1989
L'Amour conjugal, avec des gravures de Pierre Skira, Patrice Trigano, 1994
L'Occupation américaine, Éditions du Seuil, 1994
Terrasse à Rome, Gallimard, 2000, (Grand Prix du roman de l'Académie française 2000)
Requiem, Galilée, 2006
Villa Amalia (en), Gallimard, 2006
Les Solidarités mystérieuses, Gallimard, 2011 (ISBN 9782070784790)
Les Larmes, Grasset, 2016 (ISBN 978-2-246-86179-9), (Prix de littérature André-Gide 2017)
Dans ce jardin qu'on aimait, Grasset, 2017
L'Amour, la Mer, Gallimard, 2022, 388 p. (ISBN 978-2-07-280538-7)

Nouvelles[modifier | modifier le code]

Le Petit Cupidon, Galilée, 2006

Contes[modifier | modifier le code]

Éthelrude et Wolframm, Galilée, 2006
Le Secret du domaine, illustrations de Jean Garonnaire, Éditions de l’Amitié, 1980 : repris chez Galilée en 2006 sous le titre L'enfant au visage couleur de la mort
L'Enfant au visage couleur de la mort, Galilée, 2006
Triomphe du temps, Galilée, 2006
Princesse Vieille Reine, Galilée, 2015
Le Chant du marais, Chandeigne, 2016.

Essais sur la littérature[modifier | modifier le code]

L'Être du balbutiement, Mercure de France, 1969 (Essai sur Sacher Masoch) 2nde édition 2013 avec une Postface
La Parole de la Délie : essai sur Maurice Scève, Mercure de France, 1974
Michel Deguy, Seghers, 1975
Le Vœu de silence: essai sur Louis-René des Forêts, éditions Fata Morgana, 1985, repris aux Éditions Galilée, 2005
La Réponse à Lord Chandos, 2020, Éditions Galilée, 88 p. (ISBN 978-2-7186-0995-9)^[15]^,^[16] : Lettre de Lord Chandos à Francis Bacon (de) (1902)

Art[modifier | modifier le code]

Cécile Reims grave Hans Bellmer, éditions du Cercle d'art, 2006
Une vie de peintre, Marie Morel avec Marie Morel, éditions Galerie B.Pont-Aven et Les amis de Marie Morel, 2014
Babahoum de Mogador, avec Emilie Champenois, éditions Lelivredart, 2014

Autres[modifier | modifier le code]

Alexandra de Lycophron, Mercure de France, 1971 ; repris en Poésie/Gallimard, 2010 (avec postface inédite et accompagné de Zétès)^[17]^,^[18].
Écho, suivi de Épistolè Alexandroy, Le Collet de Buffle, 1975 : repris dans Écrits de l'éphémère, éditions Galilée, 2005
Sang, Orange Export Ltd, 1976 : repris dans Écrits de l'éphémère, Galilée, 2005
Hiems, Orange Export Ltd, 1977 : repris dans Écrits de l'éphémère, Galilée, 2005
Sarx (avec des gravures de Gérard Titus-Carmel), Maeght, 1977 : repris dans Écrits de l'éphémère, Galilée, 2005
Les Mots de la terre, de la peur et du sol, avec des gravures de Louis Cordesse, Clivages, 1978 : repris dans Écrits de l'éphémère, Galilée, 2005
Inter aerias fagos, Orange Export Ltd, 1979 : repris chez Galilée, 2005
Sur le défaut de terre, avec des gravures de Louis Cordesse, Clivages, 1979 : repris dans Écrits de l'éphémère, Galilée, 2005
Longin, in Nouvelle Revue de psychanalyse, n° 32, 1985, (ISBN 2-07-070520-X)
Une gêne technique à l'égard des fragments, Fata Morgana, 1986 : repris chez Galilée, 2005
La Leçon de musique, Hachette, 1987
Albucius, POL, 1990 (ISBN 2-86744-190-0)
Georges de La Tour, Flohic, 1991, repris chez Galilée, 2005
La Frontière, livre album, Chandeigne, 1992, repris en poche chez Folio-Gallimard, 1994
Le Nom sur le bout de la langue, P.O.L, 1993
Le Sexe et l'Effroi, Gallimard, 1994
Les Septante, avec des peintures de Pierre Skira, Patrice Trigano, 1994
Rhétorique spéculative, Calmann-Lévy, 1995
La Haine de la musique, Calmann-Lévy, 1996 ; repris en Folio en 1997
Tondo, avec des pastels de Pierre Skira, Flammarion, 2002
Écrits de l'éphémère, Galilée, 2005
Pour trouver les Enfers, Galilée, 2005
Quartier de la Transportation (avec Jean-Paul Marcheschi), éditions du Rouergue, 2006
La Nuit sexuelle, Flammarion, 2007
Boutès, Galilée, 2008
Lycophron et Zétès, Poésie/Gallimard, 2010 : réédition (avec postface inédite) de la traduction de l'Alexandra de Lycophron, suivie de Zétès
Medea, Éditions Ritournelles, 2011 (ISBN 9782953552010)
Sur le désir de se jeter à l'eau, avec Irène Fenoglio, Presses Sorbonne Nouvelle, 2011, (états de Boutès)
L'Origine de la danse, Galilée, 2013
Leçons de Solfège et de piano, Arléa, 2013
La Suite des chats et des ânes, P.S.N., 2013
Sur l’image qui manque à nos jours, Arlea, 2014
Sur l'idée d'une communauté de solitaires, Arlea, 2015
Critique du jugement, Galilée, mars 2015
Vita e morte di Nitardo, Analogon, janvier 2016. L'édition italienne est la première édition de ce texte.
Performances de ténèbres, Galilée, 2017
Une journée de bonheur, Arléa, 2017
Angoisse et beauté, Éditions du Seuil, 2018 (ISBN 978-2021404210)

La vie n'est pas une biographie^[19], Galilée, 2019, 192 pages (ISBN 978-2-718-609-80-5)
Compléments à la théorie sexuelle et sur l'amour, Seuil, 2024, 360 pages (ISBN 978-2-02-15-4949-2)

Édition[modifier | modifier le code]

Maurice Scève, Œuvres complètes, texte établi et annoté par Pascal Quignard, Mercure de France, 1974

Articles et entretiens[modifier | modifier le code]

Pascal Quignard le solitaire, entretiens avec Chantal Lapeyre Desmaison, Flohic, 2001
« Sur la curiosité téméraire des lecteurs de romans » : écrit de Pascal Quignard in Chantal Lapeyre-Desmaison (sous la dir.), Lecteurs de fictions, Champs du Signe, Éditions universitaires du Sud, 2010.

Représentations[modifier | modifier le code]

Quignard intervient dans quelques lectures-spectacles (« récit-récital »), aujourd'hui encore (avec la pianiste Aline Piboule, le claveciniste Pierre Gallon...)^[20]^,^[21].

Pour Marie Vialle, il compose, pour la scène :

Le Nom sur le bout de la langue (créé en 2005 à Paris), sonate de trois contes,
Triomphe du temps (créé en 2006 à Lyon), sonate de quatre contes,
Princesse Vieille Reine (2015, créé en 2015 à Paris), sonate de cinq contes^[22]^,^[23]^,^[24].

De 2009 à 2013, en duo avec Carlotta Ikeda, il réalise et donne un spectacle de théâtre buto, Medea.

Bien avant la mort de sa partenaire (septembre 2014), et la fin de la troupe (avec Laurent Rieuf, Alain Mahe et Éric Blosse), Quignard, bouleversé par un spectacle de Luc Petton, passe à une autre étape « pour un immédiat retour au dernier Grotowski » (1933-1999), organise de rares performances de ténèbres, avec différents autres co-intervenants, dont Marie Vialle.

Parmi les travaux de scène personnels :

Mourir de penser^[25] (à Saint-Denis),
Vie et mort de Nidhard^[26]^,^[27] (à Saint-Riquier),
Ballet sur l'origine de langue et de la littérature françaises^[28]^,^[29] (à Vérone),
L'Oreille qui tombe^[30], œuvre sonore et évolutive sous l'action de l'eau et du temps, réunissant performances et sculpture en collaboration avec la plasticienne Frédérique Nalbandian (première représentation à La-Valette du Var en 2016, Musée Jean Cocteau 2017),
Performance sur la mort et les morts de novembre (à Paris, Beaubourg),
La Rive dans le noir avec la collaboration de Dalila Khatir (à Châteauroux, Paris et divers lieux)^[31]^,^[32]^,^[33]...

Il rend compte de cette expérience et de sa conception de tous les théâtres dans Performances de ténèbres (2017), à travers cette forme originaire : « c'est la laisse de mer que la marée dénude comme la nuit, chaque jour, au bout du sentier de la plage, entre l'océan et la crique de sable toujours tiède à l'ombre des ombelles et de la criste-marine » (p.207).

Distinctions[modifier | modifier le code]

1991 : Prix de la langue française
1998 : Grand prix de littérature de la SGDL (Société des Gens de Lettres), pour Vie secrète, Grand prix du roman de la Ville de Paris
2000 : Grand prix du roman de l'Académie française, pour Terrasse à Rome (Gallimard), Prix de la Fondation Prince Pierre de Monaco
2002 : Prix Goncourt, pour Les Ombres errantes (Grasset)
2006 : Grand Prix Jean Giono, pour Villa Amalia (Gallimard)
2023 : Prix Formentor pour l'ensemble de son œuvre

Décorations[modifier | modifier le code]

Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (2016)^[34].
Officier de la Légion d'honneur (chevalier, 1995 ; officier 2012^[35]).

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/ancenis-44150/sur-les-traces-de-pascal-et-jacques-quignard-3000961.
↑ http://www.reseau-canope.fr/presence-litterature/fileadmin/fichiers/Quignard/Biographie.pdf
↑ (en) « Pascal-quignard.fr », sur pascal-quignard.fr (consulté le 13 avril 2023).
↑ « Écrits de l’éphémère », sur www.editions-galilee.fr (consulté le 24 janvier 2021)
↑ Pascal Quignard, Performances de ténèbres, Galilée, 2017, p. 83
↑ « Editions P.O.L - Les auteurs - Pascal Quignard », sur www.pol-editeur.com (consulté le 31 mai 2021)
↑ « Le 14 octobre 2002 », sur remue.net (consulté le 13 avril 2023).
↑ « Le 14 octobre 2002 », sur remue.net (consulté le 13 avril 2023).
↑ « La rive dans le noir », sur equinoxe-lagrandescene.com via Wikiwix (consulté le 10 octobre 2023).
↑ « La Rive dans le noir - Pascal Quignard, - mise en scène Pascal Quignard,, Marie Vialle, », sur Contemporain.net, theatre-contemporain.net (consulté le 25 juillet 2020).
↑ https://www.cairn.info/revue-litterature-2009-3-page-68.htm
↑ Viart, Dominique, « Les « fictions critiques » de Pascal Quignard – Études françaises », Études françaises, vol. 40, n^o 2,‎ 2004, p. 25–37 (ISSN 1492-1405, DOI https://doi.org/10.7202/008807ar, lire en ligne, consulté le 25 juillet 2020).
↑ Simon Saint-Onge, « Le temps contemporain ou le Jadis chez Pascal Quignard », Études françaises, vol. 44, n^o 3,‎ 2008, p. 159-172 (lire en ligne)
↑ Daniel S. Larangé, Les Silences de Dieu : sur les voies perdues de la nostalgie, L'Esprit Créateur vol. 52 Nr1, Spring 2012, pp. 120-132.
↑ « Précipité de temps circulaire – à propos de La Réponse à Lord Chandos de Pascal Quignard », sur AOC media - Analyse Opinion Critique, 2 mars 2020 (consulté le 25 juillet 2020).
↑ Camille Laurens, « « La Réponse à Lord Chandos », de Pascal Quignard : le feuilleton littéraire de Camille Laurens », Le Monde,‎ 5 mars 2020 (lire en ligne).
↑ Monique Petillon, « Le mystère Lycophron », sur Lemonde.fr, 14 mai 2010 (consulté le 25 juillet 2020).
↑ « Lycophron et Zétès, de Pascal Quignard (par Marie Séjourné) », sur Poezibao (consulté le 25 juillet 2020).
↑ Patrick Kéchichian, « Pascal Quignard ou la biographie « pulvérisée » », La Croix,‎ 4 juillet 2019 (lire en ligne).
↑ « Fauré ou le dernier amour | Philharmonie de Paris », sur philharmoniedeparis.fr, 27 janvier 2024 (consulté le 5 février 2024)
↑ « tous les crépuscules du monde | théâtre de caen », sur theatre.caen.fr, 18 janvier 2024 (consulté le 5 février 2024)
↑ « Princesse Vieille Reine - Théâtre du Rond-Point Paris », sur Théâtre du Rond-Point Paris (consulté le 25 juillet 2020).
↑ « Princesse vieille reine », sur Franceculture.fr, 6 septembre 2016 (consulté le 25 juillet 2020).
↑ « Princesse vieille reine », sur equinoxe-lagrandescene.com via Wikiwix (consulté le 10 octobre 2023).
↑ « Mourir de penser, Pascal Quignard », sur lacauselitteraire.fr (consulté le 13 avril 2023).
↑ (en) « Meilleur Casino en ligne français : Comparatif des meilleurs bonus ! », sur Casino en ligne (consulté le 13 avril 2023).
↑ « Luc Petton chorégraphe de Vie et Mort de Nithard, une performance de ténèbres », sur go1.cc via Wikiwix (consulté le 1^er avril 2024).
↑ « Ballet de l'origine de la langue française », sur Compagnie Le Guetteur - Luc Petton (consulté le 25 juillet 2020).
↑ « Pascal Quignard », sur Entre Les Lignes, 7 mars 2016 (consulté le 25 juillet 2020).
↑ Eléonore Sulser, « Pascal Quignard nous apprend à écouter un jardin », Le Temps,‎ 23 juin 2017 (lire en ligne, consulté le 25 juillet 2020).
↑ http://culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit/avignon/mot-a-mot-la-rive-dans-le-noir-marie-vialle-fait-comme-l-oiseau-a-avignon-243097
↑ « Carnets du festival (1/3) : Quignard ou la mort à tire-d’aile », sur Club de Mediapart, 17 juillet 2016 (consulté le 25 juillet 2020).
↑ Emmanuelle Bouchez, « “La Rive dans le noir”, des corps, des voix pour éclairer la scène », Télérama,‎ 13 juillet 2016 (lire en ligne, consulté le 25 juillet 2020).
↑ Arrêté du 13 septembre 2016 portant nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres.
↑ Décret du 31 décembre 2012 portant promotion et nomination

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Pascal Quignard, sur Wikimedia Commons
Pascal Quignard, sur Wikiquote

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Philippe Bonnefis et Dolorès Lyotard (dir.), Pascal Quignard, figures d'un lettré, Paris, Galilée, 2005.
Philippe Bonnefis, Son nom seul, Paris, Galilée, 2001.
Mireille Calle-Gruber, Gilles Declercq, Stella Spriet (éds)., Pascal Quignard ou la littérature démembrée par les muses, PSN, 2011.
Mireille Calle-Gruber, Jonathan Degenève et Irène Fenoglio, (dir.) Pascal Quignard, Translations et métamorphoses, Paris, Hermann, 2015.
Mireille Calle-Gruber, Anaïs Frantz et alii, Dictionnaire sauvage de Pascal Quignard, Hermann, 2016. Avec des entretiens avec Pascal Quignard.
Mireille Calle-Gruber (dir.), Cahier de L'Herne Pascal Quignard, L'Herne, 2021.
Carnets de Chaminadour, n° 6. actes des Rencontres de Chaminadour 2010, publication de l’ALMJAC, Guéret-Creuse.
Collectif, « Pascal Quignard, ou le noyau incommunicable », Études françaises, numéro préparé par Jean-Louis Pautrot et Christian Allègre, vol. 40, n° 2, 2004, 130 p. (http://revue-etudesfrancaises.umontreal.ca/volume-40-numero-2/).
Agnès Cousin de Ravel, Quignard, maître de lecture. Lire, vivre, écrire, collection « Fictions pensantes », Paris, Hermann, 2012.
Agnès Cousin de Ravel, Chantal Lapeyre Desmaison, Dominique Rabaté, (dir.) Les Lieux de Pascal Quignard, in Les Cahiers de la NRF, Paris, Gallimard, 2014.
Critique (revue générale des publications françaises et étrangères), « Pascal Quignard », n° 721-722, juin-juillet 2007. Dirigé par Fabienne Durand-Bogaert et Yves Hersant.
Europe (revue littéraire mensuelle), « Pascal Quignard » n° 976-977, août-septembre 2010. Dirigé par Alexandre Gefen et Dominique Rabaté. Avec une lettre de Pascal Quignard à Dominique Rabaté et les contributions d'Alexandre Gefen, Pascal Quignard, Claude Pierre Perez, Claude Coste, Jawad Tlemsani-Cantin, Timothée Picard, Bruno Blanckeman, Marie Gil, Laurent Demanze, Mathilde Levesque, Karine Abiven, Bernard Vouilloux, Dominique Viart, Benoît Jacquot, Dominique Rabaté.
Gilles Gontier, Sur le poème jamais écrit En lisant Pascal Quignard, L'Harmattan, 2018.
Camilo Bogoya Gonzalez, Pascal Quignard : musique et poétique de la défaillance, sous la direction de Marc Dambre et de Philippe Daros, 2011.
Inter, éditions Argol, 2011. L'ouvrage contient une lettre de Pascal Quignard à Bénédicte Gorrillot, un texte de Bénédicte Gorrillot,Didascalies, Inter aerias fagos, le seul poème en latin écrit par Pascal Quignard et sa traduction par Pierre Alferi, Eric Clemens, Michel Deguy, Bénédicte Gorrillot, Emmanuel Hocquard, Christian Prigent, Jude Stéfan.
Chantal Lapeyre-Desmaison, Mémoires de l'origine, Paris, Galilée, 2006.
Chantal Lapeyre-Desmaison, Pascal Quignard. La Voix de la danse, Presses du Septentrion, 2013.
Chantal Lapeyre-Desmaison, « Inventions du lecteur, dans Dernier Royaume de Pascal Quignard », in Cahiers du Cerrac, n°3, "Le Lecteur, enjeu de la fiction", juin 2006, voir https://www.fabula.org/actualites/le-lecteur-enjeu-de-la-fiction_14663.php
Adriano Marchetti, La Mise au silence, Seyssel, Champ Vallon, 2000.
Mathieu Messager, Barthes/Quignard. L'idée de littérature au tournant du XXI^e siècle, PUR, coll. "Interférences", 2021.
Catel Muller, Quatuor (2008), dont un court roman graphique d'après Le Nom sur le bout de la langue (1993).
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Jean-Louis Pautrot, Pascal Quignard ou le fonds du monde, Rodopi, Amsterdam, New York, 2007.
Jean-Louis Pautrot, (sous la dir.), Pascal Quignard, Revue L'Esprit créateur, n°52, 2012, The Johns Hopkins University Press, John D. Erikson, Maria et Daniel Brewer editors. Numéro consacré à l'œuvre de Pascal Quignard, avec les contributions de J-L. Pautrot, C. Claude, B. Gorrillot, C. Alvares, A. Cousin de Ravel, B. Thibault, G. Turin, J. Acquisto, John T. Hamilton, C. Lapeyre Desmaison, D. S. Larangé.
Jean-Louis Pautrot, Pascal Quignard, Gallimard, Grasset, Institut français, 2013.
Dominique Rabaté, Pascal Quignard. Étude de l’œuvre, Paris, Bordas, 2008.
Christine Rodriguez et Sylvie Vignes (dir.), Pascal Quignard et l'amour, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 2013.
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Benoît Vincent, Le Revenant. Pascal Quignard (La Littérature inquiète, 2), Publie.net, Saint-Cyr-sur-Loire, 2009.
Bernard Vouilloux, La Nuit et le Silence des images. Penser l'image avec Pascal Quignard, Paris, Éditions Hermann, 2010. Sur la place de l'image (de rêve, d'art) dans l’œuvre de l'écrivain.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Site officiel

[1] ttps://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/ancenis-44150/sur-les-traces-de-pascal-et-jacques-quignard-3000961.

[2] ttp://www.reseau-canope.fr/presence-litterature/fileadmin/fichiers/Quignard/Biographie.pdf

[3] (en) « Pascal-quignard.fr », sur pascal-quignard.fr (consulté le 13 avril 2023).

[4] « Écrits de l’éphémère », sur www.editions-galilee.fr (consulté le 24 janvier 2021)

[5] Pascal Quignard, Performances de ténèbres, Galilée, 2017, p. 83

[6] « Editions P.O.L - Les auteurs - Pascal Quignard », sur www.pol-editeur.com (consulté le 31 mai 2021)

[7] « Le 14 octobre 2002 », sur remue.net (consulté le 13 avril 2023).

[8] « Le 14 octobre 2002 », sur remue.net (consulté le 13 avril 2023).

[9] « La rive dans le noir », sur equinoxe-lagrandescene.com via Wikiwix (consulté le 10 octobre 2023).

[10] « La Rive dans le noir - Pascal Quignard, - mise en scène Pascal Quignard,, Marie Vialle, », sur Contemporain.net, theatre-contemporain.net (consulté le 25 juillet 2020).

[11] ttps://www.cairn.info/revue-litterature-2009-3-page-68.htm

[12] Viart, Dominique, « Les « fictions critiques » de Pascal Quignard – Études françaises », Études françaises, vol. 40, n^o 2,‎ 2004, p. 25–37 (ISSN 1492-1405, DOI https://doi.org/10.7202/008807ar, lire en ligne, consulté le 25 juillet 2020).

[13] Simon Saint-Onge, « Le temps contemporain ou le Jadis chez Pascal Quignard », Études françaises, vol. 44, n^o 3,‎ 2008, p. 159-172 (lire en ligne)

[14] Daniel S. Larangé, Les Silences de Dieu : sur les voies perdues de la nostalgie, L'Esprit Créateur vol. 52 Nr1, Spring 2012, pp. 120-132.

[15] « Précipité de temps circulaire – à propos de La Réponse à Lord Chandos de Pascal Quignard », sur AOC media - Analyse Opinion Critique, 2 mars 2020 (consulté le 25 juillet 2020).

[16] Camille Laurens, « « La Réponse à Lord Chandos », de Pascal Quignard : le feuilleton littéraire de Camille Laurens », Le Monde,‎ 5 mars 2020 (lire en ligne).

[17] Monique Petillon, « Le mystère Lycophron », sur Lemonde.fr, 14 mai 2010 (consulté le 25 juillet 2020).

[18] « Lycophron et Zétès, de Pascal Quignard (par Marie Séjourné) », sur Poezibao (consulté le 25 juillet 2020).

[19] Patrick Kéchichian, « Pascal Quignard ou la biographie « pulvérisée » », La Croix,‎ 4 juillet 2019 (lire en ligne).

[20] « Fauré ou le dernier amour | Philharmonie de Paris », sur philharmoniedeparis.fr, 27 janvier 2024 (consulté le 5 février 2024)

[21] « tous les crépuscules du monde | théâtre de caen », sur theatre.caen.fr, 18 janvier 2024 (consulté le 5 février 2024)

[22] « Princesse Vieille Reine - Théâtre du Rond-Point Paris », sur Théâtre du Rond-Point Paris (consulté le 25 juillet 2020).

[23] « Princesse vieille reine », sur Franceculture.fr, 6 septembre 2016 (consulté le 25 juillet 2020).

[24] « Princesse vieille reine », sur equinoxe-lagrandescene.com via Wikiwix (consulté le 10 octobre 2023).

[25] « Mourir de penser, Pascal Quignard », sur lacauselitteraire.fr (consulté le 13 avril 2023).

[26] (en) « Meilleur Casino en ligne français : Comparatif des meilleurs bonus ! », sur Casino en ligne (consulté le 13 avril 2023).

[27] « Luc Petton chorégraphe de Vie et Mort de Nithard, une performance de ténèbres », sur go1.cc via Wikiwix (consulté le 1^er avril 2024).

[28] « Ballet de l'origine de la langue française », sur Compagnie Le Guetteur - Luc Petton (consulté le 25 juillet 2020).

[29] « Pascal Quignard », sur Entre Les Lignes, 7 mars 2016 (consulté le 25 juillet 2020).

[30] Eléonore Sulser, « Pascal Quignard nous apprend à écouter un jardin », Le Temps,‎ 23 juin 2017 (lire en ligne, consulté le 25 juillet 2020).

[31] ttp://culturebox.francetvinfo.fr/des-mots-de-minuit/avignon/mot-a-mot-la-rive-dans-le-noir-marie-vialle-fait-comme-l-oiseau-a-avignon-243097

[32] « Carnets du festival (1/3) : Quignard ou la mort à tire-d’aile », sur Club de Mediapart, 17 juillet 2016 (consulté le 25 juillet 2020).

[33] Emmanuelle Bouchez, « “La Rive dans le noir”, des corps, des voix pour éclairer la scène », Télérama,‎ 13 juillet 2016 (lire en ligne, consulté le 25 juillet 2020).

[34] Arrêté du 13 septembre 2016 portant nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres.

[35] Décret du 31 décembre 2012 portant promotion et nomination

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  | lieu de naissance = [[Verneuil-sur-Avre]], [[France]]
  | distinctions       = [[Prix de la langue française]] (1991)<br />[[Grand prix du roman de l'Académie française]] (2000)<br />[[Prix Goncourt]] (2002)
- | œuvres principales = * ''Petits Traités'' (1981-1990)
+ | œuvres principales = *
-* ''Les Tablettes de buis d’Apronenia Avitia'' (1984)
 * ''Le Salon du Wurtemberg'' (1986)
 * ''[[La Leçon de musique (essai)|La Leçon de musique]]'' (1987)
-* ''Les Escaliers de Chambord'' (1989)
 * ''[[Tous les matins du monde]]'' (1991)
-* ''Le Sexe et l'Effroi'' (1994)
 * ''[[La Haine de la musique]]'' (1996)
-* ''[[Vie secrète]]'' (1998)
-* ''[[Terrasse à Rome]]'' (2000)
 * ''[[Les Ombres errantes]]'' (2002)
-* ''Villa Amalia'' (2006)
 }}
-'''Pascal Quignard''', né le {{date de naissance|23|avril|1948|en littérature}} à [[Verneuil-sur-Avre]], est un écrivain [[France|français]]. Il a été lauréat du [[prix Goncourt]] [[2002 en littérature|2002]] pour ''[[Les Ombres errantes]]'', publié chez [[Éditions Grasset|Grasset]].
+'''Pascal Quignard''', né le {{date de naissance|23|avril|1948|en littérature}} à [[Verneuil-sur-Avre]] ([[Eure (département)|Eure]]), est un écrivain [[France|français]]. Il est lauréat du [[prix Goncourt]] [[2002 en littérature|2002]] pour ''[[Les Ombres errantes]]'', publié chez [[Éditions Grasset|Grasset]].
-Par ailleurs [[Violoncelle|violoncelliste]], il a fondé le Festival d'opéra et de théâtre baroque de [[Versailles]]. L'un de ses livres les plus connus est certainement le court roman ''[[Tous les matins du monde]]'', [[Tous les matins du monde (film)|adapté au cinéma]] dès l'année de sa parution par [[Alain Corneau]].
+Par ailleurs [[Violoncelle|violoncelliste]], il fonde le Festival d'opéra et de théâtre baroque de [[Versailles]]. L'un de ses livres les plus connus est certainement le court roman ''[[Tous les matins du monde]]'', [[Tous les matins du monde (film)|adapté au cinéma]] dès l'année de sa parution par [[Alain Corneau]].
 == Biographie ==
-Petit-fils de [[Charles Bruneau]] par sa mère, fils de Jacques Quignard, enseignant de lettres et écrivain<ref>https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/ancenis-44150/sur-les-traces-de-pascal-et-jacques-quignard-3000961.</ref>, Pascal Quignard naît le {{date-|23 avril 1948}} à Verneuil-sur-Avre<ref>http://www.reseau-canope.fr/presence-litterature/fileadmin/fichiers/Quignard/Biographie.pdf</ref>{{,}}<ref>http://pascal-quignard.fr/biographie/</ref>. Il est l'aîné d'un frère devenu professeur de mathématiques et, comme lui, violoncelliste.
+Petit-fils de [[Charles Bruneau]] par sa mère, fils de Jacques Quignard, enseignant de lettres et écrivain<ref>https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/ancenis-44150/sur-les-traces-de-pascal-et-jacques-quignard-3000961.</ref>, Pascal Quignard naît le {{date-|23 avril 1948}} à Verneuil-sur-Avre<ref>http://www.reseau-canope.fr/presence-litterature/fileadmin/fichiers/Quignard/Biographie.pdf</ref>{{,}}<ref>{{lien web |langue=en |titre=Pascal-quignard.fr |url=http://pascal-quignard.fr/biographie/ |site=pascal-quignard.fr |consulté le=13-04-2023}}.</ref>. Il est l'aîné d'un frère devenu professeur de mathématiques et, comme lui, violoncelliste.
 Il fait des études de [[philosophie]] à l'[[université de Nanterre]], où il obtient une licence{{refsou}}.
-Son premier livre est un essai, consacré à [[Leopold von Sacher-Masoch]] (''L'Être du balbutiement'' au ''[[Mercure de France]]'', 1969), qui lui vaut d'être remarqué par [[Louis-René des Forêts]] chez Gallimard. Ce dernier l'invite<ref>{{Lien web |titre=Écrits de l’éphémère |url=http://www.editions-galilee.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=3215 |site=www.editions-galilee.fr |consulté le=2021-01-24}}</ref> à collaborer à la revue ''[[L'Éphémère]]'', qui rassemble notamment [[Yves Bonnefoy]], [[André du Bouchet]], ou encore [[Philippe Jaccottet]], [[Michel Leiris]]<nowiki>. </nowiki>
+Son premier livre est un essai, consacré à [[Leopold von Sacher-Masoch]] (''L'Être du balbutiement'' au ''[[Mercure de France]]'', 1969), qui lui vaut d'être remarqué par [[Louis-René des Forêts]] chez Gallimard. Ce dernier l'invite<ref>{{Lien web |titre=Écrits de l’éphémère |url=http://www.editions-galilee.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=3215 |site=www.editions-galilee.fr |consulté le=2021-01-24}}</ref> à collaborer à la revue ''[[L'Éphémère]]'', qui rassemble notamment [[Yves Bonnefoy]], [[André du Bouchet]], ou encore [[Philippe Jaccottet]].
-En 1969, à la demande de [[Paul Celan]], Quignard traduit ''Alexandra''<ref>Pascal Quignard, ''Performances de ténèbres'', Galilée, 2017, p. 83</ref>, la dernière tragédie grecque du monde antique, écrite par [[Lycophron]]. Il devient parallèlement [[lecteur (personne)|lecteur]] au ''[[Mercure de France]]'' et chez [[Gallimard]], où il entre au comité de lecture en 1976. Il publie plusieurs essais, sur [[Maurice Scève]], [[Lycophron]] et [[Michel Deguy]], un récit en 1976, ''Le Lecteur'', considéré{{refsou}} par certains comme largement inspiré de la pensée de [[Maurice Blanchot]]<nowiki>, puis un premier roman, </nowiki>''Carus'', qui reçoit le prix des Critiques en 1980.
+En 1969, à la demande de [[Paul Celan]], Quignard traduit ''Alexandra''<ref>Pascal Quignard, ''Performances de ténèbres'', Galilée, 2017, p. 83</ref>, la dernière [[épopée]] grecque du monde antique, écrite par [[Lycophron]]. Il devient parallèlement [[lecteur (personne)|lecteur]] au ''[[Mercure de France]]'' et chez [[Gallimard]], où il entre au comité de lecture en 1976. Il publie plusieurs essais, sur [[Maurice Scève]], [[Lycophron]] et [[Michel Deguy]], un récit en 1976, ''Le Lecteur'', puis un premier roman,''Carus'', qui reçoit le prix des Critiques en 1980.
 Il publie alors, parallèlement à son œuvre chez Gallimard, divers textes pour de petits éditeurs, comme Le Collet de Buffle, [[Orange Export Ltd]], Clivages, Éditions de l'Amitié, Claude Blaizot, [[Chandeigne]], Patrice Trigano, puis chez des éditeurs plus importants comme [[Éditions Fata Morgana|Fata Morgana]], [[POL éditeur|P.O.L]] ou [[Éditions Flohic|Flohic]], par exemple.
-Gallimard publie deux romans {{référence nécessaire | qui le font connaître du grand public }} : ''Le Salon du Wurtemberg'' en 1986 et ''Les Escaliers de Chambord'' en 1989. Il devient alors secrétaire général pour le développement éditorial chez Gallimard.
+Gallimard publie deux romans : ''Le Salon du Wurtemberg'' en 1986 et ''Les Escaliers de Chambord'' en 1989. Il devient alors secrétaire général pour le développement éditorial chez Gallimard.
-La publication des huit volumes des ''Petits Traités'' aux éditions [[Fondation Maeght|Maeght]] en 1990, réédités dans la collection Folio en 1991, dévoile l'étendue de ses lectures {{référence nécessaire | et semble consacrer son abandon à la littérature seule }}. Cette même année, il écrit le roman ''[[Tous les matins du monde]]'', bientôt [[Tous les matins du monde (film)|adapté au cinéma]] par [[Alain Corneau]], avec pour interprètes notamment [[Jean-Pierre Marielle]], [[Gérard Depardieu|Gérard]] et [[Guillaume Depardieu]], et dont il cosigne le scénario. {{référence nécessaire | Cette œuvre assoit la réputation de Quignard comme un des auteurs importants de l'époque. }} Elle suscite en outre l'attrait du public pour la musique de [[Marin Marais]] et celle de [[Jean de Sainte-Colombe|Sainte-Colombe]].
+La publication des huit volumes des ''Petits Traités'' aux éditions [[Fondation Maeght|Maeght]] en 1990, réédités dans la collection Folio en 1991, dévoile l'étendue de ses lectures. Cette même année, il écrit le roman ''[[Tous les matins du monde]]'', bientôt [[Tous les matins du monde (film)|adapté au cinéma]] par [[Alain Corneau]], avec pour interprètes notamment [[Jean-Pierre Marielle]], [[Gérard Depardieu|Gérard]] et [[Guillaume Depardieu]], et dont il cosigne le scénario.
-L'année 1994 se révèle d'une fécondité littéraire exceptionnelle, et voit paraître ''Le Sexe et l'effroi'' qui marque une rupture dans la vie et l'œuvre de Quignard. L'écrivain renonce brutalement à toute position dans l’édition. Il démissionne de ses fonctions éditoriales, puis abandonne toute carrière musicale. Il se consacre exclusivement à la littérature. <ref>{{Lien web |titre=Editions P.O.L - Les auteurs - Pascal Quignard |url=http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=auteur&numauteur=161 |site=www.pol-editeur.com |consulté le=2021-05-31}}</ref>
+L'année 1994 voit paraître ''Le Sexe et l'effroi''. Il démissionne de ses fonctions éditoriales, puis abandonne toute carrière musicale. Il se consacre exclusivement à la littérature<ref>{{Lien web |titre=Editions P.O.L - Les auteurs - Pascal Quignard |url=http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=auteur&numauteur=161 |site=www.pol-editeur.com |consulté le=2021-05-31}}</ref>.
-À la suite d'un accident cardiaque, Quignard est hospitalisé d'urgence en 1997. Cette expérience lui inspire ''[[Vie secrète]]'', qui mêle la fiction, la théorie, la dialectique, le rêve, la nouvelle, le journal intime, le roman, le récit, la poésie, l'essai, l’art épistolaire, le fragment, l'aphorisme. Cette nouvelle forme littéraire, héritée à la fois des ''[[Les Tablettes de buis d’Apronenia Avitia|Tablettes de buis d’Apronenia Avitia]]'', des ''Petits traités'', de ''Rhétorique spéculative'', oriente alors de manière décisive son œuvre (« en moi tous les genres sont tombés »{{Citation nécessaire}}, dit-il).
+À la suite d'un accident cardiaque, Quignard est hospitalisé d'urgence en 1997. Cette expérience lui inspire ''[[Vie secrète]]'', qui mêle plusieurs genres littéraires.
-Il écrit encore des romans (''[[Terrasse à Rome]]'', qui reçoit le [[Grand prix du roman de l'Académie française]] en [[2000 en littérature|2000]], ''Villa Amalia'' en 2006), mais il déclare{{Citation nécessaire}} avec insistance ne plus vouloir écrire guère que les différents volumes (peut-être vingt ou trente) de ''Dernier royaume'', qui regroupe, recense, résume et recoupe tous les thèmes de son œuvre. Les trois premiers volumes sont publiés en 2002, deux autres suivent en 2005. Le premier volume reçoit le [[prix Goncourt]], associé aux deux autres, après d'âpres discussions ; sa récompense suscite la colère de quelques membres de l'académie<ref>http://remue.net/bulletin/TB021030.html#bt</ref> et des réactions variées<ref>http://remue.net/bulletin/TB021030.html</ref>.
+Il écrit encore des romans (''[[Terrasse à Rome]]'', qui reçoit le [[Grand prix du roman de l'Académie française]] en [[2000 en littérature|2000]], ''Villa Amalia'' en 2006), et son cycle ''Dernier royaume''. Les trois premiers volumes sont publiés en 2002, deux autres suivent en 2005. Le premier volume reçoit le [[prix Goncourt]], associé aux deux autres ; sa récompense suscite la colère de quelques membres de l'académie<ref>{{lien web |titre=Le 14 octobre 2002 |url=http://remue.net/bulletin/TB021030.html#bt |site=remue.net |consulté le=13-04-2023}}.</ref> et des réactions variées<ref>{{lien web |titre=Le 14 octobre 2002 |url=http://remue.net/bulletin/TB021030.html |site=remue.net |consulté le=13-04-2023}}.</ref>.
-En 2005-2006, les Éditions Galilée rééditent l'ensemble des textes rares ou introuvables de son œuvre, dans leur version revue, augmentée et définitive, agrémentée de quelques inédits. Son roman ''Villa Amalia'' met en scène un personnage habité par le vœu de tout quitter, de ne plus être soi et d'aller se découvrir ailleurs. C'est aussi un retour à la musique, après ''[[la Haine de la musique]]''<ref>( « La musique fait mal… je fuis la musique infuyable »)  ''La Haine de la Musique''.- 1996</ref>. [[Benoît Jacquot]] adapte le roman au cinéma sous le même titre de ''[[Villa Amalia]]''. Elles republient aussi un essai sur [[Georges de La Tour]], déjà publié aux éditions Flohic en 1991.
+En 2005-2006, les Éditions Galilée rééditent l'ensemble des textes rares ou introuvables de son œuvre, dans leur version revue, augmentée et définitive, agrémentée de quelques inédits.
+Son roman ''Villa Amalia'' met en scène un personnage habité par le vœu de tout quitter, de ne plus être soi et d'aller se découvrir ailleurs. C'est aussi un retour à la musique, après ''[[La Haine de la musique]]''. [[Benoît Jacquot]] adapte le roman au cinéma sous le même titre de ''[[Villa Amalia]]''. Elles republient aussi un essai sur [[Georges de La Tour]], déjà publié aux éditions Flohic en 1991.
-Depuis qu'il a entrepris l'écriture du cycle nommé ''Dernier Royaume,'' Quignard oriente sa réflexion sur le passé lointain et figé (le Jadis), le passé en mouvement (le sien propre et récent), le [[conte]] et la fonction du [[langage]] : {{Citation|Dire que nous sommes des êtres de langage, comme le fait la société, est profondément faux. […] Nous ne sommes pas des êtres parlants, nous le devenons. Le langage est un acquis précaire, qui n'est ni à l'origine ni même à la fin car souvent la parole erre et se perd avant même que la vie cesse.}}
+Depuis qu'il a entrepris l'écriture du cycle nommé ''Dernier Royaume,'' Quignard oriente sa réflexion vers le passé lointain et figé (le Jadis), le passé en mouvement (le sien propre et récent), le [[conte]] et la fonction du [[langage]].
-En 2016-2018, Pascal Quignard se met<ref>http://www.equinoxe-lagrandescene.com/detail-spectacle/la-rive-dans-le-noir.html</ref>{{,}}<ref>http://www.theatrotheque.com/web/article5034.html</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=La Rive dans le noir - Pascal Quignard,  - mise en scène Pascal Quignard,, Marie Vialle, |url=https://www.theatre-contemporain.net/spectacles/La-Rive-dans-le-noir/ |site=Contemporain.net |éditeur=theatre-contemporain.net |consulté le=25-07-2020}}.</ref> {{début citation}}''à errer de théâtre en théâtre, pendant trois ans, pour la tournée de "La Rive dans le noir", [...] intrigue, sur l'espace d'une heure, à laquelle participaient une jeune femme très belle, une corneille âgée et une chouette effraie qui sortait de son œuf''. ({{p.|151}}, ''La vie n'est pas une biographie'', 2019){{Fin citation}}
+En 2016-2018, Pascal Quignard se met<ref>{{lien web |titre=La rive dans le noir |url=https://archive.wikiwix.com/cache/19981130000000/http://www.equinoxe-lagrandescene.com/detail-spectacle/la-rive-dans-le-noir.html |site=equinoxe-lagrandescene.com via [[Wikiwix]] |consulté le=10-10-2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=La Rive dans le noir - Pascal Quignard,  - mise en scène Pascal Quignard,, Marie Vialle, |url=https://www.theatre-contemporain.net/spectacles/La-Rive-dans-le-noir/ |site=Contemporain.net |éditeur=theatre-contemporain.net |consulté le=25-07-2020}}.</ref> {{début citation}}''à errer de théâtre en théâtre, pendant trois ans, pour la tournée de "La Rive dans le noir", [...] intrigue, sur l'espace d'une heure, à laquelle participaient une jeune femme très belle, une corneille âgée et une chouette effraie qui sortait de son œuf''. ({{p.|151}}, ''La vie n'est pas une biographie'', 2019){{Fin citation}}
 == Aperçu de son œuvre ==
-Son œuvre est aujourd'hui considérée comme l'une des plus importantes de la littérature française contemporaine. Elle a fait l'objet de plusieurs études. Le travail de Quignard a été l'objet d'un colloque en 2004 à [[Cerisy-la-Salle]] (publié par [[Galilée (édition)|Galilée]] en 2005), dirigé par [[Philippe Bonnefis]] et Dolorès Lyotard. On peut y lire des contributions de [[Philippe Forest]], [[Pierre Lepape]], [[Danielle Cohen-Levinas]], [[Michel Deguy]], [[Jean-Luc Nancy]], [[Geoffrey Bennington]] et [[Chantal Lapeyre-Desmaison]].
+Son œuvre fait l'objet de plusieurs études. Le travail de Quignard a été l'objet d'un colloque en 2004 à [[Cerisy-la-Salle]] (publié par [[Galilée (édition)|Galilée]] en 2005), dirigé par [[Philippe Bonnefis]] et par Dolorès Lyotard. Il rassemble des contributions de [[Philippe Forest]], ou de [[Pierre Lepape]].
-L'œuvre de Pascal Quignard est complexe<ref>https://www.cairn.info/revue-litterature-2009-3-page-68.htm</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur1=Viart, Dominique |titre=Les «  fictions critiques » de Pascal Quignard – Études françaises |périodique=[[Études françaises]] |volume=40 |numéro=2 |date=2004 |pages=25–37 |issn=1492-1405 |lire en ligne=https://www.erudit.org/revue/etudfr/2004/v40/n2/008807ar.html |consulté le=25-07-2020 |doi=https://doi.org/10.7202/008807ar}}.</ref>. On peut la situer dans la lignée d'écrivains comme [[Maurice Blanchot]], [[Georges Bataille]], [[Emmanuel Levinas]], [[Louis-René des Forêts]] ou encore [[Gérard Macé]].
+L'œuvre de Pascal Quignard est complexe<ref>https://www.cairn.info/revue-litterature-2009-3-page-68.htm</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur1=Viart, Dominique |titre=Les «  fictions critiques » de Pascal Quignard – Études françaises |périodique=[[Études françaises]] |volume=40 |numéro=2 |date=2004 |pages=25–37 |issn=1492-1405 |lire en ligne=https://www.erudit.org/revue/etudfr/2004/v40/n2/008807ar.html |consulté le=25-07-2020 |doi=https://doi.org/10.7202/008807ar}}.</ref>.
-La permanence des thèmes, leur éventuel ressassement, rend difficile le découpage de frontières entre genres chez Quignard. Parmi ces thèmes, on peut mentionner: le [[silence]], la lecture, la [[mort]], la fascination ou ''sidération'', l'évocation d'une forme particulière de scène primitive liée à la sexualité ; ou encore la figure du ''jadis''<ref>« ''Le jadis, par rapport au passé, c'est ce surgir incessant d'une origine en tout. Et il est possible, pourquoi pas, qu'à force de retirer la lave desséchée, des oripeaux, qu'en vieillissant on puisse appartenir à une luisance plus neuve et que le "dernier regard", comme disent les Japonais, le regard de l'adieu, soit aussi le regard le plus neuf, le plus contemporain de ce qui surgit au fond de la terre, et au fond du ciel. Le Jadis est un surgir pur. C'est l'explosion céleste. Le Big Bang ne cesse de se produire. C'est être directement en prise avec ce présent absolu. C'est un instant. Un instant absolu. Tout le reste, tout le passé, toutes la réaction de tous les conservatismes, sont des choses qui sont faites pour étouffer ce mouvement de surgir.'' »</ref>.
+La permanence des thèmes, leur éventuel ressassement, rend difficile le découpage de frontières entre genres chez Quignard. Parmi ces thèmes figurent le [[silence]], la lecture, la [[mort]], ou encore la figure du ''jadis''<ref>{{Article|auteur1=Simon Saint-Onge|titre=Le temps contemporain ou le Jadis chez Pascal Quignard|périodique=Études françaises|volume=44|numéro=3|date=2008|lire en ligne=https://doi.org/10.7202/019538ar|pages=159-172}}</ref>.
-Daniel S. Larangé attire l'attention sur la dimension [[mystique]] de cette œuvre en fragmentation, déterminant alors les liens qui la relient à la [[mystique rhénane]] revue au prisme de la philosophie de l'[[altérité]]. En effet, le style de l'écrivain se démarque par toute une réflexion sur le morcellement et l'atomisation des êtres et de la langue, aboutissant ainsi à une « théosigie », au [[silence de Dieu]]<ref>Daniel S. Larangé, [http://muse.jhu.edu/login?auth=0&type=summary&url=/journals/lesprit_createur/v052/52.1.larange.html ''Les Silences de Dieu : sur les voies perdues de la nostalgie''], L'Esprit Créateur vol. 52 Nr1, Spring 2012, pp. 120-132.</ref>. « En vain se dit-on athée. Bien qu'il faille coûte que coûte s'affranchir des dominants de l'enfance, fuir les tyrans, s'éloigner des dieux, c'est en vain qu'on le prétend. L'imprégnation définit l'inoubliable. Il est très difficile de laisser ''absolument vide'' la place de Dieu le Père» (Performances de ténèbres'', p.214).
+Daniel S. Larangé attire l'attention sur la dimension [[mystique]] de cette œuvre en fragmentation, déterminant alors les liens qui la relient à la [[mystique rhénane]] revue au prisme de la philosophie de l'[[altérité]]. En effet, le style de l'écrivain se démarque par toute une réflexion sur le morcellement et l'atomisation des êtres et de la langue, aboutissant ainsi à une « théosigie », au silence de Dieu<ref>Daniel S. Larangé, [http://muse.jhu.edu/login?auth=0&type=summary&url=/journals/lesprit_createur/v052/52.1.larange.html ''Les Silences de Dieu : sur les voies perdues de la nostalgie''], L'Esprit Créateur vol. 52 Nr1, Spring 2012, pp. 120-132.</ref>.
 Les spécialistes de l’œuvre de Pascal Quignard dont Chantal Lapeyre-Desmaison et Agnès Cousin de Ravel, ainsi que le Groupe de Recherche Identités et Cultures (GRIC) ont organisé du 29 au {{date-|30 avril 2013}} un colloque international intitulé « Les lieux de Pascal Quignard » à l'Université du Havre. Le colloque a travaillé sur l’importance des lieux physiques et mentaux chez l’écrivain. En {{date-|juillet 2014}}, le colloque de Cerisy (sous la direction de Mireille Calle-Gruber, Irène Fenoglio et Jonathan Degenève) lui a été consacré.
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 # ''Mourir de penser'' (''Dernier Royaume'', tome IX), Grasset, 2014
 # ''[[L'Enfant d'Ingolstadt]]'' (''Dernier Royaume'', tome X), Grasset, 2018, {{nb|272|pages}} {{ISBN|978-2-246-817-932}}
-# ''L'Homme aux trois lettres'', (Dernier Royaume, tome XI), Grasset, 2020<ref>{{Ouvrage|langue=fr|titre=''L'Homme aux trois lettres'', Pascal Quignard|date=2020-06-01|lire en ligne=https://www.grasset.fr/livres/lhomme-aux-trois-lettres-9782246824879|consulté le=2020-06-09}}</ref>
+# ''L'Homme aux trois lettres'', (Dernier Royaume, tome XI), Grasset, 2020
+# ''Les Heures heureuses'' (Dernier Royaume, tome XII), Albin Michel, 2023
 === Traités ===
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 * ''Les Larmes'', Grasset, 2016 {{ISBN|978-2-246-86179-9}}, ([[Prix de littérature André-Gide]] 2017)
 * ''Dans ce jardin qu'on aimait'', Grasset, 2017
-* ''[[L'Amour, la mer]]'', Gallimard, 2022, 388 p. {{isbn|978-2-07-280538-7}}
+* ''[[L'Amour, la Mer]]'', Gallimard, 2022, 388 p. {{isbn|978-2-07-280538-7}}
 === Nouvelles ===
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 * ''[[Michel Deguy]]'', Seghers, 1975
 * ''Le Vœu de silence: essai sur [[Louis-René des Forêts]]'', [[éditions Fata Morgana]], 1985, repris aux [[Éditions Galilée]], 2005
-* ''La Réponse à Lord Chandos'', 2020, [[Éditions Galilée]], {{nb|88|p.}} {{ISBN|978-2-7186-0995-9}}<ref>http://www.editions-galilee.fr/f/index.php?sp=liv&livre_id=3525</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Précipité de temps circulaire – à propos de La Réponse à Lord Chandos de Pascal Quignard |url=https://aoc.media/critique/2020/03/02/precipite-de-temps-circulaire-a-propos-de-la-reponse-a-lord-chandos-de-pascal-quignard/ |site=AOC media - Analyse Opinion Critique |date=02-03-2020 |consulté le=25-07-2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur1=Camille Laurens |titre=« La Réponse à Lord Chandos », de Pascal Quignard : le feuilleton littéraire de Camille Laurens |périodique=[[Le Monde]] |date=05-03-2020 |pages= |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/critique-litteraire/article/2020/03/05/la-reponse-a-lord-chandos-de-pascal-quignard-le-feuilleton-litteraire-de-camille-laurens_6031944_5473203.html}}.</ref> : {{Lien|langue=de|trad=Ein Brief (Hofmannsthal)|fr=Lettre de Lord Chandos à Francis Bacon}} (1902)
+* ''La Réponse à Lord Chandos'', 2020, [[Éditions Galilée]], {{nb|88|p.}} {{ISBN|978-2-7186-0995-9}}<ref>{{lien web |titre=Précipité de temps circulaire – à propos de La Réponse à Lord Chandos de Pascal Quignard |url=https://aoc.media/critique/2020/03/02/precipite-de-temps-circulaire-a-propos-de-la-reponse-a-lord-chandos-de-pascal-quignard/ |site=AOC media - Analyse Opinion Critique |date=02-03-2020 |consulté le=25-07-2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur1=Camille Laurens |titre=« La Réponse à Lord Chandos », de Pascal Quignard : le feuilleton littéraire de Camille Laurens |périodique=[[Le Monde]] |date=05-03-2020 |pages= |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/critique-litteraire/article/2020/03/05/la-reponse-a-lord-chandos-de-pascal-quignard-le-feuilleton-litteraire-de-camille-laurens_6031944_5473203.html}}.</ref> : {{Lien|langue=de|trad=Ein Brief (Hofmannsthal)|fr=Lettre de Lord Chandos à Francis Bacon}} (1902)
 === Art ===
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 === Autres ===
-* ''[[Alexandra de Lycophron]]'', Mercure de France, 1971 ; repris en Poésie/Gallimard, 2010 (avec postface inédite et accompagné de ''Zétès'')<ref>http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Poesie-Gallimard/Lycophron-et-Zetes</ref>{{,}}<ref>{{lien web |auteur1=Monique Petillon |titre=Le mystère Lycophron |url=http://abonnes.lemonde.fr/livres/article/2010/05/14/le-mystere-lycophron_1350781_3260.html |site=Lemonde.fr |date=14-05-2010 |consulté le=25-07-2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre='''Lycophron et Zétès''', de Pascal Quignard (par Marie Séjourné) |url=http://poezibao.typepad.com/poezibao/2010/10/lycophron-et-z%C3%A9t%C3%A8s-de-pascal-quignard-par-marie-s%C3%A9journ%C3%A9-.html |site=Poezibao |consulté le=25-07-2020}}.</ref>.
+* ''[[Alexandra de Lycophron]]'', Mercure de France, 1971 ; repris en Poésie/Gallimard, 2010 (avec postface inédite et accompagné de ''Zétès'')<ref>{{lien web |auteur1=Monique Petillon |titre=Le mystère Lycophron |url=http://abonnes.lemonde.fr/livres/article/2010/05/14/le-mystere-lycophron_1350781_3260.html |site=Lemonde.fr |date=14-05-2010 |consulté le=25-07-2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre='''Lycophron et Zétès''', de Pascal Quignard (par Marie Séjourné) |url=http://poezibao.typepad.com/poezibao/2010/10/lycophron-et-z%C3%A9t%C3%A8s-de-pascal-quignard-par-marie-s%C3%A9journ%C3%A9-.html |site=Poezibao |consulté le=25-07-2020}}.</ref>.
 * ''Écho, suivi de Épistolè Alexandroy'', Le Collet de Buffle, 1975 : repris dans ''[[Écrits de l'éphémère]]'', [[éditions Galilée]], 2005
 * ''[[Sang (Quignard)|Sang]]'', [[Orange Export Ltd]], 1976 : repris dans ''[[Écrits de l'éphémère]]'', Galilée, 2005
@@ Ligne 135 : / Ligne 132 : @@
 * ''[[Inter aerias fagos]]'', [[Orange Export Ltd]], 1979 : repris chez Galilée, 2005
 * ''[[Sur le défaut de terre]]'', avec des gravures de Louis Cordesse, Clivages, 1979 : repris dans ''[[Écrits de l'éphémère]]'', Galilée, 2005
-* ''Longin'', in [[Nouvelle Revue de Psychanalyse]], n0 32, 1985, {{ISBN|2-07-070520-X}}
+* ''Longin'', in [[Nouvelle Revue de psychanalyse]], n° 32, 1985, {{ISBN|2-07-070520-X}}
 * ''[[Une gêne technique à l'égard des fragments]]'', Fata Morgana, 1986 : repris chez Galilée, 2005
 * ''[[La Leçon de musique (essai)|La Leçon de musique]]'', Hachette, 1987
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 * ''Performances de ténèbres'', Galilée, 2017
 * ''Une journée de bonheur'', Arléa, 2017
+* ''[[Angoisse et beauté (livre de Pascal Quignard)|Angoisse et beauté]]'', Éditions du Seuil, 2018 {{ISBN|978-2021404210}}
 * ''La vie n'est pas une biographie''<ref>{{Article |auteur1=Patrick Kéchichian |titre=Pascal Quignard ou la biographie « pulvérisée » |périodique=[[La Croix]] |date=04-07-2019 |pages= |lire en ligne=https://www.la-croix.com/Culture/Livres-et-idees/Pascal-Quignard-biographie-pulverisee-2019-07-04-1201033329}}.</ref>, Galilée, 2019, {{nb|192|pages}} {{ISBN|978-2-718-609-80-5}}
+* ''Compléments à la théorie sexuelle et sur l'amour'', Seuil, 2024, 360 pages {{ISBN|978-2-02-15-4949-2}}
 === Édition ===
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 * ''« Sur la curiosité téméraire des lecteurs de romans »'' : écrit de Pascal Quignard in Chantal Lapeyre-Desmaison (sous la dir.), ''Lecteurs de fictions, Champs du Signe'', Éditions universitaires du Sud, 2010.
-== Performances ==
+== Représentations ==
+Quignard intervient dans quelques lectures-spectacles (« récit-récital »), aujourd'hui encore (avec la pianiste Aline Piboule, le claveciniste [[Pierre Gallon]]...)<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Fauré ou le dernier amour {{!}} Philharmonie de Paris |url=https://philharmoniedeparis.fr/fr/activite/concert-sur-instruments-du-musee/26401-faure-ou-le-dernier-amour |site=philharmoniedeparis.fr |date=2024-01-27 |consulté le=2024-02-05}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=tous les crépuscules du monde {{!}} théâtre de caen |url=http://theatre.caen.fr/spectacle/tous-les-crepuscules-du-monde |site=theatre.caen.fr |date=2024-01-18 |consulté le=2024-02-05}}</ref>.
-Quignard intervient dans quelques lectures-spectacles (« récit-récital »), jusqu'en 2014.
 Pour [[Marie Vialle]], il compose, pour la scène :
 * ''Le Nom sur le bout de la langue'' (créé en 2005 à Paris), sonate de trois contes,
 * ''Triomphe du temps'' (créé en 2006 à Lyon), sonate de quatre contes,
-* ''[[Princesse Vieille Reine]]'' (2015, créé en 2015 à Paris), sonate de cinq contes<ref>{{lien web |titre=Princesse Vieille Reine - Théâtre du Rond-Point Paris |url=http://www.theatredurondpoint.fr/spectacle/princesse-vieille-reine/ |site=Théâtre du Rond-Point Paris |consulté le=25-07-2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Princesse vieille reine |url=https://www.franceculture.fr/emissions/latelier-fiction/cycle-pascal-quignard-23-princesse-vieille-reine |site=Franceculture.fr |date=06-09-2016 |consulté le=25-07-2020}}.</ref>{{,}}<ref>http://www.equinoxe-lagrandescene.com/detail-spectacle/princesse-vieille-reine.html</ref>.
+* ''[[Princesse Vieille Reine]]'' (2015, créé en 2015 à Paris), sonate de cinq contes<ref>{{lien web |titre=Princesse Vieille Reine - Théâtre du Rond-Point Paris |url=http://www.theatredurondpoint.fr/spectacle/princesse-vieille-reine/ |site=Théâtre du Rond-Point Paris |consulté le=25-07-2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Princesse vieille reine |url=https://www.franceculture.fr/emissions/latelier-fiction/cycle-pascal-quignard-23-princesse-vieille-reine |site=Franceculture.fr |date=06-09-2016 |consulté le=25-07-2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Princesse vieille reine |url=https://archive.wikiwix.com/cache/20170915061812/http://www.equinoxe-lagrandescene.com/detail-spectacle/princesse-vieille-reine.html |site=equinoxe-lagrandescene.com via [[Wikiwix]] |consulté le=10-10-2023}}.</ref>.
 De 2009 à 2013, en duo avec [[Carlotta Ikeda]], il réalise et donne un spectacle de théâtre [[buto]], ''Medea''.
-Dès avant la mort de sa partenaire (24/09/2014), et la fin de la troupe (avec [[Laurent Rieuf]], Alain Mahe et [[Éric Blosse]]), Quignard, bouleversé par un spectacle de [[Luc Petton]], passe à une autre étape « pour un immédiat retour au dernier [[Jerzy Grotowski|Grotowski]] » (1933-1999), organise de rares ''performances de ténèbres'', avec différents autres co-intervenants, dont [[Marie Vialle]].
+Bien avant la mort de sa partenaire (septembre 2014), et la fin de la troupe (avec [[Laurent Rieuf]], Alain Mahe et [[Éric Blosse]]), Quignard, bouleversé par un spectacle de [[Luc Petton]], passe à une autre étape « pour un immédiat retour au dernier [[Jerzy Grotowski|Grotowski]] » (1933-1999), organise de rares ''performances de ténèbres'', avec différents autres co-intervenants, dont [[Marie Vialle]].
-Parmi les performances personnelles :
+Parmi les travaux de scène personnels :
-* ''Mourir de penser''<ref>http://www.lacauselitteraire.fr/mourir-de-penser-pascal-quignard</ref> (à Saint-Denis),
+* ''Mourir de penser''<ref>{{lien web |titre=Mourir de penser, Pascal Quignard<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://www.lacauselitteraire.fr/mourir-de-penser-pascal-quignard |site=lacauselitteraire.fr |consulté le=13-04-2023}}.</ref> (à Saint-Denis),
-* ''Vie et mort de [[Nithard|Nidhard]]''<ref>http://www.ccr-abbaye-saint-riquier.fr/pages/maison-de-l-ecrivain/vie-et-mort-de-nithard.html</ref>{{,}}<ref>http://regardezleshommesdanser.go1.cc/index_fichiers/Page641.htm</ref> (à Saint-Riquier),
+* ''Vie et mort de [[Nithard|Nidhard]]''<ref>{{lien web |langue=en |titre=Meilleur Casino en ligne français : Comparatif des meilleurs bonus ! |url=http://www.ccr-abbaye-saint-riquier.fr/pages/maison-de-l-ecrivain/vie-et-mort-de-nithard.html |site=Casino en ligne |consulté le=13-04-2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Luc Petton chorégraphe de Vie et Mort de Nithard, une performance de ténèbres<!-- Vérifiez ce titre --> |url=https://archive.wikiwix.com/cache/20170918000000/http://regardezleshommesdanser.go1.cc/index_fichiers/Page641.htm |site=go1.cc via [[Wikiwix]] |consulté le=01-04-2024}}.</ref> (à Saint-Riquier),
 * ''Ballet sur l'origine de langue et de la littérature françaises''<ref>{{lien web |titre=Ballet de l'origine de la langue française |url=http://www.lucpetton.com/fr/repertoire/ballet/ |site=Compagnie Le Guetteur - Luc Petton |consulté le=25-07-2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Pascal Quignard |url=http://entreleslignes-larevue.fr/traverses/pascal-quignard |site=Entre Les Lignes |date=07-03-2016 |consulté le=25-07-2020}}.</ref> (à Vérone),
 * ''L'Oreille qui tombe''<ref>{{Article |auteur1=Eléonore Sulser |titre=Pascal Quignard nous apprend à écouter un jardin |périodique=[[Le Temps (quotidien suisse)|Le Temps]] |date=23-06-2017 |lire en ligne=https://www.letemps.ch/culture/2017/06/23/pascal-quignard-apprend-ecouter-un-jardin |consulté le=25-07-2020}}.</ref>, œuvre sonore et évolutive sous l'action de l'eau et du temps, réunissant performances et sculpture en collaboration avec la plasticienne [[Frédérique Nalbandian]] (première représentation à La-Valette du Var en 2016, Musée Jean Cocteau 2017),
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 Il rend compte de cette expérience et de sa conception de tous les théâtres dans ''Performances de ténèbres'' (2017), à travers cette forme originaire : « c'est la laisse de mer que la marée dénude comme la nuit, chaque jour, au bout du sentier de la plage, entre l'océan et la crique de sable toujours tiède à l'ombre des ombelles et de la criste-marine » (p.207).
-== Prix et récompenses ==
+== Distinctions ==
 * 1991 : [[Prix de la langue française]]
 * 1998 : [[Grand prix de littérature de la SGDL]] (Société des Gens de Lettres), pour ''Vie secrète'', Grand prix du roman de la Ville de Paris
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 * 2002 : [[Prix Goncourt]], pour ''Les Ombres errantes'' (Grasset)
 * 2006 : [[Grand Prix Jean Giono]], pour ''Villa Amalia'' (Gallimard)
+* [[2023 en littérature|2023]] : [[Prix Formentor]] pour l'ensemble de son œuvre
-== Décorations ==
+=== Décorations ===
-* Commandeur de l'[[ordre des Arts et des Lettres]] (2016)<ref>[http://www.culture.gouv.fr/Nous-connaitre/Organisation/Conseil-de-l-Ordre-des-Arts-et-des-Lettres/Arretes-de-Nominations-dans-l-ordre-des-Arts-et-des-Lettres/Nomination-dans-l-ordre-des-Arts-et-des-Lettres-septembre-2016 Arrêté du 13 septembre 2016 portant nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres.]</ref>.
+* {{déco|CdrOAL|2016}}<ref>[http://www.culture.gouv.fr/Nous-connaitre/Organisation/Conseil-de-l-Ordre-des-Arts-et-des-Lettres/Arretes-de-Nominations-dans-l-ordre-des-Arts-et-des-Lettres/Nomination-dans-l-ordre-des-Arts-et-des-Lettres-septembre-2016 Arrêté du 13 septembre 2016 portant nomination dans l'ordre des Arts et des Lettres.]</ref>.
-* Officier de la [[Légion d'honneur]] (chevalier, 1995 ; officier 2012<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=PREX1242511D|titre=Décret du 31 décembre 2012 portant promotion et nomination }}</ref>).
+* {{déco|OLH}} (chevalier, 1995 ; officier 2012<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=PREX1242511D|titre=Décret du 31 décembre 2012 portant promotion et nomination }}</ref>).
 == Notes et références ==
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 == Annexes ==
+{{Autres projets
+| commons=Category:Pascal Quignard
+| wikiquote =Pascal Quignard
+}}
 === Bibliographie ===
 * Philippe Bonnefis et Dolorès Lyotard (dir.), ''Pascal Quignard, figures d'un lettré'', Paris, Galilée, 2005.
@@ Ligne 216 : / Ligne 222 : @@
 * Mireille Calle-Gruber, Jonathan Degenève et Irène Fenoglio, (dir.) ''Pascal Quignard, Translations et métamorphoses'', Paris, Hermann, 2015.
 * Mireille Calle-Gruber, Anaïs Frantz et alii, ''Dictionnaire sauvage de Pascal Quignard'', Hermann, 2016. Avec des entretiens avec Pascal Quignard.
+* Mireille Calle-Gruber (dir.), ''Cahier de L'Herne Pascal Quignard'', L'Herne, 2021.
 * Carnets de Chaminadour, n° 6. actes des Rencontres de Chaminadour 2010, publication de l’ALMJAC, Guéret-Creuse.
 *Collectif, « Pascal Quignard, ou le noyau incommunicable », ''[[Études françaises]]'', numéro préparé par Jean-Louis Pautrot et Christian Allègre, vol. 40, n° 2, 2004, 130 p. (http://revue-etudesfrancaises.umontreal.ca/volume-40-numero-2/).
@@ Ligne 229 : / Ligne 236 : @@
 * Chantal Lapeyre-Desmaison, « Inventions du lecteur, dans ''Dernier Royaume'' de Pascal Quignard », in ''Cahiers du Cerrac'', n°3, "Le Lecteur, enjeu de la fiction", {{date-|juin 2006}}, voir https://www.fabula.org/actualites/le-lecteur-enjeu-de-la-fiction_14663.php
 * Adriano Marchetti, ''La Mise au silence'', Seyssel, Champ Vallon, 2000.
+* Mathieu Messager, Barthes/Quignard. ''L'idée de littérature au tournant du {{s-|XXI}}'', PUR, coll. "Interférences", 2021.
-* [[Sophie Nauleau]], ''[[La main d’oublies]]'', récit tiré de ''[[Tous les matins du monde]]'', Paris, Galilée, 2007.
+* [[Catel Muller]], ''Quatuor'' (2008), dont un court roman graphique d'après ''[[Le Nom sur le bout de la langue]]'' (1993).
+* [[Sophie Nauleau]], ''[[La Main d'oublies|La Main d’oublies]]'', récit tiré de ''[[Tous les matins du monde]]'', Paris, Galilée, 2007.
 * Jean-Louis Pautrot, ''Pascal Quignard ou le fonds du monde'', Rodopi, Amsterdam, New York, 2007.
 * Jean-Louis Pautrot, (sous la dir.), ''Pascal Quignard'', Revue ''L'Esprit créateur'', n°52, 2012, The Johns Hopkins University Press, John D. Erikson, Maria et Daniel Brewer editors. Numéro consacré à l'œuvre de Pascal Quignard, avec les contributions de J-L. Pautrot, C. Claude, B. Gorrillot, C. Alvares, A. Cousin de Ravel, B. Thibault, G. Turin, J. Acquisto, John T. Hamilton, C. Lapeyre Desmaison, D. S. Larangé.
@@ Ligne 240 : / Ligne 249 : @@
 === Liens externes ===
+* {{Autorité}}
-{{Autres projets|commons=Category:Pascal Quignard|wikiquote =Pascal Quignard}}
-* {{autorité}}
 * {{Dictionnaires}}
 * {{Bases}}
 * {{Site officiel}}
-{{Portail|littérature française|Rome antique|musique|contes}}
+{{Portail|littérature française|Rome antique|musique|contes|France}}
 {{DEFAULTSORT:Quignard, Pascal}}
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 [[Catégorie:Écrivain français du XXe siècle]]
 [[Catégorie:Écrivain français du XXIe siècle]]
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 [[Catégorie:Lauréat du grand prix de littérature de la SGDL]]
 [[Catégorie:Lauréat du prix Prince-Pierre-de-Monaco]]
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