« Maurice Joyeux » : différence entre les versions

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Critique antisyndicale
 
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[[File:La Rue 8.jpg|thumb|right|Le numéro 8 de la revue ''[[La Rue]]'', en 1970.]]


'''Maurice Joyeux''', né le {{Date de naissance|29|janvier|1910}} à Paris et mort le {{Date de décès|9|décembre|1991}} dans cette ville, est un militant et écrivain [[anarchisme|anarchiste]] français. D'abord ouvrier mécanicien puis libraire, c'est une figure marquante du [[mouvement libertaire]] français<ref name=anarchiste>[[L'Éphéméride anarchiste]] : [http://www.ephemanar.net/janvier29.html notice biographique].</ref>.
'''Maurice Joyeux''', né le {{Date de naissance|29|janvier|1910}} à Paris et mort le {{Date de décès|9|décembre|1991}} dans cette ville, est un militant et écrivain [[anarchisme|anarchiste]] français. D'abord ouvrier mécanicien puis libraire, c'est une figure marquante du [[mouvement libertaire]] français<ref name=anarchiste>[[L'Éphéméride anarchiste]] : [http://www.ephemanar.net/janvier29.html notice biographique].</ref>.


Militant [[anarcho-syndicaliste]] à la [[CGTU]] puis à [[Force ouvrière]]<ref>Gérard da Silva, ''Histoire de la CGT-FO et de son union départementale de Paris 1895-2009'', [[Éditions L'Harmattan|L'Harmattan]], 2009, <small>[https://books.google.be/books?id=X_QdHNpg_5EC&pg=PA405&dq=%22Maurice+Joyeux%22&hl=fr&sa=X&ei=0XeIU-6PFIXeOv_rgcAL&ved=0CFwQ6AEwCDge#v=onepage&q=%22Maurice%20Joyeux%22&f=false page 405]</small>.</ref>, il reconstitue deux fois la [[Fédération anarchiste]], d'abord après la [[Seconde Guerre mondiale]], puis en 1953<ref name=Dictionnaire2>[[Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social]] : [http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article24400 notice biographique].</ref>.
Militant [[anarcho-syndicaliste]] à la [[CGTU]] puis à [[Force ouvrière]]<ref>Gérard da Silva, ''Histoire de la CGT-FO et de son union départementale de Paris 1895-2009'', [[Éditions L'Harmattan|L'Harmattan]], 2009, <small>[https://books.google.be/books?id=X_QdHNpg_5EC&pg=PA405&dq=%22Maurice+Joyeux%22&hl=fr&sa=X&ei=0XeIU-6PFIXeOv_rgcAL&ved=0CFwQ6AEwCDge#v=onepage&q=%22Maurice%20Joyeux%22&f=false page 405]</small>.</ref>, il reconstitue deux fois la [[Fédération anarchiste (francophone)|Fédération anarchiste]], d'abord après la [[Seconde Guerre mondiale]], puis en 1953<ref name=Dictionnaire2>[[Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social]] : [https://maitron.fr/spip.php?article24400 notice biographique].</ref>.


== Biographie ==
== Biographie ==
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Orphelin de guerre (son père était un militant socialiste), Maurice Joyeux est très tôt apprenti puis devient ouvrier.
Orphelin de guerre (son père était un militant socialiste), Maurice Joyeux est très tôt apprenti puis devient ouvrier.


À l’âge de 14 ans, il passe pour la première fois en correctionnelle et est condamné à 1000 francs d’amende pour avoir cassé une côte au patron chez lequel il fait son apprentissage de serrurier, qui avait levé la main sur lui<ref name=Dictionnaire>[[Dictionnaire des anarchistes]], « Le Maitron » : [http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article155284 notice biographique].</ref>.
À l’âge de 14 ans, il passe pour la première fois en correctionnelle et est condamné à {{nombre|1000 francs}} d’amende pour avoir cassé une côte au patron chez lequel il fait son apprentissage de serrurier, qui avait levé la main sur lui<ref name=Dictionnaire>[[Dictionnaire des anarchistes]], « Le Maitron » : [https://maitron.fr/spip.php?article155284 notice biographique].</ref>.


En 1928, il devance l’appel et effectue son service militaire au Maroc dans le {{135e|régiment}} du train automobile, puis, après avoir écopé d’un an de prison pour une altercation avec son supérieur, il finit dans un régiment disciplinaire à Colomb-Béchar (Algérie)<ref name="Dictionnaire" />.
En 1928, il devance l’appel et effectue son service militaire au Maroc dans le {{135e|régiment}} du train automobile, puis, après avoir écopé d’un an de prison pour une altercation avec son supérieur, il finit dans un régiment disciplinaire à Colomb-Béchar (Algérie)<ref name="Dictionnaire" />.


===Syndicaliste et réfractaire===
=== Syndicaliste et réfractaire ===


Son premier contact avec l’anarchisme s’effectue en 1927 à l’occasion de la campagne en faveur de [[Affaire Sacco et Vanzetti|Sacco et Vanzetti]]<ref>Cédric Guérin, ''Anarchisme français de 1950 à 1970'', Mémoire de Maitrise en Histoire contemporaine sous la direction de Mr Vandenbussche, Villeneuve d’Ascq, [[Université Lille III]], 2000, [http://recollectionbooks.com/bleed/Encyclopedia/ArchiveMirror/anar.html texte intégral], [https://web.archive.org/web/20070930014916/http://public.federation-anarchiste.org/IMG/pdf/Cedric_Guerin_Histoire_du_mvt_libertaire_1950_1970.pdf page 19].</ref>.
Son premier contact avec l’anarchisme s’effectue en 1927 à l’occasion de la campagne en faveur de [[Affaire Sacco et Vanzetti|Sacco et Vanzetti]]<ref>Cédric Guérin, ''Anarchisme français de 1950 à 1970'', Mémoire de Maitrise en Histoire contemporaine sous la direction de Mr Vandenbussche, Villeneuve d’Ascq, [[Université Lille III]], 2000, [http://recollectionbooks.com/bleed/Encyclopedia/ArchiveMirror/anar.html texte intégral], [https://web.archive.org/web/20070930014916/http://public.federation-anarchiste.org/IMG/pdf/Cedric_Guerin_Histoire_du_mvt_libertaire_1950_1970.pdf page 19].</ref>.
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Il milite au sein de la [[CGTU]] et s’engage avec le Comité des chômeurs dont il devient le secrétaire<ref name="anarchiste" />.
Il milite au sein de la [[CGTU]] et s’engage avec le Comité des chômeurs dont il devient le secrétaire<ref name="anarchiste" />.


Arrêté le 16 février 1933, à la suite de l’occupation et du saccage du consulat polonais à Levallois-Perret (Seine) pour protester contre la mort d’un ouvrier polonais dans un baraquement où des rats lui avaient mangé la moitié d’un bras, il est incarcéré à la prison de la Santé. Il comparait le 12 avril devant la 13e Chambre correctionnelle qui le condamne à trois mois de prison et à 25 francs d’amende pour bris de clôture, violation de domicile et vagabondage. Il raconte cette période dans son livre ''Le Consulat polonais''<ref name="Dictionnaire" />.
Arrêté le {{date-|16 février 1933}}, à la suite de l’occupation et du saccage du consulat polonais à Levallois-Perret (Seine) pour protester contre la mort d’un ouvrier polonais dans un baraquement où des rats lui avaient mangé la moitié d’un bras, il est incarcéré à la prison de la Santé. Il comparait le {{date-|12 avril}} devant la 13e Chambre correctionnelle qui le condamne à trois mois de prison et à 25 francs d’amende pour bris de clôture, violation de domicile et vagabondage. Il raconte cette période dans son livre ''Le Consulat polonais''<ref name="Dictionnaire" />.


En [[1935]], il adhère à l’[[Union anarchiste]] et est condamné à six mois de prison pour violence à agents. En [[1936]], il participe aux occupations d’usines et anime le Front révolutionnaire. En [[1938]], il fait encore six mois de prison pour violences<ref name="anarchiste" />.
En [[1935]], devant son refus de devenir membre du Parti communiste, il est exclu par la CGTU de la direction du Comité des chômeurs. Il adhère alors à l’[[Union anarchiste]]<ref>{{ouvrage|titre=Dictionnaire Albert Camus|auteur=Sylvain Boulouque|éditeur=Robert Laffont|année=2013|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=aXVJAQAAQBAJ&pg=PT695&dq=}}</ref> et est condamné à six mois de prison pour violence à agents. En [[1936]], il participe aux occupations d’usines et anime le Front révolutionnaire. En [[1938]], il fait encore six mois de prison pour violences<ref name="anarchiste" />.


[[Insoumission|Réfractaire]] après l'entrée en guerre de la France (3 septembre 1939), Joyeux est arrêté en [[1940]], condamné à {{unité|5|ans}} de prison et incarcéré à [[Lyon]] à la [[prison Montluc]], dont il s’évade après avoir fomenté une mutinerie<ref>[[Michel Ragon]], D'une berge l'autre, [https://books.google.be/books?id=9wYdxBRXRUUC&pg=PA113&dq=suzy+chevet&hl=fr&sa=X&ei=EpPAUZvtO4LhOtbKgfAC&ved=0CDYQ6AEwAA#v=onepage&q=suzy%20chevet&f=false page 113].</ref>, mais il est repris et n'est libéré qu'en [[1944]]. C'est le sujet de son livre ''Mutinerie à Montluc'' publié en 1971<ref name="Dictionnaire2" />.
[[Insoumission|Réfractaire]] après l'entrée en guerre de la France ({{date-|3 septembre 1939}}), Joyeux est arrêté en [[1940]], condamné à {{unité|5|ans}} de prison et incarcéré à [[Lyon]] à la [[prison Montluc]], dont il s’évade après avoir fomenté une mutinerie<ref>[[Michel Ragon]], D'une berge l'autre, [https://books.google.be/books?id=9wYdxBRXRUUC&pg=PA113&dq=suzy+chevet&hl=fr&sa=X&ei=EpPAUZvtO4LhOtbKgfAC&ved=0CDYQ6AEwAA#v=onepage&q=suzy%20chevet&f=false page 113].</ref>, mais il est repris et n'est libéré qu'en [[1944]]. C'est le sujet de son livre ''Mutinerie à Montluc'' publié en 1971<ref name="Dictionnaire2" />.


===Reconstruction de la Fédération anarchiste===
=== Reconstruction de la Fédération anarchiste ===
Après la [[Seconde Guerre mondiale]], il est parmi les refondateurs de la [[Fédération anarchiste]] aux côtés de, notamment, [[Robert Joulin]], [[Henri Bouyé]], [[Georges Fontenis]], [[Suzy Chevet]], [[Renée Lamberet]], [[Georges Vincey]], [[Aristide Lapeyre|Aristide]] et [[Paul Lapeyre]], [[Maurice Fayolle]], [[Maurice Laisant]], [[Giliane Berneri]], [[Solange Dumont]], [[Roger Caron]], [[Henri Oriol]] et [[Paul Chery]]<ref>Cédric Guérin, ''Anarchisme français de 1950 à 1970'', Mémoire de Maitrise en Histoire contemporaine sous la direction de Mr Vandenbussche, Villeneuve d’Ascq, [[Université Lille III]], 2000, [http://recollectionbooks.com/bleed/Encyclopedia/ArchiveMirror/anar.html texte intégral], [https://web.archive.org/web/20070930014916/http://public.federation-anarchiste.org/IMG/pdf/Cedric_Guerin_Histoire_du_mvt_libertaire_1950_1970.pdf page 10].</ref>.
Après la [[Seconde Guerre mondiale]], il est parmi les refondateurs de la [[Fédération anarchiste (francophone)|Fédération anarchiste]] aux côtés de, notamment, [[Robert Joulin]], [[Henri Bouyé]], [[Georges Fontenis]], [[Suzy Chevet]], [[Renée Lamberet]], [[Georges Vincey]], [[Aristide Lapeyre|Aristide]] et [[Paul Lapeyre]], [[Maurice Fayolle]], [[Maurice Laisant]], [[Giliane Berneri]], [[Solange Dumont]], [[Roger Caron]], [[Henri Oriol]] et [[Paul Chery]]<ref>Cédric Guérin, ''Anarchisme français de 1950 à 1970'', Mémoire de Maitrise en Histoire contemporaine sous la direction de Mr Vandenbussche, Villeneuve d’Ascq, [[Université Lille III]], 2000, [http://recollectionbooks.com/bleed/Encyclopedia/ArchiveMirror/anar.html texte intégral], [https://web.archive.org/web/20070930014916/http://public.federation-anarchiste.org/IMG/pdf/Cedric_Guerin_Histoire_du_mvt_libertaire_1950_1970.pdf page 10].</ref>.


Il assume la gérance du journal ''[[Le Libertaire]]'' du 21 août 1947 et au 5 août 1949<ref name="Dictionnaire2" />.
Il assume la gérance du journal ''[[Le Libertaire]]'' du {{date-|21 août 1947}} et au {{date-|5 août 1949}}<ref name="Dictionnaire2" />.


Pour un article paru dans le journal le 3 avril 1947 et intitulé « Préparation militaire », il est condamné, le 17 février 1948, à 5000 francs d’amende par la 17e Chambre correctionnelle et, le 4 novembre 1950, pour « apologie de meurtre », à propos d’un article paru dans le Libertaire du 17 février, à 40000 francs d’amende<ref name="Dictionnaire2" />.
Pour un article paru dans le journal le {{date-|3 avril 1947}} et intitulé « Préparation militaire », il est condamné, le {{date-|17 février 1948}}, à {{unité|5000 francs}} d’amende par la 17e Chambre correctionnelle et, le {{date-|4 novembre 1950}}, pour « apologie de meurtre », à propos d’un article paru dans le Libertaire du {{date-|17 février}}, à 40000 francs d’amende<ref name="Dictionnaire2" />.


À partir de 1948, il milite activement dans le syndicat [[CGT-FO]]<ref name="anarchiste" />.
À partir de 1948, il milite activement dans le syndicat [[CGT-FO]]<ref name="anarchiste" />. Son engagement syndical lui vaut d'être critiqué au côté de [[Georges Fontenis]] par des antisyndicaux pour être {{citation|devenus célèbres pour leur [[opportunisme]] et leur mentalité [[bureaucratique]]<ref>https://www.non-fides.fr/?La-CGT-Des-chiens-de-berger-deguises-en-loups</ref>}}.


Un peu plus tard, il ouvre une librairie à Paris, ''Le Château des brouillards''<ref name="Dictionnaire2" />.
Un peu plus tard, il ouvre une librairie à Paris, Le Château des brouillards<ref name="Dictionnaire2" />.


En [[1953]], l'orientation [[Communisme libertaire|communiste libertaire]] [[Plateformisme|plateformiste]] (porté par [[Georges Fontenis]] et le tendance clandestine [[Organisation Pensée Bataille|Organisation pensée bataille]]) et l'orientation anarchiste [[Synthèse anarchiste|synthésiste]] (porté par Maurice Joyeux) s'opposent au sein de la FA<ref name=":3">{{Article|langue=fr|prénom1=Mathieu Le|nom1=Tallec|titre=L’unité d’action des trotskystes, anarchistes et socialistes de gauche autour de l’anticolonialisme et de l’anti-bonapartisme (1954-1958)|périodique=Diacronie. Studi di Storia Contemporanea|numéro=N° 9, 1|date=2012-01-29|issn=2038-0925|doi=10.4000/diacronie.3077|lire en ligne=https://journals.openedition.org/diacronie/3077|consulté le=2024-03-24}}</ref>. La première l'emporte et change ainsi l'organisation en profondeur, devenant par la suite la [[Fédération communiste libertaire (1953-1957)|Fédération communiste libertaire]] (FCL).
En [[1953]] intervient la scission de la Fédération anarchiste : [[Georges Fontenis]], qui a créé l’[[Organisation Pensée Bataille]] (OPB), organisation clandestine à l’intérieur de la fédération, provoque l'éclatement de celle-ci en plusieurs organisations, dont la [[Fédération communiste libertaire]] (FCL).


[[Anarcho-syndicaliste]] et anti-marxiste convaincu<ref>Anarlivres : [http://anarlivres.free.fr/pages/biographies/bio_Joyeux.html notice biographique].</ref>, il participe à la reconstruction de la Fédération anarchiste autour d'un nouveau journal, ''[[Le Monde libertaire]]'' et de sa propre librairie, ''Publico''. Les principes de base de la nouvelle FA sont rédigés de façon à regrouper le plus grand nombre d'anarchistes, toutes tendances confondues. Un pari difficile à tenir, car il est obligé de faire des compromis avec les anarchistes individualistes. Il en résulte un mode de fonctionnement qu'il jugeait « impossible » : la prise de décision à l'unanimité, chaque membre de la FA disposant d'un droit de veto sur toute orientation de la FA.
[[Anarcho-syndicaliste]] et anti-marxiste convaincu<ref>Anarlivres : [http://anarlivres.free.fr/pages/biographies/bio_Joyeux.html notice biographique].</ref>, il participe à la reconstruction de la Fédération anarchiste autour d'un nouveau journal, ''[[Le Monde libertaire]]'' et de sa propre librairie, ''Publico''. Les principes de base de la nouvelle FA sont rédigés de façon à regrouper le plus grand nombre d'anarchistes, toutes tendances confondues. Un pari difficile à tenir, car il est obligé de faire des compromis avec les anarchistes individualistes. Il en résulte un mode de fonctionnement qu'il jugeait « impossible » : la prise de décision à l'unanimité, chaque membre de la FA disposant d'un droit de veto sur toute orientation de la FA.


En septembre 1960, il est parmi les signataires du [[Manifeste des 121]], titré « Déclaration sur le droit à l’[[insoumission]] dans la [[guerre d’Algérie]] »<ref>Maurice Joyeux, ''Pourquoi j'ai signé le manifeste des 121 ?'', [[Le Monde libertaire]], n°64, novembre 1960, <small>[http://www.monde-libertaire.fr/n64-nov-1960/8638-pourquoi-jai-signe-le-manifeste-des-121 texte intégral]</small>.</ref>.
En {{date-|septembre 1960}}, il est parmi les signataires du [[Manifeste des 121]], titré « Déclaration sur le droit à l’[[insoumission]] dans la [[guerre d’Algérie]] »<ref>Maurice Joyeux, ''Pourquoi j'ai signé le manifeste des 121 ?'', [[Le Monde libertaire]], n°64, {{date-|novembre 1960}}, <small>[http://www.monde-libertaire.fr/n64-nov-1960/8638-pourquoi-jai-signe-le-manifeste-des-121 texte intégral]</small>.</ref>.


En [[mai 1968|{{nobr|mai 68}}]], avec sa compagne, [[Suzy Chevet]] (1905-1972), et le ''Groupe [[Louise Michel]]'', il crée ''[[La Rue]]'', revue d’expression culturelle [[libertaire]], dont 87 numéros sont parus, de 1968 à 1987<ref>[[L'Éphéméride anarchiste]] : [http://www.ephemanar.net/mai07.html#larue La Rue].</ref>{{,}}<ref>Notice : [http://www.sudoc.fr/147179424 Sudoc]</ref>.
En [[mai 1968|{{nobr|mai 68}}]], avec sa compagne, [[Suzy Chevet]], et le Groupe [[Louise Michel]], il crée ''[[La Rue]]'', revue d’expression culturelle [[libertaire]], dont 87 numéros sont parus, de 1968 à 1987<ref>[[L'Éphéméride anarchiste]] : [http://www.ephemanar.net/mai07.html#larue La Rue].</ref>{{,}}<ref>Notice : [http://www.sudoc.fr/147179424 Sudoc]</ref>.


En [[1981]], Joyeux est le premier invité de [[Radio libertaire]], [[radio libre]] de la [[Fédération anarchiste]] à Paris<ref name="anarchiste" />.
En [[1981]], Joyeux est le premier invité de [[Radio libertaire]], [[radio libre]] de la [[Fédération anarchiste (francophone)|Fédération anarchiste]] à Paris<ref name="anarchiste" />.


Il a été l'ami d'[[André Breton]], d'[[Albert Camus]]<ref>{{ouvrage|langue=en|auteur=Harold Bloom|titre=Albert Camus|éditeur=Infobase Publishing|date=2009|passage=39|isbn=|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=ihqHSbg41TUC&pg=PA39&dq=%22Maurice+Joyeux%22&hl=fr&sa=X&ei=Un2IU-S1BcOsPIGkgYAL&ved=0CDMQ6AEwATgy#v=onepage&q=%22Maurice%20Joyeux%22&f=false}}</ref>, de [[Georges Brassens]] et de [[Léo Ferré]].
Il a été l'ami d'[[André Breton]], d'[[Albert Camus]]<ref>{{ouvrage|langue=en|auteur=Harold Bloom|titre=Albert Camus|éditeur=Infobase Publishing|date=2009|passage=39|isbn=|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=ihqHSbg41TUC&pg=PA39&dq=%22Maurice+Joyeux%22&hl=fr&sa=X&ei=Un2IU-S1BcOsPIGkgYAL&ved=0CDMQ6AEwATgy#v=onepage&q=%22Maurice%20Joyeux%22&f=false}}</ref>, de [[Georges Brassens]] et de [[Léo Ferré]].
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Dans le dernier refrain de sa chanson ''[[Les Anarchistes (chanson)|Les Anarchistes]]'', [[Léo Ferré]] rend un discret hommage à Maurice Joyeux{{refins}}<ref>Robert Belleret, ''Dictionnaire Ferré''. [[Fayard (maison d'édition)|Fayard]], 2013, <small>[https://books.google.be/books?id=ZbDMSY7WkqAC&pg=PT70&dq=%22Maurice+Joyeux%22&hl=fr&sa=X&ei=gnKIU5WQMIvtPLX_gPgD&ved=0CFkQ6AEwCA#v=onepage&q=%22Maurice%20Joyeux%22&f=false texte intégral]</small>.</ref> :
Dans le dernier refrain de sa chanson ''[[Les Anarchistes (chanson)|Les Anarchistes]]'', [[Léo Ferré]] rend un discret hommage à Maurice Joyeux{{refins}}<ref>Robert Belleret, ''Dictionnaire Ferré''. [[Fayard (maison d'édition)|Fayard]], 2013, <small>[https://books.google.be/books?id=ZbDMSY7WkqAC&pg=PT70&dq=%22Maurice+Joyeux%22&hl=fr&sa=X&ei=gnKIU5WQMIvtPLX_gPgD&ved=0CFkQ6AEwCA#v=onepage&q=%22Maurice%20Joyeux%22&f=false texte intégral]</small>.</ref> :
{{début_citation}}Qu’y’en a pas un sur cent et pourtant ils existent <br /> Et qu’ils se tiennent bien le bras dessus bras dessous <br /> '''Joyeux''', et c’est pour ça qu’ils sont toujours debout <br /> Les anarchistes… {{fin_citation}}
{{début_citation}}Qu’y’en a pas un sur cent et pourtant ils existent <br /> Et qu’ils se tiennent bien le bras dessus bras dessous <br /> '''Joyeux''', et c’est pour ça qu’ils sont toujours debout <br /> Les anarchistes… {{fin_citation}}

== Citation ==
{{début_citation}}Le journal… est le garant de l’équilibre voulu par le Congrès de fondation de la Fédération anarchiste. Il doit donc conserver son caractère de représentation des trois courants de pensée du Mouvement. <br /> Il s’agit alors d’un dosage que seuls les militants avertis peuvent accomplir. D’autre part il nécessite un travail pratique, et un travail rédactionnel qui requiert des compétents. Il faut donc toucher à son armature avec précautions… <br /> L’anarchie consiste justement à choisir pour les militants les tâches qu’ils sont capables d’accomplir à condition que ces tâches soient, par tous, mises sur le même pied égalitaire. <br /> Coller une affiche, distribuer un tract, faire un article ou prononcer un discours sont des tâches d’égale valeur. C’est à partir du moment où il n’existe plus de concurrence que chacun fait ce pourquoi la nature le destine le plus… <br /> En vérité l’homme, par ses caractères biologiques, est apte à certains travaux inapte à d’autre<nowiki>[sic<!-- orthographe à vérifier dans le texte -->]</nowiki> et justement l’anarchie consiste à lui trouver une place dans la collectivité, qui lui permette de se développer au maximum… <br /> Mais à quoi tient le fait que sitôt rentrés dans nos milieux certains jeunes réclament comme un droit des places "nobles", des fonctions "nobles" ?{{fin_citation}} — Maurice Joyeux, ''L’Hydre de Lerne'', 1967


== Œuvres ==
== Œuvres ==
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* ''Bakounine en France'', La Rue, 1976.
* ''Bakounine en France'', La Rue, 1976.
* ''L’Anarchie dans la société contemporaine : une hérésie nécessaire ? '', Casterman, 1977, {{OCLC|4369078}}, 1996.
* ''L’Anarchie dans la société contemporaine : une hérésie nécessaire ? '', Casterman, 1977, {{OCLC|4369078}}, 1996.
* ''L'Hydre de Lerne'', collection La Brochure anarchiste, édition du Monde libertaire, Paris, 1983, 3e réédition (texte d'{{date-|avril 1967}}).
* ''Karl Marx, le ténia du socialisme !'', La Rue, 1983.
* ''Karl Marx, le ténia du socialisme !'', La Rue, 1983.
* ''Sous les plis du drapeau noir'' et ''Souvenirs d'un anarchiste'' ; 2 tomes de souvenirs, [[Éditions du Monde Libertaire]], 1988.
* ''Sous les plis du drapeau noir'' et ''Souvenirs d'un anarchiste'' ; 2 tomes de souvenirs, [[Éditions du Monde Libertaire]], 1988.


===Articles===
=== Articles ===
* Quelques articles publiés dans [http://www.monde-libertaire.fr/les-auteurs-du-monde-libertaire/12799-maurice-joyeux Le Monde libertaire].
* Quelques articles publiés dans [http://www.monde-libertaire.fr/les-auteurs-du-monde-libertaire/12799-maurice-joyeux Le Monde libertaire].
* ''Autogestion, Gestion directe, Gestion ouvrière. L'Autogestion, pourquoi faire ?'', Volonté Anarchiste, n°9, Paris, édition du groupe Fresnes-Antony de la Fédération Anarchiste, 1979, <small>[http://kropot.free.fr/Joyeux-autogestion.htm texte intégral]</small>.
* ''Autogestion, Gestion directe, Gestion ouvrière. L'Autogestion, pourquoi faire ?'', Volonté Anarchiste, n°9, Paris, édition du groupe Fresnes-Antony de la Fédération Anarchiste, 1979, <small>[http://kropot.free.fr/Joyeux-autogestion.htm texte intégral]</small>.
* ''Pourquoi j'ai signé le manifeste des 121 ?'', [[Le Monde libertaire]], n°64, novembre 1960, <small>[http://www.monde-libertaire.fr/n64-nov-1960/8638-pourquoi-jai-signe-le-manifeste-des-121 texte intégral]</small>.
* ''Pourquoi j'ai signé le manifeste des 121 ?'', [[Le Monde libertaire]], n°64, {{date-|novembre 1960}}, <small>[http://www.monde-libertaire.fr/n64-nov-1960/8638-pourquoi-jai-signe-le-manifeste-des-121 texte intégral]</small>.
* ''L’Écologie : une chaîne dont le dernier maillon est la révolution [[libertaire]]'', La Rue, n°20, 2e et {{3e|trimestre}} 1975, <small>[http://www.larevuedesressources.org/l-ecologie-une-chaine-dont-le-dernier-maillon-est-la-revolution-libertaire,1785.html texte intégral]</small>.
* ''L’Écologie : une chaîne dont le dernier maillon est la révolution [[libertaire]]'', La Rue, n°20, 2e et {{3e|trimestre}} 1975, <small>[http://www.larevuedesressources.org/l-ecologie-une-chaine-dont-le-dernier-maillon-est-la-revolution-libertaire,1785.html texte intégral]</small>.


== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
* Hélène Strub et Collectif, ''Catalogue des périodiques anarchistes (1871-2000)'', [[Institut français d'histoire sociale]], site [http://anarlivres.free.fr/periodiques/index.html anarlivres.free.fr], [http://anarlivres.free.fr/pages/biblio/complements/joyeux.html ''Maurice Joyeux''].
* Roland Bosdeveix, ''Maurice Joyeux Graine d’ananar'', [[Éditions du Monde libertaire]], 2006, {{ISBN|978-2903013943}}, <small>[http://www.editionsmondelibertaire.org/produit.php?ref=2-903013-94-2&id_rubrique=7 notice]</small>.
* Cédric Guérin, ''Pensée et action des anarchistes en France : 1950-1970'', Mémoire de maîtrise en Hhstoire contemporaine sous la direction de Robert Vandenbussche, Université Lille 3-Villeneuve d’Ascq, 2000, <small>[https://web.archive.org/web/20070930014916/http://public.federation-anarchiste.org/IMG/pdf/Cedric_Guerin_Histoire_du_mvt_libertaire_1950_1970.pdf texte intégral]</small>.
* Roland Bosdeveix, ''Maurice Joyeux Graine d’ananar'', [[Éditions du Monde libertaire]], 2006, {{ISBN|978-2903013943}}, <small>[http://www.editionsmondelibertaire.org/produit.php?id_rubrique=7 notice]</small>.
* Cédric Guérin, ''Pensée et action des anarchistes en France : 1950-1970'', Mémoire de maîtrise en Histoire contemporaine sous la direction de Robert Vandenbussche, Université Lille 3-Villeneuve d’Ascq, 2000, <small>[https://web.archive.org/web/20070930014916/http://public.federation-anarchiste.org/IMG/pdf/Cedric_Guerin_Histoire_du_mvt_libertaire_1950_1970.pdf texte intégral]</small>.
* [[Thierry Maricourt]], ''Histoire de la littérature [[libertaire]] en France'', Albin Michel, <small>[https://books.google.be/books?id=HEJku7lXA8EC&pg=PA455&lpg=PA455&dq=%22Maurice+Joyeux%22&source=bl&ots=AJfWGvIRtI&sig=tujPKmpyRi-tQhqbLvg7aNEXcVA&hl=fr&sa=X&ei=jW2IU7CfAYa20wXk-IDACQ&ved=0CEkQ6AEwBTgK#v=onepage&q=%22Maurice%20Joyeux%22&f=false extraits en ligne]</small>.
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* Robert Belleret, ''Dictionnaire Ferré''. [[Fayard (maison d'édition)|Fayard]], 2013, <small>[https://books.google.be/books?id=ZbDMSY7WkqAC&pg=PT70&dq=%22Maurice+Joyeux%22&hl=fr&sa=X&ei=gnKIU5WQMIvtPLX_gPgD&ved=0CFkQ6AEwCA#v=onepage&q=%22Maurice%20Joyeux%22&f=false texte intégral]</small>.
* Robert Belleret, ''Dictionnaire Ferré''. [[Fayard (maison d'édition)|Fayard]], 2013, <small>[https://books.google.be/books?id=ZbDMSY7WkqAC&pg=PT70&dq=%22Maurice+Joyeux%22&hl=fr&sa=X&ei=gnKIU5WQMIvtPLX_gPgD&ved=0CFkQ6AEwCA#v=onepage&q=%22Maurice%20Joyeux%22&f=false texte intégral]</small>.
* Jeanyves Guérin, ''Dictionnaire [[Albert Camus]]'', Éditions Robert Laffont, Collection Bouquins, 2009, 992{{nb p.}} {{ISBN|978-2221-10734-8}}, <small>[https://books.google.be/books?id=aXVJAQAAQBAJ&pg=PT695&dq=%22Maurice+Joyeux%22&hl=fr&sa=X&ei=I3SIU5imGOyY0AXSqYDIBg&ved=0CC4Q6AEwADgK#v=onepage&q=%22Maurice%20Joyeux%22&f=false texte intégral]</small>.
* Jeanyves Guérin, ''Dictionnaire [[Albert Camus]]'', Éditions Robert Laffont, Collection Bouquins, 2009, 992{{nb p.}} {{ISBN|978-2221-10734-8}}, <small>[https://books.google.be/books?id=aXVJAQAAQBAJ&pg=PT695&dq=%22Maurice+Joyeux%22&hl=fr&sa=X&ei=I3SIU5imGOyY0AXSqYDIBg&ved=0CC4Q6AEwADgK#v=onepage&q=%22Maurice%20Joyeux%22&f=false texte intégral]</small>.
* Gianfranco Marelli, ''L'amère victoire du [[situationnisme]]'', [[Éditions Sulliver]], 1998, <small>[https://books.google.be/books?id=PnbEEyyTffUC&pg=PA279&dq=%22Maurice+Joyeux%22&hl=fr&sa=X&ei=I3SIU5imGOyY0AXSqYDIBg&ved=0CFUQ6AEwBzgK#v=onepage&q=%22Maurice%20Joyeux%22&f=false texte intégral]</small>.
* Gianfranco Marelli, ''L'amère victoire du [[situationnisme]]'', Éditions Sulliver, 1998, <small>[https://books.google.be/books?id=PnbEEyyTffUC&pg=PA279&dq=%22Maurice+Joyeux%22&hl=fr&sa=X&ei=I3SIU5imGOyY0AXSqYDIBg&ved=0CFUQ6AEwBzgK#v=onepage&q=%22Maurice%20Joyeux%22&f=false texte intégral]</small>.
* [[Michel Ragon]], ''Dictionnaire de l'anarchie'', Éditions Albin Michel, 2008, <small>[https://books.google.be/books?id=i0el1jMkDqgC&pg=PT217&dq=%22Joyeux+Maurice%22&hl=fr&sa=X&ei=YHaIU6yUJOTX0QWmnYH4BA&ved=0CD8Q6AEwAw#v=onepage&q=%22Joyeux%20Maurice%22&f=false texte intégral]</small>.
* [[Michel Ragon]], ''Dictionnaire de l'anarchie'', Éditions Albin Michel, 2008, <small>[https://books.google.be/books?id=i0el1jMkDqgC&pg=PT217&dq=%22Joyeux+Maurice%22&hl=fr&sa=X&ei=YHaIU6yUJOTX0QWmnYH4BA&ved=0CD8Q6AEwAw#v=onepage&q=%22Joyeux%20Maurice%22&f=false texte intégral]</small>.
* Roland Biard, ''Histoire du mouvement anarchiste en France (1945-1975)'', Éditions Galilée, 1976, {{ISBN|2-7186-0045-4}}, <small>[https://books.google.be/books?hl=fr&id=-1IFAAAAMAAJ&focus=searchwithinvolume&q=Joyeux lire en ligne]</small>.
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* {{en}} Robert Graham, ''[[Anarchism : A Documentary History of Libertarian Ideas]]'', ''The Emergence of the New Anarchism (1939 to 1977)'', volume II, Black Rose Books, 2009, <small>[https://libcom.org/files/Graham%20R%20%28Ed.%29%20-%20Anarchism%20-%20A%20Documentary%20History%20of%20Libertarian%20Ideas%20Volume%20Two%20-%20The%20Emergence%20of%20the%20New%20Anarchism%20%281939%20to%201977%29.pdf texte intégral]</small>.
* {{en}} [[Robert Graham (historien)|Robert Graham]], ''[[Anarchism : A Documentary History of Libertarian Ideas]]'', ''The Emergence of the New Anarchism (1939 to 1977)'', volume II, Black Rose Books, 2009, <small>[https://libcom.org/files/Graham%20R%20%28Ed.%29%20-%20Anarchism%20-%20A%20Documentary%20History%20of%20Libertarian%20Ideas%20Volume%20Two%20-%20The%20Emergence%20of%20the%20New%20Anarchism%20%281939%20to%201977%29.pdf texte intégral]</small>.


==Audiovisuel==
== Audiovisuel ==
===Télévision===
=== Télévision ===
* Christian Bussy, ''Anarchie, j'écris ton nom'', Signes des Temps, [[Radio-télévision belge de la Communauté française]], [[Sonuma]], 7 mai 1973, <small>[http://www.sonuma.be/archive/anarchie-j-%C3%A9cris-ton-nom-1 voir en ligne]</small>.
* Christian Bussy, ''Anarchie, j'écris ton nom'', Signes des Temps, [[Radio-télévision belge de la Communauté française]], [[Sonuma]], {{date-|7 mai 1973}}, <small>[http://www.sonuma.be/archive/anarchie-j-%C3%A9cris-ton-nom-1 voir en ligne]</small>.
* Jacqueline Lamant, ''Foi d'anar. Maurice Joyeux. Portrait d'un anarchiste'', [[France Régions 3]], 16 septembre 1984, 58 min., <small>[https://www.youtube.com/watch?v=IXYyDMXujzk voir en ligne]</small>.
* Jacqueline Lamant, ''Foi d'anar. Maurice Joyeux. Portrait d'un anarchiste'', [[France Régions 3]], {{date-|16 septembre 1984}}, 58 min, <small>[https://www.youtube.com/watch?v=IXYyDMXujzk voir en ligne]</small>.
* Chrisitian Mottier, ''Ni Dieu ni maître'', Temps présent, [[Radio télévision suisse]], 3 avril 1970, <small>[https://www.rts.ch/archives/tv/information/temps-present/3441437-ni-dieu-ni-maitre.html voir en ligne]</small>.
* Chrisitian Mottier, ''Ni Dieu ni maître'', Temps présent, [[Radio télévision suisse]], {{date-|3 avril 1970}}, <small>[https://www.rts.ch/archives/tv/information/temps-present/3441437-ni-dieu-ni-maitre.html voir en ligne]</small>.


==Audio==
== Audio ==
* ''L’anarchie et la société moderne'', conférence, 22 min., <small>[https://archive.org/details/Nemo_maurice_Joyeux__l_anarchie_et_la_societe_moderne__conference__320 écouter en ligne]</small>.
* ''L’anarchie et la société moderne'', conférence, 22 min, <small>[https://archive.org/details/Nemo_maurice_Joyeux__l_anarchie_et_la_societe_moderne__conference__320 écouter en ligne]</small>.
* Mémoire du siècle : Maurice Joyeux : émission de France Culture produite par Antoine Spire et diffusée pour la première fois le 30 novembre 1986 : un long entretien de Maurice Joyeux avec Antoine Spire où il évoque tout son parcours de militant anarchiste, libertaire et anarcho-syndicaliste
* Mémoire du siècle : Maurice Joyeux : émission de France Culture produite par Antoine Spire et diffusée pour la première fois le {{date-|30 novembre 1986}} : un long entretien de Maurice Joyeux avec Antoine Spire où il évoque tout son parcours de militant anarchiste, libertaire et anarcho-syndicaliste
* Sur Camus et Sartre, 1982, Radio Libertaire [https://www.youtube.com/watch?v=6ayIJNyNeK8 Écouter en ligne]
* Sur Rosa Luxembourg, 《Une vie, une œuvre 》1985, France Culture [https://radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/une-vie-une-oeuvre-rosa-luxemburg-1ere-diffusion-19-12-1985-7004418 Écouter en ligne]


==Notices==
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* [[Système universitaire de documentation]] : [http://www.sudoc.abes.fr//DB=2.1/SET=1/TTL=1/REL?PPN=026942259 publications liées].
* [[Système universitaire de documentation]] : [http://www.sudoc.abes.fr//DB=2.1/SET=1/TTL=1/REL?PPN=026942259 publications liées].
* [[Dictionnaire des anarchistes]], « Le Maitron » : [http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article155284 notice biographique].
* [[Dictionnaire des anarchistes]], « Le Maitron » : [https://maitron.fr/spip.php?article155284 notice biographique].
* [http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article155284 « Joyeux, Maurice »], dans le [[Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier]] (« le Maitron »).
* [https://maitron.fr/spip.php?article155284 « Joyeux, Maurice »], dans le [[Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier]] (« le Maitron »).
* [http://anarlivres.free.fr/pages/biographies/bio_Joyeux.html « Maurice Joyeux (1910-1991) »] sur le site Anarlivres.
* [http://anarlivres.free.fr/pages/biographies/bio_Joyeux.html « Maurice Joyeux (1910-1991) »] sur le site Anarlivres.
* [http://www.ephemanar.net/janvier29.html « Maurice Joyeux »] sur [[L'Éphéméride anarchiste]].
* [http://www.ephemanar.net/janvier29.html « Maurice Joyeux »] sur [[L'Éphéméride anarchiste]].
* [http://www.ephemanar.net/mai07.html#larue « La Rue »] sur [[L'Éphéméride anarchiste]].
* [http://www.ephemanar.net/mai07.html#larue « La Rue »] sur [[L'Éphéméride anarchiste]].
* Catalogue général des éditions et collections anarchistes francophones : [http://cgecaf.ficedl.info/mot1267.html notice bibliographique].
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* [[Centre International de Recherches sur l'Anarchisme (Lausanne)]] : [http://www.cira.ch/catalogue/index.php?lvl=author_see&id=9131 notice bibliographique].
* [[Centre international de recherches sur l'anarchisme (Lausanne)]] : [http://www.cira.ch/catalogue/index.php?lvl=author_see&id=9131 notice bibliographique].
* Fédération internationale des centres d'études et de documentation libertaires : [http://placard.ficedl.info/article425.html affiche].
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== Articles connexes ==
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*[[Insoumission]]
*[[Manifeste des 121]]


== Liens externes ==
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{{autres projets|commons=category:Maurice Joyeux}}
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* [http://anti.mythes.voila.net/individus/joyeux_maurice/joyeux_maurice.html Articles et opuscules de Maurice Joyeux] sur le site ''Anti.mythes''.
* [http://anti.mythes.voila.net/individus/joyeux_maurice/joyeux_maurice.html Articles et opuscules de Maurice Joyeux] sur le site ''Anti.mythes''.
* Floréal Melgar, ''Histoire de la Fédération anarchiste'', 26 février 2013, <small>[http://florealanar.wordpress.com/2013/02/26/histoire-de-la-federation-anarchiste-1/ texte intégral]</small>.
* Floréal Melgar, ''Histoire de la Fédération anarchiste'', {{date-|26 février 2013}}, <small>[http://florealanar.wordpress.com/2013/02/26/histoire-de-la-federation-anarchiste-1/ texte intégral]</small>.
* [http://www.fabriquedesens.net/Maurice-Joyeux-signataire-du Maurice Joyeux, signataire du "manifeste des 121"].
* [http://www.fabriquedesens.net/Maurice-Joyeux-signataire-du Maurice Joyeux, signataire du "manifeste des 121"].


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Maurice Joyeux
Naissance
Paris
Décès (à 81 ans)
Paris
Première incarcération À l’âge de 14 ans, pour avoir cassé une côte au patron qui avait levé la main sur lui.
Origine français
Type de militance libraire
écrivain
essayiste
action directe
insoumis
Cause défendue libertaire
anarcho-syndicalisme
Le numéro 8 de la revue La Rue, en 1970.

Maurice Joyeux, né le à Paris et mort le dans cette ville, est un militant et écrivain anarchiste français. D'abord ouvrier mécanicien puis libraire, c'est une figure marquante du mouvement libertaire français[1].

Militant anarcho-syndicaliste à la CGTU puis à Force ouvrière[2], il reconstitue deux fois la Fédération anarchiste, d'abord après la Seconde Guerre mondiale, puis en 1953[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Case 4439 au columbarium du Père-Lachaise.

Orphelin de guerre (son père était un militant socialiste), Maurice Joyeux est très tôt apprenti puis devient ouvrier.

À l’âge de 14 ans, il passe pour la première fois en correctionnelle et est condamné à 1 000 francs d’amende pour avoir cassé une côte au patron chez lequel il fait son apprentissage de serrurier, qui avait levé la main sur lui[4].

En 1928, il devance l’appel et effectue son service militaire au Maroc dans le 135e régiment du train automobile, puis, après avoir écopé d’un an de prison pour une altercation avec son supérieur, il finit dans un régiment disciplinaire à Colomb-Béchar (Algérie)[4].

Syndicaliste et réfractaire[modifier | modifier le code]

Son premier contact avec l’anarchisme s’effectue en 1927 à l’occasion de la campagne en faveur de Sacco et Vanzetti[5].

Il milite au sein de la CGTU et s’engage avec le Comité des chômeurs dont il devient le secrétaire[1].

Arrêté le , à la suite de l’occupation et du saccage du consulat polonais à Levallois-Perret (Seine) pour protester contre la mort d’un ouvrier polonais dans un baraquement où des rats lui avaient mangé la moitié d’un bras, il est incarcéré à la prison de la Santé. Il comparait le devant la 13e Chambre correctionnelle qui le condamne à trois mois de prison et à 25 francs d’amende pour bris de clôture, violation de domicile et vagabondage. Il raconte cette période dans son livre Le Consulat polonais[4].

En 1935, devant son refus de devenir membre du Parti communiste, il est exclu par la CGTU de la direction du Comité des chômeurs. Il adhère alors à l’Union anarchiste[6] et est condamné à six mois de prison pour violence à agents. En 1936, il participe aux occupations d’usines et anime le Front révolutionnaire. En 1938, il fait encore six mois de prison pour violences[1].

Réfractaire après l'entrée en guerre de la France (), Joyeux est arrêté en 1940, condamné à 5 ans de prison et incarcéré à Lyon à la prison Montluc, dont il s’évade après avoir fomenté une mutinerie[7], mais il est repris et n'est libéré qu'en 1944. C'est le sujet de son livre Mutinerie à Montluc publié en 1971[3].

Reconstruction de la Fédération anarchiste[modifier | modifier le code]

Après la Seconde Guerre mondiale, il est parmi les refondateurs de la Fédération anarchiste aux côtés de, notamment, Robert Joulin, Henri Bouyé, Georges Fontenis, Suzy Chevet, Renée Lamberet, Georges Vincey, Aristide et Paul Lapeyre, Maurice Fayolle, Maurice Laisant, Giliane Berneri, Solange Dumont, Roger Caron, Henri Oriol et Paul Chery[8].

Il assume la gérance du journal Le Libertaire du et au [3].

Pour un article paru dans le journal le et intitulé « Préparation militaire », il est condamné, le , à 5 000 francs d’amende par la 17e Chambre correctionnelle et, le , pour « apologie de meurtre », à propos d’un article paru dans le Libertaire du , à 40000 francs d’amende[3].

À partir de 1948, il milite activement dans le syndicat CGT-FO[1]. Son engagement syndical lui vaut d'être critiqué au côté de Georges Fontenis par des antisyndicaux pour être « devenus célèbres pour leur opportunisme et leur mentalité bureaucratique[9] ».

Un peu plus tard, il ouvre une librairie à Paris, Le Château des brouillards[3].

En 1953, l'orientation communiste libertaire plateformiste (porté par Georges Fontenis et le tendance clandestine Organisation pensée bataille) et l'orientation anarchiste synthésiste (porté par Maurice Joyeux) s'opposent au sein de la FA[10]. La première l'emporte et change ainsi l'organisation en profondeur, devenant par la suite la Fédération communiste libertaire (FCL).

Anarcho-syndicaliste et anti-marxiste convaincu[11], il participe à la reconstruction de la Fédération anarchiste autour d'un nouveau journal, Le Monde libertaire et de sa propre librairie, Publico. Les principes de base de la nouvelle FA sont rédigés de façon à regrouper le plus grand nombre d'anarchistes, toutes tendances confondues. Un pari difficile à tenir, car il est obligé de faire des compromis avec les anarchistes individualistes. Il en résulte un mode de fonctionnement qu'il jugeait « impossible » : la prise de décision à l'unanimité, chaque membre de la FA disposant d'un droit de veto sur toute orientation de la FA.

En , il est parmi les signataires du Manifeste des 121, titré « Déclaration sur le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie »[12].

En mai 68, avec sa compagne, Suzy Chevet, et le Groupe Louise Michel, il crée La Rue, revue d’expression culturelle libertaire, dont 87 numéros sont parus, de 1968 à 1987[13],[14].

En 1981, Joyeux est le premier invité de Radio libertaire, radio libre de la Fédération anarchiste à Paris[1].

Il a été l'ami d'André Breton, d'Albert Camus[15], de Georges Brassens et de Léo Ferré.

Hommage de Léo Ferré[modifier | modifier le code]

Dans le dernier refrain de sa chanson Les Anarchistes, Léo Ferré rend un discret hommage à Maurice Joyeux[source insuffisante][16] :

« Qu’y’en a pas un sur cent et pourtant ils existent
Et qu’ils se tiennent bien le bras dessus bras dessous
Joyeux, et c’est pour ça qu’ils sont toujours debout
Les anarchistes…  »

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Le Consulat polonais, Calmann-Lévy, 1957 (roman).
  • L’Anarchie et la société moderne. Précis sur une structure de la pensée et de l’action révolutionnaires et anarchistes, Nouvelles Éditions Debresse, 1969.
  • L’Anarchie et la révolte de la jeunesse, Casterman, 1970.
  • Mutinerie à Montluc, Éditions La Rue, 1971.
  • L’Écologie, La Rue, 1975.
  • Bakounine en France, La Rue, 1976.
  • L’Anarchie dans la société contemporaine : une hérésie nécessaire ? , Casterman, 1977, (OCLC 4369078), 1996.
  • L'Hydre de Lerne, collection La Brochure anarchiste, édition du Monde libertaire, Paris, 1983, 3e réédition (texte d').
  • Karl Marx, le ténia du socialisme !, La Rue, 1983.
  • Sous les plis du drapeau noir et Souvenirs d'un anarchiste ; 2 tomes de souvenirs, Éditions du Monde Libertaire, 1988.

Articles[modifier | modifier le code]

  • Quelques articles publiés dans Le Monde libertaire.
  • Autogestion, Gestion directe, Gestion ouvrière. L'Autogestion, pourquoi faire ?, Volonté Anarchiste, n°9, Paris, édition du groupe Fresnes-Antony de la Fédération Anarchiste, 1979, texte intégral.
  • Pourquoi j'ai signé le manifeste des 121 ?, Le Monde libertaire, n°64, , texte intégral.
  • L’Écologie : une chaîne dont le dernier maillon est la révolution libertaire, La Rue, n°20, 2e et 3e trimestre 1975, texte intégral.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Audiovisuel[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Audio[modifier | modifier le code]

  • L’anarchie et la société moderne, conférence, 22 min, écouter en ligne.
  • Mémoire du siècle : Maurice Joyeux : émission de France Culture produite par Antoine Spire et diffusée pour la première fois le  : un long entretien de Maurice Joyeux avec Antoine Spire où il évoque tout son parcours de militant anarchiste, libertaire et anarcho-syndicaliste
  • Sur Camus et Sartre, 1982, Radio Libertaire Écouter en ligne
  • Sur Rosa Luxembourg, 《Une vie, une œuvre 》1985, France Culture Écouter en ligne

Notices[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e L'Éphéméride anarchiste : notice biographique.
  2. Gérard da Silva, Histoire de la CGT-FO et de son union départementale de Paris 1895-2009, L'Harmattan, 2009, page 405.
  3. a b c d et e Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social : notice biographique.
  4. a b et c Dictionnaire des anarchistes, « Le Maitron » : notice biographique.
  5. Cédric Guérin, Anarchisme français de 1950 à 1970, Mémoire de Maitrise en Histoire contemporaine sous la direction de Mr Vandenbussche, Villeneuve d’Ascq, Université Lille III, 2000, texte intégral, page 19.
  6. Sylvain Boulouque, Dictionnaire Albert Camus, Robert Laffont, (lire en ligne)
  7. Michel Ragon, D'une berge l'autre, page 113.
  8. Cédric Guérin, Anarchisme français de 1950 à 1970, Mémoire de Maitrise en Histoire contemporaine sous la direction de Mr Vandenbussche, Villeneuve d’Ascq, Université Lille III, 2000, texte intégral, page 10.
  9. https://www.non-fides.fr/?La-CGT-Des-chiens-de-berger-deguises-en-loups
  10. Mathieu Le Tallec, « L’unité d’action des trotskystes, anarchistes et socialistes de gauche autour de l’anticolonialisme et de l’anti-bonapartisme (1954-1958) », Diacronie. Studi di Storia Contemporanea, no N° 9, 1,‎ (ISSN 2038-0925, DOI 10.4000/diacronie.3077, lire en ligne, consulté le )
  11. Anarlivres : notice biographique.
  12. Maurice Joyeux, Pourquoi j'ai signé le manifeste des 121 ?, Le Monde libertaire, n°64, , texte intégral.
  13. L'Éphéméride anarchiste : La Rue.
  14. Notice : Sudoc
  15. (en) Harold Bloom, Albert Camus, Infobase Publishing, (lire en ligne), p. 39
  16. Robert Belleret, Dictionnaire Ferré. Fayard, 2013, texte intégral.