« François Mansart » : différence entre les versions

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'''François Mansart''', né le {{Date de naissance-|23|janvier|1598}} à [[Paris]] et mort le {{Date de décès-|23|septembre|1666}}<ref name=":1" /> à Paris, [[Église Saint-Paul-des-Champs|paroisse Saint-Paul]], est un [[architecte]] [[France|français]].
'''François Mansart''', né le {{Date de naissance-|23|janvier|1598}} à [[Paris]] et mort le {{Date de décès-|23|septembre|1666}}<ref name=":1" /> dans la même ville, [[Église Saint-Paul-des-Champs|paroisse Saint-Paul]], est un [[architecte]] [[France|français]].


Il est considéré comme le principal précurseur de l’[[architecture classique]] en France.
Il est considéré comme le principal précurseur de l’[[architecture classique]] en France.


== Biographie ==
== Biographie ==
Né dans le [[Quartier Saint-Victor|faubourg Saint-Victor]], il est le fils d’Absalon Mansart, maître charpentier au service du roi<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Charles Bauchal |titre=Nouveau dictionnaire biographique et critique des architectes français |éditeur=A. Daly fils et Cie |lieu=Paris |année=1887 |pages totales=842 |passage=415 |lire en ligne=http://bibliotheque-numerique.inha.fr/collection/3092-nouveau-dictionnaire-biographique-et-cri/?n=&filemedia_id=15417&viewer=image&open_viewer=1&current_image_id=414&dbk=&menu_left_visible=1&menu_left_type=signet}}.</ref>, et de Michelle Le Roy, elle-même issue d’une famille d'architectes et d'ingénieurs dont [[Philibert Le Roy]], l'architecte du [[Château de Versailles|Versailles]] de [[Louis XIII]]<ref name=":0">{{Lien web|nom1=Larousse|prénom1=Éditions|titre=Encyclopédie Larousse en ligne - François Mansart|url=http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Fran%C3%A7ois_Mansart/131554|site=www.larousse.fr|consulté le=2016-04-20}}.</ref>. Il est le sixième de sept enfants. Son père meurt en 1610 alors qu’il n’est âgé que de 12 ans<ref name=":1">{{Lien web|langue=français|auteur1=Jacques Marec|titre=François Mansart, précurseur de l'architecture classique en France|url=http://www.maisonslaffitte.net/BiogrMansart.htm|site=www.maisonslaffitte.net|date=2002|consulté le=20 avril 2016}}.</ref>.
Né dans le [[Quartier Saint-Victor|faubourg Saint-Victor]], il est le fils d’Absalon Mansart, maître charpentier au service du roi<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Charles Bauchal |titre=Nouveau dictionnaire biographique et critique des architectes français |éditeur=A. Daly fils et Cie |lieu=Paris |année=1887 |pages totales=842 |passage=415 |lire en ligne=http://bibliotheque-numerique.inha.fr/collection/3092-nouveau-dictionnaire-biographique-et-cri/?n=&filemedia_id=15417&viewer=image&open_viewer=1&current_image_id=414&dbk=&menu_left_visible=1&menu_left_type=signet}}.</ref>, et de Michelle Le Roy, elle-même issue d’une famille d'architectes et d'ingénieurs dont [[Philibert Le Roy]], l'architecte du [[Château de Versailles|Versailles]] de [[Louis XIII]]<ref name=":0">{{Lien web|nom1=Larousse|prénom1=Éditions|titre=Encyclopédie Larousse en ligne - François Mansart|url=http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Fran%C3%A7ois_Mansart/131554|site=www.larousse.fr|consulté le=2016-04-20}}.</ref>. Il est le quatrième de sept enfants. Son père meurt en 1610 alors qu’il n’est âgé que de 12 ans<ref name=":1">{{Lien web|langue=français|auteur1=Jacques Marec|titre=François Mansart, précurseur de l'architecture classique en France|url=http://www.maisonslaffitte.net/BiogrMansart.htm|site=www.maisonslaffitte.net|date=2002|consulté le=20 avril 2016}}.</ref>.


=== Formation ===
=== Formation ===
De 1612 à 1617,sculpteur et architecte de la ville de Rennes. C'est à cette occasion qu'il rencontre [[Salomon de Brosse]] et {{Lien|langue=de|trad=Charles du Ry}}<ref name=":0" />. De 1618 à 1621, représentant son oncle Marcel Le Roy, il mène les travaux de reconstruction du pont de Toulouse sur les plans de Lemercier. En 1621 il part en Normandie pour accomplir une mission semblable sur le pont de Rouen.<ref>Costa, 1994, p. 463.</ref>
De 1612 à 1617, il fut sculpteur et architecte de la ville de Rennes. C'est à cette occasion qu'il rencontra [[Salomon de Brosse]] et {{Lien|langue=de|trad=Charles du Ry}}<ref name=":0" />. De 1618 à 1621, représentant son oncle Marcel Le Roy, il mena les travaux de reconstruction du [[Pont-Neuf (Toulouse)|Pont-Neuf de Toulouse]] sur les plans de [[Jacques Lemercier]]. En 1621, il partit en [[Normandie]] pour accomplir une mission semblable sur le pont de Rouen<ref>Costa, 1994, p. 463.</ref>.


Son oncle lui laisse une totale autonomie, ces constructions marquent l'achèvement de sa formation<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":1" />.
Son oncle lui laissa une totale autonomie, ces constructions marquèrent l'achèvement de sa formation<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":1" />.

Mansart n'a pas eu l'occasion d'aller en Italie car il ne pouvait pas interrompre son activité<ref name=":2">{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Jean-Pierre Babelon |auteur2=Claude Mignot |titre=François Mansart |sous-titre=le génie de l’architecture |éditeur=Gallimard |lieu=Paris |année=1998 |pages totales=303 |isbn=2-07-011592-5}}.</ref>, il a donc appris l'architecture grâce à sa vaste bibliothèque qui lui faisait connaître l'architecture française du {{s-|XVI}} et l'architecture italienne<ref>{{Ouvrage |langue=fr |titre=Encyclopédie de l'art |éditeur=Librairie générale française |lieu=Paris |année=2005 |passage=629 |isbn=978-2-253-13025-3}}.</ref>.


Mansart n'eut pas l'occasion d'aller en Italie, car il ne pouvait pas interrompre son activité<ref name=":2">{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Jean-Pierre Babelon |auteur2=Claude Mignot |titre=François Mansart |sous-titre=le génie de l’architecture |éditeur=Gallimard |lieu=Paris |année=1998 |pages totales=303 |isbn=2-07-011592-5}}.</ref>. Il apprit l'architecture grâce à sa vaste bibliothèque qui lui fit connaître l'architecture française du {{s-|XVI}} et l'architecture italienne<ref>{{Ouvrage |langue=fr |titre=Encyclopédie de l'art |éditeur=Librairie générale française |lieu=Paris |année=2005 |passage=629 |isbn=978-2-253-13025-3}}.</ref>.


=== Carrière ===
=== Carrière ===
Sa première réalisation notable est la façade de l'église des Feuillants, dont il fournit le dessin en 1623<ref name=":1" />. Cette composition rencontre un certain succès<ref name=":0" /> en son temps et est très inspirée de l'église [[Église Saint-Gervais-Saint-Protais de Paris|Saint-Gervais-Saint-Protais]] (1616) de Salomon de Brosse<ref name=":3">{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Jean-Marie Pérouse de Montclos |titre=Histoire de l'architecture française. De la Renaissance à la Révolution |éditeur=Mengès |lieu=Paris |année=1995 |pages totales=511 |isbn=2-85620-374-4}}.</ref>{{,}}<ref name=":2" />. La même année il participe à la rénovation du château de Berny<ref name=":1" />. Cette rénovation plaît à [[Jean de Choisy]], chancelier du [[Gaston de France|duc d'Orléans]], qui décide de lui confier la construction du [[château de Balleroy]] en 1631. Ce château présente déjà toutes les particularités du style de Mansart, les volumes sont pyramidants, les toits sont écrêtés et coiffés de lanternons et l'escalier est suspendu grâce à une importante maîtrise de la stéréotomie<ref name=":3" />. Cette composition reprend le plan du château du [[Le Plessis-Belleville|Plessis-Belleville]] (1628) qu'il avait réalisé, il reprend également le même système d'escalier en pierre de taille logé dans un pavillon central<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Claude Mignot|titre=Le château du Plessis-Belleville|sous-titre=François Mansart copie François Mansart|périodique=Bulletin Monumental|numéro=3|année=1996|lire en ligne=http://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1996_num_154_3_4580|pages=209-220}}.</ref>. De plus, il crée ici une terrasse côté cour et côté jardin, ce qui ouvre le château sur le jardin; cette formule est très souvent reprise par la suite<ref name=":2" />. En 1634, Gaston d'Orléans décide de faire appel à lui pour créer un nouveau château de Blois dont seulement une partie a été réalisée (il s'agit de l'actuelle aile Gaston d'Orléans), il s'agit d'un projet colossal abandonné en 1638, à la naissance du futur roi [[Louis XIV]] car Gaston d'Orléans cesse dès lors d'être l'héritier du trône<ref name=":3" />. Ici aussi il emploie des toits écrêtés, et réalise une composition pyramidante<ref name=":3" />. En 1641, [[René de Longueil]] fait construire son [[Château de Maisons-Laffitte|château de Maisons]] par Mansart, qui reprend de nombreux éléments du château de Balleroy et qui établit véritablement la renommée de l'architecte et qui devient un véritable modèle pour l'architecture ultérieure, comme l'indique [[Jacques-François Blondel]] dans son ''Cours d'Architecture'' (1771). La renommée de l'architecte s'établit aussi sur les frais de construction qu'il occasionne, en effet il n'hésite pas à détruire ce qu'il juge mal construit pour le reconstruire, c'est ainsi qu'après avoir construit une aile du château de Maisons, il la fit détruire et reconstruire pour obtenir un résultat le satisfaisant<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Gerhard Gietmann |titre=Catholic Encyclopedia |volume=9 |éditeur= |année=1913 |lire en ligne=https://en.wikisource.org/wiki/Catholic_Encyclopedia_(1913)/Mansard |passage=François Mansard}}.</ref>. L'arrestation de René de Longueil fait suspendre les travaux, qui reprennent en 1658<ref name=":2" />. Finalement, alors que ses constructions sont très appréciées, le chantier du [[Abbaye du Val-de-Grâce|Val-de-Grâce]], qui lui avait été confié en 1645, lui est repris et donné à [[Jacques Lemercier]] en raison des frais que son exigence engendrait<ref name=":0" />.
Sa première réalisation notable est la façade de l'église des Feuillants, dont il fournit le dessin en 1623<ref name=":1" />. Cette composition, qui rencontre un certain succès<ref name=":0" /> en son temps, est très inspirée de l'église [[Église Saint-Gervais-Saint-Protais de Paris|Saint-Gervais-Saint-Protais]] (1616) de Salomon de Brosse<ref name=":3">{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Jean-Marie Pérouse de Montclos |titre=Histoire de l'architecture française. De la Renaissance à la Révolution |éditeur=Mengès |lieu=Paris |année=1995 |pages totales=511 |isbn=2-85620-374-4}}.</ref>{{,}}<ref name=":2" />. La même année, il participe à la rénovation du château de Berny<ref name=":1" />. Cette rénovation plaît à [[Jean de Choisy]], chancelier du [[Gaston de France|duc d'Orléans]], qui décide de lui confier la construction du [[château de Balleroy]] en 1631. Ce château présente déjà toutes les particularités du style de Mansart : les volumes sont pyramidants, les toits sont écrêtés et coiffés de lanternons et l'escalier est suspendu grâce à une importante maîtrise de la stéréotomie<ref name=":3" />. Cette composition reprend le plan du château du [[Le Plessis-Belleville|Plessis-Belleville]] (1628) qu'il avait réalisé. Il reprend également le même système d'escalier en pierre de taille logé dans un pavillon central<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Claude Mignot|titre=Le château du Plessis-Belleville|sous-titre=François Mansart copie François Mansart|périodique=Bulletin Monumental|numéro=3|année=1996|lire en ligne=http://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1996_num_154_3_4580|pages=209-220}}.</ref>. De plus, il crée ici une terrasse côté cour et côté jardin, ce qui ouvre le château sur le jardin ; cette formule est très souvent reprise par la suite<ref name=":2" />. En 1634, Gaston d'Orléans décide de faire appel à lui pour créer un nouveau château de Blois, dont seulement une partie a été réalisée (il s'agit de l'actuelle aile Gaston d'Orléans). C'est un projet colossal, abandonné en 1638, à la naissance du futur roi [[Louis XIV]], car Gaston d'Orléans cesse dès lors d'être l'héritier du trône<ref name=":3" />. Ici aussi, il emploie des toits écrêtés et réalise une composition pyramidante<ref name=":3" />. En 1641, [[René de Longueil]] fait construire son [[Château de Maisons-Laffitte|château de Maisons]] par Mansart, qui reprend de nombreux éléments du château de Balleroy et qui devient un véritable modèle pour l'architecture ultérieure, comme l'indique [[Jacques-François Blondel]] dans son ''Cours d'Architecture'' (1771). Il établit véritablement la renommée de l'architecte, qui se distingue aussi par les frais de construction qu'il occasionne ; en effet, il n'hésite pas à détruire ce qu'il juge mal construit pour le reconstruire ensuite. C'est ainsi qu'après avoir construit une aile du château de Maisons, il la fait détruire et reconstruire pour obtenir un résultat le satisfaisant<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Gerhard Gietmann |titre=Catholic Encyclopedia |volume=9 |éditeur= |année=1913 |lire en ligne=https://en.wikisource.org/wiki/Catholic_Encyclopedia_(1913)/Mansard |passage=François Mansard}}.</ref>. L'arrestation de René de Longueil fait suspendre les travaux, qui reprennent en 1658<ref name=":2" />. Finalement, alors que ses constructions sont très appréciées, le chantier du [[Abbaye du Val-de-Grâce|Val-de-Grâce]], qui lui avait été confié en 1645, lui est repris et donné à [[Jacques Lemercier]] en raison des frais que ses exigences engendraient<ref name=":0" />.


=== Fin de vie ===
=== Fin de vie ===
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* 1631-1649 : Château de Coulommiers en Brie (parachèvement)
* 1631-1649 : Château de Coulommiers en Brie (parachèvement)
* 1633-1662 : [[Château de Pontchartrain]]
* 1633-1662 : [[Château de Pontchartrain]]
* 1635-1638 : [[Château de Blois#Aile Gaston d'Orléans|Aile Gaston d’Orléans du château de Blois]], construite pour [[Gaston de France|Gaston d’Orléans]] et qui servira de modèle pour le [[Palais du Luxembourg]]
* 1635-1638 : [[Château de Blois#Aile Gaston d’Orléans|Aile Gaston d’Orléans du château de Blois]], construite pour [[Gaston de France|Gaston d’Orléans]] et qui servira de modèle pour le [[Palais du Luxembourg]]
* 1638-1651 : [[Château de Limours]] (avant-cour et jardins)
* 1638-1651 : [[Château de Limours]] (avant-cour et jardins)
* 1639-1642 : [[Château de Chambord]] (travaux pour [[Gaston de France|Gaston d'Orléans]])
* 1639-1642 : [[Château de Chambord]] (travaux pour [[Gaston de France|Gaston d'Orléans]])
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* 1644-1666 : Château de Fresnes
* 1644-1666 : Château de Fresnes
* 1646-1648 : [[Château de Petit-Bourg]] (jardins)
* 1646-1648 : [[Château de Petit-Bourg]] (jardins)
* 1648-1652 : [[Hôtel de Nevers (rive gauche)|Hôtel de Guénégaud]] (Paris, rive gauche)
* 1656-1659 : [[Château de la Ferté (Indre)|Château de la Ferté]] à [[Reuilly (Indre)|Reuilly]]
* 1656-1659 : [[Château de la Ferté (Indre)|Château de la Ferté]] à [[Reuilly (Indre)|Reuilly]]
* vers 1660 : Château de Gesvres à [[Crouy-sur-Ourcq]]<ref>http://philippecachau.e-monsite.com/</ref>
* vers 1660 : Château de Gesvres à [[Crouy-sur-Ourcq]]<ref>{{lien web |titre=Etudes Mansart Architecture XVIIe-XVIIIe Recherche et communication patrimoniale<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://philippecachau.e-monsite.com/ |site=e-monsite.com |consulté le=14-04-2023}}.</ref>
* vers 1660 : Château de [[Soisy-sur-Seine|Soisy]]
* vers 1660 : Château de [[Soisy-sur-Seine|Soisy]]
* Premiers plans (repris par Hardouin-Mansart) du [[château de Pomponne]]<ref>[[Rémi Mathis]], « Travaux au château de Pomponne » ''Jules Hardouin-Mansart (1646-1708)'', dir. A. Gady, Paris, Maison des sciences de l'homme, 2010, p. 305-306.</ref>
* Premiers plans (repris par Hardouin-Mansart) du [[château de Pomponne]]<ref>[[Rémi Mathis]], « Travaux au château de Pomponne » ''Jules Hardouin-Mansart (1646-1708)'', dir. A. Gady, Paris, Maison des sciences de l'homme, 2010, p. 305-306.</ref>
* Plusieurs projets inachevés pour l'aménagement du [[palais du Louvre]] , dont une [[Colonnade du Louvre|nouvelle façade orientale]] (1664-1666)<ref>Jean-Claude Daufresne, Louvre & Tuileries: architectures de papier, Paris, Liège/Bruxelles, Mardaga, 1987, p. 61-66 ;  William Peter Jackson Smith, « MANSART FRANÇOIS -  », ''Encyclopædia Universalis'' [en ligne], "Projets pour le Louvre et la chapelle des Bourbons à Saint-Denis".</ref>
* Plusieurs projets inachevés pour l'aménagement du [[palais du Louvre]] , dont une [[Colonnade du Louvre|nouvelle façade orientale]] (1664-1666)<ref>Jean-Claude Daufresne, Louvre & Tuileries: architectures de papier, Paris, Liège/Bruxelles, Mardaga, 1987, p. 61-66 ;  William Peter Jackson Smith, « MANSART FRANÇOIS - », ''Encyclopædia Universalis'' [en ligne], "Projets pour le Louvre et la chapelle des Bourbons à Saint-Denis".</ref>
* [[Château de Guiry]], à [[Guiry-en-Vexin]], achevé en 1665.
* [[Château de Guiry]], à [[Guiry-en-Vexin]], achevé en 1665.
* [[Château de Villette (Condécourt)|Château de Villette]] à [[Condécourt]], achevé vers [[1669]] par son neveu, [[Jules Hardouin-Mansart]]
* [[Château de Villette (Condécourt)|Château de Villette]] à [[Condécourt]], achevé vers [[1669]] par son neveu, [[Jules Hardouin-Mansart]]
* Château du [[Le Tremblay-sur-Mauldre|Tremblay-sur-Mauldre]]


=== Édifices religieux ===
=== Édifices religieux ===
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== Postérité ==
== Postérité ==
François Mansart était un architecte français connu pour la noblesse et la majesté de son architecture. Il s’efforçait de perfectionner les modèles de l’Antiquité et avait un profil précis et correct. Il était également doué pour concevoir la distribution générale d’un plan. Cependant, certains lui ont reproché d’être tombé dans la pesanteur en s’éloignant de l’élégance et de la grâce caractéristiques du siècle de [[François Ier (roi de France)|François {{Ier}}]] et en exagérant la noblesse et la dignité pour donner plus de grandeur à ses édifices. Malgré cela, il avait un esprit solide, une imagination féconde, le sentiment du beau et une aversion pour le mauvais goût. Il était également modeste et souvent insatisfait de ses dessins, même lorsqu’ils étaient appréciés par les connaisseurs.
{{section non neutre|date=septembre 2015}}
La plupart des nombreux édifices érigés par Mansart ont presque tous disparu et ne sont connus que par les gravures ou par une liste laissée par [[Charles Perrault]]. Aujourd’hui, pour apprécier le talent de François Mansart, il ne reste plus que le château de Maisons-Laffitte, gravé en sept planches par [[Pierre-Jean Mariette|Mariette]], la façade restaurée de l’hôtel Carnavalet à Paris, le [[temple protestant du Marais]] et l’[[hôtel de Guénégaud]].


Mansart a popularisé l’usage des [[Mansarde|mansardes]]. Les mansardes sont des fenêtres en saillie sur un toit en pente qui permettent d’aménager des pièces sous les combles. Elles sont souvent associées à l’architecture française du {{rom|XVII|17}}{{e}} siècle.
Le principal caractère de l’architecture de Mansart est la noblesse et la majesté. Toutes ses études tendaient à perfectionner les modèles de l’Antiquité. Son profil avait de la précision et de la correction, et personne n’avait mieux conçu que lui la distribution générale d’un plan. Mais on lui a reproché, en s’éloignant totalement de l’élégance et de la grâce caractéristiques du siècle de [[François Ier (roi de France)|François {{Ier}}]], en exagérant la noblesse et la dignité pour donner plus de grandeur à ses édifices, d'être tombé dans la pesanteur. Malgré ce reproche, on ne peut lui refuser un esprit solide, une imagination féconde, le sentiment du beau, et surtout une horreur du mauvais goût, assez rare à son époque. Aussi modeste qu’habile, il n’était jamais content de ses dessins, lors même qu’ils avaient mérité les suffrages des connaisseurs. Malgré ces défauts, François Mansart n’en a pas moins été regardé comme un des premiers architectes français.


François Mansart a vécu au {{rom|XVII|17}}{{e}} siècle (1598-1666) et a été considéré comme l’un des premiers architectes français. Parmi les autres architectes célèbres de son temps, on peut citer [[Louis Le Vau]], Claude Perrault et [[Jules Hardouin-Mansart]].
La plupart des nombreux et estimables édifices érigés par Mansart ont presque tous disparu et ne sont connus que par les gravures ou par la liste qu’en a laissée [[Charles Perrault]]. Aujourd’hui, il ne reste plus pour apprécier le talent de François Mansart, en dehors du Val-de-Grâce, que le château de Maisons-Laffitte, gravé en sept planches par [[Pierre-Jean Mariette|Mariette]]. À Paris, il ne subsiste plus que la façade restaurée de l’hôtel Carnavalet, et le [[temple protestant du Marais]], rue Saint-Antoine.
Le seul bâtiment intact demeurant aujourd'hui est l’hôtel de Guénégaud<ref>Sis 60, rue des Archives, Paris 3{{e}}</ref>, réalisé entre 1651 et 1655 pour Henri de Guénégaud, comte de Montbrison, marquis de Plancy, secrétaire du Roi, maître des Comptes et conseiller d'État.

Mansart a popularisé l'usage des [[Mansarde|mansardes]].


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Annexes ==
== Annexes ==
=== Bibliographie et sources ===
=== Bibliographie et sources ===
* {{Article|langue=fr|auteur=Charles Perrault|lien auteur=Charles Perrault|titre=François Mansart architecte|périodique=Les Hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle|lieu=Paris|éditeur=Antoine Dezallier|date=1697|tome=1|page=87-88|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96422473/f197|pages totales=2 vol. (100-[2], 102-[1], pl.) : ill. (portr.) ; in-fol.}}
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Claude Mignot |titre=François Mansart |sous-titre=un architecte artiste au siècle de Louis XIII et de Louis XIV |éditeur=Le Passage |lieu=Paris |année=2016 |pages totales=238 |isbn=978-2-84742-344-0 |lire en ligne={{Google Livres| XGoaMQAACAAJ}}.}}
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Jean-Pierre Babelon |auteur2=Claude Mignot |titre=François Mansart, le génie de l'architecture |éditeur=Gallimard |lieu=Paris |année=1998 |isbn=}}.
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Jean-Pierre Babelon |auteur2=Claude Mignot |titre=François Mansart, le génie de l'architecture |éditeur=Gallimard |lieu=Paris |année=1998 |isbn=}}.
*Georges Costa, « François Mansart à Toulouse », in ''Bulletin Monumental,'' 1994-4, p. 459-470, [https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1994_num_152_4_3509 (lire en ligne)].
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Charles Bauchal |lien auteur1=Charles Bauchal |titre=Nouveau dictionnaire biographique et critique des architectes français |éditeur=André, Daly fils et {{Cie}} |lieu=Paris |année=1887 |passage=395-6 }}.
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Charles Bauchal |lien auteur1=Charles Bauchal |titre=Nouveau dictionnaire biographique et critique des architectes français |éditeur=André, Daly fils et {{Cie}} |lieu=Paris |année=1887 |passage=395-6 }}.
* {{article | auteur=[[Anatole de Montaiglon]] | titre=La Mansarade, satire contre François Mansart suivi d'un arrêt de Louis XIV en faveur de la gravure | périodique=Archives de l'art français | année=1862 | série=2 | tome=2 | passage=242-266 | lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55508826/f249.item }}.
*Georges Costa, « François Mansart à Toulouse », in ''Bulletin Monumental,'' 1994-4, p. 459-470, [https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1994_num_152_4_3509 (lire en ligne)].
* {{Article|langue=fr|auteur=Charles Perrault|lien auteur=Charles Perrault|titre=François Mansart architecte|périodique=Les Hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle|lieu=Paris|éditeur=Antoine Dezallier|date=1697|tome=1|page=87-88|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96422473/f197|pages totales=2 vol. (100-[2], 102-[1], pl.) : ill. (portr.) ; in-fol.}}

* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Louis-Gabriel Michaud |lien auteur1=Louis-Gabriel Michaud |titre=Biographie universelle, ancienne et moderne |éditeur=Michaud frères |lieu=Paris |année=1820 |passage=502-3 }}.
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Louis-Gabriel Michaud |lien auteur1=Louis-Gabriel Michaud |titre=Biographie universelle, ancienne et moderne |éditeur=Michaud frères |lieu=Paris |année=1820 |passage=502-3 }}.

* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Claude Mignot |titre=François Mansart |sous-titre=un architecte artiste au siècle de Louis XIII et de Louis XIV |éditeur=Le Passage |lieu=Paris |année=2016 |pages totales=238 |isbn=978-2-84742-344-0 |lire en ligne={{Google Livres| XGoaMQAACAAJ}}.}}
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Victor Ruprich-Robert |lien auteur1=Victor Ruprich-Robert |titre=L’Église et le monastère du Val-de-Grâce |éditeur={{Ve}} A. Morel et {{Cie}} |lieu=Paris |année=1875 |passage=81-9 }}.
* {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Victor Ruprich-Robert |lien auteur1=Victor Ruprich-Robert |titre=L’Église et le monastère du Val-de-Grâce |éditeur={{Ve}} A. Morel et {{Cie}} |lieu=Paris |année=1875 |passage=81-9 }}.


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=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
{{Liens}}
* {{Bases}}
* {{Dictionnaires}}
* [http://philippecachau.e-monsite.com http://philippecachau.e-monsite.com]
* [http://philippecachau.e-monsite.com http://philippecachau.e-monsite.com]
* [http://www.maisonslaffitte.net/BiogrMansart.htm François Mansart, précurseur de l’architecture classique en France]
* [http://www.maisonslaffitte.net/BiogrMansart.htm François Mansart, précurseur de l’architecture classique en France]
* [https://structurae.info/personnes/francois-mansart François Mansart] sur Structuræ
* [https://structurae.info/personnes/francois-mansart François Mansart] sur Structuræ

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François Mansart
Portrait gravé par Gérard Edelinck (1696).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Parentèle
Jules Hardouin-Mansart (petit-neveu)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
Maître
Œuvres principales

François Mansart, né le à Paris et mort le [1] dans la même ville, paroisse Saint-Paul, est un architecte français.

Il est considéré comme le principal précurseur de l’architecture classique en France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né dans le faubourg Saint-Victor, il est le fils d’Absalon Mansart, maître charpentier au service du roi[2], et de Michelle Le Roy, elle-même issue d’une famille d'architectes et d'ingénieurs dont Philibert Le Roy, l'architecte du Versailles de Louis XIII[3]. Il est le quatrième de sept enfants. Son père meurt en 1610 alors qu’il n’est âgé que de 12 ans[1].

Formation[modifier | modifier le code]

De 1612 à 1617, il fut sculpteur et architecte de la ville de Rennes. C'est à cette occasion qu'il rencontra Salomon de Brosse et Charles du Ry (de)[3]. De 1618 à 1621, représentant son oncle Marcel Le Roy, il mena les travaux de reconstruction du Pont-Neuf de Toulouse sur les plans de Jacques Lemercier. En 1621, il partit en Normandie pour accomplir une mission semblable sur le pont de Rouen[4].

Son oncle lui laissa une totale autonomie, ces constructions marquèrent l'achèvement de sa formation[3],[1].

Mansart n'eut pas l'occasion d'aller en Italie, car il ne pouvait pas interrompre son activité[5]. Il apprit l'architecture grâce à sa vaste bibliothèque qui lui fit connaître l'architecture française du XVIe siècle et l'architecture italienne[6].

Carrière[modifier | modifier le code]

Sa première réalisation notable est la façade de l'église des Feuillants, dont il fournit le dessin en 1623[1]. Cette composition, qui rencontre un certain succès[3] en son temps, est très inspirée de l'église Saint-Gervais-Saint-Protais (1616) de Salomon de Brosse[7],[5]. La même année, il participe à la rénovation du château de Berny[1]. Cette rénovation plaît à Jean de Choisy, chancelier du duc d'Orléans, qui décide de lui confier la construction du château de Balleroy en 1631. Ce château présente déjà toutes les particularités du style de Mansart : les volumes sont pyramidants, les toits sont écrêtés et coiffés de lanternons et l'escalier est suspendu grâce à une importante maîtrise de la stéréotomie[7]. Cette composition reprend le plan du château du Plessis-Belleville (1628) qu'il avait réalisé. Il reprend également le même système d'escalier en pierre de taille logé dans un pavillon central[8]. De plus, il crée ici une terrasse côté cour et côté jardin, ce qui ouvre le château sur le jardin ; cette formule est très souvent reprise par la suite[5]. En 1634, Gaston d'Orléans décide de faire appel à lui pour créer un nouveau château de Blois, dont seulement une partie a été réalisée (il s'agit de l'actuelle aile Gaston d'Orléans). C'est un projet colossal, abandonné en 1638, à la naissance du futur roi Louis XIV, car Gaston d'Orléans cesse dès lors d'être l'héritier du trône[7]. Ici aussi, il emploie des toits écrêtés et réalise une composition pyramidante[7]. En 1641, René de Longueil fait construire son château de Maisons par Mansart, qui reprend de nombreux éléments du château de Balleroy et qui devient un véritable modèle pour l'architecture ultérieure, comme l'indique Jacques-François Blondel dans son Cours d'Architecture (1771). Il établit véritablement la renommée de l'architecte, qui se distingue aussi par les frais de construction qu'il occasionne ; en effet, il n'hésite pas à détruire ce qu'il juge mal construit pour le reconstruire ensuite. C'est ainsi qu'après avoir construit une aile du château de Maisons, il la fait détruire et reconstruire pour obtenir un résultat le satisfaisant[9]. L'arrestation de René de Longueil fait suspendre les travaux, qui reprennent en 1658[5]. Finalement, alors que ses constructions sont très appréciées, le chantier du Val-de-Grâce, qui lui avait été confié en 1645, lui est repris et donné à Jacques Lemercier en raison des frais que ses exigences engendraient[3].

Fin de vie[modifier | modifier le code]

Plaque commémorative au n°5 rue Payenne.

À sa mort, de maladie, au 5 rue Payenne à Paris, où il avait toujours vécu, François Mansart a été inhumé à Saint-Paul[10].

Il ne s’était pas marié et n’eut pas d’enfants.

Œuvres[modifier | modifier le code]

François Mansart est crédité des réalisations suivantes :

Châteaux et palais[modifier | modifier le code]

Le château de Maisons-Laffitte, souvent considéré comme le grand œuvre de Mansart.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Église Notre-Dame du Val-de-Grâce, Paris.

Hôtels particuliers et maisons[modifier | modifier le code]

Autels[modifier | modifier le code]

  • 1624-1628 : Autel de Saint-Martin-des-Champs
  • 1628 : Autel de la Vierge dans la cathédrale Notre-Dame de Paris

Monuments funéraires[modifier | modifier le code]

Postérité[modifier | modifier le code]

François Mansart était un architecte français connu pour la noblesse et la majesté de son architecture. Il s’efforçait de perfectionner les modèles de l’Antiquité et avait un profil précis et correct. Il était également doué pour concevoir la distribution générale d’un plan. Cependant, certains lui ont reproché d’être tombé dans la pesanteur en s’éloignant de l’élégance et de la grâce caractéristiques du siècle de François Ier et en exagérant la noblesse et la dignité pour donner plus de grandeur à ses édifices. Malgré cela, il avait un esprit solide, une imagination féconde, le sentiment du beau et une aversion pour le mauvais goût. Il était également modeste et souvent insatisfait de ses dessins, même lorsqu’ils étaient appréciés par les connaisseurs. La plupart des nombreux édifices érigés par Mansart ont presque tous disparu et ne sont connus que par les gravures ou par une liste laissée par Charles Perrault. Aujourd’hui, pour apprécier le talent de François Mansart, il ne reste plus que le château de Maisons-Laffitte, gravé en sept planches par Mariette, la façade restaurée de l’hôtel Carnavalet à Paris, le temple protestant du Marais et l’hôtel de Guénégaud.

Mansart a popularisé l’usage des mansardes. Les mansardes sont des fenêtres en saillie sur un toit en pente qui permettent d’aménager des pièces sous les combles. Elles sont souvent associées à l’architecture française du XVIIe siècle.

François Mansart a vécu au XVIIe siècle (1598-1666) et a été considéré comme l’un des premiers architectes français. Parmi les autres architectes célèbres de son temps, on peut citer Louis Le Vau, Claude Perrault et Jules Hardouin-Mansart.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e Jacques Marec, « François Mansart, précurseur de l'architecture classique en France », sur www.maisonslaffitte.net, (consulté le ).
  2. Charles Bauchal, Nouveau dictionnaire biographique et critique des architectes français, Paris, A. Daly fils et Cie, , 842 p. (lire en ligne), p. 415.
  3. a b c d et e Éditions Larousse, « Encyclopédie Larousse en ligne - François Mansart », sur www.larousse.fr (consulté le ).
  4. Costa, 1994, p. 463.
  5. a b c et d Jean-Pierre Babelon et Claude Mignot, François Mansart : le génie de l’architecture, Paris, Gallimard, , 303 p. (ISBN 2-07-011592-5).
  6. Encyclopédie de l'art, Paris, Librairie générale française, (ISBN 978-2-253-13025-3), p. 629.
  7. a b c et d Jean-Marie Pérouse de Montclos, Histoire de l'architecture française. De la Renaissance à la Révolution, Paris, Mengès, , 511 p. (ISBN 2-85620-374-4).
  8. Claude Mignot, « Le château du Plessis-Belleville : François Mansart copie François Mansart », Bulletin Monumental, no 3,‎ , p. 209-220 (lire en ligne).
  9. (en) Gerhard Gietmann, Catholic Encyclopedia, vol. 9, (lire en ligne), François Mansard.
  10. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, t. 2, Paris, Les Éditions de Minuit, , p. 479.
  11. « Etudes Mansart Architecture XVIIe-XVIIIe Recherche et communication patrimoniale », sur e-monsite.com (consulté le ).
  12. Rémi Mathis, « Travaux au château de Pomponne » Jules Hardouin-Mansart (1646-1708), dir. A. Gady, Paris, Maison des sciences de l'homme, 2010, p. 305-306.
  13. Jean-Claude Daufresne, Louvre & Tuileries: architectures de papier, Paris, Liège/Bruxelles, Mardaga, 1987, p. 61-66 ;  William Peter Jackson Smith, « MANSART FRANÇOIS - », Encyclopædia Universalis [en ligne], "Projets pour le Louvre et la chapelle des Bourbons à Saint-Denis".
  14. « Hôtels de Guénégaud et de Mongelas ; Club de la chasse et de la nature ».

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie et sources[modifier | modifier le code]

  • Claude Mignot, François Mansart : un architecte artiste au siècle de Louis XIII et de Louis XIV, Paris, Le Passage, , 238 p. (ISBN 978-2-84742-344-0, lire en ligne)
  • Jean-Pierre Babelon et Claude Mignot, François Mansart, le génie de l'architecture, Paris, Gallimard, .
  • Georges Costa, « François Mansart à Toulouse », in Bulletin Monumental, 1994-4, p. 459-470, (lire en ligne).
  • Charles Bauchal, Nouveau dictionnaire biographique et critique des architectes français, Paris, André, Daly fils et Cie, , p. 395-6.
  • Anatole de Montaiglon, « La Mansarade, satire contre François Mansart suivi d'un arrêt de Louis XIV en faveur de la gravure », Archives de l'art français, 2e série, t. 2,‎ , p. 242-266 (lire en ligne).
  • Charles Perrault, « François Mansart architecte », Les Hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle, Paris, Antoine Dezallier, t. 1,‎ , p. 87-88 (lire en ligne)
  • Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle, ancienne et moderne, Paris, Michaud frères, , p. 502-3.
  • Victor Ruprich-Robert, L’Église et le monastère du Val-de-Grâce, Paris, Ve A. Morel et Cie, , p. 81-9.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]