« Lycée Carnot (Paris) » : différence entre les versions
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Version du 28 juin 2014 à 10:22
Fondation | |
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Type | Établissement public local d'enseignement (EPLE) |
Académie | Paris |
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Proviseur | Philippe Guittet |
Population scolaire | ~2 000 élèves |
---|---|
Formation |
Collège Lycée général (ES, L et S) CPGE scientifiques et économiques |
Langues | anglais, allemand, espagnol, russe, hébreu, chinois |
Ville | Paris |
---|---|
Pays | France |
Site web | http://lyc-carnot.ac-paris.fr |
Coordonnées | 48° 53′ 04″ nord, 2° 18′ 29″ est | |
---|---|---|
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Le lycée Carnot est un établissement français d'enseignement secondaire et supérieur, situé 145 boulevard Malesherbes à Paris, dans le 17e arrondissement. Le lycée accueille un peu plus de 2 000 élèves, en collège, lycée et classes préparatoires.
Modèle:Station du métro de paris
Architecture
Le cœur du bâtiment est un grand hall de 80 mètres sur 30 couvert d'une verrière monté sur une charpente en métal, appelé successivement « hall Eiffel » et « hall Guy Môquet », et surnommé « la Marquise ». Il sert de cour de récréation, de salle de sport mais aussi de salle de cérémonie pour les divers événements ponctuant l'année scolaire. Les salles de cours sont en très grande partie implantées autour dans des bâtiments de brique et pierre de taille de trois niveaux, au style classique. Les salles du rez-de-chaussée et du premier étage donnent sur le hall et l'extérieur du bâtiment, celles du second sur l'extérieur seulement. Quatre escaliers en fer dans le hall permettent d'accéder à un balcon périphérique qui dessert toutes les salles du premier. Six escaliers intérieurs desservent ensuite le second, dont les salles sont accessibles via de longs couloirs donnant sur le hall.
Le hall est flanqué côté Malesherbes de deux petites cours rectangulaires adjacentes. L'une est la cour d'honneur qui permet la sortie vers le boulevard Malesherbes. L'autre, dite « cour de chimie », n'a pas d'accès extérieur et abrite les salles-laboratoires de chimie ainsi que quelques grandes salles de classe.
Côté Villiers, le hall donne sur une grande cour polygonale plantée d'arbres qui contient un terrain de handball et un de basket-ball ainsi qu'un gymnase bâti sur pilotis. L'entrée des élèves se fait par l'entrée Malesherbes, après avoir été interdite du côté Villiers.
Historique
L'École Monge
Le lycée Carnot se trouve en lieu et place de l'ancienne École Monge, laïque, fondée en 1869 par Aimé Godart (ancien professeur et directeur du collège Sainte-Barbe), saluant la mémoire du scientifique Gaspard Monge. L'établissement est agrandi entre 1875 et 1879, dans le but d'accueillir en tout 500 élèves (dont la moitié est interne) par l'achat d'un terrain boulevard Malesherbes. Les plans sont de Gustave Eiffel. Il représente alors « le dernier mot du progrès comme installation et pédagogie »[1].
Le lycée Carnot
L'École Monge devient le lycée Carnot en 1895 pour rendre hommage à Sadi Carnot, président de la République française assassiné l'année précédente. On y compte alors les classes primaires, secondaires et préparatoires. Pendant la Première Guerre mondiale, l'infirmerie est transformée en hôpital franco-belge. 341 professeurs, fonctionnaires et anciens élèves périssent lors du conflit.
L'école primaire disparaît en 1958. De 630 élèves en 1895, le lycée atteint 1 003 étudiants en 1903, puis 1 887 en 1938 et dépasse les 2 000 élèves dans les années 1970 (2 130 en 1992) avant de se stabiliser au chiffre actuel d'environ 2 400. La mixité du lycée devient effective en 1974.
Le lycée Carnot comprend une partie collège et une partie lycée. Il existe également des classes préparatoires aux grandes écoles, en sections économique et commerciales ainsi qu'en sciences (PCSI la première année et PC la seconde année).
Carnot est le premier lycée français à avoir opté pour un blog dans le cadre des relations entre l'administration, les élèves et les parents d'élèves, dès octobre 2008. A titre d’information, précisons que la première association de parents d’élèves de l’enseignement public y fut créée en 1906.[réf. nécessaire]
La rénovation s'est achevée en 2012, principalement sur les bâtiments de l'avenue de Villiers après avoir étés en travaux depuis 2009, sur le projet des architectes Richard et Schoeller. Leur projet crée un bâtiment aligné sur le gabarit de l'ancienne chapelle, aux formes étranges et douces.
Événements
Chaque mois de novembre, une cérémonie rappelle la mort des résistants français liés au lycée, à l'instar de Roger Bouvet, Guy Môquet ou Georges Deleuze.
En septembre 1982, un attentat à la bombe contre le consulat d'Israël sis boulevard Malesherbes en face du lycée fait 52 blessés légers et provoque des dégâts modérés aux locaux de l'établissement. Les cours ne sont interrompus que quelques jours mais la cour dite « de chimie » reste fermée pendant les travaux de réhabilitation qui durent plusieurs mois.
Le lycée a servi de lieu de tournage à certaines scènes de films, en particulier :
- Le voyageur imprudent, téléfilm de Pierre Tchernia (1982) d'après le roman éponyme de René Barjavel : hall Eiffel, amphithéâtre de physique-chimie, cour de chimie
- Métisse, premier film de Mathieu Kassovitz (1993) : hall Eiffel.
Direction du lycée
Nom | Entrée en fonction | Cessation de fonctions |
---|---|---|
M. Aimé Godart | 1869 | 1895 |
M. Frétillier | 1895 | 1909 |
Informations manquantes | 1909 | 197? |
M. Fontanel | 197? | 1981 |
M. Bensoussan | 1981 | 1991 |
M. Bernard Majou | 1991 | 1998 |
M. Nicolini | 1998 | 2008 |
M. Philippe Guittet | 2008 | - |
Personnalités liées au lycée
Anciens élèves
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Anciens professeurs
Nom | Matière | Notes |
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Sylviane Agacinski | Philosophie | |
Raphaël Barquisseau | Histoire | |
Jean-Pierre Chavatte | Arts plastiques | Président de l'association des anciens élèves. |
André Hinard | Français, latin, grec ancien | Corédacteur de nombreux manuels de grammaire française |
Jean Le Gac | Arts plastiques | |
Maurice Merleau-Ponty | Philosophie | |
Jean Maugüe | Philosophie | |
Joëlle Gallois | Histoire |
Notes et références
- Paris-Parisien, Ollendorff, , p. 202
- Anne Fulda, « Amanda Sthers, écrivain people », in Le Figaro, vendredi 15 février 2013, p. 16.
- Catherine Hodeir, Stratégies d'empire : Le grand patronat colonial face à la décolonisation, Paris, Belin, coll. « Temps présents », , 319 p. (ISBN 2-7011-3150-2, lire en ligne), p. 56.
- Philippe Bouvard, « J’ai découvert la lutte des classes dans la cour de récréation », rubrique « Le bloc-notes », in Le Figaro Magazine, semaine du 17 mai 2013, page 138.