« Théâtre Hébertot » : différence entre les versions

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| légende = Le théâtre Hébertot en 2021.
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Le '''théâtre Hébertot''' est une salle de spectacles parisienne située {{num|78 bis}} [[Boulevard des Batignolles (Paris)|boulevard des Batignolles]], dans le [[17e arrondissement de Paris|{{17e|arrondissement}} de Paris]].
Le '''théâtre Hébertot''' est une salle de spectacles parisienne située au {{nb|78 bis}} [[Boulevard des Batignolles (Paris)|boulevard des Batignolles]], dans le [[17e arrondissement de Paris|{{17e|arrondissement}} de Paris]].<!--{{Autres projets|wikivoyage=Ce site est desservi par la [[Liste des stations du métro de Paris|station de métro]] [[Rome (métro de Paris)|Rome]].-->


== Histoire ==
Ce site est desservi par la [[Liste des stations du métro de Paris|station de métro]] [[Rome (métro de Paris)|Rome]].


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Une ordonnance royale ayant séparé en deux communes la ville de Clichy et créé la commune des Batignolles-Monceaux, le {{Date-|10 février 1830|au théâtre}}, la nouvelle municipalité, dès 1830 demanda la construction d'une salle de spectacles dans la commune au ministre de l'Intérieur.
== Historique ==


[[Fichier:Programme Théâtre des Arts Loie Fuller.jpg|vignette|Programme du théâtre des Arts datant de 1907. En haut, le nom de la danseuse américaine [[Loïe Fuller]], vedette du [[Mime#Pantomime|mimodrame]] ''[[La Tragédie de Salomé]]'', musique de [[Florent Schmitt]], créé le 9 novembre 1907.]]
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Le 10 février 1830 une ordonnance royale sépare en deux communes la ville de Clichy et crée la commune des Batignolles-Monceaux. Dès 1830, la nouvelle municipalité demanda la construction d'une salle de spectacles dans la commune au Ministre de l'Intérieur.
Or, la création de cette salle était soumise au respect d'un privilège datant du {{Date-|10|juin|1817}}, relatif à la direction des petits théâtres des environs de Paris, qui avait été accordé — sur intervention de [[Louis XVIII de France|Louis XVIII]] — par le ministre de l'Intérieur à l'ancien comédien du [[Théâtre du Vaudeville (Paris)|Vaudeville]] [[Pierre-Jacques Seveste]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=Auguste Descauriet|titre=Histoire des agrandissements de Paris|lieu=Paris|éditeur=Sartorius|année=1860|lire en ligne={{Google Livres|NJt91yfMobQC}}|passage=237|oclc=25737382|pages totales=388|format=22 x 14 cm}}.</ref> avant d'être transmis à ses fils et héritiers [[Edmond Seveste|Edmond]] et [[Jules Seveste]]. Bien que ce privilège fût contesté, les frères Seveste n'avaient pas l'intention de l'abandonner et de renoncer à l'avantage qu'il leur procurait : l'exclusivité sur les salles de spectacle situées hors des [[Barrières de Paris|barrières]] du [[mur des Fermiers généraux]] dans les communes de la [[Seine (département)|Seine]]<ref name="priv">Voir aussi : [[Pierre-Jacques Seveste|Le privilège du 10 juin 1817]].</ref>.


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Passant outre, Besançon Souchet fit construire un nouveau théâtre, [[rue Lemercier]], par l'architecte Torasse, en 1830. Une description de l'époque indique : {{Citation|d'abord pour donner des fêtes et des bals … Le plancher, les statues, le parterre, tout est mobile. Une demi-heure suffit à deux hommes pour faire de la salle de bal une salle de spectacle, et vice-versa.}}
Cette autorisation de construire une nouvelle salle devait tenir compte d'un privilège qu'avait accordé le roi [[Louis XVIII de France|Louis XVIII]] aux frères Édouard et Jules Sevestre à être les seules personnes pouvant légalement construire et diriger des salles de spectacle dans la banlieue de Paris. Ce privilège leur avait été accordé pour avoir facilité la recherche des restes de [[Louis XVI de France|Louis XVI]] et [[Marie-Antoinette d'Autriche|Marie-Antoinette]]. Les deux frères n'avaient pas l'intention d'abandonner ce privilège bien qu'il ait été contesté.


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Souchet demanda alors l'autorisation de construction, que le maire lui accorda. Il fut néanmoins condamné à une amende de 500 francs pour ne pas avoir obtenu d'autorisation du ministère de l'Intérieur. Il recommença, en juillet, après avoir demandé l'autorisation au ministre. Celui-ci l'accorda après avoir demandé l'avis aux Sevestre. Cependant cette situation était critiquée au ministère de l'Intérieur parce qu'il n'y avait pas de directeur officiel responsable du répertoire. En {{Date-|mai 1833}}, Souchet est contraint de mettre en vente sa salle de spectacle.
[[Fichier:Programme Théâtre des Arts Loie Fuller.jpg|vignette|Programme du théâtre des Arts datant de 1907.]]
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Passant outre à ce privilège, Besançon Souchet fit construire un nouveau théâtre rue Lemercier par l'architecte Torasse, en 1830. Une description de l'époque indique : {{Citation|d'abord pour donner des fêtes et des bals ... Le plancher, les statues, le parterre, tout est mobile. Une demi-heure suffit à deux hommes pour faire de la salle de bal une salle de spectacle, et vice-versa.}}


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Le {{Date-|3 juillet 1838}}, le ministère de l'Intérieur donne l'autorisation officielle de construire un nouveau théâtre sur le boulevard des Batignolles, entre les [[Liste des barrières de Paris|barrières de Monceaux]] et de [[barrière de Clichy|Clichy]]. Une société au capital de {{unité|175000|francs}} est constituée par des négociants et des propriétaires de la commune. La construction est confiée à l'architecte [[Adolphe Azémar]]<ref>Mort en {{Date-|mars 1864}}.</ref> et la direction aux frères Sevestre, détenteurs des privilèges d'exploitation des théâtres de « banlieue » ([[Théâtre Montparnasse|Montparnasse]], [[Théâtre Montmartre|Montmartre]] et [[Théâtre de Belleville (1828-1962)|Belleville]]), il fut appelé, de ce fait, à l’origine le « théâtre des Batignolles ».
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Souchet demanda alors l'autorisation pour donner une première autorisation que le maire lui accorda. Mais il est condamné à une amende de 500 francs pour ne pas avoir obtenu d'autorisation du ministère de l'Intérieur. Il recommença en juillet, après avoir demandé l'autorisation au ministre. Celui-ci l'accorda après avoir demandé l'avis aux Sevestre. Cependant cette situation était critiquée au ministère de l'Intérieur parce qu'il n'y avait pas de directeur officiel responsable du répertoire. En mai 1833, Souchet est contraint de mettre en vente sa salle de spectacle.


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En {{Date-|janvier 1842|au théâtre}}, des habitants déposent une pétition sur le bureau du roi : {{Citation|…notre propriété, notre industrie, nos plaisirs même ne sauraient être livrés à la merci des frères Sevestre qui trafiquent à notre détriment des faveurs ministérielles}}. En réponse, un arrêté du ministre fait de Sevestre le directeur du théâtre de 1843 à 1857.
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Le 3 juillet 1838, le ministère de l'Intérieur donne l'autorisation officielle de construire un nouveau théâtre sur le boulevard des Batignolles, entre les [[Liste des barrières de Paris|barrières de Monceaux]] et de [[barrière de Clichy|Clichy]]. Une société au capital de {{formatnum:175000 francs}} est constituée par des négociants et des propriétaires de la commune. La construction est confiée à l'architecte [[Adolphe Azémar]] (mort en mars 1864) et la direction aux frères Sevestre, détenteurs des privilèges d'exploitation des théâtres de « banlieue » ([[Théâtre Montparnasse|Montparnasse]], [[Théâtre Montmartre|Montmartre]] et [[Théâtre de Belleville (1828-1962)|Belleville]]), il fut appelé, de ce fait, à l’origine le '''théâtre des Batignolles'''.

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En janvier 1842, des habitants déposent une pétition sur le bureau du roi : « ...notre propriété, notre industrie, nos plaisirs même ne sauraient être livrés à la merci des frères Sevestre qui trafiquent à notre détriment des faveurs ministérielles ». En réponse, un arrêté du ministre fait de Sevestre le directeur du théâtre de 1843 à 1857.


La salle végète, puis elle est confiée à MM. Libert et Gaspari avant d'être dirigée par Chotel, artiste, metteur en scène, professeur de déclamation. Les comédiens appartenaient aux troupes qui jouaient alternativement dans les théâtres de Montmartre et des Batignolles. À la mort de Chotel, le théâtre est repris par sa veuve.
La salle végète, puis elle est confiée à MM. Libert et Gaspari avant d'être dirigée par Chotel, artiste, metteur en scène, professeur de déclamation. Les comédiens appartenaient aux troupes qui jouaient alternativement dans les théâtres de Montmartre et des Batignolles. À la mort de Chotel, le théâtre est repris par sa veuve.


Le 13 août 1886, la société gérant le théâtre est déclarée en faillite. La reprise de la gestion du théâtre ne fut pas meilleure, ce qui a failli entraîner la disparition du théâtre.
Le {{Date-|13 août 1886|au théâtre}}, la société gérant le théâtre est déclarée en faillite. La reprise de la gestion du théâtre ne fut pas meilleure, ce qui a failli entraîner sa disparition.
[[File:Théâtre des Arts Prix des places 1925.jpg|thumb|center|400px|<center>Prix des places du Théâtre des Arts en 1925.</center>]]

Le théâtre est repris en 1906 par Maurice Landay qui le rebaptise '''théâtre des Arts'''<ref> Nom précédemment employé par le [[théâtre Antoine]] entre 1874 et 1881.</ref> en 1907. De 1917 à 1935, il est dirigé par [[Rodolphe Darzens]] : les plus grands acteurs y interprètent les plus grands textes : [[Sacha Guitry]], [[Léo Delibes]], [[Edwige Feuillère]], [[Georges Pitoëff]], [[Ludmilla Pitoëff]], [[Charles Dullin]].
Le théâtre est repris en 1906 par Maurice Landay qui le rebaptise « théâtre des Arts<ref>Nom précédemment employé par le [[théâtre Antoine]] entre 1874 et 1881.</ref> » en 1907. De 1917 à 1935, il est dirigé par [[Rodolphe Darzens]] : les plus grands acteurs y interprètent les plus grands textes : [[Sacha Guitry]], [[Edwige Feuillère]], [[Georges Pitoëff]], [[Ludmilla Pitoëff]], [[Charles Dullin]].


Il acquiert son nom définitif en 1940 sous la direction du dramaturge et journaliste [[Jacques Hébertot]] qui le dirige jusqu'à sa mort, le 19 juin 1970. Le théâtre est repris pas son neveu, François Daviel. De santé fragile, il meurt prématurément. Le théâtre revient alors à son héritière, {{Mme}} Andrée Delattre.
Il acquiert son nom définitif en 1940 sous la direction du dramaturge et journaliste [[Jacques Hébertot]] qui le dirige jusqu'à sa mort, le {{Date-|19 juin 1970|au théâtre}}. Le théâtre est repris pas son neveu, François Daviel. De santé fragile, il meurt prématurément. Le théâtre revient alors à son héritière, Andrée Delattre.


[[Fichier:Théâtre Hébertot - nuit 1.jpg|vignette|Le théâtre Hébertot, de nuit.]]
[[Fichier:Théâtre Hébertot - nuit 1.jpg|vignette|Le théâtre Hébertot, de nuit.]]
En 1972, [[Simone Valère]] et [[Jean Desailly]] tentent de reprendre le théâtre, mais {{Mme}} Delattre refuse de renouveler le bail en 1973 à Jean Desailly et le confie à Patrick Barroux qui jouit aussi d'une promesse de vente du fond et des murs du théâtre. Il y fait des travaux importants pour respecter les exigences de la commission de sécurité. Le théâtre ouvre en 1976 sous le nom de théâtre des Arts-Hébertot.
En 1972, [[Simone Valère]] et [[Jean Desailly]] tentent de reprendre le théâtre, mais Andrée Delattre refuse de renouveler le bail en 1973 à Jean Desailly et le confie à Patrick Barroux qui jouit aussi d'une promesse de vente du fond et des murs du théâtre. Il y fait des travaux importants pour respecter les exigences de la commission de sécurité. Le théâtre ouvre en 1976 sous le nom de théâtre des Arts-Hébertot.


La direction de théâtre est confiée en octobre 1982 à [[Jean-Laurent Cochet]] qui tente d'y faire jouer les grandes pièces du répertoire et d'y interpréter des œuvres du patrimoine poétique. Cette expérience s'arrête au bout de deux saisons.
La direction de théâtre est confiée en {{Date-|octobre 1982|au théâtre}} à [[Jean-Laurent Cochet]] qui tente d'y faire jouer les grandes pièces du répertoire et d'y interpréter des œuvres du patrimoine poétique. Il charge [[Serge Bouillon]] de l'organisation administrative et technique, et s'occupe quant à lui de la part artistique, mettant en place un théâtre d'alternance. La première saison offre 21 spectacles différents, tous mis en scène par [[Jean-Laurent Cochet|Cochet]], et 330 représentations, ce qui vaut au théâtre la réputation d'une « [[Comédie-Française]] bis ». Cette expérience, trop ambitieuse compte tenu de la modeste subvention de la mairie de Paris, prend fin au bout de trois saisons<ref>{{Lien web |auteur=Danielle Mathieu-Bouillon |titre=Serge Bouillon : Le parcours d'une vie au service du Théâtre |url=http://www.regietheatrale.com/index/index/donateurs/Serge-Bouillon.html#tep |date=2015}}</ref>.


La direction est reprise par Alain de Leuseleuc en 1986, puis par Félix Ascot.
La direction est reprise par Alain de Leuseleuc en 1986, puis par Félix Ascot.
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[[Philippe Caubère]] y crée deux spectacles en 1988 et 1989.
[[Philippe Caubère]] y crée deux spectacles en 1988 et 1989.


Doté d'une [[Théâtre (bâtiment)#Théâtre à l'italienne|salle à l’italienne]] de 630 places, il est dirigé, depuis [[2003 au théâtre|2003]], par Danièle et [[Pierre Franck (théâtre)|Pierre Franck]], qui ont créé une seconde salle, le Petit-Hébertot, d'une capacité de 110 places, dont ils ont confié la direction artistique à Xavier Jaillard en mars 2009.
Doté d'une [[Théâtre (bâtiment)#Théâtre à l'italienne|salle à l’italienne]] de 630 places, il est dirigé, depuis {{Date-|||2003|au théâtre}}, par Danièle et [[Pierre Franck (théâtre)|Pierre Franck]], qui ont créé une seconde salle, le Petit-Hébertot, d'une capacité de 110 places, dont ils ont confié la direction artistique à Xavier Jaillard en {{Date-|mars 2009|au théâtre}}. Puis sous la direction de Sylvia Roux à partir de {{Date-|juin 2015|au théâtre}}, devenant le Studio Hébertot.


Le théâtre fait l’objet d’une inscription au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] depuis le {{date|1|août|1974|en France}}<ref name="PA00086730">{{Base Mérimée|PA00086730|Théâtre des Arts (ancien) , actuellement théâtre Hébertot}}</ref>.
Le théâtre fait l’objet d’une inscription au titre des [[Monument historique (France)|monuments historiques]] depuis le {{Date-|1|août|1974|en France}}<ref name="PA00086730">{{Base Mérimée|PA00086730|Théâtre des Arts (ancien), actuellement théâtre Hébertot}}</ref>.


En 2010, 50 théâtres privés parisiens réunis au sein de l’Association pour le soutien du théâtre privé (ASTP) et du Syndicat national des directeurs et tourneurs du théâtre privé (SNDTP), dont fait partie le théâtre Hébertot, décident d'unir leur force sous une enseigne commune : les ''Théâtres parisiens associés''<ref name="Théâtres Parisiens Associés">[http://www.theatresparisiensassocies.com/salles-theatre-paris/hebertot-81.html Le théâtre Hébertot] sur le site officiel des Théâtres parisiens associés.</ref>.
En 2010, 50 théâtres privés parisiens réunis au sein de l’Association pour le soutien du théâtre privé (ASTP) et du Syndicat national des directeurs et tourneurs du théâtre privé (SNDTP), dont fait partie le théâtre Hébertot, décident d'unir leurs forces sous une enseigne commune : les « Théâtres parisiens associés<ref name="Théâtres Parisiens Associés">[http://www.theatresparisiensassocies.com/salles-theatre-paris/hebertot-81.html Le théâtre Hébertot] » sur le site officiel des Théâtres parisiens associés.</ref>.


== Programmation ==
== Programmation ==


[[Fichier:Théâtre Hébertot, entrée des artistes, Paris 17.jpg|vignette|Entrée des artistes.]]
[[Fichier:Théâtre Hébertot, entrée des artistes, Paris 17.jpg|vignette|Entrée des artistes.]]
* [[1925 au théâtre|1925]] : ''[[Henri IV (Pirandello)|Henri IV]]'' de [[Luigi Pirandello]], mise en scène [[Georges Pitoëff]]
* {{Date-|||1925|au théâtre}} : ''[[Henri IV (Pirandello)|Henri IV]]'' de [[Luigi Pirandello]], mise en scène [[Georges Pitoëff]]
* 1925 : ''[[Sainte Jeanne (pièce de théâtre)|Sainte Jeanne]]'' de [[George Bernard Shaw]], mise en scène Georges Pitoëff
* 1925 : ''[[Sainte Jeanne (pièce de théâtre)|Sainte Jeanne]]'' de [[George Bernard Shaw]], mise en scène Georges Pitoëff
* 1925 : ''Le Juif du pape'' d'[[Edmond Fleg]], mise en scène Georges Pitoëff
* 1925 : ''Le Juif du pape'' d'[[Edmond Fleg]], mise en scène Georges Pitoëff
* 1925 : ''Le Lâche'' d'[[Henri-René Lenormand]], mise en scène Georges Pitoëff
* 1925 : ''Le Lâche'' d'[[Henri-René Lenormand]], mise en scène Georges Pitoëff
* 1925 : ''L'Assoiffé'' d'Aristide Derera, mise en scène Georges Pitoëff
* 1925 : ''L'Assoiffé'' d'Aristide Derera, mise en scène Georges Pitoëff
* [[1926 au théâtre|1926]] : ''L'Un d'eux'' d'[[Émile Mazaud]], mise en scène Georges Pitoëff
* {{Date-|||1926|au théâtre}} : ''L'Un d'eux'' d'[[Émile Mazaud]], mise en scène Georges Pitoëff
* 1926 : ''L'Âme en peine'' de [[Jean-Jacques Bernard]], mise en scène Georges Pitoëff
* 1926 : ''L'Âme en peine'' de [[Jean-Jacques Bernard]], mise en scène Georges Pitoëff
* 1926 : ''Comme ci (ou comme ça)'' de Luigi Pirandello, mise en scène Georges Pitoëff
* 1926 : ''Comme ci (ou comme ça)'' de Luigi Pirandello, mise en scène Georges Pitoëff
* 1926 : ''[[Orphée]]'' de [[Jean Cocteau]], mise en scène Georges Pitoëff
* 1926 : ''[[Orphée]]'' de [[Jean Cocteau]], mise en scène Georges Pitoëff
* 1926 : ''Et dzim la la...'' de [[Marcel Achard]], mise en scène Georges Pitoëff
* 1926 : ''Et dzim la la...'' de [[Marcel Achard]], mise en scène Georges Pitoëff
* 1926 : ''Sardanapale'' de [[Boussac de Saint-Marc]], mise en scène Georges Pitoëff
* 1926 : ''Sardanapale'' de {{lien|langue=d|trad=Q21979489|fr=Albert Boussac de Saint-Marc|texte=Boussac de Saint-Marc}}, mise en scène Georges Pitoëff
* 1926 : ''Jean Le Maufranc'' de [[Jules Romains]], mise en scène Georges Pitoëff
* 1926 : ''Jean Le Maufranc'' de [[Jules Romains]], mise en scène Georges Pitoëff
* [[1927 au théâtre|1927]] : ''Le Marchand de regrets'' de [[Fernand Crommelynck]], mise en scène Georges Pitoëff
* {{Date-|||1927|au théâtre}} : ''Le Marchand de regrets'' de [[Fernand Crommelynck]], mise en scène Georges Pitoëff


* [[1938 au théâtre|1938]]: ''[[Le Bal des voleurs]]'' de [[Jean Anouilh]], mise en scène [[André Barsacq]], avec [[Jean Dasté]], [[Michel Vitold]] et [[Maurice Jacquemont]]
* {{Date-|||1938|au théâtre}}: ''[[Le Bal des voleurs]]'' de [[Jean Anouilh]], mise en scène [[André Barsacq]], avec [[Jean Dasté]], [[Michel Vitold]] et [[Maurice Jacquemont]]
* [[1944 au théâtre|1944]] : ''[[Néron]]'' de [[Jean Bacheville]], mise en scène [[Alfred Pasquali]], avec [[Marcelle Géniat]] et [[Georges Marchal (acteur)|Georges Marchal]]
* {{Date-|||1944|au théâtre}} : ''[[Néron]]'' de [[Jean Bacheville]], mise en scène [[Alfred Pasquali]], avec [[Marcelle Géniat]] et [[Georges Marchal (acteur)|Georges Marchal]]
* [[1945 au théâtre|1945]] : ''[[Caligula (Camus)|Caligula]]'' d'[[Albert Camus]], mise en scène [[Paul Œttly]], avec [[Gérard Philipe]], [[Michel Bouquet]], [[Georges Vitaly]]
* {{Date-|||1945|au théâtre}} : ''[[Caligula (Camus)|Caligula]]'' d'[[Albert Camus]], mise en scène [[Paul Œttly]], avec [[Gérard Philipe]], [[Michel Bouquet]], [[Georges Vitaly]]
* [[1949 au théâtre|1949]] : ''[[Les Justes]]'' d'Albert Camus, mise en scène Paul Œttly, avec [[Maria Casarès]], Michel Bouquet, [[Serge Reggiani]]
* 1945 : ''Judith'' de [[Charles de Peyret-Chappuis]], mise en scène de [[Julien Bertheau]], avec [[Valentine Tessier]]
* [[1953 au théâtre|1953]] : ''La Maison de la nuit'' de [[Thierry Maulnier]], mise en scène [[Marcelle Tassencourt]] avec [[Pierre Vaneck]], et Michel Vitold
* {{Date-|||1949|au théâtre}} : ''[[Les Justes]]'' d'Albert Camus, mise en scène Paul Œttly, avec [[Maria Casarès]], Michel Bouquet, [[Serge Reggiani]]
* [[1954 au théâtre|1954]] : ''Pour le roi de Prusse'' de et mise en scène [[Maurice Bray]]
* {{Date-|||1953|au théâtre}} : ''La Maison de la nuit'' de [[Thierry Maulnier]], mise en scène [[Marcelle Tassencourt]], avec [[Pierre Vaneck]], et Michel Vitold
* [[1956 au théâtre|1956]] : ''[[L'Éventail de Lady Windermere]]'' d'[[Oscar Wilde]], mise en scène Marcelle Tassencourt
* {{Date-|||1954|au théâtre}} : ''Pour le roi de Prusse'' de et mise en scène [[Maurice Bray]]
* [[1959 au théâtre|1959]] : ''[[Long voyage vers la nuit]]'' d'[[Eugene O'Neill]], mise en scène Marcelle Tassencourt
* {{Date-|||1956|au théâtre}} : ''[[L'Éventail de Lady Windermere]]'' d'[[Oscar Wilde]], mise en scène Marcelle Tassencourt
* [[1961 au théâtre|1961]] : ''Anna Kleiber'' d'[[Alfonso Sastre]], mise en scène de [[François Maistre]] avec frédéric Lambre, [[Pierre Tabard]], [[Jacques Monod]]
* {{Date-|||1959|au théâtre}} : ''[[Long voyage vers la nuit]]'' d'[[Eugene O'Neill]], mise en scène Marcelle Tassencourt
* {{Date-|||1961|au théâtre}} : ''Anna Kleiber'' d'[[Alfonso Sastre]], mise en scène de [[François Maistre]], avec Frédéric Lambre, [[Pierre Tabard]], [[Jacques Monod]]
* 1961 : ''Miracle en Alabama'' de [[William Gibson]], mise en scène de François Maistre avec [[Roger Bernard]], François Maistre, Claire Versanne
* 1961 : ''Miracle en Alabama'' de [[William Gibson]], mise en scène de François Maistre avec [[Roger Bernard]], François Maistre, Claire Versanne
* [[1963 au théâtre|1963]] : ''La reine verte'' de [[Maurice Béjart]], mise en scène de l'auteur avec Maria Casarès, [[Jean Babilée]], [[Monique Chaumette]],
* {{Date-|||1963|au théâtre}} : ''La reine verte'' de [[Maurice Béjart]], mise en scène de l'auteur, avec Maria Casarès, [[Jean Babilée]], [[Monique Chaumette]],
* [[1964 au théâtre|1964]] : ''Yerma'' de [[Federico García Lorca]], mise en scène [[Bernard Jenny]], avec [[Loleh Bellon]]
* {{Date-|||1964|au théâtre}} : ''Yerma'' de [[Federico García Lorca]], mise en scène [[Bernard Jenny]], avec [[Loleh Bellon]]
* 1964 : ''Cet animal étrange'' de [[Gabriel Arout]], mise en scène de [[Claude Régy]] avec [[Delphine Seyrig]], [[Jean Rochefort]], [[Jean Rispal]]
* 1964 : ''Cet animal étrange'' de [[Gabriel Arout]], mise en scène de [[Claude Régy]] avec [[Delphine Seyrig]], [[Jean Rochefort]], [[Jean Rispal]]
* [[1965 au théâtre|1965]] : ''La Collection'' et ''L’Amant'' d'[[Harold Pinter]], mise en scène Claude Régy, avec Delphine Seyrig, Jean Rochefort, Michel Bouquet
* {{Date-|||1965|au théâtre}} : ''La Collection'' et ''L’Amant'' d'[[Harold Pinter]], mise en scène Claude Régy, avec Delphine Seyrig, Jean Rochefort, Michel Bouquet
* [[1966 au théâtre|1966]] : ''[[Les Trois Sœurs]]'' d'[[Anton Tchekhov]], adaptation [[Georges Pitoëff]] et [[Pierre Jean Jouve]], mise en scène [[André Barsacq]] avec [[Marina Vlady]], [[Odile Versois]] et [[Hélène Vallier]]
* {{Date-|||1966|au théâtre}} : ''[[Les Trois Sœurs]]'' d'[[Anton Tchekhov]], adaptation [[Georges Pitoëff]] et [[Pierre Jean Jouve]], mise en scène [[André Barsacq]] avec [[Marina Vlady]], [[Odile Versois]] et [[Hélène Vallier]]
* [[1968 au théâtre|1968]] : ''Notre petite ville'' de [[Thornton Wilder]], mise en scène de [[Raymond Rouleau]] avec [[Bernard Tiphaine]], [[Andrée Tainsy]]
* {{Date-|||1968|au théâtre}} : ''Notre petite ville'' de [[Thornton Wilder]], mise en scène de [[Raymond Rouleau]] avec [[Bernard Tiphaine]], [[Andrée Tainsy]]
* [[1969 au théâtre|1969]] : ''Mon destin moqueur'' d'Anton Tchekhov, mise en scène [[André Barsacq]] avec [[Gianni Esposito]], [[Hélène Vallier]], Sophie Marin, Elisabeth Alain
* {{Date-|||1969|au théâtre}} : ''Mon destin moqueur'' d'Anton Tchekhov, mise en scène [[André Barsacq]] avec [[Gianni Esposito]], [[Hélène Vallier]], [[Elisabeth Alain]], Sophie Marin
* [[1972 au théâtre|1972]] : ''Le Légume'' de [[F. Scott Fitzgerald]], mise en scène de [[Jean-Pierre Grenier]], avec [[Jean Desailly]], [[Simone Valère]], [[Henri Labussière]], [[Francis Lemaire]]
* {{Date-|||1972|au théâtre}} : ''Le Légume'' de [[F. Scott Fitzgerald]], mise en scène de [[Jean-Pierre Grenier]], avec [[Jean Desailly]], [[Simone Valère]], [[Henri Labussière]], Francis Lemaire
* [[1976 au théâtre|1976]] : ''Le Jardin de craie'' d'[[Enid Bagnold]]
* {{Date-|||1976|au théâtre}} : ''Le Jardin de craie'' d'[[Enid Bagnold]]
* [[1978 au théâtre|1978]] : ''Si t'es beau t'es con'' de [[Françoise Dorin]], mise en scène de Jacques Rosny avec [[Jean-Claude Brialy]], [[Jacques Jouanneau]]
* {{Date-|||1978|au théâtre}} : ''Si t'es beau t'es con'' de [[Françoise Dorin]], mise en scène de Jacques Rosny avec [[Jean-Claude Brialy]], [[Jacques Jouanneau]]
* [[1979 au théâtre|1979]] : ''Mon Père avait raison'' de [[Sacha Guitry]], mise en scène de [[Jean-Laurent Cochet]], avec [[Paul Meurisse]]
* {{Date-|||1979|au théâtre}} : ''Mon Père avait raison'' de [[Sacha Guitry]], mise en scène de [[Jean-Laurent Cochet]], avec [[Paul Meurisse]]
* [[1987 au théâtre|1987]] : ''Une chambre sur la Dordogne'' de [[Claude Rich]], mise en scène [[Jorge Lavelli]]
* {{Date-|||1986|au théâtre}} : ''[[Adorable Julia (pièce de théâtre)|Adorable Julia]]'' de [[Marc-Gilbert Sauvajon]], mis en scène par [[Jean-Paul Cisife]], avec [[Danielle Darrieux]] et [[Raymond Pellegrin]]
* {{Date-|||1987|au théâtre}} : ''Une chambre sur la Dordogne'' de [[Claude Rich]], mise en scène [[Jorge Lavelli]], avec [[Claude Rich]] et [[Anne Alvaro]]
* 1987 : ''L'Idée fixe'' de [[Paul Valéry]], mise en scène [[Bernard Murat (metteur en scène)|Bernard Murat]], avec [[Pierre Arditi]]
* 1987 : ''L'Idée fixe'' de [[Paul Valéry]], mise en scène [[Bernard Murat (metteur en scène)|Bernard Murat]], avec [[Pierre Arditi]]
* {{Date-|||1988|au théâtre}} : ''[[Les Enfants du soleil (théâtre)|Les Enfants du Soleil]]'', spectacle de [[Philippe Caubère]]
* [[1989 au théâtre|1989]] : ''La vie que je t'ai donnée'' de [[Luigi Pirandello]], mise en scène [[Michel Dumoulin (réalisateur)|Michel Dumoulin]], avec Maria Casarès
* {{Date-|||1989|au théâtre}} : ''La vie que je t'ai donnée'' de [[Luigi Pirandello]], mise en scène [[Michel Dumoulin (réalisateur)|Michel Dumoulin]], avec Maria Casarès


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* [[2001 au théâtre|2001]] : ''[[Les Fausses Confidences]]'' de [[Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux|Marivaux]], mise en scène Gildas Bourdet, avec [[Danièle Lebrun]] et [[Gérard Desarthe]]
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* 2005 : ''Le Journal de Jules Renard'' de [[Jules Renard]]
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* [[2006 au théâtre|2006]] : ''Doute'' de [[John Patrick Shanley]], mise en scène [[Roman Polanski]], avec [[Thierry Frémont]]
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* 2006 : ''Opus Cœur'' d'[[Israel Horovitz]], mise en scène [[Stéphan Meldegg]], avec [[Pierre Vaneck]] et [[Astrid Veillon]]
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* 2007 : ''Thalasso'' d'[[Amanda Sthers]], mise en scène [[Stéphan Guérin-Tillié]], avec [[Gérard Darmon]], Thierry Frémont
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* 2009 : ''Jules et Marcel'' d'après la correspondance entre [[Raimu]] et [[Marcel Pagnol]], mise en scène [[Jean-Pierre Bernard]], avec [[Michel Galabru]], [[Philippe Caubère]]
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* 2009 : ''La serva amorosa (La Servante amoureuse)'' de [[Carlo Goldoni]], mise en scène [[Christophe Lidon]], avec [[Robert Hirsch (acteur)|Robert Hirsch]], [[Clémentine Célarié]], [[Claire Nadeau]]
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* [[2010 au théâtre|2010]] : ''[[Solness le constructeur]]'' d'[[Henrik Ibsen]], mise en scène [[Hans Peter Cloos]], avec [[Jacques Weber]], [[Mélanie Doutey]], [[Édith Scob]]
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* 2010 : ''Éclats de vie'' de et mise en scène Jacques Weber, avec Jacques Weber
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* [[2011 au théâtre|2011]] : ''Toutou'' d'[[Agnès Besse|Agnès]] et [[Daniel Besse]], mise en scène Anne Bourgeois, avec [[Patrick Chesnais]], [[Josiane Stoléru]] et [[Sam Karmann]]
* {{Date-|||2011|au théâtre}} : ''Toutou'' d'[[Agnès Besse|Agnès]] et [[Daniel Besse]], mise en scène Anne Bourgeois, avec [[Patrick Chesnais]], [[Josiane Stoléru]] et [[Sam Karmann]]
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* [[2012 au théâtre|2012]] : ''[[La Femme du Boulanger]]'' de Marcel Pagnol, mise en scène [[Alain Sachs]], avec Michel Galabru et [[Julien Cafaro]]
* {{Date-|||2012|au théâtre}} : ''[[La Femme du Boulanger]]'' de Marcel Pagnol, mise en scène [[Alain Sachs]], avec Michel Galabru et [[Julien Cafaro]]
* 2012 : ''[[Le Père (théâtre, 2012)|Le Père]]'' de [[Florian Zeller]], mise en scène [[Ladislas Chollat]], avec [[Robert Hirsch (acteur)|Robert Hirsch]], [[Isabelle Gélinas]] et [[Patrick Catalifo]]
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* 2014 : ''Des fleurs pour Algernon'' de David Keyes, mise en scène de Anne Kessler avec Grégory Gadebois
* {{Date-|||2014|au théâtre}} : ''Des fleurs pour Algernon'' de David Keyes, mise en scène de Anne Kessler avec Grégory Gadebois
* {{Date-|||2016|au théâtre}} : [[À torts et à raisons|''À torts et à raison'']], de [[Ronald Harwood]], mise en scène [[Georges Werler]], avec [[Michel Bouquet]], [[Juliette Carré]], [[Didier Brice]]
* {{Date-|||2021|au théâtre}} : ''[[L'Importance d'être Constant]]'' d'[[Oscar Wilde]], mise en scène [[Arnaud Denis]], avec [[Evelyne Buyle]], [[Delphine Depardieu]], Arnaud Denis


== Anecdotes ==
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== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Voir aussi ==
== Bibliographie ==
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* Alain Lemoine, Rodolphe Trouilleux, ''Des Ternes aux Batignolles'', {{p.}}82-84, Délégation à l'Action Artistique de la Ville de Paris, Paris, 1986 {{ISBN|2905118040}}
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* [[Geneviève Latour]], Florence Claval, ''Les Théâtres de Paris'', {{p.}}149-152, Délégation à l'Action Artistique de la Ville de Paris, Paris, 1991 {{ISBN|2905118342}}

=== Articles connexes ===
* [[Liste des monuments historiques du 17e arrondissement de Paris|Liste des monuments historiques du {{17e}} arrondissement de Paris]]

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=== Liens externes ===
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=== Bibliographie ===

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* Alain Lemoine, Rodolphe Trouilleux, ''Des Ternes aux Batignolles'', {{p.}}82-84, Délégation à l'Action Artistique de la Ville de Paris, Paris, 1986 {{ISBN|2905118040}}
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* [[Geneviève Latour]], Florence Claval, ''Les Théâtres de Paris'', {{p.}}149-152, Délégation à l'Action Artistique de la Ville de Paris, Paris, 1991 {{ISBN|2905118342}}

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=== Liens externes ===

* [http://www.theatrehebertot.com/ Site officiel du théâtre Hébertot]
* [//www.regietheatrale.com/index/index/thematiques/serge-bouillon-le-theatre-hebertot.html Le théâtre Hébertot 1830 - 1940] sur le site Régie théâtrale.com
* [//www.regietheatrale.com/index/index/thematiques/serge-bouillon-le-theatre-hebertot.html Le théâtre Hébertot 1830 - 1940] sur le site Régie théâtrale.com
* [//www.regietheatrale.com/index/index/sitehebertot/pageconfserge.html Hébertot : un grand théâtre, un grand directeur 1940-1970] sur le site Régie théâtrale.com
* [//www.regietheatrale.com/index/index/sitehebertot/pageconfserge.html Hébertot : un grand théâtre, un grand directeur 1940-1970] sur le site Régie théâtrale.com


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Théâtre Hébertot
Description de cette image, également commentée ci-après
Le théâtre Hébertot en 2021.
Lieu Paris
Coordonnées 48° 52′ 55,5″ nord, 2° 19′ 08″ est
Inauguration
Nb. de salles 2
Capacité 630 (grande salle)
110 (petite salle)
Anciens noms Théâtre des Batignolles (1838-1907)
Théâtre des Arts (1907-1940)
Direction Danièle et Pierre Franck
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1974)
Site web www.theatrehebertot.com

Carte

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Le théâtre Hébertot est une salle de spectacles parisienne située au 78 bis boulevard des Batignolles, dans le 17e arrondissement de Paris.

Histoire[modifier | modifier le code]

Une ordonnance royale ayant séparé en deux communes la ville de Clichy et créé la commune des Batignolles-Monceaux, le , la nouvelle municipalité, dès 1830 demanda la construction d'une salle de spectacles dans la commune au ministre de l'Intérieur.

Programme du théâtre des Arts datant de 1907. En haut, le nom de la danseuse américaine Loïe Fuller, vedette du mimodrame La Tragédie de Salomé, musique de Florent Schmitt, créé le 9 novembre 1907.

Or, la création de cette salle était soumise au respect d'un privilège datant du , relatif à la direction des petits théâtres des environs de Paris, qui avait été accordé — sur intervention de Louis XVIII — par le ministre de l'Intérieur à l'ancien comédien du Vaudeville Pierre-Jacques Seveste[1] avant d'être transmis à ses fils et héritiers Edmond et Jules Seveste. Bien que ce privilège fût contesté, les frères Seveste n'avaient pas l'intention de l'abandonner et de renoncer à l'avantage qu'il leur procurait : l'exclusivité sur les salles de spectacle situées hors des barrières du mur des Fermiers généraux dans les communes de la Seine[2].

Passant outre, Besançon Souchet fit construire un nouveau théâtre, rue Lemercier, par l'architecte Torasse, en 1830. Une description de l'époque indique : « d'abord pour donner des fêtes et des bals … Le plancher, les statues, le parterre, tout est mobile. Une demi-heure suffit à deux hommes pour faire de la salle de bal une salle de spectacle, et vice-versa. »

Souchet demanda alors l'autorisation de construction, que le maire lui accorda. Il fut néanmoins condamné à une amende de 500 francs pour ne pas avoir obtenu d'autorisation du ministère de l'Intérieur. Il recommença, en juillet, après avoir demandé l'autorisation au ministre. Celui-ci l'accorda après avoir demandé l'avis aux Sevestre. Cependant cette situation était critiquée au ministère de l'Intérieur parce qu'il n'y avait pas de directeur officiel responsable du répertoire. En , Souchet est contraint de mettre en vente sa salle de spectacle.

Le , le ministère de l'Intérieur donne l'autorisation officielle de construire un nouveau théâtre sur le boulevard des Batignolles, entre les barrières de Monceaux et de Clichy. Une société au capital de 175 000 francs est constituée par des négociants et des propriétaires de la commune. La construction est confiée à l'architecte Adolphe Azémar[3] et la direction aux frères Sevestre, détenteurs des privilèges d'exploitation des théâtres de « banlieue » (Montparnasse, Montmartre et Belleville), il fut appelé, de ce fait, à l’origine le « théâtre des Batignolles ».

En , des habitants déposent une pétition sur le bureau du roi : « …notre propriété, notre industrie, nos plaisirs même ne sauraient être livrés à la merci des frères Sevestre qui trafiquent à notre détriment des faveurs ministérielles ». En réponse, un arrêté du ministre fait de Sevestre le directeur du théâtre de 1843 à 1857.

La salle végète, puis elle est confiée à MM. Libert et Gaspari avant d'être dirigée par Chotel, artiste, metteur en scène, professeur de déclamation. Les comédiens appartenaient aux troupes qui jouaient alternativement dans les théâtres de Montmartre et des Batignolles. À la mort de Chotel, le théâtre est repris par sa veuve.

Le , la société gérant le théâtre est déclarée en faillite. La reprise de la gestion du théâtre ne fut pas meilleure, ce qui a failli entraîner sa disparition.

Prix des places du Théâtre des Arts en 1925.

Le théâtre est repris en 1906 par Maurice Landay qui le rebaptise « théâtre des Arts[4] » en 1907. De 1917 à 1935, il est dirigé par Rodolphe Darzens : les plus grands acteurs y interprètent les plus grands textes : Sacha Guitry, Edwige Feuillère, Georges Pitoëff, Ludmilla Pitoëff, Charles Dullin.

Il acquiert son nom définitif en 1940 sous la direction du dramaturge et journaliste Jacques Hébertot qui le dirige jusqu'à sa mort, le . Le théâtre est repris pas son neveu, François Daviel. De santé fragile, il meurt prématurément. Le théâtre revient alors à son héritière, Andrée Delattre.

Le théâtre Hébertot, de nuit.

En 1972, Simone Valère et Jean Desailly tentent de reprendre le théâtre, mais Andrée Delattre refuse de renouveler le bail en 1973 à Jean Desailly et le confie à Patrick Barroux qui jouit aussi d'une promesse de vente du fond et des murs du théâtre. Il y fait des travaux importants pour respecter les exigences de la commission de sécurité. Le théâtre ouvre en 1976 sous le nom de théâtre des Arts-Hébertot.

La direction de théâtre est confiée en à Jean-Laurent Cochet qui tente d'y faire jouer les grandes pièces du répertoire et d'y interpréter des œuvres du patrimoine poétique. Il charge Serge Bouillon de l'organisation administrative et technique, et s'occupe quant à lui de la part artistique, mettant en place un théâtre d'alternance. La première saison offre 21 spectacles différents, tous mis en scène par Cochet, et 330 représentations, ce qui vaut au théâtre la réputation d'une « Comédie-Française bis ». Cette expérience, trop ambitieuse compte tenu de la modeste subvention de la mairie de Paris, prend fin au bout de trois saisons[5].

La direction est reprise par Alain de Leuseleuc en 1986, puis par Félix Ascot.

Philippe Caubère y crée deux spectacles en 1988 et 1989.

Doté d'une salle à l’italienne de 630 places, il est dirigé, depuis , par Danièle et Pierre Franck, qui ont créé une seconde salle, le Petit-Hébertot, d'une capacité de 110 places, dont ils ont confié la direction artistique à Xavier Jaillard en . Puis sous la direction de Sylvia Roux à partir de , devenant le Studio Hébertot.

Le théâtre fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [6].

En 2010, 50 théâtres privés parisiens réunis au sein de l’Association pour le soutien du théâtre privé (ASTP) et du Syndicat national des directeurs et tourneurs du théâtre privé (SNDTP), dont fait partie le théâtre Hébertot, décident d'unir leurs forces sous une enseigne commune : les « Théâtres parisiens associés[7].

Programmation[modifier | modifier le code]

Entrée des artistes.
La Femme du boulanger en 2012, avec Michel Galabru.

Anecdotes[modifier | modifier le code]

La façade du théâtre Hébertot sert de décor dans le film La Vénus à la fourrure de Roman Polanski[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Auguste Descauriet, Histoire des agrandissements de Paris, Paris, Sartorius, , 388 p., 22 x 14 cm (OCLC 25737382, lire en ligne), p. 237.
  2. ↑ Voir aussi : Le privilège du 10 juin 1817.
  3. ↑ Mort en .
  4. ↑ Nom précédemment employé par le théâtre Antoine entre 1874 et 1881.
  5. ↑ Danielle Mathieu-Bouillon, « Serge Bouillon : Le parcours d'une vie au service du Théâtre »,
  6. ↑ « Théâtre des Arts (ancien), actuellement théâtre Hébertot », notice no PA00086730, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  7. ↑ Le théâtre Hébertot » sur le site officiel des Théâtres parisiens associés.
  8. ↑ « La façade du théâtre Hébertot - La Venus à la fourrure », sur www.parisfaitsoncinema.com (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alain Lemoine, Rodolphe Trouilleux, Des Ternes aux Batignolles, p. 82-84, Délégation à l'Action Artistique de la Ville de Paris, Paris, 1986 (ISBN 2905118040)
  • Geneviève Latour, Florence Claval, Les Théâtres de Paris, p. 149-152, Délégation à l'Action Artistique de la Ville de Paris, Paris, 1991 (ISBN 2905118342)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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