« Groupe Bayard » : différence entre les versions

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| date de création = [[1870]] (il y a {{âge|1870|1|1}} ans)
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'''Bayard''' (ou '''Groupe Bayard''', anciennement '''Bayard Presse''') est une entreprise de [[presse écrite]] et audiovisuelle [[français|française]] créé en [[1870]] par la congrégation religieuse catholique des [[Augustins de l'Assomption]]. Cette congrégation est aujourd'hui encore la propriétaire exclusive du groupe.
'''Bayard''' (ou '''Groupe Bayard''', anciennement '''Bayard Presse''') est une entreprise de [[presse écrite]] et audiovisuelle [[français|française]] créé en [[1870]] par la congrégation religieuse catholique des [[Augustins de l'Assomption]]. Cette congrégation est aujourd'hui encore la propriétaire exclusive du groupe.


Fondé sous le nom de '''Maison de la Bonne Presse''', le groupe, actuellement présent dans {{nombre|16|pays}}, possède quatre pôles d'activité : la presse écrite, l'édition d'ouvrages, le numérique et l'audiovisuel dans les domaines de l'actualité (''[[La Croix]]'', '' [[Le Pèlerin]]''), la jeunesse (''[[Pomme d'api (magazine)|Pomme d'Api]]'', ''[[Youpi (magazine)|Youpi]]'', ''[[Babar]]'', ''[[J'aime lire]]'', ''[[Astrapi]]'', ''[[Okapi (magazine)|Okapi]]'', ''[[Phosphore (magazine)|Phosphore]]'', ''[[Je bouquine]]'', ''Les clés de l'Actualité''), les seniors (''[[Notre temps (magazine français)|Notre temps]]''), le religieux (''[[Prions en Église]]''), la nature (''[[Terre sauvage]]'', ''Alpes Magazine'', ''Pyrénées Magazine'', ''Pays basque Magazine'', ''[[Bretagne Magazine (1998)|Bretagne Magazine]]''), entre autres.
Fondé sous le nom de '''Maison de la Bonne Presse''', le groupe, actuellement présent dans seize pays{{Référence nécessaire|date=7 mars 2024}}, possède quatre pôles d'activité : la presse écrite, l'édition d'ouvrages, le numérique et l'audiovisuel dans les domaines de l'actualité (''[[La Croix]]''), la jeunesse (''[[Pomme d'api (magazine)|Pomme d'Api]]'', ''[[Youpi (magazine)|Youpi]]'', ''[[Babar]]'', ''[[J'aime lire]]'', ''[[Astrapi]]'', ''[[Okapi (magazine)|Okapi]]'', ''[[Phosphore (magazine)|Phosphore]]'', ''[[Je bouquine]]'', ''Les clés de l'Actualité''), les seniors (''[[Notre temps (magazine français)|Notre temps]]'') et le religieux (''[[Le Pèlerin]]'', ''[[Prions en Église]]'').

Le Groupe Bayard est au {{5e}} rang des groupes de presse français par la diffusion de ''La Croix'', ''Le Pèlerin'', ''Notre Temps'' (en tête des publications mensuelles avec {{nombre|993000|exemplaires}} indiqués par l'OJD pour 2010), ''Pomme d'Api'', etc. Il est aussi le {{4e}} éditeur d'hebdomadaires, de revues ou de livres pour la jeunesse.


== Historique ==
== Historique ==
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La '''Maison de la Bonne Presse''', nom initial du groupe, est fondée en juillet [[1873]].
La '''Maison de la Bonne Presse''', nom initial du groupe, est fondée en juillet [[1873]].


Le premier titre à sortir des presses, ''[[Le Pèlerin]]'', a vu le jour en {{date-|juillet 1873}}. Il constituait alors le bulletin de liaison des pèlerinages ([[Notre-Dame de La Salette|la Salette]], [[Pèlerinage de Lourdes|Lourdes]]...). Les fondateurs visaient deux objectifs : contribuer au mouvement de restauration religieuse et sociale, et, affirmer une présence catholique dynamique à travers des manifestations de masse (pèlerinages, enseignements, presse...). Il est le premier hebdomadaire en couleurs lancé en France<ref>{{Lien web |titre=site Le Légaliste.fr |url=https://www.lelegaliste.fr/journal/pelerin |consulté le=27/11/2023}}</ref>. Le quotidien ''[[La Croix]]'' apparaît dix ans plus tard en [[1883]], suivi en [[1895]] par ''le Noël'' avec son supplément mensuel pour la jeunesse ''L'Écho de la jeunesse'' (1898-1910). En 1885, c'est le rachat de la revue ''[[Cosmos (revue)|Cosmos]]'' qui appartenait à l'[[abbé Moigno]].
Le premier titre à sortir des presses, ''[[Le Pèlerin]]'', a vu le jour en {{date-|juillet 1873}}. Il constituait alors le bulletin de liaison des pèlerinages ([[Notre-Dame de La Salette|la Salette]], [[Pèlerinage de Lourdes|Lourdes]]…). Les fondateurs visaient deux objectifs : contribuer au mouvement de restauration religieuse et sociale, et, affirmer une présence catholique dynamique à travers des manifestations de masse (pèlerinages, enseignements, presse...). Il est le premier hebdomadaire en couleurs lancé en France<ref>{{Lien web |titre=site Le Légaliste.fr |url=https://www.lelegaliste.fr/journal/pelerin |consulté le=27/11/2023}}</ref>. Le quotidien ''[[La Croix]]'' apparaît dix ans plus tard en [[1883]], suivi en [[1895]] par ''le Noël'' avec son supplément mensuel pour la jeunesse ''L'Écho de la jeunesse'' (1898-1910). En 1885, c'est le rachat de la revue ''[[Cosmos (revue)|Cosmos]]'' qui appartenait à l'[[abbé Moigno]].


{{refnec|La ''Maison de la Bonne Presse'' est achetée par M. Paul Feron-Vrau, un proche intime des [[Augustins]], quinze mois avant le vote de la [[Loi 1901 sur les associations|Loi sur les Associations]] qui devait dépouiller les Congrégations religieuses. Malgré cette cession à une personne privée et sans tenir compte des preuves matérielles de cette vente, la Justice donne tous droits au liquidateur des Assomptionnistes. Les immeubles et le matériel furent vendus en 1908 et rachetés par la société civile ''La Jeanne d'Arc''. Le {{date-|23 décembre 1909}}, M. Paul Feron-Vrau rachète au cours d'une vente, sans que se soit présenté un autre acquéreur, le fonds de commerce, les marchandises et tous les titres de la ''Maison de la Bonne Presse''. M. Paul Feron-Vrau confiera : « ...on a considéré que ''La Croix'' n'était pas un journal comme les autres, parce qu'il renfermait l'idée surnaturelle, et c'est cette idée qu'on a voulu atteindre en foulant aux pieds tous les principes de propriété. »}}
{{refnec|La ''Maison de la Bonne Presse'' est achetée par M. Paul Feron-Vrau, un proche intime des [[Augustins]], quinze mois avant le vote de la [[Loi 1901 sur les associations|Loi sur les Associations]] qui devait dépouiller les Congrégations religieuses. Malgré cette cession à une personne privée et sans tenir compte des preuves matérielles de cette vente, la Justice donne tous droits au liquidateur des Assomptionnistes. Les immeubles et le matériel furent vendus en 1908 et rachetés par la société civile ''La Jeanne d'Arc''. Le {{date-|23 décembre 1909}}, M. Paul Feron-Vrau rachète au cours d'une vente, sans que se soit présenté un autre acquéreur, le fonds de commerce, les marchandises et tous les titres de la ''Maison de la Bonne Presse''. M. Paul Feron-Vrau confiera : « ...on a considéré que ''La Croix'' n'était pas un journal comme les autres, parce qu'il renfermait l'idée surnaturelle, et c'est cette idée qu'on a voulu atteindre en foulant aux pieds tous les principes de propriété. »}}
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L'entreprise porte le nom de ''Maison de la Bonne Presse'' jusqu'en [[1969]]. Le nom du groupe, jugé un peu désuet et pouvant laisser entendre que la concurrence dans son ensemble constituait de la « mauvaise presse », change alors en [[1970]] pour ''Bayard Presse''<ref>{{Lien web |titre=Groupe Bayard |url=https://data.bnf.fr/fr/12123650/groupe_bayard/ |site=[[Bibliothèque nationale de France|BNF]] |consulté le=2020-09-13}}</ref>. Ce choix permet de conserver les initiales ''BP'' (logo d'origine) et de rappeler l'implantation du groupe au 3/5 rue Bayard effective depuis les années 1880. (''Bayard'' était d'ailleurs le nom d'un de ses hebdomadaires en couleurs pour la jeunesse et d'une collection de livres que le groupe édita dans les années 1950 et 1960).
L'entreprise porte le nom de ''Maison de la Bonne Presse'' jusqu'en [[1969]]. Le nom du groupe, jugé un peu désuet et pouvant laisser entendre que la concurrence dans son ensemble constituait de la « mauvaise presse », change alors en [[1970]] pour ''Bayard Presse''<ref>{{Lien web |titre=Groupe Bayard |url=https://data.bnf.fr/fr/12123650/groupe_bayard/ |site=[[Bibliothèque nationale de France|BNF]] |consulté le=2020-09-13}}</ref>. Ce choix permet de conserver les initiales ''BP'' (logo d'origine) et de rappeler l'implantation du groupe au 3/5 rue Bayard effective depuis les années 1880. (''Bayard'' était d'ailleurs le nom d'un de ses hebdomadaires en couleurs pour la jeunesse et d'une collection de livres que le groupe édita dans les années 1950 et 1960).


En {{date-|juillet 2008}}, le groupe a déménagé à [[Montrouge]], en proche banlieue parisienne<ref>[http://www.groupebayard.com/index.php/fr/articles/actu/id/246 Communiqué sur le site officiel].</ref>. Le groupe se dote d'un nouveau logo où les initiales ''BP'' disparaissent. Il est à noter que le nom ''officiel'' du groupe n'a pas changé depuis 1970, l'expression « Groupe Bayard » n'étant qu'une appellation générique<ref name="Paulo35*">Informations communiquées par le service Communication de Bayard Presse, le 16/09/2009, par courriel.</ref>.
En {{date-|juillet 2008}}, le groupe déménage à [[Montrouge]], en proche banlieue parisienne<ref>[http://www.groupebayard.com/index.php/fr/articles/actu/id/246 Communiqué sur le site officiel].</ref>. Le groupe se dote d'un nouveau logo où les initiales ''BP'' disparaissent. Il est à noter que le nom ''officiel'' du groupe n'a pas changé depuis 1970, l'expression « Groupe Bayard » n'étant qu'une appellation générique<ref name="Paulo35*">Informations communiquées par le service Communication de Bayard Presse, le 16/09/2009, par courriel.</ref>.


Aujourd'hui, ''Bayard'' poursuit son développement à l'international et en régions avec {{nombre|36|millions}} de lecteurs dans le monde, {{nombre|5|millions}} d'abonnés, plus de 150 magazines, dont 72 en [[France]], {{nombre|8|millions}} de livres vendus chaque année. Le groupe réalise désormais 40 % de sa diffusion (hors paroissiaux) à l'étranger.
Aujourd'hui, ''Bayard'' poursuit son développement à l'international et en régions avec {{nombre|36|millions}} de lecteurs dans le monde, {{nombre|5|millions}} d'abonnés, plus de 150 magazines, dont 72 en France, {{nombre|8|millions}} de livres vendus chaque année. Le groupe réalise désormais 40 % de sa diffusion (hors paroissiaux) à l'étranger.


''Bayard'', depuis l'acquisition de ''Milan'' (Presse et Éditions) en 2004, représente 27 % de la part de marché de la presse jeunesse en France, ce qui le place au premier rang, devant Hachette-Disney (25 %). Son chiffre d'affaires en 2005 fut de {{nombre|433|millions}} d'euros (Source : La Croix du {{date-|8 juin 2006}}).
''Bayard'', depuis l'acquisition de ''Milan'' (Presse et Éditions) en 2004, représente 27 % de la part de marché de la presse jeunesse en France, ce qui le place au premier rang, devant Hachette-Disney (25 %). Son chiffre d'affaires en 2005 fut de {{nombre|433|millions}} d'euros<ref>''La Croix'' du {{date-|8 juin 2006}}</ref>.


En 2015, Bayard est partenaire des [[Apprentis d'Auteuil]], aux côtés d'associations et de mouvements de la jeunesse, dans la création d'un ''think tank'', ''Vers le haut'', consacré aux jeunes et à l'éducation<ref>{{Lien web|nom=Christine Legrand,|titre=« Vers le haut », un nouveau think tank pour l’éducation des jeunes|url=https://www.la-croix.com/Actualite/France/Vers-le-haut-un-nouveau-think-tank-pour-l-education-des-jeunes-2015-11-09-1378364|site=[[La Croix]]|date=2015-11-09}}</ref>.
En 2015, Bayard est partenaire des [[Apprentis d'Auteuil]], aux côtés d'associations et de mouvements de la jeunesse, dans la création d'un ''think tank'', ''Vers le haut'', consacré aux jeunes et à l'éducation<ref>{{Lien web|nom=Christine Legrand,|titre=« Vers le haut », un nouveau think tank pour l’éducation des jeunes|url=https://www.la-croix.com/Actualite/France/Vers-le-haut-un-nouveau-think-tank-pour-l-education-des-jeunes-2015-11-09-1378364|site=[[La Croix]]|date=2015-11-09}}</ref>.
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En {{date-|septembre 2017}}, Bayard Éditions fait l'acquisition des Éditions Tourbillon, éditeur de livres pour la jeunesse, dont ils étaient précédemment actionnaire minoritaire<ref>{{lien web|auteur1=Victor De Sepausy |titre=Le groupe Bayard intègre les Editions Tourbillon, spécialistes de la petite enfance|site=[[ActuaLitté]]|date=25/09/2017|url=https://www.actualitte.com/article/edition/le-groupe-bayard-integre-les-editions-tourbillon-specialistes-de-la-petite-enfance/84995}}</ref>.
En {{date-|septembre 2017}}, Bayard Éditions fait l'acquisition des Éditions Tourbillon, éditeur de livres pour la jeunesse, dont ils étaient précédemment actionnaire minoritaire<ref>{{lien web|auteur1=Victor De Sepausy |titre=Le groupe Bayard intègre les Editions Tourbillon, spécialistes de la petite enfance|site=[[ActuaLitté]]|date=25/09/2017|url=https://www.actualitte.com/article/edition/le-groupe-bayard-integre-les-editions-tourbillon-specialistes-de-la-petite-enfance/84995}}</ref>.


Le président du directoire est [[Pascal Ruffenach]] qui a succédé à [[Georges Sanerot]] en 2017 ; Mr Sanerot avait remplacé [[Bruno Frappat]] en mai [[2009]] ; ce dernier, qui avait lui-même pris la suite d'[[Alain Cordier]] en avril [[2005]], reste Président d'honneur. Les autres membres du directoire actuel sont Dominique Greiner, Florence Guémy et Jean-Marie Montel ; ils sont tous de fait directeurs généraux.
Le président du directoire est [[Pascal Ruffenach]] qui a succédé à [[Georges Sanerot]] en 2017. Georges Sanerot avait remplacé [[Bruno Frappat]] en mai 2009. Ce dernier, qui avait lui-même pris la suite d'[[Alain Cordier]] en avril 2005, reste Président d'honneur. Les autres membres du directoire actuel sont Dominique Greiner, Florence Guémy et Jean-Marie Montel ; ils sont tous de fait directeurs généraux.


Début {{date-|octobre 2019}}, Bayard annonce un bénéfice net en très large hausse sur l'exercice décalé 2018-2019 avec un résultat net de {{nombre|3.9|millions}} d'euros contre 0,3 million d'euros l'année précédente. Porté par la presse et l'édition jeunesse, le Groupe Bayard enregistre un chiffre d'affaires de {{nombre|344.9|millions}} d'euros (en hausse lui aussi de 0,3 % par rapport à l'année précédente)<ref name="Fig19">{{Lien web|langue=fr|nom=AFP|titre=Les bénéfices de Bayard en nette hausse grâce à la presse et l'édition jeunesse|url=https://www.lefigaro.fr/flash-eco/les-benefices-de-bayard-en-nette-hausse-grace-a-la-presse-et-l-edition-jeunesse-20191011|site=[[Le Figaro]]|date=2019-10-11}}</ref>.
Début {{date-|octobre 2019}}, Bayard annonce un bénéfice net en très large hausse sur l'exercice décalé 2018-2019 avec un résultat net de {{nombre|3.9|millions}} d'euros contre 0,3 million d'euros l'année précédente. Porté par la presse et l'édition jeunesse, le Groupe Bayard enregistre un chiffre d'affaires de {{nombre|344.9|millions}} d'euros (en hausse lui aussi de {{Pourcentage|0,3|3=1}} par rapport à l'année précédente)<ref name="Fig19">{{Lien web |langue=fr |auteur institutionnel=[[Agence France-Presse]] |titre=Les bénéfices de Bayard en nette hausse grâce à la presse et l'édition jeunesse |url=https://www.lefigaro.fr/flash-eco/les-benefices-de-bayard-en-nette-hausse-grace-a-la-presse-et-l-edition-jeunesse-20191011 |périodique=[[Le Figaro]] |date=2019-10-11 |consulté le=08/05/2024}}</ref>.


Début octobre 2020, Bayard déplore une perte nette de {{nombre|7.3|millions}} d'euros sur l'exercice décalé 2019-2020, affecté par la [[Maladie à coronavirus 2019|Covid-19]] et par le dépôt de bilan de [[Presstalis]]<ref>{{Lien web |nom=AFP |titre=Bayard dans le rouge à cause de la crise sanitaire et de Presstalis |url=https://www.lefigaro.fr/flash-eco/bayard-dans-le-rouge-a-cause-de-la-crise-sanitaire-et-de-presstalis-20201008 |site=[[Le Figaro]]|date=2020-10-08}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |nom=Thierry Wojciak|titre=Les résultats du groupe Bayard plombés par la restructuration de Presstalis |url=https://www.cbnews.fr/medias/image-resultats-du-groupe-bayard-plombes-restructuration-presstalis-55391 |site=[[CB News]] |date=8 octobre 2020 }}</ref>.
Début {{Date|octobre 2020}}, Bayard déplore une perte nette de {{nombre|7.3|millions}} d'euros sur l'exercice décalé 2019-2020, affecté par la [[Maladie à coronavirus 2019|Covid-19]] et par le dépôt de bilan de [[Presstalis]]<ref>{{Lien web |nom=AFP |titre=Bayard dans le rouge à cause de la crise sanitaire et de Presstalis |url=https://www.lefigaro.fr/flash-eco/bayard-dans-le-rouge-a-cause-de-la-crise-sanitaire-et-de-presstalis-20201008 |site=[[Le Figaro]]|date=2020-10-08}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |nom=Thierry Wojciak|titre=Les résultats du groupe Bayard plombés par la restructuration de Presstalis |url=https://www.cbnews.fr/medias/image-resultats-du-groupe-bayard-plombes-restructuration-presstalis-55391 |site=[[CB News]] |date=8 octobre 2020 }}</ref>.


En {{Date|mars 2024}}, le directoire du groupe annonce à ses salariés une perte record de {{Nombre|7,5|millions}} d’euros. Cette situation critique résulterait d’une importante baisse du nombre d’abonnés à ses titres jeunesse, l’un des quatre piliers du groupe, à savoir la presse éducative pour la jeunesse<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Les finances du groupe Bayard dans le rouge |url=https://www.lettreaudiovisuel.com/les-finances-du-groupe-bayard-dans-le-rouge/ |site=La lettre de l'audiovisuel |date=2024-03-19 |consulté le=2024-05-08}}</ref>.
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== Publications en [[France]] ==
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=== Titres existants ===


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== Publications en France ==
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Premier groupe de presse catholique et cinquième groupe de presse en France par la diffusion, l'activité du groupe Bayard repose sur trois piliers :
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=== Titres existants ===
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Premier groupe de presse catholique et cinquième groupe de presse en France par la diffusion, l'activité du groupe Bayard repose sur quatre piliers :


* La [[presse jeunesse|presse éducative pour la jeunesse]], développée depuis la fin des années [[1960]] :
* La [[presse jeunesse|presse éducative pour la jeunesse]], développée depuis la fin des années [[1960]] :
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** Adolescents : ''[[Okapi (magazine)|Okapi]] ([[1971]]), [[Je bouquine]] ([[1984]])'', ''[[Phosphore (magazine)|Phosphore]]'' ([[1981]])
** Adolescents : ''[[Okapi (magazine)|Okapi]] ([[1971]]), [[Je bouquine]] ([[1984]])'', ''[[Phosphore (magazine)|Phosphore]]'' ([[1981]])
** Les magazines d'éveil religieux : ''Pomme d'Api Soleil'' ([[1989]]), ''Grain de Soleil'' ([[1988]]) devenu ''Filoteo'' puis ''Astrapi Soleil''<ref>Augustine Passilly, [https://www.la-croix.com/Religion/Filoteo-devient-Astrapi-Soleil-2019-08-19-1201041826 Filotéo devient Astrapi Soleil], ''[[La Croix]]'', 19 aout 2019</ref>.
** Les magazines d'éveil religieux : ''Pomme d'Api Soleil'' ([[1989]]), ''Grain de Soleil'' ([[1988]]) devenu ''Filoteo'' puis ''Astrapi Soleil''<ref>Augustine Passilly, [https://www.la-croix.com/Religion/Filoteo-devient-Astrapi-Soleil-2019-08-19-1201041826 Filotéo devient Astrapi Soleil], ''[[La Croix]]'', 19 aout 2019</ref>.
** Les magazines anglophones : ''I Love English Junior'' ([[1995]]), ''[[I Love English (magazine)|I Love English]]'' ([[1987]]), ''[[I love English World]]'' ([[1991]]).
** Les magazines anglophones : ''I Love English Junior'' (1995), ''[[I Love English (magazine)|I Love English]]'' (1987), ''[[I love English World]]'' (1991).


* La presse sénior :
* La presse sénior :
** ''[[Notre temps (magazine français)|Notre temps]]'' ([[1968]]).
** ''[[Notre temps (magazine français)|Notre temps]]'' (1968).


* La presse chrétienne :
* La presse chrétienne :
** Actualité : ''[[Le Pèlerin|Pèlerin]]'' ([[1873]])
** Magazine : ''[[Le Pèlerin|Pèlerin]]'' ([[1873]])
** Liturgie : ''[[Prions en Église]]'' ([[1987]])
** Liturgie : ''[[Prions en Église]]'' (1987)
** Culture et histoire des religions : ''[[Le Monde de la Bible]]'' ([[1977]]), ''[[La Documentation catholique]]'' ([[1919]])
** Culture et histoire des religions : ''[[Le Monde de la Bible]]'' (1977)


* L'actualité :
Mais aussi :
* Un quotidien : ''[[La Croix]]'' ([[1883]])
** Quotidien : ''[[La Croix]]'' (1883)
* Un éditeur de livres jeunesse et adulte
* Un éditeur de disques Bayard Musique (musique sacrée et instrumentale, chanson française, chanson pour enfants) ([[1998]])
* Nature et territoires : ''[[Terre sauvage]]'' ([[1996]])
* Du multimédia : 71 sites [[Internet]] et des [[CD-ROM|CD-Rom]]


=== Titres disparus ===
=== Titres disparus ===
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==== ''L'Écho du « Noël »'' ====
==== ''L'Écho du « Noël »'' ====


''L'Écho du « Noël »'' a paru pour la {{1re}} fois en 1906<ref name="Paulo35*"/>; il paraissait chaque dimanche; c'était un hebdomadaire composé de récits émouvants, de contes illustrés, d'articles instructifs, d'histoires amusantes, de jeux; revue idéale des enfants. La guerre de 1914-1918 interrompt sa parution; elle reprendra en 1919<ref name="Paulo35*"/>. ''L'Écho du « Noël »'' a cessé de paraître fin {{date-|décembre 1935}}. Les abonnés à ce journal ont reçu, jusqu'à l'expiration de leur abonnement, en remplacement, ''Bayard'' à compter du dimanche {{date-|5 janvier 1936}}.
''L'Écho du « Noël »'' a paru pour la {{1re|fois}} en 1906<ref name="Paulo35*"/>; il paraissait chaque dimanche; c'était un hebdomadaire composé de récits émouvants, de contes illustrés, d'articles instructifs, d'histoires amusantes, de jeux; revue idéale des enfants. La guerre de 1914-1918 interrompt sa parution; elle reprendra en 1919<ref name="Paulo35*"/>. ''L'Écho du « Noël »'' a cessé de paraître fin {{date-|décembre 1935}}. Les abonnés à ce journal ont reçu, jusqu'à l'expiration de leur abonnement, en remplacement, ''Bayard'' à compter du dimanche {{date-|5 janvier 1936}}.


==== ''Le Mois littéraire et pittoresque'' ====
==== ''Le Mois littéraire et pittoresque'' ====
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==== ''L'Étoile Noëliste'' ====
==== ''L'Étoile Noëliste'' ====

''L'Étoile Noëliste'' a été lancé le {{date|1|janvier|1914}}. Cet hebdomadaire illustré féminin était édité à destination des enfants à partir de {{nombre|6|ans}}. Les jeunes filles, à partir de quinze ans, étaient invitées à s'abonner au ''Noël''. Il paraissait le jeudi. La revue disparaît sous sa forme hebdomadaire le {{date-|23 juin 1938}}, {{n°|1259}}.
''L'Étoile Noëliste'' a été lancé le {{date|1|janvier|1914}}. Cet hebdomadaire illustré féminin était édité à destination des enfants à partir de {{nombre|6|ans}}. Les jeunes filles, à partir de quinze ans, étaient invitées à s'abonner au ''Noël''. Il paraissait le jeudi. La revue disparaît sous sa forme hebdomadaire le {{date-|23 juin 1938}}, {{n°|1259}}.


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==== ''Marie-France'' ====
==== ''Marie-France'' ====

De la même manière que ''Bayard'' devient ''Jean et Paul'', en zone libre, à partir du {{date-|22 décembre 1940}}, ''Bernadette'' change de nom durant l'[[Occupation de la France par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale|Occupation]], et devient ''Marie-France'' à compter de {{date-|janvier 1941}}.
De la même manière que ''Bayard'' devient ''Jean et Paul'', en zone libre, à partir du {{date-|22 décembre 1940}}, ''Bernadette'' change de nom durant l'[[Occupation de la France par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale|Occupation]], et devient ''Marie-France'' à compter de {{date-|janvier 1941}}.

==== ''Prêtre et Apôtre'' ====

Lancé vers 1918, ''Prêtre et Apôtre'' était le titre d'un bulletin mensuel de vie intérieure et d'apostolat.


==== ''À la page'' ====
==== ''À la page'' ====

''À la page'' a été lancé en 1930. La guerre interrompt sa parution. Reprise du titre en 1949; arrêt définitif en 1951<ref name="Paulo35*"/>.
''À la page'' a été lancé en 1930. La guerre interrompt sa parution. Reprise du titre en 1949; arrêt définitif en 1951<ref name="Paulo35*"/>.


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==== ''Bayard'' ====
==== ''Bayard'' ====
{{Voir aussi|Bayard (périodique)}}
{{Voir aussi|Bayard (périodique)}}

[[Périodique de bande dessinée]] publié de 1936 à 1962 date à laquelle il devient ''[[Record (magazine)|Record]]''. Pendant l'Occupation, il est édité sous le nom de ''Jean et Paul''.


==== ''Record'' ====
==== ''Record'' ====
{{voir aussi|Record (magazine)}}
{{voir aussi|Record (magazine)}}

Lancé en en [[1962]] pour remplacer par le [[magazine]] ''[[Bayard (périodique)|Bayard]]'', il disparaît aussi en [[1976]].


==== ''Muze'' ====
==== ''Muze'' ====
{{voir aussi|Muze (revue)}}
{{voir aussi|Muze (revue)}}

Revue trimestrielle lancée en septembre 2004, arrêtée en décembre 2009, puis relancée en juin 2010 sous une nouvelle forme, et enfin arrêtée définitivement en 2017.


==== ''Panorama'' ====
==== ''Panorama'' ====
{{voir aussi|Panorama (magazine français)}}
{{voir aussi|Panorama (magazine français)}}



== Publications internationales ==
== Publications internationales ==
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** Patrimoine : ''[[Histoire et Patrimoine]]''
** Patrimoine : ''[[Histoire et Patrimoine]]''


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== Bayard Éditions. ==
== Prix des jeunes journalistes ==

Bayard créée en 2000 le prix Bayard des jeunes journalistes. Le prix est accessible aux étudiants en école de journalisme reconnues par la profession. Chaque année, les participants proposent des articles sur un thème donné pour les titres du groupe Bayard.

Le prix récompense les lauréats par la publication rémunérée de leur article dans un des journaux du groupe.

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== Bayard Éditions ==
Il existe également une maison d'édition chez Bayard. Elle publie à la fois des romans et des bandes dessinées (principalement ceux pré-publié dans ses magazines jeunesses).

=== Listes des romans ===
=== Listes des romans ===
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* ''The sun is also a star'', [[Nicola Yoon]]
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* ''Les enquêtes d'Alfred et Agatha'' (2 tomes), [[Ana Campoy]]
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* ''Les Voyageurs de la danse'' (3 tomes), [[Elisa Villebrun]]
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== Liens externes ==
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* [http://www.groupebayard.com/ Site officiel Bayard]


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Bayard Presse
Repères historiques
Création 1870 (il y a 154 ans)
Fondée par Augustins de l'Assomption
Fiche d’identité
Forme juridique SA à directoire SIREN 542-042-486
Statut Groupe d'édition
Siège social Montrouge (depuis 2008) (France)
Dirigée par Président : Pascal Ruffenach
Directeurs généraux : Dominique Greiner, Jean-Marie Montel et Florence Guémy
Spécialités Jeunesse, religion, senior, nature
Titres phares Presse chrétienne : La Croix, Le Pèlerin
Presse sénior : Notre temps,
Presse jeunesse : Popi, Pomme d'Api, Mes premières Belles histoires, Les Belles Histoires, Youpi, Images Doc, Astrapi, Phosphore, J'aime lire, Je bouquine , Mes premiers J'aime Lire, J'aime Lire Max, Okapi, I love English, Les Dossiers de l'actualité
Langues de publication Français
Diffuseurs Hachette-Livre Distribution (Livres)
Société mère Bayard SA
Filiales Milan Presse, Éditions Milan, Twenty-Third Publications, Sofédis
Effectif 1950 (dont 1400 en France)
Site web www.groupebayard.com
Préfixe ISBN 978-2-227
978-2-7009
978-2-7470
979-10-296
978-2-909820Voir et modifier les données sur Wikidata
Données financières
Chiffre d'affaires 344,9 millions € (2018-2019)[1]
Résultat net 300 000 € (2018-2019)[1]
modifier Consultez la documentation du modèle

Bayard (ou Groupe Bayard, anciennement Bayard Presse) est une entreprise de presse écrite et audiovisuelle française créé en 1870 par la congrégation religieuse catholique des Augustins de l'Assomption. Cette congrégation est aujourd'hui encore la propriétaire exclusive du groupe.

Fondé sous le nom de Maison de la Bonne Presse, le groupe, actuellement présent dans seize pays[réf. nécessaire], possède quatre pôles d'activité : la presse écrite, l'édition d'ouvrages, le numérique et l'audiovisuel dans les domaines de l'actualité (La Croix), la jeunesse (Pomme d'Api, Youpi, Babar, J'aime lire, Astrapi, Okapi, Phosphore, Je bouquine, Les clés de l'Actualité), les seniors (Notre temps) et le religieux (Le Pèlerin, Prions en Église).

Historique[modifier | modifier le code]

Après 1918, les éditions Bayard éditent des romans populaires anti-bolcheviks.
Ancien logo du groupe Bayard

La Maison de la Bonne Presse, nom initial du groupe, est fondée en juillet 1873.

Le premier titre à sortir des presses, Le Pèlerin, a vu le jour en . Il constituait alors le bulletin de liaison des pèlerinages (la Salette, Lourdes…). Les fondateurs visaient deux objectifs : contribuer au mouvement de restauration religieuse et sociale, et, affirmer une présence catholique dynamique à travers des manifestations de masse (pèlerinages, enseignements, presse...). Il est le premier hebdomadaire en couleurs lancé en France[2]. Le quotidien La Croix apparaît dix ans plus tard en 1883, suivi en 1895 par le Noël avec son supplément mensuel pour la jeunesse L'Écho de la jeunesse (1898-1910). En 1885, c'est le rachat de la revue Cosmos qui appartenait à l'abbé Moigno.

La Maison de la Bonne Presse est achetée par M. Paul Feron-Vrau, un proche intime des Augustins, quinze mois avant le vote de la Loi sur les Associations qui devait dépouiller les Congrégations religieuses. Malgré cette cession à une personne privée et sans tenir compte des preuves matérielles de cette vente, la Justice donne tous droits au liquidateur des Assomptionnistes. Les immeubles et le matériel furent vendus en 1908 et rachetés par la société civile La Jeanne d'Arc. Le , M. Paul Feron-Vrau rachète au cours d'une vente, sans que se soit présenté un autre acquéreur, le fonds de commerce, les marchandises et tous les titres de la Maison de la Bonne Presse. M. Paul Feron-Vrau confiera : « ...on a considéré que La Croix n'était pas un journal comme les autres, parce qu'il renfermait l'idée surnaturelle, et c'est cette idée qu'on a voulu atteindre en foulant aux pieds tous les principes de propriété. »[réf. nécessaire]

Le journal hebdomadaire Bernadette est lancé en janvier 1914, tandis que son pendant masculin Bayard, lui, ne sera lancé que le dimanche dans un contexte où "l'illustré" est encore mal perçu. On lui reproche de ne pas élever le jeune lecteur autant qu'un livre.

Le Sanctuaire, hebdomadaire illustré des enfants de chœur, est fondé en 1911.

Pendant la guerre d'Espagne, la maison accueille dans ses publications les illustrations de Mercè Llimona[3].

Plusieurs collections ont été lancées par la Maison de la Bonne Presse :

L'entreprise porte le nom de Maison de la Bonne Presse jusqu'en 1969. Le nom du groupe, jugé un peu désuet et pouvant laisser entendre que la concurrence dans son ensemble constituait de la « mauvaise presse », change alors en 1970 pour Bayard Presse[4]. Ce choix permet de conserver les initiales BP (logo d'origine) et de rappeler l'implantation du groupe au 3/5 rue Bayard effective depuis les années 1880. (Bayard était d'ailleurs le nom d'un de ses hebdomadaires en couleurs pour la jeunesse et d'une collection de livres que le groupe édita dans les années 1950 et 1960).

En , le groupe déménage à Montrouge, en proche banlieue parisienne[5]. Le groupe se dote d'un nouveau logo où les initiales BP disparaissent. Il est à noter que le nom officiel du groupe n'a pas changé depuis 1970, l'expression « Groupe Bayard » n'étant qu'une appellation générique[6].

Aujourd'hui, Bayard poursuit son développement à l'international et en régions avec 36 millions de lecteurs dans le monde, 5 millions d'abonnés, plus de 150 magazines, dont 72 en France, 8 millions de livres vendus chaque année. Le groupe réalise désormais 40 % de sa diffusion (hors paroissiaux) à l'étranger.

Bayard, depuis l'acquisition de Milan (Presse et Éditions) en 2004, représente 27 % de la part de marché de la presse jeunesse en France, ce qui le place au premier rang, devant Hachette-Disney (25 %). Son chiffre d'affaires en 2005 fut de 433 millions d'euros[7].

En 2015, Bayard est partenaire des Apprentis d'Auteuil, aux côtés d'associations et de mouvements de la jeunesse, dans la création d'un think tank, Vers le haut, consacré aux jeunes et à l'éducation[8].

En , Bayard Éditions fait l'acquisition des Éditions Tourbillon, éditeur de livres pour la jeunesse, dont ils étaient précédemment actionnaire minoritaire[9].

Le président du directoire est Pascal Ruffenach qui a succédé à Georges Sanerot en 2017. Georges Sanerot avait remplacé Bruno Frappat en mai 2009. Ce dernier, qui avait lui-même pris la suite d'Alain Cordier en avril 2005, reste Président d'honneur. Les autres membres du directoire actuel sont Dominique Greiner, Florence Guémy et Jean-Marie Montel ; ils sont tous de fait directeurs généraux.

Début , Bayard annonce un bénéfice net en très large hausse sur l'exercice décalé 2018-2019 avec un résultat net de 3,9 millions d'euros contre 0,3 million d'euros l'année précédente. Porté par la presse et l'édition jeunesse, le Groupe Bayard enregistre un chiffre d'affaires de 344,9 millions d'euros (en hausse lui aussi de 0,3 % par rapport à l'année précédente)[1].

Début , Bayard déplore une perte nette de 7,3 millions d'euros sur l'exercice décalé 2019-2020, affecté par la Covid-19 et par le dépôt de bilan de Presstalis[10],[11].

En , le directoire du groupe annonce à ses salariés une perte record de 7,5 millions d’euros. Cette situation critique résulterait d’une importante baisse du nombre d’abonnés à ses titres jeunesse, l’un des quatre piliers du groupe, à savoir la presse éducative pour la jeunesse[12].

Publications en France[modifier | modifier le code]

Titres existants[modifier | modifier le code]

Premier groupe de presse catholique et cinquième groupe de presse en France par la diffusion, l'activité du groupe Bayard repose sur quatre piliers :

  • L'actualité :

Titres disparus[modifier | modifier le code]

Liste non exhaustive, par ordre chronologique de première parution :

Le Noël[modifier | modifier le code]

Le Noël (1897).

Le Noël a été lancé en 1895. L'heddomadaire s'adressait à l'origine aux enfants. Il a cessé de paraître en 1940[14].

L'Écho du « Noël »[modifier | modifier le code]

L'Écho du « Noël » a paru pour la 1re fois en 1906[6]; il paraissait chaque dimanche; c'était un hebdomadaire composé de récits émouvants, de contes illustrés, d'articles instructifs, d'histoires amusantes, de jeux; revue idéale des enfants. La guerre de 1914-1918 interrompt sa parution; elle reprendra en 1919[6]. L'Écho du « Noël » a cessé de paraître fin . Les abonnés à ce journal ont reçu, jusqu'à l'expiration de leur abonnement, en remplacement, Bayard à compter du dimanche .

Le Mois littéraire et pittoresque[modifier | modifier le code]

Lancé en janvier 1899, il s'agit d'un mensuel format in-4° consacré aux actualités littéraires et artistiques. Certaines couvertures sont d'Alfons Mucha. Parmi les collaborateurs illustrateurs, on compte Maurice Feuillet ou encore Marcel Lecoultre, fidèle de la Maison de la bonne presse. Le titre disparaît en juillet 1917, après 217 livraisons[15].

L'Étoile Noëliste[modifier | modifier le code]

L'Étoile Noëliste a été lancé le . Cet hebdomadaire illustré féminin était édité à destination des enfants à partir de 6 ans. Les jeunes filles, à partir de quinze ans, étaient invitées à s'abonner au Noël. Il paraissait le jeudi. La revue disparaît sous sa forme hebdomadaire le , no 1259.

Bernadette[modifier | modifier le code]

Bernadette est le premier titre destiné à un public féminin de Bayard ; lancé en janvier 1914. Sa parution s'arrête au no 31 quelques mois plus tard avec la Grande guerre. Elle reprendra en 1923 pour se maintenir cette fois-ci jusqu'en 1963, date à laquelle Record est pressenti pouvoir intéresser les deux sexes, avec une interruption toujours pour cause de guerre, puis de pénurie, de 1940 à 1946. Impression en offset à partir du .

Marie-France[modifier | modifier le code]

De la même manière que Bayard devient Jean et Paul, en zone libre, à partir du , Bernadette change de nom durant l'Occupation, et devient Marie-France à compter de .

À la page[modifier | modifier le code]

À la page a été lancé en 1930. La guerre interrompt sa parution. Reprise du titre en 1949; arrêt définitif en 1951[6].

À la page était un hebdomadaire pour les jeunes garçons de plus de 14 ans ; « grand frère » du journal hebdomadaire Bayard.

Bayard[modifier | modifier le code]

Article connexe : Bayard (périodique).

Record[modifier | modifier le code]

Article connexe : Record (magazine).

Muze[modifier | modifier le code]

Article connexe : Muze (revue).

Panorama[modifier | modifier le code]

Article connexe : Panorama (magazine français).

Publications internationales[modifier | modifier le code]

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À travers des filiales, des coentreprises ou des éditions sous licence, le groupe décline ses titres en les adaptant aux cultures de chaque pays et mène une politique de partenariat avec des groupes de presse locaux[16],[17].

Amérique[modifier | modifier le code]

Europe (hors France)[modifier | modifier le code]

Afrique[modifier | modifier le code]

  • Planète Enfants et Planète Jeunes

Asie[modifier | modifier le code]

  • Hong Kong : 5 titres Little Toy Car, Little Red Apple, Red Apple, White Antelope et I Love English Junior
  • Chine : 3 titres Pomme d'Api, Image Doc et Enfant Magazine
  • Corée du Sud : 2 titres Popi et Enfant Magazine

Filiales[modifier | modifier le code]

En 1948, la filiale Bayard Service Édition est créée.

En 2004, Bayard a fait l'acquisition des sociétés Milan Presse et Éditions Milan qui éditent (tout en conservant leur identité propre) :

Bayard Éditions.[modifier | modifier le code]

Listes des romans[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b et c Agence France-Presse, « Les bénéfices de Bayard en nette hausse grâce à la presse et l'édition jeunesse », Le Figaro, (consulté le )
  2. ↑ « site Le Légaliste.fr » (consulté le )
  3. ↑ « Merce Llimona- Ilustradora », sur www.bnc.cat (consulté le )
  4. ↑ « Groupe Bayard », sur BNF (consulté le )
  5. ↑ Communiqué sur le site officiel.
  6. ↑ a b c et d Informations communiquées par le service Communication de Bayard Presse, le 16/09/2009, par courriel.
  7. ↑ La Croix du
  8. ↑ Christine Legrand,, « « Vers le haut », un nouveau think tank pour l’éducation des jeunes », sur La Croix,
  9. ↑ Victor De Sepausy, « Le groupe Bayard intègre les Editions Tourbillon, spécialistes de la petite enfance », sur ActuaLitté,
  10. ↑ AFP, « Bayard dans le rouge à cause de la crise sanitaire et de Presstalis », sur Le Figaro,
  11. ↑ Thierry Wojciak, « Les résultats du groupe Bayard plombés par la restructuration de Presstalis », sur CB News,
  12. ↑ « Les finances du groupe Bayard dans le rouge », sur La lettre de l'audiovisuel, (consulté le )
  13. ↑ Augustine Passilly, Filotéo devient Astrapi Soleil, La Croix, 19 aout 2019
  14. ↑ Thèse : La presse catholique, université de Lyon 2, 2008
  15. ↑ (BNF 32817762)
  16. ↑ Rédaction, « Réorganisation à Bayard Presse », sur Stratégies,
  17. ↑ Nicolas Madelaine, « Bayard Jeunesse regarde vers le grand large pour grandir », sur Les Echos,

Liens externes[modifier | modifier le code]

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