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Version du 19 août 2014 à 04:40

Caricature de Gabriel Nigond par Charles Gir (1914)
Médaillon à l'effigie de Gabriel Nigond sur l'église de Verneuil-sur-Igneraie.

Gabriel Nigond, né le à Châteauroux et mort le à Saint-Maurice dans le département de la Seine, est un écrivain français.

Biographie

Fils d'un ingénieur des Ponts et Chaussées, il fait ses études au lycée de Châteauroux, puis au lycée Charlemagne à Paris. Mais il préfère taquiner la muse, et il n’a que 17 ans lorsque paraît son premier recueil de poésies. Il fréquente les cercles littéraires de Montparnasse et du Quartier Latin et rencontre Marcel Schwob, avec lequel il nouera une solide amitié.

À Châteauroux, il se produit au cabaret « Le Pierrot noir » et fait une tournée régionaliste avec Hugues Lapaire. Ses poèmes et monologues patoisants lui valent dès le début du siècle une juste réputation. Il est découvert par Séverine en septembre 1901, lors des journées George Sand qui se déroulent à La Châtre et à Nohant. La journaliste l’introduit au sein de la maison d’édition parisienne Stock.

À Paris, il se fait des relations et trouve un allié en la personne d’André Antoine. Celui-ci accepte de monter ses pièces qui obtiennent de beaux succès d’estime et Nigond se taille une réputation d’auteur dramatique de qualité. Il se lie également avec le peintre Fernand Maillaud qui illustrera plusieurs de ses œuvres. Il a écrit 22 pièces de théâtre, dont 19 seront jouées à Paris. Il a aussi à son actif de nombreux romans. À la fin de sa vie, il s’installe près de Toulon, mais est atteint par une maladie qui s’aggrave durant l’été 1936. De retour à Paris, il s’éteint le 4 janvier 1937 à Saint-Maurice (département de la Seine).

Œuvres

Contes en patois

  • Au pays de George Sand. Les Contes de la Limousine (Stock,1903)
  • Nouveaux Contes de la Limousine (Ollendorff, 1907)
  • Les Contes de la Limousine (Ollendorff, 1912)
  • Le Livre de Thomas Gagnepain, soldat de la Grande Guerre (Ollendorff, 1919)
  • La Sève et l'écorce. Derniers contes de la Limousine (H. Gaignault et fils, 1932)

Poèmes français

  • Glanes (H. Jouve, 1894)
  • Poésies (L. Vanier, 1896)
  • Novembre (Stock, 1903)
  • L'Ombre des pins (Stock, 1904)
  • Memor (Ollendorff, 1908)

Romans et nouvelles

  • Le Feu sous la cendre (Ollendorff, 1909)
  • Gone (Ollendorff, 1920)
  • Marie Montraudoigt (Plon,1928)

Théâtre

  • Colette (1902)
  • La Perdrix (1902)
  • L'Horloge [en collab. avec Hugues Lapaire] (1902)
  • Le coeur de Sylvie (1906)
  • Le dieu Terme (1907)
  • Les enfants à Bethléem [musique de Gabriel Pierné] (1907)
  • Le baiser d'Aphrodite (1908)
  • Dalila (1908)
  • Bobine (1908)
  • Keroubinos (1909)
  • Mihien d'Avène (1909)
  • La Demande [en collab. avec Hugues Lapaire] (1910)
  • On ne badine pas avec l'amour [en collab. avec Louis Leloir] (1910)
  • Mil huit cent douze (1910)
  • Mademoiselle Molière [en collab. avec Louis Leloir] (1910)
  • Perlot (1911)
  • Monsieur de Preux (1911)
  • Saint François d'Assise [musique de Gabriel Pierné] (1912)
  • P'tites bleues (1912)
  • L'honnête fille (1913)
  • Sophie Arnould (1921)
  • Calixte ou l'amoureuse sans le savoir (1922)
  • La Nuit d'auberge (1929)

Bibliographie

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Hugues Lapaire, Portraits berrichons, éditions Radot, 1927
  • Vincent Détharé, Trois écrivains berrichons : George Sand, Louis Boulé, Gabriel Nigond, Crépin-Leblond, 1945
  • Christian Pirot, Les chansonniers du Berry (deuxième époque), 1986, pp. 84–119.